La Métropole

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s.n. 1914, 06 Septembre. La Métropole. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/901zc7sn1q/
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LA METROPOLE i nlts 1 ultra EDITIOH DM MftTIH 21 e Année ~ No 225 _ xi B Dimanche 6 septembre 1914 LA_GUERRE lin m iis IfeBMtfi ? AUTOUR DE TERilOluE lis Russes en Prusse orientale | la situation -, ïermonde eiaoué . Anvers, 5 septembre, 10 heures du soir. — (l Officiel.) ° ; Tei monde a été- évalué par les troupes alle-Eiandes qui ont allumé- quelques incendies o «vaut de se retirer. ^ Lis ont fait sauter les ponts sur l'Escaut, au ^ Nord renonçant ainsi pour le moment aux fj incursions dans le pays do VVaos. I Hier, en même temps que les ennemis se j< portaient sur Termonde, ils ont dirigé une attaque contre la partie sud-ouest de la position, a fin de s'opposer à un mouvement offen- 1 gif de nos troupes qui aurait eu pour résultat g d'pmp^cher le développement de leurs opérations contre cette place. Dana ëefc engagement", les Allemands ont été repousses avec de grandes pertes. Iv abandon de Termonde Vexplique par le fait qu'ils n'auraient pu s'y maintenir sans ^ ianger d'être coupés du gros de leurs forces. n La tentative d'incendie après l'abandon de p 'a place est encore une fois un ax-te de pure >arbarie sans aucune portée militaire. ? n Deux corps d'armée l allemands auraient ' quitté la France De source honorable on nous dit que deux -Sorps d'armée allemands auraient quitté la b France et qu'à cotte fin force trains ont été n préparés. Si cette nouvelle se confirme, il faudrait peut-être y rattacher le mouvement des trou- | pos allemandes vers Termonde, car ce serait 4 plutôt pour couvrir cette retraite que ce mouvement se serait effectué. Les Allemands ont tout lieu de craindre, en effet, que les Belges n'aient à oertain mo ment- l'envie d'aller se promener dans leurs faibles lignes de communication. Nouveau combat près ; c de Maîines i Anvers, 5 septembre. — On mande de T-Duffel, samedi matin : Les Allemands ont fait hier des perte? r énormes entre Lippelco et Thisselt, sur la c limite des provinces d'Anven et de Brabant. . Entre Lippeloo et Oaifortr, sur la route ce Boom les champs sont couverts de cadavras. II v en a au moins trois mijle. Ce matin, l'ennemi est revenu à. Lippeloo et on s'attendait à un nouvtau combat. Jusqu'à midi cependant on n'avait pas , entendu de coups de fusil. Beaucoup de prisonniers allemands sont •-menés à Anvers par des gendarmes de Puers. Cornaient i's îwshèrenl, sur Tarn a* : Les, Allemands étaient arrivé» à Alost par c la direction de Moortsel. Un peloton dé fantassins a'arêta au pont , S .int-Anne et fit demander le bourgmestre, r Comme celui-ci tardait à leur avis, ils se diri gèrent vers sa demeure. Dans l'entretemps, \ M. l'échevin De Wolf vint à leur rencontre. Un. outre groupe s'était rendu h la gare, ; déclarant aux habitants qu'ils avaient à prendre les mesures nécessaires, puisqu'ils allaient faire sauter la cabine des excentriques. Après quelques moments on entendit en effet des coups formidables et l'œuvre de dévastation était accomplie. Des lourde» pièce;-des rails et. dea excentriques avaient été Ian vées jusqu'au Grand Marché et plus loin, heureusement sans blesser les passants. I*s Allemands, on G aussi fait sauter les- appareils téléphoniques de la gare, après avoir ooupé tous les fils de communication. Au butvau fie po-te du .Marché au Bétail l'employé avait pris la fuite avec la caisse, quand les Allemands y arrivaient, lia ont Bâché la porte et ne trouvant rien, ils ont Scisr l'appareil télégraphique. Les Allemands* n'ont pfu, non. plus t'rouv-l'argent à la garo et à l'hôtel de vdiov il'f n-»out pas entrés. jEp.îiî'8 d'un gros canon 1 a kmanii Bruges, 4 septembre. — On lit dans la ' Patrie » : t On se souvient qu'à la suite du combat 'Hofstade, devant Malin es, on avait an- t: oncé que la prise d'un canon lourd aile-îand avait été faite par nos troupes. c Le fait nous a été ponfirmé par un témoin cuiaire. " La pièce en question qui était un mortier estiné à bombarder Mahnes est une de celles 1 ui ont servi à Liège. Il a fallu un attelage J e trente-deux chevaux pour la mener à ierre d'où elle est probablement partie au- , uird'hui pour Anvers. .e bombardgmsnt à Maieup ( G and, 5 septembre.— Le a Peuple» annonce ne les Allemands ont attaqué la place-forte e Maubeuge, au sud de la frontière du Hai- q aut entre Mon» et Thuin, avec leurs grosses ièces de siège de 42 cm. c Les troupes françaises de Maubeuge ont uvert un feu d'artillerie nourri et ont réussi (j démonter deux canons de siège des Aile-îands. : Les obus français atte:gnirent jusque | lonne-Espéranco et Grand-Rez (à 12 kilo- ^ lètres de Maubeuge, à la frontière: belge) et j n entendit le grondement des canons jusqu'à ) Irammont (à 53 kilomètres environ de Mau- -euge).Toute l'artillerie française donna 108 coups la minute. Entre Erquelinnes et Bonne-Espérance, pas ! ne maison n'est restée debout. L'artillerie a aut ravagé. 1 La place résiste magnifiquement. Continuellement de longs trains allemand* arcourent le pays wallon. Ils sont pleins de R lessés qui sont dirigés sur Wavre on les Aile- 3 lands ont institué un énorme hôpital. ' iffrcpaîes parles do ia garnison de StrasSourr , Genève, ier septembre. Un négociant arrivé è Genève, venant de y •trasbou.rg, rapporte qiue la garnison de trasbour^ qui a pris part au combat de chi-rrneck a été presque anéantie. Sur u-n - remicr départ de 2,500 hommes, trois sev -1 ont ptu re'ourner sains et saufs ; sur ,000 soldats, 15; seulement ont été épargnés ar le feu des Français. t- L'artillerie ennemie a jeté le désarroi ie g lus cofnpiet dans les rangs allemands. L'ef n ît des canons a été foudroyant. On n'avai; ' as le temps d'apercevoir la direction de? t bus que tout était fauché. t Quatre batteries allemandes furent ré- - uite.s X l'impuissance' avant d'avoir eu lé - împs de répondre. Ixs infirmiers n'om pu ' rodiguer de secours aux blessés. La débnn- ^ ade était générale. La? population, de Strasbourg est affoléiî. c >— Paris n'aura pas faim ; 4 millions de kilos de viande -congeléeLondres, 4 septembre. — On sait que lors -u siège de 1870-71 ce qui manqua surtout à 'aris, ce fut la viande. f Au cas d'un nouveau siège, qui paraît en- i oro très problématique, une disette de vian- 5 e no se produira plus car le peuple de- Paris. : près avoir épuisé les grandes réserves de étail sur pied contenues dans le camp retran-hé, se nourrira de viande congelée provenant des dépôts frigorifiques anglais. La semaine dernière, deux mille tonnes de iceuf et mouton congelés débarqués en An-;leterre de l'Australie et do l'Argentine ont ;té mis sur wagon dans les dépôts frigorifi- , iues do Li ver pool et de Londres, placés h )ord d'un cargos beat et envoyés tranquiile-nent au Havre, d'où ils ont été expediés è ( ?aris. Un consignement de deux mille ton-îes de viandes similaires ésrt maintenant e-r , •ours de transport vers la France. ; Une autorisation spw'iale pour l'exporta •ion d'une partie aussi importante des ré-s:-r 'es de- subsistances de la nation anglaise ->t.é donnée pa;r le gouvernement anglais, qu' ;'est tenu strictement à ses obligations d'à; Vr la Fr-ince dans toute la mesure du pass:-?le. La France ne possédait- guère de stoel le viande congelée. (.« Standard ») Boers et Anglais Pari5 septembre. — On télégraphie de •Jtihannewbtrrg.à \" « Eclîvir » : T.e général Beyers commandant les forces 'le l'Afrique du sud vient de lancer- une prn-clnmatiôik assurant que les Boera se batte •;i!,-nt aux cotes d'» Anglais jusqu'au dernier homîu* .es Russes sur la Vls'eî Renforîs aiiemands Paris, 5 septembi e. — Le correspondant c Matin» à Rome signale l'arrivée sur la V; ule de cinq corps d'année Allemands vena: e la Prusse occidentale pour s'opposer à îarche des troupes russes. Ces troupes proviennent en grande part e lu BeJgique et du Nord de la France. [■a Russie regagne 1 ;errain perdu en Pruss orientale Une sortie de Kœnigsterg repoussée .es lignes allemandes coupée Pétrograde, 2 septembre. — Le commun ué officiel suivant a été publié : Une sortie par la garnison de Konigsbea 'a pas réussi. Notre cavalerie a pénétré loin à l'int-érien e la Prusse oriontaie, détruisant les lign-Uemandes do commun ieati-on, ot a occupé tation de Korschen dan? lo district de Sr au, sur la frontière prusso—iwlonaise au su< uest de Koonigsberg, et Sensburg, dans 'russo. orientale^ à 30 milles de la frontiè: olonaise. Les troupes, allemandes restent inactivas (Ileuter.) Note. — I.«a ligne Soldau-Sensbnrg est a roximativement celle au long de laquelle 1 laisses éprouvèrent le revers local que noi vons signalé. .es pertes allemandes sont colossale On commence à connaître !a vérité Des nouvelles reçues d'Allemagne et e; ovées à de grandes maisons d'importatic méricaine ont échappé à la censure allema; e. Les lettres disent, que les pertes allema; es sont si colossales qu'on n'ose pas en pi ùier la liste. Le peuple devient mécontent parce qu'o ai a annoncé que la flotta anglaise avait él étruite par des t Zeppelin » et qu'on a r] vouer le mensonge. On avait, d'autre par ■romis qu'en une semaine, la flotte allemand tirait raison de la f*otte anglaise. On sa va in tenant que le commerce est détruit < u'il ne saurait plus, être question de reg, ner le terrain pordu. not • minent de renoua *s relations avec l'Amériœtte. latine qui s'-sient fortement développees et dont on ét: ros fier. On critique d'autre part très viv lent-l'attitude des Etats-Unis envers, le con -crce extéric-urde T Allemagne. Ces critiqui manent de feuilles pub'iées en Amérique t n langue allemande. Mais la presse amér aine repro^lirit indistinctement toutes Ii ouveTIes avec li mention : source rasae, sou e anglaise, source allemande. TTn fait donnera un«'idée des faussas noi elle > lancées ici. Un journal allemand- annoi ait récemment que dix-neuf navires angla vaient été-détruits dans le EEumber. r^s Anglais-ne restent, pas in actifs. Ils oi épandtr à 4 millions d'exemplaires une br hure sous le titro a Pourquoi l'Angleten ombiit ». >—«a 9 o*—S • ■ Jti taobe kmterde Ban ers p'eis jour G»i>ndv 5 septembre. — Ce matin à 8 h. 3 m tauba. monté par deux officiers & jete ui >ombe sur les ateliers Dutry-Massy, quai ( îenley, ne causant heuteusemenfe que <1 légats matériels. C'était manifestement la ligne Bruxelk j;ind qui était visée. A 9 heures, une deuxième bombe lancée p e même; ta-ubo. tomba, rue de la Bionfaisajn ,ur la maison du mécanicien HaUin, causai les dégâts à plusieurs immeubles et de lég es blessures par ricochet. Ici c'était la ligne Anrefs-Wr.es qui éta risée. Lo parquet a fait, les constatations. Le conseil communal do Malinea a ter éar.ce ?v Gand:. L'après-midi, un aéroplane, a encore su rolé la ville. La population est calme. De nombreux fugiVifs sont arrivés de Te non de. Le vîoaire générai des lésuif; lîoure, *1 septembre, -v L' a Ossen-at-lomano & dit- qu'avant dV mourir le Pè iVcrnt^, généra! des JésuiW, désigna ce: ne vicaire-général jusqu'à ^élection du su îossaur^ le VFUiefc. assisVwt de Fra-nr C® l ioit ire vendu ISEIIIIEI Les Aiiemands devant Paris Siiuatioa daiî^ereiiEe Londres, 4 septembre. — M. E. Ashmead-Bartle-tt, ie célèbre correspondant do guerro, écrit da-ns le « Daily Telegrapli » : En réulité, la pofition des aliiés est beaucoup plus forte aujourd'hui qu'elle ne le fut jamais depuis que la retraite de Mons com-; emença. Les proclamations ampoulées du Kaiser, nous ont appris qu'il a essayé de faire croire aux Berlinois que la capturé de l'armée anglaise n'était qu'une question d'heures! ni II n'est que juste de cioire que l'état-ma-s_ jor général allemand croyait qu'il tenait no-tre armée. En réalité, il n'a réussi à cap-i turer aucune partie homogène de nos forces. ' Tout ce qu'ils ont pris, ce sont des blessés et des égarés, les débris que toute armée en retraita abandonne dorric^-e elle. Naturellement, même lorsque la retraite no fit que _ commencer, nous avons vécu certaines heures d'anxiété. U y avait toujours une chance que l'armée anglaise, ou une partie de cette ar- emée, fut enveloppée ou écrasée par le poids du nombre des corps allemands, lancés en avant à une vitesse merveilleuse. « Le danger est aujourd'hui complètement C éoarté. L'aile gauche des alliés, appuyée sur le camp retranché de Paris, est la partie la plus forte de toute la ligne. Absolument aucun dmger n'existe pour elle. Elle peut se reposer :1e son grand effort pendant plusieurs jours si cela est nécessaire. Nous ne devons éprouver à son sujet aucune crainte pour l'instant, c'est plutôt du côte de l'aile droite que nous devons reporter notre attention. Le point important est celui-ci ;%les A'.le-v mands sont-ils en force pour chasser l'armée • française de la route de Reims, pour couper sa retraite vers le Sud-Ouest, pour la séparer - ries armées de Paris et pour la jeter sur- 1a c forteresse de Verdun? La position de l'armée allemande centrale, " qur est arrivée aux approches de Pft.ris, ne r5 oeut qu'être un sujet de graves craintes pour la l'état-major général allemand. i' Cette armé:: tv.. <iv.---placée aiv.inurd-'hui i devant un épouvantable danger. Elle ne peut investir complètement Paris v \ans que les allié; aient été battus au i>:éa-labî'e. FI'le ne peut se maintenir indéfiniment levant les forts. F/lle doit, ou bien s'ouvrir uu chemin,- ou v 'jien balt-o en retraire. 55 Les Allemands- amèneront-ils leurs canons LS ie sièfre et esaayeroiit-ils de se fraver un ix'.h-^ago à trave-3 mi secteur des fo-r^s, comme > le firp-nt à Liège et à Namur? Mar's les immenses forces concentrées dan? 1e périmètre des fo^ts ennstitueront peut-être "-ontre cette-opération,un obstacle même oTus: rrand à nn© semblable opération que les. fort? 'ux-mèm^3. 8 tâche pourrait être menée à bien, mais --eulement a" prix de pertes immenses et •^•ème l'-Y-< Allemands, qui ont fait orenve nnda^e ert'raonîineire si(se-'0+:b^ d*• ^Iter l'admi'-ation en r;squant le- i«w«t oour| tout, h-"*:terrent-ils sûrement avant de s1" "i^-ruer à ^"^otuer nn mouvement «"f tiour--a*t eo^diiire à "n désastre irréw.rablp. l<vTrc"e l'^e eon,rnun*"at:ons es4-1vtw»«é° sur l"s d'^r flancs. Un efe,»rt of^" ,-'f la nart des deT^t X>-r'«+ '^••dutre à n*^e •'t» "tre aee^moV'» da"-* les con^itio^^ '"s olu^ Ft m»-*"» Ta prise da Paris n^ -er-)?t, If-j conditions a-svndle», qu'un mocès d'estime. n ■C ■ _ - ■ Ils mangent du cliien! "t Lps rout-es du Brabant wallon sont semées :re têt s de chiens. D' - gens venus de là-bas ;! nous, disent que ce sont les troupe# saxonnes ■- q^ii ont passé par là qui ont massacré et dé-f vor > tous les chiens do la région ! On sali», ou effet, que les faméliques; ixvpu-: 'atiou.s de la Save sont, même en temps de '[ >a.ix-„ trop heiureus^. n'avoir du chien à man- Mais que ces gens, v enlient chev; nous ga-; 'ner un peu d'argent -t leur morgue et. !eu>-r" Srutaîito h l'égard des nôt-rnw nous ranr^lleut 'e boule-dogue i.. dont ils se sont BonrrU. i- Leur culot ! I lis nsus envoient des " experts,, voieurs l Amsterdam, 4 août. — On télégraphie de. , 3erlin au a Tel'egraar k, le 3 septembre: p Le gouvernement allemand a délégué uuh!-f. jues personnages.de sa haute finance, afin de; ïontrôîer le règlement de la contribution de; "jueive réélaméa aux villes, et province» bel-ces; entre autres He.r Hellfrich, directeur, re la Deutsche Bank, Herr Paul Schwabach.i hefde l'a maison dé banque B'eichroder, chef( '• «cadron- au régiment des cuirassiers. Itap-, ! -Ions a ce" propos que Bismarck désigna en, ! S70 G'erson B,leichi:ëdc" comme expert îïo-ur! 'indemnité' réclamée à la France. Dans feî" •;reles gouvemementaux dirigeants, on esti-, qne pour des. raison» économiques, le mo-nvi-'-t d© rouvrir la Bour.e n'est pas encore là.! Tn banquier ccmfirnie d'ailleurs au e Berliner ""'igeblatt » que les conséquences générales j, "'une réouve.-tum prématurée de la Bourse "-aient plus désastreuses que celles, résultant '•? la sitiurt&a présente. : La Belgique m armes Une requête de coux qui restent On nous éori.t : Me pourrait-on obliger tout homme valide" . jusqu'à ôO ans d'aller apprendre à manier J'arme. car le moment pourrait venir où on pour-q mit avoir besoin d'eux, je ne pense p . ; q,ne "* 'cela- serait du temps perdu, bien air con-' traire, nous sommes in actifs, tes. affaires- ne iv marchent plus du tout, énervés do ne: pou-re voir !.. n faire pour la Patrie, n'y aurait-'"! r.- pas moyen de nous donner cette joie, nos frè-c- re s ont fait le coup de-feu, que ne pourrions-i e. noug pae te faire P Os pi se passe à Bruxelles Parti le 2 septembre pour Bruxelles, que j'ai mis 7 heures à atteindre, j'en suis revenu le 4, en 16 heures. La ville m'a parue calme, recueillie surtout; la population, qui ne travaille pas, semble vivoter et se promène; bref, on a les impressions que donne l'aspect de Bruxelles un dimanche. Le« habitants ont ,une foi absolue dans l'issue du oonflit et contrairement à oe que beaucoup de gens croient, les Bruxellois sont renseignés sur la situation véritable du moins jusqu'à présent. Ces nouvelles sont généralement de la veille, voir de l'avant-veille, mais ces nouvelles sont vraies. Quant aux Allemands occupant Bruxelles, ils. sont peu nombreux, et parfaitement inoffensifs. Ils se promènent dans les rues,le plu.' souvent à deux ou à trois, en se renseignant poliment sur les directions à suivre. Certains" mêmes semblent familiers et causent avec le passant. Ce sont les soldats de l'a Landsturm hommes à barbes et à bedaines, songeant plus à leurs à leurs enfants^ qu'à la guerfe. Les tlrr upes. qui ont traversé la ville ont réquasrèônné plus die victuailles qu'e.lf-s n^eri avaient besoin et pour empêcher lesBruxeLlo-• de profiter de ce superflu, notamment c1- 1 ^ viande, elles ont enduit celle-ci de oréoline! Cependant l'on se ravitaillée normalement, même en la.it, même en beurre et une femme du peuple que j'interrogeais me dit: « On en des^fois 50 qui font La file pendant une heure mais jusqu'à présent on a toujours été sorvi.»* Au total, l'occupation se voit, mais c'es tout ; directement l'on ne s'en resseiit pa-c et M. Max demeure le mai tre- de tous les services.Ce que l'on support» avec le plus de peine c'est le passage, heureusement rare,, de prisonniers belges. Quant au Bruxellois- riche, il part peu oo-ur Ostende ou l'Angleterre et si l'on s'en étc/v ne, il demande: « Pourquoi faire;, ie me trouve bien ici, j'y reste. » Ceci pour la gouverne de? Auversois. Enfin pour terminer je dirai que l'on a beaucoup exagéré toutes choses. Je prie^donc ceux qui ont de la famille « Bruxelles, et or-vu la rupture des communications, sont inquiets d'être sans nouvelles, cTë se rassurer. Personne, et j'ai été aux renseignements;, n'a couru, ni ne court de dan-gei^ etjï'il demeoro mal pré tout des timorés,, des- |hc"édules on d>>-gens obstinés à brover du noir, que ceux-F', se souviennent de l'engagement pi" s,dan s saPro eîa.-matiofn aux Brvx -llois, par l'homme adnr.--able qu'est M. Max: en«?a.'«--ntent oui sera tenu. Sel'^n ses p'-o-nres pa»-oles. ^aussi long temps qu'il sera et en- vie et. eu hberte. Ce qui est le cv: M \.TTJ/>CHE Collaborateur de « La Nouvelle Presse Français »■ à Paris. SI Max, secrétaire de légation (lesIHtats-Bnis Il nous arrive tous les jours des personnes rentrant de Bruxelles, et qui ont des faits inédits à révéler. L'une d'elles arrivée hier, racontait- le joli trait que voici : L'autre matin, un orficter prussien se présentait à l'hôtel de ville de Bruxelles. Il venait. par ordre supérieur s'assurer de la personne de M. Max, que l'autorité militaire avait déci'-é de retenir comme otage. A c? moment même. M. Max se trouvait en conférence avec les ministres des Etats-Unis et des P y s-Bas. Ces diplomates le prirent de très haut avec, l'officier prussien, e'; le ministre, américain décara que M. Max était sou? leur protection, on. ne le prendrait en aucun cas comme otage sans les prendre comme tels également. L'Allemand fut interloqué de cette stt'tujde qu'il n'attendait certes pas, et tout démonté, il s'en fut prendre d'autres instructions. Quand il revint l'apï-w-midi. porteur de nouveaux ordres, 1a situation avait changé de face. 1/0 ministre des: Etats-Unis avait mis le temps à profit et ayant pu f-ire 1e. nécessaire pour arriver à ses fins, venait de nommer M. Max secrétaire do légation des Etats-Unis, co qui ron:ftiit sa ],< r-nune rnvndafcle sans atteinte à Phormenr «!"..• ! ■ gr :n.;e Ké-pti-blique américaine! Prooédss éiisés La férocité d'un mêdeeln-rjiajcr a'Temarrd Paris, 2 c.-pteîubri- Un an terne; lfequ_: a pu échapper aux Atkî-maoct après: aveij- failli être fusil!4 dieux fois, fait l'effroyable ri'-cit suivant : « Au cours cî'uik; escairniouchc» v.n de nos cheisseuirs est bfc-s*' ;«ir une balle c;ni lui :-<r-rache une pas-fk- <ïe"Pavant-bras. Il tomb. Un Prussien, le vnvarat pair l'eirte, lui • l;v un second coup de feu dans l'autre bras. Puis, comme sa victime- lui crie qu'il est m lâche, il revi.enit sw elle- forcément., lui brise les dents à coup de crosr-e, .srê'.t)i;{ne uni momeu:, né vient encore, et, h Ikmj* piitrta.nl, fait feu de mxr vea u star i*«kâ qui gît maintenu ui: «es pieds. « Ceci est monstru^rux. Mais, voici plus Sfrave civore, car il tu- s'agit pas celte fois d'une Iwure àtéchni^i, il s'agit 4e l'acte iFimï homme instruit, in4ellisent, et qui, de par sa fonction même, doU souln^er, panstc et guérir, s'il le petit, ceux qui. à nos yeux, ne doivent pjjifcî ô:re epao -.'es blessés, quelle qiN: soit k-ur.- natior.a!i;é. <( liGPsepao rrinforiLvné- chasseur, ramassé j:«ar las nolws,-f»t cond>uiii à l'hôpital, il éîai; a.Kei'iU <àap guni^rèr^ fuL\'!.''ova:.:c, et i! était nréc-cssaire de l'amputer imméd'iïitememît. Le chi-rurgi'n français se disposait à commen cer t'opétr.tk>n. li^-sq-u'un. piloton enn<*n»i outre, fusiîs chr.ir^és?. dar - la cour. Un mé ô.ci-n-major allem ;nd en faisait partie, er.ee dernier arrache au chevet «u. blessé ..les sa)u ~s qui- allak-rel prêter assistance à Pop*-ration, et le chirurgVn lini-rnCme» au-qai^l U déclare, s<his un prèlexre fn-tiV.- <■: mensonger d'ailleurs, qu'il va- i-s- faire fu^-ilK-r. TI le ,re-t-htt ainsi, le-l-a d'ti. ïk du ble-wr qui, faute de soin, mourut. C'était la but à aitckwlnc*. » Crimes de soldats allemands Nancy, 1er sep/.; inbre. L-:- prér-t de M'eurthe-et-Moselle- a _ recueilli des témoignages, faits sous la foi du serment, relatifs aux atroci-tés que les Allemands OUÉ c.>.r.*ni v- à Audun-la-Romar.. bc-urg de mil'le ha'biitants, à d-eux kilomètres de la frontière Ces témoignages établissent, notamment, que les. Allemands _ ont enduit de pétrole eu-flammé des religieuses, "-t qu'ils ont coupé lè>; s.îns à line, mère aîîai-t son enfant. Nos deux éditions sont c amplèteiieii t di fi ères-tes.gfiKMBKiu—i a i ; L'avanf-gnenv | Contribution à l iiistoire él'ibïawïïaliwiièen D3C0i£ITS ANNEXES (Suite.) ' Les correspondants de journaux allemands Dans plusieurs de nos précédents numéros ^ aons avons montré comment les espions au j service d'Attua il étaient parvenus a s'uifu-^rer parmi nous, pénétrant dans tons les do- r inaineâ où pouvait s'exeixfur leur activité. \ Bien entpndu, la presse n'avait pas été i aég.igéo et depuis plusieure années on avait , vu s'abattre sur notre pays, et spécialement sur Bruxelles, une nuée d'individus se di- ^ sants correspondants de joiM-naux allemands. ( Tous étaient du reste, munis de pièces destinées à faire croire que telle était bien leur ,, missio.n. G C 'es messieurs vivaient largement, ton- f ^fiaient de leur journal — du moins le di- ,• iiaiant-i» ainsi — « j»s traitements qui fa:- , raient louché d'envie les mieux appointa f îles journalistes belges, déployajent pour re- n i'ueiil:r leurs informations une activité peu proportionnée à l'importance des événements. > Empressons-nous oe le regretter, les journalistes belges s'étaient facilement laissé .: prendre aux allures doucereuses de ces so:- ,. disant confrères; ils le« documentaient, pre- n naient en mains leurs :nté.rêts quan<l besoin -, :n était, bref, n'avaient pour eux que def sourires. /. Il faut avouer, à. la décharge de nos con- . frères belges et particulièrement des bruxel-'ccs, qne l'exemple venqit de haut, parfois ^ même de très haut. Pour ces soi-disant eorrespandants aile-mands bien des portes s'ouvraient, tjui res-t-aient obstinément fermées lorsque se pré- „ ^entait un jonmalrste belge. Tel haut fone-'ioniin'TP refusait de recevoir un « reporter j* i brmteîilo-rs, mais se serait favt sernpnlc d' .. faire attendre — ne fut-ce que cinq minute .. — dans son antichambre, M. X..., corresp^n-la-^t de l'une ou l'autre feuille germanique r Et l'on a pu, à diverses reprises, eon«tntP' -hî fait que les jonrnaux bel'_rps en étaient • enu^ à devoir r prendre dans la presse all° des nouvelles importantes concernant 'a nc«' rque 1 C Oeei protwe q-r> quelques uns de ces ger ••rtirns êxerçaient la mission qu'on leur a va.'* •; •>.«.?/ené^- : mai" ce n'était là qne l'acee^seir p -n oV'tôt e'éta■+ pon.r 1? woven de péné j rr >r r'-i.vs les milieux off:e:.p»l.« où ils tm»iva.:^' -rpcre-iJifir ime ami>?e moisson de •ncjrts, oui n'avaient avee le întirnaMwie o"' n r«tv<->^rt« très élo'V^és. Ils nû «'en fa ' 1 '«•ient évidemment pns faute et. pent^êf-re r" -L',',nTfw«-'>wî.'5 qi,a1o'*os e»*s de ce^s « ep" à fVèrere ^ Ipfi fancton^-vires teutons onc vrvn der f^tw-oacha «se dispope à instaPe'* *' ia.ns !^s rwrniftere*! be'çfps. N 1 Onoi on'rl f>n ?«it, il faut espérer nue le- h «ven^ments e.ntnf*l<5 ouvriront le> veux iV een-mi if-qt) « f'n in'^et sent restés cp"vd«î n''- i ivî«s de "-en*! éta:'Tr>vîmt«'. oni in^eaîfyt pv" "éwn o«e F importa ^ee évén>iTï,en t« po^i ïv vies be'«i:es né iuctifiavt nullement t?*"-:--l'Te Armateurs de la par' la nre^-^e allemande. Les eoirrepoo-ndants (?) allemand* sont par >-.:s -r ft'we faut pas on'on les revoie e^cor^ ans ne tre imvs, iv>r»/l«r rlnns 1 *■' ' n.onius et écraser de leur luxe et de leur édain les journalistes belges qui eux auraient onte de se ravaler au métier d'espion. L'espionnage en Be gique L'Af-FAIRE D'ANSEREMME On peut s'étonner, à juste titre, de l'extra rdinaire audace qui a présidé au passage à ué de la iVleuse, à Anseremmc, par l'armer Memande. Il paraît certain que se portant brusque-îent de cette façon au delà du fleuve, es 'eutons ont pu surprendre une partie des roupes françaises et jeter parmi celles-ci ne panique compréhensible. Les ponts de Meuse étaient détruits, iitaia Anseremmc, existe un barrage à fermettes estiné à la retenue des eaux. Les Allemands ont fait sauter le barrage, e qui a eu potir résultat de faire baisser les aux et de permettre leur passage sur un ^nd de galets, dont il n'ignorait assurément as l'existence, car ils avaient dans le pays, epuis des années, quantité d'espions, sous )rme de villégiateurs. de représentants de ommerce, etc., etc. Un fait, entre cent que nous connaissons. !"ous trouvant en septembre 1913 à Dinar t. ans un café qui se trouve en face du pont e M°use, sous la citadelle, nous vîmes entrer n Monsieur, ayant l'allure d'un militaire Uomnnd, accompagné d'une dame et de deux nfants. T/e « monsieur * parlait un français très rxrreet, ina:s avec un aceent allemand pro-o"eé néanmoins. Sans la moindre arrière-pensée, nous de-rand^mes an tenon ci or du café : — Qui o*t ep Monteur ? Tr. officier aile-îand. r.*i vacances sans doute ? — Mais jio-n, nons f"t-il réoen/lu, c'est le o-ïvea» de TU-inç à n.q?, A n'on M'bid. ne-H«i «'"njnos certains o"e "vî. > pn prvuvnit êtr« q"'nn of)':'>:',r> har""é d'étn Mpr la traversée de la Meuse nnrt armé» allemande. ^n voit qu'il a nvs j» profit son séjour à >inant ' Les postiers allemands La confiance des Belges était illimitée i- . ''est ainsi qu'à Ostende, nous avions à de-leure, depuis toujours une équipe de vingt ostiers allemands, chargés du triage des plis onant du nouveau continent à destination 'Allemagne et d'Autriche, des pays scandi-aves et do la Russie, Ces messieurs, dont la plupart étaient des îilitaires on d'anciens militaires, avaient r)ute liberté d'étudier, d'examiner, et de rap-orter tout ce qu'ils voyaient et entendaient, l'état-major allemand. Ils faisaient la navette entre Ostende et ix-la-Charvelle. traversant constamment la Mgique. alors que nos oostisrs ne pouvaient énasser la frontière allemande ! Quelle candeur de notre nart, et combien ous en sommes récomopr.sés ! * »■ * Nous enregistrons volontiers, sur le témoi-nage autorisé d'un citoyer. belge anthenti-ue.^ que la maison von Mal'inckrodt aurait xpéd'é durant les mois précédant la gnerve ensablement moins de cafés que durant « ério-'e Correspondante fies quatre annéer nt^r:enres CTW-i»^r»T>Ti.TPrf^w»M»T.-.T..i[)niaiw»jv»'W.aul.»ni rmrm jjÊ*.trvjjfWZHEBCJ*R3rse< A ILOUVAÏN L'étendue des dégâts I/e Comité des réfugiés louyanistcs siégeant iu « Kalkoenschen Haan », Marché St-Jac-|ues, 2ô, à Anvers s'est livré à une enquête approfondie- sur les dégâts oc::a- ienés par les Allemands à Louvaui. £1 résulte des renseignements recueillis auprès des. fugitifs qui on> quitté la ville er lemior lieu, le samedi?29 août, qu'à cette lato les incendies et le« pillages avaient pris 'i-n. Os témoins avant conservé leur sangfroid •nal'gré les mauvais traitements qu'ils avaient mdurés, sont d'accord pour dire que la zone les quart,'ers dévastés peut se liuvter comme util : "1° l'Eglise St-Pierre et les Halles con-:e;ia-Bfe la riche bibliothèque de l'Université >nr- (j détruites par le feu. 5° Il en a été de même du pâté de maison, 'étendant, depuis lé coin de la rue de Dicd :-t de la place Marguerite jusqu'à la maison lu graveur Gielen, rue de la Station. 3" De nombreux immeubles ont été brûlés rue de la Station. 4° Place du Peuple, le côté Gilbert et De Beoker a été pour ainsi dire entièrement inéanti, ainsi que la me Léopold. £>r' Le boulevard de Tirlemont intérieur e1 ->xtérienr a beaucoup souffert entre la rue T):<t".vL:'ose et îa i>c-te de T'rle-nont. i'f.utefo-v la fabrique de tabac-; de MM. Van der Klst frères f pu être sauv^ f/t* boulevard ,du Tirlemi&nt.- denpis la rue T-,:.-: «-'."v-e jusqu'à la rue Marie-Thérèse se-~att intact. O Tous Its hotc-îs et caf-'s de l1 de l "1 "Station et du b°s du Souleva "d de Ti-Kmont u^ou'à la "vue de Di°st ont été incendiés. I>h côté- gaucho plusieurs maisons ont été »p#t rgnées. Au esuial les usines Dvîo et Bacalan au -a*«nt. seules été incendiées. 0° Hur* du Canal, la mv«on du doyen d^ r'é(d-i-e St-Pierre a éf-« brûVe et le feu sr -t-rfvit- «oinronnioué à l'Académie. 10° Rîja de Ma'incs et rue r*-» f^ruxeîl^ ' \'l: n ands se sont bornés à détr'-'-e quelowc ■na:sons anv abords d^ la Grand'Plâce et er rr ■ de Vhôoîtal civil. "11° Au siret de la rue 'je Tirlemont !~ r^iv-eiantments sont contrad:etoires: mais rn en retenir nne le norr-K-p d'immeub1^ '-"-niés a été exarré-ré et qu'il n'v a nas rv rin-'^nd: .'s an-de'N de la rue de la Monra-c ~e»*s le. w-rte (le Tirlemont. T*>,'■» Toutes îes. n ntr^s rnc^ et nla-ces d-Haut et du bas de la ville seraient intaete< ' "i e: t à r-au près certa:n que les hab'Hnts d ts quartiers sont restés, oai rentrés chez en*, 'n-ns ]eri t^'noins sont n^an-'^^c JV dire rn- = "liô'.el de ville n'a éfé brûlé. Onant aux autorité- et a'*v notables p-^ ■m cta<»e aaen.n n'a été f--<:'lé et tous set • » Veu sftr à rh.- '--^ actuelle. T,"s c-Tnr",rn--s d'HÀvevî«. Vieux-Hév*-;-!/». Ki^rbeeclc. Perthem. etc... ont. éré •n%-gn"f^. ivaree ni"4 I" rI,*c d'Aren,l»ere. officier do 1a g;irde imv allemande y pes* f.ède de grandes propriété». Plusieurs milliers de Ixuivanistes s'y sont réfugiés, ainsi qu'à Tirlemont, Aersehot. St.-' Trond, Diest et Hasselt où il n'v a nour -insi dire plus de troupes ennemies. l)e nombrenx fugitifs se trouvent également à Bruxelles. Les communications télégraphiques et nos-'ales étant courMws de ce côté, l'absence de "ouvellcs ne doit pas 'nqniétCr outre mesure 'es familles et a-n:s de ces réfngiés. qui v ont été accueillis à bvis ouverts. Ive cchmité met le public en garde contre les exagérations. _ T/a si tuât'on do la ville de T/Ouva:n est cnf-■""'sa.mment terrble p'vur ne pas y aiont/>r des racontars émanant de malheureux affolés. .—— _ a>» < i —< Une aciisn du P. pe auprès in beiiiprants Le cardinal Mercier eî les atrocités allemandes Paris, 5 septembre. — Selon le correspondant du a Petit Parisien » à Rome, Benoit XV songerait d'inaugurer son pontificat par ane action directe auprès des belligérants. D'autre part le. morne correspondant rapporte que le cardinal Mercier, archevêque de Malin;*», ayant refusé d'obtempérer à l'in-jonctio: -;e rambassatleiu* d'Autriche qui lui lemandr.:t do démentir les récits des atrocités commises par k\s Allemands en Belgique, sa vit refuser le sauf-conduit qu'il avait sollicité pour effectuer son retour. S. K. le •ardinal Mercier prit alors le chemin de la Franco en compagnio du cardinal Amette. ——• AVTO-Bl OCRA ï'Hlli Gui!!aume-!e-fou Jfo« cœ p (i'aigje.n connu l"jton des surccs diverç J'ar mes talents et nies moustaches magnifique* 1 • fus grand orateur, courtier jx>iiti«;ue «f« mon chic de i-anîiu amusa î'Onivcrs : T "ni peint avec génie, écrit en prose .t Ter.» : ; tout en composant je Tus c! - f «1? nuis^jnr ; Vais mon crû ne à co .Ml devint neiir,isihémt;n« t' Je veux a x»résent d--s plaisirs pli > i^rversi , f"mr éviter-ton sort, pruivre OtJjo:; i: Haviène, ' 'JI' tt.'MîS l'Kuropc en feu. ruinons îa i- i-r; entière Que meure mon i tys dans Se sang èi : pîeurs 3 s!oux des grands exploits de lionnot ou Cor (toocht» filions, brûlons, tuons! A m^i h^rd s far^nrhos .-Pour fuir le cabanon: <iJc suis chei de vol<v.rsf 1 1, septembre 1914. P. fi*

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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