La Métropole

1451 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 11 Mai. La Métropole. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7m03x84h2x/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE o»« »- LE N™° JournaS quotidien du matin le numéro 11(rne UpeatCTTo1^™£POrHveFFsô SlJ mois .«•••••••••••& 8 — Annonces financ.lcL »» I 00 j| Faits divers fin ld. • 2 00 'Je Annee Trois mois fr 4 60 Ff Q F» Réclames la liyne, - 6 50 La Ville td. » 5 00 j ginJ| —— TOUS IeS iOUrS ^9.ruedes Peignes, Anvers | p dimanche Faits divers corps UL » 3 00 il Emissions Hrix & convenir LUIlUl fV1 . On rabonne 4 tons les bureaux de poste et aux facteurs. %J J Pour toute la publicité, saui i elle de la^provmce d'An- No 130 ethangeh ie port cd sus d-3 4 à 10 Administration 3519 de10à!6 havas^ ^ 11 mai 1^14 lition. JtS Pour i» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux HNTIMFS I M„a. . .. i I fflNTIHK à PARIS 8, place de la Bourse. auserie littéraire < « avez lu En marge des vieux livre . J. ï^raaitre. Et quelle délicieus /a vous avez faite là. Cette m.arg< juteur nous promenait avec lui, éfca: Son talent si souple s'y^ mouvai >uait, s'y nuançait avec grâce et toi ise. Les notes qu'il y mettait étaiei ours d'aussi fine observation, soi Ile plus délicate psychologie, pli Mtes enfin que le texte qu'elles e: ient. Montaigne aussi a rempli bie larges: les textes, aujourd'hui, c .s? Mais ces marges-là, on les lii [.s. Ainsi, la plupart des vieux 1 dans la marge desquels a écrit ]\ îaitre, si on a lu leur titre, on cro u en a beaucoup lu. Mais les deu U qu'il a écrits En marge des vieu L on voudra toujours les relire. vieillesse d'Hélène, que vient de pi ■ l'auteur des Contemporains et qi ( le livre dont on parle », est encoi ivre en marge. Les contes y sont pli ■ts, plus pressés, comme d'inspiratio pei plus haletaûte que dans les deu leils déjà parus. Mais la plupart < bue tous ont encore tout le charrc précédents. Et c'est dire beaucoup, arlons peu des premiers contes et pou i point trop médire. M. J. Lemaîti n pouvoir y peindre non point seul h le durus amor, qu'il reprochait u : à M. Hervieu d'avoir trop viveme: senté, mais aussi le senilis amor, q e toujours extrêmement turpis, lui-même a fort bien honni. Il no ttre aussi là beaucoup de meurtri ;orgements, de pendaisons et de sa' !,ndu. Cependant ces coups de thé l'auteur les met là parce qu'il fa ■ finir: on sent qu'il n'y tient p£ gbns comme lui. Mais voici un Ce le vieilli, et un peu aigri, qui détru 'orgueil, une idylle charmanté, qu: olit par bonté: voici un Racine pici endre, et qui serait peut-être tre Ire s'il n'était aussi pieux, et qi doute regrette d'être trop piei: r ne pouvoir être plus tendre: voi douloureux Molière et voici enccn ja Fontaine, si fortement, et cela vei i aussi si faiblement humains ! I (cela est bien dit que ceux-ci sont ne prit présentés ! Quelle vie, quelle v humaine en tout cela! Enfin Le ter 17712, t de Saint-Preux conte en marf [« Nouvelle Héloïse, paraît bien êt: pef-d'oeuvre du genre. C'est presqi ton te à la manière de... tant le sty Romantisme et l'esprit de Rousses Mit exprimés, saisis au vif. On sei I auteur s'est amusé à franchir ^tout juste! — le petit pas qui sépai pn, le sublime du ridicule: et pu [>ace franchi, il est resté là, tout pi Ile bord extreme et comme pour mie liver lui-même en se jouant et sa Se la distance si petite! K>us ces petits contes sont écrits da Style dont M. Victor Giraud dis; Is ses puissants Maîtres de VHeu. lais si, entre tous les styles qui o 1rs aujourd'hui, on me permettait îsu, je n'hésiterais guère. Je n'igno de quelles ressources je me passera déclinait l'honneur d'écrire comr ouM: i© croirais pourtant avoir re< meilleure part si quelque fée bienf? ito m'accordait la grâce d'écrire coi • M. Jules Lemaître ». — Moi auss * * * l René Bazin vient de publier e brochure l'inoubliable rapport pi é à l'Académie française le 27 n br? 1913 sur les prix de vertu. J'e on né ici même une trop sèche analys prononcé à sen sujet, et après la p [ison, le mot de sublime. A reli; lurd'hui et avec la durée du temj pensées, à revoir ces tableaux, à pa ■ir à nouveau ces étapes de la beau aie, de l'amour plus haut et de •ité, je retrouve toute ma premiè ression. Ce sont de tels ouvrages q îrent une littérature, une époqu t on de tels ouvrages que s'exprir feilleur de l'âme des hommes. * * * ! mode est partout et dans la lit-ire. Les grands écrivains du pas la parent tout comme ceux du pi ■et chacun a son tour. Pour l'obtec ■tant, il y mettent du leur beaucoi |s que les nôtres. C'est l'obligeaxi û critique, son savoir, son talent Ib^n plaisir qui font tout. Sain fyc a fait lire combien d'ouvrag dans l'oubli, revivre combien < Icis hommes du passé dont on ne co lait plus que les noms! M. Victor G id adonné un nouveau lustre à la glc ■ Sainte-Beuve qui commençait à p fuis il a fait mieux. U a repris se |p- Je crois qu'il a repris aussi ■ ,Cf Sainte-Beuve y trouve sans dou ttt-f)te. Nous y trouvons sûrement Victor Giraud avait parlé de Joi dans la Revue des Deux Mondes. I avait si bien parlé qu'il avait, d |» remis Joubert à la mode. On a dor u en reparler après lui. Et on a r loins bien ce que lui-même avait foi dit. Ces choses-là arrivent. Ceux qi étendu parler sur Joubert et ceu ,e connaissent Joubert que pour e r entendu parler voudront lire 1 monographie de M. Victor G pour savoir ce qu'il en faut cor eet qu'il en faudrait dire. *'$ vrais optimistes — écrit M. G: 1 7 ceux-là seuls qui comptent e méritent qu'on discute leurs doc /.sont ceux qui n'ignorent rien de •lues dessous de l'existence humain malgré tout, gardent quelque es r'cû ■>. Et que cette pensée, qui dé 1 peut-être la portée de Joubert, ré Admirablement la vie et la phile !e de Joubert! La vie, les amitié ulines et féminines, l'œuvre tout en du « Platon au cœur de la Fon " sont ainsi parfaitement présen indues vivantes, par l'art du cri ^ Elles sont, en quelque sorte, illus ^jnises en plus vive lumière par le; s cités, tous merveilleusement choi sis,extraits de la correspondance,du jour nal, des pensées. Après lecture de ce peti livre on connaît Joubert, comme un ami On se plaît à lire son œuvre, toujour > charmante, souvent profonde, comme cel •' les de l'homme qui a dit: « Il faut rnouri aimable, si on le peut », et qui s'est ef forcé d'apprendre à tout le monde i vivre comme il faut mourir. Enfin on ad s mire son monographe pour avoir si e communiquer une vie si intime à un< œuvre, à un homme, t + * * ^ M. A. Albalat est aujourd'hui l'un d< ^ ceux qui connaissent le mieux la langU' it — et que ceux qui la connaissent biei i- aujourd'hui se font rares! — et qui sa is vent le mieux faire aimer la littérature i- française. Ses précédents ouvrages l'Ar n d'écrire^ là Formation du style,le Travai ù du style sont des petits chefs-d'œuvre d. a clarté, d'ingéniosité, d'érudition et d'en i- seignement. Son dernier livre (Jommen 1- il faut lire les classiques, récemment pa 't ru, se.;présente comme une démonstratioj x très vivante, illustrée d'exemples, des re v marques déjà faites, des principes établis des' règles formulées ailleurs. Nul ouvra l7 ?e. mi€ux que celui-ci ne contribuera il taire aimer la clarté, la mesure, le bo: e sens.qui ont été toujours les qualités mai s tresses du goftt classique. Ce livre exce: n lent devrait avoir sa place non point seu x leraent dans toutes les bibliothèques d'en seignement supérieur _ je me piaig e oroire qu il 1 a — mais dans celle de tou les vrais amis des lettres... et pour ei r sortir souvent. Après l'avoir lu, on pour ■e ra le relire: on y trouvera toujours in téret et profit. n G. Lechartier. it ~ : L'Actualite 5 g / ^3 V tiS*—< ^ Une nouvelle crise en Russie r: it ? On _parle de (nouveau d'urne cris il ■ 8 mdoistér'ijeiEîie en Russie et les joui maux oroienit pouvoir .annoncer ave - cea^n-ude la prochaine retraite de M. Goreiri) p kine. Ou saiilt qiu'il y a peu de temps seule 11 PS? Tqrai1? Premier ministre actuel a succéd x à M. Kokovtzoff et l'on se demande comaner 2i oe murasitère, qufi a été réformé par La nom: •e 1tl°" ^ M; Goremykiine à la présiéenée d it f'.M* ■Bark au ministère des finance< ît î?V,llSSe de'à ,®tirie considéré comme menac cl unie mjou/veilille transformation après une ; exi'3befiee.- Les rescrits dm tsar cornoe; - nainit la nom motion diu mou veau ministre de 1 nîSH0? et p^ramme économique r€ a vaaonit oepeudaut faât concevoir l'espoir qu 'e ,?n défindtiveanant eu Russi |e d urne poi iode d incertitude causée par le I attaquœ con,tin,ueïles du comte VVitte canir le président du conseil! Kokovtzoff ot par i manique de feraneisé absolu de ce dernier « 1 égard des terataitdres de certains membre du ^gouvernemenit de faire revivrff les pire e, périodes de l'autocratie et de la buieaiuorati ls, punissante. il paraît qu 'il faut en rabat ès ] ~ «t que le ministère Goremvkime, en dépi ix aes Sratides espérances qu'il avait fait con ns 1 a, en_r'1<MV amélioré la situation init<! ,t 4e 'l Russie. Au conitmaire, ill a encor ns îSST1 t00'"'6 sl'!luation en rendant aiguë l lit % » pademenitaure que M. Kokovtzoff ov» •é- SîJL P?"®?. ■i'°Ussi à maintenir à l'éta ; teSi S e d a.'lfcu«is la raison, dit-on, pou 1 I6 Tem!or 'niniîstre actuel demander (je au tsar de le relever de sas fonctions. re i't Gorf?yUi.ne a remplacé M ,is 5, h la du conseil, on le ^i"f]npî'u W?ut 1 impression que l'urne de -u P™opal«f tâdies du nouveau chef du goi; 'i- m, a^J"t ,a constitution à l n f «""P'ne d u,ne majorité docile d n dinoibe, et pour arriver à cette fiin n, ,1. avaait décidé, en haut lieu, d'aller' a oesoiin I usqiu à une nouvelle dissolution, psu.t être meme à une transformation des prért gatives du Parlement. Ceux, dons l'espoir d n recueillir tout au moins une partie de la su< é- cession de M._ Kokovtzoff avait été dfS > fv^n^ pris soin die lancer dans la presse de n :'monmafcionjs assez précises à cet égard pou ? rendre pareiJle tentative impossible et effe< L ^veimetnit M. Gonennylcime se vit obligé cl ; d'émeutir éne-rgiquement les intentions et k « projets qu on Iun prêtait. Ces démentis toute >s fois n eurent leur valeur que pour un terne r- -elabivement court. Une des premières entre :é prises die M. Goremykiue consistait effective a ment dans oe que les membres-de la Doucm :e O'nt appelé un attentat contre Himmun/it ai P^leimenteine et la liberté de la parole à 1 € tTubune du Parlement. Le président du conse le 00Mltr^e,m,e,nt aux dispositions constiftutior HÎr!PS'' T>r^t'e'n«dtai t faire rendre compte au; ciepuités de la Douma de leur discours de van i^ . spécial qui avait cependant toute ■a. d'u,n tribunal ordinaire et qt se les flZ-rn11T^u'n|?r P°Uir des paroles imprudente é- les niNiiUrl i °PPosition au même titre qu • ne tfnfi.nt;?S 1 pr,esse qu'aucune imimuina't 1F Sans P°Uir^'ites et la prison qu'il vantait au-delà de toute meSè^et d !_ toute sagesse. Mats il est clair que le proie du gouvernement, une fois adopté, te Tenta " taon _ «lotissait tout au moins pour lui de s ? dispositions nouvelles contre tou te les députés de l'opposition et les cadets le le cremiiers aumaiient été exposés à en sentir le effets. Personne n'a eu la naïveté de croir i- aux as9uranoes que M.Goremvkine a donnée à cet égard à la Douma et l'on s'est révolu u Sans douite, on n'est pas allé jusqu'à 1 Y—" -liition ouverte conitre le gouvernement et 1 tisar et les crédits essentiels ont été votés trè docilement par la Douma. On n'a pas vouL t fouinnir sans douite à M. Goreinykine " i "rétexte à dEssolution qu'il cherchait peuj x être, mais le président du conseil n'a pu s □ tromper sur les véritables dispositions die 1 a majorité, parlementaire à son égard. Le bruits qui annoncent sa retraâte comme pre _ chaîne ne manquent donc certainement dp. ~ de probabilité. Cet épisode de l'histoire politique et parle ■ mentaire russe contemporaine ne manque ^a t d'intérêt. Il montre que les adversaires de 1; - Douma s'abandonnent peut-être dans l'espoi s die réduire le Parlement^ à line institutioi e sans valeur et un peu ridicule en lui enJevan _ l'une après l'autre ses pnéi'ogarives; mai': d'un autre côté, on n'ose plus, en face d* l'opinion publique européenne, risquer de: mesures trop énergiques à cet égard, et si le; i>art.isans du retour à l'autocratie avaient s compté sur M. Goremvkiine pour réalise: - leurs espérances, ils doivent se dire au jour . d nui que la chose est plus difficile que l'or . pensait. Il est vrai que le prince Mechtchens-_ ky,t directeur < du « Grashdanine », espère toujours réduire la Douma au rôle d'une assemblée consultative et il a affirmé dan( 5 H!n récGnt .artide que l'opposition de te I Douma était san« valeur. — J. Joertf. Notes Politique; Les grands enfants Ce sont les pires, car ils sont incorrigible Si nous ne le savions par la sagesse des n dons, nous l'apprend rions par le spectae îue nous fournit le Sénat belge. L'équipe socialiste, introduite dans la hau assemblée, y réalise, avec le csynisme qui d tingue toute l'action de son parti, l'œuv ; première qui inarque partout son apparitio: ? :e discrédit, la profanation immédiate, si j'o i dire, de l'institution où il est accueilli. C'e - l'ait depuis longtemps à la Chambre! Ce î s'accomplit à l'heure même au Sénat. '' Ne cherchez pas à m'apprendre que cc • n'est pas seulement l'œuvre du parti soci î liste et que bs libéraux y ont leur part. C'€ " clair. Personne n'en doute. ^ Les chaînes subies par les libéraux pour fameuse campagne électorale de 1912 ne so pas de celles que l'on secoue ou qui se roi pent du jour au lendemain. Oh nonl Le f [ meux débat révisionniste, la campagne de i ^i*ève générale, l'obstruction au projet se j laire à la Chambre, représentent autant < - gaffes retentissantes où la gauche libéral - entraînée et dominée par ses éléments ini - rieurs, a révélé de plus en plus au pays - régime de sujétion, qui la retient au conta ï du parti révolutionnaire. 3 On sait bien, pour l'avoir appris de fa<? i létournée, que les hommes de valeur enoo - oubliés parmi les parlementaires de gauc pleurent le dégoût du rôle auquel ils so réduits. Mais ils marchent tout de mêor Ils sont de toutes les parties de sabota organisées par les benêts de bonne taille, ç s'appellent Lekeu, Vinck ou Hall et. Et 1' >e demande s'ils peuvent se méprendre s 1 étendue d'indifférence et de mépris qui, a veule d'une nouvelle épreuve éJectora enveloppe toute leur action politioue da ce pays 1 > On pouvait, au mois d'e>ctobre dernier, av une bonne dose d'illusions ou de niaiser e s'abuser sur l'effet du sabotage organisé à - Chambre. On ne le pouvait plus bien ava c la fin de cette équipée grotesque, injuatifi ble et sans écho quelconque. Mais ce qui est beaucoup plus fort, c'e i l'aveuglement poussé au point de recomme . eer la même folie au Sénat. j Or, au début, les socialistes n'étaient p , seuls à se promettre monts et merveille ^ Toute la presse de gauche parlait du déb sénatorial qui allait s'ouvrir et dont la ip s jorité n'aurait eu raison ni si aisément ni , tôt! La parade macabre du discours posthun e de Sam Wiener ne s'inspirait d'autre cho s que de l'insondable naïveté de ces politicie P .puérils, les derniers à s'apercevoir du vii s qu'ils font irrésistiblement autour d'eux. ^ Le fait est que toute louir obstruction t ^ .Sénat a produit cet effet mirobolant et ina ? tendu qu'il ne reste plus mille Belges poi _ se douter que le Sénat est encore réuni, qu'e t y. sabote une loi scolaire et qu'une poign< - d'énergumènes y vient débiter journeïleme: ^ des harangues que personne n'écoute ef qi nul ne lit ! \ On m'accordera qu'un parti politique cor t met une faute insigne d'imprévoyance et c r maladresse en faisant resplendir devant 1 public l'étenelue de son impopularité et discrédit oomplet de son programme. a Or, je n'ai pas souvenance que jamais, < s aucun pays, un parti quelconque ait en gai - une campagne parlementaire destinée à su 3 citer quelque émotion ou à rencontrer que e que écho dans la foule, pouir aboutir h i ^ échec plus humiliant et à un désaveu pli _ décisif. La dédaigneuse indifférence du pays e l'égard des obstructionnistes du Sénat repr - sente la plus éclatante apologie dont pouva • s'honorer la réforme scolaire avant sa pr • mulgation définitive. Il ne manquerait plus à la gloire des ga e ches sénatoriales que de ne pas s'en doute s Je les en orois capables. Un passant. s ? Le détournement du " Schyn < —)o(—■ ? Le département des Travaux publie» • mettre en adjudication, annonce la a C-hroi ? que des Travaux publics », l'entreprise aya pour objet, la fourniture et la mise en œuv ), de tous les matériaux et l'exécution de to les travaux nécessaires à la construction < ■j troisième lot du détournement des Schy j etc.,. et de la deuxième ligne de défense i j Nord d'Anvers. Ce troisième lot fqui doit passer avant j deuxième), s'étend depuis le fort 2 jusqu'à . mètres à l'Ouest de l'axe de la chaussée d'A vers à Bréda ; il traverse les territoires d I commîmes de Wommelghem, Wyneghe: . Deurne, Schooten et Merxem. L'estimatie , est de 3,500,000 francs. , L'entreprise comprend, outre les démo tions, déblais et remblais, la instruction < -, six ponts métalliques à deux travées, do: . quatre biais, de trois ponts métalliques bif p à une travée, de deux batardeaux écluses da: c 1° fossé capital, d'un siphon à trois ouve , tures sous le détournement définitif du c nal de jonction de la Meuse à l'Escaut, av passerelle de halage démontabîe, d'un siphe ^ous le fossé capital, le rempart et la rue c f rempart, de six aqueducs et ponceaux, do: ? lois av^c vanne, d'un pont en bois sous >Tv ^onÎPai'ti des buses et dalots néoessa j1emon'b des eaux, de quatre cauo d-uux ?ffres flanquants, de ne-quatre avec corps c garde, 1 établissement des pavas»! nonfit vieux et tous les Les travaux sont divisés en deux partie, la première comprend les canonnières, lee co fres flanquants, les portes de ville et les tr vaux y afférents, ainsi que tout le disposit rortincatif _ compris entre le fort 2 et ut parallèle située à 100 mètres au Sud de capitale de la oaponnière XIX-XX ; cette pr mière partie est pour le compte du départ 1 nient de la Guerre. La deuxième partie comprend tous les a ^ très travaux, à charge du département d ' Travaux publics. Le délai des travaux est de trente-six moi AVIS A cette époque de l'année le nombre de m abonnés se rendant en villégiature, est cons dérable. Pour faciliter la prompte exécutio des mutations, nous prions instamment m abonnés de vouloir bien nous rappeler lei ancienne adresse en nous communiquant lot Viouvalio adressa, Échos LA VILLE Programme de la journée : _ (FETES ET CONFERENCES Photographssche Krlng. — A 9 heures, au Synril- I : cat du commerce et de l'Industrie, courte rue se Neuve réunion. Sk Anciens élôves dea Ecoles cathoiîques du Kiel. — , A 8 heures et demie, au «Familielcring», conié-ia rences par le R P. Kockerols sur « L'existence de Dieu » et par M W. Verelst sur u L'importance des soirées d'études » COURS a" Poiygiot-Club. — A 8 heures trois quarts, au. st Syndicat du commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion de la section de photographie. Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes, la EXPOSITIONS 2^ Salle Foret. — De 10 à G heures, exposition des œuvres die M Honaï Houben (ouverte jusqu'au 11 n_ mai. a- la Les anciens éièves de Malonne A l'invitation de l'Union Anversoise, sec-le tion des anciens élèves de Malonne, la Fédé-e, ration des Associations Belges des Anciens Elèves des Frères des Ecoles Chrétiennes, , tiendra ses assises à Anvers, pendant les fêtes de Pentecôte. ^ Ces assises, placées sous le haut patronage i de S. E. le cardinaJ Mercier, archevêque de >n Malines, donneront lieu à un programme fort ' re étendu ele réunions et d'excursions. C'est ainsi que le samedi, 30 mai, à 8 heures et demie de l'après-midi, il y aura une réunion à l'Institut Saint-Henri, Vieille Chaussée, 31, e au cours de laquelle M. le Baron José de Cop-gc pin de 6rinchamps,_ président fédéral, pro-vn noncera une allocution de circonstance. Les Dri différentes associations donneront également lecture de leurs rapports respectifs. ur Le dimanche, 31 mai, une messe pontificale k sera chantée à la Cathédrale, à l'issue de e, laquelle se fera le cortège ; a 11 heures et de-ns mie, se tiendra, en la salle du Cercle catholique l'assemblée générale. A 2 heures, les invités se retrouveront à un grand banquet, qui sera servi dans les salons de la Société ?' Rovale d'Harmonie, rue d'Arémberg. ,a te lendemain, les membi-es étrangers et nt leurs familles feront une excursion sur l'Es-a- caut. st Le pèlerinage annuel vers Lourdes n~ Le pèlerinage annuel vers Notre-Dame de Lourdes partira d'Anvers maidi 19 mai pro-as ohain. Cinq trains quitteront Anvers entre s. 10 heures du matin et 1 heure do Taprès-midi, emportant 1500 pèlerins dont 250 ma- , lades. Le pèlerinage arrivera à Lourdes lo . ^ lendemain, mercredi, et y rencontrera le pè- ; si 1er in âge national allemand, coanposé de huit , ie trains. Sf A Lourdes, MM. Batkin, directeur du pè- : lerinage, et Buyckx, de Lierre, fêteront leur 25e anniversaire de membres du pèlerinage. Le roi de Danemark au port d'Anvers II II se confirme qu'à l'occasion du séjour en Belgique des souverains danois, le Roi Al- ir bert viendra avec le Roi de Danemark, faire ,n une visite au port d'Anvers. ;e it Pour le bon lait Enfin. ve>ici qu'un mouvement se dessine contre l'odieux trafic de la falsification du i- lait, qui provoque annuellement Ta mort de le milliers d'enfants en bas-âge et auquel on de-je vait encore, ces jours-ci, une mort par em-. poisonnement après> ingestion de lait frelaté. En constatant l'impuissance des pouvoirs publics à cet égaixl, dans l'état actuel de la -n. législation, quelques hommes de cœur ont ;é formé le projet de fonder une ligue de défense s. et do protection, espérant que l'initiative ]_ privée poui-rait être plus efficace que l'intervention officielle. C'est ainsi que, répondant n à l'appel de MM. H. Mpeus, bourgmestre de IS Wyneghem, O. Van der Molen, sénateur, docteur Van de Perre, représentant, et Van Huf-à felen, inspecteur-véterinaire du Gouverne-é- ment, une assez nombreuse assemblée se trou- ( vait réunie, dimanche après-mieli, au restaurant Lepaçg. H y avait là, notamment, autour des promoteurs, MM. Caron et Brems, députés péril- manents ; Daels, secrétaire de la Commission r! médicale provinciale; G-Pudens, inspecteur, vétérinaire à Malines; Van de VeJde, agronome de l'Etat, à Lierre: Bernaerts,tbourgmestre de Leest et conseiller provincial, des _ médecins, des vétérinaires et d'autres per- ( son n alités. C'est M. Van Huffelen qui se chargea de développer la thèse des promoteurs, en exposant ce que le commerce ou plutôt l'inclus- ; trie laitière devrait être et ce qu'elle est en ; réalité. H nous est difficile ici, de donner un aperçu de cette suggestive causerie, que nous ne pouvons que résumer en une définition : ra il n'est pas d'industrie qui s'exeroe dans des ii- conditions plus anti-hv^iéniques, — pour le it consommateur, — pas de commerce qui soit re l'objet de plus de fraudes et. plus ele f al si fins cations, au point d'en être un véritable dan-lu ger public. H faut donc à tout prix réagir. n, Cette note fut accentuée par M. Van de ui Perre, qui insiste sur les milliers de décès. en grande partie parmi les enfants, causés le par l'ingestion de lait malsain ; et il faut )0 bien convenir de cîo que le plus grand nombre a- des marchands de lait n'pn débite guère d'au-es très. Il v a donc lieu d'entamer et sérieuse-n, ment l'œuvre de défense,_ sous la protection m des pouvoirs publics, mais avec le concoure de la grande nuasse des consommateurs. Et Si- plusieurs des assistants avant émis lpur opi-le nion sur les mesures qu'il conviendrait de it prendre, on s'arrêta provisoirement au prin-is cipe d'une inspection et d'une réglementais tion très sérieuses des étables, de la mani-r- pulation, du transport et de la vente du lait, a- La ligue pour le lait sain est donCj virtuelle lement, fondée, arec un Comité dirigeant et in comprenant MM. Van der Molen, sénateur • u Van de Perre, représentant; Caron, député it permanent; H. Op de Beeck, conseiller oom-la munal et provincial, à Malines ; Daels, secré-i- taire de la Commission médicale provin-i- ciale ; De Moor, médecin ; Van Huiffelon, Geu-if dons, Faes et Corn élis, vétérinaires ; Van de le Velde, agronome; d'Arippes et Bernaerts. ît auxquels s'ajouteront encore, <»père-t-on. quelques personnalités. i: Et maintenant, il reste au public à s'affi- f. lier en masse, pour rendre efficace le hon u combat contre les empoisonneurs ! Pour reconnaître la fausse monnaie 2_ Il n'est pas rare, malheureusement, de ren-5. contrer de la fausse monnaie. Pièce d'or ou d'argent-, ne présentant pas toujours la pnr-î- f^ite loyauté qu'on en attend.Et s'il arrive js assez souvent,par une chance oùi 1 entre un peu do justice,que la fausse monnaie soit assez s. inconnaissable, il se trouve aussi plus d'une rois qu elle échappe à des yeux mal exercés, - a lin examen trop sommaire. Car il y a de 1 la tausse monnaie grossière et de la fausse ] monnaie bien faite. Nous pouvons de nous- ( •s munies reconnaître la première ,mais pour la i* seconde les conseils çjue donne un maître de r n l'art, le Dr Hcnriot, directeur des Essais à is la Monnaie, ne nous seront peut-être pas inu- f r tiles. j r Pour l'or c'est assez simple. E suffit de c peser 1a x>iàoa. L'or étant le plu* lourd d«al méî/aux usuels, la substitution d'un autre métal s'accuse par une diminution du poids de la.pièce. Cette diminution est d'aiÛeun sensible à la main s'il s'agit d'une pièce dt 20 francs. Mais pour l'apprécier dans une pièce de 10 francs, il faut recourir à la balance, ou à défaut à un simple pèse-lettres Cependant n'eut-on ni balance ni pèse-lettre* sous la main qu'on peut être encore fixé soit en essayant de plier la pièce (la pièce d'oi ne se plie pas ,1a pièce fausse so plie), soii en grattant un coin de la pièce avec une pointe d'aiguille : la trace reste jaune si la piècc est de bon aloi, elle blanchit si la pièce est fausse. Pour la monnaie d'argent la plus facile à falsifier et aussi la plus falsifiée, il faut d'à bord regarder à la tranche : si la pièce est fausse, les lettres ou même les raies qui la composent manquent de netteté et on y retrouve la trace du trou de coulée du métal. D'autre part, il arrive souvent que la face et le revers soient mal repérés l'un par rapport à l'autre. Mais ces procédés ne s'appliquent qu'aux pièces fondues, les plus nombreuses, il est vrai. Les pièces frappées, plus rares, sont, dans leur état neuf, assez grossières : les lettres ne sont pas nettes, la tranche est à peiné ébauchée. Mais elles ont le poids, elles sonnent et, quand elles ont servi, elles sont difficiles à reconnaître. A BEVEREN-WA ES —)0(— L'inauguration É monument Van (ie Veltk Correspondance particulière de la «Métropole» Dimanche. La grandie communie de Beveren-YVaes a iiruaiuguiré aujourd'hui u>n monument élevé ï lia_ mémoire d'un de ses enfants, Jean-Fran-?ois Vam de Velde, né à Beveren-Waes en 1743 et y diécédé en 182-^. Ordonné prêtre à Anvers en i7ôq, il conquèi îi Louvain tous ses grades en théologie.Ayamt ïcoupé tour à tour diverses fonctions et notamment le rectorat à l'Aima Mater il fut ■xj.rté par l'électiion de ses collègues à la pré-sklonoe du grand collège des théologiens. partir eie cette époque, sa vie fuit un e>n-rliaîniiômenit de persécutions et d'exils, soui loseph II d'abord et ensuite sous la Révolution _française ot sous Napoléon. Chercheur infatigabLo et savant énudit, il mit à profit se^ -xils pour visker toutes les bibliothèques l'Alilionnagne, à oe mome-Mit quasi inexplorées :t d'où il tiina lia matière de plusieurs ouvrages qui suscitent encore l'admiration au jour-l'hui.Donc Bevoren-W'aes s'éveiJla oe matiiin au îon des cloches et aux coups répétés des nor tiens. A travers les rues pavoisées abondammerut, es notabilités étraingèi"es, reçûmes à la gare >ar les autrorités locales, se reaidiirent à dix îcures et demie à l'église paroissiale, où M. ie ouré Viliays, doyen de Beveren, célébra jne messe solennelle suivie d'un « Te: 3eum ». A l'isstue de l'office, l'on partit en cortège. >récéd)é die l'Harmonie Ste-Cécile au square, ine 'de la Station, où le monument attendait rouvert de voiles. Sur la tribune prirent plaoe MM. de Kerc-love d'Exaerde, gouverneur de la Flandre Orientale, Van Wiilder, délégué du miniisitre lies sciences ot des arts, le chanoine De Bock, lélégué de Mgr Stillemans, évêque de Gand. Mgr Ladeuze, recteur magnifique de l'Unu'-/■ersité ele Louvain, H. Verwilghen, président du Cercle archéologique de Waes,Nobels léputé, - Van Raemdonck. bourgmestre de Severen; le ouré Villays, doyen eie Beveren, e maior Michaux, commandant le dépôt de cavalerie de Beveren, les abbés De Jongh ei Dolinet, professeurs à l'Aima Mater, Paul rhéo De Decker, membres de la famille de /an de Velde, etc. La parole fut prise tout d'abord par M. rlube>nt_ Verwilghen, au nom du Cercle ar-:héologdque de Waies. Il souhaita la bienvenue îux notabilités et à la population qui avaien ^ouilu prendre part à la glorification d'une les figures les plus nobles des elenndères innées de l'ancien régime. L'orateur cita les travaux de bénédictin auxquels Van de velde a donné le jour: les documents pour une histoire ele la Réforme^ ?n Allemagne, le «Sinodiiicon belgioum». M. /erwiilghen fit ressortir les grandes qualités tant Van de Velde était doué. Après lui vint M. l'abbé De Jongh, pro-esseur à Pl^niversdlté, qui rendit hommage ï Van de Velde et retraça la carrière glo-■ieuse qu'il a fournie au cours des années les >lus mouvementées eie l'histoire de l'ALma Mater. Il trouva un bel exemple de feiineté de caractère danis la liutte que Van de Velide initroprit contre Joseph II au sujet des ce empêchements dirimant le mariage ». L'ayant proposé en exemple à l'assemblé^, 'orateur céda la parole à M. Nobels, député. D'une voix mâle, celui-ci souligna la signi-icalion de La manifestation d'aujourd'hui. Il it l'éloge du dévoûment mis par Van de /eide au service des clauses les plus nobles t invita les assistants à suivre le bel exemple lonné par Van de Velde en montrant une exemplaire fermeté ele principes. Anrès le discours fréquemment interrompu >ar de chaleureuses acclamations du vaillant léputé, M. Van Raemdonck, bourgmestre à* îeveren^ accepta 1e don du monument au 10m de l'admiini9tration communale. Et, 9uir une vibrante ((Brabançonne», cette îérémonie prit fin au mliliieu du plus grand nthousiasme. * * * A une heure de relevée, un banquet servi lans la saillie des fêtes de l'Institut St-Louis, l'irigé par les FF. Hiéronymites, réunit plus l'une centaine de convives. A la table d'honneur avaient pris place Van Hooff, vic^-président du Cercle urchéologiefue de Waes, le chanoine De Bock, Mgr Ladeuze, MM. Van Wilder, délégué du ministre, Van Raemdonck, bourgmestre, aull et Théo I>e Decker, Nobels, député, les nanonneis Colinet, Van elen Gheyn, De ongh, de Meester, Janssens, ViMays, doyen le Beveren, le major Michaux, etc. Des toasts furent prononcés par M. Van looff, vice-président du Cercle archéologi lue de Waes, qui boit au Pape et au Roi. pan M. Van Wilder, par M. le chanoine De Bock, deaire-gértéral, par M. le curé Villays, doyen le Beveren, par Mgr I-adeuze, recteur magni-ique de l'Université d»? Louvain, qui déclare lue 1'Uniiversité de Louvain doit son exis-ence à Van de Velde et que la place des >rofesseurs étaàit ici comme au tr'iomphe d'un )ère. On entendit encore MM. De MaerschaileJc, ecrétaire du Cercle archéologique de Waes. /an Raemdonck, bourgmestre dj© Beveren, 3ypers, secrétaire, le chanoine Van den iheyn et 1e major Michaux. Puis le banquet se termina au milieu de la ulus \"ive exjrdfiailité. N 'oubliions pas de remercier de m n obli-[eance^ pour la presse. M. Richard Pypers, ecrétaire commiuinaA, fa. cheviMe ouvriè^-e du omâté k»cai Noël, PETIT BILLET >-<25» © < M. Picard et le recrutement de la magistrature. — Pourquoi il y a moins de magistrats libéraux. L'ancien sénateur socialiste continue à examiner, dans le a Petit Bleu », l'important problème du recrutement de notre magistra ture. Il signale entre autres une des causer-peu connues de la répartition des magistrats au point de vue de leurs opinions politiques : la raréfaction des candidatures. Le bon et loyal recrutement des magistrats, tant des a assis » que des a debout », dit l'éminent auteur des « Pandectes », commence à être entravé chez nous par un obstacle imprévu : les candidats se raréfient. Ce n'est pas que la queue qui se fait au guichet ministériel chaque fois qu'il y a une vacataire disparaisse; mais elle se raccourcit, et ce qui est pire, son composé laissé à désirer. Comme dans l'armée, la taille diminue, sinon corporellement, au moins intellectuellement, et, ce qui est à considérer plus particulièrement, la variété dans les opinions politiques des postulants tend à disparaître. IL EST FACILE DE CRIER AU MINIS TRE : a Nommez donc un peu plus de libéraux. » Il faut pour cela QUE 1) RAUX SE PRESENTENT. Or, soit découragement en prévision d'un échec, soit mou veinent d'humeur contre le parti au pouvoK les libéraux se mettent à décliner l'honneur trop incertain d'une nomination. Disette de candidats par crainte du mauvais accueil. Oui, M "VIS AUSSI POUR UNE | RAISON D'UN AUTRE ORDRE. Les plaoes dans la magistrature, surtout au début, sont des situations peu enviables. Non pas au point de vue ele la dignité, qui est grande, même dans un pays aussi é2alitai re que le nôtre, aussi indocile à s'incline devant les hiérarchies. Mais au point de vue des ressources nécessaires pour une vie sociale incessamment plus onéreuse. C'est parmi le Barreau que le recrutement so fait en général, et lo Barreau, même pour les commençants, donne rapidement davantage avec l'espoir d'un avenir brillant, moyennant un travail imprégné" de plus de liberté.Il faut^pour notre magistrature belge un effectif de 758 personnes, non compris les greffiers, les référendaires, les juges consulaires. C'est beaucoup pour notre population de sept millions et demi, quand on songe qu'il s'agit d'une spécialité exigeant des qualités rares, des études prolongées et vere laquelle n'attirent pas des appointements séducteurs, sauf, tout au plus, vers la fin de la carrière et pour quelques chançards. Là-dessus, M. Picard plaide la cause des magistrats et estime que leurs traitements, tels qu'ils seront prochainement augmentés, ne 6ont pas suffisants encore. Nous ne discuterons pas cette question en ce moment. Mais ce que nous voulons conclure du nouvel article de M. Piejard, conclusion toute naturelle, mais que l'auteur ne tire pa*-. c'est une déduction d'ordre moral, qui n'est pas sans importance. M. Picard avoue que, s'il y a relativement peu de magistrats libéraux en Belgique (beaucoup plus cependant qu'il n'y avait de magistrats catholiques sous le ministère Rogier) c'est qu'il se présente peu de candidats libéraux.Et s'il se présente peu de candidats libéraux, c'est que, dit-il, la carrière de magistrat est peu rémunératrice et impose de véritables sacrifices à ceux qui s'y engagent. Conclusion logique : Les intellectuels libéraux ne possèdent pas, ou peu, oet esprit de sacrifice qui fait qu'un homme d'élite peut se contenter d'une situation éminente, moins par les avantages pécuniaires qu'etlie comporte que par le rang éminent et privilégié, par la considération universelle qu'elle confère dans la société à ceux qui en remplissent dignement la charge. Les intellectuels libéraux préfèrent orienter leurs efforts vers les bons fromages qui donnent à la fois l'honneur et l'argent. Et toutes leurs criailleries contre la « olé-rioalisation » de la magistrature n'en sont donc que plus hypocrites. Nous savions déjà que les libéraux étaient souvent de parfaits fromagistes. Mais nous n'attendions vraiment pas de M. Picard, qu'il nous lo démontrât aussi clairement l Quercus. BRUXELLES La réception de la mission chinoise par le Roi. La mission chinoise chargée de remettre au Roi les insignes de l'ordre du Grand Mérite, a été reçue en audience solennelle au Palais de Bruxelles, dimanche matin, à 11 heures. Le général Deruette, aide de camp de Sa Majesté, a été prendre à leur hôtel les envoyés.Une foule considérable, attirée par les équipages de la Cour, s'était massée place Royale et sur le parcours jusqu'au Palais où, à sa descente de voiture, l'ambassadeur. M. Lou-Tseng-Tsiang, a été reçu par le comte Jean de Mérode, grand maréchal, et le général Jungbluth, adjudant général. Les membres de la mission furent conduits par le grand escalier d'honnur au salon blanc où a eu lieu la présentation par le ministre des Affaires étrangères. S. Exc. Lou-Tseng-Tsiang, en même temps qu'il a offert au chef de l'Etat les insignes ele l'ordre du Grand Mérite, enfermés dans un riche écrin aux armes de la Chine, a remis à Sa Majesté une lettre autographe du président. Notre souverain a vivement remercié l'ambassadeur et s'est entretenu amicalement aveo lui, exprimant les vœux qu'il formait pour la prospérité de la Chine et le priant d'assurer le président de la République de ses efforts constants^ pour resserrer davantage les lions qui unissent la Belgique et la Chine, tout en développant les relations commerciales et industrielles entre les deux pays. Vers 11 heures et demie l'audience prenait fin et les membres ele la mission qu^ac-compagnait lo major Pontus,^ furent reconduits à leur hôtel aveo le même céromonia1 qu'à l'arrivée. Les honneurs militaires ont été rendus h l'ambassadeur par le poste du Palais. A l'issue de la réception, le grand maréchal s'est rendu à l'Hôtel de Belle-Vue et de Flandre, et, au nom du Roi,^ a remis le frand cordon de l'ordre ele Léopold à Son xc. Lou-Tseng-Tsiang ; la croix de commandeur à M. Shia-Yi-Ding, conseiller de l'ambassade, et les insignes d'officier de l'ordre de la Couronne au secrétaire, M. Li-Chi-Tohung.Le ministre des Affaires étrangères a fait visite aux membres ci» la mission, après l'audience rayai». Lettres de Pologne . orre&poniiance particulière do la «Metropoie» Varsovie, le 1er mal 1914. rolitique antipolonaise des Prussiens. — La langue polonaise dans l'armée prussienne. — Un congrès polonais en Hollande. — La situation en Pologne russe. Nul n'ignore l'animosité existant en Gali-cie entre les Ruthènes et les Polonais ; or, les Prussiens, toujours attentifs à saisir toute occasion de faire subir aux Polonais quelque vexation, jouent un rôle très actif dans c» mouvement antipolonais. Le rédacteur d'un journal polonais de la Posnanie, a trouvé le moyen de s'emparer des archives de 1' « Ostmarkenverein », puissante société conservatrice et antipolonaise de Prusse. Il y est démontré que le mouvement ruthène est en quelque sorte_ un des points du programme politique antipolonaia des Prussiens. Ceux-ci continuent d'ailleurs au grand jour leur politique d'oppression^ ; ils envisagent l'avenir avec crainte, tandis que la population polonaise continue à oroître, à se développer et devient un danger de plus en plus menaçant pour l'Allemagne. Les hakatistes ont voté une résolution exigeant du Gouvernement : 1. de nouvelles expropriations : 2. des mesures propres à dé-poloniser les villes ; 3. une pratique plus énergique dans les écoles, de la politique anti-polonaise qui a si bien réussi jusqu'à présent. On va plus loin ; on défend même aux soldats d'origine polonaise de parler leur langue maternelle en dehors des heures de service 5 c'est ainsi que le tribunal militaire de la douzième division prussienne de Bytom a condamné un mousquetaire du 156e à 3 mois et deux semaines de prison, pour avoir parlé oolonais en dehors du service et en dehors des casernes ; outre cette peine, le soldat Goczoll a été rétrogradé en 2e classe. C'est un fait inouï qui doit vous étonner d'autant plus qu'on ne croit pas chez nous à une culture aussi rétro qr ad e en Allemagne. * * * Comme les réunions polonaises sont interdites en Allemagne, les Polonais avaient tenu lniir ronpTPs dans la petite ville liollandcr's* de Winterswik, près de la 'frontière allemande.Or, la police allemande n'ayant pu empêcher le Congrès, cherche un prétexte plausible pour intenter un procès à tous les organisateurs du Congrès. On a perquisitionné dans le bureau privé de M. Kwiatkowski, éditeur du 0 Narodowiec ». N'avant rien trouvé dans la correspondance et Ips papiers personnels de M. Kwiatkowski, l'a police s'est rendue successivement à la rédation, au elépôt ''es livres, à la caisse, et enfin au logement privé de l'éditeur. Tout fut vam. Lo même jour des perquisitions semblables étaient faites au c Wiarua nolslri » et au bureau de a l'Union profession-•iéll« polonaise ». La police westphalienne chercha alors d'autres motifs pour traduire en justice le® participants an Congrès polonais. Avant appris que la société de gymnastique « Sokol * accepte cxnu m p membres des jeunes gens, â^és de moins de 18 ans, lo commissaire de police de Herne (Westphalîe) a perquisitionné chei M. Jaftkowiak, président du a Sokol i>. N'ayj ant pas trouvé la liste des membres, le commissaire s'est rendu chez M. Bereszynski, chef de la dixième circonscription. Là, malgré l'absence du locataire et sans -mandat autorisant la perquisition, oe repré sentant de la force légale a fait appeler un serrurier qui a ouvert la porto. Dans le logement on a saisi la liste des membres du a Sokol », deux recueils de chansons. et huit tableaux représentant la bataille de Griinwald, où les Polonais, alliés aux Lithuaniens, furent victorieux des Prussiens aidés par les chevaliers de l'ordre teutonique. * * * La situation en Pologne russe n'est guère meilleure. Le grand nombre de confiscations de journaux a rétabli une véritable censure préventive. Les directeurs de nos journaux craignent encore plus les jugements des tri. bunaux que les ordres de la Censure, et avant de publier leurs articles, ils vont s'informer s'ils n'entraîneront pas la confiscation du numéro. La presse est donc complètement muselée ; on apprend de proche en proche les nombreuses arrestations ordonnées par los tribunaux sans que les journaux puissent les publier. L'arbitraire se continue et s'aggrave dans tous les domaines de la vie publique. Le chemin de fer Varsovie-Vienne avant été repris par la Russie, tout son personnel, qui était polonais, est remplacé par des Russes ; de nombreuses équipes russes viennent en pleine Pologne s'emparer de tous les e?m« plois. M. Junotza écrit dans le « Bulletin polonais » : « A chaque pas, dans chaque district se produisent de nouvelles preuves de l'arbitraire administratif. Seul, l'argent peut tout, puisque tout fonctionnaire russe est à acheter. Les jugements des tribunaux russes sont iniques ; _ de plus, c'est toujours la langue russe qui, seule, y est amise. » En pleine ville, sous les yeux de la police, des chantages, des meurtres, des vols sont commis et dès que les coupaoles so trouvent de connivence avec la police, personne ne peut obtenir justice contre eux. » Mais si, comme cela a eu lieu dernièrement, quelqu'un est membre d'un parti noir légal, — et c'est le parti conservateur seiu qui, en Pologne, possède le privilège^ de la légalité, — alors c'est le tribunal civil^ de Varsovie, la haute Cour de justice, qui le condamne à sept ans de travaux forcés et i la Sibérie à perpétuité. On n'a pas encore oublié la terrible condamnation de Swirsld et voilà que de nouveaux faits viennent révolter l'opinion publique tout entière ; les récentes arrestations à Varsovie, en province, en Lithuanie, augmentent le nombre immense des victimes de ce régime inique. » Seuls les Allemands, et tout dernièrement les Juifs, sont les privilégiés du Gouvernement en Pologne, même s'ils sont socialistes.» Quelle illusion se font les français sur Iee relations germano-russes 1 Comme nous le sentons ici, nous qui sommes l'enjeu de oee alliés naturels 1 » Le Russe, malgré tout ce qu'il peut dire à Paris 011 à Saint-Pétersbourg, donnera amicalement la main à l'Allemand, à Varsovie ot à Kalisz.» Une autre affaire provoque en ce moment l'indignation générale en Pologne rus^-o : une nouvelle loi, autorisant l'enseignement populaire, mais uniquement officiel, nous dot4 d'un grand nombre d'écoles primaire* pubsv-diées partiellement pat le Gouvernement. Or, ce sont des instituteurs russes qui sont appelés à occuper toutes les places vacante \ or, oelles-ci iront toujours 3n i. .gmentant, puisque systématiquement on éca'to les Polonais des écoles normales officielles ; au mois d'octobre, sur 40 candidats polonais, ou n'en a pas admis un seul. U faudra nécessairement qu'un nombre considérable d'instituteurs russes abandonnent leurs fonctions dans 'our pa.v^pour fai*e fonctionner nos nouvelles écoles primaires, et oela au détriment de» populationi lusses ] i»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes