La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 14 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/445h99075w/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY t«ORT: CINQ CEKTIBB gOLLAlfDË : VIJF CENT eOHTIHENT I DIX CEBTIMM Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. 24m» ANNEE VENDREDI 14 DECEMBRE 1917 No. 348 LA GRANDE GUERRE I A trente kilomètres au nord de Jérusalem I Victoire signalée de Korniloff I L'armistice sur le front roumain M. Lloyd George a donné lecture, hier à la Chambre des Communes, d'un télégramme du général Allenby, expédié de Jérusalem le 11 décembre. Dans ce télégramme le général britannique annonce qu'il a fait son entrée officielle dans la Ville-Sainte, à midi, en compagnie de quelques membres de son état-major, les commandants des détachements français et italiens et les attachés militaires de France, d'Italie et des Etats-Unis d'Amérique. Toute la procession se fit a pied et fut bien reçue par la population. Une garde a été mise autour des Lieux-Saints et le gouverneur militaire s'est mis en rapport avec le "Custos" latin et le représentant de l'Eglise grecque. La mosquée d'Omar et la zone autour de la mosquée ont été mis sous le contrôle mahométan et un cordon composé d'officiers et soldats indiens musulmans a été établi autour de la mosquée. Une- proclamation lue du haut des marches de la citadelle, en arabe, hébreu, anglais, français, italien, grec et russe, annonce que la ville est declarée en état de siège, que la population est priée de poursuivre ses occupations comme par le passé et que tous les lieux de dévotion, monuments, tombeaux appartenant à l'une des trois grandes religions de l'humanité seront maintenus et protégés suivant les coutumes et croyances existantes de ceux à la foi desquels ils sont consacrés. Des gardes militaires ont été établis a Bethléem et au tombeau de Rachel; le tombeau d'Hébron a été plaoé sous la garde exclusive de musulmans. Les gàrdiens héréditaires du Wakf, aux portes du Saint-Sépulcre, ont été priés de reprendre leurs fonctions habituelles ert souvenir de l'acte magnanime du Calife O-mar, qui protège l'église. Le général Allenby ne s'en tient toutefois pas là et comme l'organisation de la ville capturée peut-être laissée à d'autres mains, il continue les opérations militaires. Suivant un communiqué du War Office, les troupes britanniques ont avancé leur ligne à mi-chemin entre Jaffa et Jérusalem et que les Gurkhas ont capturé les villages de Budrus et Sheikh-O- I beid-Rahid, situés respectivement à 30 et 32 kilomètres au nord de Jérusalem- Sur les fronts de l'ouest, l'activité de combat reste d'une intensité secondaire. En dehors des raids d'usage, l'opération la plus importante de la journée a été une violente attaque allemande dans le secteur de Cambrai. Il attaqua les tranchées de nos alliés sur un front d'environ 1.500 mètres et réussit à occuper un élément de tranchée formant un saillant au sud de Riencourt, qui avait été complètement nivelé par une préparation d'artillerie, mais partout ailleurs, il fut complètement repoussé laissant un nombre de morts sur le carreau tout en perdant des prisonniers. La situation en Russie se présente sous un aspect moins sombre et si le succès qu'a couronné jusqu'ici les efforts des cosaques loyaux se maintient, on peut espérer que bientôt l'heure dernière des tyrans pro-allemands Lénine et Trotsky aura sonné pour de bon. Le général Korniloff a brisé toutes les résistances qu'il a rencontrées sur son chemin et il faut s'attendre sous peu à la jonction de ses troupes avec celles du i général Kaledine. En quittant Bihkoff, l'endroit où il avait été emprisonné dans le voi.sinnage du quartier général de^Mo-hilleff, Korniloff avait donné l'ordre à la demi-douzaine de généraux qui s'étaient échappés avec lui de se sauver et de se rendre, sous divers déguisements, à un rendez-vous commun, à Novo-Cherkassk. Lui-même avait pris le commandement de la "Division sauvage", de plusieurs centaines de cavaliers de Saint-Georges, d'un ou plusieurs "bataillons de la mort" et de quelques batteries d'artillerie. A la tête de ces troupes, il avait commencé sa marche à travers la Russie, après que ses généraux l'eussent rejoint dans le Caucase. A Bielgorod, il rencontra la première résistance de la part des troupes maximalistes et de légionnaires polonais, qui s'étaient jetés en travers de sa route. Korniloff divisa ses trois mille hommes en quatre échelons et envoya en avant un échelon par train, sans artillerie. Ces forces, peu nombreuses, furent battues par les maximalistes, qui aussitôt crièrent à la victoire. Mais, entre temps, Korniloff avait fait manœuvrer le gros de son armée à l'arrière des Bolshe-viks, qui furent complètement surpris. Les marins partirent à la débandade, tandis que des groupes considérables de soldats ou bien mirent bas les armes, ou se joignirent ouvertement à Korniloff. La "Garde rouge", ou garde-de-corps du gouvernement maximaliste fut entourée et traitée avec une grande sévérité. Comme nous l'avons annoncé, l'ouverture de l'Assemblée constituante — qui devait se faire le 11 — aura lieu dès qu'il y aura 400 membres à Pétrograde. Au cas où la majorité dans l'Assemblée constituante ne serait pas franchement en faveur de l'autorité des Soviets, dit un télégramme de l'Agence télégraphique (maximaliste) de Pétrograde, il est proposé d'une part d'exclure les Démocrates constitutionnels (Cadets), qui sont nettement contre-révolutionnaires et qui ne doivent pas se mêler du travail d'organisation et d'autre part il est proposé de faire des réélections par suite de la corruption exercée par les Cadets. En tout cas, les masses n'appuyeront qu'une assemblée dont les membres garantissent la possession de la terre, la paix et la liberté. Les commissaires du peuple ne remettront pas le pouvoir qui leur a été confié par le Congrès des wSoviets entre les mains d'une assemblée qui dominera la volonté du peuple. La démonstration organisée par les Cadets, les minimalis-tes et les socialistes révolutionnaires, avec le cri de "Tout le pouvoir à l'Assemblée constituante" ne change pas la situation. Tout le pouvoir reste entre les mains des soldats et paysans et de ceux qui défendent leurs intérêts. Le communiqué officiel roumain annonce qu'un armistice a été signé avec l'ennemi, à la suite duquel les hostilités ont été suspendues le 9 novembre à 10 heures et demie du soir, jusqu'à nouvel ordre.Un télégramme officiel de Berlin annonce, au sujet des nouvelles publiées dans la presse britannique, que jusqu'ici aucune condition de paix n'a été soumise aux délégués russes, l'armistice ayant, seul, fait l'objet des discussions. o—o- La polygamie en Allemagne Dans son dernier discours, Lord Robert Cecil a rappelé qu'on pense sérieusement en Allemagne à introduire la polygamie. Le secrétaire d'Etat allemand aux affaires étrangères, Dr. von Kiihlmann, parlant le 30 novembre devant la commission du Reichstag, a rappelé le propos de Lord Ce-cil et ajouté: "II faut déplorer que le monde soit gouverné par des hommes, qui comme l'homme d'Etat anglais, connaissent si peu les sentiments et la vraie nature de leurs ennemis!" Malheureusement pour le Dr. von Kuhl-mann, remarque la neutre Gazette de Lausanne, c'est Lord Cecil qui a raison. En effet, après la Freie Zeitung du 21 novembre, le numéro de novembre de la revue allemande Nord und Sud, éditée par M. Lud-wig Stein, contient un article du Dr. George Jahn, à Bruxelles, intitulé : Volksver-mehrung und Bevolkerungspolitik nach dent Kriege (Politique de l'après-guerre pour l'augmentation de la population). L'article a été autorisé dans l'édition pour l'intérieur, maiis interdit dans l'édition destinée à l'étranger. Les pages qui contiennent l'article cité ont été simplement supprimées par ordre de lia censure, elle a oublié de faire disparaître le titre de l'article du Dr. Jahn dans l'index des matières. Le fait qu'on a permis la diffusion de l'article à l'intérieur est la meilleure preuve que celui qui est mal renseigné sur les vrai® sentiments allemands n'est pas Lord Robert Cecil, mais le Dr. von Kiihlmann. Un hommage aux soldats belges morts pour la patrie Une foule nombreuse a assisté dimanche en l'église belge de la rue de Charonne, à Paris, au service solennel célébré pour le repos de nos soldats morts pour la patrie. Dans le chœur tendu de draperies noires et de drapeaux belges et français endeuillés, avaient pris place S. A. R. Mme la duchesse de Vendôme, accompagnée d'une dame d'honneur, des représentants du président de la République et du ministre des Affaires étrangères ; Mgr Odelin, représentant S. E. le cardinal archevêque de Paris; M. le baron Gaiffier, ministre de Belgique entouré du personnel de la légation et M. le consul général Bastin. Dans les nefs, des Belges, de toutes classes et de toutes opinions, officiers, soldats, sénateurs, députésj se confondaient dans un hommage auquel s'étaient délicatement associés des représentants des nations alliées et notamment le comte Bonin Longare, ambassadeur d'Italie, l'ambassadeur du Japon et plusieurs attachés militaires des légations à Paris. M. l'abbé Moyersoen, directeur de l'Œuvre des Flamands, a célébré la messe de Requiem, assisté de MM. les aumôniers militaires Buckens et Felten. A l'Evangile, le R. P. Hénusse a prononcé une allocution où il a mis tout son talent et tout son cœur. Célébrant l'héroïsme des soldats belges, l'éloquent orateur ^ demandé à tous ses compatriotes de s'en montrer dignes en étant fidèles aux leçons d'abnégation totale et d'union fraternelle que leur donnent leurs défenseurs. A leur exemple, a-t-il dit, sachons continuer à sacrifier nos intérêts personnels, nos anciennes querelles, nos préférences individuelles à l'intérêt supérieur de la patrie. Ceux qui, depuis trois ans, ont renoncé à tout cé qui n'est pas la défense ce qu'ils avaient de meilleur comptent que nous saurons les immiter, chacun dans notre vie. Ce discours, un des meilleurs que le P. Hénusse ait prononcés, a produit sur l'auditoire une profonde impression. Après la messe, Mgr Odelin a chanté les absoutes. Pendant la cérémonie, on avait entendu des chants sacrés de MM. Gouguet et Delpouget de l'Opéra et des morceaux exécutés par l'Orchestre symphonique belge d'Auvours. I Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos en far.: se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqui de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers. sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-ET-UNIEME LISTE Report £ 224 9 3 Fr. 210 Maurice, Monique, Agnès, Francis, de Golders Green, pour leurs petits amis d'Anvers ... 80 M. et Mme Emile Provost ... 60 Mlle Christine M. L. Provost 4 o M. Bromley Smith ... ... S 0 Anonyme, pour la paix ... 20 Ad. Vermandere ... ... 1 o M. G 6 L. Derlinchant ... ... 10 Anonyme ... ... ... 6 Anonyme ... ... ... 10 M. Lieutenant ... ... 6 F. Van Horenbeeck ... ... 6 L. Knops ... ... ... 10 Anonyme ... ... ... 2 o Anonyme ... ... ... 6 E. C. ... ... ... 1 o R. D. T. t o Anonyme ... ... ... 5 Anonyme ... 6 Anonyme ... 6 De Vos ... ... ... 6 Miss Howe ... ... ... 6 Anonyme ... ... ... 20 Anonyme ... 20 Anonyme ... ... ... 6 Anonyme _ ... ... ... 20 Anonyme ... ». ... 10 Anonyme ... ... ... 10 Total £ 226 15 8 Fr. 210 Par suite d'une erreur de composition, une somme de 10 sh., versée par Mrs. Baldwin, de Bristol, a été omise darçs notre dix-huitième liste. Notre souscription étant à la veille d'être clôturée, nous prions nos lecteurs voulant encore contribuer à notre Noël des petits pauvres d'Anvers, de vouloir nous adresser leur obole sans retard. o—o — Senhor Bernardino Machads, président de la République portugaise a été arrêté en son palais de Lisbonne où il a reçu l'ordre de se considérer comme prisonnier. LES DEFAITISTES EN FRANCE FORMIDABLES ACCUSATIONS CONTRE M. CAILLAUX Il voulait prendre le pouvoir et signer la paix allemande ! Paris, 12 décembre. — Le gouverneur militaire de Paris, dans sa lettre (au président du Conseil), demandant la suspension de l'immunité parlementaire de M. Caillaux, dit : " Au cours des enquêtes relatives aux accusations devant les cours civile et militaire, on découvrit aux domiciles de presque tous les prisonniers (Almerevda, Bolo et consorts) un grand nombre de lettres provenant de M. Joseph Caillaux. "C'est une chose grave qu'un homme d'Etat clans la situation de M. Caillaux entretienne des relations étroits et intimes qui ne saurait être niée avec des aventuriers, français ou étrangers, dont les activités, tendances et démonstrations depuis le début de la guerre étaient de nature à les rendre suspects par les esprits les moins prévenus. " La correspondance saisie pendant l'enquête contre Bolo est particulièrement significative."Plusieurs lettres sont reproduites, écrites par Caillaux à Bolo entre le 1er mai 1916 et le 26 juillet 1917, lui demandant une entrevue au sujet dê son voyage, arrangeant une entrevue entre lui et certains de ses amis intimes, et lui disant qu'il serait nécessaire de parler d'un certain nombre de choses qu'il ne voulait 1 pas communiquer par lettre, et qu'il désirait lui parler sérieusement sur un certain nombre de points. " Cette correspondance, ajoute le gouverneur militaire de Paris, se poursuit dans le même ordre d'idées, même après que Bolo eut été accusé de haute trahison. Ces lettres sont le témoignage de transactions communes entre eux et d'un échange de confidences entouré de précautions suffisantes pour le rendre suspects ; le 5 août 1917, presqu'à la veille de l'arrestation de Bolo, Caillaux lui écrivit qu'il faisait le nécessaire pour mettre fin à la campagne." Le gouverneur parle alors des relations de Caillaux avec Almerevda et avec le Bonnet rouge. Des faits plus graves " Des faits plus graves ont été mis à jour, ajoute le gouverneur. Au cours de conversations qu'il eut à Rome, Caillaux ne craignit pas de lancer une propagande criminelle. Il expliqua que le ministère Briand serait sans doute remplacé par un ministère Clemenceau, qui ne pouvait exister qu'en poursuivant la guerre avec une plus grande vigueur, mais que la France serait bientôt épuisée par ce nouvel effort militaire, et qu'elle ne pouvait pas continuer la lutte après le printemps de 1917. A ce moment, il arriverait au pouvoir, et signerait la paix. " Il est donc nécessaire, disait M. Caillaux, que l'Italie se prépare à conclure une paix séparée avec l'Allemagne. Le monde sera étonné par les avantages que l'Allemagne accordera à l'Italie et à la France, car toutes leurs dépenses de guerre seront payées par la Russie et les Balkans. La Serbie disparaîtra, et elle aura ce qu'elle mérite. Ouant à la Roumanie, elle disparaîtra également. C'est malheureux, mais il vaut mieux que ce soit elle qui paie la casse que nous." Le gouverneur dit que cette déclaration semble montrer que l'idée de M. Caillaux était qu'aussitôt après la conclusion de la paix, la France conclurait une alliance avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne contre la Grande-Bretagne et la Russie (tsariste), " qui, disait-il, sont nos véritables ennemis ". " De l'ensemble des révélations, conclut le gouverneur militaire, il résulte des suspicions suffisamment graves contre Joseph Caillaux d'avoir pendant la présente guerre travaillé à la destruction de nos alliances au cours des opérations militaires, et qu'il a donc secondé les progrès des armes de nos ennemis." — Reuter. Nouveaux détails Le Times, qui a toujours été, et — on le voit aujourd'hui — avec de bonnes raisons, un adversaire résolu de M. Caillaux, consacre près de trois colonnes aux extraordinaires révélations de la lettre du général Dubail, dont la dépêche Reuter ci-dessus ne donne qu'une bien pâle idée. L'organe de la Cité déclare que la décision prise par le gouvernement français de mettre M. Caillaux en accusation est l'événement ex-tra-militaire le plus important qui se soit produit en France depuis le début de la guerre. Il montre que la mise en accusation d'Almerevda, puis de la bande Lenoir, puis du préfet Levmarei, puis de Malvy, enfin de Caillaux, constituent une gradation ascendante. La mise en accusation de l'ancien chef du parti radical-socialiste (où il est remplacé pat-son " ami " M. Franklin-Bouilloi^, qui parle si bien l'anglais !) est le couronnecent d'une campagne de purification dont les effets doivent être considérables. Le Times publie une analyse détaillée de la lettre du général Dubail, qui renferme des 1 choses vraiment extraordinaires. On se demande vraiment, comment, après une telle publication, M. Caillaux ose encore paraître à la Chambre, et comment il a encore un seul partisan ! Il est vrai que M. Caillaux est un financier multi-milionnaire..- Dans sa correspondance, M. Caillaux appelle Bolo et Almerevda Cher ami, Mon bien cher ami. Le 27 juillet 1915 il écrit au directeur du Bonnet rouge : " Mon cher ami, — Merci pour votre article bienvenu ". Ah ! ces Anglais ! " Et je vous prie de remercier votre collaborateur, qui vient de m'offrir une nouvelle occasion d'apprécier son talent. Toujours votre — CAILLAUX." Ce même Caillaux, qui, dans sa lettre publique du 23 novembre 1917 prétendait n'avoir jamais eu aucun rapport avec le Bonnet rouge recevait à dîner chez lui tous les collaborateurs de cette feuille, Duval, Marion, Landau, Goldsky, tous sous clef aujourd'hui ! Cavallini fut présenté à Caillaux à Rome par Loustalot en novembre 1916, pour discuter la fondation d'une banque franco-italienne. Il passait la frontière avec un passeport au nom de Joseph Renouard — le nom de sa femme ! De nombreux témoignages officiels, y compris celui des attachés naval et militaire français en Italie montrent l'effet déplorable de la propagande défaitiste de Caillaux. Le Times fait remarquer que si les accusations du général Dubail sont prouvées, Caillaux est pa'ssible de la peine de mort. U crâne toujours Paris, 12 décembre. —- M. Caillaux a déclaré aujourd'hui à la Chambre que son affaire s'expliquerait bientôt (sic) et que les potins (sic) seraient éclaircis. " Je ferai aussi une déclaration au sujet de ma politique d'avant-guerre, ajouta-t-il, et sur mes efforts pendant le conflit." M. Clemenceau ne se trouvait pas à la Chambre, et M. Caillaux demanda à ses col lègues de le mettre au courant de ses intentions. — Exchange. Le défaitisme en Angleterre D'où vient l'argent Sir George Cave, ministre de l'Intérieur, a déclaré le 12 décembre à la Chambre des Communes au sujet des défaitistes.Je n'impute aucune intention de trahir le pays ; encore moins dis-je que ces gens sont payés par l'or allemand; mais ils travaillent pour l'Allemagne (Applaudissements). Je n'ai trouvé dans les livres de ces associations (défaitistes) aucun témoignage d'influence allemande directe ou aucun témoignage par lequel je pourrais accuser aucune des associations d'être corrompue par de l'argent allemand. Je ne dis pas que je m'attendais à en découvrir. On le trouverait difficilement dans les livres de comptes. Je trouve trace de souscriptions de riches personnes atteintes de la folie de pacifisme—dont quelques-unes sont des personnes très riches — qui, j'en suis certain, ne savent pas dans quel but on emploie leur argent. o—o Comment l'ennemi a machiné la révolution russe Rome, 9 décembre.— Les officiers autrichiens faits prisonniers ces derniers jours ont donné quelques renseignements qui, confirmés d'autres sources, jettent une nouvelle lumière sur le coup d'Etat maximaliste de Pétrograde. II paraîtrait qu'au camp de concentration de Graditz, les prisonniers russes d'une certaine culture étaient admis à suivre des réunions où les théories léninistes étaient exposées par des professeurs qui n'étaient autres que des officiers autrichiens et allemands déguisés. Leurs leçons étaient basées sur le principe que la guerre avait été voulue par la Franoe et par la Russie à l'instigation de l'Angleterre, que c'était là un délit de lèse-humanité et que tout moyen de faire cesser oe fléau devait être considéré comme légitime.Les prisonniers russes ainsi éduqués pendant quelques mois furent ensuite renvoyés en Russie, munis de grosses sommes d'argent et d'opuscules de propagande anarchiste qu'ils répandirent dans les secteurs où les troupes en présence fraternisaient.— Radio.LA METROPOLE : : EST EN VENTE AU ■ • : : COIN DE FRANCE : • 17-18, GREEN STREET, 17-18 : LEICESTER SQUARE • •

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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