La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 15 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d795718n4b/
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*LA METROPOLE," the ïnfluential Belàtan ncwspat>cr now cnjoying the ^ospitatity of ®ilt ^taaferiwas rernoved to this coimtry after the destruction by 4e Germons of its Antwero offices. Through its appearance in conjunction with this paper tbousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own languagc. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32ME ANNÉE MERCREDI 15 DECEMBRE 1915. N°- 349. lagrande guerre. • ! DEFENSE DE SALONIQUE.—ENVC DE RENFORTS ET DE M.ATERIEL.-UNE PLACE ASSIEGEE, MAIS NO! INVESTIE.—LES BULGARES PASSE RONT-ILS LA FRONTIERE ? — E' APRES?—LA SITUATION EN GRECE -LA MENACE RUSSE CONTRE LE! BiLKANS.—UN SILENCE DE BOl ADGURE—UNE OFFENSIVE ALLE MANDE CONTRE NIEUPORT ?—BEE UN ET LA PAIX. |. les Alliés se préparent activement à défendi I Monique. Un télégramme au " Petit Par f sien" dit que de nouveaux transports charge I de troupes britanniques sont encore arrive lundi matin. Les travaux de défense sor poussés avec énergie. La Fnnce a envoyi paraît-il, de grandes quantités d'artiller: lourde. Des renforts sont en outre continuel! ment envoyés vers le front, pour renforce l'armée en retraite et retarder l'avance ge. manobiùgare. Que se passera-t-il à Salonique? Le génén Bartliaut répond:— En arrière de nos lignes, il est à présume : qu'il s'en prépare d'autres, plus concentrée: encore, couvrant Salonique. Quand nousocei perons ces nouvelles positions, on pourra coi fldcrer Salonique comme une place assiégéi Tout ce qu'on peut souhaiter, c'est qu'en dép de difficultés réelles, cette place assiégée resl en libre communication avec la haute mer, < ne ;e transforme pas en une place investie, c qui pourrait arriver, bien que nous possédior la maîtrise de la mer. Il n'est pas possible de dire combien d temps tiendra une place assiégée, parce qu la durée de sa résistance dépond de beaucou de choses. Nous avons vu, au cours de la pri sente guerre des places ne pas tenir du tou d'autres résister longtemps, et d'autres, enâi retarder indéfiniment leur chute. Je n'ai ps besoin de les citer, les noms sont, dans chacu des cas, présents à l'esprit de tout le monde. la résistance la plus energique est indispei sable, quelle que puisse être la suite de l'avei ture Si nous avons quelque raison d'espére une situation meilleure, ce que personne ne sa: en dehors du conseil de guerre tenu par le grands chefs.-la résistance s'impose pour dor neràcette situation meilleure la possibilité « le temps de se dessiner. Si nous n'avons pa i l'espérer, la résistance est encore tout autar nécessaire, afin de pouvoir procéder à une r< traite par mer, opération de grande difficulté fort lente à exécuter, et toujours à prevoi cependant lorsqu'on entreprend des opération de cette nature. Donc, ce qu'il faut surtot maintenant, c'est pourvoir nos corps expî i ®onnaiTes de tous les moyens possibles d résistance: munitions en quantité cor sidérable, mitrailleuses à profusion, et mun fas pour mitrailleuses à dépenser san compter; outils de tout genre, fils de fer, etc... etc.... Avec une bonne organisation de défense poussée jusqu'aux dernières limites, s'il doi se produire des événements favorables dont j n'ose même plus parler, nous leur donneron encore le temps d'arriver. La retraite des Alliés vers Salonique cou tinue a se faire en bon ordre, et aussi rapide raent que le permet le rendement relativemen uible de la ligne de chemin de fer. Les Bu! "ares occupent Gcvghéli et Doiran, et con tauent à suivre avec pTudenc-e les armée alliées, mais toujours sur territoire grec. De «is non officiels disent que sur certains point "sont franchi la frontière, mais ces nouvelle M sont pas confirmées, et il convient, jusqu'. Plus ample informé, de s'en méfier, si l'on s 'appelle que lors de la guerre balkanique le «'ces le disputèrent en vitesse à leurs belli : Weux voisins du nord pour atteindre l'anciei t ^important port turc. I Contrairement à certains bruits, l'armé I -'-Mue n'a pas démobilisé. Cette opératioi I Jurait lieu qu'après les élections, vraisem élément dans le but d'empêcher le plu I Panel nombre possible d'électeurs d'émettr i'«t vote. L'évacuation de la zone de Sale^iiqu tSr 'es troupes grecques est confirmée,' mai aPpert que les demandes de l'Entente n> pas encore complètement remplies, et qu f ' Pression économique sur la Grèce continue ■ " Hamburger Fremdenblatt " annonc depuis quatre jours, le service télé ■ aphique est complètement suspendu entre li '"'' e et la Russie; plus de 4000 dépêches son «enues par le censure russe. tes journaux suédois, bien informés croien - v'oir que la Russie, par cette mesure, veu ropeeher que la moindre nouvelle sorte di ussieen ce qui concerne l'envoi du corps ex I^uitionnaire russe dans les Balkans. m » ^"lische Rundschau " annonça d'autn tinn e' d€Pui.s trois les communica .P.ar chemins de fer entre la Russie e "rah*1 SOnt p;nt"'renlent suspendues; le télé j- Pue et lo téléphone sont interrompus avci la Bessarabie. tée p trarvaux de construction de la voie fer item.Ism.il sont poussés avec la dernièn --/lus de 10,000 soldats russes y pren anipr-ltre part' on aunonce Que les Russes on fer Jle un matériel considérable de chemin «Ji tir,)! ^pkani à Novoselitza, d'où doivent par ' dos transports militaires. Iftan lmra^ relativement calme sur le fron i iér.fS!S' ^omme sur ^ front russe, mais de: dc«n, "oUaudaises signalent de nouveai |]>oitfhirîr?nî?nts de 'roupes en Belgique, et 1: hoi«=/. 11 double coup-de-main contri |fe'l'ynS- -^ieuport, clef de la défense belgi TOurmr1*' ^es »>"v«Uea répondent aux pré [et r,L f. quelques critiques militaires Héfian1" cv ra'son' 'I fftut les accueillir avei Peut jh' i e^cs ont Quelque fondement, or de l'en • saus craiute tout nouvel assau Selr^1161111' ^ trouvera certes à qui parler Dauv Une dépêche de Copenhague aux jour la naL nc "rando manifestation en faveur di Des ma,eU 11 nu*t dernière à Berlin. eW )a Personnes se sont assemblée; ''entrpo , l®dnchstrasse, essayant do force: c°tttilpto Reichstag. La circulation a été rétabli , ln,^rrompue, l'ordre n'a pu être I ' i la polie® que trois heures après. LA BELGIQUE ET LE PACTE DE LONDRES. * On lit dans la " Croix " de Paris :— ^ " La Belgique n'a point encore adhéré offi ciellement au pacte de Londres, en verti duquel les Alliés s'engagent à ne point con r dure do paix séparée. Nous croyons savoir après informations prises à la meilleure source, quo cette adhésion est incessante. Ai 5 demeurant, il est bien évident que l'adhésior * de la Belgique à ce pacte est virtuelle depui: sa conclusion." Le "Temps" publie de son côté l'article suivant " On s'attend à bref délai à voir le gouverne ment belge adhérer à son tour au pacte d< 0 Londres du 4 septembre 1914, par lequel h l" France, la Granele-Bretagne et la Russie, e b plus tard le Japon et l'Italie, ont pris l'en gagement de ne pas conclure de paix séparée avec les Empires Centraux. On sait que 1< '• Belgique s'est trouvée dans une situation as e sez spéciale, du fait même de la violation de 5" sa neutralité par l'Allemagne, mais il va de 'r soi que sans avoir adhéré officiellement ai -■ pacte de Londres, elle ne consentira jamais > traiter séparément avec l'envahisseur, puisque il le rétablissement do son indépendance, dan: la plénitude de sa souveraineté, est un de: ,r buts essentiels de la guerre. D'ailleurs, or 3 se rappelle qu'à deux reprises, le gouverne !_ ment du roi Albert a repoussé énergiquemen les avances que lui fit l'Allemagne. , " On considère dans les milieux politique: ^ belges que dans l'état actuel des choses e e étant donné que depuis de longs mois le: ^ troupes belges combattent vaillamment au: côtés des troupes françaises et anglaises l'adhésion officielle de la Belgique au pacte de Londres—qui ne serait qu'une simple for malité confirmant une situation de fait—s'im 0 pose comme nouvelle manifestation de la vo e lonté inébranlable des Belges de soutenir jus P qu'au bout la lutte et de prendre aux îxégo eiations de paix une part répondant à leui rôle dans cette guerre et devant leur permettre '» de sauvegarder dignement tous leurs intérêt: s nationaux dans la Belgique restaurée." u f CEUX QUI FONT FORTUNE EN r ALLEMAGNE. it 8 La guerre enrichit en Allemagne un bor l" nombre de gens influents: le pays n'est pa: k envahi, et ses industries métallurgiques, chi ® miques, agricoles travaillent autant qu'elles ^ peuvent, puisqu'on n'achète rien au dehors. !" Le " Vorwârts " jette quelque clarté sur ce sujet peu connu en publiant la liste de quel r ques sociétés qui ont été en mesure d'accroître ® largement leurs dividendes ou leur avoir:— La fabrique de superphosphate de Norde^ 0 ham augmente ses amortissements et parviem néanmoins à donner 9 p.c. de dividende ai lieu de 6 p. c. l'année précédente. s La sucrerie de Frankenthal donne 30 p. c au lieu d'environ 21 p. c. La fabrique d'amidon et de sirops de Sehol-£ ten distribuera 20 p. c. au lieu de 15 p. c. et n porte son compte-courant de 343,000 marks è g 1,427,000. Les chantiers de constructions maritimes . Se»beck, qui n'avaient rien distribué l'année précédente, font de larges amortissements ei j. donnent à leurs actionnaires 8 p. c. _ La fabrique de coffres-forts et de machines Schladitz, <3e Dresde, donne 12 p. c. au lieu de 3 6 p. c. aux auctions de préférence, et 7 p.c, s au lieu de 1 p. c. aux auctions ordinaires. s La maison Elsbach, de Herford, a doublé g son bénéfice net et donne 12 p. c. de dividende ^ au lieu de 8 p. c. La raffinerie de sucre de Tangermiinde dis-g tribue 2-5 p. c. au lieu de 15 p. c. Les laminoirs de Boesperele, -qui n'avaient j rien distribué l'an dernier, donnent 6 p. c. Les établissements Anker, de Bielefeld, qui , n'avaient rien distribué l'année dernier, pro-j cèdent à de larges amortissements et distribuent 10 p. c. _ La sucrerie de Fraustadt élève son dividende ' de 14 à 20 p. c., enz. 3 L'impôt sur les bénéfices de guerre aurait 3 pour effet de faire reverser au fisc une partie 3 des bénéfices ainsi distribués. Ce projet refroi-5 dira probablement l'ardeur belliqueuse des ' magnats allemands de la métallurgie, de la j sucrerie ou de l'industrie chimique, et l'on 1 comprend que le gouvernement tienne à en re-t tarder le plus possible la réalisation. D'un j autre côté, en ajournant indéfiniment l'impôt, le gouvernement exaspère les masses populai-t res et les industriels ruinés par la guerre. C'est ^ un des aspects les plus ardus du problème qui , se pose on ce moment pour les ministres 1 d'Attila II. LA DEGRINGOLADE DU MARK. j" Voici un tableau qui montre la dégringolade du mark sur le marché de New-York, au ^ cours dos six derniers mois:— 5 j'uin 1915 82J Perte 12.8 p. c. 24 juillet 1915 81-J- „ 13.8 p. c. , 14 août 1915 81 13-16 ,, 13.9 p. c. [ 30 octobre 1915 81$ „ 14.2 p. c. 9 novembre 1915 ... 80J „ 15.2 p.c. i 30 novembre 1915... 79 7-16 ., 16.38 p.c , Les Américains accordent, d'un côté, les plus . larges crédits aux puissances de l'Entente; de l'autre, ils font subir une dépréciation de t 16.38 p. c. à la monnaie allemande. Ce simple * rapprochement en dit long. ! D'autre part, à la Bourse de Copenhague, le cours du mark s'est abaissé à 70 ôre; jamais il . n'était tombé si bas. La valeur de la monnaie » française, en revanche, a augmenté. Enfin, en Suisse, les 110 marks valent actuellement 105 fr. 60, au lieu du cours nor-; mal de 123 fr. 50. En juin dernier, le cours i était encore de 113 francs. t Le crédit de l'Allemagne subit, on le voit( une dépréciation universelle. En faut-i] . davantage pour pertnettre d'envisager sa de > faite comme certaine? COMMUNICATIONS. ; E. R.—lo. Non; 2o, Oui, dans le cas où i vous vous engagez, mais non si vous êtes appelé. l explosion de graville UN SECOND CORVILAIN. LES CAUSES DU SINISTRE. Les journaux anglais ont annoncé hier matin, d'après un télégramme du Havre arrivé dans la nuit et retardé pendant plus de deux jours par la censure française, l'explosion survenue samedi matin, à 9 heures 40, dans la poudrerie de pyrotechnie belge installée à Graville-leî-Havre. Cette catastxopho a coûté la vie à une centaine de soldats occupés à la fabrication de munitions pour leurs camarades, en a blessé un grand nombre d'autres et a privé d'abri une foule de familles belges habitant près du théâtre de l'accident.Voici, d'après les journaux du Havre, des détails complets au sujet de ce second Corvilain :— Au moment où la catastrophe s'est produite, les ouvriers du service de nuit, an nombre de quarante-cinq environ, venaient de quitter la poudrerie. 11 y restait cent et cinq travailleurs, sous les ordres du commandant Stevens, directeur de la poudrerie, et de son adjoint, lo sous-lieutenant Jacqmin. L'explosion fut formidable. Pas un de ceux qui se trouvaient dans la poudrerie n'y échappa. A l'emplacement de l'usine, un trou, profond de dix mètres, se creusa et le déplacement d'air fut tel que des corps furent lancés à plus de 200 mètres de distance. Non loin du bureau où il travaillait on retrouva le commandant Stevens, respirant encore, mais il expira avant d'arriver à l'hôpital où on le transportait. Aux abords, (out était projeté au loin, anéanti; pan» Le Havre, Graville, Harfleur et, jusqu'à Honfleur, de l'autre côte de l'eau, les glaces et les vitres se brisaient et faisaient de nombreux blessés. A l'usine Schneider, presque immédiatement voisine de la poueirerie, trois travailleurs étaient frappés à mort; des centaines d'autres blessés. Mais sur l'ensemble des blessés—il y en a bien 1500—il n'y en a guère qu'une quarantaine qui le soient grièvement. Les autres blessures sont légères toutes; à telle enseigne que, dès samedi après-midi, la plupart des travailleurs reprenaient leur besogne.Les secours furent organisés avec une rapidité remarquable: les sapeurs-pompiers du Havre, les soldats et infirmiers belges; les infirmiers anglais, de nombreux civils s'y consacrèrent avec un zèle et un courage dignes de tous éloges. Les travaux de déblaiement des décombres commencèrent dès lundi matin et se sont poursuivis toute la journée. Les soldats belges qui participaient à l'opération—opération qui consiste surtout en des travaux de terrassements—ont déterré dix cadavres à peu près entiers et un certain nombre de débris humains qui peuvent représenter les corps de vingt-cinq autres victimes, environ. Ces cadavres et ces débris humains ont été enveloppés dans des toiles et déposés dans plusieurs autos-camions de l'armée belge qui les ont conduits à l'Hôpital du Lycée de Garçons, où on a tenté de procéder à leur identification. Aussitôt cette opération terminée, les corps ou ce qui en reste, ont été déposés dans des cercueils et transportés à l'église Notre-Dame. On a pu se rendre un compte exact, hier, des dégâts produits par l'explosion dans les environs. La commune d'Harfleur a particulièrement se>uffert. La plupart des maisons ont eu leurs vitres cassées, leurs toitures arrachées, leurs portes et leurs fenêtres détériorées. A l'église, la grande porte a été arrachée, tous les vitraux sont brisés ou tordus. A Gra ville, un grand nombre de maisons ont subi des dégâts semblables et, en suivant la Route Nationale, depuis la mairie do Gra-ville jusqu'à l'église d'Harfleur, on trouverait difficilement une maison dont les vitres ne soient pas cassées ou les toitures en partie enlevées. Au Havre même on a constaté de nombreux dégâts et un certain nombre de magasins ont eu leurs glaces cassées. Les prairies environnant l'usine et le chemin du halage sont jonchés des débris et des matériaux les plus divers. On a retrouvé le long du canal, à un kilomètre au moins du lieu de l'explosion, divers projectiles provenant de la poudrerie. Un obus de 75 a été projété ainsi et enfoncé à cinquante centimètres dans la terre. On a également ramassé des douilles tordues et des éclats de projectiles. La haie qui se trouve le long du chemin du halage, en bordure des prairies, a été entièrement arrachée sur une longueur de plus de cent mètres. On ne sait encore rien de bien précis au sujet de la cause de la catastrophe. Cependant, il est certain que celle-ci ne saurait être attribuée à une négligence du personnel, dont le zèle et l'habileté professionnelle sont connus. Mais dans le maniement des explosifs une imprudence est toujours possible, et il se peut que l'explosion n'ait pas d'autre cause. Cependant, il faut tenir compte de quelques faits. Le premier, c'est que la déflagration ne s'est pas produite par chocs successifs, comme c'est l'habitude, mais en une seule fois. Une détonation qu'on a entendue à 11 heures, et qui n'a pas fait de victimes, n'a rien à voir avec les causes réelles de la catastrophe.Le second, c'est que, dans l'annexe, il y avait des caisses de munitions venant d'Amérique. Or, il y a quelque temps, on s'était aperçu que l'une de ces caisses renfermait un dispositif destiné à provoquer une déflagration. La caisse fut "désarmée" et une expérience de laboratoire permit de faire certaines constatations très intéressantes. Il va sans dire que toutes les caisses sont l'objet d'un examen minutieux. La troisième, c'est le voisinage d'un cantonnement de prisonniers allemands. Au sujet des caisses américaines, le " XXme Siècle" affirme que, par deux fois déjà, les autorités militaires françaises ont découvert, dans les poudres provenant des usines américaines, un petit engin d'une rare simplicité, mais qui devait suffire, laissé dans un amas de poudre, à provoquer une grave explosion. NOUVELLES DU PAYS. Pour couvrir les dettes de guerre, comme on no pourra pas compter toujours sur le crédit communal, l'administration communale d'Anvers devra lever un impôt de six millions de francs pour 1916. Anvers ne sera pas seule à subir cette épreuve. Les Bruxellois devront acquitter un impôt qui s'élèvera au double de la somme que chacun d'eux à dû payer jusqu'à présent. * * * Tandis que toutes les banques belges sont dans le marasme, la Deutsche Bank a continué à faire de plantureux bénéfices dans notre malheureux pays : Le bénéfice brut do l'exercice 1914 s'est chiffré par 97,628,781 fr. 33. Après défalcation des frais et charges," il reste un solde disponible do 51,343,102 fr. 57, qui a permis de répartir 10 pour cent aux actionnaires et de reporter à nouveau 15,144,849 fr. 88. * * * A Bruxejles, on a porté la ration de pain des indigents et des sans-travail, de 250 à 300 grammes. Six grandes boulangeries ont été indiquées pour la fabrication de ce pain ; toutes les semaines elles ont à fournir plus de 100,000 kilos aux vingt comités d'alimentation, qui se chargent de la distribution. Depuis que l'on distribue du pain gratuitement, ce service exrnte déjà plus eie deux millions à la ville. * * * Les peaux des animaux tués dans les abattoirs de Bruxelles et d'Anderlecht ne peuvent plus être vendues qu'aux autorités allemandes. Les bouchers sont également obligés de leur vendre la graisse des animaux. Dans les abattoirs de Bruxelles, la quantité de graisse réquisitionnée tontes les semaines s'élève de 18,000 à 20,000 kilos. * * * Depuis que von Bissing a arrêté que seuls les Boches pouvaient chasser, les prix du gibier montent également sans s'arrêter. Les lièvres, gros, atteignent 12 et 13 fr. et un lièvre moyen se vend 8 à 10 fr. 50; les lapins sauvages vont de 2 fr. 75 à 3fr. 25; les coqs faisans, de 3 fr. 75 à 4fr. 50; les poules faisanes, de 2fr. 75 à 3 fr. ; les grives, de 0 fr. 75 à 0 fr. 80; les merles, de 0 fr. 40 à 0 fr. 50; les sansonnets, de 0 fr. 20 à 0 fr. 25; les alouettes, de 0 fr. 15 à 0 fr. 18; les bécasses, de 5 fr. 50 à 6 fr. ; les bécassines, de 3 fr. 75 à 4 fr. 50. La volaille, de même, est en hausse. Les poulets de Bruxelles, gros, se vendent de 8 fr. 50 à 10 fr. 50; moyens, eie 4 fr. 50 à 7 fr. 25 ; les poulets de grains, de 2 fr. 75 à 4 fr. 75; les pigeons, jeunes, de 1 fr. 10 à I fr. 25; pigeons vieux, de 0 fr. 60 à 0 fr. 70; les canards de 3 fr. 50 à 5 fr. 25 ; les canetons, de 4 fr. à 6 fr. 25 ; les oies, de 12 fr. à 13 fr. 50. Lapins <lomestiques, 1 fr. 30 à 1 fr. 40 le demi-kilo. * * * Les Allemands ont fait un choix judicieux parmi les meubles des châteaux de M. Raymond Lippens et de M. Motte, situés respectivement à Beernem et à Ste-Marie-Aeltre. Ces ameublements ont été envoyés en Allemagne. Est-ce là ce que M. von Bethmann-Hollweg appelle faire la guerre en gens d'honneur?* * * Aux environs de Dolhain, les Allemands ont arrêté près de 400 Belges en âge de servir. II s'agit d'un petit tube divisé par des lamelles de zinc on trois parties : au centre, du~ fulmiootion, d'un côté de l'aoool, de l'autre du vitriol. Ces deux produits, à la longue, doivent, au bout de quelques semaines, ejorro-dant le zinc, provoquer l'explosion. Les funérailles des infen-tunées victimes ont eu un caractère solennel et se sont faites au frais de l'Etat belge, tant pour les victimes françaises que belges. Elles ont été célébrées hier mardi, à 11 heures et demie, à l'église Notre-Dame, rue de Paris. La réunion avait lieu à l'église même, où les corps avaient été amenés dans la matinée. A l'issue de la cérémonie religieuse, sous le porche—pendant que, par les portes latérales on portait les corps sur les voitures militaires qui devaient les transporter au cimetière du Havre—M. Metin, ministre du Travail, qui représentait le gouvernement français, a prononcé un discours au nom do celui-ci. M. Carton de Wiart a parlé au nom du gouvernement belge. Au cimetière, un ingénieur des usines Schneider et un officier des usines belges ont pris la parole. Si l'accident a eu des conséquences douloureuses au point de vue des victimes, ces conséquences seront nulles quant à la production des munitions. Les machines, tant à la pyrotechnie belge que chez Schneider, sont absolument intactes et, elès samedi après-midi, la production régulière des obus avait repris. Ainsi l'ennemi, s'il a été pour quelque chose dans l'accident, en sera pour sa'courte honte. Il aura réussi à frapper de mort un certain nombre de pères de famille, à blesser des femmes et des enfants, mais il n'aura entravé en rien la production des engins nécessaires à la destruction de l'ennemi. Dans le malheur qui frappe plusieurs familles belges, que ce soit au moins là, pour elles, une consolation. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique d-i présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile ; poiu1 l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catlierine-street, Strand. LA GUERRE DE DEMAIN. 1 UNE REPONSE AUX SCEPTIQUES. ( Ce n'est plus, aujourd'hui, une chose dis- i cutée que l'Allemagne poursuivait un but e mégalomane en mettant tout en œuvre pour j atteindre par les voies pacifiques du commerce ] la réalisation de son rêve d'universelle domi- i nation. J < Ses progrès dans ce sens étaient tels que i tout le monde est aujourd'hui d'accord pour 1 proclamer que l'Allemagne a commis une t lourde faute à son point de vue en provoquant I la guerre. Par la même, en dépit de ses hor- e reurs, la guerre a été considérée comme une ] bénédiction par ceux qui tiennent à l'indépendance de leur pays. ( L'influence que l'Allemagne avait acquise ' dans beaucoup de contrées est telle cependant ( que nous entendons parfois dire par des gens < superficiels qu'il sera malaisé de la déloger des positions formidables qu'elle avait su * prendre. ' Ces gens mettent en doute l'efficacité des mesures de prohibition. Ils considèrent comme ( efficaces encore les moyens d'expansion que ' l'Allemagne avait à sa disposition. Ils parlent des bas salaires allemands, des ristournes de frais de transports, des méthodes de " dump- ' ing," de la parfaite organisation de l'espionnage commercial, etc. Ils invoquent aussi, non saus raison apparente, la nécessité du commerce de réponelre aux exigences de l'acheteur indifférent en lui procurant l'article bon marché livré avec des facilités de paiement. Enfin, l'indifférence des gouvernements alliés qui semblent ignorer le danger de l'inondation prochaino des marchés par les stocks de marchandises variées accumulés en Allemagne semble donner raison aux sceptiques. Nous ajouterons que si même les gouvernements prenaient des mesures protectionnistes il faudrait compter avec les neutres voisins immédiats de l'Allemagne, qui s'offriraient à servir d'inter- ; médiaire. Quand nous aurons dit que certains j croient dur comme le fer à l'impossibilité de remplacer certains articles allemands, et de j l'hésitation qui arrête les industriels d'initia- j tive qui ne savent s'ils seront protégés, nous aurons, croyons-nous, rencontré à peu près j toutes les objections des sceptiques, qui, tout f en admettant la nécessité de la guerre écono- i rnique de demain, ou plutôt dé la guerre de f défense, ne croient pas à son succès. j L'examen des faits, résultats simples de la nécessité dans laquelle nous a placés la bien- i faisante interruption du commerce avec « l'Allemagne, nous montre le formidable recul e de celle-ci. Rien que dans l'industrie chimique, qui constituait pour ainsi dire la plus forte des 1 recettes de l'Allemagne, celle-ci est fortement t atteinte. s En Angleterre» comme en France et même 5 en Suisse, on commence à se passer—et à se très bien passer—de l'Allemagne. Le gou- j vernement anglais s'est intéressé financièrement à la création de fabriques de teintures 1 qui étaient importées pour plusieurs millions . de livres sterling annuellement. Il y a peu e de chances qu'il consente à laisser reprendre î ce marché important par l'Allemagne. Les j fabricants de soieries de Lyon ont fait de . même. Ils ont fondé des fabriques de pro- c duits tinctoriaux. De même en Suisse et aux Etats-Unis. ® Mais la guerre elle-même, les armements, 1 les hôpitaux ont provoqué l'essor splendide ' de l'industrie chimique. Le gouuron de t houille qui produit les anilines sert aussi pour les explosifs. Quelles formidables instal- ' lations n'a-t-il pas fallu créer pour répondre aux formidables besoins de la guerre? Croit-on que ces usines enrichies par la guerre vont bêtement se laisser renverser par la concurrence allemande? Et les produits pharmaceutiques innom- 1 br.ables requis par le soin des blessés, croit-on qu'ils viennent encore d'Allemagne? Et les h trousses de chirurgien et les appareils des c salles d'opération, croit-on que les Alliés les A ont commandés en Allemagne? i Or là aussi nous nous trouvons en fa<ce de 1 produits dans lesquels l'Allemagne trouvait mie source considérable de bénéfices. s Nous en dirons de même dans une certaine I mesure de la fabrication des instruments d d'optique, jumelles pour officiers, gonimètres ii pour observateurs d'artillerie, miscroscopes p pour chirurgiens, lunettes de pointage pour n canons, appareils photographiques qui ont d rendu aux industries anglaises et françaises d une prospérité qu'elles étaient en train do p perdre. Et les jouets? Nous voici proches de la rl Christmas. C'est le moment de faire une en- s quête. Allez voir de près les articles exposés ^ partout. Sans doute on rencontre encore, sortis des fonds de magasin, des vieux stocks j. de jouets allemands, mais on verra aussi des J poupées françaises fabriquées avec la recette eie la grande poroelainerie de Sèvres, des !' " chemins de fer " français, des soldats en plomb français. On verra que l'Amérique et 5 même le Japon, où le prix de la main d'œuvre = est encore plus bas qu'en Allemagne, ont pris une large part de cette florissante industrie. Le Japon, y ont-ils songé les sceptiques? ia Voilà un pays qui se prépare et dont les produits seront les bienvenus. Quant à l'industrie du cycle et de l'auto- a. mobile, nous avons sous les yeux chaque jour H la preuve évidente du recul que l'inelustrie des Bî Alliés et des Américains a fait subir à l'Aile- 1 magne. jj Les outils, les machines-outils, ont suivi la ï même progression. Celle-ci dépasse tellement J les besoins du temps de paix que l'Allemagne, -, le voulut-elle, ne pourrait placer un objet sur J le marché après la guerre. t Simple exemple: L'industrie coutellière de 1 Thiers, en France, était, pour ainsi dire, tuée d, par la concurrence allemande. Vint la guerre. 1 Il fallait des sabres, des bayonettes, des cou- ' teaux de tranchées; Thiers se? mit à l'œuvre. § On lui fournit les soldats ouvriers nécessaires. *• Les usines ont dû prendre de l'extension. Elles ont pour demain des capitaux disponibles 2 et vienne la suppression du néfaste traité de * Francfort, elles n'auront plus rien à redouter de l'Allemagne. Ainsi donc, dès maintenant, par le jeu des q' nécessités les Alliés, l'Amérique trouve dans j; UNE STATUE DE VON EMMICF A LIEGE. Ca y est! La ville de Liège est punie puisque la statue de von Emmich est inaugurée! Cette... solennité a eu lieu plus tôt que nous - ne l'avions cru. Dans la salle des pas perdus t du Palais de Justice s'est faite en effet, en r présence d'officiers de tous grades et de tous e poils, l'inauguration de ce que les Boches .- appellent 1' " PJiseren Emmich." Il consiste j en un bas-relief qui s'efforce d'être artistique, e ' mais qui n'y parvient pas, étant allemand, r Et, comme pour Hindenburg, des clous ont e été enfoncés dans ce monument en pain d'é-t pice au profit d'une œuvre boche de veuves et ■- d'orphelins boches des soldats boches tombés e pour la bochie! !- Le gouverneur, casqué, botté, éperonné, enfonça le premier clou, en disant: " Was von e Emmich erobert hat, werden wir behalten"' t (ce que von Emmich a conquis, nous le gar-s derons). r II n'y avait, évidemment, personne dana x l'assemblée pour contredire le comte von der Schulenbourg. s Mais ces manifestations officielles n'ont 0 d'autre influence sur la population que de e renforcer sa haine pour les Allemands. C'est j. toujours ça. ! LA POSTE ALLEMANDE EN BELGIQUE. 1 Nos lecteurs savent que la poste allemand® _ ne délivre plus en Belgique aucune cewrespon-r dance venant de Hollande. La censure sa a prétend surchargée ! Il s'y accumule effec« tivement des paquets énormes de correspon-g dances, mais à qui la faute? Le personnel, ^ composé presqu'exclusivemen.t de femmes, y est assez nombreux pour censurer aisément 0 chaque jour le peu de correspondances qui s arrivent encore après tous les efforts que l'on * a fait pour décourager le public. Mais il pa-" raît que la censure chôme " par ordre supé- 1 rieur." " . Les Allemands veulent ainsi exercer une " action déprimante sur le moral des Belges da s l'intérieur et des Belges de l'extérieur. 3 Cette démoralisation leur est ele plus en 3 plus nécessaire pour avoir les Belges à leur " merci. 5 Le truc," deviné tout de suite, ne prendra 3 pas évidemment; mais au pis-aller les Boelies t auront toujours réussi à torturer quelques - êtres humains sevrés de nouvelles de leurs 3 familles ou de leurs ami.-, et n'est-ce point pour eux une douce satisfaction? 1 Nous prévenons 110s lecteur.- qu'ils feront - mieux de ne pas envoyer de correspondances 3 en Belgique pour le moment. Ce serait peina 1 et argent perdus... au profit des Boches! 1 ;—D'après un télégramme de Paris, ' Védrines, sous-lieutenant au corps des avia-t teurs français, a fait une chute près de Pau, au moment où il se trouvait à une hauteur de 2 800 pieds. Il aurait été blessé mortellement. î la guerre l'occasion d'atteindre plusieurs dc3 " plus florissantes industries de l'Allemagne. ' Voilà un fait dont les conséquences sont ^ énormes. Car suppose-t-on se'rieuSement que, , privée des bénéfices formidables que lui valait ^ l'exportation des articles énumérés ci-dessus, 3 l'Allemagne pourra disposer des mêmes fonds 1 de roulement qu'auparavant? Souvenons-nous ici du rôle de la finance allemande soutenant l'industrie et toujours à la recherche d'argent liquide. Pourra-t-elle 3 continuer à jouer le rôle des banques indus-3 trielles? ; Ainsi donc, sans mesures protectionnistes, . l'Allemagne est déjà frappée durement. Il 3 reste à se demander l'effet que produira sur la . prix de revient de ses produits l'imposition t d'une lourde indemnité de guerre, frappant - par ricochet le contribuable allemand, augmentant le " standard of life," et atteignant les . bénéfices des industriels. i Mais on prendra néanmoins des mesures pro. 5 hibitives se souvenant que les libres échangistes i de tous pays ont souvent été soutenus par les 5 Allemands. Dans ce cas, disent les sceptiques, il vous faudra compter avec les neutres: Hol-; lande, Danemark, et Suisse. t Supposons que les gouvernement- de ces pays se désintéressent du risque que ferait courir à ; leurs industries, le commerce des marchan-i dises allemandes par leur pays. Est-ce que les > intermédiaires neutres travailleront pour rien, i pour les beaux yeux de l'Allemagne? Or una maison intermédiaire grève le prix de l'article, d'où perte possible d'un avantage de prix-, ! doubles droits de douane, frais de transport ' en plus. Les états neutres d'Europe n'ont pas d'inté-■ rêt à favoriser l'Allemagne pour la raison bie n ; simple qu'ils iraient tout droit et rapidement 1 à la sujétion économique. Et les puissances alliées les laisseraient-ils | faire? Ne leur poseraient-elles pas la question ' de savoir s'ils veulent oui ou non, imposer aux produits allemands les mêmes droits qu'elles, faute de quoi ces droits seront imposés à leurs produits quels qu'ils soient? ANNONCES. 9 pence la ligne—Joindre lr montant a.us ordres, s.r.p. > Priere d« s'adresser directement, a no^ bureaux. 104, thoe-lane, au premier. DEMOISELLE française ou belge, chef de) maison, est demandée pour la piovincrf; âge 25 à 30 - ans; capable de parler très bien' l'anglais; bonne :nu;jcicnne; . capable de recevoir TÎt.iteurs; confort modem. .—0«res pa.r lettre en joignant photographie à 54, Jamec-dtrest, Oxlord- • street, London, W. DEMOISELLE belge désire échanger couver- sation arec personne anglaise.—Ecrire, bureau ua journal: N.U. ' TPk EJV1 A2\ D , servantes, cuisinières, house-, maids, ménages, etc. Bureau recommandé.—Atrenc« HenrV, 19, Edgware-road. DENTISTRY.—VICTOR CÔTILS; d'Anvers (ru® Quellin).—Consultations tous les jours de 2.50 <• > heures.—Oxlord-strect 351. Téléphoue, 3782 Mayfair HUBERT MOËS et Emile Jonniau.x, A.18Ô, batterie à cheval, armée belgo en camna^nr, deman-dent marraine. ON demande pour école, institutrice française sachant enseigner per méthode directe : îrahçui-e seulement demandée.—Mrs. Hubbard, Drsyton Haîl, West Drayton, MiddJesex. TAILLEUSE belge demande ouvrage chez elle ou à la journée: M Blanckaert. Garrod Ccttase 3, Green-lane. Easfc Molesey Survcy ; ^ EDUCATION FRANÇAISE. Dame française recevra.t dans n collège situé dans le , quartier de Kensington, jeunes fills- du monde ne pouvant ' continuer leurs ctudos sur le continent. Hautes références.-*-' Ecrire Box 7443, Agence liavas, 113, Cheapside, E.C.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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