La Métropole

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s.n. 1914, 03 Mai. La Métropole. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/222r49h083/
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LA MÉTROPOLE 21e Année " No 122 Edition. 33 A£jO IVIV EMKNTS Vv "L; 8 — f11 aao"' • •••*•! ! ! !... fr 460 Iroll en ois. On t abonne 4 tons 'es burraui de poste et aui tkcteuil. ETRANGER, le port en sus: Pou, 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux r«,st^ olutôt qu'au lournal oitae LE NLIiERO 5 CEMIUFS Journal quotidien du matin Tous les jours ds 4 à 10 pages 59.ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chrouique sportive la ligne u<me £r. 0 30 b. S 00 \nnonces financ.UL » I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Rer.lamr-s la lisne. » I 50 La Ville ld. ■> 5 00 ;;a!ts divers corps ld. » 3 00 I Emissions Hrlx i convenir Pour toute la publicité, saut telle de ta province dAc* fers, s'adresser à i'AGENCE H A V AS à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse, à LONDRES • tx3 C.heai.side E. C. Dimanche 3 mai 1914 La METROPOLE d'aujour'dhui paraît sur 12 j.ages Science pour tous Les graisses exotiques rja disparition progressive do l'ivoire , i. orise du caoutchouc ont contribue simultanément à attirer l'attention des spécialistes coloniaux sur les produite des tropiques qui pourraient offrir des débouchés rémunérateurs. Parmi ces pro-âuita il ^ esfc Peu clul soient Plu,^ 1I?t. ressanfcs que les huiles et graisses d origine végétale produites en abondance par un très grand nombre d'arbres et d arbustes du bassin congolais. Et il est facile de comprendre pourquoi un grand intérêt s'attache a leur exploitation. L'industrie des matières gras-Bes est une de celles qui, en ces dernières années, a fait le plus de progrès, et a donné les plus gros bénéfices. L'usage des graisses de toute espèce augmente sans oesse. La consommation^ des huiles alimentaires, des beurres artificiels, des savons, des graisses industrielles a monté depuis vingt- ans dans des proportions énormes. En outre, les progrès de la chimie des Corps gras ont été tels qu'on est arrivé, par Vhydrogénation dont nous avons parié récemment, ici même, à utiliser avec de gros profits des graisses ou des huiles qui à première vue ne paraissaient pas exploitables.Si l'on veut songer enfin que la matière première qui sert à l'extraction des graisses végétales de provenance tropicale est généralement peu coûteuse, que la main d'œuvre s'obtient souvent à bas-prix, que ces graisses présentent sous un taible poids, une valeur marchande considérable, on comprendra quel grand intérêt elles présentent pour l'industrie européenne. C'est ce qu'a très bien compris, par exemple, la firme Lever, qui exploite déjà au Congo des palmeraies très étendues et cela, paraît-il, dans des conditions par-fciculièremen avantageuses. Mais ce qu'on sait moins, c'est le nom-W considérable d'espèces végétales qui, ec dehors du cocotier, peuvent fournir facilement des huiles ou des graisses et qui, ou bien existent au Congo, ou bien croissent dans d'autres pays tropicaux ou sub-tropicaux et pourraient être avantageusement introduits dans notre colonie africaine. Jusqu'ici, ces espèces comestibles n'ont guère présenté pour l'Européen qu'un intérêt de pure curiosité, parce que, seuls les autochtones des régions tropicales les utilisent pour Les besoins de leur cuisine rudimentaire, mais il n'est pas douteux que les progrès ©roissants de l'industrie moderne leur troueront dans un avenir prochain des débouchés plus considérables et à ce titre, il est particulièrement intéressant pour nous d'en passer quelques-unes en revue. En ce qui concerne d'abord notre Congo, les indigènes y utilisent déjà les fruits ou drupes du Boleko, qui renferment plus de 50 pour cent de matières grasses; elles passent pour provoquer des coliqu s violentes quand on les ingère au-delà d'une certaine quantité. Les substances grasses extraites de ces fruits paraissent, au point de vue chimique, présen? ter d'assez grandes analogies de composition avec l'huile de ricin et, en tout cas, elles paraissent renfermer, d'après M. Claessens, une proportion assez forte d'acide ricinolique. Elle conviendraient donc à la fabrication des huiles de lubrification pour automobiles, des savons ou des cosmétiques. Un autre fruit qu'on reaicontre en abondance au Congo belge, 1' Okoto, semble devoir retenir particulièrement l'attention parce que, en dépit des méthodes d'extraction éminemment défectueuses auxquelles il est soumis, le goût de sa graisse est très acceptable pour des palal-. européens, ce qui est loin d'être. le cas pour la majorité des autres graisses africaines, que seuls les indigènes peuvent absorber sans répugnance. Ce producteur d'Okoto a été identifié par le Jardin Botanique de Bruxelles comme étant le Pentadesma butyraceum Sabine, arbre de 15 à 20 mètres de hauteur. De ses graines sèches on extrait jusqu'à 46 pour oent de graisse, riche de plus do 95 pour cent en acide gras et dont, par conséquent, en dehors de l'alimentation, l'utilisation en stéarinerie paraît tout indiquée. Cette même graisse est du reste consommée en Guinée française sous le nom de Lanry ou de Karwia. Plus répandue encore que l'Okoto au Congo beige est la graine de VUsudi, es-pèoe botanique non-identifiée encore, et qui donne aussi une matière grasse. Elle a été signalée pa- M. Mestdagh, chef de culture à Katako-Kombé. On l'extrait tout simplement en rôtissant les graines desséchées et en recueillant l'huile qui B'écouie. M. Mestdagh a également signalé une plante de la famille du melon, une Cu-curbitacée à longue tige rameuse et rampante, VÛtêlo, plante envahissante dont les fruits, même trois mois après le semis, renferment des graines oléagineuses que les indigènes traient par des moyens primitifs pour en extraire un corps gras comestible. Les données commerciales précises manquent malheureusement en ce , Qui concerno l'importance des échanges auxquels donnent lieu ces différentes i graisses, ainsi, d'ailleurs, que les beurres e iVlohwrah et d'Illinie, respectivement extratts des graines du Bastia latifolin •- uu hnsam lonyifolia, qui servent, non seulement dans l'alimentation, mais ans- ' "dans la thérapeutique indigène. , „,Au, Congo français, on rencontre en < . tidance une Euphorbiaoée, le ilar- i "iphl/tum fulvvm, appelée Casso ou ouso Par 'e® indigènes, et dont les grai- ' • 'I après M. Heckel, représentent 22 ' Fil™ Ceni' environ du poids du fruit. , in rJ"> plus de 50 pour cent! i 3 d bmle. Il est à craindre ce non-i. ■ dant que cette huile ne soit plus ou moins ' toxique et qu'elle ne se prêterait pas aux usages alimentaires, mais clic pourrait très bien servir à la préparation des peintures et des enduits, à quoi, du reste, sa composition chimique et ses propriété physiques semblent la destiner. Sur la Côte d'Ivoire, les indigènes extraient une graisse très utile d'une Sapo-tacée, la Dumoria lleckeli. Cette graisse, appelée Doumori, est alimentaire et possède la propriété particulièrement pré-1 cieuse dans les pays chauds, de rester consistante aux plus hautes températures tropicales. Elle le doit aux acides gras qu'elle renferme en abondance et qui fondent seulement entre 57° et 60° Centigr. D'après M. Hébert, le rendement commercial de sa fabrication atteindrait 40 pour cent des graines décortiquées^ mises j en œuvre, et la graisse obtenue serait con-[ stituée essentiellement par un mélange ! d'acides oléique, carnaubique ou céro-tique, stéarique et palmitique. M.Hébert a du reste examiné six autres graisses provenant de plantes de la même contrée et qui, toutes, pourraient être utilisées industriellement dans la stéarinerie, la savonnerie ou l'industrie des . Lubrifiants. Si, par exemple, trop riche en oléine, la graisse de Kibi fond à 16°, celleô de Kanga ou de Lamy ne fondent * qu'à 32°, ce qui les rendent intéressantes * comme succédanées des graisses alimen-a t aires. > A Sierra-Leone et à la Côte-d'Or, on g utilise encore une autre graisse à goût s très prononcé, provenant du Lophira / (ilata, dont les graines renferment de 40 s à 55 pour oent d'une matière grasse solide à la température ordinaire, et con-s venant surtout à la savonnerie. Sa valeur marchande est évaluée à 750 francs en-' viron par tonne rendue à Li ver pool, et " celle des graines décortiquées à 250 francs. ^ Il est probable du reste qu'on est loin de oonnaître toutes les espèces oléagineuses pratiquement exploitables de l'Afri-; que. Nombre d'espèces provenant de l'Asie et notamment de l'Inde, de la Malaisie, et même peut-être, de la Chine , méridionale, pourraient d'ailleurs être introduites en Afrique et cultivées avec succès. Ce qui précède aura suffi en tout cas pour montrer qu'à l'heure actuelle, nous n'utilisons qu'une bien faible partie des matières grasses qui peuvent être avantageusement retirées des végétaux exotiques. Nul doute que de grands progrès pourront être bientôt réalisés dans cette voie, progrès auxquels notre colonie africaine est destinée à prendre une importante part. L'évolution économique moderne assure en effet aux corps gras, tant alimentaires qu'industriels, des débouchés de plus en plus nombreux et de plus en plus étendus. Deleatur. L'Actualité » Procédés yankeês ,s _ S'il faut s'en rapporter à certai- r nés informations, le jeu que jouent ' 4â.wJL en ce moment le président Wilson et son secrétaire d'Etat, Bryan, devient vrai-ment oaieux. Officiellement le gouvernement américain accepte ia proposition de média-s tion, il accepte également l'armistice et s'en- - gagé à arrêter, toutes les opérations pendant s ies négociations qui doivent avoir lieu sous 3 la direction des pays médiateurs. Mais pondant que les trouons américaines gardent Ve-ra-Gruz et que les envois d'anmes et de munitions destinés au président Huerta sont in- ~ terceptés, le président WLlson encourage de ia parole et du geste les rebelles mexicains - dont l'attitude louche parait en réalité ré-t pondre à la duplicité et à l'ambiguïté du pré-3 sident des Etats-Unis. 2 A Washington on ne se cache plus d'ail-, leurs des relations unissant la Maison Blanche aux chefs de brigands qui se sont affublés du nom de ConstitutionnaJistes pour permettre au président Wiilson sa politique d'agression contre le président Huerta et contre 1 lo Mexique. Les rebelles ont un agent spécial , a jiprès du président Wilson et de M. Bryan. t Cet agent télégraphie aux Chefs des rebelles les recommandations et les félicitations des chefs du gouvernement américain et se k conduit en réalité comime l'ambassadeur d'u-;g ne grande puissance accrédité auprès d'un . puissant souverain. Ce singulier agent qui s'appelle Trupper, paraît-il, et dont le nom s mérite bien de passer à la postérité, a encou-t ragé, dans un télégramme à Oarranza, les rebelles Je continuer leurs attaques contre é Tamp.oo. Ils ont effectivement obéi et ils ont s délogé les fédéraux de cette ville. Du moins n c'est ce qu'un télégramme ajoute d'ailleurs pour que nul n'en ignore que le général Car-ranza a promis aide et protection au consu" américain de cette ville et que le consulat des e Etats-Unis h Tampico a été rouvert aussitôt t a.près la prise de la viille par les rebelles. On - est et pays ami et on aurait vraiment tort e de se gêner! M. Wilson a montré à Carranzn 2 comment or prend les engagements les plus . solennels et comment on les viole avec la meilleure grâce du monde, deux jours après. Car- j ranza, en effet, — il convient de le dire — avait sans_ que personne le lui eut demandé " donné officiellement et solennellement son t adhésion à l'armistice et les informa-e tions de Washington avaient annoncé e par surcroît do précaution que les Etats t le l'Amérique du Sud demanderaient à s Oarranza de suspendre les hostilités . j On ajoutait que les Etats-Unis usaient; de ce procédé pour faire reconnaître les rebelles comme belligérants. Comme s'il importait encore de faire preuve de quelque respect des stipulations du droit international au marnent où l'on ne fait autre chose que de le fouler aux pieds de façon vraiment scandaleuse 1 On peut ainsi saisir sur le vif les procédés vankees qui sont ceux de véritables gentlemen quand il s'agit d'autre chose que de vo-Jer une province ou de faire triompher leurs intérêts même au prix de l'extermination du concurrent. Toute l'histoire des derniers vingt ans ne constitue qu'un long acte d'accusatior contre les Etats-Unis dont la politique a été-une politique de brigands. Cette histoire commence par la guerre con-tre l'Espagne, sous le président républicain, Mac Kinley, qui a succédé, comme on le sait, au président démocrate Oleveland. 11 fallait prendre Cuba et les Philippines et les Espagnols auraient pu faire des prodiges de valeur contre le dollar américain W l'enrôlement toujours renouvelé de rebelles par les Américains, ils étaient impuissants à rétablir ordre. Dupu's, Roosevelt et Ta-ft ont continue i 'ouvre de Mac Kinley. Lorsque Teddy a voulu assurer la propriété '>xoiusive du canal de Panama aux Etats-Unis u a favorisé la révolution de Panama qui ls ^ deolftre indépendant et qui, ia lendemain is de son indépendance a accepté le protectorat, a x des Etats-Unis. Le Nicaragua pouvait deve- p t nir un sujet d'inquiétude pour les Améri- c cairis, à Cause de l'ancien projet de canal in- c terocéanique à travers cet Etat. Il n'en falllut g ;a pas d'avantage pour amener le gouverne- c ment d<* Washington a susciter un adversaire c au président Zelaya qui dut quitter le pays et s î- de s'assurer le protectorat pour ne pas dire r )- la possesion de cette république en lui impo- s î, sant des traités qui permettent à peine encore t 3- de le considérer comme pays indépendant. i! i. Au Mexique, l'histoire a commencé sons le r président Porfirio Diaz. Avec Madero, l'in- <: sitrument docile aux mains des Etats-Unis, ÎS était arrivé au pouvoir. Son assassinat et Va- f ls vènement de Huerta était un contre-coup t pour la politique des Etats-Unis et Wiilson dut i r. nrovoquer de nouveles rebellions en soute- i il- nant Oarvanza et Vilïla qui se sont illustrée t 10 oar des a*=sassinats, 'des vols et tous les cri- é 0g mes aue l'on peut reprociher à ces chefs de c 1_ brigands. _ _ t ' Voilà comment on travaille aux Etats-Unis! s 3 Mais ce-la n'empêche pas Wiilson et Bryan de ( se proclamer les partisans les plus dévoués du pacifisme et du désarmement, comme si la ( 3S oaix pouvait être obtenue autrement que par s le 'e respect du droit même du droit int^rnatio--e nail qui est sans sanction. — J. Joerg. i i- Échos : LA VILLE 0 »- Programme de la journée : X~ FETES ET CONFERENCES r Socti&n provinciale £u->ve«"s-»i$e do la Ligue Na-1- tionulc pour la protection de I Ertîanoa. — A IL htiLn.s. à l'li:t-tl-tu,t Yoo d«i«n N«ai as»i-mibk«* gè i Dévala smis la i^réJ-t<ience de- M. If g^uverine-uir. s* de la pjovinco. n Concoure musical do la Ville. — A 11 hieunvss. i- a-u Peirc, concours d<« siciriétés de m>us!qu«i. , Veraaniiging tôt Bchoud van Natuur- en Stode-schoon. — A 10 heur*-s e«t d<n.4'&. néuntom au e Pk>iitls Pui>Iic, pauj* une pwom«cinaCL& diann La vlml-a lie vllJe. e WLtenschappelijko Kring. — A 10 h. 01. départ à la grie centrale peux une cxouxsioni à Hddte-C COURS c Borlit» School, 8. Mciir. — Langues vt-van:es. EXPOSITIONS s Salle Forst. — De 10 à 6 heures, exposition des œuvres d.e M. Homri HouJjen (ouverte jusqu'au il s mal ln.cLus). 5 Salle Buyle. — De 10 à 6 h opposition des ceu- - vres de MM. Jan Van Beers et Léon Bruntn (ouverte Jusqu'au 5 mai). ? Les travaux maritimes d'Anvers Une seconde réunion a eu hou, hier, au département des Travaux publics, au sujet de ia qi es tion des travaux maritimes d'An-vers.3 ALvJ. Van de Vyvere, ministre des Finan-1 ces. et tlelleputte, ministre des Travaux publics, De Vos, bourgmestre, Albrecht, Strauss et Cools,échevins de la Ville d'An vers, Franck et Roy ers, députés, Bouckaert et De vVinter, ingénieurs en chef, et Gyselynck, directeur des propriétés communales y assistaient. Les négociations ont porté successivement sur le territoire à incorporer à la Vi'lle d'Anvers ,sur les installations à reprendre{ sur les travaux à céder en propriété à l'administration communale, sur les quais à construire en rivière, sur l'intervention de l'Etat dans le prix de l'écluse dn Kruisschans. ù L'entente a pu s'établir sur la plupart de •_ ces questions Les points restés en suspens fe-ront l'objet d'une nouvelle réunion à bref dé-t lai. On peut oonsidérer qu'un accord général L ne tardera pas à intervenir. Toutes les mesures sont prises pour que Jr. mise en exploitation des deux nouveillos dar-t ses ne soit retardée en rien. 6 A l'issue de la réunion, les personnalité^ nui y avaient pris part ont été retenues h déjeuner par M. ]o ministre de l'Agriculture 3t des Travaux publics. l Les écoles libres 3 Le « Matin » prétend que les écoles libres coûtent les yeux de la tête au pays. Nous ne savons pas où notre confrère va pêcher ses statistiques, mais nous lui dédions celle-ci. qu'il ne réfutera pas. Pour l'année 1011, les écoles communales ont absorbé 28 millions 245.081 francs, soit, par élève, 54 tr. 88 ; les écoles adoptées 5 mil-.ions 438.502 francs, soit, par élève, 22 fr.77 ; les écoles adoptables 3 millions 908.148 francs, soit, par élève 21 fr. 54. Si donc les écoles communales devaient héberger les 238.770 enfants qui reçoivent actuellement l'instruction dans les écoles adoptées, la dépense s'élèverait, en ce qui les concerne, à 13 millions 103.697 fr., soit un supplément de 7 miLlions 665.195 francs. Si les écoles communades devaient en outre recueillir les 181.409 élèves des écoles adoptables, il en résulterait une nouvelle augmentation de 6 millions 45,574 francs. : L'EXISTENCE DES ECOLES ADOPTEES c ET ADOPTABLES FAIT DONC T? \LTSER CHAQUE ANNEE AUX CONTRIBUABLES UNE ECONOMIE DE 13 MILLIONS 712.772 : FRANCS. Il est de toute évidence que les écoles adon-"j. tées et adoptables coûtent de l'aregnt à l'TK-^ tat- il ne manquerait plus vraiment qu'elles ^ soient exclues de tout subisde. Mais ce que 1? ^Matin » fait semblant d'oublier c'est que si l'Etat d?iyait assumer toute la charcro de la construction et de l'entretien des écoles libres ,il lui faudrait décais'ser des millions f En réalité donc, les « arguments » r'n « Ma-, tin j> reposent sur une équivoque. Personne ^ ne s'y laissera prendre l i M. Magnette et VAntoinisme s Antoine le Guérisseur, dénommé aussi le ï Généreux, est mort l'année dernière. Paix à . -a mémoire. Mais les adeptes de PAntoinisme t sont paraît-il assez nombreux ; ils ont même - inauguré récemment un temple à Paris. La - crédulité humaine n'a pas de frontière/ Les successeurs d'Antoine se sont adressés 1 à M. Magnette, sénateur belge, qui a épousé 1 sans doute leurs doctrines et ils lui ont de- - mandé d'appuyer leur pétition au ministre de la justice tendant à obtenir que leur culte ; fut légalement reconnu. M. Magnette a rnar- - ché, comme un simple rebouteur,et il a adres- • cé au ministre une question dans laquelle il • lit c qu'il lui serait agréable de savoir quels i ont été les résultats de l'enquête et d'apprendre que la sollicitation des Antoinistes a rencontré auprès des autorités compétentes un accueil bienveillant ». Les pétionnaires font remarquer que leurs doctrines n'ont rien de contraire à l'ordre public et qu'ils ne réclament ni traitement ni subventions quelconques. L'argent des gogos suffit largement à les dédommager de leurs pratiques. C'est fort bien. Nous connaîtrons bientôt sans doute la réponse du ministre à M. le sénateur Magnette, qui ambitionne peut être le titre de grand-maître de i'Antoinisme. S'il est fort probable que M. Antoine n'a jamais rendu d'autre service aux malades que de relever leur courage par la promesse d'une guérison et la vente d'une bouteille d'eau plus1 ou moins filtrée, tl est certain que les ensei-j gnemente de l'An toi niante ont ça et p&uyentji ,t avoir lts plus fâcheuses conséquences au point de vue de la santé publique. Pour quel-i- que6 fanatiques de cette secte^ la foi rempia-x- oe tous :e6 remèdes.. Plus on a de foi, plus la it guérison est prompte. Or, ocnsulter un mé-deoin, C'est manquer <do foi.Les médecins sont e donc écartés du lit des Antoinistes. Leur >t science qui peut sauver les malades n'est pas e requise. On se contente de passes, de l'impo->- sition des mains. Cette folie a peut-être en-e traîné la mort de b:en des gens. Et c'est M. Magnette — sénateur antioiérical ! — qui de-le mande si cela no peut pas continuer sous la i- garantie officielle des autorités ! s, Semblable épidémie mentale a sévi en An-i- gjleterre. Les adepte d'une secte qui s'inti-p tule t Science chrétienne » et qui paraît it avoir inspiré à Antoine certaines de ses théo-?- ries que nous avons sous les yeux, laissaient mourir leurs proches, faute des soins les plus i- élémentaires. Ils mandaient un des chefs du le culte .lequel essayait de persuader au malade que la douleur est une illusion. Les tribunaux i! se sont occupés de ces cas d'homicide par le omission et ont dû sévir avec rigueur. n Les guérisseurs populaires ont toujours la existé : ils fleuriront toujours. La plupart tr sont des charlatans dangereux. >- M. Magnette serait-il jaloux de leur triste renommée ? Anvers-Courses Le beau terni» tavorise cette année nos sportsmen. Il y avait, hier, à la plaine de W'ilryck, La fouile des grands jours, surtout au pesage et l'animation tut extrême pour 1a seconde réunion. Un incident s'est produit au cours de la 6e course, le steeple-chase pour lequel quatre partants étaient inscrits. Deux chevaux se présentent-, partent et'à la première haie oLa LJinte». tombe et désarçonne son jockey qui ne se fait heureusement aucun mal, quoique un peu étouri. Le second cheval « Bouuo-gnàt », continue et à la seconde haie s'arrête net, et tê»tu comme un âne, refuse d'aller plus loin. Faute de combattants, ia courte é serait vite réglée, pensait-on, mais un jockey ui-, « en civil •, rattrap a « La Pinte », qui s'en donnait à cœur joie dans la plaine, le ramena s. au poteau du départ, enfourcha la monture et après divers incidents' amusants termina B" seul la course... et la gagna. C'est dire que l'on s'est amusé et que les parieurs ont connu les fortes émotions. rt '' Au collège Saint-Jean Bêrchmans Tous Les anciens euéyes au Couege archiépiscopal 6tr-J ean-Uerckmans, unis dans les niê-es mes sentiments de gratitude et de fierté, t»e L1 feront un devoir de participer aux fêtes qui 1 iero.it organisées le dimanche 17 mai pjo-tshain? à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de La fondation cié cette excellente institution. Le programme des fêtes jubilaires a été arrêté comme suit : Samedi 9 mai, à hijit heures du soir, soirée u intime i>our les anciens élèves. € Dimanche 17 mai, à sept heures,ihesse avec communion générale ; à dix heures, messe solennelle d'actions de grâoeR avec assistance l" pontificale de S. E. le cardinal Mercier, ar-olievêque de Malinéa et • Te Deura » ; à ® midi, assemblée gén-'i a.1o dans lu salle des fê-. tes du Collège; discours, de M. le chanoine "» Zecïh dii'ecteur du Collège, de M. Alphonse ir Fierens ,membre de l'Institut historique belge a Rome, de S. E. le cardinal Mercier ; à lt une heure et demie,banquet par souscription. Jeudi 21 mai, à huit heures du soir, repré-** s-en tait ion de « Polyeoiote », tragédie de Cor-l" ne illle. n Dimanche, 24 mai, à huit heures du soir, e représentation de • Jacob van Artevelde », drame de Cyriille Versehaeve. c Les anciens élèves dont l'adresse exacte n'aurait pu être retrouvée, sont priés de con-sidérer le présent avis comme tenant lieu d'invitation aux fêtes jubilaires. Us sont cor-u' dialement invités à s'adresser au sercétaire du Comité, M. l'abbé Van Loey, place de r- Meir, 36. :s Les éllgibles au Sénat h La liste des éligibles au Sénat dans la pro-e vinoe d'Amvers pour l'année 1914-1915 vient d'êftre dressée provisoirement. Nous y relevons deux cent quatorze noms, outre ceux des dix citoyens les plus imposés après le dernier éligible inscrit sur la liste, ■s La liste sera déposée au secrétariat de chaque commune do la province à la libre inspec-a tion de chacun. s Jusqu'au 31 mai prochain tout citoyen domicilié dans la province peut réclamer auprès s de la députation permanente contre les ins-'> criptions ou les omissions indues. La réclamation avec pièoes à l'appui est ; notifiée^ par la Députation permanente à la partie intéressée qui a cinq jodrs pour ré ponare. A l'Association de Droit commercial Au coure de ses deux dernières séances,sous la présidence de MM. Aug. Dupont et L. 5 Keusters, la Commission pour les réformes à apporter dans la profession d'agent de chan-, ge et les Bourses de Commerce a continué la discussion des principes, dont une législation nouvelle en cette matière devrait consacrer ^ 2'application. î Toute limitation numérique des agents de 5 ediange a été écartée de façon absolue, la qua- 2 lité de Belge ou l'autorisation d'établir son domicile en Belgique devront être requises pour l'exercice de la profession d'agent de _ change. s Après une longue discussion à laquelle pri-e rent part notamment les délégués de la Com-e mission de la Bourse et de l'Association pour e la protection des détenteurs des fonds publics, ainsi que MM. Corty, Duoont, Baelde, Keusters, Walckiers, Jacobs, fiavenith, Dvkmans _ et Crabeels, il a été décidé que le stage de e deux ans, en tnnt que mesure générale doit ^bre écarte Le jury d'admission, cependant, devra pouvoir dispenser de l'examen prévu dans l'économie du projet, ceux qui pourront justifier avoir fréquenté pendant deux an-e nées la Bourse comme délégué d'agent de à change ou de banquier. e Le serment et le cautionnement sont écar-e tés des conditions préalables. a Quant à la constitution du jury, la Commission se rallie à une proposition "de M. Du-s pont d'après laquelle l1 serait nommé pour e deux ans, moitié par la Commission de In - Bourse parmi les agents de change ayant e quinze années d'inscription au tableau, moi- 0 tie par le Tribunal de Commerce qui dési- - gnera notamment un docteur en droit pour - en faire partie. 1 Le président sera nommé par le ministre s de l'Industrie et du Travail. Le principe d'ur , - Conseil disciplinaire élu par les professionnel* ■ - eux-mêmes e<t admis sur les ba.<es suivantes • 3 1° Eligibilité après dix ans d'inscription ; 2° Application de peines disciplinaires pou- s vant aller de l'avertissement à la radiation ; : appel devant la Cour, juridiction arbitrale ■ i pour les oonflits de6 agents de change entre s eux. " ] s "La Commission s'est ajournée au vendredi i 8 mai. i • — V-»*, © G>~< I j AVIS , A cette époque de l'annâo le nombre de nos i abonnés se renitnt en villégiature, est consi-!|dérablo. Pour faciliter la prompte exécution ^des mutations, nous prions instamment noî ■ i abonnés de vouloir bien nous rappeler leur l -.ancienne adresse en nous commumijuint leur t 'Inouvelie adresse. L Scaldis g répondu ! Dans le c Matin » de vendredi Scaldis s'étonne d'abord de ce que notre dernier article ne s'occupe plus des filouteries que nous démasquions dans un de nos articles antérieurs. Parbleu, la besogne était faite et bien faite; nous sentions d'autant moins le besoin d'y revenir que notre « contradicteur » ne nous avait pas contredit; au lieu do répondre, il s'était rabattu sur un autre texte qui l'avait encore plus empêtré que le précédent, et nous nous en étions diverti. Mais le gamin est difficile: quand il a reçu le fouet, il se fâche parce qu'on ne continue pas la correction. Nous lui avons fourni, non pas un texte quelconque, mais les textes par lesquels le ministre lui-même présentait ses projets, et précisait exactement la façon dont il fallait les interpréter. Il espère nous distraire en exhumant un texte antérieur; il est bien réduit, le pauvre; le voilà en quête de bois de rallonge, mais ses trouvailles ne font pas fort bonne impression : le texte auquel il recourt ; contient précisément la démonstration de sa î bévue. Il y est dit: « les DIVERS adjudications-concours pourront avoir lieu 6 à 8 mois 1 après l'approbation du projet ». Et il n'a pas vu, (décidément la myopie de notre ami lui réserve encore des surprises), qu'on parlait de « diverses » adjudications, donc.... pas d'une seule! Il nous demande ensuite la date des ad-î judications. Eb bien, on est vite content au • « Matin ». La science technique du confrère se réduit aux projets patronnés par Scaldis ; la critique des projets gouvernementaux ! dans son expression la plus forte se réduit à demander la date de la mise en service des installations! Allons, pour les contenter nous leur dirons que les navires accosteront toujours à la partie aval des murs de quai plus tôt que si on avait commencé l'exécution ; des projets Van Mierlo il y a trente ans. Nous leur montrerons çà dans un prochain article. En attendant, cette annonce va aiguiser l'appétit du prophète. Autre chose: Scaldis a enfin examiné les . textes cités par nous de M. Van Mierlo. Ceci est encore moins brillant. Nous avions dit que ce dernier avait autrefois fait de la réclame en faveur des chenaux orientés comme le chenal actuellement projeté, et nous avions cité des textes à l'appui. Alors, comme la foi peu robuste des lecteurs du aMatin® aurait pu être ébranlée, on a extrait avec-précaution de la brochure en question un passage qui paraissait ne- devoir offrir aucun danger pour personne, et qui est, en effet, entièrement anodin. Si vous désirez en pren-: dre connaissance, le voici : Si un chiffre (de 0 m. 50 d'envasement par semaine) se produisait dans le chenal | d'entrée — et la chose n'aurait rien que de très naturel si on persiste à maintenir le chenal à 7 mètres ou à 8 mètres — il y aurait à draguer 24,000 mètres cubes ou 36,000 mètres cubes par semaine, suivant que l'on considère le chenal à 80 mètres ou à 12J mètres, et cela correspondant à un cube annuel de 1 1/4 million dp mètres cubes dans le premier cas eu 2,000,00(> mètres cubes pour le chenal de 1^0 mètres. On comprend maintenant pourquoi ce chiffre a,été réduit d'un tiers. Et voilà pourquoi votre fille est muette ; mais voilà aussi qui esquive piteusement la réponse à notre objection. Mais, pour ce qui suit, Scaldis s'est surpassé. Nous avions extrait du « Matin d une petite phrase, la voici sans aucun changement: « Le simple bon sens indique qu'il eût fallu orienter ces chenaux do manière à les mettre à l'abri d'au moins un des deux courants ». Nous avions montré l'absurdité de cette opinion : si on pouvait arriver à ne faire fréquenter un chenal que par le flot, la situation serait pire, que dans le cas où le chenal serait fréquenté par flot et jusant. Et savez-vous co que Scaldis nous objecte? Non, il, devient tord ;nt: « Lorsque la » « Métropole » parle donc de faire fréquen-» ter ces chenaux par les deux courants, » elle est tout simplement un peu ridicule, » un courant NE POUVANT J AIMAIS PAS-> SER DANS UN CHENAL D'ECLUSE ». Vh non; elle est bien bonne; retournez-vous de grâce, pauvre ami; C'EST VOUS Ql'l AVIEZ DEPLORE QU'ON N'EUT PAS MIS LE CHENAL A L'ABRI DES DEl'X COURANTS! POURQUOI DIABLE DESIRIEZ-VOUS L'ABRITER SI LES COURANTS NE LE FREQUENTENT PAS?. On dirait que la boussole ne marche plus très bien au « Matin ». Co ne sera pas la dernière fois d'ailleurs qu'on s'y mettra le doigt dans l'œil. Notre ami nous révèle qu'un correspondant de la a Métropole » s'est trompé autrefois sur l'emplacement de l'épi de Welsoorden. Nous doutons que le fait soit exact, mais nous avons appris bien plus fort: un correspondant du t Matin » proposait, récemment de faire des palphlanches de 60 centimètres de largeur, percées dans toute leur longueur de 4 trous de 15 centimètres chacun ; voilà des palplan-ches qui auraient rendu jaloux le fromage de Gruj'ère le plus troué; les 4 trous ensemble formaient juste la largeur de la palphlanche.. La pauvre en est morte! Tac. LES ENFANTS QUI FURENT Un confrère libéral flamand du soir, consacre un articulet aux écoliers des écoles communales où la passion de la cigarette fait, paraît-id, des ravages épouvantables. Le personnel enseignant et le service médi- , cal des écoles communales sont persuadés, écrit-il, que cette manière ne peut avoir que des résultats détestables au point de vue phy- ( sique et mental pour les jeunes gens. Rien d'étonnant donc à ce qu'ils dénoncent avec énergie ce mal et s'attachent à l'en- < rayer de plus possible. , Mais le* pa~cnts devraient eux aussi colla- ; borer à cette tâche. Malheureusement, ils se ; montrent trop indifférents et paraissent ne pas se rendront compte des effets néfastes du tabac. ^ . Notre confrère voudrait donc que les auto- ( rites interviennent et prisent des mesures t adéquates. ( On peut se demander cependant comment -•lies pourraient s'y prendre pour empêcher !e<= ( enfants des écoles communales de donner li- ] b ne cours à leur passion pour lo tabac, si le ( personnel enseignant de ces établissements ] d'instruction est impuissant 1 r Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Mctropolei ; Nos sénateurs rouges s'amusent. Pas d< ; clôture de la session. — Les décoration aux membres de la représentation natio nale. — La retraite rte M. Hubert. — Le: | fêtes d'inauguration du canal de Bruxelles i Samedi. ? Et La discussion du proiet de loi soolair« coiitiiniuie toujours! Au clébuit, Les jeûnas sénateurs socLali©t>c avaient pu feindre de s'intéresser partiouliè ' remonit aux débats et jumer leurs ^rancis dieu: 1 que jamaiis la plus vague idée d'obstructioi ne leur était venue. > Maiinitenarut qu'à chaque article, ocs Mes - sieurs se mettemt à discuter, à tort et à tra l vers — .Lisant même du « Larousse » , ot récla t manit des appels nominaux répétés, pour fadr diuiner Les choses, — iil esrt bel ot bien étabi que 1 obstruction, et l'obstruction exclusive menit, diote Leur attitude. - Cela durera ce quie cela peuit durer, é vide m t inenit, mais vous pouvez tenir^ pour oertaiij t que Les membres de La gauche libérale en on a assez <cdes gamineries socialistes» — su i van _ le mot die l'un d'eux. s Les Libéraux se refusent carrément à parti ciiper à ces enfantillages, et il en est résulté . cotte semaine, un incident piquant. 1 Depuis qu'ils siègent au Parlement — " depuis 1896, donc — ies socialistes se piquent • on le sait, de ne jamais siéger Le 1er mai. K depuis dix-huit ans, cette règle était observe - par l'unanimité des députés socialistes. Le j sénateurs rouges, depuis qu'ils siègent^ &' g Sénat, suivaient, tous, leur exemple. C'ôtai donc la tradition sacro-sainte dont un sooia ' iiste vraiment digne die oe nom ne pouvai 1 songer décemment à se départir. 1 Qu'allait-il advenir cette_ année ? s Jeudi après-midi, les agités de l'extrême s gauche, se répandirent dans les couloirs d - ïa Haute Assemblée questionnant leurs collé i gues libéraux: . . ... ^ —■ Si nous ne venons pas demain, dirent-ils ost-ce que vous entretiendriez le débat et em pécherez La Ljroite de voter dare-dare un " série d'articles? " — Ah ! non ! par exemple ! répondaient Le libéraux. Voilà qui nous est bien égal ! Noui 5 trouvons que Les meilleures plaisanteries doi . vent avoir une fin et oelle-ci, ù notre avis, . s assez duré ! Nous estimons, au contraire ï qu'il faut faine diligence pour nous pennet-tr _ d'aborder sans retard ' le projet sur les assu rances sociales que va nous renvoyer « s Chambre. Nous nous refusons donc a faur " quoi que ce soit pour prolonger encore 1 ' débat scolaire, . c Et c'est ainsi que l'on vit arriver, vendreC 1 -après-midi, au Sénat, la mine désolée, 1 ai i contrit, les citoyens Vinck, Hallet, Lekeu Coppieters... . Mais le comble, c'est que Les socialiste " allant au Sénat, il fallut que des socialiste vinssent à La Chambre aussi ! '.Les victime t furent désignées, et, Le 1er mai de l'an d , grâoe 1914, on voit — << honresco referons >>-MM. Bru net, Rover, Léonard, Bologne _ c e Camille Buysmans remplissant Ji eux c'un r tout l'hémicycle réservé à l'extrême-gauchi j -Ï- * ♦ .1 La discussion au Sénat durera donc quel t que temps encore, même si la lecture de dis 5 cours, déià rabachés à la Chambre, devai ^ finir par fatiguer ceux-là même qui s'amu sent à nous les répéter — au-delà du 8 ma 5 certainement, vEt alors, il restera encore , vot r tous les budgets ! Cependant, la moitié des députés sont sor î tants. Va-t-on prononcer la clôture de L session ? Sinon, pourra-t-on accorder aux dé putés, dont le tour est arrivé, et qui sont sor ; tants, lies distinctions et promotions daim i l'ordre de Léopold, auxquelles, suivant l'an tique usage, iUs ont droit ? Rencontrant hier après-midi M. Berrycr " je lui ai demandé ce qui allait advenir ? ' — Mais c'est bien simple, m'a répondu : l'honorable ministre de l'intérieur, la sessioi 1 n.e sera pas close; elle ne se clôturera qu ? lorsque le Sénat aura voté la loi scolaire e : terminé la discussion des budgets. —7 Mais les députés dont c'était le tour n ? vont pas pouvoir obtenir la croix ou la rosett qui leur revenait ? — Et pourquoi oeia ? Le membre de^ 1 w des deux Chambres, obtenant une distinc ' tion, cesse de faire partie de cette Chain 1>p s'il obtient une distinction dans les ordre; • nationaux, n"est-oe pas? 1 r Eh bien ! les membres qui seront nommé - ou promus cesseront de faine partie de U Chambre actuelle; si elle devait par impossi ' ble encore siéger dans la présente session ' leurs suppléants pourront r.rendre leur place Rt tout sera dit. » Mais il est probable que le Sénat n amen 5 dena pas La loi scolaire et qu'il votera les bud I ^èts déià votés par la Chambre. Conclusion > là Chambre ne sera plus convoquée avant h L deuxième mardi de novembre prochain, dan: . six mois. * * * M. Huibert, •fh.îmôstne de l'industrie et di 1 travail, ne comptait pas devoir défendre de 5 vant la Chambre le proiet de loi sur les assu '■ances sociales, décidé qu'il était, depuis d« s 'onigs mois, de prendre le repos que lui impos ? 'a Faculté et <rt?.e nécessitent les fatigues d'ua i ministère aussi important auquel s'adjoigni -ent les deux expositions de Bruxelles et di Gard. Mais 1 Tionorab'e ministre n'a pu refus-1 s 'i M. de Rroquèville le concours que celui-c 1 réclamait de lui et, bravement, le minlstr 5 de l'industrie et du travail• s'est mis à li j !>esog>ne et il a attaqué le lourd problèm 5 abordé depuis quelques jours par les Cham . bres. Mais cette fols, quoi qu'il advienne, un 1 fois la loi votée par la Chambre. Hionorahl-ministre prendra une retraite indispensabL ' pour sa santé. C'est lui-même qui nous l'a déclaré o matin.. . , — Je serai content quand ee sera fini, m ; diit M. Hubert. Ma fatigue est grande et j'a besoin de repos. J'ad sacrifié à la chose publi 'rue une part de ma santé, i'ai le droit ci-demander à d'autres de se dévouer à leu tour. Combien sont nombreux, depuus 1884, le hommes du parti catholique oui, sans souc ■ de leur tranquillité et de leur santé, ont con ■ -aéré leurs efforts à la défense des intérêts di » pays, prenant dans l'excès du travail, dan l'absenoc de repos, les germes du mal qui er ■ ont enlevé plusieurs ! , Il semble eue, à quelque parti qu'on apoar ; tienne, on devrait reconnaître les sacrifice- ■ qu'ont su, depuis bientôt trente ans, s'impo ser i<at le bien du pays tant d'hommes an : partenant au parti catholique. M; Hubert es ■ de ceux-là. Ses pires adversaires devron reconnaître qu'il fut un infatigable travailleur ■ et que le rude labeur ministériel seul l'oblig' • aujourd'hui au repos. * * * Un. très intéressant débat a surgi ce matin au cours de la réunion tenue à 1 "hôtel de vi.LV de Bruxelles pour l'installation du comit( organisateur des fêfes de T inauguration di canal maritime de Bruxelles. Emettant l'espoir que ces fêles seraiene dignes de celies qui, en 1561. marquèren' l'ouverture de la voie d'eau qui assirait le? communications de Bruxelles avec la mer M. Steems, échevin de l'état-civil, un des pre-indiens protagocûsbes de Bruxelles-Port de mer l'initiateur des fêtes actuellement projetées et 1 >cX l'exécution desquelles il est d'ailleurs apoelA ) à présider, rappelait dans son discours inaugural que les fêtes débutèrent en 1561 par une messe solennelle chantée en l'église S t-Nicolas, la plus vieille de nos églises brt*-► xelloises. > Puis qu'a s'agit de rappeler tes fétœ e d'alors, une oérémomie religieuse ne figurer s t-elle pas au programme de iqi4? a demandé " un me-mbre de la commission. _ s Une longue discussion s'ensuivit, très cottr- • toise d'ailleurs et exempte de toute acrimonie. Il en est résulté finalement que l'on attendrait une proposition de l'autorité ecclésiastique sur ce point. L' S'a g Ira-1-il d'une béné<liction solennelle ou canal avec toute la pompe du culte ou d'un b («Te Deum » solennel ? Nous le saurons vendredi prochain. ^ t- * * i . Je vous parlais plus haut des nominations " et promotions dans l'ordre de Léopold pour . nos honorables. Les propositions sont arrêtées et les élus ne c seront guère nombreux, non pas que l'on ait 1 cherché à en restreindre le nombre, ou à ne pas accorder aux membres de l'opposition ce qui leur reviendrait, comme a essavé de te " faine croire récemment un iournal libéral n liégeois, mais parce que, cette année, te : nombre des appelés est relativement pe*i nombreux. Les membres de l'opposition libérale auront " oe à quoi ils ont droit, au même titre oue les membres de la majorité, et les iournaux de l'opposition sont vraiment mal venus de taire ~ à cet égard le moindre reproche au gouver-' nemenit. Celui-ci peut se vanter d'une cho=e, 1 c'e<5t de s'être toujours montré large pour ses e adversaires. En matière de décora tion en voica * une preuve: iil y eut. il y a deux ans, deux passe-droits et les bénéficiaire- en furent deux 1 membres de l'opposition: MM. Hyrnans et ~ Maurice Lemonnier ! . Nous attendons qu'on nous cite des exclusions dont un membre de l'opposition aurait . éibé vietirne! EXTÉRIEUR France av L'AFFAIRE CALMETTE !, Une longue déposition de M. Ceccaldi Paris, 1er mai. —. Le juge d'instruction, x chai'gé de i'atfaire Caiiiiaux a entendu, ce6 i. après-midi, M. ueccaldi, député. Ceiui-ci a d'abord tait connaître au juge -e qu'à aucun moment ni M. Caulaux ni les le personnes ao son entourage ne s'inquiétèrent-de La menace de ia publication par le t I<> ii garo » ,du rapport b abre. ir Lt -V mdique a ce sujet une conversation j, qu'il a eue avec MM. Briand et Barthou. Il j, démontré que l'histoire du document ra> bre, qui semblait avoir affolé tout le monde, n'était qu'tme fable. > ?v M. Ceccaildi a ensuiw *0* / pl.11^ grand le éloge du ménage Càillaux ^ ^lus - unis, puis l! a déclaré que c'est jw ci barry, directeur de 1a a Journée Lléputn.^— îq ne », qu'il fut mis au courant, le 13 mars, e. de La publication des lettres intimes. M. Du-barr, lui fournit des indications précises ot si- lui annonça que cette publication aurait lieu s- le 17 mars dans le « Figaro ». û M. Ceccaldi en avisa M. Caillaux le lende-j- main matin. Le ministre fut très ému par cet-ai te déclaration de M. Ceccaldi. Le lundi, lff à «mars, M. Ceccaldi vit M. Caiilaux au Sénat. Le ministre des finances lui dit qu'il était r- très inquiet au sujet do sa femme et le priA la d'aliet .a voir ce que M. Ceccaldi .ne put faire 6- car il devait prendre la parole à 4 heures à r- la Chambre. us M. Ceccaldi a déclaré que M. Painlevé lui i dit à la Chambre le lendemain du drame qu'on lui avait affirmé que les lettres parai-r, traient malgré le drame. M. Painlevé aprè» avoir obtenu sa parole d'avocat lui fit con-u naître le nom de la personne qui l'avait ren-«n ^eigm ie C'est un homme très connu dans le monde M de ta finance qui a de gros intérêts au « Figaro ». 1e Avant de se retirer, M. Ceccaldi a raconté que lors de l'affaire Montagnini des lettres privées de M. Denys Cochin, qui avaient ét4 e saisies au oours de x>erquisitions à la noncia--- bure, parvinrent, on n'a jamais su comment, '< au a Figaro » qui allaient les publier, mai* M Denys Cochin, informé, obtint la restitution do ces lettres. * M. Ceccaldi avait raconté cet incident à a M. et Mme Caillaux. i AVANT LES BALLOTTAGES 1 Les radicaux entre eux Paris, 1er mai. — La Fédération radicale de la Seine s'est réunie, ce soir, pour exami-'■ ner les décisions à prendre en vue du scrutin ' de ballottage. 1 : La réunion a eu lieu dans le plus grand tu-' multe. Toutefois ,malgré les oontcsta~tiôns qui ■ se sont élevées, la Fédération a approuvé un certain nombre de désistements de candidats radicaux en faveur de socialistes unifiés plua u favorisés. La réunion s'est terminée ?i minuit et demi plus violente encore qu'elle^ n'avait e^mm^n-oé et à la sortie des invectives et mémo dee * "ourvs furent échangés entre les membres de V 'a Fédération. 1 M. Caillaux et son concurrent aux élections Paris, 2 mai. — M. Joseph Caillaux a adressé à M. d'Ail lier es qui a été .son con-M. eurrent «ux éleet:ons de Maniers deux té-moins, MM. le général Dalstein et CecealdL M. Caillaux reproche à M. d'Aillières d'a-;f1 voir dans une affiche insulté les électeurs de 1 Ma mers en disant que ses propres électeur» ï- s'étaient refusés de se faire les complices d'un crime et de se solidariser avec un ministre 1( compromis avec un escroc. t Hollande < Le président de îa Première Chambre des Etats-Généraux a La Hâve, 2 mai. — Le baron van Voorst v tôt Voorst, membre de la Première Chambre i 'er, Etats-Généraux, a été nommé président k le cette assemblée. ir I/O baron van Voorst tôt Voorst appartient au parti catholique et est un des officiers supérieurs les plus distingués de l'ar- - née néerlandaise. Entré au bataillon d'i.ns-! truction à Kampen. le b-ron van Voorst tôt , 'oorst a passé par les cadres et est ar t , nènt général-major. II est également aidera le-camp E. S. E. do S. M. la Reine. Angleterre L'escadre de la Meditemnée en visite 1 Malte, .2 mai. — I/t-scadr» anglaise de la ^ Méditerranée sous le commandement de .'amiral Be'kley Milno est partie ce matin 1 x>ur l'Adriatique. Elle «e diviser* en deux 1 oarties dont l'une visitera les ports italien» >t l'autre les ports autrichiens. L'encadre autrichienne rendra cette visite le 22 mai, Autriche-Hongrie / A TRIESTE Collision entre ouvriers Trieste, 1er mai. — Cet après-midi des col» lisions se sont produites entre Italiens et Slo 1 vènes. La police a dû intervenir et a procédé s à 15 arrestations. Dans le courant de toute la journée, 54 ar- - restations, dont 39 d'Italieca et 15 do Slor^* nés ont été opérée».

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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