La voix populaire

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s.n. 1914, 22 Mai. La voix populaire. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0v89g5hf7m/
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Le vrai parti national Le parti catholique est en droit de s'autoriser de ce titre. Strictement fidèle à la Constitution il en a toujours défendu et développé les principes.On chercherait en vain, dans le long exercice du pouvoir, une seule liberté qu'il ait violentée ou méconnue en quelque mesure. Faut-il rappeler que l'ancien ministère libéral refusait, par l'organe de M. Van Humbeeck, à ses fonctionnaires le droit d'envoyer leurs enfants à l'école de leur choix (Chambre des Représentants,22 mars 1882). Le Gouvernement catholique lui répond t, dès le 25 juillet 1884, par une circulaire publiée au Moniteur Belge : « Les fonctionnaires et employés de. l'Etal, qu 1 que soit leur rang dans la hiérarchie, ont un droit égal à jouir librement de leurs prérogatives comme citoyens etcomme pères de famille. » Comme citoyens, s'ils sont électeurs, ils peuvent voter selon leurs convictions. Aucune pression, aucun abus d'influence ne peut être exercé sur eux, et leurs opinions personnelles ne sont ni un titre à d'injustes faveurs r,i une cause de défaveur. Toutefois, la nature même de leur mandat doit leur interdire de se jeter dans la mêlée des partis. «Comme pères de famille, ils ont libre choix de l'école pour leurs enfants. Aucune atteinte, directe ou indireete, ne peut être portée à ce droit constitutionnel, » Le droit du gouvernement est de sauvegarder pleinement la liberté de conscience de tous les serviteurs de l'Etat. » (Moniteur Belge du 25 juillet 1884). * * * Le parti catholique est le parti de tous ceux qui ne veulent pas de l'anticléricalisme. Il n'est pas un parti de caste ou de classe.Ses troupes lui viennent des villes comme des campagnes, du pays wallon comme du pays flamand, delà bourgeoisie comme de la classe ouvrière. Tous les éléments nationaux, il les a groupés dans une commune pensée de progrès et de justice sociale,attentive à tous les intérêts moraux, intellectuels et matériels de la Nation. Dans un ouvrage récent, intitulé La Belgique Moderne, terre d'expériences, M. Henri Charriaut, chargé à titre officiel par le Gouvernement Français, d'une mission d'études en notre pays, écrit : « Il est certain qu'il n'est pas de pays au monde où dans de si étroites limites, on voit dépenser pareille activité, pareilles initiatives. La Nation belge s'est placée peu à peu à l'avant-garde dans la marche des idées sociales. » Plus récemment encore, dans la Grande Revue, M. Charles Herriot, maire et sénateur radical de Lyon, s'exprimait de la façon que voici : « La Belgique du temps présent offre à qui sait la visiter les spectacles les plus impressionnants et même, en apparence, les plus contradictoires,» Forte de son labeur et de ses , ressources, de son ardeur et de sa ténacité, constamment dirigée vers les bals pratiques, la Belgique offre à l'Europe et plus spécialement à ses voisins l'image heureuse d'un grand pays sur un petit domaine. » Ces appréciations, assurément flatteuses pour notre amcur-propre national, nous pourrions les multiplier sans peine. Certes, l'honneur de tels résultats ne revient pas exclusivement à un ministère ni à un parti. Mais, en assurant la paix et la pros-, périlé du pays, en encourageant sans . cesse les arts et les métiers, le Gouvernement et la droite ont largement contribué à un progrès dont tous les citoyens recueillent les heureux-fruits.* * * Faut-il ajouter que bien des choses, bien des œuvres sont à perfectionner ou à réaliser. Chaque jour amène des besoins nouveaux.Toutes les catégories de citoyens et tous les intérêts font appel etdoivent pouvoircompter sur la protection des pouvoirs publics. Pour garantir l'avenir,il appartient donc à des électeurs réfléchis et soucieux de leur responsabilité de comparer les deux politiques qui s'offrent à eux. * D'une part, LA POLITIQUE D'UN GOUVERNEMENT CARTELLISTE, qui aboutirait fatalement à la lulte des conscienees, la lutte des classes, le discrédit à l'extérieur, le recul économique à l'extérieur, L'autre, LA POLITIQUE VRAIMENT NATIONALE, qui consiste à harmoniser les intérêts de toutes les classes dans le respect de tous les droits. Accueillante â toutes les bon:es volontés, soucieuse de tous les progrès, cette politique,si elle prend son point d'appui sur un parti, n'en gouverne pas moins dans l'intérêt supérieur de la Nation, en assurant à tous, sans distinction d'opinion ou de foi politique, la protection de tous les droits, la garantie de toutes les libertés. Cette politique confond sous son drapeau des hommes de toutes les conditions : industriels, commerçants, ouvriers, paysans. Elle discipline toutes les forces sociales, elle les maintient dans le domaine des revendications justifiées et des concessions réciproques. Cette politique ne fait pas seulement appel à la reconnaissance du pays comme elle en aurait le droit, elle fait surtout appel i au sentiment que chaque électeur doit avoir de ses propres intérêts et des intérêts de la Nation. Ces multiples raisons fortifient notre conviction que le parti catholique, véritable parti national, fêtera demain un éclatant triomphe. LEITB INCONSÉQUENCE Nos bons anticléricaux ont encore fait preuve la semaine dernière dune joliç inconséquence. Fendant tous ces derniers temps on les entendait crier sur tous les tons que le gouvernement avait déposé un projet d'assurances sociales comme appât en vue des élections, qu'il ne le voterait pas et autres calembredaines de ce genre. Donc contrairement aux dires des prophètes maçonniques, !a loi en question est venue à la Chambre, celle=ci l'a discutée toute entière, sans en retirer un seul petit morceau ainsi que ces Messieurs l'annonçaient, puis on est passé au vote, Et savez-vous ce qui s'est produit ? Oh ! quelque chose de profondément ridicule. I/opposition tout entière, bleus comme rouges, après avoir sommé le gouvernement de faire discuter la loi et de la taire voter, s'est abstenue, et la droite seule,à l'unanimité, a consacré par son vote cet important projet, d'une si haute portée sociale. Et voilà les amis de l'ouvrier,„ ou du moins ceux qu'on croit tels l M—WBBBIIIIIII lll—l Mllll'l mailingHf MMMHI II III I «BBIMMMi La Loi militaire. La loi militaire est BONNE ou elle est MÀUVATSE, il n'y a pas de milieu. Si elle est bonne, personne n'a le droit de critiquer!... Si elle est mauvaise, pourquoi les libéraux et les socialistes Vont-ils votée ? Et puisqu'ils Font votée, pourquoi ont-ils refusé au Gouvernement les ressources nécessitées par son application ? Pourquoi?.... POUR S'EN FAIRE UNE ARME ELECTORALE ! Voila la moralité politique de nos adversaires ! ! Aux électeurs sérieux de la Vallée ! Le cri de « VIVJE I^A COÏI5IUKE » (assassine et incendiaire) a été proféré au meeting d'Eben par des socialistes qu'encourageait un docteur libéral. Dans chaque numéro de la Voix populaire, nous avons attiré l'attention des électeurs sérieux sur l'odieuse mentalité des alliés rouges du radical Neven. Nous croyions que celui-ci adresserait, par la voix de ses journaux électc-toraux, un désaveu formel et retentissant à cnt appel à la violence. Nous voici arrivés au moment de régler les comptes, mais M. Neven a cru plus prudent de s'abstenir dans la crainte de perdre des voix. Il est donc acquis que le notaire Neven n'a pas un mot blâme à adresser aux révolutionnaires ; il est donc leur allié. A nous, tous les hommes d'ordre ! Tous comme un seul homme, voter sous 1© 3>a"° j eu faveur des représentant de l'ordre : H1H. Helleputte, Schaetzen Van Ormeliogen et Gielen. N. 5 22 mai 1914

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Cet article est une édition du titre La voix populaire appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au indéterminé.

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