La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 18 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8s4jm24b6k/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY HLt. cinq centimes «îfiinK VIJ F CENT S': DIX CENTIMES a -kt-ktit*"™ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 «h. [ 23- ANNEE ttiViVliliJUl 1» JN U V JliiVl±5JxJii îyiD No. 322 LA GRANDE GUERRE Les Français occupent Pressoire ■LEGERS PROGRES EN DOBRUDJA I Offensive alliée en Macédoine B,pS Allemands n'ont plus renouvelé leur contre-offensive de mercredi qui ■tera une de leurs défaites les plus iin a ires sur le Iront de la Somme. Il [est confirmé que l'ennemi a accumu-■ des forces considérables dans les trois secteurs d'à peine quatre kilomètres où la bataille a eu lieu, au sud de lafivière, et que les troupes françaises «blaincourt et à Pressoire avaient en tact d'elles trois divisions de première clisse composées de Badois et de Prus-sièns, dont la 4e division de la garde, Boniment formée. La lutte fut livrée Hjec un acharnement incroyable; ainsi lelrillage de Pressoire ne subit pas [miins de douze assauts, et ce ne lut qiau cours du dernier que les Alle-mlnds réussirent à pénétrer dans quelques maisons. Iles détachements d in-falterie française se maintinrent dans une partie du village et commuèrent la ^■stance sous un bombardement infernal à l'aide de contingents renouvelés ^Renforcés sans cesse. ^K)ans la matinée le commandement si*)érieur décida d'aller à leur rescous-sipar un coup décisif et livra une con-trl-attaque dont la puissance et l'élan [obtinrent la maîtrise sur l'obstination H la défense allemande, et peu de Bips après les ruines de Pressoire fuirent de nouveau aux mains des Alliés. : Ce n'est donc pas sans fierté que le Mnmuniqué de jeudi annonce qu'au-i cuni partie du territoire conquis le 7 dénier n'a été reprise par l'ennemi. Ce dernier reconnaît d'ailleurs dans son cènmuniqué officiel que les ccmbats autour d'Ablaincourt et Pressoire n'ont produit aucun changement dans les po-Blons respectives. fte.v sacrifices de l'ennemi ont été si considérables que certains régiments ont perdu, d'ailleurs en vain, jusque 60 'pouf cent de leurs effectifs. ftu nord de la Somme des détachements ennemis, après un vif combat de toison en maison, reprirent pied dans |(|bloc de maisons au nord-est de Sal-i'iisel, mais ils en furent rejetés par une bBante contre-attaque française. Bnlin, au nord dans le secteur britan-trôijue Ig duel d'artillerie a été très vif des deux côtés de l'Ancre; nos alliés se trouvent à une centaine de mètres de [Gfandcourt. Le nombre de prisonniers capturés par eux; depuis le 13 s'élève actuellement à 6.000. H<es nouvelles de la Dobrudja sont [plutôt satisfaisantes. Suivant un télégramme d'Odessa l'ennemi qui a déjà ■ rejeté de la région de Tultscha est ||fëressivement repoussé de la région ^■Constanza. Depuis que l'ennemi a' eroahi cette région, il a été , vivement hgcelé de tous les côtés sur ce front, ï tandis qUe Constanza a été a plusieurs Ut S0Um's ^ c'e v'°lents bombarde- I Sur les autres fronts roumains nos alliés n'ont pas autant de raison de se féliciter de la situation; dans le défilé H^ulcain ils se sont repliés sur des Points au sud-est et au sud-ouest de Bï'u"Jiu, à trente-cinq kilomètres au sud |de la frontière. Tirgiu-Jiu qui se fouve à trente kilomètres de la fron-r fe est le terminus d'une importante ■ ferrée qui descend vers Craiova et H* vers Bucarest. Dans cette région M?emi se trouve sur le bord de !a plaine roumaine, célèbre pour ■fchesse et ses récoltes. Ici von Fal-HPayn essaye un grand mouvement Bar'c dans le but de forcer les Rou-Bs, ^ évacuer tout le territoire situé H a l'ouest y compris Orsova. La ■tance de nos alliés, de l'aveu des ■tends y est obstinée. Plus à l'est, ■ la région de Campulung, à 120 ■êtres au nord de Bucarest, une bataille a commencé. ■"s les Balkans les Alliés ont com-un grand mouvement en avant ■ur,a Probablement une sérieuse ré-BSS'°n sur tout la campagne sur ce r'e 'a guerre. Les Serbes opé rant d'iven, ont capturé le village de Cegal, et en coopération avec les Français ont avancé vers Jaratok où ils ont brisé les lignes ennemies à différents points. A l'ouest de Cerna l'ennemi, sous la pression de l'artillerie et de l'infanterie, y a abandonné sa position principale qu'il avait fortifiée depuis , des mois et que von Mackensen s'était choisie. j Après une forte résistance, Kenali a été capturé, et des contingents franco-russes, poursuivant l'ennemi dans la plaine au nord, ont avancé sur la rive droite du Viro et se trouvent actuellement à six kilomètres de Monastir. L'ennemi s'est retiré sur Bistritza, où il avait précédemment organisé sa seconde ligne de défense, mais qui n'est pas si bien organisée cependant que la ligne de Kenali. Sur le front de la Struma, les Anglais ont pris d'assaut le village de Kakaras-ka, sur la rive est du lac Tahinos; ailleurs les Alliés ont encore capturé plusieurs villages. Au cours de ces opérations dans le coude de la Cerna, 3.200 prisonniers, dont 600 Allemands, ont été capturés depuis le 10 écoulé. En Galicie les Allemands firent une tentative pour reprendre les tranchées qu'ils avaient perdues sur la Najarowka, mais leurs attaques furent repoussées. Sur le front du Carso, les Italiens réoccupèrent les tranchées sur le San Marco, qu'ils avaient évacuées sous le bombardement.L'Afrique allemande sous la domination belge Les Belges ont le droit de savourer, comme un régal des dieux, le geste le plus récent de leur gouvernement, assurant l'administration des territoires allemands de l'Est Africain, conquis par nos troupes, et la confiant, avec titre de commissaire royal, au colonel Malfeyt, ancien vice-gouverneur de l'Etat du Congo — sous l'excellent gouvernement général de M. Félix Fuchs — qui résidera à Tabora. Puisque la partie envahie de la Belgique a, jusqu'à nouvel ordre, un gouverneur général boche, il est réjouissant de savoir qu'un territoire colonial boche, trois .fois plus étendu que la Wallonie et la Flandre, va être géré par des Belges, remarque M. Gérard Harry dans le Petit Journal. Quelle différence, toutefois (les neutres en auront le spectacle), entre les deux respectifs gouverneurs et leurs respectives manières de gouverner !... On connaît l'arrogante goujaterie et la férocité du von Bissing qui règle, jusqu'à la déroute des siens, le sort des nôtres en Belgique occupée. Le colonel Malfeyt, lui, est, pour commencer, un parfait, exquis gentilhomme, d'une belle famille de soldats administrateurs (son frère cadet fut chef de la gendarmerie internationale créée à Salonique avant la guerre des Balkans). Il a toujours conquis d'emblée ses administrés par la grâce et la distinction de ses manières. C'est lui qui, il y a une dizaine d'années, lors du voyage d'études du roi Albert, encore prince héritier, au Congo, fut le cice-rone du futur souverain, qui put admirer à quel point le colonel Malfeyt savait faire — chose si rare ! — à force d'esprit, de justice et de bonté, aimer son autorité à qui — nègres ou blancs — y devait obéir.. Justement, deux ans avant la guerre actuelle, le colonel Malfeyt me parla longuement, un jour, de la science, de l'intelligence, de l'humanité (qu'il coudoyait beaucoup au Congo) de la rudesse, de la cruauté, de l'insupportable morgue des colonisateurs j boches. Le contraste qu'il évoquait ainsi va se retrouver aussi bien entre les deux gouverneurs de la Belgique et de l'Afrique allemande qu'entre leurs méthodes de gouvernement. A la paix, les Boches nous rendront une Belgique dévastée, bouleversée par leurs massacres, leurs rapines, leur tyrannie, tandis que le colonel Malfeyt aura métamorphosé l'Est Africain allemand en colonie modèle, admirablement policée et peuplée de noirs qui, sous le charme d'une vraie civilisation, maudiront le souvenir de leurs ex-maîtres. Le spectre de la faim Le travail de la terre Au cours du grand débat sur l'alimentation qui a eu lieu à la Chambre des Communes, Sir Edward Carson a insisté sur la nécessité d'avoir plus largement recours à la production indigène pour assurer la solution du problème. -— Je suis surpris, déclara-t-il, que M. Runciman n'ait pas fait prévoir une organisation beaucoup plus énergique pour la production indigène des aliments.La production indigène, non seulement nous débarrasse des dangers les plus évidents, mais elle allège nos finances parce que, naturellement l'importation de matières alimentaires doit être payée en or ou en exportations et ajoute donc dans une large mesure aux charges du pays en des temps critiques. L'orateur exprime l'avis que le gouvernement devrait posséder les pouvoirs les plus absolus pour prendre possession de toutes terres dont il pourrait avoir besoin pour produire des aliments populaires et déclara que la terre pourrait être cultivée d'une façon beaucoup plus étendue qu'actuellement. On remarquera que les vues de Sir Edward Carson cadrent parfaitement avec les vues que nous avons émises sur l'utilité d'affecter une partie de la main-d'œuvre belge au travail agricole. Une citation de von Bissing On se rappelle peut-être encore que dans le discours allemand qu'il prononça à la réouverture de l'Université bo-chisée de Gand, le général von Bissing-produisit à l'appui de sa thèse belgo-phobe une citation de Lodewyk de Raet, un des protagonistes, décédé pendant la guerre, du mouvement flamand, secrétaire de la " Hoogeschool-commissie " et auteur du rapport bien connu sur la flamandisation de Gand. " Deux walkures — sœurs épiques — conduisent le monde : la pensée et le glaive ", cita von Bissing. Mais il se garda bien de donner la conclusion de la phrase, qui exprime la vraie pensée de Lodewyk de Raet, à savoir : " Le glaive ne put jamais, par lui-même, rien effectuer de définitif; il fut toujours, à la fin, impuissant, lorsqu'il n'était pas appuyé sur la pensée." C'est ce que vérifiera, à l'égard du mouvement flamand, le cours des choses. Sans l'appui de la pensée flamande, le glaive allemand ne pourra rien. M. de Bissing s'en rend compte. Et l'on comprend bien pour quelle raison il emploie à l'égard de L. de Raet les procédés peu recommandables qui ont illustré plus d'un " savant " boche. La musique des Grenadiers à Londres Le départ L'excellente musique des grenadiers a quitté Londres hier matin à 9 h. 5 par Charing Cross. Malgré l'incertitude de l'heure du départ, de nombreux amis se pressaient sur le quai d'embarquement, désireux de serrer la main une fois encore au commandant Lecail et à ses vaillants artistes. Rappelons notamment parmi les membres du Belgian Artîst Committee, MM. Boin, Delchevalerie, Burton, H. Sa-vino, Coryn et le brave secrétaire de l'Aus-tralian Committee, M. Charlick, qui a écrit à cette occasion à ses collègues belges une lettre cordialement patriotique. Le commandant Lecail, très ému, s'est déclaré enchanté de la réception qui lui a été faite, à lui et à ses hommes, et il a exprimé toute son admiration pour la ville de Londres et pour les différentes localités qu'il a visitées avec son corps de musique. L'accueil des autorités anglaises et les acclamations de la population à Londres, à Richmond, à Twickenham et ailleurs l'ont vivement touché. Une dernière poignée de main et le train s'est ébranlé au milieu des: "Au revoir! Bonne chance! Vive la grenade!..." Mais n'est pas sans un peu de tristesse naturellement que l'on a vu s'éloigner cette superbe musique militaire qui nous avait apporté un écho si vivant de la patrie — de la patrie hélas! en deuil. Elle nous a cependant laissé l'espoir que nous avons trouvé ancré chez tous ceux qui la composent, c'est-à-dire leur mâle confiance dans l'avenir ! — Le correspondant du Daily Telegraph à Rotterdam dit que parmi les Belges à bord de la malle hollandaise Koningin Régentes se trouvait le peintre flamand -Steenackers. LA RESPONSABILITE DE LA HOLLANDE UN DOCUMENT SIGNIFICATIF Nous avons parlé hier de la responsabilité terrible qui pèse sur le gouvernement hollandais du fait qu'après un accord avec le gouvernement allemand il a exercé une pression pour faire rentrer en Belgique, en octobre et novembre 1914, un grand nombre de Belges, réfugiés en Hollande. Ces Belges avaient reçu du gouvernement de La Hâve l'assurance que leur liberté personnelle ne serait pas vinculée. Ils sont aujourd'hui déportés, réduits en esclavage ! Nous publions aujourd'hui à ce sujet un document significatif à cet égard. C'est la reproduction photographique d'une affiche placardée à Hoorn (Hollande) le 2 novembre 1914 et dont voici la traduction française : AVIS Le bourgmestre de Hoorn fait connaître aux réfugiés belges résidant à cet endroit, que l'autorité allemande a communiqué à la légation néerlandaise qu'il est dans ses intentions ■ de faire rentrer les Belges réfugiés, afin que dans la Belgique occupée des situations normales (sic) viennent de nouveau à régner et a fourni à la légation une communication, dont le texte traduit est le suivant ; " Parmi les Belges réfugiés en Hollande on a répandu le bruit qu'une fois rentrés en Belgique les autorités allemandes leur défendent le retour en Hollande pour venir prendre leur famille. Le gouverneur général souhaite que ce bruit, entièrement faux, qui entrave le rétablissement d'une situation régulière, soit démenti et que les réfugiés se convainquent que la recherche de leur famille est autorisée." Hoorn, le 2 novembre 1914. Le bourgmestre susnommé, A. A. DE JONGH. PUBLICATIE. De Burgemeester van HOORN maakt aan de alhier vertoevende Belgische Vluchtelingen bekend, dat de Duitsche overheid aan het Nederlandsche Gezantschap heeft medegedeeld, dat het in hare bedoeling ligt, de uitgeweken Belgen te doen terugkeeren, opdat in het geoccupeerde België wederom normale toestanden zouden komente heerschen, enverstrekte daarbij aan het Gezantschap eene kennisgeving, waarvan de vertaalde inhoud luidt als Volgt: „Onder de Belgische vluchtelingen in Nederland is het gerucht ver-„breid dat, indien zij eenmaal naar België zijQ teruggekeerd, de Duitsche „autoriteiten hun den terugkeer naar Nederland ter afhaling hunner famille „verbiedt. De Gouverneur-Generaal wenscht dat dit ten eenenmale valsche „gerucht, dat aan het herstél van een geregelden toestand in het grens-„gebied in den weg staat, wordt tegengesproken, en dat de vluchtelingen „de overtuiging erlangen dat het tertlghalen hunner familie geoorloofd is". HOORN, den 2eo November 1914 De Burgemeester voornoemd, A. A. DE JONGH. L'ESCLAVAGE A ANVERS UNE PROCLAMATION ALLEMANDE L'Echo Belge d'Amsterdam reçoit de son correspondant d'Anvers les détails suivants sur les déportations dans la métropole commerciale de la Belgique : Depuis quinze jours les Allemands prennent des informations au sujet des sans-travail dans tous les " dopper-bureaux '. Besogne difficile et longue que les Allemands ont cependant entreprise avec la ferme conviction que, même s'ils ne parvenaient pas à envoyer en Allemagne tous les chômeurs, ils se saisiraient d'un nombre d'hommes assez considérable pour remplacer les Boches qu'ils veulent envoyer au front et pour remplir de terreur et de douleur une population qui, tout en restant patriote, a fait preuve de calme et de modération. Voilà sa récompense ! Bientôt le bruit courut en ville que les déportations commenceraient incessamment. Une colère impuissante secoua toute cette foule et des cris de vengeance partirent à l'adresse des Allemands et de M. Louis Franck, dont la situation va devenir intenable. Louis Franck a, en effet, agi avec une légèreté impardonnable. Impardonnable, car il est homme intelligent et homme d'expérience. Comment sortira-t-il de l'aventure? Nul ne le sait, mais on lui fera la vie malaisée. ,On rappelait, en ville, que sa première faute avait été d'aller négocier la reddition de la ville avec von Be-seler, sans s'être entendu avec les autorités militaires belges. Il outrepassa là ses droits. Je ne parle que pour mémoire du dîner qu'il accepta et que présidait le généra) vainqueur. Peu importent les comparses. Chacun sait que Louis Franck décida lan De Vos. Mais il commit peu après une faute plus grave, une faute qui paraît aujourd'hui un crime contre son pays. Il vint à Bergen-op-Zoom et à Roosendael inviter les fugitifs — dont des milliers d'ouvriers — à rentrer au pays. A l'époque, la phrase " Komt weder tôt betere dagen " pouvait sonner agréablement. On voit aujourd'hui à quelles conséquences elle entraîna ceux qui l'avaient écoutée et qui avaient eu foi en un homme dont on croyait que les conseils étaient précieux et qu'il fallait les suivre. Des milliers et des milliers de Belges crurent donc dans l'appel de Louis Franck et de ses associés, M. Ryckmans et le sénateur Van der Molen, qui cherchait aux frontières une popularité qu'avant la guerre son argent^ ne lui avait pas acquise. Et ceux-là qui avaient fui revinrent dans la souricière! Que de bras utiles à la patrie et^ dont Louis Franck privait la patrie! L'armée belge aurait recruté parmi ces patriotes, qui vont être condamnés maintenant à travailler pour l'Allemagne, plusieurs régiments d'hommes sains, vigoureux, robustes. Du meme coup, les usines de matériel de guerre furent privées de miî-(Voir suit», 3e page, 3e colonne).

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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