La Métropole

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s.n. 1914, 23 Juillet. La Métropole. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x639z91j7d/
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LA MÉTROPOLE ■SB==== — . Annonces : abonnements le mo Journal quotidien du matin le numéro ^ . Uf,emcfr. oso Eportlve On in * ê- ~ Annonces financ-id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 SU moli . i i • ' ' ' ï' îâ Km _ Réclame» la ligne, » ' 50 La Ville id. » 3 00 21e Année *** : ' \ ' JJ ' S ' ' î« S Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche § Jeudî Zie Annee On fabonn» à tou les bnre»<n do poste et »n* facteur.. t/ ..... ' vers. l'adresser à "'AGENCE HAVAS : . ... , ^1^203 ETRANGER, le port en ms: "04 a 10 Administration: . 3519 de10à.6 i BRILLES: S Place desM^s. 23 JU.Ilet 1914 Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTiMKS Daaea D^„t;nn . TOinlmno R17 pages tïtlUlllllU A t ONDEES : n3. Cheaoslde E. C. LETTRES DE PARIS jpocrespomciaiwe particulière de la «Métropole» l_e nrocès de la «Dame » Caillaux. — La ■ nremière audience. — L'accusée prononce un discours. — Le public. — Les jurés. -Les juges. — Premières évidences du truquage.Paris, 20 juillet. Depuis les débats du procès des bandits dits « l'auto grise, je n'avais plus eu l'occasior S'assister à une audience de cour d'assises. Je rîrois bien que jamais je n'ai eu autant de Difficulté que c^fte fois à y parvenir. Ce qu'on est o^ivenu dappeJer le « publier 3e la comédie qui commence est indicibdemenl trié et il suffit d'appartenir à la presse d'opposition pour, en dépit des bons offices d< notre confrère M. Beau, président de l'Asso piation de la Presse judiciaire, voir se multi plier les obstacles les plus étranges, les pluj împrérus, les plus faux. Même sous la toge d'avocat sous laquelle je me présente, cumulant ainsi plusieurs ti 1res à une admission régulière, c'est à pein< k'il m'est donné de pénétrer dans ce prétoin Où va se jouer tout à l'heure le premier act< fl'une farce à laquelle il faut assister. PREMIERE CONSTATATION. Les carte: «'entrée à l'audience ont été, à peu près ei totalité ,mises par le président Albanel à lî disposition de M. Caillaux, lequel s'est char gé, avec le zele qu'on devine, de a faire um fafle » à sa « dame ». Cette précision de^ fai a so nimportance, qu'on voit. A toute éven Qualité, le président est sûr d'avance de n'a voir pas affaire à des manifestations d'opinioi trop gênantes. Le « public » étant dès l'abore presque en totalité acquis à l'assassin qu'oi fera semblant de juger, ce sera l'enfance d< l'art que de paralyser les témoins dont ou S' méfie, et même de fermer la bouche à l'avoca de a victime. * H n'y a pas, d'ailleurs, que le « public » •Les avocats aussi, d'office, ont une place dan l'enceinte. Cette place leur a été autant qu possible rognée. M. Caillaux et ses amis n gont pas sans se souvenir de plusieurs procè criminels analogues à celui-ci, dans lesquei, ^opinion réelle du public fut représentée au: assises d'une façon peu confortable pour le truqueurs officiels, par les avocats assistants Il fallait se garder de ce danger. M. Albanel a pris pour s'en garder des pre jpautions héroïques. D'abord les places réser yées au barreau, ont été restreintes. Puis, 1 vestiaire a reçu en termes rigoureux l'ordr ride ne louer qu'à bon escient les toges. Enfin pt surtout, on remarque au nombre des toge présents une étonnante majorité de figure très inconnues: ce sont des policiers secret r— ou se prétendant tels — que M. Henmor tien avant l'audience, a dépêchés là pour sei jrir à obstruer en fait les places réputées re lervées... * * * Mais voici Madame Caillaux. — Elle par] pendant trois heures, pendant les trois heure [d'horloge que dure l'interrogatoire sans que ibions auquel elle est censée répondre. Il n' 0 pas à dire : on a beau se ressouvenir, autar 8u'on le peut, qu'elle est femme, et tente e lui être, à oe titre, indulgent; on n' Jurive pas : elle est antipathique en diable. Sèche et minaudière à la fois, adroite e Hexueuse, elle a le genre député, voire m bistre, et vous fait l'effet de parler, non pi Hu banc des accusés, mais de l'une ou l'auti tribune de nos ohambres législatives. L'actic de son plaidoyer, son geste, son accent, pa fcicipent également de ce genre, plutôt f Dheux. Il n'est pas jusqu'à son argumej principal qu'elle n'emprunte à ses modèl Oratoires les plus côtés. Si elle assassina Calmette, c'est, à l'ente Bre, que le directeur du « Figaro », par s pamnagnes. menaçait non pas l'homme pa ticulier qu'est «Jo» Caillaux, ni même le îr bistre dont la situation importait avant tou Chose à son ambitieuse compagne, mais « thef du parti radical », et, en sa personn 1 la République ». Simplement... Mme Caillaux dit ces choses d'un visa] Impassible et pâle, d'un ton doucereux froid, d'une diction qui zézaie et roule les «r et les mots choisis qu'elle emploie semble: he faire qu'effleurer les lèvres fines qui 1 lancent et se repincent aussitôt dans une se te de sourire, en somme, banal et sans cha me. Ni sincérité ni passion. L'intérêt et l'ai bition seuils servent de ressort à cet être qi après deux heures et demie de monoilogu invité à dire enfin quelque chose de l'ac abominable qu'il commit, ne trouvera p autre chose à répemdre que cette excus « C'est effrayant, un revolver comme ça: part tout seul!» Quand d'autres frémiraient ou éclateraie en sanglots, elle se mouche, ou se tampon: les narines avec d'évidentes précautions po ne pas trop se dépoudrer. Trois heures d rant, elle parle de « mon mari, Je préside du conseil! », de sa « situation » à elle, de c situation » à lui, de leur « situation » à to deux, que ce méchant Calmette, par ses ca: pagnes insolentes, allait finir par saboter, < « commerce » qu'elle eut avec M. Cailla quand celui-ci avait encore Mme Gueyd pour femme légale, de Jules Ferry, à qui e compare, à fond, son «Jo», — de tout enfi hormis de cet assassinat horrible qu elle commis, avec le sangfroid que l'on sait pour lequel on fait semblant de la juger. « Je, moi, moi, je, mon, ma, mes »... < n'entend que ça. ... Et la raison la plus profonde qu elle aLleg pour contester la préméditation du onn c'est qu'elle n'aurait pu penser un seul n ment, d'avance, à commettre une action q nécessairement, devait aventurer a mon ex fortable»... . Depuis le jour du crime, elle a fait pourta •un progrès : pour se recommander aux ju: à qui elle parle, elle ne dit plus comme al< pour inspirer respect aux agents: « Je s line dame ». Bile dit: « Je suis une bourge se. » Et dans ce détail-Jà encore, transpar. Bon adresse, — sa roublardise serait mieux, de rhétoricienne politique... Elle sait a ( telle parle... M. Caillaux, présent, et son fidèle Ceccal écoutent avec une avidité que rien n'éton Ce discours qui n'en finit pas, et dont phrases travaillées sont ironiquement sci tiées par la trop grande plume noire dont tueuse d'éorivain a eu le mauvais goût d ner son chapeau d'audience. Et M. Caillai Connaisseur en ce genre, qui est le sien, : prouve sèchement, rageusement, aux b< endroits... , » » Cependant que parlait la « dame », dever ici la « bourgeoise », j'examinais avec x attention curieuse ceux à qui elle s'adressf à savoir les jurés, et les magistrats de Cour, public de choix, évidemment, qui, aussi, écoutait sans étonnement, et ne s'a tenait que tout juste d'approuver oe qi entendait. . Public de choix, viens-je «récrire. U y en effet, lieu de formuler, à propos de public, quelques remarques: 1° LES JURES. — Comme par hasard, moment du tirage au sort des jurés, le mai, lorsque l'urne qui contenait leurs ne est arrivée entre les mains du président, s'est trouvé que les scellés de cette u: avaient été brisés. (Fait acquis, dont proc verbal a été'dressé sur-le-champ, et dont entrevoit a priori les oonséquences.) 2° LES JURES, ENCORE. — C'est seule ment après le tirage au sort des jurés pour les six sessions de juillet-août-septembre,que dat< a été prise pour la comparution de l'assassu devant la Cour En sorte qu'on a eu, évidem ment la faculté de faire un choix 3° LES MAGISTRATS. — M. Albanel, pré sident franc-maçon, est connu pour sa com plaisance à l'égard du gouvernement et di Comité radical de la rue de Valois. U a, d cette complaisance, fourni des preuves... his toriques. Or, comme par hasard, c'est à lu qu'est échu le soin de présider ce procès politique d'abord, où le gouvernement et 1; rue de Valois (ce qui est tout un) sont te3 lement intéressés... 4° LES MAGISTRATS, ENCORE.— C'est comme par hasard, M. Bouchard, autre magis trat asservi notoirement au gouvernement qui a conduit l'instruction, laquelle a dur trois longs mois : plus de trois fois ce qu'i fallait pour une instruction normale. La rai son de cette lenteur? C'est que, avant le tou , de M. Albanel, M. Caillaux et ses amis au ! raient eu affaire à deux présidents dont l'in . dépendance est connue : MM. Puget et Couî ; naud. 5° LES MAGISTRATS, TOUJOURS. -> Aux côtés de M. Albanel, siègent, en qualit . d'assesseurs, un conseiller israélite, M. Krat2 , et un conseiller franc-maçon, M. Roty. Cee . à titre d'indication. Quant au ministère pu I blic, il suffit de noter que l'homme qui 1 représente, M. le procureur Herbaux, don ; vous jugerez par vous-mêmes le réquisitoire t a été choisi entre tous par le gouvernemen ! Caiilllaux-Doumergue pour remplacer, aprè . l'éclat du scandale Rochettë, M. Fabre... En est-ce assez pour aujourd'hui ? ; E. B. ^ — L" JÎ dualité ooœ»--< ; Les conséquences d'une politique de hain La politique du président Wilsc • ,ià l'égard du président Kuerta et c ■dbWJL Mexique commence déjà à porter se ' fruits.' Le président Huerta a dû céder ! place au protégé de Wilson. Le (îliei des r< belles, Oarranza, doit en effet, d'après 1* i intentions du président des Etats-Unis ei e trer triomphalement à Mexico et prendre ] direction des affaires du pays. Seulemen. s ce n'est pas l'avis de tout le monde et Ca uanza aura des difficultés plus graves encoi s à surmonter que le président BLuerta. Dès présent ses adversaires se déclarent ouvert ment contre lui et parmi ces adversaires " y en a d'assez redoutables pour que la pr ~ sidence de Carranza ait quelque chan< d'être plutôt troublée. Tout d'abord, le g néral Orosco, un des premiers adversaires « ^ vainqueurs du président Majero, autre csre ture des Etats-Unis, a rallié autour de r '"environ 15.000 hommes des troupes du pr l sident Huerta et il a pris la campagne av< eux. Orosco paraît assez redoutable à Ca r ranza pour qu'il l'ait inscrit sur une liste e y 35 officiers auxquels il ne sera donné aucv , pardon si l'on parvient à les prendre. Us s -ont fusillés 9ans autre formé de procès. L" est vrai que les troupes du général Oarnanj s ont quelque chance de devoir renoncer & e core pendant quelque temps à oette^ peti" n distraction favorite des bandes de brigian« f" qui forment la plus belle escorte du digi chef de voleurs et d'assassins qui a nom < Carranza. ÎS Si le président Wilson a cru qu'il n'y ava qu'à faire partir Huerta pour rétablir l'e dre au Mexique, il s'est trompé. îS Cei"taines gens se disant bien informés pr r- tendent que telle ne fut jamais l'intenti< i- de Wilson. U se soucie très peu de rétab. ^ la paix au Mexique et oe qu'il veut, c'e le bien plutôt la continuation de l'anarchie, s, tirera meilleur parti de cette anarchie pei être que de la paix sous le président Os ;e ranza. On peut bien croire que ces gens o raison. Si le président des Etats-Unis avi », voulu rétablir l'ordre et la paix au Mexiqu it comme il l'a prétendu, rien n'était plus f es cilo que de soutenir le président légitir r- Huerta, qui disposait d'ailleurs parfaiteme r- des moyens de mater la révolution. M< a- Wilson a fait, tout juste le contraire de ii, qu'il fallait faire dans cet ordre d'idées, e. a soutenu les chefs des rebelles qui au te et au su de tout le monde se sont condu as comme des chefs de brigands. Et c'est de 1' 3 : de ces individus qu'il attend le rétablis< ?a nient de la *>aix. Il faut vraiment cro que le président Wilson est d'une naïve rit qui dépasse toutes les boines? — suppositi le très peu justifiée, — ou bien il faut adtmetl a r qu'il prend les autres pour des niais en joua u- son jeu singulier et en se proclamant ani; nt des meilleures intentions. sa Wilson a, d'après les suppositions les p as accréditées, escompté la rupture entre O n- ranza et son subordonné Villa. Cette ruipti lu était en effet inévitable du jour où les Eta 1X Unis accorderaient leur confiance à Carrat *,n à l'exclusion de Villa. Or, les prévisions îe oe côté se sont également réalisées. Villia n reconnaît pas Carranza et il l'a affirmé t a ouvertement. Il a déclaré qu'il ne se cont< et tait pas de l'entrée de Oarranza à Mex à laquelle ni lui ni ses troupes ne prendunc )n part. H restera, dit-il, dans l'Etat de C hiiahua, qui fut témoin de ses principaux < ue ploits du reste. Avant qu'il reconnaisse ie président Carranza, il faudra d'abord s'< LOi tendre sur le partage du butin. A oe prop ji dit Villa, des conventions ont été pas» »n- on,tre les deux chefs rebelles et Oarranza d " s'exécuter s'il ne veut pas que Villa se mt . tre très peu favorable à sa présidence. I •és el'ailleurs augmenté la garnison de Jua: rs et cette garnison ne cc>mprend que^ des hc • mes qui lui sont entièrement dévoués. ]\R donc des difficultés se produisent pour le n «i tage du butin, comme d le prétend, oe ser< _ ses hommes qui décideront de ces aiffair Ce sera, sans doute, le moment que Wiili im attend pour intervenir et pour mettre d1' ,. ooi-d les deux chefs de brigands, comme 1' 5 bitre de la fable de Lafontaine. U grug> P® l'huitre et laissem aux deux plaideurs écailles qui lui paraissent suffisantes p* eux. Le fait de l'entêtement de "V son ' de ne pas reconnaître le présida :>r" Huerta et de lui substituer malgré tout lx-' chef de brigands Oarranza, vaudra au Me •P" que la perte de son indépendance. C'est >ns but que Wilson poursuit incontestablem par sa politique tortueuse et son obstinati On se demande comment, dans ces oca ue bions, les arbitres de l'A. B. C. ont pu tri< plier aussi bruyamment du succès de la i ■">» diation. En quoi consiste aujou/rd'liui oe s 1°: cos, puisque les Etats-Unis ont obtenu t ^U1 oe qu'ils ont voulu et que Wilson s'est mo bs- de l'engagement qu'il avait pris de ne ''^'intervenir ^dans les affaires intérieures Mexique. CTertes, il n'est pas intervenu, n a, les troupes américaines restent encore à co ra-Oruz et l'on est en droit de se deman pourquoi ou jusque quand ? Est-co que au hasard ces troupes formeront une autre ga 21 de corps de Oarranza contre ses adversa: mis contre l'engagement du fameux président il ne plus être qu'un humble domestique •ne Wilson et des trusts américains ? Et l'Eur ès- naturellement laisse faire et assiste impa on ble à l'agonie du droit et de la justios. J. Joerg. Échos LA VILLE i i Programme de la journée FETES ET CONFERENCES: -Concert de oarillon. — De 9 à 10 heures, à 1< 1 catliédraJje. concert d» catlllori par M. J. Denyn de Mallncs. ; COURS: 1 Beriitz School, 8. Melr. — Langues vivantes. v Pour la 7me Olympiade Le Comité provisoire de la Vile Olympiadi s'est réuni hier après-midi au lenoal du Yach 7 Club. . . , - M. Gnoops, président du Comité, donnj > lecture de son rapport, dont il résulte qu-i les chances d'une exposition universelle j - Anvers en 1920 deviennent de moins en moin. ? probables. Dans oea conditions, le Comité d t l'Olympiade à Anvers a estimé qu'aucun ef s fort ne devait être négligé pour organiser d t grandes fêtes sportives à Anvers, au cas oi 3 môme l'Olympiade ne pourrait avoir lieu. On sait que le Congrès de Paris, ou plutô le Comité international, avait émis dernière ment un vote en faveur de la ville de Buda pesth. Il ne serait pas impossible que les re cents événements en Autriche-Hongrie m viennent déranger oes projets, et dans pa reille occurrence ce serait Anvers qui, la pre mière, entrerait de nouveau en ligne d compte. Suivant les usages établis, une dx cision définitive ne sera prise qu'après l'Olyn: piade de Berlin en 1916. D'ici là, le Comité continuera sa prop; gande d'abord pour la préparation de l'Olyn piade de Berlin et ensuite en faveur d'un manifestation athlétique du même genre e 1920 à Anvers. Le Comité insistera donc pot p l'obtention des crédits nécessaires pour 1 préparation de la Vile Olympiade et insii n fcera également auprès de la Ville pour qu euO u active les travaux d'agrandissement d'Aï s vers en prévision des fêtes sportives. a A propos du 21 juillet L_ Une remarque généralement faite maix a dernier, c'est que jamais lia foule ne fut aua - considérable à Anvers, depuis qu'on y cél' -1 bre la fête nationale comme il sied. Il n y e pas encore vingt ans, le 21 juillet^ était - peine considéi^é comme un jour férié: à pa: v. une re\rue des troupes si le temps le perme il tait, c'était un jour de semaine comme u i autre; les magasins, les bureaux de <x>n '' nierce et les usines ne chômaient pas. Ma < depuis l'instauration des cérémonies patn< \ tiques avec cortège et fêtes du soir, la fol nationale est entrée peu à peu dans lk jj mœurs, prenant d'année en amiée_ plus d m porbance aux yeux de la population, f" Et mardi dernier, tout le monde a ert r_ frappé par l'unanimité que nos concitoyen p mirent à les célébrer. Jamais la foule r n fut aussi compacte aux avenues, à la pku £ de Meir et dans toutes les artères que pa n courut le cortège des écoles ; jamais non plus .a elle ne fut aussi nombreuse, aussi empresse* aussi débordante d'allégi^esse et de vie qi dans la soirée. Et cette foule ne se coni/p « sait pas seulement d'An verso is, il y ava _ parmi elle énoraiôment de nos compatriote u venus de l'intérieur du pays, ainsi que béai coup plus d'étrangers qu'il n'y en a ordina •+ rement à cette époque de l'anmée, très vra r_ semblablement attirés par 1a réputation « notre fête nationale. - Il ne serait peut-être pas mauvais, diai >n oes «x>nditions, que l'on songe dès maint nant à attirer davantage encore l'étrange à cette occasion, par une réclame approprié ti d'autant plus facile à organiser qu il s'ag 4 d'une fête régulière et fixe. Et l'on pourra y ajouter des trains spéciaux ^venant d J.) grandes villes belges où le 21 juillet n'e ^ guère fêté. U y en a encore... e, a- L'Association belge pour 1 encour. gement de la Balnéation populair 5 En suite des décisions, prises au Oongr ^ international de La Haye en 1913, l'Associ ti tion belge susdite s'est constituée sous La pr ,u sidence aénérale dto M. le gouverneur c Brabant. Par les soins des délégués anve ,n sois, M. Victor Desguin, échevin de l'I jû_ struction publique, et M. Van Mechelen, a re chitecte principal d)e la vullle d' Anvere, i ^ comité organisateur s'était fornié, compo _n de pei^àonn'es, pouvant aider puissamment r0 la réalisation de l'œuvre par leur positi< sociale et par l'intérêt qu'ils portent à to n<^ oe qui peut contribuer au bien-être phy que et moral de la population. Une assemblée général du comité a eu li jeueli, 9 juillet, à l'Hôtel de ville, <)ù f ^.e fondée déifinitivement la Section provincis te. d'Anvei-s. Voici la composition du Bui'ea " Piésident: M. le baron van de Werve ,ie de Schilde, gouverneur de la province. ne Vice-pnésiclients : MM. V. Desguin, édie\ -ès cle l'Instruction publique d'Anvers, et m_ Peeters, bourgmesbre de Willebroeck. loÔ Secrétaire général: M. C. De Kinder, pi ^ sident honoraire de l'Antwerpsche Zwem-l- Reddingvoreeniging. Secrétaire adjoint: M. 0. Délaive, piW seur do gymnastique à l'école normale oo ,n munale. /j Trésorier: M. C. ArdouliLie, président £ Cercle des professeurs de gymnastique d}A rvî,+ vers. . . r * Directeuir élu service technique: M. ^ Paumen, président de l'Antwerpsche Zwe ,A„ club. _ _ .. 'Zr Commissaires: MM. le comte H. Legrel q- le Dr E. Descamps, membre du Conseil (F« __ ministration des Bains An.versois ; le_Dr V ' Damme, bourgmestre^ de Hoboken ; v an A „ fhelen, architecte principal de la Ville; ' S pi ers, président de POtfer Club ; Cotils, p Jr sident du Cercle de Natation d'Anvers : „ Van Cauter, secrétaire général de l'Antwe ZI sclie Zwem- en Reddingsvereenking ; le i Van Langermeersch, délégué de la Or Bouge; C. Ledeganck, surveillant pnnci du Bassin de natation communal. ait ! Un rébus xi- Les avertisseurs d'incendie sont une ch le excellente et une invention fort_ utile ; c est abondamment démontré. Aussi a^t-on f m. bien fait do les multiplier le plus posai di- dans tous les quartiers de la ville, et mie in- agi encore en signalant Leu)r présence par • n< - inscriptions lumineuses sur des lanternes uc- réverbères, pour indiquer, la nuit, leur e >ut placement exact et attirer Pattention lue intéressés. pas Ces inscriptions, donc, sont fort utiles du ^ur tour: elles multiplient, si on peut di ais lies chances d'utilité — et d utilisation — lre- avertisseurs. A la condition, cependia 1er d'être lisibles, ce qui n'est pas le cas de o par qui adorne une lanterne publique de la : rde Voke. Est-ce bien,# au fait, un _ avertiss-res d'inceridiie qu'elle signale? On doit se bor de à le supposer, d'après la_ couleur rouge de signal lumineux, car le vitrier, facétieux >pe illettré, a placé la vitre qui porte l'inscn ssi- tion à l'envers 1 - Il suffira sans doute d'en avoir fait la marque, pour qu'on mette oedre à cela. Au " Peter Benoit Fonds „ La elouzième fête annuelle du « Fonds aura lieu le lundi 3 août, à 8 heures du soi. dans la salle des fête» de la • Sexieté Royai de Zoologie. A cette occasion sera exécut sous la direction de M. Edward Keurvel l'oratorio « Lucifer » pour soli, petit < grand cliœur mixte, chœur d'enfant, orgue harpes et orchestre. Le chœur mixte se compose d'environ 6( dames et messieurs. " Les membres qui désirent des places n-mérotées sont priés de présenter les dei: oa.rtes jointes à la quittance au bureau c location. Ce bureau, établi élans l'entrée pai ticulière de la salle des fêtes de la Socié ' Royale de Zoologie (pdace de la Gare, lî sera ouvert les 2o ert 27 juillet, de 11 heur< du matin à 2 heures du soir. On pourra ég lement s'y procurer des places supplémei baires au prix de 5, 3 et 1 francs. Les membres qui n'habitent pas la vil peuvent faire numéroter leurs cartes en 1 adressant au secrétariat, qui se chargera c leur renvoyer les places dûment numérotée t La dernière répétition générale sera égal , ment accessible au public ; elle aura lieu dimanche 2 août, à 1 heure de l'apros-mk] i Les prix des places pour cette répétition g i néral e 6ont fixés à 3, 2 et 1 francs ; seul i les places de 3 francs sont numérotées, i Au bureau de location, et sur produotk 3 de sa quittance, cihaque membre du Peter B - noit-Fonds peut obtenir, à titre personn i pour la répétition générale, une carte d'et i tirée avec 50 % de réduction sur les prix. Le bureau de location sera encore ouver t le jour de la répétition générale, de 9 à - heures; le jour de l'exécution de 12 à 2 h - enfin, une neure avant le commencement ( - chaque audition. Ce Bureau ne délivre pas < ; places à prix réduit. Les membres qi^ désirent retenir leurs pi - ^es pour la répétition générale et non po" e l'exécution, sont priés d'en faire la deman< >- par écrit au secrétariat général, au plus ta: - le samedi <25 juillet, en y joignant les doi places remises ; après cette date, il n'est r>l r- garanti que ces demandes pourront enco l- être favorablement accueillies. e Los portes resteront fermées pendant 1 il auditions. r a : EXTÉRIEUR ii Angleterr à " LA CONFERENCE DU H0ME-RULE Le discours du Roi et la presse ■t Londres, 22 juillet. — Les journaux coi >- mentenb le discours du Roi à la conféren n des chefs réunis hier pour discuter la qu< l- bion de l'Ulster. is Les organes unionistes parlent avec e >- bhousiasme du Roi patriote et déclarent qu e a rendu au pays un très grand service en a s puyant sur la gravité de la orise . i- Les journaux libéraux au contraire qua fient le discoure die discours étonnant. Ils é montrent particulièrement choqués de cet ls phrase tombée des lèvres royales « lo cri e guerre civile est sur les lèvres de ceux^ <; e parmi mon peuple sont les plus maîti > d'eux-mêmes et les^ plus modérés. » Les joi naux libéraux déclarent que ce sont î, unionisites qui poussent le cri de guerre )- Le discours du Roi, dit le c Daily Chi it nicle », est extraordinairement imprudent « donne cette idée que le Roi se solidarise av i- les unionistes. U avertit le souverain qu il i- a danger pour lui à suivre l'exemple i- George III. le Le « Daily News » estime qu il est imp sible de cacher le sentiment de méfiance qi is fait naître l'intention formelle et si préc ^ de la Couronne. Il est du devoir des den ir crates, dit le journal, de faire face à d'au graves événements qui touchent aux liber it inviolables du peuple. i,t L'un et l'autre de ces journaux déclaré que le gouvernement doit partager la r îb ponsabilité d'avoir transporté les luttes ex stitutionnélles actuelles du Parlement Palais. Un démenti Londres 22 juillet. — D'après une décla-lion du t Standard », une haute persnnnal ^ ayant des rappoi-ts étroits avec la. Cour a p *T ce journal d'annoncer que le Roi a été vi ^ ment contrarié par les affirmations d i u partie de la presse qui prétend que Sa Maj r" té a l'intention de refuser son assentimi Q" au bill du Home Rule à moins qu'il ne s r" accompagné par un bill d'amendement. ^ Une dissolution du Parlement à Londres, 22 juillet. — Le bruit cour mi hier soir avec persistance dans les couloirs ut la Chambre des Communes que de6 électn >i- générales étaient imminentes. Les membres libéraux et unionistes de su Chambre s'ac<x>rdent à penser qu'il y ai ut une dissolution du Parlement à une d le prochaine. Tous sont d'avis que les deux p u : bis en présence à la conférence au sujet et Home RuDe refuseront do céder. in Russ a- LES GREVES Les cosaques tirent sur la fouie î: Bakou, 21 juillet. — Les employés des ! m tions qui fournissent à la ville la force é trique et le personnel des fosses de filtn ^ municipal ont cessé le travail et se sont " en grève. . ï,a ville est menacee de manquer d potable. On a fait appel aux troupes du nie pour parer à la situation. ,, Saifft-Pétersljourg, 21 juillet. — La gr a pris aujourd'hui une plus grande extern encore. Environ 160.000 ouvriers sont grève. On a fait appel à de grandes forces '■ police, de gendarmerie et à des détachera* importants de cosaques. Des mesures de ] ?" caution particulière avaient été prises l'itinéraire que devait suivre M. Pomc } ainsi que dans le voisinage de la Douma avait lieu le raout en l'honneur des offic JP" Malgré cela les grévistes ont réussi îi i . vei-ser plusieurs tramways. Les cosaques tiré sur la foule. Plusieurs personnes ont blessées. Etats-Ur 3se L'assassinat de deux français au Mexiqi eci Washington, 21 juillet. — Le chargé d >rt faires de France a rendu visite au Présic blie Wilson auquel il a déclaré que :«.s deux t'i ux çais de l'école chrétienne tués à Zacat les l'avaient été sur l'ordre lu général Villa, de gouvernement français, très ému par ! m- sassinat des deux français ot l'empr^sci les ment de 11 autres, désire v.voniecit que démarches actlvess soient faites pour en o à nir réparation. re, Le général Carranza. après enquête, a < les né comme raison que les deux Français nt, avaient protégé des fédéraux mais 1' ■lie bassadle ce France à Washington e&t infor -ue qu'ils ont été tués parce qu'ils avaient mr fusé de donner de l'argent. icr Le chargé d'affaires a demandé que du responsabilités soient définitivement étab on Beaucoup de religieux au Mexique^ ■dp- français et il faut qu'ils soient protégés. Jusqu'à nouvel ordre les pourparlers ; re- les constitutionnalistes passeront par le , vemement des Etats-Unis. INTÉRIEUR e —)o(— î, Appel de la Ligue catholique >t des classes moyennes de Belgique j, Le résultat des dernières élections avec se. abstentions nombreuses élans les villes et L '0 retour des voix libérales, vient de prouve l'urgente nécessité de la sollicitude des pou i- voirs publics envers les classes moyennes, x La législature prochaine débarrassée d e 1 ' obstruction systématique des partis d' op r- position, pourra travailler à la défense écc>no  mique de notre pays ; qui pour sa vitalité e 0 sa force d'expansion a besoin de cette class* >s moyenne travailleuse, énergique et inventive 1_ qu'un sociologue hollandais dénommait clé 1- pine dorsale de la nation ». Notre situation nationale de surproductioi le industrielle nous force à l'exportation et ; îs la lutte sur le marché mondial, il import le donc que notre commerce et notre indus tri-s. soient encadrés d'agents intelligents et cou 2- rageux dont le recrutement se fait d'une fa Le çon constante parmi les classes moyennes. i. Le capital et la grandie industrie, auss %- bien que les prolétaires et les «mltivateui » ont intérêt, à voir se perpétuer les classe moyennes et à aider celles-ci à leur réorga ■n nisation. ? La Ligue catholique des classes moyenne el ele Belgique à l'exemple de la Ligue^ démo i- oratique et des « Boerenbonelen », a réuni le éléments isexlés de nos associations bourgeoi ^ : ses en une organisation nationale, dont ell 1 veut faire l'éducation sociale et défendre le . ; intérêts, au sein du parti catholique. Soi le aCbion est avant bout économique, car si ell le groupe, suivant les elésirs de Pie X, les ca tholiques entre eux ; elle entenel avec la dé ar- fense de leurs convictions religieuses, veni r en aide aux négociants et industriels pa 1e des organismes et des œuvres pratiques et e •d faire les propres artisans de leur rédemptior i- A ceb effet la Ligue qui compte déjà bo us nombre de groupements avec des iniMaei re d'affiliés a, 1° en une entrevue avec M. 1 baron de Broqueville, demandé le vote ui es gent de la loi sur le crédit professionnel e sur la police de commerce. 2° elle a fondé la Banque belge des classe — moyennes qui déjà à Anvers a ouvert ses bi reux ; à Grammont une seconde Banqu fonctionne et bientôt plusieurs succursale seront ouvertes en Belgique; 3° Une société centrale d assurance est_ e formation et entremettra ses bons office pour faire obtenir des conditions avantagea _ ses sur toute assurance, incendie, vr ^ accidents, etc. 4° Une société coopérative, pour le iccoi vrement à bon marché des mauvaises créa J ces, qui étend son action sur toute la Be n 5° Un organe « Le Guide elle la L:gi ^ Catholique » paraîtra et donnera les noi ^ v-ell es des organisations (lu pays et spécial" ment des lois, des tentatives et associatioi >:ï dé l'étranger; 6° à l'exemple de l'Autriche cree une a^ tion commune et une entente avec les a. i • ni aine sociale des classes moyennes. 7° Cette année se tiendra la première si ff maine sociale des classes moyenes.^ . . i Déjà la Ligue a obtenu 1 adhésion et • concours des plus haiites personnalités sciei ^ tifiques et politiques tant du pays que c l'étranger. Zl Le mouvement est donc en bonne voie. Aux catholiques d'y coopérer: les class< supérieures par leur appui ; le cierge pî son patronage et les intere&ses par leur a filiation. Pour toute demande de renseigu ments et d'affiliation s'adresser au secr ^ baire M. Jos. dynmans, rue dé Diesb Loi Z vain, ou à M. D. Van der Hcyden, 19 ri Saint-Jacques, Anvers, Banque des class< )S_ moyennes. 'a Un navire turc dans les eaux belges. 56 Un navire marchand de nationalité ctt mane, le « Risky pacha », d'un tonnage c . 2 487 tonnes et de vingt-trois pieete de tira.-, d'eau, est arrivé hier à Ostende, sous le cor mandement de Favik be>T- . im Il avait à son bord 28 officiers et 101 se d*vts turcs. Il embarquera d'autres officie ' " et d'autres soldats qui arriveront à Osten< par voie ele terre. Le « Risky pacha » doib diriger sur Newcastle pour y prendre pc session d'un nouveau navire de guerre ache a- par la Turquie à l'Angleterre. ité , rié Les chemins de fer aux environs de Cha re- leroi. , j , ne D'importants travaux s executent en es- moment aux voies ferrées du bassin de Clia >nt leroi. . ^ , oit Une quadruple voie entre Cliarleroi Châtelineau ; une voie ferrée alliant de ligne de l'a Basse-Sambre à celle ele Jeniepi: siTr-Sambre à Gembloux; l'agrandisseme ait gares «le formation de la ligne de Clic de j0r0Jj Namur ; un nouveau railway allant )ns la ligne Châbelineau-Florennes à celle de , Basse-Saanbre, avec point de déparb à Ac la ob de destination à Cliarleroi (Vile-Haute ira de la double voie de Walcourt à Vireux, do lte [a gecomle voie pourra être mise en exp.cil ar- tion le 1 octobre prochain entre Charleroi Nismes. • Un garde-pêche anglais à Ostende. Iv \ l'occasion du voyage du lord-maire Bolgique, le garde-pêohe anglais « Alcyo; s'est rendu de Lowestoft à Ostende. Le i +„ vire est placé sous les ordres du commanda Z~ Elston. U a un tonnage de 1,700 tonnes ^ un équipage de 120 hommes. U est arme huit canons. La question du barrage de l'Ourthe. ^ On s'en est occupé à la dernière séance Conseil provincial du Luxembourg. - ^ M. Renard voudrait voir le Gouvernent ^ f autoiiser la construction du barrage, tout °_ ménageaint la merveilleuse beauté élu Hér< j" Il démontre avec chaleur, que Fétablissemc JrJi d'une puissante source de force motrice tra TV fermerait la vie économique de la regi< ^ sans rien lui faire perdre de sa valeur ] toresque. C'est l'opinoin de la majorité < Jx habitants de Houffalize, de Laroche et tous les villages de la Haute-Ardenne. I est combattue, comme on sait, par les ; vorsaires du barrage, qui se «chiffrent ] e^7 miililiera en Belgique. Un conseiller fait remarquer que le C seil peut malaisément prendre position du # le différend qui. d'ailleurs, est soumis [ÎS Gouvernement. Celui-ci n'a pas encore doi son avis. _ . M. Origer, conseiller d'Arlon, fait ses îe serves. Los cours d'eau, dit-il, ejonstitu 'af une eles plus sûres richesses de notre r ent viiiice. Si l'on veut s'en servir rwnr <-an- une nouvelle source de prospérité locale, ?cas provoquant un essor industriel dans le Le xembonrg, il trouve le projet excellent, 'as- Mais s'il s'agit d'envoyer l'eau de l'O me- the dans la, Basse-Belgique, en Oampine, eles bamment, il considérerait la construction bte- barrage comme un malheur pour tous. D'autres oonseillrs prennent encore la Ion- rôle sur la question. Finalement,, le Con :ués vote l'ajournement du projet RenJard, ; am- qu'à plus ample informé. niée AVÎS les A cette époque de l'année le nombre de lies, abonnés se rendant en villégiature, est co sont dérable. Pour faciliter la prompte exécul des mutations, nous prions instamment tvec abonnés de vouloir bien nous rappeler I 5ou- ancienne adresse en nous communiquant I nouvelle adresse. "" .** V ». é LE PROCÈS CAILLAUX ; La troisième joui»nëe | UN GROS INCIDENT Tribune ou prétoire ? Led ocument vert. - Les témoins du ministère public j Paris, 22 juillet. Bien avant l'ouverture de l'audience. L salle est aix-liicomible et ti'ès aniinée. L'entré i de Mme Caililiaux passe prœque inaperçue, i L'audience est ouverte à midi précis. ^ > Aussitôt. M. Herbaux, procureur généi-al - dit en substance qu'il est autorisé par 1 Gouvernement à déclarer que les pièces don ■> il a été parlé hier dans cette enceinte ne son - que de prétendues copies de documents qu s n'existent pas. . , Mtre Labori dit alors: Nous oonsideron d l'incident comme clos. 5 Mtre Chenu dit qu'il ne considère cet in 1 cident que comme une admirable diversion 2 II a plu, dit-il, à M. Caillaux de transforme - en un procès politique un procès de droi - commun. U va sortir d'ici avec un oertifica r de loyalisme national. Grand bien lui fasse i" Mais j'ai hâte de revenir à la grave affair 1 qui nous réunit: à savoir si oui ou non Mm • Caillaux a assassiné Calmette. (Applaudisse: ti ments). • , s Mtre Labori déclare qu'il n y a pas d e divei-sion. On ne plaiele qu'une affaire un- que: le procès de Mme Caillaux. Mais il n t m'était pas possible, ajoute-t-il, de plaide sous le poids de je ne sais quelle suspicior s Les explicïations élu Gouvernement sont d - nature à rassurer tous les patriotes. Je m e déclaré satisfait. s M. P restai, président du Conseil d a dm nistration du « Figaro », lit alors un m< n moire défendant le « Figaro » contre les a< s cusations qui le représentent comme étant 1- la solde de Banques étrangères. U cri te n< tamment un jugement qui établit que le « F garo » n'était pas, comme on l'a dit, entr l_ les mains d'actionnaires allemands. 1- M. Prestat conclut qu'il était nécessair l- de donner oes explications dans 1'" ' même de la mémoire de celui qui est mort e e que nous pleurons tous au « Figaro ». * Mtre Chenu et M. Caillaux Incidents Mtre Chenu riposte : Vous vous êtes, mon avis, donné bion du mal. U eut su f e peut-ebro de faire remarquer à M. Caillau ! qu'il ne convenait pas de venir en audien< e publique tenter de salir la tombe que sa fen me a creusée. Méditez cela monsieur, d Mtre Chenu en fixant M. Caillaux. et oont NS nuez maintenant s'il vous convient. (De vi: r applaudissements et des bravos se font ei F- tendre). ., >- Lorsque le silence se.rébablib, M. Caillau: ?- brès ému, demande à Mtre Chenu s'il pren 1- personnellement la responsabilité des paron e qu'il vient de prononcer. (Sensation). îs Je prends, riposte avec forcé Mtre Cneni toutes les responsabilités de mes parole Vous me menacez ici, monsieur, c'est qi vous ne connaissez pas sans doute l'homn 3- auquel vous vous adressez. Et l'ancien bâtoi le nier se rassied pendant que de vifs applai it dissements se font entendre de nouveau. 1- I^e pi'ésident menace de faire évacuer salle. , , 1- Le bâtonnier Henri Robert demande qu rs soit passé outre. Ce qui est fait. le ;c M. Caillaux continue et reçoit une dure s_ réponse b' M. Caillaux, reprenant la parole, affiroi son droit de montrer que l'homme dont, di r- il, il déplore la perte était à une époque ra prooliée partisan comme lui de certain ra 3e prochemen.t. . v- M. Caillaux lit des articles de journal parlant du concours de Banques étranger ïb dans le Conseil d'administration du « I La garo ». • e- Poursuivant son argumentation, M. La. nt laux en vient en dire : Aurai-je le droit « r- {>oser une question à M. Prestat? le Mtre Seligman se levant alors, dit : J la Cailaux n'a pas le droit do poser des nue 07. tions au grand-père des eifants de Calmett ) ; (Mouvements daiis la salle). ^ it Mtre Clienu demande à M. Caillaux a- lorsque sa femme est venu le voir après et Conseil des ministres, il lui a parle de démarche qu'il avait faite auprès du p*é dent de la République. . M. Cailllaux répond: Si j'étais en droit en prêter serment, je élirais Sur mon lionnei 1 » sur ma conscience, je le jure. > n- M. Caillaux, dont la déposmon est terr nt née, s'entretient quelques matants avec Mt et Labori, puis reprend sa place au bano c de témoins. Les témoins du ministère public lu On reprend l'audition eles téméins cil par le ministère public. . nt Un empHoyé de l'armurier Castine1 1-t-en neftte, qui vendit le revolver a Mme CaiMai ra. dit qu'élUe lui déclara l'acheter pour sun nt son mari élans sa. campagne éloctorale. is- A l'a. demande de Mtre Ohenu, le bre >n, nin« est retiré du paquet des pièoes à et it- viction. . les Mtre Labotri fait observer que le foncbie de n.ement de l'arme est différent si 1 on e ille ploie do fausses cartouches et des oartoucl ici- à balle. >ar Le témoin explioue alors, au moyen fausses ca.rtouches, le système de percussu >n- Réponelant à une question de Mtre Cliei tns Mme Caillaux explique qu'elle chargea au browning immédiatement en sortant de cl iné l'armurier. Les jurés examinent'ensuite sucoessivenK ré- le fonctionnement du browning, -nt Mme Caillaux dit qu'elle retira le ci ro- d'arrêt avant d'entrer dans le cabinet M. Calmette. en Les dépositions des témoins se poursuiv dans lo plus grand calme. M. Dumesniî, directeur du « Rappel », ur- pose au sujet de la publication du rapp no- Fabre. Il estime que ce n'ost pas la eirai du de oetto publication qui a pu motiver 1 cl tion do Mme Caillaux ni provoquer son ges pa- Mme do Mesagne Estradère dépose soil suite. Elle déclare ou'on lui avait dit q us- présentée par M. Caitmette qui désirait ol nir d'elle des lettres intimes moyenn - 30,000 francs. Mme Gueydan avait refusé. 11e' sais donc pas, ajoute le témoin, ccrnra la lettre « Ton Jo » parvint entre les m£ nos de Calimette. Je jure que je ne sais pas au isi- chose. Mme Caillaux demande au témoin ion préciser ses premières déclarations sur nos offres que Calmette aurait faites lorsqu'il eur l'intention de publier des documents «ïor eur M. Caillaux. Mme de Mesagne E&tradère se borne à clarer qu'elle n'a jamais entendu parler que d'une lettre. Le moins que j'avais à dire i c'était le mieux, dit-elle en s'éloignant. (Ri-: res). Et le défTlé des témoins continue L'audience est suspendue à 2 h. 35 et re-v prenel à 3 h. 10. Mme Chartran,veuve du peintre et amie de i Mme Caillaux, reçut la confidence des appréhensions quo lui inspirait la publication 1 possible des lettres intimes. M. Isidoro de Lara, compositeur de musi- - que, «lui se trouvaib au déjeuner au cours . duquel Mme de Mesagne-Estradère fit à r Mme Caillaux des révélations sur la cranir t pagne du « Figaro », dit que Mme Caillaux t manifestait une profonde émotion et lui dé-. clara: Ils finiront x>ar 1© tuer. 2 M. de Lara dit que, voyant ensuite Mme 2 Caillaux, il la trouva dans un état de vive - exaltation. U est cependant convaincu que W dimanche 15 mars Mme Caillaux 21'avait nul- 2 lement l'intention de commettre l'attentat. Répondant à une que6ti<>n de Mtre Labori, c M. ele Lara déclara n'avoir pas de souvenir r très précis au sujet d'une conversation tenue . devant lui par Mme de Mesagne-Estradèret e relativement aux démarches que celle-ci e aurait faites auprès de Mme Gueyelan de la, part de M. Calmebte pour obtenir conimu- - nicabion des lettres intimes. Le témoin croit - qu'il s'agissait non de Mme de Mesagne-Es- - iradère dans ces pourparlers, mais d'une à bierce personne à qui une somme importante ►- aurait été offerte dans ce but. M. Pierre Mortier, directeur du « Gil e Blas », déclare qu'en 1911 on lui offrit les documents qui devaient être publiés trois ans e plus tard par M. Calmette. Il déclina cette offre. Le témoin eut l'impressiera en voyarut 1 Mme Caillaux élans les jours qui précédèrent le drame, qu'elle était très nerveuse. Après le drame. M. Mortier vit Mme Caillaux au commissariat. Elle lui dit: J'espère bien que M. Calmette n'est pas mort. Répondant à une question du défenseur, M. Mortier déclare ne <x>nnaître rien de plus méprisable pour un journaliste que de pu-blier des choses qu'il sait être des calomnies. Voilà, ajoute-t-il, <5e que je pense de la oam-pagne du c Figaro ». x M. Dubary, directeur rie la « Journée e publicanne », dépose qu'il renseigna M. Ce*. l~ r aidi sur la prochaine publication, des lettres 1 ;ntimes. Il s entretint également à oe sujet !" 'e 14 mars avec M. Caillaux. qui lui dit : Les misérables. Ce sont les lettres qui m'ont été L~ volées. M. Albert Livot, ancien secrétaire général du « Radical », déclare également qu'il en-tendit dans les couloirs de la Chambre des ^ conversations qui lui donnèrent l'impression quo de nouvelles lettres étaient sur le point \> d'être publiée». '• A une question du présklent, le témoin dé--e clare ne pouvoir, en raison du secret profes-e sionnel,- dire de qui il tenait ce renseigne-1 ment. l_ M. Vielal, publiciste, à propos de l'affaiie Prieu, dont il fut parlé flans le « Figaro », a dit avoir assisté à une démarche faite par M. de Ponvielle qui voulait^ conduire M. Schneider, le fondé de pouvoirs de la succession Prieu, auprès du directeur du « Figaro » où, disait-il, une fortune l'attendait. Le témoin met également en oause M. Frantz Reichel, rédacteur au « Figaro», au ie sujet des manœuvres dont MM. Monniot et Mazarrd furent, dit-il, l'objet. M. Vidal dit avoir su par un intime de ■ Tvl. Calmette qu'il se refuse à nommer, que L " des lettres intimes allaient -être publiées. Il le dit au docteur Sauvinau, qui le rapporta ^ à M. Caillaux. i- M. Bailby. directeur de 1' « Intransigeant», affirme que. contrairement à oe qui a é<tv? ':t, il n'a vu aucune lettre adressée par M. Cail-l" laux à Mme Caillaux-Rai.nouard. Par contre, il a eu connaissance de démainehes faites r auprès de M. Calmette par deux anciens mi- * nistres de la part du président du Conseil, pour le prier eta ne pas publier les pièces d'ordre eliplomatique. • Le témoin sera confronté demain avec î' Mme diartra.n. 1 I\Ime Guilileniard, amie de Mme Caillaux, j 'i reçu de celle-ci la confidence de ses inouié-tudes relatiires à la publication des lettre* i '"ntimes. Le témoin, qui a vu ces lettres, af-firme que les insinuations émises au sujet du 5 ton général des lettres, sont absolument fan-. taisistes. Mme Caillaux, intervenant alors, déclare que Mme Guillemard est la seule amie à qui ■'41e montra les deux lettres et ajoute que oes deux lettres étaient parfaitement correctes. C'étaient) celles d'un homme bien élevé. M. Privât Deschanel, secrétaire général au •' ministère des Finances, qui dépose le dernier, confirme les déclarations faites précé-. dominent au sujet des lettres dérobées, puis brûlées après qu^ Mme Gueydan eut assuré r' qu'elle n'en gardait nn photographie, ni 00-re pie. L'audience est levée à 5 h. V2 sans inci-w" dont et renvovée à demain à midi. «n- Les beautés de la République m" M. Caillaux et M. Poincaré ies , Voici, d'après la sténographie, la partie de d<? la plaidoirie do M. Caillaux où' celui-ci a ra->n" conté son entrevue avec le président de 1» République et où apparaît le rôle singulier que M. Caillaux aurait voulu lui faire jouer: iez a Je pars pour le conseil des ministres ou . plutôt pour une entrovue préoédant le cexu-^ seil des ministres à laquelle m'avait convoqué M. le président de la République et où nous % devions parler pendant quelques instants des affaires de l'Etat. j. » Lorsque l'entrevue est finie, je demande à M. Raymond Poincaré de me garder seuH pendant quelques instants. Je lui élis le trou-^ ble qu'il y a dans ma maison. U était d'au-lte tant plus naturel que jo le lui expose qu'il no_ a été le témoin de ma femme à notre ma-liage... Je lui dis dans quel état (l'esprit je en- ',a trouve, comment elle m'apparaît tout_ à ue< fait submergée (je commençais à l'entrevoir) ,tei par le flot qui se déverse, et com m en t_ elle s îiT1t une crainte terrible, celle de la publication Je de lettres qui la touchent en son honneur de ond femme. Je me monte, et à un moment donné ïns îe dis: a SI M. CALMETTE FAIT CELA, tre JE LE TUERAI. » Je me rassieds. Je nie de ^oume vers le juriste éminent qu'est le prési-dent de la République et je lui demande s'il put croit qu'une citation en abus de oorrespondan-tre ce privée, préparée par Mtre Tliorel, a quelque valeur... Je ne suis pas juriste, je suifc dé- inspecteur des finances^ comme je l'ai dit...

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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