La Métropole

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s.n. 1914, 07 Septembre. La Métropole. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n872v2dd4c/
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LA MÉTROPOLE 21e Annee '""No 226 tir-IX A ES EDITION PB SOIR s n&B le lin Lundi 7 septembre 1914 LA GUERRE ]& combat de Capelle-au-Bois ENGAGEMENTS SOUS PARIS nnin'TT-îTrattJn.'w.ramqK.njah—saaB^BaiiMrHWiiVi u-jain— ■riw^miiiu.TWi >uveaux succès russes .'Appuient de Capalls-aii-Bois (S Teutons sont démoralisés ^vors, 7 septembre, 1 heure de relevée. —■ jpropos de l'engagement de Oape.Lle-au-Bois, nous avons parlé dans notre- numéro jlijer, la démoralisation des troupes ailc-isndefl a été si grande que des fuyards sont rrivéî jusqu'à Bruxelles, ainsi que dans les nrirons do Malines. Le grand nettoyage Hier, dimanclie, à Fraemel près de Rain-j I® Belges ort surprix 17 Prussiens qui ont :o tués. Sur la route de Londerzeel 35 cyclistes de jrmee allemande ont été arrêtés par une utrouille qui les a canardés d'importance -, leur a fait passer le goût do la choucroute. ! n'en reste plus un seul 1 a mésaventure des taux bonshommes On dit — mais on dit tant de choses — que îs faux soldats du 9e de ligne, créés par les tfiemauds durent la mésaventure terrible \\\\ leur advint à uno circonstance vraiment kweusejpour nous. fis arrivèrent, paraît-il, près des troupes pe commande le général Warnant. Or celui-ci commanda le 9e de ligne pen-int quatre ans. Braquant donc ses jumelles sur les singu-ers arrivants, il dit: - Diable, moi qui connaît tousles officiers t même les sous-officiers du 9e, je ne recon-ais là aucune do nos têtes. Ces particuliers » paraissent être plutôt des Allemands déaisés.On les laissa donc approcher des ouvrages '.quand ils montrèrent leurs intentions lios-3es, notre tir commença précis et terrible. Il ne resta rien des faux bonshommes. En tous cas l'histoire nous paraît très vrai-•mblable.u communiqués nificis s français h sursise allemande virs le Sud-Es' Londres, 6 sept. — Ia* oomnnunÔQué officiel ii, que l'ennemi néglige Paris et marche ;ns la direction sud-est vers la Marne et la wche et le centre de la ligné française. La ■pîième armée allemande a été repoussée tir un corps français prés de Doinville. Le fers des événements seuil montrera si les llemands abandonnèrent spontanément leur XKivement enveloppant sur le flanc gauche îs alliés, ou s'ils d urent le faire à cause de situation stratégique et la grande force des mécs alliées dans leur front. (Reuter's Tel. Co.) In engagement peu important Paris, 6 sept. — Un communiqué officiel t que les troupes alliées défendar| Paris itrfcrerat en contact hier avec l'ennemi, qui 'inblo converger sur l'Ouroq vers le sud-est ir le <fros de* son aile droite. Le résultat <!<• ■t engagement peu important est à notre antage. (Ha vas.) 8s olassesde S9i4 et S9S5 Bordeaux, 6 sept. — L*«Officiel» publie décret prescrivant que la classe de 1914 "a instruire ela/as les dépôts et mobilisée au M de quelques mois. Elle sera mimédrate-remplacée par la classe de i <) 15, quti ccvra à son tour une instruction lui pennet-p" d'entrer en campagne dans u<n délai i»i restreint que possible. (Havas.) Is avouent que la partie est perdue Dans un des derniers convois de prisonniers e Xoisy-le-Sec, comme il en passe presque {otidiennement, se trouvaient six officiers 'emands. L'un d'eux était l'objet d'un traitement de lr°ur pour avoir sauvé la vie à un officier fnçais. Il 11e.se gênait pas pour faire cette «'aration : tNous sentons bien quo la partie éperdue ». >— Le Japon à l'œuvre .Tokio, sept. — Deux dirigea-lies ont fait Ier une reconnaissance à Tsln^tiu. Ils lais-•^nt tomber des bombes sua* la station de i(ho-ié!égraphie et la caserne. Un. dirigeable W quinze balles sur des plaris mais tous 's<icux sont revenus saufs. (Reuter's Tel. Co.) Les Autrichiens repousses Pétrogrado, G septembre. (Officiel). — Def combats acharnés continuent sur le front de Lublin Kholm. Le lOme corps autrichien fil une tentative pour enfoncer le front, mais ï fut» repoussé et violemment poursuivi par les Ri .ses, qui firent 5000 prisonniers. Dans la Galicie, 30 locomotives et de nombreux wagons tombèrent aux mains des Russes. La gare de Lemberg était encombrée par des trains surchargés do munitions de guerre, de la dynamite, de benzine et de médicaments.Les troupes russes prirent la gare avec une teile rapidté, quo l'ennemie abandonna un train et 3 automobiles prêts à partir. Près de Zvolen un aéroplane allemand fut abattu et les aviateurs faits prisonniers. A Vlotslavsk, un train blindé allemand tenta de bombarder la ville.mais il fut chassé. (Havas). L'offensive russe conte la Uislale Pétrograde, 6 sept. — Un communiqué dîi que lo 4 septembre tes Russes commencèrent l'offensive générale entre la Vistuie et Bug. Les Autrichiens aie s'attendaient pas à une offensive vigoureuse à Lvow et espéraient > résister. Les Russes y prirent des approvisionnements calculés pour une année. Le généra! Russky rapporte de Slovo, que la société polo naise ù Lodz a déoidé d'installer ua hôpital pour 4,000 soldats; (Reutcr's Tel. Co.) Les s'jceès russes Un dirigeable al.emand capturé Nombreux prisonniers rétrograde, 6 sept. — Les Russes capturèrent près de Serodz un dirigeable conteman: trente hommes .doriit deux officiers d'état-major, deux canon/miers, des munitions, car-es, photographies, ainsi qu'un aéroplane lans lequel se trouvait un colonel autrichien. Ces deux derniers jours 130 officiers autrichiens et 7.000 soldats prisonniers ont traversé en route pour Smolensk. la position de l'armée russe Londres, 7 septembre. — Information de tleuter sur la position actuelle do l'armée russe Dans la Prusse Orientale, elle occupe Tilsit, Dam* le Sud, elle s'approche de la Dgno fortifiée sur la rivière Deine. Le long des rives sud de la rivière Pregel, les lignes russes s'étendent à travers Taplau Allen burg, Gerdauen et Angerburg. La cavalerie de cette ligne a détruit Kor-sclien et Rastenburg. La ligne 'des lacs Mazures est toujours entre les mains do l'ennemi. A l'ouest de ces lacs, le front russe s'étend de Johannesbourg à Nilava eb Neshawa. Un train blindé allemand apparut sur la rive gauche de la Vistuie, bombarda Nesha-wa. et. se elirigeaensuite vers Alexandrovo. Plus loin h ligne russe s'étend à travers Kola, Seradz. Petrokow, Radom, Touzefow, L'état desprit en Russie est calme et profondément patriotique. T/es rumeurs concernant des troubles dans certaines provinces sont fausses. (Reuter's Tel. Co.) Un Sedan autrichien Le « Times » fait observer que la bataille de Lemberg est un Sedan autrichien. Les Russes ont réussi à faire 70,000 prisonniers et à s'emparer do tout un matériel de guerre. II ne faut pas oublier non plus que c'est la deuxième défaite des Autrichiens, les Serbes ayant repoussé complètement leur attaque sur la. Drina. Plus de la moitié de l'année autrichienne se trouvant ainsi entamée, or n'entendra plus parler de l'envoi de troupes de l'Autriche sur le Rhin et Vienne n'a plus qu'à songer à se défendre. La bataille do Lemberg aura cet autre résultat d'augmenter dans des proportions incalculables les difficultés intérieures de l'Autriche-Hongrie, car elle sera accueillie avec autant do joio à Prague, h, Agram et à Ra-guse. qu'à Pétrograde. Paris et Londres... Cette brillante victoire compense très largement l'échec des. Russes dans les lacs et les maraiâ de la Prusse orientale, mprsssîons dlismap; Paris, 4 septembre. — Le «Matin» d< Paris reproduit une lettre d'un compositeui i de Cologne, actuellement à Munich, adressé* a un Portugais de Lisbonne et dans laquelle i il dit: La vio sociale est_ complètement paralysé* et je n'ai pas besoin de vous diro que les représentations wagnériennes annoncées ai; théâtre du Prince Régent, pour lesquelles j'étais venu à Munich, sont suspendues jus qu'à une meilleure occasion, .mais je. préfèn rester à Munich que de retourner à Cologne en attendant qu'on puisse se rendre compte dé la tournure que vont prendre les événements.En fait do nouvelles de guerre, en vérité il n'y a pas grand'ohose, parce que les Bulletins officiels que le gouvernement fait publie:* sont _ extrêmement laconiques, et les journaux, je veux dire ceux n'ayant pas été supprimés comme le «Simplioissimusi>, fa meux pour son esprit et ses campagnes antimilitaristes, sont sounvs à la plus rigoureuse censure, co _ qui en fait de véritables magazines soporifiques d'articles . doctrinaires et filandreux contre l'Angleterre, la Russie, la France, l'Italie et contre eux-mêmes. Les plus exaltés , sont le «Lokal Berlin et Anzeiger» ot la «Vo^sische Zeitung» qui, entraînés par leur haine et leur optimisme guerrier, seraient capables de décréter la disparition du monde entier. A vrai dire, les Bavarois ne se sentent pn^ très enthousiastes de la guerre; ils y vont comme tous les Allemands, pour accompli un devoir, mais sans ca-çher leur profond* antipathie pour le prussianismo frénétique qui ruine et compromet depuis si longtemps le présent et l'avenir do ce peuple, p refoulement pacifique, travailleur, artiste. Touteî les fabriques sont fermées. Un ami m'écrit de Nuremberg: «Cela faii mal au cœur ele voir toutes ces fabriques tous ces ateliers abandonnés.» De Berlin, je n'ai que peu de nouvelles niais notre ami commun, dont vous connais-=ez les opinions socialistes, m'assr.ro que s '.'armée n'obtient pas un triomphe décisif -aoide et bruva.nt.IL ARRIVERA DE GRA VF.S EVENEMENTS. Jusqu'à présent, au moins ici, je puis affirmer que personno ne bouge dans la craint* sans doute de la rigueur avec laquelle lef autorités militaires procéderaient, puisque et sont elles qui commandent et disposent de tout depuis le jour où commença la guenr^ C» qui nous préoccupe le plus, tous autant nie nous sommes et qui fait l'objet principa1 do toutes nos conversations, en dehors de lf -uine industrielle que n^us avons à sup.por ter, c'est l'arrêt du trafic commercial et lf question des subsistances. Déjà le prix des denrées indispensables f monte du double et qu'arrivera-t-il cet hiv^ =i nous somines blooué* pendant deux or trois mois? Ce sera horrible. D'après le? techniciens, la guerre durera ^ngfcemps ,mais je ne veux pas penser à e< qui arrivera lorsque la fWm con'mwwt r *0 f-'-* sentir, CE QUI NE TARDERA TUEPE. Ne ser-a-t-eTlo pas, par hasard, le puissant ■^t neuf-être 1p plus efficace auxiliaire de 1? oaix, qui sait? •Te n'entends rien à ces choses-là, mais i? nuis affirmer que quand on pen-^e à tout eeTii r^«+e atterré et je no suis pas le seul dan< ce cas. Anrès la d'"1 ira tien de cru erre de l'A^oil^ '•erre, à Tannelle nersenne ne crova-^'t, nnre me f^vus, rîonivfi 1û cronvprn p-ni&nt du lr.n.'^e-:"«nu'îin rvTns binnK^o 1«/>nt"mn'pr. nous é+'o-"' Men sûrs que les An£rlni.9 reHem:ent neutj"f« rteiT^ello ne serait eanable de n:rod,,; ,„r. ni"/».'! n9i,p(i r*«"> OP'I nnMrr.'1"' Hien être le r.(V»r»m«nr«mop* Ha H fin. H - n nnt rln | « 11 * ^ »• p ># « ' de n^tience et de nénîe nar cp4 nup n-jus ne pleurerons jamais asso-» vivait, nous n'Aiir»ons pas ou c»**' e qui peut devenir la cause de notiv ruine. Pour on drapeau allemand Noos recevons la lettre suivante qui émane de M. H. Moyson, rue Ommeganck, 42 : Monsieur le Rédacteur, Je liis dans presaue tous les îoumaïux d' nos alliés qu'on accorde des primas et de< -écominenses aaix soldats ouâ sacrifient leu.-rie nour la gloire de leur pays et se risquent ar sacrifice de leur vie à enlever des étar.dard,c •\ nos ennemis afin de témoigner leur hénôïs me au Rai et h la patrie. J'ai lu cncoa*e hier dans votre estimable journal qu'un anonyme Vfiglais souscrivait 100 li\Tes sterli ng au sol dat q.ui enlèveroat le premier drapeau au> Mkmands. En France les héix)ïques soldats sont cités à l'ordre de l'armée et chez, nou? à qui re^nenit l'honneur d'avoir enlevé k oneniiier étamdard ele l'armée aMema»nde le fai-t a passé inoipei-çu. Il est vrai que tes petits sol dats belges son;t modestes et trouvent cela très naturel, mais il faudrait cependant récompenser l'es faits d'armes d'une toile importance. Désirant montrer l'exemple en bor patriote je vous prierai, M. le Rédacteur, de faire parvenir au héros qui a eu ce suprême héroïsme 50 francs qrne je mets à votre dispo sition, et je suis prêt à verser chaque foû 25 francs pour les soldats qui à l'avenir enlèveront à nos ennemis des étandards afin d< témoigner par là mon patriotisme. II. MOYSON, rue Ommeganck, 42. La '« Métropole » s'inscrit aussi oou co C§ j un îro doit être vende SENTIMES je qui se passe à Bruxelles Mouvements de troupes Lundi dernier, un corps d'armée alilemanc ' c|ui avait traversé Bruxelles depuis mimui jusqu'à 7 heures d>u soiir, a razzié des mon ceaux de vûvres dtnns la baniH'-ue, réquisidor nann les véhicules les plus divers pour le oranspoirter à la suite de la coionne. Ces trou \ pes se dirigeaient vers Âîost. Mais, chos ' bizarre, le lendeniaiin, dès la première heurt elles rebroùisisaienit chemin vers la capitale tandis que l'éiai-major portait à toute all-ur des autos dans la elirection d1^ Malônes. Tan d'is que le gros du corps se te nai t sur la roi Me de nombreuses troupes se rangeaient en ordr de batàiiile dans toutes les campagnes envi rennainites, semblant s'aitend-re à une attaque Un motocycliste aillemand, initerrogé, fi comprendie que c'étaient les Anglais qu gènaienit leur miarche. Nous ignorons ce qu'i y a de vrai dams ee propos, toujours est-il qu ie 3le régiment d'infanterie qui éiait renir à Bruxelles vens s heures du soir et qui avaii réquisitionné des logements à Jeue-St-Pierre Gan'Sîhoreii et une partie de Mohnbeek, ; quûnté brusquemen;t ces localités à 8 heures l'alarme ayant été claironnée dains. tous le quartiers. On n'a pas même permis aux hom m.'s de souper et un officier déclarait que h régiment avait reçu l'ordre ele se rendre ; marches forcées vers une destination qu'il m'; pas désignée. Disons à ce propos que le vendredi 29 août les auiioriités allemandes de Bruxelles aban donnèrent vers 2 h. 1/2 la ville pour aller » poster dans le banlieue, car les Belges ayaien toirné l'enuemi à Eppeghem et on craignail rue de la Loi leur entrée dans la capitale Cette éventualité ne s'est pas produite, no .-oldats nlayamt sans doute pas voulu expose BruxeiM.es à une bataille de rues. Petits faits Chez une veuve que nous connaissons quatre uhlans ont déposé avant de s'en aile — comment dire, cela ? — leur... carre d-visite chacun sur un coin du tapis du salon tandis que quatre autres firent la même., opération sur des assiettes qu'ils eiiisposèren aux quatre coîos de la table. Puis ils cr-^e lèrenrt leur hôtesse et s'esclaffèrent de sa min-indignée.* * * Il est plus aisé d'aller à Liège qu'à Loti vain, oti des sentinelles allemandes écarten tous les curieux. Pour aller à Liège, col coûte vingt francs en break. Durée du voyag-quatre jours, sau-f les imprévus. Et chaqu-vovageur doit, il s'entend, avoir ses panier en règle. Pour la poste, cela coûte un fran-par lettre remise, et autant pour la réponse Il paraît — tout le monde le croira — que cel; -apporte gros : le « courrier » compte en viroi cinq cents lettres. Toujours la même ritour nel'le : ce qui fait le malheur des uns...-» * • Un «Taïube» est tombé mercredi matin ; la plaine d'Etterbeek. Il a été fracassé. # * * Tous les Infirmiers belges de l'hôpital miii taire d 'I xelles ont été remplacés par des kifir miers allemands. Le concierge a été expulsé. La situation à Liège Le correspondant diu «Algemeon Handels blad » écrit de Liège . Liège est pour ainsi séparé eki monde, e ignore à peiu près tout de ce qui s'y passe L administration militaire allemande- affich bien eles avis quotidiens donnant des nouvelles mais celles-ci sont empreintes d'une évident partialité,., et les Belges n'y ajoutent aucun-foi. l^e résultat en est que les bruits les plu fantaisistes circulent, au point que l'on esti iriaiit qu 'une presse à inouvelles sensationnel 'es et par conséquent peu dignes de fo£, vau encore mieux que pas ele presse du tout. Ca l'imagination du public est inépuisable et s; crédulité ne courait pas de limites. On rem plirait un journal, des insanités que les gen racontent, crocent et répandent. O11 croi toujours ici, malgré tous les démentis, que de L-roupes allemandes ont traversé Maastricht Car ill y a aussi assez bien de NéerLandai à Liège, me elematndant toujours si je les en gageais à s'en aller ou à rester. J'ai pu l'après les nouvelles que je pe>ssédais, les en ager aiu calme et les rassurer, ce qu'a-va-i léjà -fait le bourgmestre Kleyer, garantissan que la ville était et resterait sûre. La garde civique désarmée^ aide au servie de la police, et te>ute la garnison se compos-de quelques régiments ele Landwehr. Un-commission présidée par l'éclievin Tombeui s'occuipe activement de réparer les dégât s e d'assurer le ravitaillement, et il semble bici que plus rien de f adieux ne se produira ici Cette commission se propose de elisfrribue quotidiennement ele la soupe et <l'autres ali ments; elle a fait A Maastricht d'important •achajfcs de pommes de terre, de riz, ele café. J'engage tous ceux qui pourraient livrer ce derniers et d'autres aux prix normaux di gros, à s'adresser au professeur du Jardia "oval botanique ele Maastricht, il se charger; de l'es faire parvenir. Car il importe que 'e prix 11e soient pas trop élevés. On deinanel' à Liège 20 centimes pour un cou-f, qui n'éi coûte que <iix à Maastricht. Mais les service, de bateaux et_ chemins de fer entre les deu: villes ont repris, ce qui facilitera le ravitaille ment, que l'intendant de l'arnioe allemande c permis de favoriser dans 1 "intérêt de la popu 'aLion. Déjà trois bateaux chargés sont arri vés, et journellement on re<jok 600 kilos d-levure. . . La réquisition de gueire de 50 niiiilllion aura peine à être payée._ Le premier c.in quiième paraît versér mais il est presque ini possible de réunir le reste. Toutefois, les Aile mouds ayant réquisitionné toutes les auto contre des bons de 3,000 francs par auto, 1; ville de Liège les reprendra en bons sur s caisse, co qui fera autant do payé sur Pin demnitê. Ouant à l'état sainitaii-e, il y a quelques ca de "typhus. L'eau de la Meuse est immonde et certaines régions sont empestées. Mais 01 prend des mesures — et il y aatra liie-u d'ei prendre en Hollande aussi — pour parer ai danger éventuel. Le départ progressif de Allemands, qui se retirent plus loin vers leu pays de jour en jour, permettra d'agir effi meement en ce sensu Autour de la guerre Une compagnie sauvée par un "universitaire" — On ne vantera jamais assez l'héroïsme de nos soldats, nous disait récemment un offi-' cier qui a participé aux combats des environs de Matines. j » Et tenez, laissez-moi vous citer un fait qui intéressera d'autant plus vos lecteurs, qu'il eût pour auteur un Anvcrsois, le soldat v Arthur S met, un « universitaire» de la classe de 1906. » Notre -bataillon reculait en bon ordre, face à l'ennemi qu'il .continuait à canarder énerg-iquement. Nous avions à venir prendre position en-deçà d'un pont situé sur la Senne 5 près ele W... Plusieurs compagnies avaient ) déjà franchi le pont. Une seule, dont le chef n'avait pas été prévenu d'avoir à reculer, restait au-delà, continuant à tirer sur l'ennemi. Le danger était d'autant plus grand pour ces vaillants que déjà les Allemands avaiemi ; amené des-canons pour dé mollir le pont. Toute 1 !a compagnie risquait d'être massacrée ou faite prisonnière. » On requit un homme pour aller prévenir 3 Je commandant : parmi ceux qui, nombreux, " se présentèrent, S met fut désigné. Monté sur 2 sa bécane, il traversa lè pont au milieu d'une • pluie de balles, d'éclats d'e>bus et parvint a ' transmettre au commandant l'e)rdre de re- - traite. Comment au cours de cette randonnée, " Smet ne fut-il pas «uué cent fois. Je me le suis • demandé souvent sans parvenir à m'expli- - quer. » Maiis lie résultait de son action fut que • toute 1a compagnie parvint à franchir le ponit, .l q ui quelques i restants après âtait démoli par . ' les boùtets allemands. » ; Lo Zeppelin à Schoonaerde t Un de nos ab'xmnés de Schoonaerde, sur la ' ligne de Tervueren à Gand, nous écrit, que 1 dans la nuit du 1er au 2 septembre, nuit du > deuxième attentat du Zeppelin à Anvers, les ( 5 habitants do la localité furent réveillés par le ■ bruit d'un moteur. En un mstant, tout le : monde fut sur pied, et l'on vit évoluer dans 1 la nuit claire un Zeppelin. 1 II venait de 'a direction de Termonde et semblait suivre le cours de l'Escaut. Lorsqu'il 1 • fut au-dessus ou pont que relie Schoonaerde 1 - à Berl'aere, du côté de "Waes4 on le vit allumer ■ ses projecteurs, puÎ3 les éteindre. Dans la ma-; tin^e, on vit également un « Taube », venant ' de Gand, mais qui évitait manifestement Ter- ■ monde. Les crimes de Namur A Namur, commev partout où ils sont passés, les Barbares ont commis les pire atro- ; cités. Les plus abominables fléaux, le choléra, le. 1 r peste, ne sont rien à côté de oe déchaîne- > ment do bêtes ivres. Cbr à Namur, c'est encaro l'ivrognerie : . naturelle à l'Allemand qui fut cause de tout ; lo mal. 1 Les sfudarels avinés prétenelÎTC-nt qu'on ; ^ avait tiré sur eux et se livrèrent à une fusil- . lado dans les rues. _ | On mrt aussi le feu à quelques maisons, • - dans la rue Pépin, près de l'hôtel ele ville, : : à la place d'Armes, dans la nie St-Nicolas, ( i place Léopolel, à l'Institut ophtalmique à la - façade duquel flottait cependant le drapeau ; ? de la Croix-Rouge, avenue du Prince Albert. 1 = etc. _ 1 : Dans la rue Pépin, entre autres, on voyait ■ les cadavres de eivils, de soldats et même : 1 le chevaux. Des chevaux vivants, sans cava- , 1 liers, erraient ele différents côtés. ] Toute la nuit du lundi 24 au mardi .25 et • oenelant lia journée suivante, on entendit une effroyable fusillade. Les habitants épouvan-j tés abandonnèrent leurs demeures. Le grand hôtel de la citadelle est eom.plè- • bernent détruit. Nombre de maisons en ville ; . vmt en ruines; au milieu des eléeombres le . . brutes titubent. A Wavre A Wavre, 57 maisons ont été brûlées parmi -Desquelles on cite la maison de M. Darquonme. du docteur Fox, de MM. Brussaux, Bia-ssart, }ean Mayor, du ele>cteua* Houbette, du charron Bricart, de M. Rousseau-Ramet et eleu-x auiies maisons contiguës à cette dernière, ^ enfin la maison eîie M. Tasnier, bou/langer. Tous les habitants sont sains et saufs. Onze so>nt partis comme ôtages à Beaumonlt.. i On espère les vow* rentrer bientôt. : lin dirigeable mystérieux ^ Londres, 6 sept. — I-e dii'igeable mysté-, rieux, qui passa Woolwich, était anglais. (Reuter's TeL Co.) ; Sur Mer : Un paquebot coulé par une mine | Londres, 6 sept. — L'amirauté ^annonce, ; que du paquebot «Runo», de la ligne Wil-. son., coulé par -une mine hier après-midi dans les environs de la côte Est, texis les passagers . ont été sauvés, excepté une vingtaine de l réfugiés russes (Reuter's Tel. Co.) Les réfugiés belges en Angleterre Londres, 6 sept. — Trois vapeurs belges : • avec des réfugiés à bord sont arrivés ù Hull " venant d'Anvers. 5 Ixïndres, 6 sept. — I^t Reine des Belges a visité à Londres lie local, où soiut hébergés un 1 ' grand nombre de réfugiés belges. Elle se dé-1 clat.a satisfaite des arrangements. (Reuter's Tel. Co.) MONITEUR SOINS MEDICAUX 1 Un avis au « Moniteur » porto à la connais- - sa-nce eles intéressés que, pendant toute la - durée do la guerre, le?r militaires rappelés sous les armes et renvoyés dans leurs foyers, ; « après, le 1er août 1914 », pour cause de ma- - ladio ou d'infirmités contractées par le fait - du service, et résidant élans les localités ou le - service sanitaire de l'armée esfc organisé, 5 pourront être traités gratuitement par les 1 médecins militaires ou agréés eb recevoir les i méelicaments aux frais de l'Etat. Cette faveur est étendue, pendant la même durée, aux femmes et aux enfanta mineurs 5 des militaires en activité _ de service. Sont . exceptés, les enfants mariés, ainsi que ceux 1 qui sont employés quoique se trouvant sous le < 1 toit paternel. 1 Les intéressés devront produire aux méde- > cins militaires ou agréés, lorsqu'ils réckme-r ront les soins de ce3 praticiens, une pièce - prouvant .qu'ils se trouvent dans les conditions précitée»- L'avant-guerre Contribution à I histoire île l'invasion allemande en Belgique DOCUMENTS ANNEXES (Suite.) Les protecteurs de l'école allemande Voici une circulaire datant de juillet L913: Par suite du décès de plusieurs de m s précieux amis, le cet ele des amis et bim faiteurs de noo-o école s'est restreint; nais cependant 'es contributions annuel es se sont maintenues à peu près an nême chiffre ,parce que plusieurs bien rai tours ont augmenté considérablement leur souscription. Puisse leur exemple trouver des imitateurs et que le cercle des bienfaiteurs ouïsse s'étendre régulièrement dans l'avc iir ! ! ! ! Le nombre des bienfaiteurs s'élève à 262. Les apports annuels s'élèvent à 33,275 fi. Une augmentation de ces apports est /ivement à souhaiter attendu les débours ïroissants que nécessite notre école qui est e «foyer» sûr de «l'élément allemand» en aotre ville. Le soutien de notre école levrait être un devoir d'honneur. Chaque Allemand, chacun suivant ses revenus, levrait prendre à sa charge cette contri-nition volontaire au profit de notre école. LISTE DES SOUSCRIPTEURS: 1. AcKermann ir 30 Krnst t-iiro 500 I -A. Aeby 50 Cacsar ELffd 50 fui Ae.by 50 J Eisemann 30 iV Bachmayer 50 R Ebbaum 55 5oci6t6 Da.(toise 50 Cari Faber 30 t. Banspacli 50 H Fasting 50 3. Bantlin 40 O Felsensiteln SK) I Albert von Bary 50e H Fester 100 Vlb von Bary. Jim. 100 Gustav Fiscber 25 >eorg von Bary 500 VV.-F Flemmlcb 20 tl-aor de Bary 300 C Flender 50 )arl tLe Bary 50 Forst, Buchhdl. 100 ici rie Bary 25 Erich Frieelobersr 50 Jerra cla Bary 25 W Friling 50 ^lax Bauermelsteir 100 n Frttsche 50 5h. Bauss 100 Oh. Fri'. 50 1 r.'oîuloît 20 Fran D Fnhrm.inn 2.00<; >r Hans O. Bchrens 20 Peter Fubrmann 2.0O0 )tto Berns 25 Helnrich Fubrmaon 50n ,1 von Bernutb 100 Richard Fuhrmann 100 Vug. Bieling 25 Otto Garrels 300 N Blac.ss 100 A Geerkcns 25 Bloch 50 Dr Otto Gaspey 100 i Boecking 2,000 Dr Gcret 25 î Boecking 50 Frlevî Gerling 100 i Bodewig 300 K Gla.nz ;;ust Bormann 100 H Gofebel Ub Born 30 Richard Goette ?rau Th BracM 1,000 J V Gosen 25 ,'ir.tor Bracht 50 Frau Fr Grêla 20 Phiel Bralim et Oo 100 L Grlmm 2j îrauncJisweig Gebr. 50 C G. Grisar 500 5 Brugmann 20 Emile -Grisar 100 N BuchsvYeller 100 Max Grisar 50 M Bwnge 500 W G rote 500 )r bi'.scmann 50 B M Grneterlng *00 ob Cronse-Stahliri 25 Hetnr Haim ^ DavWés 50 Horm Ilalm 50 7 Davltlis 50 Ad Hailwachs ?rau E i> Jongb 20 Alb Ha'.Uwaohs -25 S.-W Dekkers 50 Fr Haerlen -> 3emh Diamant 50 Dr Ern Hartwlg- • Diehi 100 Iloboken ?ranz DiôTckx 50 C Hascnburg 1 nn<wp 100 Gustav liasse ao Ail Havenith 200 E L Prlnz 100 Herm Heldobroeck 100 Cari Pungs 900 •lob Heincks 25 C Rabbow 203 Perd Ilolmers 50 Dr P Rabbow, Ph Hemer 25 Goetîmgeai 5® Fritz Hemer 100 H Rabbow, Stetlin 50 WaJiter Hcrblg L Rakemano 25 Max Ilcrmann 100 C. Randel 100 Th Hermann 20 M J Rang 100 Ford IîesseJ 30 E Rausch 100 S Illrsch 50 Frau J Rautea- Frau L Iloeckl» 20 st-rauch 1,000 C Honigmanu 100 G. Reiche 30 Paul Horowitz 20 Sd RelnboJd 600 M nui'manu 100 Fra nz Relnemnnd 25 Frau Hugo Iluti 100 Rlcbard Rhodlna 1,000 w Huverstuhl 250 Walter Rhodlu» 300 A ligen 25 \lfr^d Rhodln» 60 0 Ingenohl 200 Fedix Rhexllus 50 Frau M Ingenohl 100 EL uietb 500 Ed Itschert 100 F ltoggen 25 Ff-rd Itschert 25 .1 Rohlsen 26 Tahn et Planning 2.'> w Ronnefeldi 25 Paul Jappe 20 vrau L Rudolpi 60 B Kahn 25 Paul Rueff SO Tt Kasnps 100 G Ruff 20 Frau S Karchesr loo c Salomon % Ed Karrher 200 Goorg Samud 100 H K oh ring 30 C Schaedtler 50 Toh Konltzky tOO w Seh^îMer ItO Eug Kreglinger 2-')0 G Schindheim 50 Frau Cari Kreglinger 100 y. Schlomer fit °aul Kreglinger 100 e Schmalzlg«wjf 8S Pheexlor Kreglinger 20 Frau C SchmlA- tJ Karrher 100 Kreglinger 106 Frnst TCarc-her 300 e. A Schnild- Rob Kaussler 50 Kiesewettear 6® Tlennansi Kausslw 25 Oart Schmldt 30 Kesseîer 25 Paul Schnelde* 00 G Kirsten 20 Frau Dr Schnltzler, If Klein 50 Coeln 60 Max Knauff 2f» n Schoetensaci 100 C Koe-llelo 50 \lfred Sohuchard 200 TI Kahn 50 Frau J Schueil 100 Kunestler 25 G Schulz 20 Gust Kuerten 20 Ed Srbwen-n 50 n Kurth 100 Eug Schwerdt 100 Max Kuesél 20 w Slebert 100 T,,rau Langsdorf 200 Fr Speth 800 Alfred Laporte 100 n Sp^th-Bautai 25 Fr.iu C I-eber 50 r Springer 20 r LitMlenborn 20 n stn actanan* 50 Luilw Lœwenstedn f>0 r StabJ 60 w -H Lueps \ ico l steiseï 50 Oh Lu et h 25 \. stetter 60 W von MailMnckrodt l.OOft l Storrh 60 T-'rau H Marsily 2r>o <1 stumpf 25 Herm Marsily 2e o Thalimann-Bertln 150 Vv Marsily 20n l Tietz 50 Gr'av M ariens ICO Frau P To.lkowjky 95 II Masohmeyer 50 p Totte 100 H Mayer 100 e Trl-t«*Ifl«p. 85 O Meurer 2(1 "r F TuDrt-n 50 Léo Meyer 50 ^ranz Ublvn.lohde 100 TI Michel is 100 Paul Ullmer 25 '•Vn von Mirbach 100 Gh van der Haegen 20 H Muehlbnner 25 n Van der Stucken 100 Frau C -J MuedJBr 100 Oh Van Leckwyck 600 p Mue 11er-SIIftuaig 500 w vtninger 75 ,?rnst Mund 200 Paul Vogel 55 TU Nottebohm 500 \ waehrer 25 Ta,me.> N'nerenberg 30 otto Walle 50 lîa.ron A von Ohlen- M Webor 50 dorff 200 r-Tau Victor Wesbeff 300 R>b von Ob!en.dorff 25 f'h Weissmajin 20 Ed Opttz-Habis 30 D. Wellner 40 f-'rou 11 O'.'îcrrieth 200 r Weybnraann 50 \iex Osierrieth 25 ^ Wevsser 26 Max Osierrieth 20 Frau F L. Wllckerw 40 Frnst Overberg 20 h Wiener 25 r: F Peltzer 100 t Wili^mse 20 \ M. Peterscn 100 11 wittlch 100 Fi-aul II Pfelffer 200 Rob Wolfer» 100 narï Militer too Dr A Wolff 20 Franz MuUc-r 200 r Wohff-Caaiens 50 nii PMtsch 100 E Zeller 75 L Pit1 25 M Zuri6helm 9P U iUy Plog 25 — Uex Drelss 201A iiaufo Achats de charbons jarantie par le gouvernement de l'assurance contre Ses risques de guerre. Nous lisons dans le « Moniteur » du < sep-sombra ; AU3E11T, Roi dts Beiges, A tous présents et à venir, Salât. V11 l'article 1er, 4°, de la loi du i août L914 • Sur la proposition de Nos Ministres des Finances, de la Guerre, des. Affaires Etrangères et do l'Intérieur, Nous avons arrête et arrêtons : Article 1er. Toute maison belge qui a contracté ou veut contracter eles achats <.e cnai-jons en Angleterre peut obtenir quo 1 assurance do la cargaison ainsi que du corps du aaviro soit garantie contre les risques de nterro par lo Gouvernement belge, au taux le 1 p. c., à la condition que les intéressés Rengagent à ne pas eletourner les cargaisons lu port de ele.s-tination en Belgique. Les administrations provinciales et communales sont autorisées à intervenir (.ans le îaiement de la prime, sous ferme de remboursement entre les m-iius des intéresses. La maison belge est tenue do s'adresser au comité institué par lo Ministre des Finances iux fins de vérifier la réalité des contrats et lo l'assurance au moyen des livres de com-aicrce qui seront mis à sa disposition. Au vu :hi certificat quo délivrera le comité, sou secrétaire télégraphiera au consul belge du lort d'embarejuement, qui attestera sur la police d'assurance que le chargement et le xirps du navire sont garantis contre les ns-jues do guerre, par le Gouvernement belge, conformément à la formule suivante: « This ins.urance to cover only the Tvarrisks îxclnded by the institue F. C. and S. clause 'Freo of càpturo and seizure) as pc-r niargin n Marino policies on English conditions, but no claim to attach for g/a or p/a arising from ielav, détérioration or le)ss of market (l)a. Art. 2. Les dispositions dn présent arrêté peuvent être appliquées^ aux contrats d'achats passés . par des maisons de nationalité étrangère, pour autant que ces maisons soient igréées, au préalable, par le Ministre de la Ghierre. Art. 3. Ne>tre Ministre eles Finances est iargé de l'exécution du présent arrêté, qui r-.ntrera en vigueur le jour de sa publication. Donné à Anvers, le 5 septembre 1914. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre des Finances. A, Van de Vyvera Le Ministre de la Guerr®, Ch. de Broquevillo. Le Ministre des Affaires Etrangères, J. Davignon, Le Ministre de l'Intérieur. Paul Berryer. (1) La présente assurance couvre seulement les risques de guerre exclus par la classe F. C. et S. des statuts (garantie contre capture, saisie), tels qu'ils sont sj^écifiés dans les conditions anglaises des polices maritimes, mais sans faculté de réclamation pour G/A ou P/A provenant de retards, détérioration ou pertes do marchés. Le ministre des Finances, Vu l'arrêté royal du 5 septembre 1914, instaurant, dans des conditions déterminées, 'a garantie par le Gouvernement Belge de l'assurance contre les risques de guerre en ce qui concerne: 1° les achats de charbons faisant l'objet de contrats conclus où à conclur® en Angleterre par des maisons belges ou des maisons de nationalité étrangères agréées au préalable par le Ministre de la Guerre; 2° le corps des navires transportant ce« charbons ; Revu les dispositions du mêane arrêté relatives à l'institution par le Ministre des Finances d'un comité chargé do certaines opérations do contrôle; Arrête : Article 1er. Le Comité institué conformément ii l'arrêté royal précité est composé de# mêmes membres que ceux désignés par l'arrêté du 10 août 1914 pour faire partie du comité pour l'assurance des froments. Est également nommé membrê du comité M. A. Fridt, Président de la section des charbons de la Chambre de Commerce d'Anvers. Art. ?.. Les maisons qui demandent à bénéficier des avantages prévus par l'arrêté roval précité, sont tenues de fournir au comité toutes les justifications qui leur seront réclamées.Art. 3. Dès que le comité a autorisé l'assurance, les intéressés doivent souscrire l'engagement de ne pas détourner les cargaisons du port do destination en Belgique et acquitter entre les mains de M. Fontoyne, inspecteur eles elouanes à Anvers, secrétaire-trésorier du comité, contre quittance, le montant de la prime calculée au taux de 1 p. c. de la valeur du corps de navire et de la cargaison. Ai-1. 4. Sur la présentation des pièces_vi-sées à l'art. 3, le comité charge le secrétaire-trésorier de télégraphier au consul betee du port d'embarquement l'information utile. Art. .5. En cas ele perte, par suite de faits do guerre, d'un navire et de son chargement assurés, avi*9 doit en être donné imméeîiate-ment par les intéressés au président du eouiit4 qui avise aux dispositions a prendre. Art. 6. Pleins pouvoirs sont accordés au comité pour arrêter toutes autres mesures d'exécution rendues nécessaires. Art. 7. Le présent arrêté est exécutoire !• jour de sa publication. Anvers, le 5 septembre Anvers, le 5 septembre 1914. A V^n d& vyv8r*.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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