La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 25 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zv38/
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"LA METROPOLE," the înfluential Belgîan newspaper now enjoying Ao hospitaiity of Sftf SèîUî&arï, was removed to this country after the destruction by fhe Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this oaper thousands af refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain (he latest Beigian news in their own lijpgiïage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE SAMEDI 25 DIMANCHE 26 LUNDI 27 DECEMBRE 1915. Nos. 359 — 360 — 361. LA bKANDfc bULKKE.. i la noel sur le front—attention allemande pour les belges- duels dartillerie.—la situation dans les vosges.—succes rosses en galicie et en bessarabie.—le bombardement de varna. — l'incident greco-bulgare— dans les balkans—le butin des dardanelles. i De façon générale, la " Noël," la seconde de Ijetts guerre, s'est passée dans un calme 'relaie ëî"la trêve qui s'est produite l'année der-[vjèje conformément' aux ordres donnés dans Iles -deux camps ne se sera probablement pré-Isentée nulle part. Comme on sait, Guillaume F fi avait, à ce sujet, fait des recommandations f spéciales pour le front belge .auquel la défense ! se rapportait pas, mais mous sommes cer-i tains que l'alttention un peu grosse des Alle-f maiiis n'aura trouvé aucun éc'ho dans les | tranchées de nos héros, où plus que jamais^ [ triomphe l'âpre désir de la vengeance. Sur le front de l'ouesrt .la fête s'est passée | sous le. son du canon qui. a grondé sans cesse Isih tout le front. Suivant le bulletin de Berlin il y a eu un engagement autour de La | Bassée, où des. mines des Alliés ont été délimites. Sur la portion centrale du front belge [ les batteries ennemies furent réduites au si-I îénce, tandis que des ouvrages ennemis à IVioogneet à Dixmude furent détruites. Une [grande activité a régné également autour de plombartayde. "■ ' ' ■ [ Sur la hauteur d'Armanvillers, dans les | Vosges, l'ennemi, après, U/n violent bombarde-. ment, lança une attaqué' le long de tout le : front des positions conquises au sommet et dans les environs de WattwileT, mais son attaque fuit complètement repoussée. Un nouveau bombardement sur les positions de Hirtzstein et les pentes seiptentrionneîles de la hauteur d'Armanvillers ne produisit aucun résultat. La Russie tient ferme ; en Galicie une attaque a été repoussée autour de Buczacz, et en BesSera'bie des patrouilles russes s'emparèrent par surprise d'un cuivrage ennemi, capturant 21 prisonniers. Sur le reste du front le oaime règne. En mer Noire la flotte russe bombarde toujours le port bulgare deVarna; sur la côte, au sui-ouest.de Khopa des canonnières coulèrent un voilier turc chargé de froment, et près du Cap Kalikria un pétrolier turc fut coulé par un torpilleur rusisé. En Perse les Russes oiit infligé une sérieuse défaite à Eobat Kerin, près de Téhéran, aux [rebelles au nombre de 1200, qui laissèrent 140 morts sur le carreau. | Dans les Balkans le calme règne également. Au sujet des derniers incidents gréco-'bul- Ifîtes, une dépêche de Sofia explique, que des W-des ayant été signalées dans la région de v rogiadetz, où s'était retirée une partie des -troupe3 serbes, un détachement bulgare a dû assura: le flanc gauche des troupes qui poursuivaient les Serbes vers El Bassan, pour mar-lonersor Strouga, hors de la zone occupée par [te froupos grecques. Mais, aux environs de Pog.radetz, un dé-ueliement a été accueilli à coups de. fusil; croyant avoir affaire aux Serbes, les Bulgares •ont riposté; peu après, on s'est aperçu que on avait quelques pertes à déplorer, un effi-CIer deux soldats blessés du côté bulgare, un soklà| tué, un officier blessé du côté grec. fe plus, 33 soldats grecs ont été faits prisonniers avec leur capitaine, le 19; ces nommes, avec leur officier et leurs armes, ont e r™is par les autorités bulgares au commandement grec. Cette incident regrettable a donné lieu à un ^ lange de notes entre leis gouvernements de Sofia et d'Athènes. . " ». . terminéire ^ d®sarmais conisidér'éft'xeomme'i "11 paraît que le premier assaut contre Salo-^vré par les Autrichiens, qui au-dp Ia frou^'ère grecque au nombre S000? 100'Q00 Allemands, et des Bul-EiMegUMéB sous des uniformes allemands, vtn!f ' ^ mdment propice' pour intef- 8chi!imée •s,er,be se «oncenitre en !$f roiitP-';J>res,de Durazzo» où elle gàrdie des mëp i tes" -La majorité rejoint l'ar- T ps a i?nile débarquée à Valona. jets 'pupssênt, paraît-il, des pro- imminl Macédoine, où une action serait sen ' iu ■ ' ®°us la direction de von Macken-ArpmânïS î? croit sera imposisiblç aux ^«ation bulgiareqUer ^ AUiéS SiMS ^ C°~ iece»,nntCe "^'eS ?®ci'ers soldats et réservistes , le 7 ianv;„Un mo,î* conBé à la Noël grecque, l'année fi r P?oc,^iam- Cette mesure diminuera Suivi,?f pour oerL^ de -sfes effectifs. ^urc î® butin cap- , lojMs tt ^ ?.es consiste en huit canons 'u'une station^ d? can;llPagne, ainsi les éJitS ® ^legraphie sans fil. Tous » échoues furent également capturés, j 'esde^âTr/s hS " Muncheper Nachrichten," ! Pt«sse orienHipan ?e. 1'1îlvasion russe dans la waiks- âimn .««^ues » 300 millions de ] m à Wba[lments ont été détruits, dont 18.60Dà CT^erg; 13'°°0 à Hallenstein, 1 îggéks^SÇ^0;000 habitants c 3n demande des~ouvriers~ dans le 1 royaume-uni. î eR6oyaZ"unib6!S? dfSirant travail'er dans [ if informés que les " Board é i!ules autorisée Ex°han^es (qui sont les 1 "îtfe dj n4!!ntParie g°uvernement britan- c «tots anc-kïr^t 3 0UVTiers bel&'es aux è 11015 à confpr un ®rand nombre d'em- è ^ifoles et du LnUrt°"t-,dallS ks industries Dos offr geni? CIvil- 8onrse du Trav^T106,doivent être faites à la ?0l« l'adreaso = P ? Proche du domicile; c P°8tes de la locahté161186^1161 aU bureau des 1 k'ugiés à Lnp6 tr°uvant dans les asiles de ' °.utses du ai. ^ f Peuvent s'adresser aux g ®siles; d'antf^ ï ,établies dans ces t Ra Bovirsa j,,' elges résidant à Londres, à r "trand. ravail à 6, Catherine-street, t f £ UN KLM KL. L'ECHEC PACIFISTE. Ainsi donc M. Ford, fabricant américair d'automobiles et de voiturette® d'enfants, vie time d'un froid, attrapé lors de la réoeptioi ultra-glaciale qui lui fut faite en Suè_de, s'es alité, et sur la recommandation de son méde cin, reprend philosophiquement le chemin d la patrie, qu'il aurait mieux fait de ne jamai quitter. Les autres membres de l'expédition pae: fiste, y compris les opérateurs de cinéma, son partis pour Stockholm, où devait les attendr une grandiose réception. Cenit. étudiants, ai més de flambeaux—quel symbole!—les atten daient à la gare, et comme si tous les éle ments avaient voulu s'opposer au succès d l'expédition, le train arriva avec un retard d sept heures; les flambeaux s'éteignaient e avec eux la flamme d'éloquence des orateurs Lorsque les " pacificateurs " entrèrent en gar les orateurs sautèrent de l'exorde à la péro raison, de façon à pouvoir dire tous leur mot et comme il faisait obscur le film fut raté Opérateurs et acteurs rentrèrent pTécipitam ment à l'hôtel retenu par M. Ford et se cou 'chèrent, la rage au cœur, se demandant s dans ces conditions la " maître pacifiste ' consentirait à leur payer leurs appointements Hé hé ! ce n'est encore qu'un commence ment. M. Ford, qui a senti tout le ridiculi de son projet, tire ses marrons du feu et laissi se dépétrer sa mission qui, sans lui, perd tou le bénéfice de la réclame. M. Ford aurait-il donc reconnu que son pro jet était mort-né? Ou s'est-il indigné, liui qu hait les Américains qui s'enrichissent dam les profits de la guerre, que les pays neutre: où il a commencé son évangile, partant san; doute d'un bon naturel, n'éprouvent en a moment qu'une sympathie bien maigre pou: une paix qui viendra—hélas pour eux—éexé mer le meilleur de leurs bénéfices commer ciaux? N'a-t-il donc pas regardé autour de lui? E-ne poiuvait-il pas juger, par ce qu'il voyait des haros qu'on crierait sur lui lorsqu'il s( mettrait en travers de la piste où les dollar: font leur course effrenée? M. Ford s'est trompé de porte et au lieu de faire une entrée solennelle dans le temple oi les marchands manipulent l'or ou lee dépouilles il aurait mieux fait de visiter les maisons de Dieu où les obus allemands oni effectué leurs ruines sacrilèges, et où malgré tout scintille encore la flamme d'un cierge suj un autel ravagé. Cette flamme, symbole de la fo,i et des espoirs de l'humanité civilisée, l'aurait sans doute inspiré et comme les autres il se serait prosterné face contre terre en implorant pour ceux qui combattent le combat sacré le triomphe final. M. Ford a manqué de psychologie; cette guerre n'e3t pas une guerre d'hommes où les paroedles infimes de l'humanité se livrent le combat entr'edles, mais une guerre d'idées, une guerre de principes où la victoire doit rendre au monde l'ampère de l'Esprit sur la Bête, du Droit sur la Force. La bestialité allemande, la satisfaction brutale de l'appétit physique et moral, la folie Religieuse, le vol, la rapine, voilà l'ulcère dont les Allliés guériront l'Europe. Quand cela sera fait M. Ford pourra employer ses millions à guérir les plaies et adoucir les cicatrices que l'opération aura nécessitées. Jusque là M. Ford n'a rien à faire. LA CHASSE A L'OR EN ALLEMAGNE. Le gouvernement allemand vient dq franchir une étape nouvelle et particulièrement grave ians..Ia châsse qu'il fait aux pièces d'or. L" étapë "î)fêcédéfïtfe, 'autarVf' ffit'ir. semble," a îoiîslste à îhteraiM le transport" de l'or monnayé à travers l'Allemagne. Cette fois-ci, on 3 est adressé aux établissements die crédit qui louent dès coffres-forts au public, et, sur l'initiative de la Banque d'empire, on les a invités i adresser des circulaires à toutes les per-îonnës qui sont 'locataires "'d»'coffres. 'l'Le loca-:aice. aéra sommé de déclarer,'- én -souscrivant .me--formule officiel!è, q'rVil n'â-^S^dte ïïr3fhi'aïé l'er*dépo«ée dans le cofffe'Qti'il à lèfUé. S'il se refusé à signer cette déclaration, l'établisse-nent.de crédit dénoncera la location du coffre. La mesure ne s'applique qu'aux coffres loués iprès le 1er juin 1914, mais la " Gazette de Francfort " proteste déjà contre cette limita-iion, en demandant qu'on atteigne aussi les ocataires antérieurs à cette date. Outre les joffres, la mesure vise les "dépôts scellés" lui auraient été remis à des banques après le .er juin 1914. La " Gazette de Cologne " ajoute, de son :ôtë, que le gouvernement a l'intention de ne dus permettre désormais l'usage des monnaies l'or frappées avant 1914 que dans les relations intre autorités publiques. Les particuliers et es Sociétés n'auraient donc plus le droit d'em-)loyer ces monnaies, ce qui est d'ailleurs juéril, puisque, dans une monnaie d'or, c'est 'or qui fait la valeur de la monnaie, et non )as la frappe qui fait la valeur de l'or. Les mesures extrêmes auxquelles le gou-'ernement allemand se voit obligé de recourir 'expliquent sans doute par la dépréciation roissante du change allemand à l'étranger, 'eut-être s'expliquent-elles aussi par le désir l'augmenter l'émission des billets de la îanque d'empire, - mais en ce cas le remède l'irait pais bien loin. De toute manière, les iroblèmes financiers les plus graves se posent >our nos ennemis, et si ces problèmes sont videmment insuffisants, à eux seuls, pouT riser la puissance militaire de l'Allemagne, ils ontribuent néanmoins dans une large mesure gêner l'action du gouvernement allemand et - dégoûter de la guerre les classes possédantes. — Un détail qui n'a point été signalé lors les funérailles des victimes de l'explosion de a poudrière belge de Graville est celui-ci: /une des plus jolies couronnes émanait des 1 midinettes " du Havre. Dans un é'an de énéroàité bien française, ces jeunes filles s'é-aient cotisées et avaient réuni ainsi ia somme récessaire à l'achat d'une couronne qui se dis-inguait par son élégance discrète et sa grâce entimentale. LA " NOËL " AU VATICAN. UNE ADRESSE DE BENOIT XV Les cardinaux ont présenté jeudi au Pape, suivant l'usage, une adresse de souhaits de Noël. L'adresse fait allusion à la guerre ter-1 rible qui déchire l'Europe, aux carnages im-t menses qui en sont la conséquence et aux actes de cruauté qui sont commis et qui sont sans 3 précédents dans l'histoire. 3 Le Pape a répondu par une allocution dans laquelle il a exprimé encore une fois ses vœux ardents pour la paix et a rappelé qu'il t avait adhéré au désir exprimé par beaucoup , de fidèles d'ajbuter aux litanies laurétanes l'invocation à la Reine de la paix et il espère . que son intercession auprès de Dieu fera enfin . exaucer ses vœux. 3 " Cette année encore, a-t-il dit, un nuage e triste enveloppe la solennité heureuse de t Noël; si, en effet, nous tournons notre regard vers les régions voisines ou lointaines, 3 aujourd'hui, encore, nous sommes frappés par - le spectacle du courage humain et, si, l'année , dernière, nous regrettions, dans une circon-. stance semblable, l'ampleur et la férocité des - effets du conflit terrible, aujourd'hui nous - devons déplorer l'expansion de son opiniâtreté i et de sa persistance, qui sont aggravées par les conséquences, meurtrières qui ont fait du . monde un hôpital et un ossuaire et qui ont - transformé le progrès apparent de la civilisa-; tion humaine en une régression antichré-i tienne." t " Appelé au gouvernement de l'Eglise, au moment de la plus grande période d'agitation ■ de l'histoire, nous nous sommes plu à espérer 1 que la bonne volonté du SainMPère ne ' resterait pas sans fruits pour ses enfants mal-' heuTeux; mais hélas ! ç'a été un vain espoir ! " Poursuivant fermement pendant seize ; mois notre but charitable, nous avons vu notre action et même notre voix en grande partie stériles; mais, obéissant au Clama ne cesses, nous avons proposé de ne pas nous taire jusqu'à ce que nous ayons trouvé un écho dans ' les cœurs les moins durs; mais nous avons | vu trop souvent notre voix tomber dans le vide, vox clamans in deserto. " Et que dirons-nous de cet idéal, de ces biens que nous pensions en. souriant pouvoir peut-être procurer comme fruits et conséquences de la paix à la société religieuse et civile? "Au contraire, toute notre volonté, tout notre intention, tout notre idéal se sont brisés ! dans des circonstances défavorables et, à ce point de vue, nous devons reconnaître que nous n'avons obtenu que peu de chose, pour ne pas dire rien." " Cependant notae confiance ne s'ébranle pas ; nous avons dans le cœur, comme l'apôtre des Nations, une grande espérance, contre tout espoir humain. " Nous plaçons seulement en Dieu toute notre confiance." Le Pape exprime sa confiance que Marie ne voudra pas, dans la nuit de Noël, ne pas sourire aux voix innocentes des enfants que lui et l'Episcopat ont appelés à la table eucharistique dans cette chère solennité. " Lorsque l'homme a endurci son cœur et son âme sur cette perfide terre, lorsque le fer et le feu sévissent, lorsque le monde retentit de l'armes et des pleurs, lorsque les plans des hommes se montrent trompeurs et que le bien-être semble fuir, la foi et l'histoire nous indiquent comme l'unique moyen de salut l'omnipotence suppliante de la médiatrice de tc^ute grâce, la vierge Marie. " Et alors nous disons avec une sûre confiance: ' Eegina pacis, ora pro nobis.'" Le Pape termine en échangeant des souhaits . et en donnant sa bénédiction. le general de castelneau." 1 '■ - - ii Le général Noël-Marie-Joseph-Edouard de Curières de Castleneau a été nommé chef d'état-major, sous les ordres du généralissime Joffre po)ur l'armée française du Nord-Estf (front de l'Ouest). Le général de Castelneau, qui a travaillé, durant plusieurs années, en collaboration avec le .général Jpffre, avait le commandement-de la dfeuxièihe armée en Lorraine au début des hostilités. Après la bataille de la Marne il commanda l'armée de la Somme. C'est en grande partie grâce aux talents du général de Castelneau comme tacticieu que les Allemands furent défaits dans leur pousée vers Calais. Depuis, ce général a commandé en Champagne, et la grande offensive du 25 septembre a été effectuée sous sa direction. Le général de Castelneau est très estimé de ses soldats qui le connaissent comme , " l'homme du devoir." C'est un entraîneur d'hommes. Au commencement de la guerre, il avait cinq fils sous les drapeaux. La mort d'un de ses fils lui fut annoncée tandis qu'ils, dictait un ordre. Après une minute de silence, il fit un effort sur lui-même et continua la message interrompu. Suivant " L'Œuvre," quand la promotion du général de Castelneau fut décidée, le Président de la République envoya chercher le général Galliéni, ministre de la guerre, et lui demanda le nom du général qui, dans son opinion, était le plus capable. Sans hésitation le ministre de la guerre répondit : " Castelneau."" Et après lui? " "Castelneau." " Mais après lui? " " Castelneau." Le général Castelneau provient d'une grande famille de militaires. Né en 18Ô1 il fit ses étudies au Collège de^. Jésuites de Saint Gabriel et entra à St. Cyr à la veille de la ; guerre de 1870. Il rejoignit son régiment, le 36me de ligne, en octobre 1870, et se distingua j dans les combats sur la Loire. En 1913 le t général Joffre l'appela à Paris et en fit le chef ; de l'état-major général. Au début de la guerre actuelle, placé au < commandement de l'armée de Lorraine, il 1 livra, en septembre, une longue et furieuse -bataille sur le Grand Couronné, près de Nancy, i et infligea à l'ennemi une défaite sèvére et 1 d'extrême importance. 1 Le général de Castelneau est de petite taille, < et, dans ses allures, rappelle Lord Roberts; il < porte la moustache et l'impériale. A LES ALLEMANDS EN BELGIQUE. LA QUESTION DES LANGUES. J_,e gouverneur temporaire promulgue ce qui suit :— " L'article 20 de la nouvelle loi sur l'enseignement primaire prescrit que dans les ' écoles primaires,' l'enseignement se donne dans la langue maternelle des élèves. Il a déjà été question des premières mesures prises en vue de l'application générale de la loi. L'enquête faite dans l'agglomération bruxelloise au sujet de la langue maternelle des élèves a montré que les enfants flamands ne disposent pour la plupart que d'écoles dans lesquelles l'enseignement se donne en français ou en français et en flamand; cette enquête a prouvé que, pour pouvoir appliquer la loi, de nombreuses classes flamandes devaient être créées. Tout d'abord cependant, les déclarations des parents étant souvent inexactes et incomplètes, il sera nécessaire de dresser, pour chaque école, un relevé sincère du nombre d'enfants dont le flamand est la langue maternelle. Il résultera certainement des chiffres obtenus qu'un grand nombre de classes flamandes devront être organisées, et les autorités communales ainsi que les administrations des écoles adoptables devront se procurer les locaux et les instituteurs nécessaires à cette fin. En outre, il faudra envisager jusqu'à quel point il y aura lieu, à côté de l'enseignement régulier dans la langue maternelle, de donner un enseignement dans une seconde langue, soit celui de cette seconde langue elle-même, soit celui de certaines branches du programme. "Jusqu'à présent, dans toutes les 'écoles normales d'instituteurs ' de l'agglomération bruxelloise, tant dans celle de l'Etat que dans celles des communes, l'enseignement se donne en français. Le seul de ces établissements appartenant à l'Etat, l'école normale d'institutrices, rue de Berkendael, a obtenlt, en octobre 1915, une section flamande fréquentée à présent par 14 normaliennes. Quant aux autres écoles normales, celles-ci n'étant pas des établissements de l'Etat, la législation belge n'autorise pas l'administration scolaire à leur faire des prescriptions quant à la langue dans laquelle l'enseignement se donne, même lorsque ces écoles sont subsidiées par l'Etat. Par conséquent, a fin qu'il y ait toujours un nombre suffisant d'instituteurs et institutrices flamands pour les écoles primaries de Bruxelles, la création d'une école normale flamande de l'Etat semble s'imposer dans l'agglomération bruxelloise et l'administration scolaire s'occupe de cette question. " Enfin, il a été recommandé expressément aux administrations communales et aux chefs des écoles adoptables de l'agglomération bruxelloise de veiller à ce que leurs écoles aient toujours un nombre suffisant d'instituteurs et institutrices aptes à enseigner le flamand." un amusant quiproquo. On sait que le département des Affaires étrangères de Belgique a pour chef actuel et momentané, le baron Beyens, ministre d'Etat, ancien ministre du roi Albert à Berlin. N'em-peene, que le titulaire effectif, M. Davignon, fréquente toujours avec assiduité le cabinet qu il n a d'ailleurs abandonné que temporairement et pour cause de surmenage. L autre jour, écrit le " Petit Journal," le ministre des Travaux publics de France, était en tournée d'étude; de passage au Havre, il s'empressa de faire visite à certains de ses collègues du gouvernement belge; ceux-ci invitèrent M. Sembat à déjeuner. A table, M. Davignon qui, entre deux séjours dans le Midi, se trouvait au Havre, prend place aux côtés de l'homme d'Etat français. Le lendemain, M. Sembat s'apprête à regagner Paris et il songe, tout d'abord, à aller saluer, avant son départ, ses collègues belges. Il s'arrête chez le ministre des Colonies; 1 nouvelle halte aux Affaires étrangères. Monsieur le ministre?... dema-nde-t-il en tendant son bristol à l'huissier de service. 1 M. le ministre est justement là et M. Sembat est introduit. Comme il franchissait le seuil du cabinet, il eut un mouvement. J Pardon, fit le ministre des Travaux publics de France, il y a erreur... C'est M. le 1 ministre des Affaires étrangères que je désire 3 avoir l'honneur de rencontrer. Mais c est lui-même, répliqua le person-nage interpellé. — Monsieur Davignon?... fit M. Sembat, -surpris.Non pas... Le baron Beyens... intérimaire c iu département. 1 1 out s expliqua bientôt et on affirme que ! lepuis cette présentation assurément originale, les deux ministres qui ont horreur du proto- ' sole, sont devenus d'excellents amis. 1 i le meilleur moyen d'agrandir l'allemagne. e i On a beaucoup écrit, en Allemagne, sur les s projets de confédération douanière et politique ( ■j.u i créeraient, après la guerre, une vaste 'c ' Europe centrale " soumise à l'influence allemande. M. îraumainn a oompoisé -sur ce sujet ^ un livre qui fait fureur. Dans le " Berliner c l'ageblatt, M. Paul Harms examine longue- t ment ces projets d'agrandissement allemand ït conclut qu'il ne faut pas aller trop vite: Nous continuons à être d'avis qu'il faut % compléter l'alliance politique par urne alliance c konomique. Mais nous pensonis qu'on par- ^ tiendra d autant plus facilement à réaliser ^ l'allilance économique si on ne veut pas ia 8 îompliquer en même temps par des transfor- 1 nations ou des annexes d'ordre politique et * gouvernemental. e Qu'on laasse, dans la confédération écono- 1 nique, chacun des Etats vivre tranquillement ^ le sa propre vie politique, comme il l'a fait v usqu'à présent. S'il se développe alors, en ^ dein air, et non pais par les artifices d'une a :ulture en serre, une conscience politique de s 'Europe centrale, capable de s'étendre de P 3erlin à Bagd>ad, fort bien; ceux qui viendront b iprès nous verront ce qu'on en peut tirer, s 3our nous, oontentons-nous de vouloir de ti outes no.s forces le commencement, l'union iconomique, quand même la fin serait encore E lâchée danis l'obscurité des époques à venir, q chaque jour suffit sa peine. n NOUVELLES DU PAYS. La nouvelle s'est répandue hier soir à Rotterdam, dit la "Belgique" de mercredi dernier, de l'arrestation, à Anvers, de M. le baron van de Werve et de Sohilde, bourgmestre de Schilde, père de M. le gouverneur de lia province d'Anvers. Le baron de Sc'hilde a été arrêté en son hôtel du Kipdorp, sous l'inculpation de s'être servi de porteurs pour faire passer des lettres par la Hollande, vers le front de Belgique, et en avoir reçues par la même voie. On sait que ia famille de SchiJide compte parmi la plus ancienne noblesse de la province d'Anvers et que les van de Werve n'ont cessé de jouer un rôle prépondérant dans l'histoire de la métropole. Pour ne citer qu'un trait qui reimonte à la furie espagnole, le bourgmestre van de Werve, à la tête de ses gens d'armes et des gild'es anversoises, défendit la ville " in extremis," en 1576, contr© les hommes de Philippe II. Bletssé à mort, il fut emporté vers l'arrière par ses fidèles, tandis que la ville flambait aux trois quarts. Bel exemple et dont on aurait bien dû s'inspirer en octobre 1914 ! Le baron de Schilde a toujours fait preuve d'une réelle crâmerie. Nous nous i&ouvenons qu'il y a cinq ans, au .moment où le baron de Caters poursuivait ses essais d'aviation à Sï-Job, le vieux baron de Schilde insista tant et si bien que teon jeuine aimi le prit dans son biplan et lui donna le baptême de l'air. Jolie bravoure et que l'on concilierait difficilement avec l'habituelle prudence des gens âgés. Si les Boches ont arrêté cet homme extraordinaire _ et charmant, ils n'auront commis qu'une malpropreté de plus. * * * Vers la mi-novembre, les propriétaires du Marché-aux-Souliers d'Anvers, dont les immeubles furent détruits par le bombardement ou l'incendie qui en fut lia conséquence, ont reçu l'autorisation de reconstruire. Mais ils sont obligés de reconstruire sur l'ancien alignement ! Or, il nou<3 semble bien que l'élargissement progressif du Marché-aux-Souliers avait été arrêté, et avait reçu avant la guerre, des commencements d'exécution. On se demande de qui vient cette autorisation de reconstruire, le Marché-aux-Souliers étant voirie de l'Etat? Et certes, l'Etat Belge n aura pas été consulté ! En tous cas, plusieurs propriétaires ne reconstruiront pas, et vont mettre,^ dit-on, leurs lots de terrain en vente, ce qui fait supposer que l'autorisation est da source allemande, et constitue donc plutôt un ordre de reconstruire. Doux régime : * * * On a écrit dans certains journaux étrangers que l'administration communal d'Anvers s'opposait à ce que les familles des 'soldats morts pour la Patrie élèvent des monuments sur la tombe des défunts ou y déposent des fleurs. Le bourgmestre lui-même a tenu à démentir ce bruit. L'autorisation est toujours accordée et la liberté la plus grande est laissée à ceux qui ont perdu un être cher pour la défense du pays. Une circulaire a même été envoyée dans ce sens à tous les parents des officiels et soldats tombés au champ d'honineur. La, question a fait l'objet d'une courte discussion à la dernière séance du conseil communal. MM. Jan de Vos et Weyler prirent la parole. Il n y avait, comme point à l'ordre du jour important,^ que l'approbation des nouveaux impôts qui doivent donner à la ville une somme de six millions de francs. Le grand argentier, M. Cools, a défendu son projet en quelques phrases. Il fut voté, d'ailleuiis, à l'unanimité. * ^ # Le bassin Vergote à Bruxelles complète son outillage. Trois nouvelles grues, d'une capa-:i)té de 2000 kilos, y fonctionneront sous peu. L'une de celles-ci est à peu près montée, sur l'emplacement qui fait suite aux grues n. 11 et 12, près du pont de Laeken. Ces deux ippareirs 'sont, en effet, pour ainsi dire con-:inuellement occupés par les mêmes maisons. Il en est d'ailleurs- de même pour la plupart les emplacements du port. Les petits parons doivent prévenir, actuellement, deux ou irais jours d avance, le nombre des appareils le levage étant devenu insuffisant. La nouvelle grue sera bientôt «n était de onctionner; le bras est monté; lès dernières 3'laques du pont vont être rivées. Le quai qui longe l'avenue du Poft sera jourvu d'une deuxième grue nouvelle, ce qui jortera le nombre total des appareils à quatorze. La troisième e'st destinée au quai qui onige l'Allée Verte. Ces appareils proviennent des ateliers de Soeulx. * * # La crue de la Meuse a été énorme à la suite les pluies continuelles de ces derniers jours, lussi, les barricades électrisées des Allemands out le long de la rive gauche du fleuve, de jixue à Lanaye, ont pris un bain forcé. Le ourant, assez fort en cet endroit, a arraché tlusieurs mâts conducteurs et la haie elle-Qcme a beaucoup souffert. A Bruges, les rues sont de plus en plus dé-ertes. Depuis trois semaines les réverbère l'avaient pas été allumés et il était interdit us habitants de laisser filtrer de la lumière, lette mesure est rapportée. Oii peut éclairer , giorno. La semaine dernière, huit avions alliés ont urvolé la ville sans jeter de bombes. Les iseaux de guerre disparurent dans la direc-ion de l'Ouest. * # # Le correspondant à Bruxelles du " Tele-raaf " tient d'une source très autorisée les étails suivants sur l'assassinat de miss 'avell:—L'héroïne anglaise avoua avolt mis 00 jeunes Belges en mesure de rejoindre leur rmée. Les bourreaux allemands avant de 'exécuter agirent ainsi: alors qu'ils étaient armement décidés à la passer par les armes t de placer le délégué des Etats-Unis devant n fait accompli, ils Soumirent à la signature e miss Cavell une demande en^ grâce. Lai aillante femme, sans hésiter, refusa' net. .vant elle, un autre condamné, nommé Brocx, vait été fusillé. Aux détonations, miss Cavell 'évanouit. L'officier qui commandait le eloton d'exécution ne jugea pas nécessaire de 1 ranimer pour la passer par les armes. Avec on revolver, il lui tira cinq balles dans la ;te. Tout indique que les Allemands résidant à ruxelles sont honteux de cet assassinat et u'ils donneraient beaucoup pour que celui-ci e se fut pas produit. ECHOS. Un journaliste decore. Notre confrère, le maréchal des logis Nicolas Barthélémy, rédacteur à 1' " Indépendance belge," blessé l'autre semaine sut le champ d$ bataille, vient d'être nommé chevalier de l'Ordre de Léopold par le Roi. L'ordre de jour de l'armée portant cette décision est ainsi conçu:— " Barthélémy, Nicolas, maréchal des logis au R.A.L. : Pour le courage dont il a fait preuve dans les fonctions souvent périlleuses d'observateur d'artillerie qu'il a exercées pendant neuf mois. A été blessé d'une balle à la poitrine en procédant à la révision d'une ligne téléphonique, mission pour laquelle il s'était offert spontanément." Une Fete de Bienfaisance a Oxford. Plusieurs amateurs beiges et anglais, résidant à Oxford, ont organisé une fête musicale et littéraire, au profit de la " League of Mercy " dans le Hall du Ruskin College. Plusieurs notabilités d'Oxford honoraient la fête de leur présence. M. G. Bibeaucourt, architecte, avait bien voulu se charger de dessiner un programme de circonstance qui a été très apprécié. Le vaudeville de Tristan Bernard, " L'Anglais tel qu'on le parle " a été enlevé avec un, grand succès par les artistes amateurs, tel que M. F. Ribeaucourt, Mme Ribeaucourt, M. Jules Sourdin, Mme Pauwels, qui ont rempli leur rôle avec beaucoup de talent et d'esprit. Cette fête de charité a Tap/porté la jolie somme de £10. A la demande de MM. Cleirens et Nys, une grande fête sera organisée au mois de février au profit des grands blessés de la guerre. M. KLOBUKOWSKI SUR LE FRONT BELGE. M. Klobukowski, ministre de la République française près le gouvernement belge, s'est, rendu au grand quartier général belge. Il a été reçu par le roi Albert en compagnie duquel il a parcouru le front belge. Le ministre de France a trouvé le Roi très calme et très confiant;. quant à l'armée, elle est animée d'un esprit excellent; elle est plus forte à l'heure actuelle qu'elle ne le fut jamais. Les vaillants soldats belges sont "en forme ils partagent sans réserve les sentiments de leur souverain. Après la visite au front- belge, l'éminent diplomate s'est rendu dans les lignes françaises. Là encore, il a été on no peut plus heureusement irapressionné par la belle tenue et le3 excellentes dispositions des troupes françaises.En résumé, le ministre de France près le gouvernement de Sainte-Adresse a emporté la meilleure impression de son voyage aux fronts belge et français. HEROÏSME SUBLIME. Une histoire d'héroïsme extraordinaire arrive de Constantinople. Il y a peu de temps, le sous-marin françaisTurquoise " tomba aux mains des Turcs dans la mer de Marmara. Curieux de comprendre le fonctionnement du sous-marin,, les officiers ottomans envo- ^ yèrent chercher un des mécaniciens français^ fait prisonnier avec l'équipage. L'homme seii*'! tit qu'il lui était donné une occasion uniqua,,; de détruire un engin doi^t les Turco-AHemands feraient contre les Alliés un terrible usage. Il laissa une note à ses camarades, leur expliquant ce qu'il voulait faire et se terminant par ces trois mots: " Vive la Patrie! " Puis, i'1 monta à bord du sous-marin avec six officiers turcs. Avant que ceux-ci aient pu s'apercevoir de quoi que ce soit, il avait mis le bateau en marche. II dut y avoir lutte, sans d;oute^,à bord-deda " Turquoise." To¥jîittiiai'j0et-iiieuenL'.Mij..vit le sous-marin s'éloigner peii' à"" peu Mû 'ïïfàïgéf"où il était exposé, puis s'enfoncer à jamais dans la mer. Et les détails de cet héroïsme sublime demeureront à jamais inconnus. "NOUS MANGEONS ENCORE TROP" : 'nfstni 'DE'CLARE HARDlÉN, Suivant le " Berliner Tageblatt," M. Maxi-milien Harden a déclaré dans un de ses discours :— "Jusqu'à présent, nous n'avons pas encore pu vaincre complètement un seul de nos ennemis. La tâche de vaincre devient de jour en jour plus difficile. Nous ne devons pas nous faire trop d'illusions. Nos ennemis veulent triompher de nous par une guerre;;; d'usure. On doit les en empêcher. "Le gouvernement allemand doit éclaires^, le peuple'sur lia véritable situation et assurer l'alimentation du pays. Il faut, restreindre encore notre consommation si nous voulons tenir longtemps, car nous mangeons encore trop." — Il résulte d'une lettre écrite par le vaillant bourgmestre de Bruxelles, M. Adolphe Max, qu'il est soumis depuis six mois, dans sa prison de Glatz, au régime de l'isolement complet. Il lui est interdit de s'entretenir avec les officiers prisonniers comme lui; c'est donc une vraie torture que ses bourreaux lui infligent.ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement a nos bureaux, 104. Shod-lane, au premier. Association des combattants REFORMES. Le secrétaire-général de l'Association détient une excellent® place pour un ménage de soldat réformé, cuisinière et do« mestique; trois à quatre livres par mois. Des emplois de bons ouvriers-tourneurs sont également vacants. S'adresser tout de suite à M. Charles Goebel, Beigian Offices, Hôtel Cecil, Strand, Londres, W.C. Dentistry.—victor ootils, d'AnveTS (rue Quellin).—Consultations tour les jours de 2.30 à 6 heures.—Oxfo-rd-street 351. Téléphone, 2782 Mayîair. DLLE belge, bonne éducation, parlant bien, français, connaissant couture, demandé place dame de compagnie.—S. V. S., Ospringe House, Sherborne, Dcrset. ASILE DES SOLDATS INVALIDES BELGES. SOLDAT reformé, bon dactylographe, est -de-mandé.—S'adresser, avec référencos, au directeur: 18, Widmore-road, Bromley, Kent. TAILLEUSK belge deaninde ouvrage chez elle ou à la journée: M. Bknckaert, Garrod Cottage, 3, Green-lane, East Molesey, Surrej

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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