La nation belge: journal quotidien d'union nationale

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s.n. 1919, 23 Juin. La nation belge: journal quotidien d'union nationale. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fb4wh2f289/
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LA NATION BELGE ?SS= ;\h. 1° S* î JOURNAL QUOTIDIEN D'UNION NATIONALE TA",F 068 A„ . _ _ _ _ _ BftlgiqtM 6 fr. M 28 fr, 00 «OMButram m». - • f à BRUXELAJES, 2-4, bonbrraml Anapacb, — TéL 3100. • Apcta lOk. 3109 . 9 tr. M 36 h„ *ERNANO NEURAf VMmeticm et Adminiatration t j à PARIS, as. r- - 4-b.^^bre. - t«. c.n^i *«.04 Z2?£. . . . . i J f» « Courrier de Londres l'armée britannique de demain. - Ligne des Nations. = L'emprunt. La restauration de la Belgique (Corresp, particulière de la Nation befigeï çj, . Londres, le 18 juin 1919. A™ 1!La semaine qui s'écoule a entendu pro-]R)ncer beaucoup de discours. C'est ce qui be passe souvent entre deux moments de \rès forte tension, pendant la période d'attente. C'est le cas aujourd'hui. Signeront-Ils? oui, pense le grand public à rencontre de la presse qui — sans doute de peur d'é-verller trop d'espoirs — garde une allure plutôt pessimiste, ou tout'au moins réservée. Mais, quelle que soit l'opinion que l'on fee fasse sur oe sujet, on est arrêté au seuil du problème. Seule, la semaine à venir en Apportera la solution. D'ici là, ïl faut s'occuper, et occuper les masses. Rien de tel pour cela que les discours Ces discours sont intéressants à étudier. Ils reflètent ce qui passionne l'opinion. Et souvent, si les paroles prononcées n'apportent pas de lumière très profonde sur l'état d'esprit du public, l'accueil qu'on leur fait est plus révélateur. Ç'a été le cas pour la réunion de l'Alberl HaPl où Lord Grey, ancien ministre des af faires étrangères, ei Lord Robert Cecil, ancien ministre du blocus et sou s-sec ré taire d'Etat aux affaires étrangères, prirent la parole au sujet de la Ligue des Nations. Il faut dire que la Ligue des Nations a pour second père Ix>rd Robert Cecil, le premier étant le président Wilson. Et Lord Grey peut certainement en être considéré comme le parrain. Ces Messieurs n'ont pas dû sortir de l'Albert Hall sans quelques craintes pour l'avenir de leur enfant et filleule. L'accueil réservé à leurs déclarations ne fut rien moins qu'unanimement enthousiaste. A plusieurs reprises, des interruptions fusèrent des spectateurs murmurèrent. L'impression qir règne en beaucoup de milieux anglais es! que la Grande-Bretagne a sacrifié des avan tages certains aux garanties hypothétique: de la Ligue des Nations. Vous souries en lisant cela Vous vous dites : « Et. nous? ■> Vous avez raison, mais il ne faut pas oublier que chaque nation examine avant tout à son propre point de vue la guerre et ses résultats. A À cet accueil assez tumultueux, on peut comparer la réception chaleureuse faite par la Cité au maréchal Haig et à l'amiral Beat-ty. Elle s'adressait non seulement à leurs *personnes> «9,n. passé de gloire et au grand Njour de victoire qu'elles évoquent, mais aussi à leurs paroles. Celles de Sir Doutas Haie furent nettes et significatives. Il parlait de l'avenir de la Grande-Bretagne. H montra que celle-ci ne pourra plus se passer d'une importante ar mée, — d'une armée Sans laquelle chacun aura sa place marquée, partageant avec ses concitoyens les devoirs comme il partage les droits. En jn mot, c'est dans la création d'une vaste « armée de citoyens » que le grand soldat britannique résume l'œuvre 'qni s*impofie à son pays. Pour comprendre la portée de ces mots, pour montrer les changements profonds que Sa guerre a apportés dans la mentalité d'un peuple comme l'Angleterre, il faut se représenter l'opposition innée à toute contrainte, qui vit dans le cœur de l'Anglais; spécialement l'opposition à l'obligation militaire (il fallut, pour la vaincre, deux années de guerre et de revers). Songez que l'hiver dernier, î.loyd George se faisait acclamer en disant, que le service militaire obligatoire devrait I disparaître. Mais, depuis lors, la réflexion est venue, et les délégués boches aussi. L^s négociations de Spa et de Versailles ont montré à ceux qui auraient pu en douter que les Allemands n'ont pas désarmé. L'Angleterre comprend que, pour elle, le seul moyen de maintenir la paix, c'est d'avoir une forte armée. Que la leçon ne soit pas perdue pour les pays plus proches de 1 AL l lemagne, ceux qu'elle a fait et ferait encore le plus cruellement souffrir, s'ils ne se protègent dès aujourd'hui contre un renouvellement de l'agression de 1914. * ★ * C'est dans un autre ordre d'éloquence que se rangent les harangues de MM. Bonar L,aw, remplaçant le Premier ministre, et Austen Chamberlain, Chancelier de l'Echiquier, appelant leurs compatriotes à souscrire au nouvel emprunt. C'était -— comme disent nos Alliés — le «lancer» de l'Emprunt de la Victoire. On en connaît les formes. Nous les rappelons brièvement. Titres d'une valeur nominale de 100 livres sterling, émis à 8o^livres, avec intérêts à 4 0/0 sur la valeur d a-chat, remboursables au pair par tirages annuels; titres d'une valeur noininaîle de 100 livres sterling, émis à. 80 livres, avec intérêts à 4 0/0 sur la valeur d'achat, remboursables au pair entre 1960 et 1990. A chaque catégorie de titre sont, de plus, attachés des avantages spéciaux. C'est le grand emprunt annoncé depuis des mois, lancé avec la débauche de publicité qu'on ne connaît que dans les pays anglo-saxons. , .... A côté de cet emprunt national, qui fait l'objet des conversations du gros public, on parle beaucoup, dans les cercles autorisés, de l'emprunt d'un demi-miïliard fait par la Belgique aux Etats-Unis. On en parle avec • m; certaine aroertune. Chacun saafc que la Trésorerie britannique fut la première a ouvrir au gouvernement belge un crédit de reconstruction. Ce beau geste demeura malheureusement inachevé. Les clauses du contrat de prêt étaient fort restrictives et les avances furent mesurées au compte-gouttes. L'Amérique, plus libéra'le ou plus avisée, donne aujourd'hui à l'emprunteur la libre disposition des fonds. Un journal anglais le remarque, en termes d'où n est peut-être pas absente une certaine désillusion. «L'emprunt», dit-il en substance, «aidera rétablir 'la prospérité de la Belgique, et tes marchànùs" H "fabricants ainci icauvj v trouveront leur part. ». Evidemment. Mais il n'est pas encore trop tard pour que l'Angleterre — dont tant de liens économiques nous rapprochent, sans parler des liens moraux — fasse de même. [ e correspondant de New-York au «Times» dément aujourd'hui formellement la nouvel-'e de l'emprunt belge en Amérique, maigre les affirmations répétées de Londres et de Bruxelles. Nous souhaitons qu'il se trompe, bien que mes renseignements personnels me permettent de dire qu'à '1 heure actuelle c'est malheureusement lui seul qui est dans le vrai Mais en tout état de cause, rien n'empêcherait la Grande-Bretagne vqui sor. de la guerre dans une position financière supérieure à celle de tous les alliés de la n rem i ère heure (a dit. Vautre jour un de se* I ministres), de nous prêter un appui fman rier que nV-triquerait pas J'intervention de fonctionnaires à courte vue. Nous aurions beaucoup à y gagner — et elle aussi. •ESMOND. Fète=Dieu Cétait hier la solennité de la Fête-Dieu. Pour la première fois depuis cinq ans, la \ procession de Sainte Gudule est sortie et a accompli son parcours traditionnel. Le 1 clergé de la collégia&e avait tenu à lui donner un caractère de particulière solennité et sous le soleil éclatant de ce beau mois de juin, des soies et les ors des bannières, des drapeaux et des ornements liturgiques formaient un tableau châtoyant. Le cortège était long et les groupes variés. Partout, ifl a été aocueilili avec une sympathie respectueuse par la population visi-rfoment heureuse de revoir <oe specibacle familier dont la guerre l'avait privée. Il en a été de même dans Les paroisses des faubourgs, avec ce cachet spécial que plusieurs d'entre eilles doivent au fait qu'à raggflomération urbaine sont rattachés des quartiers ruraux où le folklore se mêle agréablement aux rites du cuBte. Bela Kuhn veut reformer l'ancienne Autriche-Hongrie Budapest, 21 juin. iBefla Kuhn a prononcé au Congrès des Conseils un discours où fl définit son programme.Il désire que l'Allemagne stigne les conditions de paix pour voir ainsi tomber le « scheidemannisme ». Il est disposé à répondre à la note de M. Clemenceau et à discuter la paix aviec fia Conférence et aussi avec Iles Etats ennemis voisins. Il veut une conférence des peuples de l'ancienne monarchie, et compte à ce congrès remporter La victoire finale. II propose Pabolition des distinctions de classes et s'oppose à d'élévation de nouveflles fron-tiènes politiques et douanières, et exprime Le vœu de voir se réaliser une alû-ian-oe fra. | ternelile des travailleurs dans le cadre j d'une république fèdérative jusqu'à ce que la révolution (internationale du prolétariat rende possible la constitution d'une république unifiée internationale. M. BeLa Kuhn dit qu'il faut maintenant énergiquemefilt lia dictature, et faire preuve d'une extrême endurance jusqu'à ce que de nouveaux bataillions de la révolution du prolétariat intemataona] viennent à la rescousse.Lo Congrès des Conseils a adopté les résolutions proposées par Bela Kuhn. LIRE EN 2e PAGE : Un aspect intéressant de la question africaine; A Gand; A Kieupsrt. Les martyrs des Boches Les funérailles de Léon Boiteux et de Lefèvre, ainai que du français Paul Denis ont eu iieu dimanche Les funérailles solennelles de Boiteux Léon, de BoussuJez-Walcourt, fusalié au Tir National le 2G juin 1917, de Lefèvi*. Orner Louis de Charleroi, fusritlié à Bru selles le 15 mai 1916 et de Denis Paul, de Hannapes (Franœ), fusillé le 26 niai 191 ï, ont eu lieu dimanche matin au milieu d un grand concours de monde. Les eonps, exhumés la veille, avaient été transportés dans la chapelle ardente aménagée à l'entrée du pavillon central. Des discours ont été prononcés par M. l'échevin Foucart, au nom de l'Administration communale de Schaerbeek, M. de Val-léliora, au nom du personnel de l'administration des postes et télégraphes et par M. Coppejans, au nom de l'Association des condamnés et déportés politiques en Allemagne.La levée des corps a eu lieu à 9 h. 1/2 et le cortège s'est mis en marche vers la gare du Midi en suivant l'itinéraire suivant : avenue Emile Max, Rond-Podnt, avenue Eugène Plaslcy, place de Jamblinne-de-Meux, avenue de Cortenberg, rue de la Loi, rue des Colonies, rue Centrale, Marché-aux-Herbes, Marché-aux-Poulets, Bourse boulevard Emile Jacqmain, place de la Constitution.Le cortège était précédé et suivi d'une compagnie du 18e de ligne. Derrière les affûts de canons, trainés par six chevaux chacun et sur kjquels avaient été placés les. cercueils recouverts des couleurs nationales et françaises, marchaient les membres de la famine des défunts; MM. les échevins Foucart et Fischer, représentant la commune de Schaerbeek; Flippen, délégué par le ministre de l'intérieur, Rosen et Keyaerts. directeurs des télégraphes, Braussier, ingénieur, qui fut le dernier compagnon de cellule de Denis, Defris, qui fut le compagnon de cellule de Boiteux, une délégation des combattants français de 191 i-1918 avec drapeau, Cuisset, officier de police, Lipsin, chef de bureau à l'Administration communale de Charleroi, le capitaine Souex, délégué du général Roque-rolles.M. de Margerie, Ministre de la République Française, s'était fait représenter par le capitaine de Froumestraux. A la gare du Midi, les trois cercueils ont été déposés dans un fourgon funéraire du ' train de Charleroi. Boiteux Léon sera inhumé à Boussu, Denis Paul, ù Hannapes (France) et Lefèvre Qmor Louis, à Cliarleroi. Les Allemands ont coulé leur flotte S tir nn mot d'ordre, les escadres prisonnières de la Graade-tiretagee M se sont abimées dans les flots Londres, 22 juin. L'amirauté britannique annonce que ies navires cte guerre allemands internés à Sca- * pe-flow ont été coulés par leurs équipages. ■ Ces navires avaient été internés par les |-° autorités navales anglaises et, aux termes 'e de l'armistice, laissés à la garde des marins S1, allemands. Or, santœdi à midi, le drapeau rouge, hissé P° au mât d'un navire, donna aux équipages a le signal de couler les navires. Tous le: , cuirassés et croiseurs-cuirassés internés h X Scape-Flow, sauf le' cuirassé «Baden», onl élé coulés, les trois autres ont pu êtr< échoués par des remorqueurs; dix-huit au- '} 1res contre-torpilleurs ont été échoués; qun. 'r tre restent à flots; les autres ont été coulés ^ Les équipages ont mis immédiatement des embarcations à la mer ot ramé dans la direction du rivage. Quelques chaloupes allemandes qui s'élo: . gnaient des navires, ayant refusé d'obéir ■■ ™ l'ordre de s'arrêter, les Anglais ont fait feu .« i tuant et blessant un petit nombre d'Ail1 mands. La plupart des marins ont sauté f. l'eau et onl atteint le rivage à la nage. I < , contre-amiri! et les marins allemands or ' été emprisonnés à bord des navires anglais ' En cas de signature du traité de paix, le navires allemands passaient automatique . ment en possession des Alliés. Te,s ordiv f avaient été donnés de prendre, lundi, pdf session de la flotte allemande. Les équipages allemands qui connai' i soient cette prise imminente de possession ' ont voulu l'empÈcber en coulant les novin 1 dont la surveillance leur avait été laissée. : Plymouth. 22 juin. — Samedi soir, 1 -, cuirassés «Orion», dConqul?ror» et «Thui flerer » sont partis pour Rosyth. i Des trains spéciaux partent avec des d'' 1 tachements navals, pour les ports du nord J Pour que les professeurs ' des Universités de l'Etat pnisseat eairer aa Farlemeit l ' Nous avons;dit qfie deux propositions -toi «vâk.. fc etô ' <1: posôeB a va <^ui3ïTbre uj représentants, afin do mettre fin à l'ai 1 compat-iibGiiùé entr-o 'lie mandai, parl.emei taire et '.es ton : >/>n - de professeur dan-5 les Universités de l'Etat. Les lecteurs de la Nation Belge connais sent des raisons qui nous ont fait réclame , l depuis plusieurs mois l'abrogation de cett „ ; incompatibilité. Ces raisons sont mises e1 ; v valeur par les auteurs des deux propos i . ^ fions de loi dans Les « développements > ^ qui l'es précèdent. > Qu'aaTaient-ils, plus que d'autres, écrit de son i côté M. Léon Mabille pour justifier la proposi- r • tien de loi qu'il a, dé posée avec H. Eugène Hanns- . p sens, à craindre ou à espérer du Gouvernement ? 3 Hommes de science, confinés, la plupart, dans r s des études, spéculatives, menant la vie simple à >■ laquelle suffit l'honnête médiocrité de leur trai- , p tement, n'ayant que des rapports lointains avec- ji s « les affaires », ils ont, sans aucun doute, moins à attendre que d'autres de la faveur gouverne- r :nentale : ce n'est pas dans leur monde que se } _ ecrutent les manieurs d'argent ou les courtisans j 4 le la popularité. " Pourquoi alors faire planer sur eux une mé- -fiance injustifiée ? Pourquoi priver le pays de leur concours patriotique ? Les services qu'ont du rendre à la chose publique MM. Ernst, Tho-lissen, Delcour, Graux, Olin, Nyssens. Lejeune, -, Vanderkindere, De Lantsheere et Denis — pour ne parler que des morts — tous professeurs d^s universités libres, pourquoi ne pourrait-on les ré-i? -lamer des professeurs des universités de l'Etat? Pourquoi maintenir entre eux une différence de-enu«) choquante, parce qu'on n'en aperçoit plus la raison ? On souhaitera avec les aiïfceurs de ces IX ropositions d» ltoi que La Chambre mette IU n avant le prochain scrutin législatif à ^ 'incompatibilité qu'eSes visent. 3e II ne semble pas possible, écrit M. Woeste, de 7, -ontester les grands avantages qui pourraient jn résulter pour le pays de l'accès dans les Cham-1 bres des professeurs d'université de l'Etat. On à vu briller, au sein du Parlement, des profes-;eurs des Universités de Louvain et de Bruxel-.es, et la présence de ceuK-ci dans l'arène législative constitue pour les professeurs des univer-sités de l'Etat auxquels la tribune parlementaire '*}" est fermée, un ostracisme qui, au regard de . " .eurs collègues des universités libres et du "public. liminue leur autorité et leur influence. Les tra-I vaux auxquels ils se livrent, les publications aux-es quelles ils participent, la considération dont ils jouissent, prouvent d'ailleurs qu'ils apporteront à l'œuvre législative, un précieux concours et? et que par conséquent, ce eeraît rendre service au tre pays que de ne pas maintenir une barrière qui - : le prive de lumières acquises par leur travail ue ^ d'une collaboration méditée. lie- oij | Abonnez-vous ** à la "Nation Be!ge„ >ar :rit Bien que le moment soit peu favorable, ■m" nous continuons i recevoir CHAQUE JOUR jjj1 de tous les points du pays UNE CENTAINE »n. d'abonnements nouveaux. Nous remercions sn, vivement nos amis, de la propagande qui ■en nous vaut ce résultat merveilleux. Voulant e3, les aider o.ms la tâche qu'ils ont bien vou- Jyj lu assumer, nous avons décidé d'offrir à me nos nouveaux abonnés de plus d'un mois Jo LA o NATION BELGE » GRATUITEMENT ,is. JUSQU'AU 1er JUILLET P1" Les personnes qui souscriront un abonne- l>e~ ment de plus d'un mois recevront gratuite- jj. ment le journal à partir' du jour de leur ),ir souscription jusqu'au 1er juillet. Il leur suffira pour cela de remplir le bulletin de sous- >nt cription qu'ils trouveront plus loin et de le du renvoyer au bureau du journal, De ,re LIRE EN 4e PAGE : La Vie Milita'-» En l'honneur du général Léman La fête organisée hier an théâtre i«ie la Monnaie par la Ligne des Patriotes t a en le pins vif snccès ^ ' Sur l'initiative de la Ligue des Patriotes, une :jit1 cérémonie a eu lieu hier après midi au théâtre .to 'de la Monnaie, en l'honneur du lieutenant géné- m y al Léman, que son attitude à Liège a fait entrer »out vivant dans l'immortalité. On devait lu; Remettre, au cours de cette cérémonie, un album ^ artistique offert par des Patriotes belges. Mais. {'indisposition qui ne lui avait pas permis de ren- ( contrer le Président Wilson, l'a tenu écarté de ' ' la cérémonie d'hier. Et ce fut une première dé ] ception pour l'assistance qui emplissait le théà lu tiie et parmi laquelle on remarquait les minis rK iàres de Broqueville, Harmigniès, Ruzette ; le mi !V( nistre de France, M. de Margerie ; le générai t;0 Arnould, le général Reuquerole, de la Missioi-française ; MM. les échevins Hallet, Lemor.niei ,u 'Steens et de nombreuses personnalités. Dan: )() une loge avait pris place Mlle Léman, fille d ^ général. Au son de la Brabançonne, exécuté par la Symphonie militaire de la Reine et éco. Qr ;ée debout par l'assistance, prennent place s u la scène., M. Masson, ministre de la Guerre, M t..-3 bourgmestre Max et M. l'échevin Jacqmiû" -,o -s généraux Gillain, de Oeuninck, Biebuyck lanotiau, de Jdnghe, d'Ardixe et les membre- 0 'u Comité de la Ligue des Patriotes. C'est M ,, 'osé Hennebicq, le président de la Ligue, q-ironor.ee l'allocution d'ouverture. Il dit la s ,'nification de la cérémonie. B exalte le généra - vrian Qui défend:t les Thermofyles de la civ , lisation et qui préféra s'ensevelir sous les ruiner iu fort de Loncin plutôt que de 3e rendre. Ce gommage est ratifié par de vibrants ac. lamations es lettres d'excuses du Maréchal Joffrfî — q\ ) qlue dans la Belgique la Smur de prédilectior ,e le la France — du Maréchal Sir Dougins Hai; < outfâs deux célébrant le rôle glorieux du hér< . e la cérémonie, pont longuement applaudies, d , ème que celle ïlu Cardinal Mercier. M. Del" • oix, premier ministre, s'est également exclus/ M. Philippe retrace ensuite la carrière du liei ^nant-général Léman, que nul Belge n'a plu ^ droit d'ignorer. L'assistance, vibrante d'er e housiasme, acclame l'évocation des hauts fait i: i glorieux défenseur de Liège, que M. Pa; )uc-haine met. ensuite de nouveau en relief vec le même succès. o C'est également le thème développé dans !'■ ■•esse de l'albujn dont l'auteur, M. Jean De! i ille, donne lecture. Cette lecture termine la c' vrapriie c-ratoire, qui eût gagné à être pli >-ève. '.l'nirt entr'ttcie puis Mine Gaby Loodts vier 'i.anter des Stances en l'honneur du général L 3 -an. de M. Ii. de Puymali, mises en musiqr M. Emile Wambach. On applaudit le ré. dent de Mme I.ocdts. M. Félix Huguenet d i nsuit»? trois poèmes: « La Belgique indompté le » de M. Delville. « Ceux de Liège », q Verha^ren et « Aux Belges », de Miguel Zamp -îoVs. Il le fait avec une émotion communicativ ■■t l'art qu'on lui connaît. Des braves, plusieur: v •alves d'applaudissements traduisent les sent nents du public. Emu jusqu'aux larmes, M. Hu guenet reparaît, envoie un baiser : 1 C'est un tout petit peu de la France qui vou-remercie, s'écrie-t-iL Ef les bravos éclatent d( ■ nouveau. 4 Gros, très gros succès pour les « Chansons Fia ' mandes », d'Arthur De Greef, interprétés eu I façon remarquable par la Symphonie Militaire dirigée, pour la circonstance, par M. S. Toussaint ^ de Sutter. 1 M. Wambach le remplace au pupitre pour di- l' ^ riger un impromptu lyrique du docteur Phi- c "a lippe, qu'il a mis en musique. « Ame de Pa- ® trie » — c'est le titre de l'impromptu — est une « r,:raphrase d'un passage de l'immortel « Thie! c e Uyleuspiegel » de De Coster .C'est dans la •' ^ vieille église de Nieuport — mutilée par les mi- l ^ trailles — que se déroule ce drame élégiaque. Il f , fut interprété avec succès par Mmes Suzannc-^ Storza, Gaby Loodts, MM. M. Weynants, L. Bra- c ;s cony. < La cérémonie se. termina par l'exécution des ] ^ airs nationaux alliés, acclamés par l'assistance ' 3_ debout. is Au total, cérémonie un peu étriquée sans doute 1 mais dont il convient de louer la « Ligue des 1 Patriotes » d'avoir pris l'initiative, en attendant 1 ç la grande démonstration, publique celle-là, qui , sera certainement organisée et à laquelle le con- 1 ' cours des divisions qui combattirent sous Liège, ' donnera toute sa signification. [e . , it ' II Les préparatifs pour la signature ( I de la paix à Versailles s- " r" Paris, 22 juin. re Les installations de la Galerie des Glaces le en vue de la signature de la paix sont ter-°' minées. Au milieu do l'immense salle, sur <v une estrade, sera dressée une grande table autour de laquelle prendront place les plé-nipotentiaires. Devant M. Clemenceau, qui présMera, sera installée une petite table sur e laquelle seront déposés les instruments di-a;l pïomatiques. Chacun des représentants des II puissances appelé suivant l'ordre aphabé- III tique des Etats, viendra signer. Le chef de 5a délégation apposera le sceau particulier _ de chaque gouvernement. Comme il y a plus de cent délégués, la cérémonie, " qui commencera au début de l'après-midi, durera environ 1 h. 1/2. Il n'est pas certain que M. Clemenceau prononce un discours, mais le chef de la f» délégation allemande tiendra sans doute à ' élever une ultime protestation. •100 invités environ assisteront à cette e, séance historique. rR M. Pichon a demandé que tous les pré-fE paralifs soient terminés pour mardi, bien qu'on estime que la cérémonie ne pourra . pas avoir lieu avant la fin de la semaine, U1 jeudi au plus tôt. m La reprise des relations diplomatiques u- n'aura pas lieu immédiatement après la si-à gnature du traité mais seulement après ratification. Il en sera de même pour l'autorisation de séjour en France des citoyens IT allemands. Ie' La propagande bolcheviste ^ aux Etats«Cnis New-York, 21 juin. — Une force mixte de troupes et d'agents du comité législa-18 tif qui fait une enquête sur la propagande bolcheviste, a perquisitionné dans les bu-— reaux et locaux des Travailleurs industriels, du "Journal Communiste" e! de l'école socialiste. Une grande quantité de livres et Da.piers ont été saisis. Notre situation financière Un tron de 7 \\l milliards. = Emprunts et impôts. - Onvertares de crédits réciproques avec l'étranger Quelle est exacterr^nt ln situation financière de la Belgique? Que peut-on opérer . Que faut-il ciuiiAire'.' v^utiiiu et coumient uirteirudrons nous i'ôqujiLibre capable de .tonner La sécurité à l'État et iLa confiance mx citoyens? Les docteurs Tant Pis et i-es docteurs Tant Mieux se conitredisent et ; ^'affrontent... 1 Une personnalité que nous sommes aJûés ' inlerrog'er, sur toul cela, a bien voulu nous tonner les renseignements suivants : Le gouvernement actuel était à peine arrivé iu pouvoir qu'il a fait savoir dans une déclaration publique que les ressources qu'il devait tvoir à sa disposition pour la restauration nationale n'étaient pas inférieures à 10 milliards. [jq budget a aussitôt été dressé en conscience. C'est également dans le budget qu'on a >ouvoir que les voies et moyens disponibles ne Lépassaient guère deux milliards et demi. Comment combler et où trouver la dif férence / On avait compté sur les Alliés. On avait espéré a'ils pourraient verser à la Belgique les 7 1/2 milliards nécessaires. On sait comment cet es-noir a été déçu. Il a fallu chercher ailleurs et, en queique orte, nous replier sur nous-mêmes. Ijn supprimant un certain nombre de dépenses considérées •omme somptueuses ou non indispensables, le uvernement a d'abord opéré une réduction 'on peut évaluer à un gros milliard. Puis, il i placé des emprunts dans le pays et à 1 étran-k vr. Il a escompté enfin, à concurrence de 1 1/2 .illiard, les 2 1/2 milliards que la Commission •' ..3 Réparations doit nous payer avant le 1er mai >21. On apprendra avec plaisir, à ce propos, que •ette commission a reçu mission fies Alliés de oUs payer dans le plus bref délai possible. Les choses étant telles, on peut considérer omme largement résolues toutes les difficultés e la trésorerie. D'ailleurs, le Gouvernement a > refuser les offres d'avances qui lui ont été •ites de différents côtés. Tout cela n'a pu se faire que parce que notre ette de guerre qui s'élevait à 6 milliards et qui urait pesé sur le crédit public a été supprimée, Alliés nous en ayant donné quitus. i Mais ce n'est pas tout d'emprunter. La sagesse •ommandart d'établir sans retard les impôts né-sssaires pour assurer de façon suitive le ser-! ice des emprunts. C'est pourquoi le Gouverne-! ent a déposé sur le bureau de la Chambre en ême temps qu'il présentait son projet de budget, un projet d'impôts nouveaux qui modifiait ■lisiblement le? bases de notre Vgwlation fisca->. Que devaient donner ces nouveaux impôts? Ils st encore trop tôt pour le dire. Il est probable .'ie le Gouvernement belge pourra demander u contribuable infiniment moins que les gouver-fi >ements des pays alliés — pour ne rien dire de 1 \llemagne — qui ont actuellement à supporte! r énorme fardeau de leurs dépenses de guerre ~)e bons esprits estiment que la situation dr-• -ontribuable belge sera à peu près celle du con-'ribuable français. Souhaitons à ce propos que la i; Chambre sache comprendre et remplir son de voir. L'hésitation serait une faute, l'électoral»* me serait un crime. Passe le Ciel que nos parlementaires se départissent de leur vieille habitude d'opposer des systèmes qu'ils croient nouveaux et inédits aux systèmes étudiés et proposés par le Gouvernement. En attendant, il y a lieu d'être satisfait du rendement actuel des impôts anciens : il dépasse les espérances des plus optimistes. Ainsi, tous les bureaux d'enregistrement accusent une recette double de leur recette de 1914. Et il en est de même pour les douanes et la taxe sur les spectacles notamment. La faveur dont jouit le crédit belge à Tétrange? a permis au Gouvernement de mettre sur pied une conception que le public trouvera certain nsment fort heureuse. Par des conventions passées avec la plupart des Etats d'Europe et d'Amérique, le Gouvernement obtiendra à l'étranger des ouvertures de « crédit réciproque » ea vertu desquelles nos industriels, lorsqu'ils feront des achats à l'étranger, trouveront par l'entremise du Gouvernement un crédit ouvert dans le pays d'origine, ce qui les dispensera de payer en espèces. Réciproquement, le© industriels étrangers trouveront la même facilité pour leurs achats en Belgique. Tous les six mois ou tou* les ans, on établira la balance de ce crédit réciproque; s'il arrive au bout d'un certain temps que le débit de la Belgique vis-à-vis des Etats étrangers soit sensiblement supérieur à son crédit, le Gouvernement belge pourra consolider sa dette par un emprunt i long terme d'autant plus aisé à réaliser qu'il ne nécessiterait aucun décaissement d'or à l'étranger et qu'il servirait uniquement à payer une dette déjà contractée et représentative d'une valeur déjà acquise. En résumé donc, indemnités, économies, emprunts, impôts, crédits, voilà les piliers de notre restauration financière et économique. L'avenir est difficile, mais il est permis de l'envisager avec confiance. Ainsi nous parle la personnalité com-r►étérite. Les lecteurs de la Nation Belge auront lu avec plaisir ses déclarations. Nous croyons c1os efforts du gou vernement en prêchant tou* les Jours, ' que nous pouvons, La p.us stricte économie à tous nos départements ministérieûs. Celte économie s'impose absolument. Tout le monde, dans îles hautes sphères, rest loin <fétre optimiste. Les dépenses augmentent touis lies jours et les recettes de-demeumtt incertaines. Il est temps, grand temps, plus que temps, que le Parlement . s-e décide à voter courageusement des ltfis ' fiscales capables d'assumer pour de lon-' gues anées, en même temps que l'équilibre . budgétaire, la sauvegarde du crédit de 'la s nation. Combien de successions échappent tons 'es jours au fisc, grâce aux lenteurs parlementaires? Ce n'est pas la plus-value de t'irmpôt sur les specta-cles — elle ne réjouit l d'ailleurs pas tout le monde! — qui pourra ■ jamais compenser ce déficit. Chez les C.P.T.T. Le syndicat natiomal des «agents des C. 'P. T. T. avait organisé, dimanche matin, au Théâtre Flamand, un meeting auquel •assistaient environ cinq cents personnes. Le but de cette réunion était l'examen des mesures à prendre par nos v «cheminots» devant Le .projet de -Régie nat onale j des cbemœns de fer el la grève qui aJfecte déjà r le personnel do deux de nos malles O-tende- c Douvres ainsi que 1es agents des chemins de Q fer d'Ostende. e M. Renier., président du syndicat, a fait la critique du nouveau projet de régie des chemiiis g de fer, projet qui, notamment, sous sa premiè- x re forme, enlevait anix travailleurs de l'Etat la ^ liberté syndicale. « Nous avons refusé de siéger dans les commissions mixtes, ajoute l'orateur, parce qu'elle*» comprenaient des gens qui représentaient des associai ions fantômes. » M. Ronifir ajoute ensu'te que M. Renkirn tua a promis de ne jamais chercher à .porter art.tente à la libsrlé syndicale. Quant au droit de grève, c'est le pouvoir législatif epui doilt nous dire si nous pouvons, wn ou non., jouir de ce droit. En ce qui concerna 1rs n'n'^c revendications du personnel, elles ecront soumises à une Ch' bre arbitrale suprême qu. comprendra trois membres nommés par le ministre et trois membres nommés par le personnel organisé. M. Renier a ensuite examiné certain,*; no<-vr.s litigieux, notamment la question des indemnités de vie chère. Après un long discours m Praiture. qui a exposé notamment de quelle façon le gouvernement, poiurrait filauyei'l'argent 1 qui lui manque p<ar différentes mesures, comme l'impôt progressif sur le ire Venu, et un discours d'un pens onné die l'Etat qui montre la situation lamentable de ces anciens agents dans I impossibilité, eux, de faire triompher leurs revendications. l'assemblée a voté un ordre du jou où elle décide « de ne rien abdiquer die ses revendications en ce qui concerne ses protestations contre le projet de régie. » L'assemblée a décidé ensuite de se rendre solidaire des^revend:oalvons des pensionnés. Samedi sotr, une délégation du Syndicat • avait été reçue par tVL le Ministre Renkin et s'est entretenue avec bui des quest-ons au meeting.AVIS Nous prions nos abonnés ayant un ABONNEMENT POSTAL de vouloir bien, en cas de changement de residence ou de domicile, prévenir immédiatement le percepteur des postes de leur localité, afin d'éviter des retards dans la distribution du ; Journal. Nous leur rappelons qu'ils jouissent de la - franchise postale pour correspondre avec les percepteurs. Violent incendie à l'aérodrome de Saint-Cyr 4 millions de francs de dégâts Versailles, 21 juin. — Un incendie dû à , des causes purement accidentelles, a dé . tmil dix-huit hangars de l'aérodrome de Si-t Cyr et une centaine d'avions. Les dégâts sont évalués à gixalr*» **»uiLaofl «le francs. La semaine Une fête à Qstendo Dimanche 15 juin. — Le service maritime régulier reprend entre la Belgique et Douvres. De légers et meurtriers navires de guerre escortent avec déférence la débonnaire malle «Pieter de Coninck». Ainsi le civil reprend son ascendant sur le militaire et la logique reprend son rôle. Ce sili tue est la suite de ce qui fait vivre. Avec un cérémonial — canon, pavois, musique et discours ministériel — ce premier voyage de la malle qui doit briser pour entrer au port le lien fleuri tendu d'une esta-cade à l'autre est une bonne ébauche de cérémonies civiques et souhaitables. C'est un merveilleux spectacle qu'un navire qui entre au poit. mais peu de monde le regarde, tandis qu'il y a foule pour une course en sac... C'est que le merveilleux spectacle est quoditien; ainsi l'aurore et le crépuscule qu'on ne va pas voir à moins qu'on ne soit poète... ou peintre. Une fête chronique qui soulignerait la beauté de la vie quotidienne aurait son rôle dans une éducation nationale du peuple... Au moins quelques milliers de gens ont regardé l'entrée de la malle h. Ostende avec des yeux neufs et comme s'ils n'avaient jamais vu ça... Espérons que d'autres regarderont et verront les coûtées de scories embrasées sur ies terris de Liège; la rentre triomphale à ta ferme par les routes de Flandre du grand char qui rapporte 1a dernière gerbe de )a moisson, le passage d'un puissant train express le retour des «aoûterons» les rudes flamands qui vont annuellement faucher le blé de France, et le premier laboui» à l'automne sous 'le ciel bas. par la terra grasse, d'où décollent avec des cris ra» ques de lourds envols de corbeaux... Magnifier à des dates notre vie quotidien, ne ! et on commencerait à développer ccr programme si on ne craignait qu'il ne soit taxé de chinoiserie : c'était en effet en Chine que, tout naguère, le fils du Ciel ne laissait . à personne le soin de tracer, au cours d'un» fôte civile et religieuse, le premier sillon des récoltes futures. L'attente Lundi 16 juin. — La guerre nous a édu-qués, à moins qu'elle ne nous ait blasés. Nous savons attendre sans fièvre la minute merveilleuse qui rendra au monde la paix... i Mais si nous sommes si placides, c'est peut-être bien que cette minute-là. où sous les [ lambris de Versailles, Rrockdorff-Rantzaui donnera le paraphe de son Allemagne humi-" liée, nous savons que cette minute ne nous i apportera qu'un geste rituel, précieusement i symbolique, mais n'est que la conséquence inéluctable d'une douce minute qui passa peut-être inaperçue et où se décida le sort 1 de la guerre. Autant qu'on peut réfléchir : et chercher, ce dut être devant Verdun que le destin se prononça, ce fut sans doute en . 1916 que fut vécu l'instant singulier où l'Allemagne ayant dépassé ses forces et ses î moyens n'avait plus, avec de vains retours de chance, qu'à descendre la pente vers l'abîme. Mais nous l'ignorâmes alors, et te jour où fut réglé pour un siècle le sort du monde, i nous le vécûmes sans enthousiasme particulier.Il reste une cérémonie pour conclure; on s n'en sera peut-être pas plus attentif qu'à ces répliques du théâtre au dernier acte An i p Numéro • 10 centimes Edition ★ * LUNDI 23 JUIN 1919. DEUXIEME ANNEE. — N» 100. Le "umero • Iu CenU . -

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Cet article est une édition du titre La nation belge: journal quotidien d'union nationale appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1918 au 1956.

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