La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 24 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7ws5j
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY aonifT * CIHQ CENTIMES ami ANDE * VIJF CENT OOTTINENT: oix centimes _ A HT-KTTITI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Chancerv Lane. W.C.—Telenhonft ; 212 HnlKn™ ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 si 23ME ANNEE MERCREDI 24 MAI 1916 No. 144 T.A GRANDE GUERRI ECHEC ANGLAIS A VIMY ïictoire Française a Douaumonl RETRAITE TURQUE EN MESOPOTAM1 Le communiqué officiel belge du 22 mai ' dit: " Hier soir nous repoussâmes par notre feu une forte patrouille allemande qui était parvenue devant un poste belge sur la rive droite de l'Yser. Pendant l'après-midi de ce jour, le duel d'artillerie au sud de Dixmude a été très animé. Il y a eu aussi un violent engagement à ' coups de bombes dans le secteur de DixmudeLa situation devant Verdun vient de subir un développement dramatique. Pendant la journée de lundi, les Français ont pris brusquement l'offensive sur tout le front et avec un magnifique résultat. Sur la rive gauche de la Meuse, ils continuèrent à progresser au sud de la cote 287 et forcèrent l'ennemi à évacuer le petit ouvrage qu'il y occupait depuis le 18 mai et que les 75 avaient rendu intenable. A l'ouest du Mort-Homme de vigoureuses contre-attaques expulsèrent les Allemands de quelques nouveaux éléments de tranchée qu'ils avaient occupés. Sur les hauts de Meuse, au bois Bouchot, un coup de main heureux permit à nos alliés de " nettoyer " les tranchées ennemies sur une longueur de 300 mètres et de faire des prisonniers.Mais l'effort principal des Français se produisit dans le secteur critique de Dou-aumont, pendant que les Allemands : s'épuisaient en vain contre le Mort-Hom-me et la cote 304. Après une puissante I préparation d'artillerie, l'admirable in-| ianterie française se lança à l'assaut sur ! un front d'environ deux kilomètres [ s'étendant de la région à l'ouest de la ferme de Thiaumont jusqu'à un point à [ l'est du fort de Douaumont. Sur tout ce front attaqué, les merveilleuses troupes du général Nivelle enlevèrent les tran-I chées allemandes et pénétrèrent dans le fort de Douaumont, faisant de nombreux prisonniers. A la fin de la journée, les Français occupaient la partie sud du fort dont la partie nord restait entre les mains de l'ennemi, qui avait réussi, comme on sait, à s'y maintenir après son premier assaut, voici trois mois. Il est encore trop tôt, évidemment, 1 pour essayer de prévoir les conséquences que provoquera ce magnifique fait d'armes qui fera grandir encore dans le monde l'admiration sans mélange qu'il professe pour les qualités militaires de la nation française. Les Allemands con-tre-attaqueront sans aucun doute, et il faut s'attendre de leur part à un furieux assaut, dont le résultat sera sans aucun doute observé avec un intérêt passionné.Quelle que soit cependant l'issue de ce combat titanique, le magnifique succès obtenu par nos alliés montre que, quoique puisse en dire la presse allemande, les réserves françaises, loin d'être épuisées, sont encore en nombre tel qu'elles permettent au haut commandement de Verdun de se livrer à des actions offensives victorieuses contre un ennemi résolu appuyé sur des défenses formidables et soutenu par une artille-jïe dont le nombre et la puissance n'ont jamais été égalés. Une telle constata-t'on autorise tous les espoirs. En tout cas, les événements de lundi devant Verdun ne peuvent avoir manqué d'inpirer certaines inquiétudes à Potsdam et il ne serait nullement étonnant qu'ils aient, au moins en partie, Provoqué le conseil de guerre qu'on dit devoir être réuni à Berlin ces jours-ci et auquel les généraux Hindenburg et Mackensen ont été appelés par télégram-, du front russe. Ce conseil serait présidé par le Kaiser, avec le général Falken-'eyn, chef du grand état-major, et son f Prédécesseur le comte de Moltke,actuelle-f 'ent ministre de la guerre, qui sortirait ^nsi de l'espèce de disgrâce 011 il crou-f't depuis la défaite de la Marne. L'ob-I® de ce conseil serait de décider de Me manière il convient de répartir ,fs effectifs allemands sur les deux fronts et les généraux Hindenburg et 'îckensen seraient vivement pressés de e(ler une partie de leurs troupes au pro- , fit du front occidental. Il ne faut évidemment pas accorder une trop grande importance à des informations de cetjie espèce, qui proviennent directement de Berlin et sont destinées expressément à l'usage... externe.Il est d'autant plus regrettable, en vue du succès français à Douaumont, que les Anglais aient éprouvé un nouvel échec. Après un violent bombardement de vingt-quatre heures, les Allemands attaquèrent les positions britanniques à l'extrémité nord de la crête de Vimy et réussirent à pénétrer dans les tranchées de première ligne sur un front de 1.500 mètres et sur une profondeur de cent à trois cent mètres. Le communiqué allemand parle de " plusieurs lignes " de positions britanniques sur une longueur de " deux kilomètres " enregistre la capture de huit officiers, 220 hommes, quatre mitrailleuses et trois mortiers de tranchée.' et parle de " pertes ennemies tout à fait extraordinairement sanglantesL'arrêt de l'offensive autrichienne après la capture des quatre positions italiennes de Monte Maggio, Toraro, Campomolon et Spitz Tonezza, dans le Trentin, est pleinement confirmée. Ces quatre positions appartiennent toutes à la première ligne de résistance entre les vallées de Terragnola et d'Astico. L'ennemi, reconnaissant son arrêt devant les renforts de troupes et d'artillerie de ses adversaires, s'occupe uniquement de renforcer sa conquête, mais comme les Italiens contre-attaquent déjà, on ne pense pas qu'il aura le temps de s'y établir assez solidement pour prévenir leur reprise. Dans la vallée de Lagarina, et entre l'Astico et la Brenta les Autrichiens ont encore effectué? de violentes attaques d'infanterie, ' mais ils ont été partout repoussés avec de fortes pertes. Une note officieuse dit qu'il y a maintenant sur le front du Trentin 38 divisions austro-hongroises (760.000 hommes) dont 18 ont été amenées depuis le mois de novembre du front italien et devront y retourner dès que les Russes attaqueront. Sur le front russe, les Allemands ont tenté d'attaquer à plusieurs reprises au nord du lac Narotch, mais ont chaque fois été refoulés par le feu moscovite. En Caucasie, affaires d'avant-garde dans la région de Diabekr. Le communiqué de Pétrograde confirme qu'un sous-ma-rin russe a coulé trois navires allemands dans la Baltique. En Mésopotamie, les Anglais ont refoulé l'ennemi jusqu'au delà du Shet-el-Hai, sauf le pont jeté sur cette rivière près de son confluent avec le Tigre, dans lequel elle se jette près de Kut. Le gros des troupes britanniques se trouve non loin de la position d'Ess-Sinn. Sur la rive nord du Tigre cependant, les Turcs tiennent toujours Sann-i-Yat. La température est très élevée. La retraite des Turcs sur la rive gauche est due principalement, comme on sait, à la menace russe contre leurs lignes de communication. Le Chanoine Loncin Quand le chanoine Loncin, secrétaire de l'archevêché de Malines, arrêté pour avoir favorisé la correspondance entre Belges du pays et réfugiés, fut conduit en Allemagne avec sa sœur, la population lui fit une ovation, écrit le correspondant en Belgique du Tijcl d'Amsterdam. Pendant qu'on le conduisait vers la gare on lui offrit des fleurs et il fut l'objet de manifestations de sympathie et de respect. Les Allemands ne lui accordèrent que dix minutes pour faire ses adieux à sa famille. Quand le train se mit en marche des bravos éclatèrent. Réquisitions en Belgique Suivant le Telegraaf, le gouverneur von Bissing a annoncé qu'il avait décidé de procéder en juin à de fortes réquisitions de vivres, de bétail et de chevaux. Cette décision cause dans toute la Belgique une vive émotion et l'on s'y demande avec anxiété comment il sera possible de faire face à ces nouvelles exigences. Manchester et le libre | échange Il y a quelques jours, la Chambre de commerce de Manchester— -citadelle du libre échange— soumettait à ses membres la proposition suivante, qui constituerait la nouvelle ligne de conduite pour le comité directeur : La Chambre de commerce est convaincue du besoin d'une meilleure éducation scientifique, surtout dans ses branches les plus élevées, d'une meilleure organisation des :r industries individuelles, d'amendements gé-1- néraux des lois sur les brevets, d'améliora-). tion des facilités de transport et des banques, de la désirabilité de la nomination d'un ministre du Commerce, de l'extension d'un système de commissaires commerciaux et de la réorganisation complète des services consu-e laires. s La Chambre considère qu'il est essentiel qu'après la guerre les mêmes facilités de trafic avec l'Empire ne soient plus accordées à nos ennemis, comme elles le sont à nos alliés et aux neutres, et en particulier t que des mesures soient prises, non seulement, s pour rendre impossible le " dumping " et un retour aux conditions commerciales ^ d'avant la guerre, mais aussi pour que les influences ennemies, si actives avant la guerre, soient éliminées de façon effective. La Chambre insiste également pour que r le gouvernement de Sa Majesté accorde im-»- médiatement son attention à la désirabilité de relations commerciales préférentielles e réciproques entre toutes les parties de l'Em-s pire, et autant que possible avec nos alliés. A la question : " Etes-vous généralement sympathique aux vues exprimées e dans la déclaration ci-dessus ? " 932 s membres répondirent dans l'affirmative '' et 234 dans la négative. Sur les 2.477 bulletins de vote émis, ^ 1.31Ï 11e furent pas renvoyés. s Le reine Elisabeth décorée F Paris, 22 mai. — Le président Poincaré s'est rendu sur le front belge et a présenté en personne la Croix de Guerre à la reine n Elisabeth, qui dit qu'elle était heureuse et fière de porter la même décoration que les vétérans français. — Exchange il Les trams de Téhéran (• Pétrograd, 22 mai.—■ Une compagnie rus-so-belge, composé de financiers russes et belges, a reçu du gouvernement persan une „ concession pour la construction d'un réseau complet de trams et de chemins de fer vicinaux à Téhéran et dans les environs. — Wi-e reless Press. s Le roi Alphonse intervient * Amsterdam, 23 mai.—Les Neuerte Nach u richten, de Munich, publient un télégramme e sans fil, venant soi-disant de Madrid, qui dit que des négociations ont eu lieu entre s le Pape et le roi Alphonse d'une part et é le Pape et le président Wilson de l'Autre, en vue d'en arriver à un armistice entre tous s les pays belligérants. Au cours de l'armistice, des préliminaires de paix seraient arrangés et le roi Alphonse aurait exprimé l'espoir qu'un pareil arrangement se terminerait certainement par une e paix générale.—Exch. Tel. Co. y La propagande patriotique en Belgique > La propagande patriotique en Belgique, malgré les menaces des Boches et la dureté implacable avec laquelle ils frappent nos -, concitoyens, a pris des proportions con-s sidérabies. Non seulement la fière Libre Belgique paraît avec une héroïque constance mais, de plus, on se passe sous le manteau la plupart des travaux importants qui ont été publiés en France depuis les débuts de 3 la guerre. Le catalogue de cette vaillante biblio-1 thèque clandestine — et itinérante — ne : comprenait pas moins de go publications en novembre 1915 ; ce nombre s'est certaine-1 ment encore accru. Parmi les ouvrages d'envergure qui ont L été publiés — et qui circulent au nez et à > la barbe des Teutons, citons : Le Livre Jaune, qui flétrissait les igno-: minies allemandes ; J'accuse, cette œuvre robuste dont le titre est une synthèse des maux et des injustices que la Belgique eut à subir ; Le King Albert Book, cet hommage des t peuples à un roi. Ces ouvrages, auxquels il faut ajouter la plupart des brochures parues en ces quinze derniers mois, ont vu le jour à Bruxelles : même, sans que jamais les sous-von Bissing : et autres reîtres impériaux soient parvenus 1 à mettre la main au collet des courageux Belges qui les publient. L'après-guerre Dangereuses ] illusions Nous avons insisté hier dans ce jour naL sur l'urgente nécessité qu'il y a pour les " économistes " distingués—ils le sont tous ! —qui s'occupent de la façon dont il conviendra de régler les relations entre la Belgique et l'Allemagne après la guerre, de ne pas tenir compte seulement de lâ statistique, mais aussi des facteurs politiques qui sont à la base de l'organisation commerciale allemande. Certains économistes, notamment celui qui s'est occupé de cette question dans l'Indépendance, négligent complètement ce facteur et raisonnent de l'Allemagne comme d'une puissance économique ordinaire. Or, si cette façon de voir devrait être acceptée, nous allons tout droit au désastre, c'est-à-dire, à la sujétion économique de la Belgique par la Prusse. Heureusement, nous n'en sommes plus là. Môme en Grande Bretagne, où l'on a nourri pendant longtemps, où l'on nourrit encore dans certains milieux à l'égard de l'Allemagne les illusions les plus détestables et les plus dangereuses, on commence à voir clair. Nous n'en voulons pour preuve que l'arricle publié hier matin au sujet de 1 après-GUERRE économique indispensable par un des journaux anglais du sens le plus prudent et le plus modéré, le Daily Telesraph. Voici ce qu'on peut y lire dans un leader remarqué. On verra si nos vues ne se trouvent pas entièrement confirmées, à l'exclusion de celles, illusoires, de l'Indépendance : L'organisation du commerce étranger allemand, dit notre grand confrère, n'était pas un système purement commercial, simplement intéressé à pousser le commerce allemand en pays étranger. Elle était bien plus que cela. Elle était habilement établie comme un instrument pour promouvoir les ambitions politiques allemandes dans les pays en question. Les maisons de commerce allemandes à l'étranger — et, en cette matière de nombreuses maisons allemandes en Grande-Bretagne même — étaient des centres d^influence allemande, des serres chaudes d'intrigue allemande, des centres d'espionnage allemand, en un mot, des dépôts allemands établis sur terre étrangère et qui étaient ^perpétuellement soumis aux suggestions, directes, ou indirectes, de Berlin. Il n'y a rien eu de semblable jusqu'à présent dans l'histoire; et tout le système était organisé de cette façon complète et efficace qui est caractéristique de la race allemande. Son but était de saturer les pays étrangers d'influences et d'intérêts allemands, de façon à ce q u'en cas de guerre leur solidarité na-tionale puisse être affaiblie et qu'il y ait toujours un noyau allemand ou pro-alle-mand prêt à donner de l'aide en cas de be-soin.Nous savons quel rôle ces organisations allemandes ont joué sur le terrain neutre des Etats-Unis. Nous connnaissons le rôle que les consuls et les commerçants allemands jouèrent dans les ports de Chili et du Brésil au moment où des escadres ou des croiseurs allemands se trouvaient dans le voisinage en mal de charbon. Nous savons quel rôle ils ont joué en Irlande. Nous rappelant ces faits, et sachant que si la paix devait être déclarée demain, la saturation et les manœuvres souteraines allemandes reprendraient partout avec une énergie redoublée, personne ne doit éprouver le moindre scrupule à appuyer le gouvernement (britannique) dans la nouvelle politique où il s'est engagé. Cette politique consiste, pour le moment, à empêcher les firmes allemandes établies en pays neutres de recevoir des produits de la Grande-Bretagne et d'ailleurs. Le gouvernement britannique ne voit pas— à tort, selon nous—le moyen d'appliquer ce système aux communautés neutres " fortement organisées ", comme les E-tats-LTnis et la plupart des pays européens, parce que, dans ces contrées, les Allemands trouveraient aisément des intermédiaires neutres, ce qui occasionnerait des froissements avec les gouvernements neutres. Mais il veut l'appliquer immédiatement dans de nombreux pays de l'Amérique du Sud et dans les colonies espagnoles et portugaises d'Afrique, en Chine, au Siam, en Perse, au Maroc, remplaçant partout les exutoires allemands de produits anglais par des exutoires indigènes ou britanniques, et supprimant le lais se.:-/aire qui a régné jusqu'ici en maître. Nous nous demandons personnellement si, avant d'attaquer le chancre allemand à l'étranger, le gouvernement britannique ne serait pas bien inspiré de. l'extirper dans les milieux anglais. ? Mais, c'est là une question qui ne nous concerne pas Les Belges en Angleterre Ne nous émouvons pas T1 ne faut pas croire que l'article que nous avons relevé, vendredi et samedi dernier et quelques-uns du même genre constituent l'opinion de la presse anglaise. Le Daily Telegraph par exemple,, a publié le 20 mai dernier une note tout a fait juste et dont voici la traduction. L'Agence Reuter a reçu la communication suivante provenant d'une source belge autorisée : Plusieurs journaux ont publié des informations au sujet d'étrangers résidant en Angleterre et qui chercheraient, grâce à la guerre et à l'appel sous les armes des citoyens anglais, à s'emparer de la place que ceux-ci occupent dans le commerce et l'industrie. Une allusion spéciale et tendancieuse est faite aux Belges et peut avoir pour effet d'induire le public en erreur et de créer dans ce pays un sentiment injuste et dangereux à leur égard. Pendant les premiers mois de la guerre, les autorités belges ont organisé une propagande intense en faveur de l'enrôlement volontaire des réfugiés. Ensuite deux lois, en 1915 et en 1916, ont appelé sous le sarmes diverses catégories de Belges et des mesures ont été prises pour découvrir les réfractaires et les mettre à la disposition des autorités militaires. Plusieurs milliers de Belges ont quitté l'Angleterre pour rejoindre l'armée et constituent un contingent considérable, si l'on songe que toute la colonie des réfugiés belges dans le Royaume-Uni, hommes, femmes et enfants, s'élève au maximum à 200.000 personnes. Il faut noter encore que la plupart des ouvriers belges sont employés dans les usines à munitions où ils servent utilement la cause commune des Alliés. Beaucoup d'entre eux ont été appelés en vue de compléter la main-d'œuvre exigée par la production du matériel de guerre. Nous sommes convaincus que, si ces faits étaient mieux connus, ils dissiperaient les préventions mal fondées dont certains journaux se sont fait l'écho. La paix allemande Un des collaborateurs du Tijd, d'Amsterdam, récemment rentré d'Allemagne, écrit au journal ce qui suit : Le désir de paix augmente dans de grandes proportions, non seulement chez les gens du peuple qui souffrent beaucoup de privations, mais aussi dans le monde des finances, qui craint de grandes difficultés économiques après la guerre. Pour autant que j'aie pu apprendre chez certains personnages haut placés on estimait qu'une entente pour la paix dans l'ouest était assez facile à formuler ; évacuation du nord de la France et de la Belgique en échange des colonies allemandes conquises. A l'est les difficultés sont plus sérieuses, car l'Allemagne voudrait bien à l'avenir renouer son amitié avec la Russie ; d'accord avec l'Autriche la question polonaise pourrait bien se résoudre. La plus grosse difficulté pour la paix est dans le sud. L'Entente ne veut ni ne peut en honneur sacrifier la Serbie ni le Monténégro et les Puissances centrales sont fermement décidées d'avoir une influence prépondérante dans les Balkans. f L'immense empire turc doit également rester sous l'influence allemande, comme débouché futur et comme terrain d'exploitation pour l'industrie allemande, organisée pour la grande exportation et qui se voit actuellement privée d'un très grand débouché. L'impression qui m'a été laissée par des entretiens confidentiels, c'est que la difficulté principale pour la paix se trouve dans les Balkans. Pour la Paix Le président Wilson et le Pape Rome 22 mai. —■ L'Agenzia Nationale annonce qu'une lettre du président Wilson adressée au Pape vient d'arriver à Rome, dans laquelle le président déclare que, tout en étant très désireux de la paix, il ne peut sacrifier les principes d'humanité et il ajoute qu'il ne croit pas que le moment est venu pour intervenir entre les belligérants. Alors que, en ce moment, la paix comblerait les vœux des Empires centraux, les Alliés la regarderaient comme une absurdité. — Central News. directement. Ce que nous voulons faire ressortir, c'est que l'opinion anglaise é-clairée, aperçoit enfin le mobile politique qui est le ressort de toute l'organisation économique allemande. Et nous regrettons que, sous ce rapport, certains Belges aveuglés doivent aller prendre des leçons auprès des plus fermes champipns du libre échange.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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