La voix populaire

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s.n. 1914, 02 Mai. La voix populaire. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1v5bc3tz9g/
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Xj_A_ VOIX POPULAIRE Le scrutin du 24 mai. Trois semaines exactement nous séparent du jour où les masses électorales de quatre provinces seront appelées au scrutin. Gomme toujours trois partis se trouvent en présence : les socialistes, avec pour plate forme électorale, la fameuse réforme nu S. U. pur et simple ; les libéraux, désunis, désemparés, sans chef el sans boussole,n'ayant comme programme que quelques négations; enfin,le parti catholique, étroitement serré autour du Gouvernement, présente au Pays tous ses efforts, toutes ses réformes dans les multiples domaines où son travail s'exerce ; toute la liste si longue de bienfaits et de largesses pour la prospérité du peuple belge. Le pays l'a compris. Il n'abandonnera pas son Gouvernement en qui il à confiance depuis plus de 30 ans. Les catholiques ont, le 2 juin 1912, signé un nouveau bail de 25 ans : ce n'est pas le corps électoral qui le résiliera. Et sur ce, nos adversaires n'ont plus aucune illusion. Tous ont encore à l'esprit la campagne de forcénés qu'ils ont menée il y a 2 ans. Libéraux et socialistes avaient fait un pacte énergique, baptisé Cartel, el qui comportait une haine éternelle au Gouvernement catholique. Après une propagande effrénée de plusieurs semaines, au cours desquelles tracts et brochures étaient distribuées à profusion ; les meetings se multipliaient, les journaux étaient lancés par centaines de mille, mais voilà, pour eux la victoire était assurée... Dieu merci tous leurs efforts vinrent se briser contre le roc immuable que formaient le parti catholique et tous les bons citoyens. Le 2 juin fut leur Waterloo !... on ne se relève pas facilement d'un désastre pareil. Depuis lors, c'est le désarroi complet dans les troupes anticléricales ; le cartel est brisé,ils vont à la bataille comme des soldats fourbus, n'en pouvant plus, ayant brûlé jusqu'à la dernière cartouche.Les chefs sont rentrés dans l'ombre, laissant aux sous-ordres, la besogne peu rassurante de mener une campagne sur l'issue de laquelle on n'a plus aucun doute.Et ces chefs,qui ont l'air de s'être retirés sous la tente déclarent carrément qu'ils n'ont plus d'espérances... M. Paul Hymans écrit: « Le scrutin de demain est un « scrutin partiel qui n'englobe ni « Bruxelles, ni Anvers et dont tout « le monde sait d'avance qu'à raison « de nos institutions électorales et de « la R. P. le résultat ne peut détruire « la majorité régnante, mais seule-« ment la diminuer ou l'ACCROITRE. » Les voilà donc ces fiers libéraux qui prétendent au pouvoir depuis trentre ans ; ils avouent enfin qu'ils ne peuvent plus compter sur rien. Et M. Hymans trouve la cause et la concrétise en ces quelques mots : « Ce qui a éloigné le libéralisme du « pouvoir, c'est la peur du socialisme. » Vous voyez très clair. Monsieur le Grand'maître, mais il est un peu tard. C'est dans ces dispositions de troupes abattues avant d'entamer la i lutte, que libéraux et socios vont à la campagne du 24 mai 1914. Nous n'avons, pour notre part, qu'à nous s en féliciter grandement et à applaudir dès aujourd'hui, le succès nou-s veau que va remporter bientôt le drapeau pour lequel nous servons. | Mentalité à combattre s Certes, la campagne électorale de i cette année est conduite on ne peut t mieux par nos amis et tout fait pré-[ voir un succès pour le 24 mai 1914, à i tout le moins égal à celui du 2 juin 1912. Aucune question ne passionne le l corps électoral ; toutes le laissent plus ou moins dans l'indifférence. Il , reconnaît que le gouvernement agit : sagement dans toules les questions s qu'il a à régler ; que le pays, depuis i qu'il a mis à sa tète des hommes de droite, n'a connu que la prospérité ; qu'il n'a enfin qu'à se féliciter de la I manière dont le parti catholique a i gouverné le pays depuis trente ans. : En 1912, pour un très grand nombre, le gouvernement semblait être en péril. La majorité à la Chambre était descendue à six voix et l'opposition, depuis un an, chantait sur tous les toits que c'en était fini de la « domination cléricale », que le parti catholique allait succomber et céder sa place à la coalition du cartel. L'électeur, en présence de ces prédictions, entendant le vacarme assourdissant fait par l'anticléricalisme à la veille du scrutin et croyant pour de bon au renversement du gouvernement dont il n'avait pas trop à se plaindre, eut peur du changement. Qu'allait lui apporter le bloc, qui se disait prêt à prendre les rênes du pouvoir ? N'allait-il pas assister à une politique d'exagération, de sectarisme et i'agitat)on de la part d'une majorité de-gauche? Après tout, il ne se sentait pas si mal à l'aise dans son petit pays, personne ne l'inquiétait, les lois votées depuis vingt-huitans avaient toujours eu du bon et, sérieusement, la politique catholique n'était pas si critiquable que voulaient bien lui dire les placards du cartel. Il voulut le maintien du p.irli catholique au pouvoir et renforça de 10 voix sa majorité. Certains électeurs trop confiants pourraient se tenir ce langage-ci : « Après tout, le gouvernement est » assuré de conserver une majorité » sufflsaute.il ne serait peut-être pas » bon de trop l'encourager et de le » renforcer. Ne se laisserait-il pas » aller à commettre des actes incon-» sidérés, s'il possédait encore plus » de voix qu'actuellement? C'est bien » assez de 16 voix et il pourrait se » sentir trop fort et se départir de sa » modération, dont il n'a cessé de » faire preuve jusqu'à ce jour. » Ces réflexions doivent être combattues énergiquemenl.Nous devons dire et redire que cette idée est mauvaise, ne repose sur aucun fondement et est au plus haut point dangereuse. A ces électeurs mal inspirés,il faut montrer tout le mal que parviennent encore à faire au pays les opposants, malgré la majorité de 16 voix dont dispose le chef du gouvernement. Il faut leur dire que l'obstruction scandaleuse faite au projet scolaire ne peut plus, ne doit plus se renouveler et que, pour cela, une seule chose est à faire : blâmer libéraux et socialistes et renforcer les catholiques. Cette protestation est nécessaire, ils méritent une nouvelle leçon. Il faut leur rappeler que, malgré seize voix de minorité, les socialistes appuyés par les libéraux n'ont pas hésité un seul instant à déchaîner la désastreuse grève générale d'Avril 1913. sfJQ faut les assurer de la continuation inébranlable de la politique modérée qu'ont suivie tous les cabinets qui se sont succédé au Pouvoir. Rappelons-leur qu'il fut un temps où nos amie disposaient de 70 voix de majorité à la Chambre el de 40 au Séual, et que, malgré cette force colossale, le sectarisme fut toujours banni de la politiquj catholique el fit Nos Candidats. . M le Chev. Frantz SCHAETZEN, j Membre, de la Chambre des Repré-| sentants, Bourgmestre de la commune de Nederheim. ! 1 r — l M. CEELEN, 3 Représentant suppléant, Conseiller provincial. t . sans cesse place à la sagesse la plus t grande et à. la tolérance la plus large. Montrons-lui, enfin, par les excel- t lents arguments dontnous disposons t à l'heure actuelle, que l'avenir du , pays et sa prospérité sont en bonnes l mains, qu'il doit réprouver la po- l lilique anticléricale, en accordant, . comme en 1912, tous ses suffrages, » aux candidafs catholiques de Ton- ' grcs-Mueseyck. L Alors, le succès nous sera assuré. Comme en Belgique '> « Ce petit pays est vraiment grand i » par la ^sagesse qu'il dégage, par la i » rapidité avec laquelle il a marché » dans la voie du fprogrès et de la » civilisation. » Il s'est donné des lois larges et ■ » utiles qui ont accrédité ce proverbe > » flatteur: LA LIBERTÉ COMME EN » BELGIQUE. L » Il a travaillé de toules ses forces ! « et de tout son courage, non pas à i- » accroître son territoire, mais à le 5 » rendre fertile et productif. Il a vu, ' » cinquante ans avant les autres, t » que la lutte mondiale aurait le ter- m N. 2 2 mai 1914. j

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Cet article est une édition du titre La voix populaire appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au indéterminé.

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