La Métropole

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s.n. 1914, 29 Juillet. La Métropole. Accès à 08 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3j60k/
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LA MTÉROPOLE 21e Année ' N<T209 glditio11 B •""" m Ajtmonces : ^^cjxsnNnaiivxEiisrrs le numéro Journal quotidien du matin le numéro . Upetit.tfr.0 80 ChI0nlque ,portiv9£,"<33 Un M»» • ••»«•••••••• ?• Annonces financ.id« » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 SU en ail 5» fEM . F® Réclames la ll/me, » « SO La Ville ld. » 5 00 Trola mol» . . . . . B. • w g— TOUS le"? ÎOlirS 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche "'i Faits divers corps ld.» SOC Emissions ITlx à conTemr Mercredi On s'abonne » <oo> le. buretnr do poste et au Ucteur». 10US IeS J°UrS :B 1/ Pour toute ïa publicité sauf ceUe de la province d'An- ETRANGER, le port en ens: d3 4à10 Administration! » 3519 de 10 à 16 vers, sa essBRUXELLES 8 .place des Martyrs. 29 juillet 1914 Poui U HOLLANDE, «'abonner de préférence aux CElVTlMtS DaqeS PiHartinn • T<S|£nhnnp R17 I pages CENTIMES à LONDRES : nî^C^auside^Rl'c6' DU CALME ! Dans les graves circonstances que crée tn co moment la situation internationale, c'est surtout le calme et le sang-froid qu'il convient de prêcher; et ce calme, ce eang-froid, il est utile de le tirer exclusivement d'un examen raisonné, attentif et aussi complet que possible des conjonctures présentes, un examen basé sur les faits et non sur les émotions. Ne nous laissons emporter, ni par les pessimistes et les alarmistes qui voient tout en rouge, nous montrent déjà l'Europe à feu et à sang et prévoient avec une précision visible la conflagration générale la violation de notre neutralité, le sac villes, l'incendie, le pillage, la peste et la famine; ni par les optimistes naïfs, imperturbables et souriants qui considèrent le conflit austro-serbe comme un accident diplomatique sans grande importance et d'où il est-impossible en tout cas que sorte jamais une guerre européenne. La vérité, c'est que la situation générale est grave, plus grave qu'elle n'a jamais été depuis Fachoda. La réouverture brutale de la question d'Orient qui malgré les ^efforts de la diplomatie européenne, n'a pu être ramenée au statu quo ante, a créé chez deux grands peuples, directement intéressés à cette question, la monarchie austro-hongroise et l'empire russe un état d'équilibre instable des plus inquiétants. Et comme ces deux nations font partie chacune d'un des deux systèmes de groupements, laïriplice et la Triple-Entente, qui aspirent à l'hégémonie européenne, on comprend sans peine qu'une étincelle peut mettre le feu aux poudres. Ainsi se trouverait déchaînée cette conflagration générale en vue de laquelle se préparent directement ou indirectement,- par des armements formidables, toutes les grandes puissances continentales, conflagration d'où sortirait un rajustement nouveau des valeurs ethniques, destiné à assurer, pour un laps de temps plus ou moins long, l'équilibre européen. Ce n'est le lieu ni le moment de rechercher ici à quelle nation ou à quel groupe de nations remonte la responsabilité de ,cet état de choses. Celui-ci constitue un fait qu'il faut bien accepter comme tel. S'il est vrai que la préparation à la guerre est une garantie de la paix, cet axiome ne vaut que dans une certaine mesure. Les préparatifs guerriers auxquels nous ont fait assister en ces dernières années toutes les grandes puissances dépassent la mesure d'une nécessité raisonnable et sont devenues par elles-mêmes, un formidable danger, car elles ont conduit certaines nations à abuser de l'épouvantail de leur force militaire, et ces menaces pourraient évidemment induire leurs adversaires à la dangereuse tentation d'éprouver la solidité d'une organisation dont il est fait si souvent état. Quoi qu'il en soit cette hypertrophie militaire a eu les plus graves conséquences, dont la moindre n'est pas qu'elle ait fait naître les doutes les plus sérieux sur le respect des traités qui assurent la neutralité des petits Etats, forçant ainsi ceux-ci à prendre des mesures supplémentaires, qui pèsent à leur tour sur leur activité.* * » Ainsi, la situation est grave. An moment où nous écrivons .ces lignes, l'annonce de la notification officielle de la déclaration de guerre, faite par l'Autriche à la Serbie, vient de nous parvenir, et il paraît malheureusement certain qu€ do graves événements militaires se préparent.Mais ce qu'il faut remarquer, c'est qu€ cette déclaration n'implique pas, au moins de façon immédiate, une extension du conflit armé. Il subsiste encore un espoir que celui-ci puisse être localisé ei que la Russie, s'abstenant de jeter son épée dans la balance, saura éviter au monde le spectacle d'une guerre à laquelle l'Allemagne, puis la France, et peut être l'Italie et l'Angleterre, seraient forcées de prendre part. Il y a pour croire que cette éventualité puisse être évitée de multiples raisons. Les effets d'une telle conflagration seraient, en effet, si terribes, un conflil armé mettant aux prises six grande* puissances, des millions de soldats, de* milliers de canons, produirait un tel de bordement d'horreur que les hommes^ responsables d'un tel drame mondial hésite ront sans doute longtemps et-épuiseron' certainement tous les moyens de concilia tion, toutes les ressources de la diploma tie, avant d'en arri-ver a une aussi horn ble extrémité. Quoique, ces jours derniers, les c&pita les et plusieurs centres importants d< l'Autriche et de l'Allemagne, aient été h théâtre de manifestations chavines,il fau compter, pour leur faire contreypoids sur les sentiments pacifiques de la gran de masse des peuples intéresses au conflit Enfin, il ne faut pas oublier que si un< guerre européenne devait éclater, c& se rait surtout l'Allemagne, avec son indus trie surcapitalisée, ses finances moin: stables, son énorme population de non combattants, qui souffrirait le plus de h formidable crise que déchaînerait un sem blable conflit. La panique financière pro voquée à Berlin par le « coup d'Agadir,: les retraits de fonds dans les banques al lemandes depuis deux jours, constituen bous ce rapport des indications sympto matiquesi . . De toute la force de son industrie, de sî finance, de ses puissances économiques l'Allemagne doit vouloir la paix. Mais, même l'éventualité d'une guerr. européenne qui engloberait la France e l'Allemagne ne serait pas de nature j nous affoler. Tout d'abord, l'intervention non seule ment de l'Italie mais aussi de l'Angleter te, serait problématique. Et dans^ ce cas la mer resterait libre, nos approvisionne Dents seraient de toute façon assurés, et >n outre, la Grande-Bretagne, protectr] le naturelle de notre neutralité, défen Irait celle-ci avec énergie, par tous le /.loyens,contre les belligérants qui: seraien tantes d'y porter atteinte. Le moment es en outre favorable à notre point de vue La moisson est rentrée, ou à peu près i . .n /1 > i dans les éventualités graves, la famine 1 nous serait évitée pendant plusieurs : mois, et il n'y a pas de doute que, le cas 1 échéant, les autorités sauraient prendre ( toutes les mesures qui s'imposeraient con- ■ tre les accapareurs et les spéculateurs. Enfin, nous sommes bien défendus. Et ce n'est pas nous seuls qui le disons. ; Lisez, par exemple, ce qu'écrivait, hier ] matin encore, avec une loyauté à laquelle 1 nous nous plaisons à rendre hommage, un ; journal de l'opposition peu suspect de : tendresse pour les hommes au pouvoir, la Flandre libérale : i Il faut lui rendre cette justice, au gouvernement, qu'il n'a point tardé à faire l'indispensable. H* a rappelé quatre classes et il a bien fait. Nul, m en Belgique ni au dehors, ne peut s'en émouvoir. Nous avons, dans notre situation particulièrement critique de petit pays placé aux carrefours des grandes nations militaires, cet avantage de pouvoir prendre toutes les précautions désirables sans que cela porte ombrage à quiconque. Les installations nouvelles du camp de Beverloo sont très avancées. On peut y loger dès à présent vingt-cinq mille hommes. D'autre part, c'est l'époque des vacances et les" bâtiments d'écoles offrent comme des gîtes tout indiqués pour les classes rappelées. S'il le fallait, les 1 habitants se mettraient volontiers, nous n'en doutons pas, à la disposition des autorités ! militaires. Dès dlemain, cent mille hommes seront sous les drapeaux. Si les événements s'aggravaient, nous pourrions en aligner plus de deux cent mille, la gendarmerie et la garde civique concourant au maintien de l'ordre à l'intérieur. Il ne faut donc pas s'affoler. , Nous pouvons espérer que, quoi qu'il arrive, nous ne connaîtrons point les horreurs de la guerre, de l'invasion, <ie la famine. Ainsi quelles que soient les graves éventualités qui pourraient se préparer, c'est un devoir pour les Belges, qui se savent bien défendus et gardés par un gouvernement vigilant de conserver leur sang-froid.La crainte, l'affolement, les gestes, irréfléchis n'ont jamais sauvé personne. Ils sont de nature, au contraire, dans la période de tension que nous traversons, à compliquer les choses et à rendre plus difficile la tâche de tous les bons citoyens qui s'efforcent de conserver à la vie économique de la nation, dans la mesure du possible, son allure normale, et qui contribuent ainsi, de la façon les plus efficace, au maintien de la paix européenne. Il faut que chacun apporte son bon vouloir à cette tâche patriotique. C'est grâce à notre calme, grâce à la confiance que nous mettrons dans 1 heureuse issue de cette crise, que nous éviterons à notre patrie un plus grand dan- °er' Quercus. L'Jl dualité En Suède £> En attendant de meilleures nou-j%J3j les du conflit austro-serbe, _ il est assez intéressant de voir un instant comment se pose, un autre problème dont la présence de M. Poincaré à Stockholm, peut être considérée comme un des facteurs. JNous voulons parler du différend russo-suédois qui existe depuis longtemps d'aL.oiirs et dont la solution n'est pas encore imminente. On se souvient sans doute de la campagne assez vive menée par l'explorateur Sven Hedin contre la RœeLe. Cette oamp&gne, aux dires d'un Suédois quo nous avons eu la bonne fortune de rencontrer ces jours-ci, et qui est parfaitement informé des affaires diplomatiques do son pays, a augmente sensiblement la tension entre la Russie et i-Cependant notre interlocuteur a reconnu que les conservateurs suédois sont à peu pr&s tous ses plus chauds partisans. Ce que veut la Russie que 1 on oroyart d'ailleurs saturée, c'est s'emparer de certain' territoires suédois particulièrement riches er mines. La Suède, comme on le sait, a une population très peu dense et un tiers du pays à peu près est inhabité. Or, c'est prerasemen ce tiers, limitrophe de la Russie, qui senib.e avoir tenté la Russie et sur lequel elle a jete un regard plein d'envie. C'est pour défendit cette partie du territoire suédois que bven Hediii et ses amis conservatews onit ouvert leur campagne. 11 est assez curieux, de constater que, malgré la désapprobation que dans les milieux libéraux suédois on manifeste à l'égard de la méthode d'agitation de Sven Hedin, on partage assez bien ses «lees. \insi, tout comme Sven Hedin, beaucoup dr libéraitfx suédois sont partisans d'une a««mor 1 avec l'Alternasse. Cette particularité montre ' i.ssez oombien M. Poiuca.re aurait peu de ohanoes de vouloir grouper les pays scandi-. naves dans une alliance anti-allemande. H suffit d'ailleurs d'entendre parler les Suédois de la Russie et du véritable mépris qu'ils manifestent pour leur grand voisin. oour se rendre compte Que de ce cote les Russes n'ont guère de chance de sagner dec sympathies. Le président de la République française n'a sans doute pas participé à cette • aversion du peuple suédois contre la Russie. ■ mais M. Poincaré se sera parfaitement ren-» du comote do la signification des formules de ^ politesse toutes diplomatiques par lesquelles ' il a été salué à Stockholm. En Suède on est ' convaincu que la prochaine guerre européenne sera pour la Russie le signal de la décomposition. Notre interlocuteur, qui ft eu • l'occasion de se rencontrer avec des repré- - sentants du monde officiel russe a pu s'aper- • œvoir eue dans ces milieux même on est con-5 vaincu de la vérité de cette phrase qui se répète dans tous les ministères russes: « Ce ' pavs est trop grand. Il est impossible de 1 ad-1 ministrer. «'Les peuplades les plus diverse? " qui ne sont rattachées à l'empire russe que " par un lien plutôt faible, ne manqueront ' pas, le jour d'une guerre européenne, de s'af- - franchir du joug «isse. Le mouvement sé- - paratiste se manifestera dans le Caucase ou - les peuplades les moins civilisées proclame ••ont sans aucun doute leur indépendance. Mais ce mouvement sera surtout important 1 sur la frontière occidentale russe. Les J olo ' nais incontestablement, en cas die guerre austro-russe par exemple, se soulèveront et sal-î lieront à leurs compatriotes d' Autriche-Hon-t grie. La situation de ces derniers, en effet, l leur fait envie et l'empire autrichien s accroîtrait assez facilement de ce côté. Si nous rapportons ces propos, c est bien parce qu'ils montrent l'état d esprit des Sue-" dois à l'égard de la Russie, mais aussi parer ' qu'ils nous paraissent assez intéressants pour " être notés en ces temps de orists internatio- - En ce qui conoerne les Norvégiens et les - projets d'alliance avec ce pays, les Suédois s sont plutôt peu favorables à cette idiée. L al-l 1 lance, pensent-ils, pourra se faire, mais plus . tard beaucoup plus tard. Il semble bien qu il subsiste encore en Suède quelque chose du • ressentiment contre la Norvège, qui fut pro-j voqué par la proclamation de l'indépendance ~ T - A n-rr y n t'na aflffi. >er oes ressentiments avant que l'on puiss-songer à allier les. deux peuples. Peut-être ea >résenoe d'un danger immédiat les menaçan xxus les deux, l'allianoe serait-elle facileaneai >btenue. Mais en Suède on est plutôt opti niste sous oe rapport. On croit beaucou] >lus à l'efficacité d'une alliance avec l'Aile nagne pour la défense du pays qu'à tout loutre combinaison diplomatique. On détest a Russie tout en la craignant peut-être e a France, qui est l'alliée de la Russie, es ugée a/u point de vue de la valeur morale e' militaire du peuple, tout à fait comme h Russie. Ce sont là oe que Bismarck appelait de< mpondérables, mais dont la diplomatie n< e peut passer de tenir compte. — J. Joerg Échos LAV1LLE Programme de la journée FETES Collège Notre-Dame. — A 4 heures, distributloi les prix de la section cHiuma/nltés. Conférence d; î. P. Ilénusse, S. J.: «L© Sentiimeaut de l'honnieur ït reprôsMvtaitiian du 4me acte de «De Verflore: 5oon». COURS: Berlitz School, 8, Meir.— Langues vivantes. Coïncidence màlheureuse Le départ de la 7e brigade, la nuit de lund i mardi, pouvait avoir l'ayantage de rassu •er sur la situation politique ceux qu avaient connaissance des manœuvres qu. îette troupe allait exécuter vers Vilvordc :nais il alarma singulièrement la masse nom areu&e de ceux qui ignoraient. Nous fûmes témoins de cette alarme quam .'artillerie de la brigade, traversant la vill i minuit, fit se lever bien des gens oouchés routes les fenêtres _ étaient_ garnies de ou -ieux qui, la situation politique aidant, du -eait avoir quelque peine à se rendormir. Si l'on pense qu'il en fut ainsi sur tout a durée du trajet d'Anvers à Malines, on bout lieu de regretter cette malheureus xnnoidenoe. La crise La Commission de la Bourse, devant l'in certitude des événements politiques, a mai® tenu sa décision de garder fermée la Bours iies fonds publics. En Bourse hier, l'effervescence n'avait d: miniué en rien ; La hausse sur les froment s'est maintenue et de plus les vendeurs s vont retirés du marché._ Dans le coin^ de transports maritimes, l'inquiétude n'étai pas moindre, une action austro-serbe por vamt créer de très_ sérieuses difficultés d< côté de la mer Noire. L'incertitude au sujet de la situation étai presque plus grande que lundi, les déipêoh^ contradictoires s'entrecroisant, sans compte les nouvelles fantaisistes qui trouvaient d'an tant plus facilement crédit qu'elles étaien plus extravagantes. Entretemps, les affaires étaient à peu prî paralysées, et le temps se passa à discuter 1 situation qui, d'après tous les avis, était o ne peut plus grave... Un hommage à M. te ministre Segei La Ligue Maritime Belge avait organis dimanche dernier un voyage d'études a port de Rotterdam, à bord de là malle « Pi< ter Do Coninck », mise gracieusement à e disposition par M. le ministre de la Marin* Au cours de l'excursion^ M. Hennebic< président de la Ligue Maritime Belge, a fa parvenir à M. Segers, ministi*e des Chemii de fer. Marine, Postes et Télégraphes, ] radiotélégramme suivant: a Radio «Pieter De Coninck» N ieuport.Ligu Maritime à bord «Pieter De Coninck» salu respectueusement le ministre de la Marin dans lequel elle a, ainsi que tous les patriote placé tous ses espoirs ; elle le remerci d'avoir associé aujourd'hui la marine d l'Était à la propagande qu'elle fait en faveai de l'idée maritime, (s.) Président Henn< bicq. o Au consulat de Grande-Bretagne Nul d'entre nous n'a oublié la terrible <x basrtrophe qui survint au « Voltunio » il v quelque temps. Un des officiers du malhei reux navire, qui fait actuellement partie d l'état-major du « Manhattan », en oe m< ment à Anvers, se distingua de façon remao quable au cours du sauvetage des naufragé Lo brillant officier sera dignement fêt jeudi prochain au consulat généra^ c G-rande-Bretagne ; Sir Cecil Hertslet lui mettra, en effet, la mé<laille pour actes ô courage, décernée par le Board of Trade. Belgrade ei Se m Un sont en guerre En ouvrant «.les Orientales», on lit ce vers Belgrade et Semlin sont en guerre... C'est le début d'un poème intitulé : a le D; nube en colore» ; et, dans ce poème, le Danut parle: Quoi! Ne pouvez-vous vivre ensemble, Mes filles ? Faut-il que je tremble Du destin qui ne vous rassemble Que pour vous haïr de plus près. Quand vous pourriez, sœurs pacifiques, Mirer dans mes eaux magnifiques, Seanlin, tes noirs clochers gothiques, Belgrade, tes blancs minarets?... Et Victor Hugo ajoute: Seanlin est la plus querelleuse, Mfe a toujours les premiers torts... Ces vers datent de juin 1828. Ne les crc rait-on pas de juillet 1914? Lo sentiment de l'honneur Tel est le titre de la conférence que R. P. Henusse donnera à la distribution d< prix du Collège Notre-Dame aujouird'ln mercredi, à 4 heures de relevée.^ Les famille des anciens élèves auront accès à La salle d< fêtes et tout porte à oroire qu'un public non breux et distingué viendra applaudir l'écm tient oonférenoier. Les cures au rhinocéros Lorsque, à notre jardin zoologique, on r garde les rhinocéros, dont le 6ombre regau se tourne rarement vers vous, il est diffici de s'imaginer qu'on a devant soi un anim qui a longtemps été oonsidéré on sa lourc masse comme une panacée propre à calm tous les genres de souffrances. Siir la^ f d'une légende venue d'Orient, un vieil éci vain arabe avait annoncé que sa corne, d't aspect si redoutable, neutralisait presque toi les genres de poisons. Les graves docteurs du temps de Lou XIV renchérirent singulièrement dans leu théories fantastiques, sur le préjugé des Ar bes. Tout était bon, à les entendre, daa l'énorme animal pour ranimer chez l'homn les forces épuisées et même pour dissiper 1 fièvres les plus malfaisantes. A l'égard de la dent, on dit que si, dans 1< plus fortes douleurs, on appliquait la dei du rhinocéros à la dent qui vous' fait sou frir, le mal cesserait aussitôt Wormius. qui rapporte cela, a soin d'ajo ter qu'il n en a pas fait l'expérience. I n'est dommaa»! EXTÉRIEUR Angleterre ' LA REVOLTE DE L'ULSTER A la Chambre des Communes ; Londi-es, 27 juillet. — M. John Redmond fait l'historique du mouvement en formation ' des volontaires de l'Ulster et du parti na-: tionaliste. L'orateur avait auparavant de-' mandé à M. Asquith d'abroger l'arrêté in-1 terdisant l'importation des aimes, qui est au désavantage dos nationalistes. Il renouvelle cette demande. Il demande aussi des poursuites • contre le commissaire de police qui était à la tête des troupes lors do l'affaire de Dublin. Il demande une enquête impartiale sur oette affaire et sur_ la conduite des troupes et il réclame la punition des coupables. H demande pour le parti nationaliste le même traitement que pour les volontaires de l'Ulster. M. Redmond conclut: Les 4/5 du peuple irlandais ne veulent plus être malmenés, punis, fusillés pour des actes qu'on laisse commettre couramment aux volontaires de l'Ulster sans les inquiéter. M. Birrell, secrétaire pour l'Irlande, déclare que le commissaire de police adjoint a réquisitionné des troupes et a pris une attitude que le gouvernement ne prit pas lui-1 même envers les autres partis de l'Irlande. ' Ce fonctionnaire subordonné a fa:t une différence entre les volontaires de.l'Ulster et les volontaires nationalistes. Quoiqu'il ait pris sur lui toute^ la responsabilité de cet acte, on sévira aussi contre son chef, dont 'a responsabilité est également engagée. M. Bonar Law, chef de l'opposition, trouve surprenant le discours de M. Birrell. Il de-i mande si on avait donné au commissaire de ; police l'ordre de permettre 1a contrebande i des armes. Si un pareil incident a pu se pro- - duire, c'est que le gouvernement libéral a ) cessé d'être le gouvernement. Il ne sait pa-c - faire respecter la loi. Bien qu'il ait promis de le faire à propos des incidents de la con- 1 trebandc des armes dans l'TJLster. En fait. ? conclut M. Bonar Law. il n'y a plus qu'une • chose à faire: c'est d'en appeler au pays. M. Asquith prend la parole. Il expose que - les troupes ont <>té soumises à de grandes provocations. Si lamentable que soit cet inci- ? dent, il n'a cependant donné matière à un-i infraction par le gouvernement. La dtiffi ? oulté du gouvernement de l'Irlande se trouv considérablement accrue par l'aititude de l'opposition, qui ne cesse de violer la loi Comment l'opoosition ferait-elle poiT.r gon verner ici si elle arrivait au pon^-'r ^ ; Serbie s Violent incident à la Cour Berlin, 28 juillet. — Les journaux de Vien- - ne reproduisent une information, que nous s donnons sous réserves, d'après laquelle lo e prince-héritier de Serbie aurait été cravaché s par un capitaine serbe, qui l'aurait surpris t avec sa fiancée, la fille de l'ancien ministre - russe M. Hartwig. i J n grilix o. s La Via rnilltsSra r Comment reconnaître nos aéroplanes? — t Croirait-on que nous som'"es quatre voisins dont, en fait, on ne saurait pas reconnaître « les aéroplanes respectifs? a A l'heure actuelle, aucun officier belge n n'oserait prendre l'initiative de tirer sur un aéroplane qui survolerait notre pays pour l'excellente raison qu'il lui est impossible ek savoir à qui il a affaire. La confusion serait grande, particuilière-é nient avec les appareils français • identiques u aux nôtres. :- Il faudrait donc trouver un signe qui per-a mît d'éviter 1a confusion. >. Aux dernières manœuvres nos avions potr-|. baient sur la face inférieure de l'aile un dic-It que aux couleurs nationales. Ce disque est is resté à ceux sur lesquels on le peignit, mai? e c'est insuffisant comme indice. INTÉRIEUR e r —-)o( Marins turcs en Belgique. Le vapeur « Richid Pacha », transport militaire turc, arrivé il y a quelques jours à Osteneje, venant de Constantinople, avec 12b ^ officiers et 600 marins, a quitté ce port hier, a se dirigeant sur Nevroastle, où il prendra i- possession des cuirassés achetés par la Tur-e quie à l'Angleterre. i- Avant de quitter Ostende, le transport turc •- avait embarqué encore 800 soldats et marins, ;. arrivés le matin même par chemin de fer. é — e Transport de gardes civiques. >- En exécution d'une décision du ministre e des Chemins de fer, les gardes civiques et sapeurs-pompiers du pays, voyageant en uniforme pour se rendre cette année au tir à Anvers, Bruxelles, • G-and, Bruges, Charleroi. Morlanwelz, Dînant et Liège, obtienda-ont : des billets d'aller et retour à taxe normale pour lesquels ils n'acquitteront que le prix ^ des billets simples pour le parcours oorres-e pondant. A cet effet, les intéressés devront remettre au bureau de elétpart une carte d'identité revêtue du timbre sec du ministère de l'Intérieur, du sceau du corps et des signatures manuscrites prévues. CONGO —)o(— Le voyage de I' « Anversville ». Le vapeur a Anvei-sville » a passé Cap Vi-la.no le 26 juillet, à 0 heures du soir, en route d'Anvers pour le Congo. «Notre réorganisation « militaire « i- —)o(— On lit dans le « Soir », organe neutre: Les dépenses militaires ont provoqué un certain mécontentement dans les arrondisse-3- ments, flamands surtout. Il est attesté no-d tamment par un recul des catholiques aux 'e dernières élections législatives. Et dans des ^ milieux de droite, on commençait à mener l'e une vive campagne contre M. do Broqueville, ^ — quoiqu'on ait démenti le fait. i_ En quarante-huit heures, tout cela s'est n évanoui. is Les événements se sont chargés de prouver que le chef du cabinet avait strictement ac-'•s compli son devoir en réorganisant la défense ^ nationale. ^ Si notre armée a aujourd'hui sa hauteur Le d'approvisionnemen.ts tant en munitions js qu'en vivres ; si nous pouvons, en vingt-quatre heures mobiliser plus de cent mille hom-îs mcS) c'est au ministre de la guerre qu'on le doit. f" Les grînoheux, les « niemand gedwongen soldaat » et tous les requins en quête d'un 1_ portefeuille n'ont qu'à en faire leur deuil : le pays ne les écoutera plua. La guerre austa-seriie | La guerre est offscàellement i déclarée i —— t 1: Déclarations du comte Tisza. — L'impression à Londres r et à Belgrade. — La situation européenne est com- c promise par l'intervention probable de la Russie. — La mobilisation n'est pas encore décidée en Belgique. I — Les bourses restent fermées. t, ' c La guerre est déclarée ; i Vienne, 28 juillet. — Le gouvernement auôtro-hongrois a_ notifié officiellement à la ; Serbie la déclaration de guerre. L'ouverture des hostilités • Paris, 28 juillet. — A l'ambassade d'Autriche on considère oomm très probable que des hostilités se soient ouvertes co matin. On déclare cependant n'avoir encore reçu à 1] heures du matin aucun télégramme de Vienne. Le îexte de la déclaration de guerre Vienne, 23 juillet. — 4 h. 25. — L'« Officiel » dans une édition spéciale publie le texte de la déclaration de guerre qui est ainsi conçu: Le gouvernement royal de Serbie n'ayant pas répondu d'une manière satisfaisante à la note qui lui avait été remise par le ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade à la date du 23 juillet 1914 le gouvernement , impérial et royal se trouve dans la nécessité , ds pourvoir lui-même à la sauvegarde de ses i droits et de ses intérêts et de recourir à cet 1 effet à la force des armes L'Autriche se considère donc dès ce moment comme en état de , guerre avcc la Serbie. Le ministre des affaires étrangères d'Au- < triche-Hongrie Comte Berchtold. Les hostilités auraient commencé Une armée autrichienne franchit la frontière Londres, 27 juillet. — Le « Daily Mail » reproduit une dépêche de Vienne qui aurait été adressée à un journal allemand, dépêche prétendant qu'une armée autrichienne aurait pénétré en Serbie par la frontière Ouest chassant les troupes serbes. La flottille ^ autrichienne sur le Danube aurait capturé deux vapeurs serbes faisant prisonniers quelques Serbes. Cette information doit être acoueillie sous coûtes réserves. Les ^re; i rs combats Berlin, 28 juillet. — La « Gazette de Voss » annonce de Vienne que des combats ont eu lieu sur la Drina, rivière de la frontière serbo-autrichienne .Des volontaires serbes ont passé sur plusieurs points le passage du fleuve, les troupes de la frontière autrichienne ripostaient. La dépêche ajoute que la mobilisation de l'armée serbe se fait très rapidement. On signale d'importants mouvements de troupes dans le Sandjak de Novi-Bazar. Le roi Nicolas est parti avec le gouvernement vers Podgoritza. Les deux alliées sont prêtes La « France militaire » écrit: Le ministre de la guerre russe déclare que la Russie se souvient fort bien de la leçon reçue en Mand-ehourie mais ceux-Jà se trompent qui croient que les circonstances sont encore identiques. Depuis lors nous avons travaillé, nous somme* prêts et nous voyons arriver les événements •ans' le oalme le plus absolu. La a France militaire » dit que l'armée française doit se lever en même temps et mettre un terme à la prépondérance exercée par les races germaniques on Europe. La mobilisa!!: n Les Autrichiens à l'étranger Melbourne, 27 juillet^— Les Autrichiens soumis au service militaire ont reçu l'ordre de revenir en Autriche. L'amnistie est promise aux déserteurs. New-York, 27 juillet. — Des milliers de réservistes autrichiens et hongrois de tous les grands centres se disposent à partir. A Belgrade Berlin, 28 juillet. — On mande de Semlin, 27 juillet, au t Berliner Tageblatt », que la mobilisation générale a été annoncée à Belgrade le 26, à 6 heures 1/2, au son du tambour. Même les enfants et les vieillards sont tenus de prendre les armes. Les dernières troupes ont quitté Belgrade, ainsi que les fonctionnaires de l'Etat. Les banques sont formées. La ville est presque ab-andonnée. Berlin, 28 juillet. — La a Gazette de ^ oss r dit savoir de bonne source que l'archiduc Frédéric a reçu le commandement général de l'armée autrichienne. La flotte allemande Berlin, 27 juillet. _— Selon le alokal An-zeiger », le bruit qui a couru à la Bourse de Berlin, la troublant fortement et selon lequel la flotte de haute mer aurait reçu l'ordre d'aller à Koenigsberg, est absolument sans fondement. Pas de mobilisation italienne Rome, 27 juillet. — Le « Giouiale d'Ita lia » apprend de bonne soiirce que, contrairement au bruit tepandu par le journal socialiste 1' « Avanti », le gouvernement ne songe pas à rappeler sous les drapeaux la classe de réservistes de 1890 ni une autre classe quel conque. La flotte anglaise Londres, 28 juillet. — Les journaux annoncent que 29 cuirassés, 4 crois oui s -cuira ssé? et 9 autres croiseurs de la première flotte, qui se trouvent à ^or'-bvid, font du charbon. L'opération continuera toute ïa mit. Ces navires prennent aussi des munitions de guerre et de3 vivres en quantité suffisante pour plusieurs semaines. «Vuoun congé ne sera ar cordé jusqu'à ce que la situation internationale se soit améliorée. Comme il est d'usage lorsque les affaires internationales sont considérées comme critiques, la liste ordinaire d«s mouvements, de i ^aisseaux ne sera pas publiée par l'Amirauté, t )n a informé hier les représentants de la >resse que ces mouvements seront gardés se- r rets. On croit que la première flotte T.artira j >our un certain point de la mer du Nord. r Gibraltar, 27 juillet. — Tous les congés s îavals sont suspendus. On remet à plus tard f es réparations qu'on devait commencer de- i nain sur le navire c Bellerophon ». Les comités révolutionnaires serbes I La circulaire aux ambassades Vienne, 27 juillet. — Le dossier mentionné i lans la note circulaire austro-hongroise t adressée aux ambassades étrangères relève lue le mouvement partant de la Serbie et ç iendant à arracher les parties méridionales » le l'Autriche-Hongrie à la monarchie pour les ç inir avec la Serbie est^de date ancienne. .Pendant que d'un côté la presse serbe en- f •i'ère proclamait le combat contre la monar- t ,-hie, se formaient des associations se préparant à ce combat. i La Narosna Odbrana a été la plus importante de ces associations. Elle a été d'abord i in comité révolutionnaire. Plus tard cette t >rganisation, complètement dépendante du ' ninistèro des affaires étrangères de Belgra- t le, s'est constituée sous la direction d'hom- ? nés d'Etat importants parmi lesquels lo gé- ( léral Jankovitch. l'ancien ministre M. Jova- f lovitch, le major Voja et les capitaines i Cankositch et Milan Pribiseyitch étaient par- \ ni les fondateurs. Oette association se propesait de former et t l'armer un corps d'irréguliers pour la pro- ; •haine guerre contre l'Autriche-Hongrie. ■ Le comité central de la Narosna Odbrana ( oublie un journal prêchant le combat contre ' 'Autriche-Hongrie qu'il représente comme < >tant le premier et le plus grand ennemi. 5 Le mémoire reprend ensuite la déposition ( l'un comitadjis embauché par la Narosna Dclbrana racontant l'activité que déployait dors celle-ci qui entretenait des écoles pour 'instruction des bandes dirigées par deux capitaines parmi lesquels le capitaine Tan-vositch et régulièrement inspectées par le général Jankovitch et le capitaine Milan Pri- j >icevitch. Les cortiitadjis étaient eux aussi nstruits à lancer des bombes, à poser des j nines, à faire sauter les ponts des chemins ' le fer. Après la déclaration solennelle du gouvernement serbe de 1909 la fin de cette organisation semblait être, arrivée. Non seulement | :-et espoir ne se réalisa pas, mais la propagan-le fut continuée par la presse serbe. = Le mémoire en donne comme exemple la nanière dont l'attentat contre M. Varesanin, . îhef dé l'administration de la Bosnie, a été ( îxploitée.par la presse qui a acclamé 1 auteur le l'attentat comme un héros national serbe. 2es journaux ont été introduits en contrebande clans la monarchie sous la même direction que lors de la fondation de la Narosna Ddbrana. Celle-ci devenait de nouveau le p'oint central de l'agitation a. laquelle ont participé la Fédération des tireurs avec 752 Sociétés, la Fédération des.Socols avec 2500 membres et différentes autres sociétés. Lé mémoire relève les proclamations et les ( liscours tenus par les propagandistes de la , Marosna Odbrana dans lesquels est prêchée -.'extermination de la monarchie pour déli- ; .-rer les régions dans lesquelles des millions les frères languissent sous le joug autrichien. , Le mémoire expose que _ l'activité de la ' NTarosna Odbrana et des sociétés qui lui sont ; iffiliées s'est étendue à l'étranger par l'en- ; '/oi de conférenciers en Bosnie^ où l'on pro-îédait ouvertement à des enrôlements dans ; ps v>rgansiations dont il est question actuel- _ tement. ! Une instruction est encore ouverte sur le | Fait que des sociétés de Socol? de, Serbie ont | léterminé la forniation de sociétés analogues ians la monarchie et se sont unies avec elles -lins une fédération jusqu'à présent tenue secrète. _ Le poison de la révolution a été ainsi introduit dans l'esprit des hommes d'âge mûr | ot dans celui de la jeunesse. D'anciens officiers de la Honved - et un , lieutenant de gendarmerie ont été incités par Milan Pribiscevitch à quitter le service militaire de la monarchie. Dms différentes éco- , les, notamment dans les écoles normales, cet- . % agitation considérable a été développée La guerre désirée contre la monarchie a été o réparée sérieusement en ce sens que des émissaires serbes ont été chargés de la destruction des moyens de transport, etc. etc.. ot ont provoqué à la révolution. Tous ces faits sont prouvés par des annexes spéciales. Le mémoire établit la connexité de cette activité de 1a Narosna Odbrana et des organisations affiliées avec l'attentat commis « contre le oonimissaire royal M. Vuvaj à Agram en juillet 1913. avec l'attentat contre M. Djic à Agram en 1913, contre le baron Skerloosz et avec l'attentat qui échoua et qui avait été commis p&r Schaeffer le 20 mai 1914 au théâtre d'Agram. Le mémoire expose la manière dont les auteurs des attentats empoisonnés déjà à l'école par les idées de 1» Narosna Odbrana se sont procuré les instruments des attentats à l'aide de Pribiscevitch et de Dacitch. Il relève notamment le rôle du capitaine Tanko-sitch qui livra les armes aux meurtriers et le rôle du capitaine Ciganovitch, ex comitadjis, actuellement fonctionnaire des chemins de fer serbes à Belgrade qui. appara.it déjà en 1909 comme élève des écoles de la bande dirigée par la Narosna Odbrana. La manière dont les bombes et les armes ont été importées en Bosnie ne laisse aucun doute qu'elles ont suivi un chemin détourné et bien préparé pour les buts mystérieux de la Narosna Odbrana. IJne annexe contient le résumé du dossieT du tribunal de Serajevo concernant l'enquête sur l'attentat contre l'archiduc et sa femme. Il en ressort que Princik Cabrinovitch, Gra-bez, Cubrilovitch et Popovitch avouent avoir ensemble avec Mebmed Basitcli, qui s'est enfui, formé un complot dans le but d'assassiner l'archiduc et sa femme et d'avoir gueté l'archiduc dans ce but. Cabrinovitch avoue avoir jeté une bombe, Princip avoir commis l'attentat à l'aide d un browning. Tous deux ont avoué leur intention meurtrière. Cette annexe contient aussi les dispositions entre les inculpés pour la naissance^ du complot, la provenance des bombes qui avaient été confectionnées dans un atelier militaire et d'après les embai^es provenaient du de-J ôt d armes serbe de Jxragujevatz. L'annexe contient enfin les dépositions de* ccusés sur les agissements des Serbes en Bos-ie.Une autre déposition d'un témoin établit u'un sujet austro-hongrois voulut quelques >urs avant l'attentat informer le consulat 'Autriche-Hongrie à Belgrade des soupçons distant en Bosnie sur un projet d'attentat outre l'archiduc au cours de son voyage en iosnie-Herzégovine. Cet homme aurait été m péché de faire cette communication par ïs agents de la police de Belgrade qui l'arrê-àrent immédiatement pour une raison futile vant qu'il entre au consulat. Cette déposition fait «aussi ressortir que ces agents de po-ce auraient eu connaissance de l'attentat rojeté. Ces assertions n'étant pas encore vérifiées n ue peut se prononcer pour le moment sur îur véracité. ^ , Un supplément au mémoire dit que devant i salle de réception du ministre de la guerre erhe sont placés sur le mur 4 tableaux allé— ;oriques, dont trois représentent des succès 0 guerre serbe, tandis que le 4me représente * réalisation des tendances de la Serbie hos-ile à la monarchie. Sur ce tableau représentant une partie des aontagnes de la Bosnie et une partie de la laine de la Hongrie méridionale se lève l'au-ore des espérances serbes. Au premier plan e tient- debout une figure de femme armée .vec un bouclier sur lequel sont figurés les oms de toutes les provinces encore à délirer : Bosnie-Herzégovine, Smyrne, Da.ma- C'est pourquoi, aujoute le communiqué, il ['existe aucune garantie qu'un terme défini-if serait mis à l'activité anti-autn chien ne es associations surtout de la Narosna Odbra-ia après les dissolutions promises. Par le fait ue le gouvernement serbe rattache la pro-iîesse de révocation des officiers et des fonc-ionnaires des services militaires et civils a a circonstance que ces personnes seront de-larées coupables par la pocédure judiciaire 1 restreint cette promesse aux cas dans les-uels un délit à punir d'après la loi criminelle ncomberait à ces personnes. Etant donne ue la propagande anti-autricluenne ne cens-itue pas en Serbie un fait punissable cette lemande de l'Autriche-Hongrie n'est pae emplie. ■ • Si le gouvernement serbe parle de la par-icipation des organes du gouvernement aus-ro-hongrois à l'instruction à ouvrir contre es personnes il fait constater que le gouver-lement austro-hongrois n'a pas^songé à#f?ire participer ces organes à l'enquête judiciaire, yes organes ne devaient coopérer qu'aux re-herches de la police. Enfin la réponse, d a-►rès laquelle Ciganovitch ne pouvait pas être rouvé manquant-, était fausse, parce que Jiganovitch, d'après les recherchrs- de 1 Au-riche-Hongrie, est allé en congé trois iouri près l'attentat. U s'est rendu sur tordre de a préfecture de police de Belgrade a Ribari. y est le préfet de police de Belgrade qui lui-nême a déterminee Ciganovitch à partir et [ui connaissant sa demeure à déclaré dans on interview qu'aucun homme du nom de Ciganovitch n'existait à Belgrade. La réponse de la Serbie Encore des commentaires autrichiens Vienne, 28 juillet. — Le gouvernement pu» >lie le texte de la réponse de la Serbie à la lote autrichienne du 25 courant et l'accom-vagno de commentaires faisant^ ressortir les notifs pour lesquels elle fut déolareo insuf-isante.Si le gouvernement serbe s'est borne a con-tater que depuis la déclaration de 1909, il ie fut fait aucune tentative de la part du gouvernement serbe ou de ses organes pour nedifier la position de la Bosnie, le gouver-îement fausse sciemment et arbitrairement es bases de la note ausbro-hongroise. Les rriefs de l'Autriche' au contraire portent.sur 'o que le gouvernement serbe, malgré sa dé-laration solennelle, ne supprima pas le mou-rement dirigé contre l'intégralité territoriale le la monarchie, de même qu'il n'a pas ob-ervé les agissements des sociétés dont il con-îaissait bien l'activité contre la monarchie. L'assertion du gouvernement serbe se pré-endant doulourensement _ .surpris que de« ujets serbes aient participé à l'attentat dfl îanajevo est fausse. Le gouvernement serb* ut au contraire informé entièrement des oupçons existant 'contre des personnalités* îettement désignées. Le gouvernement serbe ie fit rien à cet égard. Le gouvernement serbe change le texte de a déclaration qui doit être publiée dans le Journal officiel sur la demande de la not« lutrichienne et qui devrait être que le gou» •ornement serbe condamne toute propag;and< lirigée contre l'Autriche-Hongrie, tandis que a revendication austro-hongroise demande lue le gouvernement serbe condamne tout< >ropagande dirigée contre l'Autriche-Hon-çrio, co qui explique un engagement que k gouvernement serbe prend. Les modificationa mnoncées aux lois con.cei*nant la presse et les ociétés ne sont pas des moyens susceptibles le satisfaire les demandes austro-hongroises, "/assertion qu'on ne possède aucune preuve les actes commis par de6 membres de la société Narosna Odbrana ou de sociétés analogues est inadmissible, parce que la propagande anti-autrichienne de la Narosna Od->ra.na et des sociétés qui lui sont affiliées _em->lit toute la vie publique serbe. T e Cabinet »erbe ga.rde un silence complet sur les deman-les relatives à la suppression des moyens do >ropagande de ces sociétés. • La proposition de Sir Edward Grey Berlin, 28 juillet. — Au sujet de la pro-> osa tion anglaise, le « Berliner Tageblatt » lit: Comme les relations ne sont pas rom->ues entre Saint-Pétersbourg et Vienne, on ne voit pas pourquoi les autres grandes puissances ne soutiendraient pas l'idée de Sir Edward Grey, d'une intervention médiatrice en-:,re la Russie et l'Autriche, mais on ne semble pas fonder beaucoup d'espoir sur cette proposition. Berlin, 27 juillet. — D'après des renseigne-nents puisés à des sources autorisées, tant illeniandes qu'étrangères, il ne sembla oas lue la situation se soit sensiblement ée lepuis la communication de Sir Grey . .m*. .in, Paris et Rome. Il semble de moins en moins que Berlin affirme cependant toujours >on désir de coopérer avec les grandes puissances pour éviter l'extension du conflit. A la Wilhelmstrasse on répète avec insistance quo c'est seule l'attitude de Ballplatz *t uniquement sur elle que l'Allemagne_ se réglera, mais on dit qu'une manifestation l'une grande puissance_ n'a chance d'êtr< prise en considération ici, que si Vienne l'accepte d'abord. En tout cas, ce serait alora vraiment une médiation. On ajoute que tout 3&sai de peser sur Vienne ou de faire peser 5ur elle serait considéré comme une interven tion et Berlin ne saurait s'y prêter. J'en ai assez! dit le tsar de Russie Londres, 28 juillet.^ — On mande de Saint-Pétersbourg au « Times » que le Tsar est parti hier soir pour la Finlande. A la fin du grand Conseil de samedi, u Tsar a dit : Nous avons supporté cet état di choses 7 1/2 ans; j'en ai assez. Sa Majesté donna alors des ordres pour la mobilisation partielle limitée aux 14 oorpf l'armée situés sur la frontière autrichienne. En même temps on fit connaître a 1 Allemagne que la mobilisation allemande serait

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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