La Métropole

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s.n. 1914, 30 Juillet. La Métropole. Accès à 05 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c824b2z410/
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LA MÉTROPOLE aboxvnembxvts ^ le numéro Journal quotidien du matin le numéro Sî ïfrrf* g Annonces financ.ld. » 9 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Ann£p *!!!!!!!!!!! frittt F?* _ . - . P» Réclames la ligne, » 150 La Ville ld. » 5 00 2IC Année • Tous les ïours 59,pu©d®s Peignes, Anvej*s L0 dimanche Faits divers corps id.» s 00 Emissions Prix à convenir Jeudi ^— On r%bonn« 6 toas les bureaux de poste et aux lacté tira. ^_W J \Jr Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- No 210 ETRANGER, le port en tus: da4à10 Administration: . 3519 de 10 à 16 vers. ,'adrcssf ^AGENCE HAVAS^ 30 Juillet 1914 BdUio» B p0UI „ HOLLANDE, s'abonner de préférence oui CENTIMES Daaes ni j « Tili.Un» R1T I Daqes CENTIMES î FÂ&uc 8, place de la Bourse. bureau* de poste, plutôt qu'au journal même. uuuimuj pages Rédaction Téléphone 617 pages i. LONDRES : Ii3. Cheanside E. C. _ î¥éié Le rappe-1 — prévu — de trois classes d< milice, que le gouvernement belge a or donné hier, s'il n'a pas surpris les Belges D'en a pas moins produit daus le publi< mie certaine émotion, bien compréhensi ble du reste. Ce n'est pas sans un serre ment de cœur une secrète angoisse, un< surprise nerveuse que les mères,les soeurs les compagnes verront le fils, le frère, l< mari cher, regagner la caserne en vu< d'éventualités que les événements asssom prissent inévitablement. Hâtons-nous donc de marquer exacte ment la portée de la mesure prise, de con cert avec le chef suprême de l'armée e ftvec ses collègues du cabinet, par le mi nistro de la guerre. Le rappel qui vient d'être ordonné n'é nuiyaut nullement à une mobilisatioi générale qui impliquerait quinze classe de milice. Il consiste simplement dan la mise de l'armée à l'effectif de pai: renforcé, mesure de précaution qui i pour but, surtout, de donner plus d'am pleur aux régiments, de vérifier le fonc tionnement du vaste organisme militaire si délicat «et si compliqué, de rendre plu commode et plus aisée une mobilisatioi générale que rien n'autorise encore à pré voir. L'effectif de -paix renforcé ne per met, remarquons-le, aucune concentra tion de troupes, aucun acte qui serait uj acte guerrier, offensif ou défensif.^ C'est, répétons-le, encore une fois, un mesure de précaution qui doit nous pré server anticipativemént contre des éven tualités graves, et qui, en elle-même n dénote nullement que la situation génitale soit devenue plus mauvaise. De toute façon, la mobilisation belge dûment préparée, et par la mise de l'ai mée sur le pied de paix renforcé et pa toutes mesures qui s'imposent, dont o trouvera le détail d'autre part, ne ser décrétée que si un danger immédiat s faisait jour? en d'autres termes s'il exis tait des indices sérieux d'un conflit frar co-allemand. Enfin, même une mobilisation général de notre armée, dans le système défensi de notre pays, ne marquerait pas encor un danger immédiat, et ne ferait pas pr< voir une entrée en campagne de nos foi ces militaires, mais constituerait une m< sure de précaution plus sérieuse encon * * * Mais en sommes-nous là 1 Dans l'état actuel des choses, et sau Une surprise qui n'apparaît pas comm probable, un conflit franco-allemand n se produirait pas, semble-t-il, sans un intervention de la Russie dans la guéri austro-serbe. La Ilussie bougera-t-elle? De tout* parts, on paraît s'y attendre. Mais on ne réfléchit pas que, même : l'empire moscovite était très fermemer résolu à ne pas laisser écraser ses « am: Blaves », il aurait le plus vif intérêt à ar tendre la suite des événements et à voî si, réellement, la Serbie, seule, ou av< l'appui possible d'autres pays balkan ques qui ne voudraient pas laisser porto atteinte au traité de Bucarest, serait e réalité vaincue. En effet) si l'intervei tion russe était différée jusqu'au momer où il apparaîtrait que la Serbie dut êti battue, la diplomatie moscovite ne me trait-elle pas l'opinion de son côté e défendant le faible contre le fort? T d'autre part, si la Serbie pouvait se tire d'affaire toute seule, ou avec l'intervei tion de ses anciens alliés balkanique-n'éviterait-on pas une conflagration g' nérale 1 Celle-ci ne semble donc pas, en toul hypothèse, aussi proche que oertains e prits timorés veulent bien le dire, et, p? conséquent, une mobilisation générale e Belgique n'apparaît pas aussi certair qu'on pourrait le supposer. Par contre, il semble malheureusemer exact que le maintien de notre armée l'effectif de paix renforcé, doive se pr longer pendant assez longtemps encor Et, très évidemment, la rentrée sous h drapeaux de trois classes de jeunes ger imposera au pays une atmosphère spécu le, et fera peser sur sa vie normale u poids assez lourd. * * * A la campagne, la situation semble boi ne, car la récolte des céréales est ass< avancée et la campagne betteravière e encore assez éloignée pour espérer qi d'ici là, la situation sera devenue mei leure. Mais, dans les ateliers, les bureau de commerce, les banques, il est certai que les vides se feront plus fortement sei tir, encore que nous soyons entres dans période des congés. Il faut donc que, dans ces circonsta: (Ses, chacun fasse son devoir, et que cei que leur âge retient à leur travail, su pléent de bon cœur, par un suroroît d'à tivité, à l'absence de leurs collègues, re: très temporairement au service du pay de façon à ce que, quand la crise sera te minée, ceux-ci puissent retrouver la pla qu'ils ont dû quitter. * * * Nous sommes heureux de constater c reste que ces sentiments de solidarité d'union, que nous exprimons ici, soi ceux de toute la presse belge. L'« Indépendace » que nous avions r brouée un peu l'autre jour pour le mêla ge peu opportun de patriotisme et de pr ventions politiques qu'elle avait servi ses lecteurs, écrit aujourd'hui : Nous avons l'intime conviction que tout monde chez nous fera loyalement, braveroe Son devoir. Si nous n'avons pas toutes les fc ces que devrait avoir un pays comptant pr de huit millions d'habitants, du moins not armée constitue-t^-elle une masse respectai)] Qu'on emploie cette armée dans les meule res conditions possibles ; qu'on utilise en co Boience cette force au mieux de la sauvegar-du pays, tel est le meilleur espoir du peupl Cela est fort bien dit. De son côté, le « XXme Siècle » m nos compatriotes en garde contre les ei ballements irréfléchis contre ou en f veur de telle ou telle puissance intéress &u conflit actuel : Vopinion belge, dit-il, n'est ni germai] , » phobe, ni gallopliobe ; elle est belge tout sim plenient. Nous entretenons avec tous nos voi sins des rapport» amicaux et nous sauhai tons sincèrement qu'ils le restent. Si un guerre éclatait entre la France et l'Allema gne, nous ne prendrions parti ni pour l'une ni pour l'autre; nous remplirions tout notr devoir vis-à-vis de l'une comme vis-à-vis d l'autre. Ce jou/r-là, nous ne prendrions con , seil que des devoirs que nous imposent à 1 i fois notre neutralité et notre intérêt le plu sacré. Nous voulons avant tout et au prix d 1 tout rester nous-mêmes. • Nous n'avons à nous allier avec personne " Celui de nos voisins qui nous respectera ser notre allié naturel. Contre celui qui nous al ; taquera, tout nous sera permis, tout devier , dra légitime. i Ces sentiments, nous en sommes con ! vaincus, répondent trop bien à ceux d tous les Belges pour que nous ne les souli . gniions pas à cette place. A côté et au-dessus de nos amitiés et d nos préventions particulières, soyon ' nous-mêmes avant tout, conservons dan le conflit qui divise les races européenne une heureuse réserve, et dirigeons tou , nos efforts vers la conservation et 1a sau 5 vegarde de nos propres intérêts. ! Comme nous l'avons dit dimanche, en pr< * sence de telles graves éventualités, les qu< : relies politiques doivent s'apaiser tout nati 1 Tellement, et il ne doit plus y avoir ici qu'un " nation ferment résolue à défendre sa neutn - lité et son indépendance. Quercus. 1 ; L'Jldualité Après la déclaration deguerr ^ En dépit des pronostics pacii ques et des tentatives très sérieus ■ awl, d'empêcher les hostilités, l'Ai r tiuviio-Homgfi-ie a passé outre et a envoyé 1 la Serbie une déclamation de guerre. Il n'3 guère possible en ce moment d'apprécier 1 mot-ife qui ont fait agir le comte Berchtol» e mais ces motifs ont dû certainement être s " riux, car on ne peut pas penser que le m " nistre des Affaires étrangères d'Autrich Hongrie ait mis à la légère 1" Europe dams y e état de crise des plus graves. La questic f d'ailleurs n'est pas là en ce moment. Les év e nementa qui se pressent ne permettent guè que l'on s'arrête en ce moment à .des con* dérations théoriques snir la valeur des m tifs qui ont fait agir l'Autriche-Hongrie. Lee versions les plus différentes ont d'à leurs ooutrs sur ce sujet. Tandis que La près: française et russe s'évertue à démontrer qi ce sont les suggestions de l'Allemagne qui oo fait rejeter les propositions de l'Italie et < l'Angleterre concernant une médiation dai f 1© conflit austro-serbe, on prétend à Be e lin que la Russie doit être considérée coann e moralement responsable du conflit. Ce sera _ de Saint-Pétersbourg que seraient venus 1-conseils les plus fâcheux au _ gouvernemea e serbe. Il n'est du reste pas impossible qi l'Autriche-Hongrie ait surtout escompté 1 e s fet moral de sa déclaration de guerre qu'elle ait espéré que la Serbie céderait enco ii au dernier moment aux menaces d'hostilité t Jusqu'à présent il ne paraît pas que ce « s cul ait été fort juste, car la Serbie est e . tièrement vouée en ce moment à la défen ^ du pays et à La mobilisation de ses troupe r Comme on l'a dit, les troupes serbes te f teromt probablement une rapide offensive^ c i- côté de lia Bosnie, parce que de ce côté r gouvernement de Belgrade escompte un su n ces facile. Peut-être même eeoompte-t-iil < i- la part des Serbes bosniaques une aide efi l cace. L'Auttniche, dans tous les cas, s'atiter ç à cette offensive et elle a pris ses disposition . en conséquence. En réalité, ce ne sont pas les faute < n guerre de ce genre qui préoccupent le mon* ït politique et financier. Ce (jue^ l'on se d: T c'est que si la Russie se désintéresse du oo i- flit, il sera vite terminé.^ C'est la préoco ; pation très justifiée d'ailleurs au sujet 1 L l'attitude de la Russie qui a provoqué u_ véritable panique lorsque dans l'après-mi d'hier une prétendue dépêche annonçait on f financière la mobilisation russe. Le fait de ^ mobilisation était exact, seulement les acre r ces officieuses ajoutent que cette mobilis n tion partielle n'a absolument rien à voir av e le conflit austro-serbe. On peut les en croit car la Russie a en quelque sorte officieu* ,t ment déclaré qu'elle n'interviendrait q' \ dans Un cas. Si l'Autriche-Hongrie voulf ' écraser la Serbie, a écrit un journal officiel v de Saint-Pétersbourg, la R.ussie ne le tm -• mettrait pas. Elle ne voudra pas qu'un Et •S 4a,ve soit supprimé de la carte de l'Euro^ is Or, d'après les affirmations tout aussi sole i- nelVs de l'A ut riche-Hongrie, c* n'est pas < n tout ce qu'elle compte faire. Elle se conte tera d'im,poser à la Serbie Faocomplisseme: des conditions prévues dans la note austr hongroise. , Ces engagemients de l'Autriche-Hongi^je sont pas pans valeur au point de vue dipJ VL matique. Si l'on veut relire avec quelque t ■■t tention le diiscours prononcé par Sir Edwa ic Grey à la Chambre des Communes sur la ; 1- tuation européenne, on verra que les prop x sitions du chef du Foreign Office ont qu< n que chance de conserver la paix à l'Euiroj ^ Comme on le sait, Sir Ed\varl Grey a pt: posé aux quatre grandes puissances europée nés qui ne sont pas directement intéressé à la guerre austro-serbe, c'est-à-dire l'A gleterre, l'Allemagne, la France et l'Ital x d'intervenir simultanément à yienne et ')- Saint-Pétersbourg pour le maintien, die c- paix. Une dépêche de Londres annonce q i- l'ambassadeur d'Allemagne s'est rendu s Foreign Office et il se pourrait fort bien q r' clans cette entrevue du prince de Licihnow* et de Sir Edward Grey, les bases de cet ^ action diplomatique eussent été jetées. On pourrait que s5en louer et le cauchemar q pèse si lourdement sur 1 Europe depuis c u mois s'en trouverait peut-être dissipé. 2t Nous disons: peut-être; car on est géi ït ralement devenu un peu^ fataliste dans cei affada*e et l'on pense généralement que si u guerre n'éclate pas en ce moment elle se pa diuira à une autre occasion. Les pessinrisl ; ont déjà trouvé _ que si l'Autnch(sHong c" n'avait pas profité du _ moanent actuel ti a propice pour elle, la Triplico^ eut ote oblip dans un an ou deux de se de-feiwlre dans c conditions bien plus désavantageuses. En i le lemagne, l'opinion publique est dans tous it oas parfaitement d'accord avec ces pessini r- tes. Les journaux allemands se réjouissent es cet état d'esprit qui leur paraît excellent i'e faice de la ciise que nous traversons. _ w e. Il serait regrettable que ces pessumisi u- eussent iraison. — J. Joerg. n- le A VU S ^ A cette époque de l'annéo le nombre de r abonnés se rendant en villégiature, est con f" dérable. Pour faciliter la prompte exécuti des mutations, nous prions instamment r abonnés de vouloir bien nous rappeler le ancienne adresse en nous communiquant le o- nouvelle adresse. Échos ; LA VILLE Programme de la journée FETES x institut Anna Bljns. — A 3 heures, au local ù'é/U - de fla Société royale d'Harmonie, dlstrlbuitlon de* _ prix aux élèves de l'ôcolo moyenne. COURS: Berlitz School, 8, Melr.— Langues vivantes. e EXPOSITIONS Société belge do géomètre». — De 12 à 6 heures en la sadfle de l'Académie royale deo Beaux-Arts ^ rue Vénus, exposition (ouverte Jusqu'au 10 août] s s La crise 3 La Bourse reste toujours déprimée sou B l'incertitude de la situation inteauuationaLe mais un apaisement relatif s'est cependon fa.it jour. La déclaration de guerre de l'Au i- triche à la Serbie, de même que la nouvel!; >- de la mobilisation de trois classes en Belgi [- que, ont été accueillies avec cakne. e La Bourse des fonds publics reste toujour t- fermée jusqu'à ce que la situation se dessin plus clairement, ce qui n'a pas emipêohé le bruits les plus fantaisistes de circuler au «u jet de la fermeture des Bourses en Angle _ terre et en Allemagne. Et ici il nous fau mettre le public eu garde contre des cour fantaisistes qui auraient été faits hors Bouts et qui ne servent qu'à jeter la confusion dan les esprits. Le marché des céréales garde sa physionc mie et les vendeurs maintiennent leur rd serve: une baisse assez forte s'est manifesté pour les laines et les cafés. En un mot, il n'y a pis le moindre imdiic d'alarme proprement dite, ce qui est uin sû 9 garant du calme relatif qui continue à régnei Ayons confiance ! ® Panique et prudence à Si les nouvelles concernant lia guerre au£ ït tro-serbe, répandues mardi soir par les édi tiens spéciales des journaux, ont semé la corn I sternation et provoqué partout une émotio profonde,il n'y a pas eu, cependant, d'indic i- de cette panique générale que l'on pouvai 3_ crainde; la population a conservé son calme n Mais dans les conversations, de bons bout ai geois aux sens rassis ne manquèrent pas <1 3_ supputer oe que pourrait coûter la subsii >e tance de leur ménage, si la guerre embrasai i_ toute l'Europe, calculs qui les amenèrent >_ des résultats affolants. Beaucoup conduren à La nécessité de s'approvisionner d'urgcnc l_ avant la hausse pour plusieurs semaines, oor ie seil'lant à cliaoun d'emmagasiner au moin !e un sac de farine, plusieurs sacs de pommes d it terre et des conserves comme pour une expc le dition arctique. Cela était dlit froidemen.l 1S posément, et dénotait un état t d" esprit paT r- faitement résolu à ne pas se laisser suirprem Le dire... par la disette. it Si oee citoyens, soucieux de ne pas abam 3s donner leur bien-être matériel au hasard, on Lt résolu à faire partager leur prévoyance pa ie leurs femmes, il y a quelques ménages qi: f- dès maintenant ne craindront pas la famine 2>t "e Un repos bien mérité ?" Pour les dédommager quelque peu des fat J~ gues inutiles qu'on leur a imposées au coui de lia marche de quarante-quatre kilomètrt effectuée dans la nuit de lundi à mardi sou f' une pluie battante, nos soldats ont obten f1" de 6e reposer pendant l'après-midi d'hier. .a^ En dlcipit du service de dimanche, la plu vive animation régnait dans les oasetmes o P" tous les officiers assistaient aux mesures pr - ses en vue d'héberger les hommes rappelés. Ceux-ci sont rentrés de très bonne huaneu ^ et disposés à faire leur devoir patriotique. le Le pétitlonnement en panne 1° Les socialistes ne se donnent môme pas 1 t> peine de contester l'échec du pétitionnemen' II - inquisition pour le S. TJ. : ils en (rechercher u- les causes et s'efforcent assez mollement d Ie combattre l'apathie générale. ie o© sont les... canicules que le « Vooruit di rend responsables de tout le mal. lx a Les jours caniculaires que nous avor la traversés, dit-il, ont contribué sinon à arr< n~ ter, du moins à ralentir le mouvement pot: a- le pétitionnement. Passons là-dessus, comp: gnons. L'homme est un homme. Retourne: e> le, il reste un homme. A chaque tension nei e- vèuse succède une détente, surtout lorsou' ie fait un temps à cuire la soupe au soleil. Mai; -it si nous oonuprenons cela, oe n'est pas une ra lx son pour que l'arrêt du pétitionnement, d ,r~ temporaire devienne définitif ». at Après « le temps à cuire la soupe au s< e. ]0il »i voici la drache; nous doutons qu'ei! n- fasse pousser les comités de propagande et h lu listes de souscriptions comme des champ n- gnons. TJne douche n'a d'ailleurs jamais e |0 (ion d'exciter l'enthousiasme et c'est ce! o- qui manque aux chevaliers du S. U. Dès présent ii apparaît qu'ils ne parviendront !<"■ intéresser à leur mouvement qu'une potil fraction du corps électoral : comment se pa t- sionnerait-on pouii" une manœuvre aussi me ^ quine et aussi inutile? ii- û- Edition spéciale ! A chaque sortie d'édition spéciale les jou naux sont assaillis des mêmes réclamations n" « C'est scandaleux! On m'a réclamé dix oei C; times!» , n" Evidemment, le journal écope, oomme s y était pour quelque chose. a Le puolic ignore encore dans notre boni 'a ville d'Anvers que les vendeurs ne font pj 1I€ partie du personnel dtes journaux. Wî Ce sont des colporteurs munis d une p: [ve. tente qui, normalement, pratiquent les petr ^ oommerces de la rue. ^ Les journaux n'ont sur eux aucune actioi Cette explication une, fois fournie, qu c ni nous permet/te une petite reflexion. L Anve sois a une réputation de commerçant avis Il connaît aussi bien que quiconque les lo é~ de l'offre et de la demande. N'es Vu pas ci te riÔUx qu'il s'étonne de ce qu'un gagne-pet ri€ mette en pratique, occasionnellement, ce qi nos commerçants font tous les jours ? es La fête de Sain t-lgnace ée Demain venderdi l'on commémorera en l'égl es se du Collège Notre-Dame, la fête de St-Igu; i\- co de Loyola, fondateur de la Compagnie c es Jésus. . , is- XJne messe de communion sera oelebree de sept heures; d'autres messes suivront à d en et à onze heures. A cinq heures du soir un salut solennel sei es chanté au cours duquel le R. P. De Bruj fera le panégyrique du grand saint. Cette année la fête de St-Ignace sera d'à-—. tan plus solennelle .que la Société de Jési célèbre le centenaire de son rétablissement. U ne manquera pas de fidèles demain, dai l'église du Collège Notre-Dame. s°jS Le Peter Benoit-Fonds on Les grands concerts du Peter Benoit Fon< ios qui se sont imposés dès leur fondation à lJa ur ton tion du monde artistique, constituent a' ur nuellemont un des grandis events de la saist musicale. D en sera pertes enoor* de mén le lundi 3 août procliain, date aa-rêtée pour la douzième fête annuelle du Fonds. Elle 6e donnera, comme d'habitude, à huit heures du soir, au Palais des Fêtes de la Société Royale de Zoologie. Un chœur mixte composé de six cents dames et messieurs,exécutera, sous la direction de M. Edaivrd ICeur-vels, l'oratorio « Lucifer » pour soli, petit et grand chœurs mixtes, chœur d'enfants, orgues, harpes et orchestre. Les soli seront chantés par Mimes Liesbetto Meissener et Joli. Zegrs-de Beyl, MM. J. Coliignon, J. Mertens et Alb. Huberty. La dernière répétition générale sera éga lement accessible au public; elle aura lieu le dimanche 2 août, à 1 heure de l'après-midi. Les prix des places pour cette répétition générale sont fixés à 3, 2 et 1 francs ; seules Xec plaoes de 8 francs sont numérotées. Le rappel des classes t, x s Le pied de paix renforcé. — Les classes rap pelées. — Dissolution des diverses écoles.— Dédoublemont des régiments d'infanterie » — Préparatifs divers. — Changements di ^ garnison. Aux termes de 1a loi sur le contingent l'ar k mée peut avoir sur pied de paix un effecti s de 100.000 hommes. En vertu de cette dispo : sition légale, le ministre de la guerre a or s donné, hier matin, le renfoioement de l'ar mée sur pied de paix et notamment le rappe "de trois classes. C'est là une excellente mesure dans les cir 3 constances actuelles. Effectuée avec les mou p, vements de troupes nécessaires pour regrou r per les unités dispersées, faire rejoindre le officiera, etc., c'est la meilleure des prépara tions à une mobilisation éventuelle et qu'oi peut encore espérer lointaine. Ce renforcement de l'armée sur pied d' _ paix avait été précédé d'instructions précise . qui ont été exécutées immédiatement au reçi - du télégramme. Les voici résumées: i Les officiers de-réserve appartenant à l'ar 9 mée de campagne sont rappelés; k Les écoles régimentaires rejoignent leu régiment et sont dissoutes; ^ Les écoles de guerre, d'infanterie, de cava lerie, d'artillerie et de gymnastique son t dissoutes; k Seules les écoles militaire, de la sous-lieu t tenance, des cadets et des pupilles continuen 3 à fonctionner. U en est de même du corps spé " cial et die correction. s Enfin les commissions de remonte fonc tionnent clans les villes sn ^es de parcs divi sionnaires et secondaires pour la location oi la réquisition des voitures nécessaires su - pied de paix ; il est procédé à la location ou i l'a réquisition des bicyclette*.-, ré*-ess)tires, ete t * * # F Le6 classes rappelées sont celles de 1910 J 1911 et 1912 pour l'infanterie; de 1911 e 1912 pour la cavalerie et l'artillerie à cheval les deux ou trois plus jeunes classes de l'antil lerie montée des corps de transports ; les troi l- plus jeunes classes de l'artillerie de forteresse £ du génie et des troupes d'administration. 6 Tous les hommes rappelés devront être pré u sents aujourd'hui même à leur caserne. * * * h Ce qui faciliterait considérablement un - mobilisation éventuelle c'est que dès aujouir d'hui : r Les régiments d'infanterie seront dédou blés ; Les régiments de cavalerie seront portés l'effectif de guerre et l'excédent envoyé au: a dépôts; >- Les compagnies jumelées du génie se tien t dront prêtes à se dédoubler; 6 Les dépôts divisionnaires seront prêts à r« oevoir les militaires en congé illimité; etc. > * * * J Comme nous l'avons dit plus haut, 1c r unités dispersées 6e regrouperont. C'ef ainsi que: Les 1er et 3e bataillons du 1er de lign ;- quitteront Gand pour rejoindre Ath ; ^ Le 1er bataillon et l'école du 3e de lign quitteront Ypres pour Ostende; Les 2e et 3e bataillon du 8e de ligne quil € teront Anvers et Vilvorde pour Laeken; L'école et le 3e bataillon du 10e d)e lign e quitteront Arlon pour Namur ; s L'école et le 1er bataillon du 12e de lign 1- quitteront Verviers pour Liège; 11 Le 1er bataillon du 1er chasseurs quitter ^ Diest pour Charleroi ; ? Le 3e bataillon du 3e chasseurs quitter e Bourg-Léopold pour Tournai ; ^ Les artilleries de brigades _ mixtes rejo i- gnent l'état-major de celles-ci. EXTÉRIEUR Angleterre La crise irlandaise il Londres, 29 juillet. — Dans un article, ! «Times» éorit: Bien que nous croyor e qu'une élection générale soit te seul remèd s définitif à la crise irlandaise, il est évider qiue le pays ne peut pas ohanger de gouvei 1- nement en présence de la crise européenne * Itali 1. La maladie du duc d'Aoste n Naplfes, 2q juillet. — Après examen d > sang du dmc d'Aost une nouvelle consulti f- tion a été tenue et le bulletin suivant a ét îs rédigé: . }- Plèvre journalière " avec un maximum ! 't soir de tq0 et un minimuan le matin de 37-.' ie On a constaté une légère localisation des mes du ryphus et une légère^ tuméfaction ci la vésicule biliaire. La.f phlébite a été ci conscrite à la cuisse droite. ï-a nourriture c« • ré^ufilière. La fonction rhénale est a.bondant< 1_ L'ailbumine a disparu. Le pouls oscille enitr l~ Qç; et 105. Succès italiens en Afrique Benghazi, 29 juillet. — Deux colonn* a commandées i"C9peot.ivement par le génén x Mambretti et le colonel Martinelili, grâce leur action dbmbinée, ont mis déroute a 27 juillet um millier de rebelles fortemei n retranchés dans la zône de Oualan. Les rebe les ont eu 14.^ mort9. Ils ont abandoniné ur 1_ grande auamtité d'armes et de munition. 18 Les Italiens ont eu un blanc et un askar i tiué, un officier et 27 soldats blessés. Albani Les officiers hollandais démissionnent Duraz7x>, 28 juillet. — 60 malissores soi ls arrivés hier. Le bruit a couru, hier soir, qi t- le général Deweer, à la suite de certains di i- sentiments, principalement avec les officie m roumains, a remis au Prince la démission d< ie [officiers hollandais, qui a été acceptée* LETTRES BE PARIS Correspondance particulière de la «Métropole» Le procès Caillaux. — La dernière audience. — L'acquittement. — L'indignation au Palais. — L'effervescence dans Paris, Paris, 28 juillet. Paris, ce midi, présentait un aspect inaccoutumé. Les nouvelles reçues dans la matinée étaient graves. Le refus de_ l'Allemagne d'entrer dans le projet de médiation à quatre, l'annonce du commencement des opérations de guerre, et surtout, oui, surtout, la nouvelle de la mobilisation roumaine préparant l'entrée en campagne de la Russie vers la Hongrie, tout cela sans intimider, était cependant de nature à impressionner vivement. Les éditions spéciales, des journaux d'information rapide faisaient rage, et, dans les rues, on ne voyait, sur les figures des passa/ruts, que l'expression d'une acceptation énergique d'éventualités terribles dont on z la consolation et le réconfort de se dire qu 'on ne les a ni provoquées, ni votilues en aucune façon. Le mot pour ainsi dire unanime était «Allons-y. Autant aujourd'hui que demain ' après tout. Et tant pis pour ceux qui auront le dessous final...» C'est dans ces senti-1 ment s, qui prédisposaient assez mal à assis-! ter impassiblement à "des scènes de scandak et de trahison,, que le public était venu, as siéger les portes du prétoire. C'est dans ce: : sentiments aussi que, dehors, la foule des : curieux, d'heure en heure grossie et diffici-. lement maintenue par un service d'ordr< . imposant, attendait le verdict, qui ne devaii être connu que vers neuf heures. D'après I cella, jugez de l'explosion des cris de colèr< et d'indignation qui, au dehors comme ai dedans du Palais, devaient aooueilîir le su * prême défi de l'acquittement scandaleux. Je ne vous dirai rien des plaidoiries <.U - Mtres Seligman et Chenu, ni du nseudo ; réquisitoire, ni de la plaidoirie de Mtre'La . bori. U faut les lire. Les avocats ont. il es* , vrai, parlé avec une éloquence qui repond i à l'attente de l'auditoire, et de son côté l'auditoire a écouté les avocats avec un» ' attention recueillie et profonde. Il n'en a paj 5 été de môme du réquisitoire, que l'assistance 1 dégoûtée, n'a pas oessé de commenter pen danit qu'il était prononcé, soulignant au pas - sage, et ce n'était pas sinécure, tous les en droits où le procureur-général, avec ur r cynisme sublime, manquait évidemment aui devoirs de sa charge et à la religion de soi serment professionnel. * Il faut bien le noter, du reste, on ne ma ^ nifestait en aucun point de l'auditoire aucun* soif du sang de la «dame» assassin. Oi - acceptait fort bien d'avance que le gouverne t ment, dont Cailllaux, de fait, est le chef, usât . après condamnation, de tous les moven qu'il possède d'épargner à Mme Caillau: l'exécution de la sentence. Ce qu'on ne vou lait pas admettre, et ce que la seule attitude " des magistrats — et des jurés ! — annonçai 1 comme inévitable, c'était un arrêt sans Jus r tioe, un acte scandaleux de partialité judi 1 ciaire, qui valut, aux deux criminels un< . impunité absolue. On se fût contenté de voi-le jury sauver son honneiur: il n'en fallait pa. plus à la conscience publique. Mais on savai déjà que les jurés, choisis d'avance,_ étaien £ fort sujets à caution, et nul ne doutait qu'ut . ministre capable de vendre une colonie i ' l'Allemagne ne fût capable aussi d'acliete. leur «verdict» aux «bons républicains» qu 3 avaient à juger sa femme. L'événement ie , vait montrer qu'on ne .calomniait_ personne Le verdict des jurés «bons républicains» Q' - CaiUÉaux, non seulement a déclaré que It «dame» de leur patron, le 16 mars, ne s'é tait pas rendue coupable; mais même il ; pour conséquence d'imputer les ^ frais ('.i y procès au compte des enfants du journalist-_ assassiné,- oe qui est le comble des combles La physionomie du prétoire, au momen où le chef du jury, d'un ton de laquais annon " çant («Madame est servie», eût lu la feuill des réponses, fût inoubliable. Tout le moml i debout, les bras levés, les poings fermé? { criait, en - trépignant sur place. Les cent oorses de Ceccaldi avaient bien essayé d'dp _ plaudir, mais le bruit honteux de leurs bat toirs s'entendit à peine. Une.clameur san nom, quelque chose de comparable seule ment au fracas de fer et de' vapeur d'un gigantesque machine, un ori assourdissant spontanément rythmé, scandé, haché * r 1; fureur, tonna, ébranlant les parois, et, s s répercutant au loin, alla porter dehors, in t atanta.nément, la nouvelle: — As-sas-sin l As-sas-sin ! Hou 1 Hou e As-sas-sin. Un long temps s'écroula ainsi. Ni le pré e sident Albanel, ni le procureur général 11e 9 soucient, sans nul doute, d'exaspérer une as sistanoe à oe point montée, en faisant éva " ouer la salle avant de Lire l'ordonnance d'ac quibtement. Aussitôt les réponses lues par 1 e chef de jurés, toutes les robes rouges s'^ raient touit-à-coup effacées. C'était à pense e que la saille était, comme un théâtre, mach: née, et que les fantoches avalent dispar a dans des trappes. Mais il leur fallait revenir et *>our préparer leur retour on ne savait c quoi tâter. Monté sur le bureau du président a un officier de la garde républicaine essay , d'obtenir le oalnie. Puis les deux avocat» L~ Mtres Chenu et Labori, apparaissant er semble au seuil du box des accusés, tentèrer - d'opérer la diversion nécessaire. Ils furen applaudis, salués d'un vivat commun: «. bas les vendus 1 Vive la France !» A La {<. veur de ce vivat, qui se prolongea, répète pendant une longue minute, _ la Cour <! g Cailllaux put rentrer, et le président Albane pâle et tremblant,^put se donner l'air de 1er dre un arrêt de justice... e Dehors, ce fut le môme cri d'indignatio € et de colère, la môme explosion spontanée d € fureurs, de dégoûts, de haines. ((Assassin jt Caillaux ! Assassin ! Caillaux ! » Tout autou du Palais, et, au loin, jusqu'au châtek d'une part et de l'autre jusqu'à la plac a Saint-Michel, oe cri vengeur retentissait. * M. Henmion avait mis toutes ses brigade centrales au service de l'acquittée et de so u tout-puissant époux. Celui-ci quitta le palai par une porte de derrière, et, pleutremem é comme il convient, s'en fut triompher huis-clos, pndant que les agents et la gard e républicaine, revolver au poing, sabre a ;. clair, chargeaient la fôule dans les rues. L'impression de la journée se résume e e très peu de mots: «Seule, la guerre pet •- nous délivrer de pareils maîtres. » Nous r ,t l'a Pelons pas, nous ne l'avons pas prove quée. Si elfe vient, bénissons-la du servie e qu'elle nous rendra, en tout cas, en nou libérant dru>n régime où les Caillaux règnen E. B. à Les Français au Maroc J Le combat meurtrier du 26 juillet l_ Rabat, 28 juillet. — Le combat livré lo 5 ~ juillet par la colon- -énéral Gouraud au , Riatas dissidents a : harné. Il avait lie |ô sur un terain très difficile et nos soldats 01 dû combattre souvent à la baionnette. I/i Riatas ont tenté dans la soirée un retour o P fensif et c'est au cours du combat qui a sur que les Français ont éprouvé les pertes dé; indiquées. Parmi les tués s© trouvent tro it officiers dont un oommandant et une vinj ie taine d'Européens. Un officier indigène e 5- au nombre des blessés. Les Français ont € s 56 morts dont 20 européens parmi le6que îs trois officiers et 90 blessés dont 37 Européen L'ennemi laissa sur le terrain 150 cadavre La guerre austro-serbe La situation reste indécise Escarmouches sur» la frontière serbe. — Précautions générales en Europe. — La répercussion sur les affaires. — L'armée belge est placée sur i© pied de paix renforcé. Les hostsliiês Le blocus d'Antivari Durazzo, 28 juillet. —Les Autrichiens ont bloqué le port d'Antivari. L'Autriche espère vaincre Vienne, 28 juillet. — Le «Fromdenblatt), termine ainsi un article : 1 Maintenant il n'y a plus qu'une pensée, il n'y a plus qu'un mot: En avant. L'Empereur de la monarchie compte que tous ceu> qui entrent en campagne feront leur devoir ei ; que nos troupes rapporteront leurs drapeau> ; couverts de gloire. L'Empereur envoie se; soldats à la victoire, c'est victorieux qu'il! rentreront dans leurs foyers.» La mobilisation serbe continue Nisch, 28 juillet. — La Skouptchina n 'i • pas pu se réunir oe matin, par suite du mon ; que de quorum. Les communications postales et télégraph: ques sont interrompues. : Le prince régent n'est pas encore arrivé La mobilisation continue. Le pay6 est tran - quille. Les puissances n'interviennent pas Vienne, 28 juillet. — Les journaux consa crent peu de commentaires a la note serbi » et au communiqué du cabinet de Vienm ; qu'il publie aujourd'hui. Le langage 11e change guère. Il s'agit tou jours pour l'Autriche d'une œuvre qu'i . faut terminer rapidement. Aucune intervention n'aurait été tenté; ! jusqu'ici. Les ambassadeurs accrédités ï ■ Vienne manquent d'instructions de leur ! gouvernements et des échanges de vues si tentent, mais se paralysent dans leur action L'enthousiasme s'alourdit à Vienne ! Vienne, 28 juillet. — La déclaration d< , guerre a été connue en ville vers 6 heure: du soir et a provoqué peu d'émotion, la popu lat-ion viemnoise s'étant depuis trois jours ac j coutumée à l'idée qu'un conflit austro-serb ' était inévitable. L'enthousiasme subsiste mai ' s'alourdit de la fatigue causée par des dé > monstrations répétées. r Un arrangement est toujours possible Vienne, 28 juillet. — La déclaration^ d-guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie ; [ été connue dans les milieux diplomatiques d. 1 V»nne vers midi. On _ admet dans certain , milieux que la déclaration de guerre ne cré [ pas une situation bien nouvelle. Elle n'enlèv t pas à la déma«rche tentée ce matin par l'am bassadeur d'Angleterre auprès du oomt Berchtold sa haute portée internationale. Une proclamation de l'Empereur Vienne, 28 juillet.^ — L'Empereur a adres sé aujourd'hui au ministre président une let tro autographe annonçant le commeneemen de l'état de guerre et ajoutant: Dans cett heure grave j'éprouve le besoin de m'adres ser à mes peuples aimés. Je vous charge ei conséquence de publier le man i f este ^ren fer nié sous ce pli. Voici le texte de ce manifeste: « A mes peuples,_ •» Ce fut mon désir le plus ardent de consa crer les années qui me sont encore destinée par la grâoe de Dieu aux œuvres de paix e de préserver mes peuples des graves sacrifi ces et des charges de la guerre. La Provi dence en a décrété autrement. Les agisse ments d'un adversaire plein de haine m forcent, après de longues années de paix " prendre l'épée pour sauvegarder Fhonneu s de ma monarchie, pour la protection _ de so: " prestige, de sa position, de sa puissance ? pour îa sûreté de ses possessions. Avec ingra • titude et vite oublieux, le royaume de Serbie 1 qui fut appuyé et favorisé depuis les pce 2 allers débuts de son indépendance étatiqu " jusqu'aux temps les plus récents par mes an cêtres et par moi, entra déjà il y a des an • nées, dans la voie d'une hostilité ouvert contre l'Autriche-Hongrie. n Lorsque, après 30 années d'une œuvr ' pacifique pleine de prospérité en Bosnie-Hei - zégovine, j'étendis mes droits de .souveraine* - sur ces pays, cette mesure produisit dans 1 - royaume de Serbie dont les droits ne furen s aucunement violés, un édat d'une passio - effrénée et de la haine la plus acharnée. Mo r gouvernement fit alors usage du beau priv - îège du plus fort et inspiré par une extrêm J indulgence et par la clémence ne demanda > la Serbie que la réduction de son armée su e l'effectif de paix ainsi que la promesse qu'ell ■ suivrait dans l'avenir la route de 'la paix e i de l'amitié. Mon gouvernement, inspiré pa > le même esprit de modération, se borna à 1 - sauvegarde des plus importantes condition t de la vie de la monarchie, lorsque la Serbie t il y a deux années, se trouvait en comba V avec l'empire de Turquie. C'est à cette att - bude que la Serbie dut en première ligne d • :x>uvoir atteindre le but de la guerre. L'ef c noir que le royaume serbe apprécierait 1 . longanimité et l'amour" de 1a paix de mo - gouvernement et tiendrait sa parole ne s réalisa pas. La haine contre moi et contr ^ ma maison s'enflamma toujours plus et IV e fort se montre toujours plus clairement d'er ! lever pair la violence des territoires insépî i' -ables de l'Autriche-Honcrie. Des a^riss* I 'nents criminels franchissent la frontière pou e saper la base de l'ordre de l'Etat au Sud-F> le la monarchie, poair ébranler dans sa fi^' s lité à la dynastie et' à la patrie des peuple n auxquels i'ai voué en un amour paternel m s pleine sollicitude, pour égorger la jeuness , adolescente et l'instiguer à des actes scél< à rats de démence et de haute trahison e » Une série d'attentats, une conspiratio u préparée et exécutée méthodiquement dor la réussite épouvantn.ble a frappé au cœu ri moi et mes peuples fidèles forment la tra^ t sanglante et très visible de ces machinatior e secrètes qui ont été mises en œuvre et m< nées par la Serbie. Il faut mettre un term e à ces agissements insupportables. Il far s Pairo cesser los provocations continuelles d la Serbie si l'honneur et la dignité de m monarchie doivent rester intactes et si so . développement politique écononvque et m litaire doivent être préservés d'un ébranh ment constant. En vain mon gouverne mer a entrepris encore une dernière tentativ pour atteindre ce but par des moyenspac 6 fiques et déterminer la Serbie à revenir si x son attitude par un avertissement sérieu: II La Serbie rejeta les demandes modérées < t justes de mon gouvernement et refusa c. .c i-emplir les devoirs dont l'accomplissemer F- forme dans la vie des peuples et des Etats 1 n base naturelle et nécjrssairo de la. vie. Je do à dooic m'occuper de^ créer par la force des a. is mes les garanties indispensables^ qui doivei r- assurer à mon pays le calme intérieur et ur it paix durable à l'extérieur. u » Dans cette heure grave, j'ai la pleir ls conscience de toute la portée de ma décisiç 5. et de ma responsabilité devant le Tout-Pui i. sant". » J'ai tout examiné, tout considéré. C'esfc avec une conscience sereine que j'ontre dans la voie que le devoir m'indique. Je me con» fie dans mes peuples qui dans toutes les-tempêtes se sont ralliées toujours en union et fidélité autour de mon trône étant toujours prêts aux plus grands sacrifices pour l'honneur, la grandeur et la puissance do la pairie. Je me confie dans l'armée de l'Autriche-Hongrie vaillante et remplio d'un enthousiasme plein de dévouement et je me confie dans Je Tout-Puissant qui accordera 1a victoire à mes armées. » PETITS SUCCES AUTRICHIENS ' Vienne, 29 juillet. — Les Serbes ont fait ' sauter à 1 heure 30 du matin le pont reliant Semlin à Belgrade. L'infanterie et l'artillerie autrichiennes, appuyées par des monitors du Danube, ont bombardé ensuite les positions serbfs au delà du pont. Les Serbes se sont retirés après un oourt oombat. Les pertes autrichiennes sont insignifiantes. Hier, un petit détachement de pionniers ' aidés de la garde douanière, a réussi à s'emparer de deux vapeurs serbes chargés de munitions et de mines. A.près un court et violent combat, les pionniers et la garde doua-; nière ont réussi a maîtriser l'équipage serbe ; supérieur en nombre et ont pris possession des vapeurs serbes ainsi que de leur cargai-j son. Les vapeurs ont été amenés par deux vapeurs autrichiens du Danube. L'empereur François-Joseph a quitté Lsclil : pour Budapestli.afin d'être plus près du théa-1 tre de la guerre. La Serbie compte sur la Russie Belgrade, 29 juillet. — L'état de guerre s " i-té proclamé sur toute la Serbie. La Cour et le Gouvernement sont toujours à Nich. La ; Serbie compte sur l'appui de la Russie et d<> ' son armée. La Bulgarie restera neutre Belgrade, 29 juillet. — On déclare que la 1 neutralité bulgare a été obtenue grâoe à la pression de la Russie. Un bourgmestre arrêté Vienne, 29 juillet. — Les journaux annoncent l'arrestation sur un navire'du Lloyd du ■ bourgmestre de Tlaguse, qui revenait de ! voyage. Le motif de l'arrestation n'est pas indiqué. Ce que l'Autriche pense de la mobilisation russe Vienne, 29 juillet. — Les manifestations ^ l'enthousiasme ont continué oe matin, à l'oo-} -asion de la proclamation officielle de la guerre. Suivant des informations sûres, les préparatifs militaires lusses se poursuivent, maia [ ^n considère ici qu'il s'agit plutôt d'essais 5 de. mobilisât ion que de mobilisation. Il semble que les chefs de district prennent les me-j sures que comporte la situation. En Russie Nouvelles manifestations patriotiques Saint-Pétersbourg, 28 juillet. — La nou . velle de la déclaration de guerre de l'Autri-5 r:he à la Serbie, connue au commencement de h La soirée, a donné lieu, en plusieurs endroits . de la ville, à des démarches patriotiques. Entrevue austro-russe Berlin,, 28 juillet. — Le6 journaux pu-5 blient une dépêche de Vienne, annonçant que î l'ambassadeur de Russie, M. Schebeke, a eu •• cet après-midi une entrevue de deux heures, \ avec le comte Berchtold. 11 a demandé-la sus pension momentanée des hostillités. Le conv ' te Berchtold a refusé d'accéder à cette demande.! Pour la Serbie P Saint-Pétersbourg, 28 juillet. — Des mani. _ festations serbophiles ont eu lieu devant le . monument d'Alexandre II et dans d'autres s quartiers de la ville. Des discours patriotiques ont été prononcés. P Une nouvelle attitude? Paris, 29 juillet. — Hier, vers minuit, se répandait dans les cercles politiques l'infor-c 111 a tion suivante, de source privée, émanant t de Saint-Pétersbourg : i Au cours d'une conversation avec l'ambas-i sadeur d'Autriche à Saint-Pétersbourg, le . ministre des Affaires étrangères a donné net-P tement à entendre que le gouvernement russe i ne pensait pas à considérer l'occupation de r Belgrade par l'Autriche, oomme un « oas us P belli ». Dans le cas d'une marche plus ava.nt t de l'Autriche vers le Nord, la Russie nren-v dirait une attitude d'expectative. ri Cette information importante a été confir-s mée ce matin à la première heure par Tam-, bassadeur russe à Pari§. H était trop tard t alors pour que les journaux pussent encore . l'insérer. e Une nouvelle réunion des ministres Saint-Pétersbourg, 29 juillet. — Hier a eu n lieu, sous la présidence du Tsar, un nouveau n Conseil des ministres à Peterhof. La plus p grande partie des ministres inclinait à soute* e nir la Serbie. Le ministre de l'Agriculture '. opinait pour la prudence, mais n'obtenait pas . beaucoup d'adhésion. Le tsar Nicolas a envoyé un télégramme à l'empereur Guillaume, 1. mais on ne sait encore s'il a reçu une ré-r panse. Une solution du conflit? Saint-Pétersbourg, 29 juillet. — La « No-vc voie Vremia » assuro que le Tsar aurait reçu r- une lettre de François-Joseph qui pourrait p contribuer beaucoup à la solution du conflit et rendrait inutile l'adhésion de l'Allemagne à la conférence proposée par, Sir Edward n Grey. i Mobilisation partielle r Londres, 29 juillet. — L'Agence Reuter r apprend qu'une mobilisation partielle russe « a été ordonnée dans le Sud et le Sud-Ouest ■- hier soir. Cela n'implique nullement une rup-* e turc des rapports entre l'Autriche et la Rus-t vie et on espère toujours aveo confiance que r quelque'puissance européenne réussira à ame-a ner lune entente entre ces deux Etats. E11 Allemagne t La proposition de médiation déclinée 0 i_ Berlin, 28 juillet. — Quelques journaux r reproduisent une information publiée à ce qu'ils prétendent avec l'autorisation du mi-t uistère des Affaires étrangères et dans la-0 quelle il est déclaré que l'Allemagne aurait t décliné lia proposition de l'Angleterre parce ;i quo la diplomatie allemande préférerait lais-ic ser les événements suivre leur cours. TJne •- note officielle dément cette information, it Nous sommes en mesure de déclarer qu'à e la Wilhelmstrasse on n'a jamais autorisé pareille publication. e Inimitié entre l'Allemagne et le Monténégro n Berlin, 28 juillet. — On dit que l'Alle-^ magne aurait expulsé des Monténégrins et . ftue ceux-ci auraient répondu par une mesure

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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