LE BRABANT WALLON Organe Catholique de l'Arrondissement de Nivelles innée,— 5 centimes k ocsmèro* 'Ce numéro contait un supplément. PotiL* Oiefe efc la Belgi^tra Vu i Ueai nuskù ABONNEMENT8( . . ir. 3.10 I Six mois.ir. 1 .«5 . . 2.60 Trois mois1.10 On s'abonne A la Direction et aux 6urea«x dos poste* !5 ET RÉDACTION A BRUXELLES !€, Rne des Paroissiens, !6 TÉLÉPHONE ft S953 ADMINISTRATION : A NIVELLES Avenue dn Burl et, 47 r/ PUBLICITÉ : Aaaoaces (4m* page) U ligne fr. 0.40. — Réclames (après le texte) U ttfae h. O.T«. -(2rae( page) la ligne 1 fr., 1 fr. 60 et 1 fr. — Echos et nsavefles (be page) ta Kgat 0 fr. — Réparatloas Judiciaires, la figne 2 fr. — Nécrologies, la figue 1 fr. Pour la publicité s'adresser à T Agence Belge de Publicité générale, 16, rne des Paroissiens. Téléphone A M6S. Dimanche 28 juin 1914. — N 26. Aux comités de presse locaux] Les comités de presse locaux tont instamment priés d'envoyer leur rapport, tableau général du 1er Semestre 1914, dans la première quinzaine du mois de juillet. Qu'ils veuillent bien observer que l'adresse du secrétaire du Comité gêné rai, M. Emile Wasnair, est, à partir du 1er juillet, transférée à Wavre, au n° 12 de la rue Lambert Fortune. A NOS CORRESPONDANTS A NOS AMIS M. Emile Wasnair, secrétaire de l'Association, sera installé à partir du 1er juillet, au n° 12 de la rue Lambert Fortune, à Wavre. Nos correspondants et nos amis sont donc priés de lui adresser là tout ce qui regarde la rédaction politique ou la chronique d'arrondissement du journal, le Comité de presse, les conférences, le secrétariat politique, spécialement pour le canton de Wavre. Notre Rédaction Le bureau de rédaction politique et de chroniques locales est transféré à partir du 1er juillet, à Wavre, rue Lambert Fortune, 12. Pour les annonces et les abonnements, s'adresser comme précédemment à Bruxelles, rue des Paroissiens, 16. Chronique d'Arrondissement NIVELLES I \\ l'ARI K()\ALE Aujourd'hui dimanche, à 5 heures, grand concerr au parc de la Dodaine, par la Fanfare aie. Programme : Premiere partie : 1. La Vieille Garde, marche (Y. Bury); 2. Obéron. ouverture .( Weber) ; 3. Coppélia, ballet (IMibes) ; 4. Flirtation, intermezzo (Steck). Deuxième partie : 1. Marche jubilaire(De Boeck); 2. Lakmé (Delibes);3. Mascarade (Lacômie) ; 4. Erwin, soliste M. Glautier (Mester). FANFARE SAINT-LOUIS Beaucoup de monde au parc de la Dodaine, dimanche dernier, pour écouter h concert qu'Adonnait la fanfare Saint-Louis. Comme toujours, l'exécution de la ieunesociété fut soignée et c'est avec le plus vif plaisir que le public constata les progrès de plus en plus marquants que réalisent les jeunes musiciens. Le programme, qui contenait de très beaux morceaux, fut très bien enlevé et je citerai comme ayant été particulièrement bien jouées l'ouverture ((Sous les Tilleuls»,la fantaisie sur Richard, Cœur de Lion, et le pot-pourri populaire de Renaud. Une mention spéciale à M. Orner Montoisy, qui a joué en véritable artiste Je igrande adtr de « Jérusalem >, de Verdi. FANCY-FAIR Dimanche prochain, 5 juillet,le patronage StLouis célébrera sa fête patronale par de grandes festivités. A 7 heures, communion générale pour les membres du patronage; à 10 heures, messe solennelle à laquelle le patronage se rendra en corps, précédé de sa fanfare. \ 5 heures, concert par les fanfares de Villn s-Perwin et de Rêves. Immédiatement après le concert, grande fan-cyfair, où seront réunies les plus belles attractions: houp-là, café-concert, friture,massacre des innocents, etc., etc. A 3 heures, à la gare de l'Est, réception des fanfares de Viillers-Perwin et de Revets. JEU DEBALLE Les luttes de dimanche avaient réuni un public assez nombreux, Nivelles (Hemberg) **t Dinant (Neuzy) débutent. D'emblée, Nivelless'empare des deux premiers jeux et ses partisans, trop pressés, pnni déjà la défaite de Dînant. Mais il- doivent en rabattre.car voilà les 'Dinantais qui ^e mettentà frappersi dur et à jouer avec un ensemble si parfait, que nos concitoyens, toul désemparés, ne par?viennent plus à prendre 'a moindre unité, Dinant s'emparant sans coups sept jeuxet avec eux de la victoire. Seneffe, qui avait le chapeau, se met ensuite au jeu contre Nivelles. Les Achats se sont iressaisis; ilsjouent maintenantaver plus de cohésion. Hemberg. du grand milieu,et Deciulier (un joueur d'avenir)du derrière, renvOyént avec autorité toutes les balles qui leur sont adressées. De son côté, Seneffe joue bien, mais a moins de chance. Nous assistons à une belle lutte de laquelle Nivelles sort vainqueur par 7 jeux pour A à Seneffe. La décision nous ramena donc Dinant et Nivelles Malgré une belle défense de Nivelles, Dinant qui est une magnifique partie remporta la vie toire. haut la main, par in jeux pour 3. Vainqueurs et vaincus sont à féliciter. LA KERMESSE WALLONNE DES SANS NOM Charmante fête, (pie cettekermesse wallonne de dimanche dernier dans l'enclos de la perche, organisée par le Cercle svmphonique s petits commerçants, des emplovés, des artisans. Sans rien regretter de ce qui fut donné aux ouvrier1et avec l'espoir qu'on améliorera encore leur sont, on peut estimer qu'il est temps de songer aux classes moyennes dont l'existenceest si précaireet si menacée. Quelques mots de '-remerciement de M. Crémens et on ^e -sépara enthousiasmés. AUTRE-ÉGLISE Le dimanche •"> juillet,grand pèlerinageen l'honneurde la Sainte Vîèrere., invoquée sous le titrede Notre-Dame d> la Uélivranooe. Ordre des offices : 7 h. 1/2. mes=e chantée; 10 heures, messe solennelle suiviede la orocession. Lundi et mardi, à 7 h 1/2, messe c' en l'honneurde la SainteVierge, à l'intention des personnes qui sont venues l'invoquer et fairede^ offrandes en son honneur. BOUSVAL. A l'occasion de la kermesse de Noirhat, H fanfare « Les Amis Réunis « fera sa sortie habituelle.Réunion au ilodal, place Communale .Déoart à 4 heures précises. Les membres honoraires sont instamment priéis de participer à cettesortie. 8RAINE-LE-CHATEAÜ Dans notre dernier article, nous avons tracé le cadre, le canevas de l'étude que nous nous proposons de faire du socialisme. Nous commencerons donc aujourd'hui à parler des ravages causés par cette plaie de notre temps; nous montrerons comment le socialisme entraîne l'adolescent et le chef de famille dans la révolte et dans l'irréligion. Il y a dans le monde deux philosophies: celle du sacrifice et celle du pTaisff. La philosophie du sacrifice nous apprend à modeler notre vie sur relie du Christ. La philosophie du plaisirengage à rechercher les commodités de la vie. les satisfactions matérielles. Elle nie Ta'"vie ultratenres-tr-e l'audelà, ou ne s'en occupe guère. Cette philosophie, prêchée avec ardeur, depuis trois siècles,par les ennemis de Dieu, veut extirner la religion du < ceur dn peuple, du cœur du travailleur; elle veut également une haine atroce entre le patron et rier, entre le riche et le prolétaire, nouveaux docteurs ont dit au peuple: tu a.s de la peine à vivre, pendant tu as droit au bonheur. 11 faut )olir le pouvoii spirituel, le pouvoir civil, le Hivoir du propriétaire; il faut abolir tous les ytfvoirs, même celui de Dieu: Gouverne-toi îMnême.» Ces mons théories ont produit la fiise sociale. Or l'inégalité des conditions dérive des inéditesnatives des individus. Cette inégalité, pape Léon XIII, ectourne au profit de fus, de la société comme des particuliers)), il serait impossible de supprimer cette inéalité, parce que ce travail serait contraire à ordre établi par la Providence. Le nivellement t o nd irions, qui est le rêve caressé par Je ihsme, aboutirait à 'la barbarie. Avant de .pouvoir s'attaquer à l'ordre social, laut évidemment que le socialisme détruise base de la société, la famille. A cettefin, il doit s'assurer le concours d'un JÇé, influent dans le sanctuaire familial, ils j ipe'llent à 'leur secours la presse antireligieu- La chose essentielle pour le socialisme', c'est pouvoir arracher le sentiment religieux du fenr de l'homme. La révolte contre l'organition sociale vient ensuite tout naturellement. On vous dira qu'il n'y a pas de Dieu; que univers doit son existence à la matière, au hard, à la nature; ou bien, on débitera toute monstruosité qui ferait rire, si ce n'éft pas une impiété. ; homme, le chef-d'œuvre incomparable création, le témoignage le plus éloquent i la isagesse du Créateur et de L'existence de lelà, ce roi. de l'univers, on le fera peut- te descendre d'un singe. Jamais cependant on n'est parvenu à prou1 non-existence de Dieu ni celle de 'l'au•• pour avoir mal voté en 1912, mais il est parti » de son propre chef. Je n'étais pas directeur ». des carrières de Dongelberg, à cette époque » et venais de l'embaucher, il y a deux jours, » lorsque j'ai appris ses mauvais états de ser)> vices antérieurs. » Ses feuilles de quinzaine, en effet, consta» tent ses nombreuses absences; la.liberté dont n vous vous targuez permettant encore de choi» sir de bons ouvriers, je n'ai pas cru devoir » conserver la personne en question. nia la stricte vérité; j'oppre ar- » ticle le démenti le plus formel, car il tend à » faire croire 1' dans cet incident,^ qui » ne regarde pas la politici 1irtialités. ius apprendre1 . que fils » d'oivren" » dre » ici. » Recevez, M. le Rédacteur, l'expression de i> mes sentiments distingués. » Edmond DRA GUET, » Ing.-directeur des carrières de Dongelberg. » Cela étant ainsi, les démocrates chrétiens et les syndicalistes n'ont rien à dire, parce qu'ils n'y a pas là l'abus que voulait dénoncer « Le Peuple ». Quant à M. Pastur, qu'on a voulu atteindre, il ne s'en porte pas plus mal dans l'esprit des braves ouvriers de Dongelberg. COURT-SAINT-ETIENNE L'Eveil Les cléricaux s'étaient bornés à émettre quelques critiquesnaturelles, justes et si bien fondées, que l'organe susdit n'a rien, trouvé pour y répondre avec succès. Passons. ENSEIGNEMENT ET LIBERTE Dimanche dernier, après a>voir rappelé une mesure libératrice prise en faveur des fonctionnaires, par le gouvernement catholique dès son arrivée aux .affaires, en 1884, nous continuions (en substance): « Deux années plus tard » le gouvernement de Frère-Orban avait refusé catégoriquement de s'engager dans cette voie. Les lecteurs s'en seront aperçus, il fallait lire; deux années « plus tôt ». Car, c'est en 1882 que le Gouvernement soidisant libéral prit cette atttude illogique et peu di'gne. *** A ce propos, rappelons encore < eue belle déclaration de Frère-Orban en 1876, déclaration que, malheureusement, il perdit de vue lui-même, et qui fut bien oubliée par ses successeurs : (( Le libéralisme a pour but d'assurer àl'homme 'la plus grande somme de liberté poss:ble dans toutes les sphères de l'activité humaine. Le libéralisme soutient que l'hommea le droit de se développer religieusement, moralement, .intellectucllrment,politiquement, matériellement, sants entrave, sans contrainte,e: qu'il faut à cet égard lui garantir toutes leslibertés qui sont compuvec les droits d'autrui et avec l'ordre oublie ». Chose étrange, à coup sût, aucun parti nes'est éloigné autant de cette ligne de conduite,n'a méprisé autant depie le onti libéral. un parti n'a pratiqué cette belle politi- âue, avec plus de sincérité et

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