La semaine d'Averbode

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Averbode, 26 Juillet 1914. Les Å“uvres libÃ©rales ! 3[Ã¯pi|||lE 'extension toujours plus con-sidÃ©rable des Å“uvres sociales catholiques, la sollicitude dont I B 1*1 e^es sont l'objet de la part SmAAJL de nos amis, donnent aux libÃ©raux de graves soucis. Dans ' l'intÃ©rÃªt que nos amis tÃ©moi- 'â€¢2^1111^! gnen^ ^ l'action sociale, ils prÃ©tendent ne voir qu'une ' manifestation politique, igno rant ce que sont des actes gÃ©nÃ©reux et incapables du dÃ©vouement nÃ©cessaire pour assurer Ã ces entreprises la vie qui leur est nÃ©cessaire. C'est la raison pour laquelle nos Å“uvres sont l'objet de leurs critiques les plus injustes, c'est pourquoi les journaux publient contre elles les plus basses injures et qu'au parlement, les dÃ©putÃ©s de gauche se font parfois des accusateurs complaisants et souvent ridicules. Une feuille libÃ©rale verse dans ce ridicule quand elle Ã©crit : Â« En quelques annÃ©es, les catholiques fondÃ¨rent, Ã travers tout le pays, une quantitÃ© incroyable de groupemenis Ã tendances apparemment Ã©conomiques ou sociales, mais en rÃ©alitÃ© Ã but religieux ; pas un jour ne se passa qui ne vit Ã©clore quelque Â« gilde agricole paroissiale Â», quel-que mutualitÃ©, quelque laiterie coopÃ©rative sous le patronage d'un saint, quelque sociÃ©tÃ© de crÃ©dit rural mettant Ã la disposition des partisans les fonds communs nationaux de la caisse d'Ã©pargne. GrÃ¢ce aux gÃ©nÃ©rositÃ©s des dispensateurs officiels, les Å“uvres dites Â« chrÃ©tiennes Â» Ã©taient copieusement arrosÃ©es. II a tant de fois Ã©tÃ© rÃ©pondu Ã ce reproche qu'il est presque superflu d'y revenir. Le gouvernement arrose copieusement toutes les Å“uvres sociales rÃ©guliÃ¨rement instituÃ©es qui lui font appel, quel que soit le parti auquel elles appartiennent. Les libÃ©raux, d'ailleurs, le savent et ils ne se plaignent des Å“uvres catholiques que parce que eux-mÃªmes n'en ont pas de semblables.Â« Les Å“uvres libÃ©rales sont nombreuses, ajoute le journal gueux en question, mais elles souffrent de leur isolement ; elles ne sont pas, Ã l'instar des associations chrÃ©tiennes rÃ©unies en fÃ©dÃ©rations. A Bruxelles, un secrÃ©tariat vient d'Ãªtre fondÃ©. A Nivelles, Ã Namur, Ã Tournai, Ã Thuin, Ã Tongres, partout les libÃ©raux entrent dans la mÃªme voie. Et celui qui a pris l'initiative de ce beau mouvement dÃ©jÃ intense, M. Barnich, confÃ©rencie en ce moment un peu partout, expliquant comment les libÃ©raux entendent les Å“uvres sociales. >> Il y a dans ces derniÃ¨res lignes un avertissement et un encouragement. Un avertissement, parce que l'appel fait Ã l'activitÃ© des doctrinaires de province pourrait finir par Ãªtre entendu. Un encouragement, parce que l'hommage involontaire rendu Ã notre organisation prouve que non seulement nous devons persÃ©vÃ©rer, mais encore Ã©tendre notre action et veiller au grain. Pierre Gringoke. On vend la peau de l'ours. Nous avons soulignÃ© le cÃ´tÃ© comique des prÃ©tentions de nos bons anticlÃ©ricaux qui, parce qu'ils n'ont pas Ã©tÃ© rossÃ©s aussi fort en 1914 qu'en 1912, somment carrÃ©ment le Gouvernement catholique, malgrÃ© l'investiture nouvelle reÃ§ue du pays le 24 mai, de dÃ©missionner au plus vite et de faire place Ã un cabinet LE PONT SUR LA. MliUSii A MAESTÃŽUCHT.

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