La Métropole

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s.n. 1914, 08 Septembre. La Métropole. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970q9s/
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LA MÉTROPOLE EDITION DU SOB 21e Année ^ No 227 gSclitiorx A B 5 Bill! le uni Mardi 8 septembre 1914 LA GUERRE . offensive française reprend La droite allemande recule Les victoires r? -cgg les cenisHiiiqués alficieis françai L'action générale La droite allemande recule Paris, 7 septembre. — Le communiqi officiel dit: L'action générale csfc engag sur la ligne passant par Nanteuil-J Haudoirn-Meaux-Sezanne-VitryLe Fra çJs et a'étendant jusque Verdun. Grâ À l'action très vigoureuse de nos troupe puisamment aidées par l'armée brita-nn que, les Allemands qui étaient avanc avant hier jusque dans la région de Co lomniers et La Fer té-sous-Jouarre duren dans la soirée d'hier, marquer un mouv ment de recul. Douze divisions d'armées autrichienn ont été complètement détruites à Lei berg. L-« seconde armée autrichienne, op rant dans région de Lublin, subit d' lormes pertes et se tient maintenant si l?. défensive ei par endroits bat en i traite. Ib générai Jsfîrs ordcRHS l'offeiisiv générale Premiers succès français Anvers, le 8 septembre. — Un ordre c jour du généralissime français, en da :L 7 septembre, mande aux troupes imp tien tes, que le moment n'est plus de rega 1er en arrière, mais d'attaquer, de refo 1er l'ennemi, et, éventuellement de gard< eoi'ite quo cjûte le terrain conquis. Ce matin, 7 septembre, sous la pouss gauche de l'armée anglo-française, la pr mière armée allemande a d Ci se rôtir* vers le Nord-Est, suivie de front et < flanc. On ne signal* auoun engagement s rieux devant les deuxième, troisième quatrième armées allemandes, mais d vaut la cinquième, contenue par le droi française, un vigoureux contact s'est ét bli. Le 6 septembre au soir une sortie d troupes de Verdun a enlevé des convoi appartenant à cette cinquième armée. NOTE. — La première armée alleman (en allant de l'Ouest vers l'Est, de la droi rors la gauche allemande) est celle du géu ral von Kluck qui 'a marché par Valencie aes-Beauvais ; ia seconde est celle du génér ron Biilow, qui a avancé par Mans, Maube ge, La Fera, Laon ; 1a troisième est celle < général von Hausen, qui a marché par Chc leroi, Hirscœ ; la quatrième est celle du d de Wurtemberg qui a traversé le Luxeî bourg belge, Mézières et Réthel vers Rein Epemay ; la cinquième est celle du kiro prinz, qui a traversé le grand-duché 1 Luxembourg ; vers Montmédy et C'hâlon la sixième est l'armée du kronprinz < Bavière arrêtée dans les Vosges. Le pian ailemand cerre Pari Le projet cka Allemands, difc-on, sera 'd'attaquer un secteur de six forts s moyen d'une centaine de pièces de siège pour détruire les forts et envoyer par brèche 20.000 cavaliers et 100.000 fan.ta lins. A noter que le camp retranché de Par comprend une grande partie de terraii affectés à la production agricole et qu' peut en conséquence subvenir partiell aient à la subsistance des habitants. Honneur aux braves Bordeaux, 7 septembre. — Les solda Broussard et Turcot, qui prirent le dr; peau du 2Sme régiment d'infanterie ail mand, ont été inscrits au tableau pour ! médaille militaire. LaFranseetlelonlénégr Rome, 7 septembre. — On mande c ftieka au Corriere d'italia: Lo 6 septen ore un navire français découvrit sur 1 côte d'Ativari et Nulcigno, deux mine qu'il fit sauter. Il ne paraît plus existe de mines sur la côte Monténégrine. La France a envoyé au Monténégro t grandes quantités de blé et de farine, c L'offensive russe s sur la Vistu'e Pébrograde, 7 septembre. — La Novoje Vremja annonce que le 4 septembre les Russes commencèrent l'offensive générale entre la Vistule et Boug. Les Autrichiens jn'attendaient pas une offensive générale à Lvow et espéraient y résister. Les Russes prirent des approvisionnements considé- ables. Les Galiciens prisonniers à Lvow furent remis en liberté. Les Tchèques ont refusé de marcher contre les Slaves. Se * La cavalerie ^ aborde les Karpathes L'offensive russe en Autriche Q-é-^ Pébrograde, 6 septembre. — Le commu-ir niqué de l'état-major généralissime dit, e_ sur toute la ligne de bataille, livré® aux Autrichiens, les Russes poursuivirent le - septembre une offensive énergique. A l'Est et au centre, l'ennemi, qui souffrit davantage des attaques russes dans la région de l'ouest à Kranostave, le 45me d'infanterie, étroitement enveloppé, se rendit tout entier avec son commandant, 44 officiers et 1600 soldats. La division e allemande, marchant au secours des Autrichiens, fut attaquée sur la rive gauche de la Vistule. Les Russes occupèrent la région de Stry. La cavalerie russe aborde déjà les cols des Karpathes. Dans la Prusse orientale on ne signale sur le front que des escarmouches. » Immenses victoires r- - russes -•e » Coups mortels portés h l'Autriche : Bataille décisive engagée L'armée russe, qui, depuis le 21 août -S dernier, a mené constamment l'offensive s, contre l'armée autrichienne, sur la Vistule et la Bug, a remporté une série de victoires, aboutissant à l'écrasement des autrichiens à Halicz et Lemberg. Pendant to sa marche victorieuse, elle a fait énormé-ment do prisonniers et pris une quantité aj oonsidérable de matériel de guerre, u- Les Russes, qui attaquent maintenant lu 1 > gros de l'armée autrichienne, mise en c- danger par la victoire de Lemberg, ont 10 déjà remporté de nouveaux succès impor-n~ tants. 8" Une tentative pour briser les lignes rus-^ ses échoua et causa aux Autrichiens une j. perte d^5000 hommes. Dans un des engage gements, un régiment autrichien entier se rendit. Les troupes russes avançant constamment ont occupé Stry, qui couvre la route te vers Przemysl. Actuelement une bataille est engagée qui décidera du sort de l'Autriche. £ («TIMES»)- louve! échec aulriefa s * a Nich, 7 septembre — On signale une ca- e_ nonnade d'obusiers contre la route de ' Ilragoujevatz Le rejet du 3 septembre de ^ l'attaque contre Grahovo a été important. 1S 0 Les socialistes donnent carte filanolie à l'Italie Rome, 7 septembre. — Le comité direc-L;< ùeur du parti socialiste et une délégation ~ du parti socialiste parlementaire, a adop-3 té un vœu, demandant au gouvernement a de ne pas interpêter la déclaration de neutralité comme une renonciation préalable absolue de toute intervention, mais comme une revendication de liberté d'ac - tion, qu'il conviendra de développer dans sa forme et au moment opportun, après ça délibération dans l'assemblée natio-P nale. [e Une espionne •r Dieppe, 7 septembre. — Une jeune Alle-!e mande de 17 ans, arrêtée hier pour espion-;e nage, portait sur elle les plans de toutes L.a ûf Tinn+a r. ,-,4-^,, „ ['os braves aviateurs au travail iis s'attaquent à un dirigeable aiiemafitl Un Parseval détruit Vendredi dernier, un biplan monté par tes aviateurs do Petaowsky et Baincelin, a découvert près do Baesirodo, un dirigeable souple allemand du type Parseval, ancré près do cette localité. Nos intrépides aviateurs onî réussi à lui lancer 4 bombes et plusieurs paquets do flèches qui doivent avoir mis cc dirigeable complètement hors de service et l'avoir troué comme une écumoire, car le lendemain il n'y avait plus de traces du dirigeable.Ne trouvant plus d'Allemands à détruire dans cette région, nos braves aviateurs se sont alors dirigés 6ur Vilvorde où ils ont lancé deux bombes sur un château de3 environ*, occupé par un état-major allemand, puis ils ont pris la direotson de Termonde où :ls ont découvert des bivacs ennemis près de Lebbeke. Cela sa passait samedi matin. Cep bivacs furent immédiatement pris comme objectifs et ils reçurent quatre bombes et plaideurs paquets de flèches. Le résultat doit avoir été des plus efficace r>ar les Allemands s'enfuyaient dans toute" les directions. Nos aviateurs étaient enchantés de cet heurens résultat. IJ paraît que l'effet produit était tout à fait identique à ceju: nie produirait une pierre tombant au miMeu d'une mare remplie de grenouilles. Ce fut un sauve qui peut générai. No* intrépides aviateairs ont passé là un scellent quart d'heure. La première bombe e^t tombée sur une maison située juste à côté d-ar Vwtacs et où 7egeait sans aucun doute l'état-major ennemi. L'embuscade tragique de Ramsel Le récit dLétaillé Nous avons rapporté les circonstances dans lesquelles trois ae nos compatriotes ont trouvé une mort héroïque, à iiamsel lors d'une reconnaissance en auto-mitrailleuse. Voici un récit détaillé que nous a fait de cette fatale randonnée un témoin absolument digne de foi : Trois autos blindées, portant chacune une mitrailleuse étaient parties en reconnaissance et arrivaient par la route de Gheel à Diest. Arrivés à une centaine de mètres du croisement de la route qu'ils suivaient avec la route de Ramsel à Wesserloo, les voyageurs s'informèrent auprès d'un paysan s'il y avait des Allemands aux alentours. De très bonne foi le paysan déclare qu'il n'avait aperçu que huit Allemands, pas davantage; à l'approche des ennemis la population s'était enfuie sans pouvoir de rendre compte du nombre des soldats. Pendant cette conversation environ 70 fantassins allemands, dont personne se soupçonnait la présenca, et .commandés par un officier monté s'étaient faufilés, par derrière, dans un épais fourré de chênes, commandant le touraant de la route. O® mouvement n'avait pu être aperçu par les occupants des autos-mitrailleuses. Celles-ci s'engagèrent sans méfiance sur la route d© Westerlco ; à peine avaient-elles dépassé un moulin qui se trouve derrière le tournant qu'une terrible fusillade éclata. La première voiture dans laquelle s>e trouvaient MM. de Zualart, le comte de Villermont et Hankart, fut mise hors d'usage et les occupants furent tués presque à bout portant. Dans la deuxième automobile conduite par M. le prince Baudouin de Ligne, se trouvaient le baron Rvcklof de 'T Serclaes, un soldat des carabiniers et un gendarme. Le prince de Ligne fut grièvement blessé ; le baron de 'T Serolaes réussit a abattre, avec !a mitrailleuse, trois fantassins allemands. Ti fut lui-aussi atteint par les balles ennemies, mais par un hasard providentiel il ne fut que très légèrement blessé, de même que ses compagnons. La troisième voiture eut moins à souffrir. Le_ brigadier d'artillerie Strauss, qui so trouvait dans l'auto, abattit avec sa mitrailleuse plusieurs allemands qui entretemps avaient pris la fuite. Les deux premières veitures ayant été mises hors d'usage, la troisième auto _ partit chercher du secours, et aua.nd de revint elle -sauva les deux mitrailleuses c-t prit à la, remorque les deux autres automobiles, dont les occupants, morts et blessés furent placés à l'intérieur. H semble résulter des constatations faites que les bailles employées par les Allemands étaient des balles explosives. Lo prince de Ligne et les autres blessés furent transportés^ dans une ambula-nce voisine. L'état du prince est grave, mais on espère toutefois le sauver. Il nous semWe utile d'ajouter que contrairement aux bruits qui ont circulé à ce sujet, le paysan qui a fourni les renseignements aus voyageurs, n'a pas été fusilîé. Pour les Migrants On nous prie d'annoncer que les familles d'officiers belges, et d'ailleurs toutes les familles désireuses de se retirer temporairement en Angleterre, peuvent le mieux se rendre à Blaolrpool. On les çrie d'annonoer téîégraphiquement leur arrivée à M. de Pontclia/lon, 14. Leede- j i. r»i - ! i . * Dans la forêt de Compiegiu Les Anglais aux prises avec le; Allemands Paris, 3 sept. — Un er.'xaîneur anglais q-u avait fui de Compiègne à l'approche des ALle mtamdis après avoir laissé en plan tous se pur-sang, a raconté au correspondant idai « Daiily Chron-iclvr» ses impressions au su je de la retraiite méthodique die l'armée anglaise -- Ce fut dimanche p^ssé, diit-il, que 1> bruit de la canomnaice qui s'était rapproché d-La Croix Sainit-Ouem l vaiJt eniga^é à all'ci prendre des nouvelles à (Jompiègne. Il fU Louit surpris de trouver 'a ville occupée pa l'armé;' anglaise qui y . ablissait son q-uar tier-génénal Le speotad\_. était bien le phi extraordinaire qu'iil eût jJmais vu. A um endroit, que te reporter am^laiis n veut pas .nommer il se tn '-uva nez à nez ave un.? invasion de tout ce qiû étant d>es plus an <*lais. C'étaient d'abord le^s autobus. Tou Londres, Manchester et Liverpool sembla ien se trouver sur_la route, et. on tète marchaien de grandes voinures de brasseurs et de>s a uitc bus de Londres posant î«xi jours leua*s récl<i mes. Les firaadeis vobures de firmes archicon nues dévalaient les routes,-corniant sans répit avec um bruit assourdiissan-r qui se répercutai dans toute la forêt. I>e3 chauffetiirs sembiaien connaître tes chemins comme s'ils y rouiaien depuils dîs années. Derrière les voitures vejianenit les soldat précédés du ys dragons. Ils avaient tout fai sauter derrière eux, les rails et les ponts; le «oldats avaient un morail exceiWen/t en anH va-rut à Com-pièfjne. Ils avaient oombatt/u tou temps tuamt de mombnei x soldats ennemi oit ne perdant eux-mêmes cfue quelques hom mes. A Compiègne les Anglais furent reçus ; liras ouverts par la population. Dans les café et chez 1rs « marchands de vim » ils pou valent boire nout ce qfu 'ife voulaient pour niei ou pour ce ou Ils vouilaiifint bien1 donner. L© ■^dtais y furent fort admirfe pour leur près tance, car à Compagne on ne connaît d'An ?la&3 que les garçons d'écurrie de Phlppodrc me. Les dragons, 'es lanciers, les trouoe Aco«ssuisi?s et les Highlandt rs furent surtou I'objp<t d*une achniration générale. Des scènes amusantes se prodxvisii-enit dan l3s boutiques où les soldais aîlafcnt achete comiptanit tout ce qui leur ;>ktilsaiit; e.t par un ■ai^e de tête iinterroga'tiiif ils demandaiient «Combien?» Oudquefoîs des malentendu niai-saints se produisaient, surtout avec ^ monnaie français©. Ainsi deux Tommy Atkins fc^st a'ms qu 'en argot on appelle tes fantta«snms a nglais nltar>in.t s'acheter un pam. L'un déposa s; 'nonnafe et l'aïuitre en fit de même. Mais 1« nain de ce dernier étant double. En vain L boulanger expliqua que le pain était de dem 'fvres. L'Anglais compremaït que le prix ci était de deux livres sterling ou qo francs e co fut rouge de colère quV. s'en a'ia sani vouloir lâcher son pain malgré tout. Finalement on parvint à lui faire compren dre qu'il s'agissait d'un poids de deux livre: er aussitôt il revint avec un copain pour s'ex cuser et payer la différence. Les Anglais n'eurent pas le temps de s'en nuycr à Compiègne. La fusillade des Aile ;nands recommença pendant la «nuit et !< lundfi aprèsMTi/kli des cavaliers ennemis fiw-em* aperçus aux environs de La Croix Sa-int-Ouer «•■t I^a Morlay. Au départ de Comoiècn;? Par mée anglaise était accompagnée de chasseur alpins français, et la vallée de l'Oise avec se; côtes abruptes lui fournit d'exceî&mfces occa sions pour InfîSger de grosses pertes à l'en menti. A Chantilily la plupart des entraîneurs an ■«tnôs s*étaàent enfuia emmenamt avec eux dt i^unes pur-sang non réquisitionnés. Um cinquantaine de chevaux de course furen abandonnés à Chantillv. Le mardi on y entendait tonner le canon ; l; baifaôlîe faisaât rage autoua- de Créai où étaieni déjà lirs Allemands. Les soldats battiailent en reibnactte avec mé fhod's, mangeant et dormant sur la route e «e retCAirnar.t quelquefois pour tirer sur l'en nomi qui pnésejutailt des ra^ngs 9errés. En cinq sec une miitraiiîleuse — la maxin dr>nt les soldats anglais disent merveille — était iinsJtalilée sarr un côté de Ia^routle et dè: qu'on fût certain que ce n'étaient pas de soldats angla»is qui s'approchaient — « of it goes » — on ouvrait le feu et une soixantaine d'AlWiiands mordaient la poussière-. - Et ainsi la bai'a^ilie continua pendant tro'u i-curs dans les forêts de Compiègne et d< Chanitlll'lv. Ces forêts couvrent une superfîeu de 20,000 hectares et se prêtent ? admirable ment à des escarmouches. I^es lx>is sont coupés dans toutes les directions d'avenues et <V ssentners dont les Allerrvands firent usage; ills ^ traînèrent môme leurs canons. De fait on lei vova/ït partc.uit. Le mardi soir Chantilllv était évacué. Les fausses dépêches du Wolffbureau Il est toujours curieux do lire les dépêches allemandes. Elles arrivent de Berlin par la voie hollandaise. C'est l'agence Vaz Dias qui nous les transmet. Superflu de dire que toubes ces dépêches ont pour jobjet de remonter le moral de la population allemande. On sait, par de multiples preuves, la créance que méritent les informations du Wolffbureau : (( Berlin, 5 septembre. — Une nouvelle de source particulière nous informe que le Roi Albert a été blessé à la main alors qu'il se "étirait avec son armée dans Anvers. Un obus aurait fait explosion au-dessus des roues arrière de son automobile qui aurait été sérieusement endommagée ». <( Berlin, 5 septembre. — A la date_ du 30 août, voici quels étaient les prisonniers de guerre répartis dans les campements allemands : 263 officiers et 15360 soldats français. 12.351 soldats belges, le nombre de officiers belges est inconnu. 70 officiers et 10,126 soldats russes. Depuis cette date le nombre total des prisonniers faits par l'Allemagne, serait de 70 à 90 mille (sic !) Pour 'es Anglais auoune statistique-n'a encore été établie ». Pensées de l'heure Pour via part, je dis que plutôt que. d'être un témoin silencieux, et en réalité ■nn complwe, de ce tragique triomphe de la force (en Belgique) sur le droit, et de la brutalité sur la liberté, je préférerais voir mon pays effacé de la page de Vliis- < A QOrTTT'TT IMos aviateurs Il convient de rendre un hommage spé-a cial à nos aviateurs, tant militaires que ' volontaires, qui ne cessent do rendre les plus grands et signalés services à I'état-> major. La nature du travail, trè3 dur et souvent fort difficile, qu'effectuent nos hom-. mes de l'air, ne permet pas, du inoins en 1 ce moment, au grand public, d'apprécier !" convenablement la part qu'ils prennent à la défense nationale. Nos aviateurs, en i effet, font surtout des reconnaissances : tactiques, souvent à très grand rayon. IL > • ne se passe pas un jour sans qu'ils appor- ] ' tent les renseignements les plus précieux 'jur les moindres évolutions de l'ennemi. ' 1 Mais on comprend sans qu'il s<5it néoes _ sa>e d'y insister, que précisément la na- j 5 ture de ces renseignements empêche que la presse en dl9e rien, ni même qu'elle révèle : le but des randonnées de nos aviateurs. : Tout ce que nous pouvons dire, c'est que - ce but est toujours complètement atteint. 1 Ce n'est qu'après la guerre, ou lorsque : l'activité de nos aviateurs sé ?era trans- ' portée sur un autre terrain qu'on pourra « " comprendre l'étendue des services rendus par nos airmen nationaux. On sait que plusieurs aviateurs volon-, ta ires se sont joints spontanément à nos i t excellents aviateurs militaires. Leur esca-1 drille est en ce moment très complète et ' 1 particulièrement active. ' g Elle comprend onze aviateurs. , f Ce sont d'abord les spécialistes du mo- | ? no plan, les sergents Olieslagers et Tyck, ; . dont lee noms et les mérites sont trop con-t i-us pour que nous y insistions. s C'est ensuite Hanciau, qui monte un ex- ' - oellent monoplan Duperdussin, puis Lambiotte et de Pebrowski, qui disposent , ; dp biplans Maurice Farman, enfin Willy , ^ U-* Roy, Mesdagh et Cas-tiau, qui cbevau- , ! chent des monoplans Blériot. i ; L'utilité des monoplans, comme complé- ' - ment aux biplans militaires, s'est fait - spécialement sentir par grand vent, on ' - pour le3 reconnaissances à très grand c rayon et à grande altitude, où la vitese* 1 est un élément primordial. Malgré l'état de guerre, l'Ecole de Bras- j • sefaaet ne reste pas inactive. Elle forme : i en ce moment trois jeunes pilotes, MM • Tony, José Horta, et Lagrange, qui, dans ; un avenir très prochain, prendront place i dans les ranges des aviateurs volontaires . et rivaUseront avec leurs aînés d'endu-J rance et d'audace. :'Les incendies à Termonde ; Du «Bien. Public# : , Samedi, vers 2 heures de l'aprèsmidi, l'on < vit <ies colonnes de rumée s'élevw au-dessus- • de ia viLle. Des mcenuiee avaient éoJiiUi. t L'honaoa bleu, gaze par de légers nuaget 1 ■ blanc», so couvrit d'une immense tache gnae 1 qui iaonw.it toujours plus haut vers le zonn-ii, ' i ui-ndis qu'elle se développait aussi en largeur. < 5 On aperçut cette tache jusque Wetter«n, 1 : Laerne, Destelbergen, et on aurait pu la * iiisûnguer facilement du haut d'une tour de ■ Grand. On disait d'abord que c'était la r a bique do goudron de Schoonaerde qui était en 1 • i'eu, mais bientôt des fugitifs arrivant par le ( ' tram vicinal Gfand-Zele-Hamme, racontèrent 1 1 que c'étaient des maisons de Termonde qui : ilambaient. ( L'adjudant de la prison qui est resté j'us-- 1 1 qu'après le départ du dernier prisonnier n'a ' : nas eu le temps de se rendre chez lui ; il ne { sait si sa maison est encore debout. Dans les ■ rues, il a trouvé plusieurs cadavres dont deux s : ou trois cadavres de civils. A un blessé civil T qui avait le dos ouvert d'un violent coup de 1 bayonnette, il a donné des soins avec une c 1 autre personne, pansant sommairement, la plaie horrible. Il croit que la victime aura 1 ; succombé faute d'un médecin. II n'a pas eu ' ; le temps de transporter la victime hoi*s ville, : peut-être que celle-ci aura péri dans l'incen- 1 ■ die. Il se dit que les Allemands sont allés pour 1 : ainsi dire de maison en maison, brisant les ' ".q.r-^iux et mettant le feu dans les apparte- 1 1 mente. I.-o motif ou le prétexte de ces horreurs? D'après les uns, c'est l'absence du bourg- ' ' mes-tire; d'après d'autres, les Allemands af- r ' f iraient que des civils auraient tiré sur eux, c • alors qu'il n'y en avaient plus; d'autres en-co ro que les Allemand» ont. rasé la vilV dan? un but stratégique que personne ne saisît. L'opinion générale est que les envahisseurs ont voulu se venger de la résistance rencontrée et des pentes qu'elle leur a fait subir. T,ex communes voisines de Saint-Q-iilles. T/eb-befce. Dervderbelle.Wie^e. Hei-dersew, Moort-=él? Baerdegem, Oiwvek et Baesr-ode ont relativement peu souffert. f < ) 1 f T 1 i -Ii 1 » (- ; i i t ~ i ( ! i. » - - ' ( " i:f: y r, _ _ r La navigation r Le déchargement du st. Délia f La Commission des navires erfc marchandî-ses saisis porte à la connaissance des intéressés que le steamer a Délia » est en ce moment à quai en déchargement. Les ayants-droit sont X invités à so rendre aux bureaux de la Commission, 25, Courte rue Neuve, porteur des documente justifiant de leur propriété -} documents contre lesquels il leur sera renias un ordre de délivrance pour le» marchandises Tous au trawail ! La pem isonsnH Les eaux minérales Parmi bss a rudes de petite valeur qu: 'importaient ici et &e vendaient à haut jrix il faut signaler le* eaux minérale*, ou oi disant minérales étiquetées sous d«i nom.1 le Brun«u divers. Ils y a plusieurs eaux mnér&les excellentes dans les provinces di -/tége et du Luxembourg qui remplaceraient ivant>ageusement les eaux allemandes. Une agence de renseignements économiques Encore une idée : Ne pensez-voua pas qu'il serait utile d< ormar immédiatement un comité ou bureat ie rensoignemenus qui s'occuperait spéciale-nent de iwhercher tee adresses des firm*.1 >eigee et étrangères qui seraient à même dt ournir les produite et articles livré» jusqu'à >résent p»ir les maisons allemandes P On pourrait donner de la publicité à cel >rgaaisme et prier toutes les maisons de.< >ays amis de lui envoyer une liste des art) îles qu'il» fabriquent. D© cette façon toui légocuint on fabricant belge qui ne connaji >as d'autres sources pour ses achats que le? inné* allemandes pourrait se renseigner ei trouver immédiatement d'autres fourniJwenrp On pourrait donner à cette idée tout h iév-eloppement qu'eïïle comporte. D sen-nii itile p. e. de faire une lis?# ile tous le-produits allemands importés en Bel^iqn-p. Ce-a pourrait être fait d'aprèn l#>s stati^tiqu^ lo^ianières, et de publier c» listes en deman îsvnt qu* ton» oeux qui produisent ou fabri raemt mi produits »& fassent connaître ar lit comité. Articles pour la fabrication des cigares L'Allemagne vend en Belgique différent wodnitB pour la confection de* cigares, entrt wrtros les moules en bois, .«servant à eonfer tionner les « poupes ». Je crois qu'il y % moyen de les fabriquer en Belgique. L'importation des étiquettes et garnitures pour caisses de cigares ainsi que l<»s bagasa fait presqu'exclusivement d'Allemagne, Porir ma part j'e connais trois fabneunts qui commandent [x>ur plus de 200 0(«) tr • -s par an en Allemagne qoj garnitures de cais--etibes.Articles divers d'origino allemande Cartons réclames, plaques Ornai liées, ^ .-ne-misorie de Ohemnitz, la lingerie de Berlin, «r ou eri fonte nickelée, crosses et béquilles pour portes viennent de Iserlohn ; les réchauds h pétrole, les cuisinières émail lées, tous ae& objets (le quincail-ierie viennent de Saxe et de We«tphalie. Les produits chimiques Monsieur, Le journal « La Métropole » publie dans *on numéro du 8 septembre sous 1a rubrique « La Gueri-e économique > une lettre de MM. De Roub3ix et Cassiers où je relève le pw». -^i-ge suivant: « Nous fabriquons dans nos usines de Mer-xem les produits suivants : «Créoline» (Noa Jéposé par un Allemand). î-<a firme Do Roubaix et Caasiers, qui «rt pourtant renseignée sur ce point par uti litige récent, fait erreur: mot t Oréoline » a été déposé par M. Wniam Pearw>n, sujet anglais, domicilié î J<ondres, 15, Elen Street. Le oroduit couvert le oe nom est fabriqué à Huu ( An««1et-.»rre). M. Peairson possède des usines en Franco et i Calcutta. Il a une maison à Bruxelles depuis la création de la marque. Cette marque a été déposée dans qua-'itiné de pavs, entr'autres en Allemagne, pré?i^ ment en ^ rue de concurrencer au profit (te produit d'origine anglaise des p/roduits allemands analogues. Jules TILLIER, Avocat à la Cour d'appefl. I . ' MONITEUR A L'ARMEE EMPLOIS SPECIAUX Par un arrêté roval en date du 6 septembre 1^14, n. 2338, le lieutenant général Jun^:->hrtn, Flarry-Alfred, adjudant général, ch^f le la NIa.i»on militaire du Roi, est rappelé à 'activité ; Le lieutenant général Guiette, George^ ^uis-Emile, inspecteur général de l'infante-■i«, est désigné pour commander la 5e division l'armée ; Le lieutenant général Chevalier de Selliers ie Moranville. Antoine-Maurice-Léonanl îhisîain, chef d'état-major général de l'ar-né«, est déchargé des susdites fonctions et lommé inspecteur général de l'armée; Le lieutenant général Van Sprnng Henri-'îonstanvl^éopold, inspecteur général du gé lie, est déchargé des dites fonction» et mi? u disponibilité par retrait d'emploi ; La lieutenant général Rnwet, Georges Uexandre, commandant la 5e division d ar née, est déchargé du dit commandement et chargé de diriger l'instruction du corps des olontaires ; Le lieutenant général Dufour.Arthur-Fran-ois, gouverneur de la position fortifiée d'An rers. est déchargé du dit commandement et lommé inspecteur général des fortification? tt consoler supérieur de la défense d'Anvers ; Le lieutenant général Déguisé, Victor-Jo-eph-Dieu donné, adjoint du gouvernement nilitaire de la position fortifiée d'Anvers^ est lommé commandant de la position fortifiée :' Anvers ; Le général-major Baron de Ryckel, louis->ésiré-Hubert, sous-chef d'ét-a.t-major de l'ar-née? est déchargé des dites fonctions et mis à a disposition du gouvernement en vue d'une nission spéciale ; Le général-major Begrand. Joseph, coni nandant la 3e brigade mixte, est déchargé lu dit commandem<*nt et mis en disponibilité >ar retrait d'emnloi ; T^e colonel W'ieîomans, Maxmilien-Pélix-'higèr^, du corps drétat-maior, chef du cabi let m^'lrtnire du ^Tiist-re de la guerre, eet dé-h.n.rgé des dites fonctions et nommé sous-hef d'état-major de l'armée. Pour extrait conforme: Pour le Secrétaire p.énéral, V. de Longuevllle. LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA GUERRE ALBERT, Roi des Belge», A tous présents et à venir, Salut. Vu l'état de guerre. Vu la présence à Anvers du Gouvernement t de l'armée de campagne, Vu l'impossibilité de réunir le Comité supé-ieur de la défense nationale. Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. Les fonctions de Gouverneur de i position fortifiée d'Anvers sont suppri-nées.Art. 2. Le Conseil supérieur de la défense ationale est supprimé. Art. 3. Il est rpmplacé. pour la durée de la ;uerre. par le Conseil supérieur de la guerre, •résidé par Noua. Art. 4. Font partie de ce Conseil: Notre Ministre de la Guerre; Le lieutenant général Jungbluthj adjudant ;énéral. chef de Notre Maison Militaire- Le lieutenant général Chevalier de Selliers e Moranville, inspecteur général de l'armée : Le lieutenant général Hmotean, inspec-enr général de l'artillerie. Notre aide-de-amp;Le lieutenant général Dufour, inspecteur ^ fortifications et conseiller srupérieur de la éfenso d'Anvers; Le lieutenant général Déguisé, comman-ant de la position fortifiée d'Anvers : Lo général-major "Bihin, commandant du ;énie de la position fortifiée d'Anvers; Le colonel d'état-m a ior Wielemans, sous-hef d'étit-maj'or de l'armée. Le capitaine commandant d'état-m a ior Ga Notre officier d'ordonnance, remplira les onctions de secrétaire. Notro Ministre de la Guerre est chargé de exécution du présent arrêté. Donné à Anvers, le 6 septembre 1914. ALBERT. Par le Roi, <e Ministre de 1* Guerre, Ch. ds Broquavîlîo. Misa en disponibilité par rôtralt d'empîoî Par arrêté roval du 6 septembre 1014, le J— / ■>, I \T .3 TP* TT 3 .. - ,'e défense de la position fortifié* d A.niera est mis en disponibilité par retrait d'emploL Emploi spécial. Par arrêté royal du 0 septembre 1914. le général-major Maes. A.-A.-C., eommandant la 18e brigade mixt®, e&t déchargé du dil commandement et mis à la disposition do commandant de la position fortifiée d'A.nver», qualité de commandant supérieur de l'enceinte.Promotion* Par arrêté royal du 8 septembre 1914, sont nommés eénéraus-majors : Les colonel» Trocmez, F.-L., commandant le régiment du génie, et Ds Oeuninck, A.-L.-T. du corps d'étoV major, chef de section à l'état-major de l'aa*-mée.Pour extrait» conforme» Le Secrétaire général, À. Buisseret. Officiers sans emploi Par arrêté ministériel du 6 septembre tous les officier» sans emploi se trouvant a» tuellem. nt dans la position fortifiée d'Anvers, sont invités à se présenter au Commandant de la place pour recevoir une destin» tion. Le Ministre de la Guerre, Ch. de Broqucville. A ANVERS Volontaires civils A cause du nombre toujours croissant cK soldats réformés qui s'adre>sent au susdit groupement, officiellement reconnu pai le gouverneur militaire de la position fortifiée d'Avivera, pour recevoir des effet» oivij», le vc^f.aire de cette rouvre a été largement mis à contribution. Il devra être renouvelé complètement, car il ne contient plus que ie strict nécessaire. Nous prions dono les personne» qui le peuvent de nous faire parvenir des vêtement» usagés, mais pouvant encore être mi», ted* que : des chemise*, des cols, de» cravates «A surtout des ohai:« ettes et des bottine» su local des « Volontaires civils », 26/28, marahi au Lin, où ces dons seront reçus avec roootv naissance. Avis aux sujets suisses D est porté à la connaissance de» sujet» suisses, habitant la position fortifiée d'Anvers que, par suite d'une proclamation de .M. le gouverneur militaire, ils 6ont tous sans exception tenus de se procurer avant le 10 ix>urant des permis de séjour. Pour faciliter la tâche des différentes autorités, les sujets suisses sont priés de se rendre au consulat suisse, quai Jordaens, 24f ag plus tard le mercredi 9 septembre, mnr's d» pièces d'identité suisses et de leurs ohoto. graphies et de celles des membres de leur® Familles. Les sujets suisses peuvent aus^i se procurer leurs permis de séjour en s'admensan'fc lirectement à l'hôtel de ville avec les docu» mente nécessaires. Louis E. STEïNMANN. Consul de Suisse, à Anvers. Meurtre au Kiel Un chauffeur tue sa femme à coups de couteau et veut se suicider ensuite Un chauffeur d'automobile, nommé Qhar* les Lamorecht», incorporé depuis la guerre à l'armée, et demeurant rue De Bosechaert,17, Jevaàt se lever assez tôt oe matin. Comme il se réveillait trop tard, une discussion éclata *veo sa femme la nommé Marie Wuyt*. La discussion devint de plu» en plus riot lente et dans un accès de colère, le enauffeuf prit un couteau et en frappa sa femme à di* reprises. La malheureuse s'écroula dan» une mare de sang ne donnant plus signe de vie. Revenant a lui et voyant l'horrible crime, lont il était l'auteur, le meurtrier a tenté dé 5e suicider en se coupant la gorge. Le médecin Caamans, appelé sur le» lieu*, ne put que constater la mort de la victime. oorps est resté à la maison jusqu'à l'arri iée du parquet. Le meurtn"ier a été transporté à l'fcôpitjeJ 5te-Eli*abeth. - «iiVriT'aiT~vbrsû

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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