La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 01 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 22 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dz02z13q1g/
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"LA MÉTROPOLE," the influentîal Belgian news» paper now enjoying the hospitality of Siu Stîtn&arfc. waa rcinoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32ME ANNEE. VENDREDI 1 OCTOBRE 1915. N°- 274. LA GRANDE GUERRE. /ORDRE DU JOUR DE JOFFRE.— LA GRANDE OFFENSIVE CONTINUE El CONTINUERA—NOUVEAUX PROGRES EN CHAMPAGNE.—LE MALAISE A . BERLIN. —LES RUSSES TIENNENT BON—L'IMBROGLIO BALKANIQUE.— L'ARMEE DE KITCHENER. Le général .Joiïre a lancé l'ordre du joui vivant, admirable dans son énergique con-[sion :— " L'offensive va se poursuivre sans trêve cl ins relâche. Souvenez-vous de la Marne aincre ou mouriï ! " Ces trois phrases, pour qui connaît l'affec-on quasi-paternelle qui unit le généralissime .ses troupiers, les auront électrisés et les répareront, mieux que de longues phrases. ix victoires définitives. Elles renferment jssi une promesse que tous les Belges en-igistreront avec une joie sans mélange. Iles montrent que la nouvelle grande offen-ve franco-angiaise n'est pas, comme la ten-tive d'Arras, en mai dernier, une simple Siiionstrat'-on destinée à tâter le terrain, mais je nos Allies entendent poursuivre avec gueur leur magnifique victoire et harceler mnemi avec tant de constance et de force l'il se verra finalement forcé de lâcher prise d'abandonner au moins une bonne partie de proie. En outre, quand Jofïre-le-Taciturne firme publiquement une telle chose, on peut re sûr qu'il a en main tous les éléments ur l'accomplir. Les événements prouvent d'ailleurs que les auçais n'entendent pas s'endormir sur leurs .triers; malgré l'arrivée des inévitables ren-•ts allemands, ils continuent leurs formi-blos coups de bélier contre le rempart de ïampagnc. Sur certains points déjà, notamment à uest de la butte de Tahure et à l'ouest de la nie du-Xavarrin, ils.ont pris pied dans la jondo ligne allemande. Quelques détachons même poussèrent outre cette ligne, mais purent maintenir leurs progrès, qui ne iraient, devenir permanents que grâce à ppui de l'artillerie. Ils durent se retirer ,ant les rideaux de shrapnels et les bom-rdements d'entilade. Toutes les jiositions seconde ligne capturées Testent cependant :rc les mains de nos Alliés,/jui les tiennent, peut en croire le communiqué " ferment."ïn sud de Ripont la conquête de la première ae allemande fut, consolidée par la prise ssaut d'un important ouvrage, les " Tra-ix do la défaite "—nom symbolique s'il en ',nfin, en Artois, les contre-attaques aile-ndes qui se présentèrent sous forme d'un lent bombardement des nouvelles positions nçaises à l'est de Souches, ne purent en dé-er nos Alliés. ;'activité des aviateurs ne s'est pas ralentie lerre. lo temps défavorable et elle a une ride importance, car elle peut, à elle seule, ter considérablement la réorganisation a.lle-nde qui s'opère sans aucun doute à Far-*. Dans le secteur de Champagne, de nbreuses gares et chemins de fer furent ïaëêmcnt bombardés par les aviateurs içais. , ref, l'avance des Alliés continue et- l'on t s'attendre dans un avenir prochain à un vel effort qui, s'il est victorieux, comme ; l'indique, sera gros de conséquences, e n'est pas sans bonnes raisons que Berlin îiî'este une certaine "nervosité,' que les iques mi lit-aires allemands ont perdu leur t; assurance, que le grand état-major fait îppel pressant aux jeunes Boches de Scan-tvic et de Hollande. Certes, les Allemands encore plus d'un tour dans leur sac, ils >osënt' encore, à l'arrière, do lignes de ré-mee, mais il ne faut pas oublier que celle les Franco-Anglais sont en train de percer la plus forte et qu'elle a été consolidée de es les manières, pondant un an, et cela do içon la plus efficace; puis qu'elle a été sou-; à l'épreuve de l'attaque. On peut être que, dès que la ligne sera percée, dès que Allemands devront raccourcir leur front le seul moyen possible—la retraite—des ires se produiront dans la belle façade de la ùnice allemande assise sur la victoire et n^jânôais connu la tempête des revers, n Rtfesio, les choses vont aussi bien que >ible. Nos Alliés ont dû céder un peu rie ain au nord de Krevo (ay sud-ouest d'Os-nia) et au sud du Pripet, où ils se sont :és sur la rive, droite de la St.yr. mais ces es rorit amplement compensées par la ncfiae résistance de Dvinsk et de Novo □rtez et par une nouvelle avance russe à est, de Tarnopol, où les Autrichiens ont une raclée en règle. Il est certain que Allemands ne réussissent plus à envoyer enforts à leurs infortunées dupes. ans les Balkans, les événements se préci-nt. Un vif mouvement politique se mani-ï en Roumanie en faveur de la mobilisa-. Bucarest, continue à résister à la pres-germanique et a arrêté à sa frontière lie sous-marins en destination de la Tur- .1 parlement grec, M. Ven.izelos, en parfait ird avec le Roi et le chef de l'opposition, are que tout acte hostile à la Grèce ou à erbie sera suivi d'actes vigoureux, ri Bulgarie, on se prépare à prendre une sion, qui ne peut, dit-on, être reculée plus temps que quelques jours. En France me en Grèce, des voix de presse s'élevront r que l'Entente demande à la Bulgarie de obiliser. Il est certain qiie si la Bulgarie quait la Serbie, l'Entente viendrait en aide iile-ci. . Pichon a déclaré publiquement que la ride-Bretagne avait en ce moment un mii-dliommes en France, et qu'elle en aurait ïtillion et demi avant la fin de 19iô. On écrit de Neerpelt au " Telegraaf " que s quelques jours tous les ponts seront "es, à l'exception des deux principaux. À c-ei les factions seront doublées. Tout le ériel navigable doit être mis à l'abri avant fer, et ne pourra entrer dans le canal que l'autorisation expresse dé la " Komman-, tur." M. DUMBA. M. Duraba n'est pas un inconnu pour Paris, dit le " Temps." Il fut assez longtemps le second de l'ambassade autrichienne chez nous. U paraît que Washington on le considérait comme un homme plein de bonnes intentions et de douceur, tandis que l'ambassadeur d'Allemagne apparaissait comme le méchant garçon et le' Méphistophèles de la Duplice germanique. Toujours le malheur de se lier aux apparences ! Si nos amis d'Amérique nous avaient consultés, nour aurions pu leur donner quelques renseignements précis. Nous avons connu M. Dumba comme un fonctionnaire très intelligent et très actif, sous une apparence nonchalante. Il appartenait à la race roumaine. mais il était bon Autrichien et même bon Germain. Il partageait tous les préjugés aristocratiques des classes qui dirigent la monarchie austro-hongroise, et c'était une raison de plus pour qu'il fût accueilli—nous le disons sans malice—dans les cercles et les salons parisiens qui boudaient la République. En ce temps là, l'une des banalités les plus rabâchées de la politique étrangère était la prévision des mauvais jours que la monarchie austro-hongroise devait connaître au lendemain de la mort de François-Joseph. Ce lieu commun, ressassé dans certains journaux, dans certaines revues, et même dans certains livres, avait passé dans les discours d'hommes politiques. L'un d'entre eux ayant commis ce péché, éprouva le besoin de s'en expliquer avec l'ambassade autrichienne. Il lit une visite solennelle et fut reçu précisément par M. Duraba. Celui-ci l'accueillit, l'écouta, ne ■ lui répondit rien, ne vint pas à son aide, le laissa s'embrouiller un peu dans des digressions confuses. Il jouit de l'embarras que sa propre attitude accroissait; et des le soir même, dînant en ville dans une des premières maisons de Paris, il se rattrapait en singeant l'homme d'Etat républicain. Vers la'même époque, uti des augures les plus qualifiés d'un parti très important, se trouvant pas hasard rapporteur du budget des affaires étrangères, risqua lui aussi quelques développements sur la prochaine dissociation de l'empire austro-hongrois. Un rapport de la Chambre des députés ! Un document officiel! M. Dumba ne manqua pas l'occasion de créer un incident nouveau. C'est que nous n'avions pas d'agréments avec les diplomates austro-hongrois. Ils gardaient tous le mépris absolu et fondamental de la France républicaine et de tous ceux qui la représentaient. LTn des plus connus parmi les ministres austro-hongrois venait tous les ans en France. II y venait pour des raisons de santé, et aussi parce qu'il était allié, par son mariage, avec une famille française, dont le nom est synonyme d'ardente bravoure et qui compte en ce moment même quatre ou cinq de. ses fils sous les drapeaux. Malgré cette, alliance, le ministre on question affectait, lors de son passage à Paris, d'ignorer que notre pays avait un chef élu, dont la principale fonction est de le représenter aux yeux des étrangers. Un autre diplomate autrichien eut un grand succès dans les cercles et les salons parisiens, à cause d'une boutade plus que triviale. Le hasard faisait qu'en ce temps-là notre directeur politique et notre directeur commercial aux affaires étrangères, tous deux éminents, s'appelaient l'un Georges Louis et l'autre Arsène Henry. Le diplomate autrichien trouvait très drôle que nous eussions deux hauts et méritants fonctionnaires moins titrés que lui et dont les noms patronymiques ressemblaient à des prénoms. Il disait,, avec un gros rire slupide, que les malveillants prenaient pour de l'esprit: " Quand je vais au ministère des affaires étrangères, c'est comme chez mon coiffeur. Tantôt je demande Louis, tantôt je demande Henry." Telle était couramment l'impertinence grossière de ces gens, vrais types représentatifs de l'Autriche ignorante, et qui dirigeaient ce malheureux pays avec tant de sottise et de suffisance; M. Dumba s'appelait légion. LES FAUX DE L'AGENCE WOLFF. Depuis treize mois, nos lecteurs ont appris à connaître l'agence Wolff et la créance qu'il faut accorder à ses informations, grotesques à foreo d'invraisemblance. Les neutres, qui n'ont pas les mêmes motifs que nous de se méfier, ont protesté cependant, à de nombreuses reprises, contre les mensonges de la trop fameuse agence. Voici qu'à son tour un journal de Copenhague, " Berlingske Tidende," du 8 septembre, se plaint d'un véritable faux commis à son égard par l'agence Wolff. Dans un prétendu télégramme de Copenhague, daté du 1er septembre, l'agence Wolff tait dire à un correspondant parisien, du " Berlingske Tidende," que '' l'opinion française est très péniblement affectée par suite des renseignements contradictoires qui arrivent de Bulgarie. On se refuse toujours à croire que l'accord avec le Turquie soit conclu [ et on s'accroche à l'espoir que des discordes se manifesteront dans le cabinet bulgare." Or, le " Berlingske Tidende " n'a jamais reçu pareil télégramme de Paris, et il demande , à l'agence Wolff où celle-ci a puisé son renseignement.Où? Dans son sac à mensonges, tout simplement!POUR LES BELGES EN FRANCE. — Au cours d'une fournée de conférences en France en mars dernier M. Wilmotte a récolté la jolie somme de 1012fr. 15 au profit des Belges nécessiteux. Cette somme se subdivise comme suit: à Angoulême, 294.35; à Limoges, 328.30, à Poitiers 387.50. — Un aubergiste alsacien passa récemment devant le conseil de guerre, pour avoir vendu à des soldats allemands des cigares munis d'une bague tricolore, sur laquelle était imprimé le nom de M. Delcassé. L'aubergiste fut acquitté. Il fut en effet constaté que, dès avant la guerre, c'est une fabrique de cigares de Brème qui—pour gagner de l'argent, les Boches sont prêts à tout.—avait envoyé en Alsace-Lorraine de grandes quantités de cigares munis de cette inscription jugée subversive. LA RECONSTRUCTION DE LA BELGIQUE. LA NOUVELLE COMMISSION, Le " Moniteur Belge" des 1S-24 septembr< publie, au sujet de la reconstruction de U Belgique, la "rapport au Roi" de M. Helle putte, ministre des travaux publics, que nom avons analysé dans notre numéro du 28 sept einbre. Ce rapport est suivi de l'arrêté-loi suivanl donné par le Roi le 25 août, et contresigné pai MM Helleputte et Carton de Wiart:— Vu l'article 26 de la Constitution, qui confère l'exercice du pouvoir législatif au Roi, i la Chambre des Représentants et au Sénat; Vu l'impossibilité de réunir les Chambres législatives; Sur la proposition de Notre Ministre de 1 Agriculture et des Travaux publics. Nous avons arrêté et arrêtons :— Article 1er. Les communes, sur le territoire desquelles des constructions publiques or privées ont été détruites par suite de faits dt guerre, sont tenues d'établir des plans généraux d'aménagement destinés à servir de base aux autorisations de construire ou de reconstruire, à délivrer par le collège échevinal. Le Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics peut, à la demande des administration? communales intéressées; dispenser celles-ci de cette obligation, soit pour une partie, soit poui l'ensemble de leur territoire. Art. 2. Ces plans devront -être approuvés par le Roi. Lorsque l'importance des projets le comportera, le Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics soumettra les jdans, pcui avis, à une commission spéciale composée de :— lo. Les membres correspondants do la Commission Royale des Monuments et des Sites résidant dans la parti.e non envahie de la province;2o. Les membres effectifs de la Commission Royale des Monuments et des Sites résidant dans la partie non envahie du pays; 3o. Un membre de l'administration communale intéressée. Cette commission sera présidéo par le Gouverneur de la province ou, à son défaut, par un député permanent. A partir du moment où la capitale sera libérée, la Commission spéciale sera composée des membres effectifs de la Commission Royale des Monuments et. des Sites, résidant dans la partie non envahie du pays, et d'un membre de l'administration communale, intéressée. Elle sera présidée par le président de la Commission Royale des Monuments et des Sites. Art. 3. La consultation prévue à l'article 2 ci-dessus se fera sans préjudice de l'avis de la Députation permanente exigée par la loi communale. pour autant toutefois qu'une délibération de la Députation permanente sur cet objet soit possible dans chaque cas. Art. 4. L'expropriation des parties de pfo-priété privée qui devront être incorporées à la voirie, ou provisoirement acquises par l'Etat, la province ou la commune, pour l'exécution des plans d'aménagement approuvés, aura lieu selon les règles ordinaires de l'expropriation pour cause d'utilité publique. Les administrations y procéderont dès qu'elles le jugeront opportun. Art. 5. Les autorisations de construire et de reconstruire sur le territoire des communes, pour lesquelles le plan d'aménagement visé à l'article 1er est exigé, devront être approuvées par le ministre de l'agriculture et des travaux publics, sans préjudice de toutes autres approbations légalement requises. Le ministre pourra subordonner son approbation à telles conditions qu'il jugera devoir être imposées, tant dans l'intérêt de l'esthétique, de l'hygiène ou de, la circulation, que dans l'intérêt, de la conservation et de la viabilité des voies publiques. Le ministre se prononcera dans le délai de trois mois à partir de la réception de la décision communale. Au cas où ce délai viendrait à expirer sans qu'une solution soit intervenue, la décision de l'administration communale pourra sortir ses effets. Art. 6. Toute construction ou reconstruction, totale ou partielle, exécutées dans les communes, pour lesquelles le plan d'aménagement visé à l'article 1er est exigé, sans autorisation dûment approuvée, ou en violation des conditions fixées par l'autorisation, sera punissable des pénalités déterminées à l'article 9 de la loi du 1er février 1844 sur la police de la voirie. Art. 7. Outre la pénalité, le tribunal prononcera. si l'administration centrale le demande, la réparation de la contravention, en condamnant les contrevenants à rétablir les lieux dans leur état primitif par la démolition, la destruction ou l'enlèvement des ouvrages illégalement exécutés. Toutefois l'intéressé aura l'option d'exécuter les conditions imposées par l'autorisation. Art. 8. Les contraventions au présent arrêté-loi seront constatées dans la forme ordinaire par les agents de la police locale et par les fonctionnaires et agents assermentés chargés de l'administration et de la police de la voirie. Promulguons le présent arrêté-loi, ordonnons qu'il soit revêtu du sceau de l'Etat et publié par le f< Moniteur." LEUR THEORIE. On nous traite de barbares: la belle affaire! nous en rions. Nous pourrions tout au plus nous demander si nous n'avons pas quelque droit à ce titre. Qu'on ne nous parle pas de la cathédrale de Reims et de toutes ces églises et de tous les palais qui partageront son sort ; nous ne voulons plus rien entendre. Que de Reims nous arrive seulement l'annonce d'une deuxième entrée victorieuse de nos troupes: tout le reste nous est égal. Le journal " Der Tag." Le vrai philosophe de la vie ne raffine point là où la loi exige soumission. Il obéit et prouve ainsi qu'il mérite ce nom vénérable, en faisant ce que ses fonctions exigent. Donc, pense pour toi ce que tu tiens pour vrai, mais ne trouble pas le peuple par tes doctrine?.... Tu demeures un honnête homme quand bien même tu enseignes contre ta conviction. Le professeur ROUNBERG. L'APRES-GUERRE. CONGRES NATIONAL ECONOMIQUE BELGE ET CONGRES PERMANENT. Voici les ordres du jour des séances qui se ; tiendront à Londres, à 2 heures et demie de relevée, au Polyteehnic, 309, Regent-street :— Vendredi 8 octobre.—Division Maritime et Fluviale.—Section des ports: Situation générale des poTts belges. Anvers: Amélioration du port; situation créée par la suppression éventuelle des escales des navires allemands et remèdes; port franc; vide causé par 1 la disparition des maisons commerciales allemandes; concurrence de Rotterdam et Dun-kerque; remplacement de l'hinterland west-phalo-rhénan. Zeebrugge: Son utilisation. Gand, Ostende: Desiderata à formuler. Vendredi 15 octobre.—Division Maritime et Fluviale.—Section de la marine marchande: Création d'une marine marchande belge; mesures à préconiser pour favoriser l'initiative privée. Marine marchande d'Etat; objections et avantages.—Revision des lois maritimes belges et du code fluvial maritime.— Immatriculation obligatoire. Les hypothèques maritimes.—Recrutement des équipages.— Divers. Vendredi 22 octobre.—Division Maritime et Fluviale.-—Section de la pêche: Main d'oeuvre. Recrutement. Instruction. Technique.— Ports d'Ostende, Heyst-, Blankenberghe, Nieu-port, La Panne, Anvers.—Assurances mutuelles des bateaux de pêche. Les institutions de crédit en faveur de la pêche.—Débouchés. Transports spéciaux. Importations. Vœux douaniers. Vendredi 29 octobre.—Divieion Maritime et Fluviale.—Section des voies fluviales: Situation de la batellerie.—Achèvement des travaux commencés.—Amélioration des voies , navigables.—Suppression des péages.—Création do voies nouvelles. Vendredi 12 novembre.—Division Organisation Commerciale.—Section service consu-làire : Recrutement du personnel—Exemples de l'Etranger.—Attributions.—Les rapports.— Le commerce d'exportation.—Réformes. Vendredi 19 novembre.—Division Organisation Commerciale.—Section musée commercial: Organisation actuelle en Belgique et à l'Etranger.—-Réformes. Ce tableau tient lieu de convocation; il ne sera pas envoyé do rappel individuel pour chacune de ces réunions. ECHOS. A U fédération des notaires. La conférence organisée au " Savoy Hôtel " par la Fédération d-cs notaires avait attiré un public nombreux au premier rang duquel nous notons la présence de M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, M. le député Féron et un grand nombre de magistrats. Il n'était pas nécessaire de présenter à l'auditoire M. Victor Van de Wa'ile, député de Malines, qui voici quelques mois occupait la tribune de la " Belgica." M. BUtayc, président de la Fédération des notaires, n'en tint pas moins à souhaiter, en termes excellents, la bienvenue à cet ardent patriote dont la verdeur semble braver les années et qui à lutter le bon combat en faveur de ses compatriotes semble s'être créé une nouvelle jeunesse. M. le député Van do Walle prit ensuite la parole pour parler élu rôle de la Belgique durant la guerre européenne. Il le fit de la façon la plus documentée faisant un tableau saisissant de ce qu'était notre petit pays avant le cataclysme épouvantable qui vint le ravager. L'orateur parla alors des origines de la guerre et, s'éleva avec violence contre les calomniés que l'Allemagne osa répandre en eléclarant que notre pays avait violé sa propre neutralité. L'eminent ministre d'Etat Paul Hymans, M. Waxwéiler et d'autres encore surent répondre de maîtresse façon à ces absurdités. M. Vail de Walle dit aussi, et avec quel enthousiasme, le rôle admirable joué par tous les Belges, tant soldats que civils, depuis le commencement de la guerre et clame toute sa confiance dans le jour très prochain qui verra le triomphe du droit et le juste châtiment d'un peuple voué à l'exécration du monde entier. L'orateur, très applaudi, termine sa causerie par un hommage à notre glorieux souverain, à notre vaillante reine et à tous ceux qui là-bas au front luttent et versent leur sang pour la patrie. A l'issue de la conférence une collecte des plus fructueuses fut faite en faveur des oeuvres du " Penny belge " et des " Vacances du soldat." Ypres en ruines. M. Goffart a eu une idée des plus heureuses on mettant en vente cette admirable planche représentant Ypres en ruines, vue d'un aéroplane. Ce document, que tous nos compatriotes voudront posséder et qui déjà orne de nombreuses maisons en Angleterre, est contre l'odieux système de guerre des Prussiens plus éloquent et le plus fougueux des réquisitoires. On y,voit jusque dans leurs moindres dé-| tails tous les irréparables ravages causés par la barbarie teutonne dans i'antique cité fla-manele, dont les merveilleux monuments venaient à travers les siècles attester le passé glorieux. Les personnels qui désireraient entrer en possession de cette véritable publication d'art dont les exemplaires s'enlèvent rapidement, peuvent encore nous adresser les commandes en y joignant un bon postal. Le prix est de 5sh ; expédition en province, 5sh Gd; à l'étranger, 5sh 8d. British CJub for Belgian Soldiers. L'inauguration officielle du " British Club for Belgian Soldiers" par S.A.R. la princesse Christian aura lieu cet après-midi à 3 heures, à 12, Connaught-place, Marble Arch, W. La princesse sera reçue par Mme Lyttelton et les membres du comité. Le commandant Maton, attaché militaire belge, et îç^princi-paux officiers belges à Londres seront présents à la cérémonie. NOUVELLES DU PAYS. En sa séance de vendredi dernier, le Conseil communal d'Anvers a élu M. Louis Franck comme successeur au fauteuil de feu M. Frans Van Kuyck, éclievin des Beaux-Arts. » * ■* Nous avons annoncé que M. Arthur Ver-liaegen avait été arrêté et envoyé en alle-magne. On sait maintenant que le député de Gand a été condamné par les tribunaux militaires à deux ans de forteresse, pour avoir, dans une lettre adressé à une de ses filles actuellement à l'étranger, signalé, avec prière d'en faire part à Quidedroit, la contrainte exercée sur les ouvriers ele la ville par l'autorité allemande pour les obliger à fabriquer des sacs destinés à des usages militaires. M. Verhaegen a été défendu par MM. Bodart et Ligy. Alors que le ministère public réclamait douze ans de prison cellulaire, les juges estimant qu'il n'y avait eu de. la part de M. Verhaegen qu'une "tentative" de nuire non suivie d'exécution—la lettre ayant été interceptée—ont réduit la peine à deux années de forteresse. ' * * * On a imprimé que " toutes " les fabriques de Gand ont refusé de travailler pour le compte des Allemands. Quand on dit " toutes," on fait erreur, car l'usine de Lousberg (M. Jean de Hemptinne) et la "Louisiane" (M. Fer-nand de Smet de Naeyer) fabriquent hélas ! des toiles destinées à la confection des sacs. A ces doux exceptions près on peut dire que l'industrie tout entière oppose aux Allemands la force d'inertie. * #• * M. l'abbé Van der Elst, diacre au Grand Séminaire de Malines et résidant à Louvain, vient d'être condamné à quinze années de travaux forcés. L'autorité allemande l'a accusé d'avoir institué un bureau de recrutement pour envoyer des jeunes gens à l'armée belge, et réclamait contre lui la peine de mort. Il a été interné à la prison de Rheinbach. # * » Ainsi que nous l'avons dit, il y a' quelque temps déjà, une " Lettre ouverte au peuple belge " a |>aru à Bruxelles sous la signature : " Un philanthrope." Il s'agissait de démontrer aux Belges que la guerre leur avait été imposée par les Français et les Anglais; que ceux-ci avaient laissé les Belges en détresse; que le roi Albert et son gouvernement avaient trahi la Belgiciue; bref, qu'il fallait, souhaiter pour ceLle-ci une paix très prochaine que lui accorderait généreusement l'Allemagne. En quelques lignes, la vaillante " Libre Belgique " a percé à jour cette ruse boche. Les brochures portaient comme nom d'imprimeur " Van Moer, rue Eupbrasie (sic) Bcernaert, Ostende." Une rapide enquête établit qu'il n'existait pas d'imprimeur de ce nom rue Euphrosine Beernaert, à Ostende. Les Boches avaient jugé nécessaire d'emprunter un noni belge pour inspirer confiance. Le parquet <£e Bruxelles a cru de son devoir ■ do rechercher l'origine de cette brochure malsaine publiée sans nom d'auteur. Il n'a pas fallu deux jours pour savoir que l'imprimeur était un sieur Kropp. installé rue de Ruysdael, à Molènbeek-Sàint-Jean. A cette officine s'imprimait déjà, avant la guerre, le " Brusseler Zeitung," organe allemand hebdomadaire ! Présentement s'y éditent toutes espèces ele choses de source boche, et notamment la " Gazet van Brussel." Le sieur Kropp, sujet allemand d'origine, naturellement-, est l'éditeur attitré de la Kora-mandantur.On s'attendait à le voir poursuivi pour Usage de faux nom. mais M. Jott-rand, premier avocat général ff. de procureur général, s'est opposé à ce que l'affaire eût une suiïè judiciaire. Ce qui n'a pas laissé d'étonner vivement à Bruxelles. # * * Lo Conseil communal de Bruxelles, après s'Etre réuni en comité secret, a tenu une séance juiblique jeudi dernier à 4 heures de relevée. M. Bréart, président, prononça devant les conseillers debout lés éloges funèbres de M. E. Huysmahs, ministre d'Etat, qui vient de disparaître, et M. le général ma jor Maes. Ensuite l'assemblée vota en vitesse les points de l'ordre du jour:— I o. Le buelget pour 1916 de l'église de Sainte-Alêne; 2o. La demande d'un subside de 300fr. du Comité local de la section des logements du Comité national de secours et d'alimentation ; 3o. La demande de subside de 500fr. de l'Union des villes et communes beiges; Ao. I,' approbation des comptes de 1914: (a) de l'école moyenne de jeunes filles; (b) des écoles gardiennes; (c) des écoles d'adultés; 5o. Les frais de curage ele la Senne; 66. Les demandes de majorations de crédits aux budgets ele 1914 et de 1915; 7o. La taxe sur la valeur locative réelle des immeubles bâtis; 8o. La taxe sur le revenu cadastral des constructions temporairement exemptées de la contribution foncière; 9o. La taxe directe d'égout, et de pavage sur les propriétés non bâties; lOo. Les centimes additionnels aux contributions foncière et personnelle (maintien pour l'exercice 1916); llo. Les centimes additionnels aux taxes établis par l'Etat sur les revenus des sociétés; les automobiles et les spectacles cinématographiques (maintien pour l'exercice 191<3); 12o. Un em-piunt de 49,500 francs avec le crédit communal.Cette séance-express où s'ébaucha à peine l'ombre el'une discussion à l'article de la majoration des crédits aux budgets ele 1914 et 1915, fut levée 4 heures et quart. * * # A retenir: parmi les souscripteurs au troisème emprunt allemand., on relève, dit le " Telegraaf " le nom de l'hôtelier Weber, d' Anvers, qui a souscrit 20,000 marks. II leur devait bien cela ! AVIS A NOS CORRESPONDANTS. Nous tenons à rappeler aux personnes qui nous écrivent pour nous demander des renseignements que nous ne pouvons donner suite à leurs lettres si celles-ci no sont accompagnées de deux timbres d'un penny pour ia réponse. MONITEUR BELGE DES 18, 19, 20, 21, 22, 23 ET 24 SEPTEMBRE, 1915. MINISTERE DE LA GUERRE. ARMEE. ACTIONS D'ECJLAT.—ORDRE DE LEOPOLD.—DOMINA» TÏONS. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Ltopold: Le sergent Va/n deix Beempt, du 1er régmient de CAra» biniere; le soldat Tolontaire Vaiidedrynck, P.. du l«r régiment de carabiniers; le capitaine en second De Hennin c» Boussu-Walcourt, R.-L.-C.-J., du régiment des grenadiers ; le lieutenant Philippin, L.-E., du 1er réjrmieiK. de carabiniers; lo soldat Vaado Werrc, J., du 2o régiment de carabiniers: tué à l'Yser en portant eecours à un cajnar&ojO blessé. ORDRE DE LA COURONNE.—NOMINATIONS. Sont nommés cehvaliers de l'Ordre de la. Ckmionne: Las ofliciers auxiliaires Dhoogc, du 1er régiment do car#« binions; et Lepas, M., du régiment des grenadiers. ORDRE DE LEOPOLD II.—NOMINATIONS. Sont nommés chev^iers do l'Ordro do Léopold II. J.<*s sergentsOantiJlion, G., des cyclistes de la 3e dirieiert d armée; and Ahrens^L., du 1er régiment do carabiniers. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décerné» au caporal Van Dooxon. C., aux soldats Beeckman, F., eto IAmont, J., au soldat Cotman, carabinier cycliste à la Irei division d'armée, et au eergent Friand, du régiment dco grenadiers. EMPLOIS SPECIAUX. Par arrêté royal du 26 août 1915, le lieutenant baron d« Bonhomme, L.-K.-L.-A.-M.-J., du 2e régiment de lanciers, admis sur sa demande, pour faire du sorTic-s dans l'infan-le-i?, est^ commiesionné en qualité de capitaine commandant pour la durée de son serricc dans cette arme. Par arrête rcyal du 14 septembre 1915, M. Collard, greffier-adjoint auprès du oonseil de guerre de l'inspection générale do l'armée, «si nommé, pour la, durée de la. guerre, greffier du conseil do guerre do la Ire division da caTalcrie. Par arrêté royal du 14 septembre 1915, le soldat, volontaire de guerre au groupo de canons de 120 long, Lous.berc (avocat), est nommé, pour là durée de la guerre, greffier-adjoint au conseil de guerre de l'Inspection générale d® l'année. MUTATION. Par arrêté royal du 25 août 193 5, le Kous-lieutenanfe payeur SUanuon, H. J., attaché au 12e réçimeut do ligne» passe dans l'inianterie en sou rang et ancienneté. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. CORPS DIPLOMATIQUE. Par arrêté royal du 30 août 19.15, M. lo baron Jea.r» de Villenfagne de Sorinnes, secrétaire de légation d* lr» classe, actuellement en disponjbilité. e-t r.ippelé i> l'activité et nommé secrétaire de légation de Bclgiou-; à .Bni.a.re&i P.ir arrêté royal du 15 septembre 1915, M. l-omi Lerlercq, secrétaire de légation de Ire classe, est nommé secrétaire de la légation de Belgique à Lisbonne. Par arritê royil du 15 septemoro 1915, M. le comte Cru do Romréo de Viehenst, sccrétaifc de la légation de Belgique à Copenhague. fv=t déchargé de fonctions et adjoint provisoirement à la légation de Belgique à Pari;. Par arrêté royal du 34 août 191.'"-. M. le comte André de Kerchovo do Dantergliem. •■><?<• ré ta ire de la légation iH Belgique à Bucarest, erl dtr.'iarné dt; i*1? ."omtioru; et adjoint provisoirement à la légation d» Bslgiquo à I.» Haye. Par arrêté royal du 15 septembre 1915. M. de Remy. r-e^rétaire de la léça';on do Rclrique à Lisbonne, est. nommé secrétaire de la. légation de Belgique à Copenhague.CONSULATS. Par un arrêté royal, M. Tlouye* (A.), viee-consu' do Bel» gique, a été mis en disponibilité * îa. date du lf- juin 1915. Par un arrêté rcyal en dat«* du 10 septembre 1915. démission honorable de sea fonction* a- é4é ncrordé/\ <;ur t* demande, à M. Faulkner (T.-W.-B.), consul do Belgique à Covrcs. DECLARATION. Le.-- soussignés, dâlnfent autorisés par lcnrs Gouvernements respectifs. Sont d'un commun accord la déclaration suivante: Prenant en considération les garanties d'égalité inridiaua offertes aux étrangers par le.s tribunaux fr&nçai.î du Proteste rat, le Gouvernement belge rextorc" à réclamer pour en Oonsuk, ses ressortissants e» ses établi^-*ments dans "a ton* française de l'Emnirr Chéri fi en tous droits et privilèges issus du régime dos capitulations. La préî-< n to déclaration produira effet dans le6 dix jour» de la date de sa signature. Fait en double, au Havre, le 22 septembre 1915. (L. S.) Beyen6. (L. S.) Kkibukot;s]cv. AVIS OFFICIELS. PUBLICATIONS LEGALES. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. Oourn des prises britanniques. Une commission a été instituée à Londres pour recevoir et examiner les réclamations faites par les sujet-? anglais et les sujets de puissances alliées ou neutres centre dor< condamnations ou -saisie*; de navires et marchandeffectuée^ mr ies cours des prises du Royaume-Uni, do l'Egypte, de l'Ind» et des colonie."! et protectorat*; anglais Ces réclamations doivent être adicesces, avec tous les renseignements possibles, au secrétaire de la Commission (Prtes Olainis Oommittec), Bcard of Tradcv Whitehall-gardens, Londres, S.W., avant lo 30 novembre 1915 si la marchandise a déjà été condamnée et. saisie par un tribunal des prises; si une décision n'est pas ewore intervenue à ce su:et, la. réclamation doit être fait© endéans les t.roi;, mois qui suivent la date de la condamnation ou do ia détention. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler clans 1» Royaume-Uni sont informés que les " Board oc Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouverament britannique cîo présenter des ouvriers belges aux: patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans lé industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail là pliAi proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau de i>oetes de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail oui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résident à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwyclx Skatiug Kink. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le "STANDARD" ont un excellent journal qui leur permet de se perfectionner dans l'étude si nécessaire de la langue anglaise p ir la lecture d'attachants articles et des nouvelles de la nuit. Ils ont en outre "LA MÉTROPOLE" qui s'efforce cle faire tenir dans une page les nouvelles et les articles essentiels, ANNONCES. 9 pence la liîne.—Joindre le montant aux ordree, «.v.n. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à 5 heures.—Oxford-stj$at 351. Téléphone, ?.782 Mayfair. DUTOI.T, box 92, La Haye, Hollande, Ren geignements gratuits sur personnes on Belgioue et en l-'rance occupée*, et prisonniers de fcuèrrc. .1 oindre coupon réponse international. Les plus hautes références. DÏCKELE EMILE, dé Thourout. hôpital :>7~, Hôtel des Bains » Granville, î.lanche, France, demanda instamment dea nouvelles de 6es parents et de ses counais-îancc.-».FRÀNS MEGAXOK. soldat, au chasseurs, bar. 42, Harderwyk. Hollande, voudrait recevo.r uns [>aire do chaussures pointure 40. GARDE couches belge diplômée, meilleures références, demande place; libre le 15 novembre.— Adresse: G. L., 73, Onclov.-'gardenF. South Kensington, Lon-lon.JÔS. 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Jon«s. ail appointed tempoiaiy aeting | ' The f»iw s... j , ': V"

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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