La Métropole

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s.n. 1914, 23 Août. La Métropole. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k7643t/
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I 21e Année i \ No 233 l^itioxx A. B LA METROPOLE EDITION DU SOIR i i m . 5 Dit! le iitro Dimanche 23 août 1914 LA GUERRE l'entrée des Prussiens â Bruxelles |Le recul français en Lorraine La grande bataille ? Lenlree des Allemands a raejs ûtdres, 22 août. — Le correspondant sj du « Times » qui a assisté à l'entrée cl flianclfl dans Bruxelles et qui a pu sorl a ri Lie ensuite, grâce à sa qualité d'A s, envoie à son journal, d'Ostende, u iiion de l'entrée des Allemands à Brux< dont nous tirons oe qui suit ; sippeïrt" tout d'abord que les Alîemar avaient poussé à mardic forcée de Ix i sur les faubourgs avancés do Bruxel ient eu l'intention de se reposer jeudi n'entrer dans la ville que jeudi soir iredi matin. 'état-major général prussien, cependai ngea d'avis, et après que les troupes e1 ; pu manger et se rafraîchir, elles re< t l'ordre de marcher par la chaussée irain vers les portes de la ville où el m tirèrent le bourgmestre Max, corn; 13 l'avons déjà dit. 'urertu de dispositions probablement kôtfida longs mois à l'av ance des régime! mm<Uinb chaque armo die l'armée al nde prirent position en bon ordre, et clt 6 mre-he apparemment destinée à intn ir toute la population civile, elles se mir< marche. Los envahisseurs étaient oommander ] général prussien bien représentatif de ; èce, mais dont je ne pus connaître le ne tait une brute basanée, à la mousta* rc, à l'aspect terrible, habillée de kh fate, pour employer les mots d'un Be put s'échapper de Brnxeles oe matin, -es troupes chantaient, quelquefois d'i m monotone probablement <»omman< entschland iiber ailes! » chantait l'un aillons en frappant de ses lourdes bot rues envahies, et l'autre répondait pai fachfc au Rhem ». Quelques-uns des Pr s les plus excités entonnaient le refr ulaire i Puppohen ». l'abord, la horde du Kaiser ne rencon l'accueil glacial des rues désertes et sons aussi silencieuses que des tombea is vers le centre de la ville, la foule s'éi umulée fur les trottoira en rangées de ou559 personnes. Au milieu d'un silence rre elles regardaient passer les sold wiiands. Les enfants paraissaient fort eeséfl par œt impressionnant spectacle, urnes trembaxent et ch uclio taiwi t, ux et les jeinnes imcapables de oombattr hissaient pétrifias, somblables à des <5j 3, et si frappa qu'ils ne soufflaient j t, e suis heureux de pouvoir dire que la f » possède parfaitement et que cette a e ompêcha qu'aucune goutte de sang ent ne fût versée. 'ous mes renscignements indiquent que emands ne tirèrent pas un ooup de • h peuple qui de son sôté s'en tint a e magnifique unanimité aux conseils ir bourgmestre, equel leur avait reo ndé d'w-îter tout contact avec 1'ennem )n reconnaît unanimement qu'il est igareux pour un ennemi d'occuper en f< > grande ville. Quelque 500 Allemands s itonnés dans la. caserne des carabinien plan,-» DaiUv, de r>etits détachements o< tt les gares, les bureaux de pf>«te, l'h ville et toutes les routes, mais la gra yIq «« \v; v i, ,y oui forma la pire i triomphale à travers la ville quitta T les le soir, continuant sa marche vec . f* soldats allemands se conduisirent a iplem'ent qu'on le leur avait ordonné e" p»nt dire qu'ils ont transgressé 1rs lois "elles de la guerre, ma's l'arrogance e nque absol u de tact habituel aux t-oi ^mandes s>p donnèrent libre cours dans acle de<; officiers. Ceux-ci riaient au la foule désarméA. et arrachaient par ils passaient les drapeaux belles qui i snfc encore aux maisons disertes. 1s ordonnèrent aux gérants des café els de rouvrir (*t aux terrasses de là p ffier ils mangèrent, burent, finnèreu nuisaient de la façon la plus bruyante )uclnues-uns montèrent les escaliers de ns hôtels dans les quartiers populai rent possession des chambres, fumèren 'ent aux bnkons jusque bien avant dar t. ns ne manquèrent aucune occasion i ntrer aux pauvres gens qu'ils étaient quérants et que le peuple bruxe tait nue de la vermine. Dams les squ ans, ils firent courir leurs chevaux poi isir de les saccager. 'ontes ces choses allaient au cœur des i irenx Bruxellois, et contribueront à V tion de la race allemande, aussi bîei ïux peut-être que la mort, de leurs firmes sur les champs de bataille où il t si bien défendus. x>s officiers et les soldats firent la ch c journaux du soir, qu'ils emportèrent c des trophées en se moquant à haute leur contenu qui ne ménageait pas iissiens. <u soleil sanglant descendait à l'O ind les habitants de la ville furen^ pri ivelles alarmes, qui fit fuir une parti» ?oule. Il apparut cependant que leurs ci' étaient sans fondement et n'étaient < ii une nouvelle manifestation de l'Iran 'nianique. Un «Taube # survolait la pî 'traie de Bruxelles, en décrivant de grc oies et pendant que la foule suivait ses ions une série de lueurs sortit de l'appa médiateroent il y eut une panique el e- cri;» . « uwuuco.» ^ ■ e*L la façon du pilote de célébrer cette victoire .ir pacifique x>ar des o feux de joie » ! n- Le soir, dos milliers de Bruxellois quittèrent le la ville à la faveur des ténèbres, dans la direc >1- tion d'Alost, Gand et Ostende. Plusieurs ef fectuèrent des marches de 20 à 30 kilomètre sur les routes. Ce matin il n'était plus possible de sorti 1 de Bruxelles sans courir de grands risques Les Allemands mirent le grapin sur toute les auitos qu'ils purent trouver, mais le butii fut remarquablement maigre, car dès mai' di soir ou mercredi matin tous les véhicu Les disponibles avaient quitté Bruxelles ave tous les blessés qu'on avait pu trouver. Quel ques autos allemandes seulement _ acconipa gnaieriit les troupes allemandes qui passèren par Bruxelles, mais j'ai tout lieu de aroir que le service d'approvisionnement avait évi ' té la ville par la forêt de Soignes et la direc tion de Waterloo où, si mes informations son* i correctes, beaucoup de troupes devaient s trouver vendiredi. i Les officiers allemands racontaient a qu voulait l'entendre qu'ils allaient à Ittre ven ds diredii, à Nivelles samedi, pour envahir 1 ai- France entre Mons et Cbairleroi comme non ;es l'avons dit; il est certain quo les troupes «aile et mandes qui ont passé par Bruxelles étaien ou fraîches. lt, Que ' .'est-il passé ? 16- 't~ Paris, 23 août. — Les journaux commen , e tent avec inaignation le monstrueux cérémc les niai dont les Allemands entourèrent leur en trée à Bruxelles, ils disent que les Allemand se sont peints eux-mêmes te^s que 3 semaine de guerre nous les ont montrés ; ce fut un ] entrée do barbares, mais tous ces procède oriminels retourneront contre l'Allemagne jflp qui vient de créer des précédants dont on n manquera pas de s'inspirer dès que 1 offer sive des alliés aura renversé la situation. i dans i'Entre-Sambre £ et Meuai me ^ Les engagements tes Paris, 23 août. — Du «Petit Parisiens u.s" Il résulte des renseignements de dernièi 1111 houro que les troupes françaises sur la froa tière du nord prirent l'offensive. Certains ei jra gagennants se pnxluisirent dans la région ci -l08 Chaiieroi. ux, i Un nouveau Fleuras ' in- !œ Mais alors c'est d'un bon présage! i Le maréchal de Luxambourg vainquit Glu ' laume III à Fleuras en 1690 et lo gémér f®" Jonrdan y battit les Autrichiens on 179 Si les Français pouvaient pour la troisièn fois y terrasser l'Allemand abhorré on pou Z1- raiit espérer voir bientôt notre cher pays d • l~ ban-asaé de ce peuple maudit. 111 Mais n'anticipons pas! Tout ce que noi , . savons, c'est quo des voyageurs arrivés hi nî? après-midi à Gand annonçaient qu'une gra ^ de bataille était actuellement engagée depu ip Jumet jusqu'à proximité de Manage, en pa c ant par Meuims et Ransart. T>e loin, on aurait dit que le tonnerre gro: * » dait sans interruption. ^ De tous lest côtés les populations terrifié ' x ont pris la fuite. i -, Les forces allemandes, qui s'avancent p: le Hainaut, vont trouver devant elles uj \tol véritable armée française. ncj0 C'est de cette armée aue faisaient part ^os deux divisions de cavalerie — 15.000 Î101 >rll nt^ — qui se sont avancées mardi jusqu ' Tp Perdez (B^abamt) et qui s'étaient replié mar Gembloux vers Flmirua devant des fore uss: 'l'infantei'io allemandes supérieures en nor lia- Cette airmée française se massait dans l'E ]0 tre-Sanibre et Meuse de^iuis sept ou hx jncf iouf-s. On comprend dès maintenant pourquoi cc nez te arméé n'a tw.s pu intervenir T>lus efficaK ■MTI rivnt dans 1^ Braba.'it ces fôurs^ derniers : mouvewsent» étaient liés à ceux de 1 i le d'extrême-jçauche. qui couvrait Dunkei'q ; 0+ menacé. A Lace De ce côté Vavance allemande a dû et ij et T-rôtée net, ca^. si on avait, aperçu _ de ra v 'r-Yirenrs veim À^u.rtrai, il est certain nue œr- matin ameun AllWîuad n'était plus dans c ros, "<air(a-ffes puisqai'oji a pu Communiquer t et Oburtrai à An ver A par télégraphe. s la les "rt On discute trop :r le na!- Nous allons demouter vraisomblableme ?xé- quelques temps encore sans nouvelles dé i et sires. \ sres La population ne doii pas s'énerver po s se cela. Attendons et continuons notre confian à notre état-major, qui a, jusqu'ici, si bi asse conduit les opérations. om- Ne lui demandons pa3 pourquoi il a f: roix ceci et pourquoi il n'a pa fait cela. Tout les qui s'est fait l'a été à bol escient et a é oleinement justifié. nest Dans notre numéro d'hier nous avons n i de ressortir combien il est diniçile de déplac î de :|^g cenitaines de mille homnes. C'était ain- réponse à ceux qui oroyaient tvop facileme lue1 \ l'arrivée d'e Français et d'Anglais en mt ioiii ses. jrtie Notre armée est dans une situation expf tnds tante et prend un repos largemeni\mérité. I svo- discutons dono pas dies^ choses que \otre ma reil. que d'éducation militaire ne nous permet p - on d'apprécier sainement. d( Les communiqués officie! français lt La situation en Lorraine ^ re Paris, 22 août — Communiqué du ministre de la guerre 23 heures. — La situation reste _ it sensiblement la même en Belgique, où les for- \ c- ces allemandes continuent vers l'ouest, pré- j >f- oédée3 par des forces de cavalerie, éclairant I es dans la direction de Gand et de la frontière française. L'asmuée belge est prête dans le »r camp retranché d'Anvere. Daus Woevre ( ?) ^ s- la situation n'est pas modifiée. L'offensive «s alleman<le en Lorraine, qui avait répondu à . iu notre attaque et a continué hier a été arrêtée jî ir- aujoaird'lmii. Aucume attaque allemande ne ^ u- s'est produite contre la position désignée sous A ec le nom de G-randcouronne de Nancy. Des en- e ?>1- gagements eurent lieu sur les hauteurs 'au rc a- Nord de Lunéville. L'attaque allemande a nt été molle. Il est certain que, si les pertes re françaises au cours cles trois derniers jours ■ ri- ont été sérieuses, celles des Allemands l'ont ■c- été également. 50 La situation en Alsace u- LA CONQUETE FRANÇAISE DE VOSGES j' Paris, 22 aoiit. — Communiqué du minis- o us tre tlo la guerre. _— Les opérations' par les- q quelles les Français se rendirent maîtres des t; n ' crêtes des Vosges et débouchèrent en Alsace, n furent déterminées par l'ordre donné à nos é armées au moment de la mobilisation, die t maintenir entre elles et la frontière une zone e de protection de huit kilomètres. Sur certains ,n_ points cette zone de protection n'avait pas . l0_ d'inconvénients militaires. Au contraire sur kn_ les frontières des Vosges, où la ligne fronts tière suit exactement les crêtes le maintien ies de la zone de protection assura aux Aliène mands un avantage immédiat. Ils sautèrent sur lc-s crêtes, s'y installèrent fortement et ie nous fûmes obligés de les reprendre. Nous avons commencé cotte opération par le Sud. ,R. Le Ballon d'Alsace fut le premier occupé et est battu par les canons des forts de Servaai-ee. Les pentes du côté français sont douces, ~ au contraire du côté alsacien elles sont à pic ^ empêchant de s'y maintenir. Une opération a fiicile nous rendit maître du col de Bussang. j. Nous dirigeâmes notre effort sur Honmeck Scjhlucht. Les conditions étaient les mêmes. ^ i- A Pentes douces du côté français, escarpements ' &C? de l'autre. Le résultat fut identique. Plus au Nord nous avons abordé le secteur oentral des Vosges et les difficultés étaient infiniment plus sérieuses. Notre but était en saisissant les cols de Bonhomme, Sainte Marie aux » : Mines, d'assurer à notre aile droite la cou-are verture nécessaire permettant la pcogession «i- dans la direction de la trouée de Saales et ai- ultérieurement de Strasbourg. Les difficultés de provenaient de ce que dans oe seoteur le^ peintes vosgiennes du versant _ français sont escarpées, avec des crêtes étroites et boisées irendant difficile d'assurer à l'inifanterie l'ap-J pui de l'artill'erie. Nous étions en outre obli- 1 gés de progresser par le bas, car sur les or êtes ( les All-imands s'étaient fortement _ iustalliés 3 par des abattements d'arbres, des fils de fer ' et des tranchées. Dans les vallées sur les pen- ' jil- tes douces du versant alsacien les Allemands « !ral avaient établi des fortifications de campagne -94. avec de la. grosse artillerie. Il fallut donc < progresser plus loin sur la crête vers le col < irr_ lirais et le col de Saales, afin, cette progrès- < dé- sion accomplie, de prendre à revers les posi- f tions fortifiées des Allemands. _ _ 1 w Paris, 22 août. — Communiqué du minis- < tre de la guerre. — L'opération très éraergi- i ajx. quement conduite nous coûta des pertes assez ruis sensibles. L'occupation du col d'Urbeis, qui ias- °®t largeonent ouvert, se fit assez simplement. L'artillerie y trouva le passage ctont elle oh. avait besoin. Simultanément nous avons, partant de Saint-Dié, porté notre effort sa * le : ée? col de Saales. Nous avons occupé le plateau î Nous dominions alors cette trouée de Saales. paT Nous dominions aors cette trouée avec l'ar-ln€, tillerio et nous on rendîmes maîtres. Oe succès permettait d'amorcer la troisième partie •tie <lo l'opération en nous livrant Montonon pour pV_ îious engager dans la vallée de la Bruche. n-;. Aujourd'hui le 22 nos troupes de la Haute- ] ^ Alsace viennent assurer le débouché sur Col-,oe« mar. Il est superPlu d'insister sur l'importau- . M11. ce de oette série d'opérations, qui nous installa sutr les Vosges et nous permit de d'osoendre [?/n_ pan* les vallées ju.squ'à la plaine. lU;t ' La conquête _ dos Vosges fut faite avec des effectifs restreints au début qui augmente- : rent successivement. Au Ballon Alsace et à Hcneck nous v-igageames <les forces^ allant de un bataillon do chasseurs à un régiment 'n'. d'infanterie. Les pertes furent également mi-rue n:^nes. Vingt Français, une centaine d'Allemands. Pour le secteur central des effectifs t>lus éîevés, variant de un régiment à une brinrade. * . ( ... Nos peites aux cols-Bonhomme et Saintc-CP<. Maritaux-Mines ont atteint 600 bommes tués 7P "t blessés. Notre mouvement de flanc et la ( canonnade sur les positions allemandes infligèrent à l'ennemi des pertes cinq ou six fois plus élevées. Aux coura de ces opérations, complètement victorieuses, nos troupes montrèrent sans exception un entrain et une souplesse qu'exige la guerre de montagne. Us prirent à l'ennemi des pièces d'artillerie de campagne et d'artillerie lourde et souvent enlevèrent un drapeau. Surt tout le front vosgien comme en Haute-eci" Alsace. l'objectif que nous nous proposions a donc été atteint. (Havas-Reuter). qut nce «en i» La guerre été yermanQ-japonaise icei- if S 8 > la ent Washington, 22 août. — L'ambassadeur du ias- Japon a demandé au secrétaire du département d'état de charger l'ambassadeur des >ec- Etats-Unis à Berlin de transmettre axi chargé Ne d'affaires japonais le message lui enjoignant an- de quitter Berlin dimanche matin «à trois pas heures si l'Allemagne n'avait pas à cette ilieuire répondu à F ultimat um Les hostilité; |La victoire serbe de Gada Communiqué de la légation (te la Russie. Nisch, 23 août. — La gra nu o bataille < G>adar, près de Gosnitza, s'est ternxin< hier par une victoire éclatante des troup serbes, l'ennemi a été culbuté sur toute ligne et fuit en désordre pour atteindre 1 ponts sur la Drina. Les Serbes poursuivent attaquent les Autrichiens abandonnant « riches butins, un grand nombre de prisonnie officiers et soldats. Jusqu'à présent on a capturé 40 canoi » dont la plupar sont des obusiers, beaucoi de chevaux, de matériel de guerre, des hôi ■ taux et des cuisines de campagne avec le tk | sonnel. ( H a vas-Re u ter). L'aveu de la défaite De l'a Echo de Paris » : Une dépêche Rome dit: Un communiqué du gouverneme autrichien admet que l'armée autrichien fut défaite Dar les Serbes sur la Drina. tre ste ^ w, Ij ■■■ cm |iraporia»t vieteire rass Paris, 23 août. Un communiqué de dix lie • p\ res du matin confiime une importante viot £Vg re russe sur la ligne (le Gumbinen. x ^ Saint-Pétersbourg, 23 août. —■ Après de jours de oombat les Russes réussirent près ne Gunubinen à mettre en déroute trois coi jyg Allemands, s'emparant de nombreux eanc en_ et de prisonniers ; on amxonoe de soui ce au au risée qu'ils occupèrent Intersbourg. > a (Havas), tes Randonnée nocturne onit d'un dirigeable frança J Ajnvers, 23 août. — On nous annonce bonne source qu'un des dirigeable - français lancé la nuit plusieurs projectiles sur de lis- campements de cavalerio allemande en. Bel Les- que. Les projectiles ont porté. Une vive a des tation s'est manifestée dans le deux oamj joq, ments. Les feux ont été immédiatenK nos éteints et de nombreux coups de fusil ont < de tirés contre le dirigeable qui est rentré sî >ne et sauf dans les lignes françaises. ins sua- £Un steamer danois coulé 2 par une mine allemam ud. L'équipage débarque à Osteni ^ Ostende, 23 août. — (De notre corresp P1C divnt). — L'équipage au grand complet ,1<m steamer danois a Maryland », jaugeant 8( 111 S; tonnes, venant de Buenos-Ayres avec un ch e geinent de maïs, est arrivé sauf à Ostei îef* samedi soir sats # ^ajyiand » sombra à la suite de 1 ' ?T1 plosion d'une mine allemande, à 35 milles î bateau phare Gabbard. Lent <ant j oiw r—.——————— aux . ^ Autour de la guern Les victimes de la guerre .ont Un officier; supérieur, interrogé sur >l>li- peint de savoir quel serait le chiffre des , Sfces dats belges moits ou blessés, a répondu tllés n'y a rien de connu à ce sujet. Des homi fei. manquants sont prisonniers, beaucoup d' >en_ tiies portés comme blessés sont simpiemi inds exténués. On pense être assez près de la i gne ïité en estimant que les pertes s'élèvenl lonc environ 10,000 hommes, blessés légèrem col compris. Après les horribles échauffoui res- que Ion sait ce chiffre ne semble guère ék ►osi- si l'on songe qu'il y a eu environ 250,000 ges sous le feu. Coanme on sait le cadre nis- officiers a particulièrement souffert. Cer trgi- nés compagnies ont perdu tous leurs offici saez ent. Les classes elle par- Qu'on se rassure. Le bruit avait couru * le la classe de 1914 serait prochainement aj seau ilée sous les drapeaux. On dément cette n îles, veile. Il n'en est x>as question. l'ar- Aux forts rtie jour clie. Voici quelques renseignements qui dor ute- ront ime idée de l'effort immense néces Col- pair l'éventualité d'un siège d'Anvers. Il tan- concernent qu'un seul fort, de la seoo >tal- ligne de défense : la région de Willebroeel îdre II a fallu abattre en partie le château Breendonck, propriété du boiu*gmestre, c des te de Buisseret et de son frère, y résid ntè- actuellement, notre ministère à St-Pét &t à bourg. On a fait sauter à la dynamite ég lant ment, le château de M. Van .Langenlu aent administrateur de la fabrique De Nayea mi- Willebroeck. Tout le hameau Do Reiweg y,le- été rasé, de même que le parc de M. ctif- Laugenhove. La brasserie Herix a été < une ouée, les installations enlevées, en attend la démolition. La partie sud du village, nte- même que tout le village do Heyndonc tués été inondé, pour empêcher toute invasion, ^ \a nemie du côté de Malines. Les habitants do tous ces endroits t f°ls partis... amt Le tribunal des prises aLa Chambre de Commerce Belge de I îenn (]res se. met à la disposition des négociant Ttil- Industriels belges, pour leur faciliter la eau. fense des intérêts qu'ils pourraient a ute- dans des marchandises flottant sur des n "s a. res de paillon ennemi, lesquels nav auraient été saisis par la marine anglais Lo Tribunal des prises en Angleterre va ger sous peu, et il est dans l'intérêt de compatriotes de prendre les mesures né saires pour soutenir leur droits. Les i: ressés peuvent notifier immédiateaneni Chambre de Commerce Belge, 24 St- D tan's Buildings, St-Dunstan's Hill, Lond SE. C. dounaut tous les détails de leur ca* ^ elle leur fera savoir après examen pré! naire les doouments requis pour les prea r du res démarches. Les Belges qui veulent_ irte- blir leurs titres à des marchandises doii des faire preauptement des démarches, pour argé rer à toute éventualité.» nant trois Le Secrétaire-général, Le Présiden ■ette P. DORCHY. L. G0DCHA1 i Déclaration de 1 I. Carton de liai La situation « On a tout l'air de croire, en certains n lieux, quo l'armée belge, cesse toute rés: Y tance devant la supériorité numérique < I l'adversaire. Rien n'est plus faux. L'ARMÏ ■ BELGE EST EN EXCELLENT ETAT, îm gré les terribles chocs qu'elle a eu à souteni Elle a exécuté un mouvement prévu strat le giquement et les états-majors des pays alli îe sont absolument d'acooaxl sur la marche d événements. » la Le ministre ajoute : ?s «U est permis d'avoir confiance dans l'iss st des rencontres. Actuellement UNE GRA le DE BATAILLE EST ENGAGEE entre 1 rs troupes franco-anglaises et allemandes, do le oeratre d'action se trouve^ à Cliarleroi. To s, permet d'en attendre un résultat heureux, ip H semble aussi que la ville de Gand et •î- nord de la Flandre Orientale seront à l'ai r- de l'invasion allemande. Le gros des troup pn,n envies passe* actuellement par Bruxelh Ninove, Sottegem, Audenarde, Renaix, v< la France. Les forts belges — TOUS LES FOR.' le BELGES — résistent encore et sans aucu at défaillance, à Liège autant qu'îi Namur. ne -Le général Léman ? esî toujours à Lié( >1_ U résulte d'une interview, publiée par « Matin », du capitaine adjoint d'état-ma Ll,x Lebbe, qui se trouvait aux côtés du géné "e Loman quand les Allemands tentèrent Ps l'assassiner dans ses bureaux de la rue S f18 Foy, à Liège, que l'héroïque défenseur de ^ Cité ai'dente so trouvait encore JEUDI &£ le fort, où il s'était retiré, et qu'à cette dî les forts tenaient toujours. On avait encor< ce moment de l'éminent commandant de position les meilleures nouvelles. H n'y a aucune raison de croire qu'il n' jg soit pas de même aujourd'hui. — L'Allemagne voudrait i annexer la Beigiqu nt Piairis, 22 août. — On télégraphie do L té dix» au « New-York Herald » : lin a Un bruit stupéfiant se transmet par voie diplomatique, d'ambassades à a m bas des. Le Kaiser, en face du refus de la Be — que au second appel qu'il lui avait adre-aurait pris la détermination formelle^ do c quérir la Belgique et de l'incorpoa-er à l'A! magne. Une rumeur semblable, venant t jours des cercles diplomatiques, s'étend, t -ont q\ie le KaL-::- caresse K—poifl' do voiz j p Belgique et la Hollande absorbées ton » w deux par l'Allemagne avant la signature la paix par les puissances. C'est bien la si du rêve des hommes d'Etat allemands d'ét ° dire les oôtes maritiimes de l'Allemagne et >n- comprendre des ports excellents comme j du vers, Rotteixlam et Amsterdam. » )00 Par une coïncidence étrange, les stratéj ar- tes militaires viennent de faire la remar< tde que les opérations de l'armée allemande Belgique indiquaient plutôt un désir de s'< ^x- parer de ce pays plutôt qu'un effort T> du pénétrer en France par la frontière frai belae. Heureusement nos alliés sont la et ils — laisseront pas faire Attila' II qui, après n avoir à moitié étouffés sous les fleurs, v . drait aujourd'hui nous conquérir par le / me, la lâcheté et l'assassinat. ~A ANVERS iO'l- ™ Poursuite d'un ' Taufe au- ent Samedi soir, un « Taube » allemand éar .apparu sur Anvers, à une très grande h • ^ teur, décrivant un immense cercle et ef: ent tuant apparemment une reconnaissance notre position fortifiée. vé, PliMieura aviateure belges, dont le serg )el- Olitslagers monté sur son rapide monopl des biplan 80 HP s'élevèrent immédiatement bai- so mirent à la poursuite du « Taube », n «"S- nous ne connaissons pas le résultat de a opération. Les dépôts en banque lue ANVERS, samedi. — Le «Moniteuri pe- blie l'arrêté royal suivant : ou- Les dispositions de l'article 2 do l'an royal du G août concernant les retraits fonds s ni' les dépôts en banque, sont rem; oées par les dispositions suivantes : § 1) Jusques et y compris le 15 septear 1914, les retraits de fonds sur les dépote ue- banque opérés avant le 4 août de la m« iité année, ne pourront dépasser 1,000 frc nc mite de montiaint: ado Pourront toutefois être effectués sa.ns mité démontant : du Les retraits de fonds destinés au p >m- ment des appointements et salaires ant employés et des ouvriers de toute entrep ïrs- industrielles ou commerciales. ^ aie- Le retrait pourra atteindre, à chaque éi >ve, anco de paie, le montant des appointemu ■, à et salaires dont il sera justifié par les é y a de paiement du pei-sonnel. /an Sont assimilés aux salaires, pour l'appl >var- tion de la présent© disposition, les aîlocat ant temporaires ou rentes viagères allouées de victimes d'accidents du travail et dor k a sera justifié, à La satisfaction du déposit en- soit par les contrats ou jugements, sorties écritures du débiteur. ;ont 2° Les retraits de fonds demandés par entrepreneurs de travaux et fournitures j la défense nationale en vue du paiement frais et dépenses, autres que ceux prévuf 1° «dessus, nécessaires à. l'exécution de x)n- travaux ou fournitures. 3 et 3<> Les retraits de fonds destinés au j dé- ment total ou partiel de tous impôts, coi voir butions, taxes, redevances et fermages m avi- non échus, dus à l'Etat, aux provinces ires aux communes. lie retrait sera effectué au moyen c sié- chèque délivré par le dépositaire au non; nos ministre des finances ces- Les chèques ainsi délivrés seront acoe lté- par les receveurs ou comptables publics c i la me valant numéraire. m s- § 2) Les dépôts dont le solde n'excède res, 1,000 francs pouront être intégralement , et tires. imi- Note. — Cette nouvelle mesure pr nih- quera un véritable soulagement chez b éta- coup de commerçants et industriels qui rent voyaient dans l'impossibilité de tenir pa- personnel, faute de pouvoir disposer de argent. Ët, faut-il 1e dire, elle sera ace lie avec tout autant de faveur par de e breux employés et ouvriers qui se voya menacés de se trouver sans ressources et JX. maintenant sont à l'abri de ce danger,* Un emprunt anglais 1250 millions pour la Beigiqu Londres, 22 août. — Le bureau de la press annonce officiellement qu'une contribution d guerre de liuit millions do livres (200 millior il- de francs) a été imposée par l'Allemagne à 1 s- ville de Bruxelles. ie Le Trésor anglais a fait un ap^el à des sou: IE criptions qui doivent être envoyées merored ,1_ pour un emprunt de 15 millions de livres (37 r. millions de francs) en bons de trésor à si él mois. es De oette somme, dix millions de livres (2c es millions de francs) sont nécessaires pour u prêt du gouvernement anglais à la Beigiqu 11e i D'Anvers à Ostende at et retour.. le ,n Un de nos amis, parti le 21 pour Os tend 68 nous donne les renseignements ci^apiès: S) Parti d'Anvers à 12 h. 31, je ne suis arrb ^ à Ostende qu'à 4 1/2 h., avec 2 heures ( „Q retard. Nous avons été arrêtés à Quatrecl ' ® par suite, dit-on, d'un déraillement d'une 1 Qe comotive. A Ostende, tout le monde était affol Avant de partir pour Westende, on me décl re à la gare que les Allemands sont signal entre Alost et Wetteren et que je ne po vais plus retourner à Anvers. Vendredi soir, un croiseur ou un torpille: rasiait les côtes et à 10 heures il disparut < fû pleine mer. j w Notre ami parti d'Ostende samedi matin, 1 8 h. 49 avec changement à Gand (Sud), e : ^ arrivé à Anvers par le pays de Waes à 1 1 . j sans le moindre retard. Il a remarqué que s tout le parcours le bétail était dans 1 te_ champs et les fermiers s'occupaient dans leu i- terres. , T Çr En passant à Gand, il a vu le drapeau b< ge au beffroi et à toutes les gares où il - passé. f Entre Loockristy et Beveren il pleuvait torrents ; à Mélsele des ouvrière étaient occ pés à scier les arbres autour du fort. Les crimes des barbare 0 Ignoble procédé Un officier d'infanterie, un commandai >n- a confirmé à un rédacteur du « Bien Publi< cette histoire révoltant3,que lui avait rappi la tée déjà un député catholique anversois, nu sa- qu'il n'avait osé relater: gi- Dans une action d avant-garde où beauco sé, d'ennemis furent blessés on vit tout-à-co 3u- s'avancer une voiture allemande de la Cro le- Rouge. Des a ambulanciers » en déchar gère ou- quatre brancards, les placèrent au milieu c di- blessés. Puis, au moment où nos soldats^ c la saier.t d'e diriger lct;r-c,; , - * tes à... tirer. Les quatre brancards dissimulaie de des mitrailleuses!... ite On dit d'autre part de bonne source qi en- le jour même 011 les Allemands tentèrent l'y Liège leur odieux coup de main sur le gei Lu- ral Léman on a découvert rue Ste-Marguer et impasse Jonkey de véritables arsena sis- contenant 100,000 mausers, des carton ci lue pointues (type allemand), des lances, des 1 en trailleuses. des liaraachements de chevaux «m- LES ALLEMANDS >ur DEVALISEURS DE MORTS XX)- Clermont-Ferràhd, 22 août. — Les indi dus de nationalité allemande arrêtés aux « :xus virons de Mulhouse, après les premiers cc ^ bats, pour avoir dévalisé des soklate fr; 3rl" çais morts ou blesses, sont arrivés à Cl mont-Ferrand, où ils comparaîtront devî le conseil de guerre du 13e corps. Sur ces bandits, qui sont au nombre de J on a trouvé de nombreux bijoux et des se 1 me6 importantes. Quelques-uns avaient r mo gardé des portefeuilles et des per monnaie ayant appartenu à nos soldats enfermant des souvenirs. p Bien que les autorités aient tenu secr 5 l'arrivée de ces misérables individus, ccMf n'a pas tairdé à se répandre parmi la pop" au- uion. et une foule considérable stationn 3eo- aux abords de la gare, où un service d'or< de important avait été établi. C'est avec les plus grandes difficultés c enfc, l'on a réussi à faire entrer ces bandits dd a<n- Ie8 bâtiments de la caserne de la Chasse, ot raison de la sua-excitation de la foule < tais poussait des cris hostiles ffcte A- signaler que plusieurs des pillards, — fait a été affirmé de la façon la plus f melle — avaient en leur possession des br sards de ia Croix-Rouge. II leur était fa< ainsi de parcouair les champs de bata. pu- nour exercer leur ignoble métier. Ils ont transportés à Clormont dans un wagon ■été deux fourgons allemands portant l'aigle : de périale. >la- CHEZ EUX jyrc Copenhague, 22 août. —■ La comte en Grote, femme du maréchal de la cour du c àme de Cumbei-land, fille d'un gentilhomme ncs "ois, a été arrêtée oomme o^oioniie russe, MîM^ivîembouTg, où elle éta.t allée voir li_ beflle-mère. par un colonel et des- solats a mands. Elle a été grièvement blessée pair aie- foule, et en dépit des protestations de des mari, pourtant officier allemand, eTIe a rise transportée au poste où les soldats la décl biillèrent en présence du colonel, examir. ^é- si elle n'était pas un homme déguisé. 1 rnts fu"t enifin relâchée, mais elle est mai.nten &ats lit, très souffîmnte de ses blessures et diverses émotions qu'elle a subies. loa" LE FILS RE L'AM*3*SS'inPijR ^ DE RUSSIE A LONDRES BLE? ^ ^ Londres,. 22 août. — L'ambassadeur aire Russie à Londres a été prévenu par dépêr P8,1 que son plus jeune fils, le comte Pierre E , okendorff a été blessé au cours d'un com à la frontière allemande et transporté à 1' pitail de Vilna. des t rtûn article de I. Pishi luri-âmeOU Paris, 23 août. — M. Pichon dans le « P< l'un ^ournal * dit que le gouvernement de la ré blique eut une heureuse pensée d© faire c< cider avec la date de notre offensive sui territoire de la vaillante alliée l'affirmai des principes de solidarité et^de fraten " qui nous lient invinciblement à elle. Cette double affirmation ne fait que 1 P35 duiro les sentiments de tous les Franç re" l'exécution du plan de notre état-major, d le succès importe autant au peuple belge q ^vo~ nous-mêmes. Les nécessités de notre pro" î'aiu" tion inséparabiles die celles desquelles dép-, S6 le sort de la Belgique, ne nous j>ermettai l r nikaiheureusement pas des distraire de nos .lr mées des forces suffisantes pour empêc iei:'" l'entrée des troupes allemandes à Bruxel om- ^olls en nyons souffert autant que nos hé ien. ques alliés, mais nous restons à leurs et Q111 confondus dans la communauté des mtér (Havas-Reuter] L'alliance angic-japonais g L'intervention américaine Wa&hûigton. 22 août. — L:attitude dot e Etats-Unis à l'égard de l'ultimatum ja{>onaia e à l'Allemagne a été exposée dans la répons» s faite aux assurances japonaises, suivant les» a quelles l'intégrité de la Chine serait respec» tée. La réponse américaine, tout en regret-r tant le différend germano-japonais, prend 'j occasion de l'ultimatum pour constater la 0 manière de voir des Etats-Unis concernant la s situation, à savoir que le Japon ne chercha n pas d'agrandissement territorial et promet de restituer Iviaot-oheou à la Chine, maintenant " l'intégrité de la Chine et en agissant confor-mément à l'alliance anglo-japonaise dont 1« but est de sauvegarder également les intérêt* commerciaux de toutes les puissances en Chine, et enfin, qu'en cas de désordres intérieur* en Chine, le Japon consulterait les Etats. Unis avant de prendre des mesures au-delà des frontières de Kiaotcheou. Les Allemands capitulent "» Saint-Pétersbourg. 22 août. — On rnand# . de Pékin à la e Novoie Vremia t que les Al-,€ lemands, prévoyant l'inutilité de la défense ^ de Teintao ( ?) ont démantelé les forts. •: L'ita'ie et l'Autriche f- La situation est tendue Rome, 23 août. — Du «Petit Parisien»: D'après oertaines indications la tension diplomatique est très accentuée entre Vienne et ^ Rome, l'Autriche reproche à l'Italie sa man-sj. suétude montrée aux flottes alliées dans l'Adriatique. Une déclaration de guerre entre j'r l'Italie et l'Autriche serait possible au début es de la semaine prochaine. (Nous donnons cette rs nouvelle sous t&ute rései-ve). L' « Avanti 1 annonce un nouveau combat j_ naval qui se produisit dans l'Adriatique, des a navires autrichiens ont été coulés^ Un débarquement d'Anglais eut lieu. Le même journal à dit que la Grèce envoie des troupes pour ai-u_ der la Serbie. L'Italie mobilise — L' « Eclair * apprend de souroe digne de foi que la mobilisation générale de l'Italie eeb S fixée au 27 août. Les Anglais à Trieste L't( Eclair » publie une dépêche de Rome disant: La 0Gazette de Venise « apprend que Lt, la flotte anglaise s'apprête à occuper Trieste ; l pacifiquement, la proclamation en langues >r_ anglaise et italienne serait affichée dès l'oo-4 tis -upation accordant la liberté commerciale à Trieste jusqu'au jour ou elle pourrait choisir iip on gouvernement et qui assurera pour tou-Up jours, sa liberté. x- La publication de la proclamation produit nt en Italie ima immrpssion énorme. C«\TTAR0 BOMBARDE ;s_ Du « Petit Parisvm » : Une dépêche de Cet- fi-arî la fîo-rtc frxr - boTr^arvia nt Cn^ 'are, les monténégrins tirent sur la e-ar-nisen des for*ts. Un a^aut r<t 'inma ie, nent. Déclarations de W, Sallandra ^ Rome, 22 août. — La « Tribuna * dit que 11 ^ ?>C. Salandira a reçu le groupe socialiste de la 1 • Chambre demandant au gouvernement de u" prendre une décision relativement à la convocation du parlement. M. Salandra a répondu. quo le gouvernement ne croit pas qu'aucun fait s'est, produit qui rende nécessaire la convocation du parlement. Le gouvernement yi- est résolu à suivre la politique de neutralité m" qu'il adopta pour do« raisons connue» d^ t-nnt m- ie monde. Les députés ont insisté, affirmant, i<u- que la convocation du parlement^ contribue-cr- rait à rendre plus claire pour l'opinion publi--nt que et rendrait plus sûre la conduite du ffou-vernement en face de courants, qui nour-33, raient tendre à modifier son attitude. Ils fini- rent allusion h l'éventualité d'une mobilisa-lê- tion. M.Salandra a répondu que rien n'auto-te- rise tell'1 prévision et il a démenti tout bruit et de mobilisation. it<;La liqne de conduite de l'Italie ~ci Rome, 22 août — Ives journaux publient 1'}" une note de source officieuse, démentant les ait pi^étendufs missions données par le gouverne-h'e ment italien à des hommes politiques italiens auprès des gouvernements étrangers ou de» ue missions effectuées par des hommes politiques ms étrangers à Rome. en Ije gouvernement observe strictement la lui neutrailité, il se sert pour expliquer son action internationale de ses représentants étrangers le et des représentants de l'étranger accrédités r>r- à Rome. (Bavas-Rente*). as- g la guerre germano-russe ^:La mobilisation russe serait admirable Copenhague, 22 août. — Un membre du congrès américain arriva récemment à Copen-i hagiie venant de Tokio via Sibérie, Russie e*» ' la Finlande x>ostérieurement à la déclaration ^ de guerre. Il constata au cours de son vovagâ .f® l'enthousiasme nrsso et que partout les Po]x>-nais ne sont pas moins ardente. Un officier ^ aiméricain qui l'accompagnait déclara que la mobilisation et la préparation de l'armée russe dépassent les prévisions les plus opti s la mort É Pape Deuxième réunion des cardinaux de Jie. Rome, 22 août. — Les cardinaux tinrent en- aujourd'hui une deuxième réunion. bat Le secret en est absolu. la date du Conclave — Rome, 22 août. — La c Tribuna 1 dit: Le cardinale camerlingue assura que le Conclave açi s'ouvrira au plus tard le 31 août ; le Conclave serait très court et le pape serait élu le 3 ou le 4 septembre. — les messes à Saint-Pierre pu- >ïn- Rome, 22 août. — Six messes ont été dite* le aujourd'hui pour Pie X à la basilique de ion Sai,nt Pierre, où la foule ne cessa pas de venir iité on pèlerinage. A 4 heures les grilles de la basilique ont été fermées et les disposition» ira- furent prises pour l'ensevelissement du Pon< lis. tife. J L'enterrement du généra! i des Jésuites .a1*" Home, 22 août. — Cet après-midi a eu lien 1 r l'enterrement du P. Werntz, supérieur gén&, te'»" ral des Jésuites. Le corps a été inhumé atf cimetière de la chapelle de l'ordre.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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