La semaine: journal artistique, théatral et mondain

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s.n. 1914, 10 Fevrier. La semaine: journal artistique, théatral et mondain. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z42z91/
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ANVERS, 10 Février 1914 Quatorzième Année. — N° 20 LaSEMAINE Journal Artistique, Théâtral et Mondain Abonnement: 3 frs. — Le numéro ÎO centimes Téléphone 863 Rédaction et Administration: COURTE RUE NEUVE, 28 Le Gala Pau 1=Jorge M. PAUL-JORGE Mme Georgette ROSSI C'est jeudi prochain que les habitués du Théâtre des Variétés fêteront leur sympathique directeur. En cette soirée, on reverra aussi Mme Georgette Rossi, qui a laissé le meilleur souvenir à Anvers et qui se fera applaudir dans l'intermède. THÉÂTRE ROYAL' Mlle Suzanne CESBRON dans « Ariane » de Massenet La Représentation en l'honneur de Mlle SUZANNE CESBRON Un grand gala, le dernier grand gala de la saison, est annoncé pour le jeudi iç février. Ce soir-là les abonnés et habitués du Théâtre Hoyal fêteront Mlle Suzanne Cesbron; il se prépare une manifestation qui témoignera élo-quemment de la haute estime et de la sincère admiration dont est animé le public anversois à l'égard de la belle artiste. Car artiste, Mlle Cesbron l'est à un suprême degré, dans le sens le plus noble et le plus élevé du mot; elle n'a ■eu qu'à paraître sur notre scène pour en convaincre les plus sceptiques. Cependant les abonnés l'attendaient avec une curiosité extrême, non exempte de méfiance, car il n'est pas de public qui s'emballe moins facilement que le nôtre; les spectateurs sont plutôt réservés lors des débuts et même les vieux abonnés n'osent émettre une critique qu'avec prudence. Lorsqu'elle nous apparut le soir de l'ouverture dans Roméo et Juliette, je me rappellerai toujours l'impression considérable qu'elle produisit lorsqu'on vit entrer Juliette, parée d'une grâce toute aristocratique, timide et éblouie à la fois; follement heureuse de prendre part au bal. Gounod traduit cette joie par une valse plutôt périlleuse, d'autant plus périlleuse que l'artiste doit chanter cet air redouté dès son entrée en scène. Et tout de suite l'on apprécia une voix aux inflexions douces et harmonieuses* une voix qui est un ruissellement de sonorités exquises, sachant se faire tendre et passionnée, voluptueuse et ardente. Ah certes ! Mlle Cesbron en se faisant ovationner avec un enthousiasme inusité, après son air, avait remporté une victoire définitive. Et depuis ce soir d'ouverture elle a continué de triompher facilement, sa'ns effort. Elle a, par son talent si 1^— souple, par son chant si profondément humain, donné une vie nouvelle à ces amoureuses de théâtre que nous connaissons depuis un peu trop longtemps déjà; elle les a marquées au coin d'un cachet d'art personnel toujours sobre et vivant. Elle fut tour à tour une Mimi tendre et sentimentale, une Tosca ardente et impétueuse, une Carmosine touchante et romantique, une Thàis voluptueuse et frémissante, une Mireille, d'une sensibilité et d'une douceur exquises. Elle vient de créer La Fille du Far-West ; c'est à son interprétation incomparable du rôle écrasant de Minnie, tout le monde a été unanime à le constater,que l'œuvre de Puccini est redevable du grand succès qui l'accueille à chaque représentation. C'est dans Butterfly, le triomphe de la saison, où Mlle Cesbron, en des accents émouvants, empoignants au delà de toute expression, dépeint la détresse profonde, la douloureuse résignation de l'infortunée Geisha, qu'elle a tenu à paraître à l'occasion de sa représentation honorifique. D'ici la fin de la saison nous la verrons encore dans Sapho, La Traviata et Louise et nul doute que dans ces rôles si variés, son art de composition ne s'affirme avec une maîtrise extraordinaire.Il est bien dommage que le répertoire du Théâtre Royal ne nous ait pas permis de l'applaudir dans Alceste, La Flûte Enchantée, Fi-délio, Les Noces de Figaro, Lohengrin, etc. Un soir, au concert, nous entendîmes Mlle Cesbron dans la ((prière» d'Eisa et dans (d'air)) de Pamina; la beauté classique de son style, la pureté et la musicalité de sa diction se déployèrent avec un charme pénétrant dans ces admirables pages et nous firent maudire le «prospectus», qui, pour enrichir le répertoire courant, annonça comme batailles d'art l'inévitable Puccini et un succès d'estime de la Gaieté .Lyrique. Le public saura rendre un hommage légiti me aux éminentes qualités de celle sur qui a reposé tout le poids de la saison, dont elle a été le rayon de soleil. Mlle Cesbron nous quitte; puisse-t-elle nous revenir et interpréter sur notre scène des œuvres dignes d'un grand théâtre. Dès à présent, il y a une énorme demande de places pour cette soirée, qui revêtira le' caractère d'une belle manifestation mondaine. M. le Gouverneur et Mme la baronne van de Werve et de Schilde occuperont leur loge, et M. le Général circonscriptionnaire Heimburger, le doyen du corps consulaire Sir Cecil et Lady Herslett, ainsi que toutes nos grandes familles patriciennes et motidaines ont retenu leurs places. Le 19 févier, le «Tout-Anvers» se réunira au Théâtre Royal, pour rendre un juste tribut d'admiration à une artiste d'élite qui se double d'une femme supérieurement intellectuelle, ne vivant que pour son art et dont le passage à /invers laissera une empreinte inoubliable. x.A SEMAINE. Bas pour Hommes Le Gil-Blas continue de défendre M. Cail-laux, et tâche de faire croire au monde qu'il ■préféré le discours de Mamers à celui de Bordeaux.Mais épuisé par la rude bataille> la spirituelle feuille boulevardiére se récrée en allant à de nouveaux combats, tel Pascal qui lorsqu'il était fatigué par de pénibles et longs calculs, se reposait en faisant de la philosophie. Aussi le Gil-Blas fait en ce mo7nent une campagne en faveur des bas. La chaussette est insupportable; pour qu'elle ne retombe il faut la soutenir, l'agraffer, l'encercler et les mollets de ces messieurs subissent avec impatience Vétau des jarretelles. Un Docteur interrogé s'exprime en des termes empruntés à la siphyligraphie et parle d'accidents;jamais il n'a usé de jarretel- î ~ —^ les. — u Alors, vous portez des bas, Docteur». «.Non, comme je ne vais pas dans le monde je permets à mes chaussettes un certain laisser aller.n Le Gil-Blas, gravement continue, et vendredi dernier, il a fait entendre que la santé française était en cause- Mais voilà que je bavarde sur un sujet, qui ne promet pas d'être intéressant. (Je ne connais que Willy qui ait parlé avec grâce en cette matière; quand il s'est fait le défenseur des chaussettes pour dames). Mon intention est tout simplement de tirer un enseignement de l'exemple du Gil-Blas, qui avec une même ardeur vaille aux portes du Louvre (à condition que Caillaux soit l'hôte du Pavillon de Flore), et interroge des personnalités médicales, sportives et littéraires sur les dangers des jarretelles. De même, un directeur de théâtre, peut fort bien jouer des œuvres d'ordre secondaire, à condition qu'il joue des œuvres d'art, et je ne grince pas des dents lorsqu'on me donne en une même soirée l'ouverture du Tannhàuser et la Fille du Far-West. Cela fait au moins dix minutes de belle musique, et cela doit faire du bien à un orchestre qui ne peut se faire applaudir qu'après l'intermezzo de Cavalleria... Marcel GOULACHE. llHp f~||n m» Théâtre Royal Sigurd Lorsque l'année dernière, après un long exil, Sigurd reparut au Théâtre Royal, cette reprise fut accueillie avec infiniment de satisfaction. Tout d?a-bord l'interprétation des rôles principaux par Mme ——m pffipiT) i I Accident Pire & Life A,suranœs " ijP|li Pl 11 M I I Assurance Corporation Ltd. Tarifs très avantageux m HiÉl Ml SÉÉfcS Capital : so millions |4, PLACE DE MEIR-ANVERS

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Cet article est une édition du titre La semaine: journal artistique, théatral et mondain appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1911 au 1914.

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