Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 27 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 30 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27g8s/
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s4 600, smm TiRASg J cinq cmTium «ni«Ç~ ^uffjêmmi i. ■un i i UL i>*jljl[»!lir. : IBEIÛM' A' ■shmSSSS&SSSSK ■<- U 'n^rZ^SiieftaÊmf&jSiMS&Z ■)$& umisi er, {ronsiasaj 1016. LE BRUXELLOIS A,3B»<>«ri«aTBC31Œ3Œ3'War® S, 1 ais8 ïlî (frases. i—> © mois, 7 feanes. — 3 saoï89 4 feaagg S !ss©isp Ê feaneg «JoiauraxeU. <2TLçr£Lci.±^*: o tiépeu ciaiit «E-BAeTIOli» ABMINÎGTlflATIIOft PUBLICITE eûJ&o S%.\S&«D îa:®ISiSF£ J^s&'iiSs, ,^»BP«a3K;®ILa®S9 .4à^STI*ar^ï*tTG3BCS5- i ^«îte-ïSvere, la ligne 2 francs. Nécrologie, la %u«, !l (&&&? PeÊîes sfflaoE<e®ss I* ligne 10 s®afc®sp Sur le front italien ^iT'ULo d-'eiLsemlDie (Suite et fin.) Une question se pose : jusqu'à quel point l'Italie avait-elle eu besoin de temps et du délai de plusieurs mois pour mettre à point son organisation militaire? Nous ne voulons pas insinuer par •là que les négociations de sa part n'aient eu que le but de gagner du temps. Le retard à entrer en lice servit d'ailleurs aussi les affaires des puissances centrales qui eurent ainsi la liberté de mieux faire front à la France et surtout à-la Russie. Il reste acquis que non remise encore de si. campagne en Lybie, l'Italie n'était pas en état, ni financièrement ni militairement, de commencer la guerre dès l'année 1914. Bile eut le répit de plusieurs mois pour compléter l'organisation de son armée, de sa flotte, de ses ressources économiques. Il va sans dire que l'Autriche, en prévision d'un conflit toujours possible, rr rédigea rien au cours même des négociations, p -- n -itre en état de défense sa frontière du Tyrol. Celle-ci presque toujours en pars moutna-reux, se prête d'ailleurs bien à !a défensive. I! faut ajouter que, dévoués à lâ.porsormo de leur vieil empereur, les populations si divei:; s de l'Autriche se levèrent avec décision pour défendre la monarchie menacée de tous côtés. Les correspondants de guerre neutres ont die avec quel soin, quelle énergie et même quel amour toute i:: front èi'e a été mise en état de défense contre les attaques italiennes. Officiers et soldats autrichiens ont largement profité de l'expérience acquise sur les autres théâtres de la guerre et en particulier au Caucase. Les ressources nombreuses du terrain montagneux du Tyrol ont été exploitées; rien n'a été négligé. On a pourvu surtout à ce que les combattants soient à l'abri des balles et même de la g-ropse :irt;w-cri<'. De- porca d'approvisionnement, des ateliers pour réparer voitures, autos, canons, armes de toutes sortes ont été établis. Le Tyrol est devenu une vaste forteresse munie de tout ce qui est nécessaire. De plus l'esprit de l'armée est excellent. Le Tyrol, que l'Autriche avait accepté de céder librement à l'Italie, afin de vivre en paix avec son alliée, est une terre favorisée par la nature, l'histoire et l'art. Là se trouvent Trente, si célèbre par le Concile qui s'y tint de 1545 à 1663, avec ses églises et ses monuments, son climat délicieux, ses jardins qui rappellent l'Italie et l'Orient; puis Arco et ses jardins de palmiers, Riva sur le lac de Garde, Ravereto et tant d'autres lieux- privilégiés. Tant de beauté, le fruit du travail de siècles, vont maintenant être détruits. La frontière entre l'Italie et l'Autriche, très irrégulière avec le Trent-in, qui pénètre comme un éperon dans la partie italienne et se relève ensuite brusquement, décrivant un demi-cerele qui retombe vers la mer, n'a pas moins de 750 kilomètres d'étendue, Mais la plus grande partie, très montagneuse, offre un accès difficile à l'offensive et se dispose, au contraire, admirablement pour la défensive. L'effort italien -dut se porter principalement sur l'Isonzo, entre la Carinthie et l'Adriatique."G"? secteur est d'environ 50 kilomètres. En juin, une première attaque des troupes italiennes échoua, il en fut de meme el une se coude au début do juillet pour laquelle lç généralissime Caelorna employa 120,000 hommes, d'infanterie et six groupes d'artillerie. De la tête de pont de Gôrz à Doberdo, les attaques du 1 au 4 juillet, se succédèrent jour et nuit. Même tout, le mois la lutte s'est pouisuirip violente, mais peu décisive, tant vers la mer ail? -Mil i'lson?o central et à la frontière du Tyrol méridional au Trentin. De ce dernier côté, l'offensive italienne se heurte aux positions autrichiennes parfois hautes de 2,000 mètres et qui tiennent sous leur feu les positions ennemies. Pour donner une idée de l'opiniâtreté de la lut te, voici, par exemple, ce que disait le communiqué autrichien du 19 juillet : Dans la région de Gorz, do nouveaux grands combats ■ - - '"-nnnencG hier. Au lever du jour, l'artillerie ita- _ "Uvert le fan contre la lisière Uenne de tous eauDres a , . r,,. _ du plateau IVoberdo et la tête de potft U"s '-' V ' , , ' le feu a atteint sa plus grande violence. L'infanterie, très forte, a procédé alors à l'attaque, Au milieu e combats opiniâtres, qui ont continué la nuit et ont sou- Vent conduit à des corps à corps, nos troupes ont réussi à repousser de toute part les Italiens qui avaient atteint nos tranchées les plus avancées. Nos mortiers ont réduit au silence cinq Vatteries de gros calibre. Ce matin, .le combat a repris de nouveau. Des attaques ennemies isolées, contre la tête de ipont de Gorz, ont été également repoussées. Ainsi, même sur le terrain le plus favorable, celui de l'Isonzo, l'offensive italienne cependant préparée depuis plusieurs années, n'a pu depuis deux mois obtenir de succès appréciables ni, par conséquent, influencer sérieusement l'aspect de la grande guerre européenne. Il serait injuste de méconnaître les difficultés rencontrées par les Italiens dans leur offensive contre les Autrichiens que favorisent une contrée montagneuse, de hauts pics, d'étroits défilés et les travaux les plus complets de l'art, des tranchées et eles fortifications de campagne. Chaque adversaire témoigne sans doute d'une égale bravoure. Cependant, le généralissime italien Cador-na prêta parfois a rire par ses bulletins a météoro-liques », où les insuccès de ses troupes toujours étaient mis sur le compte élu mauvais temps. . Puis, ce furent des bulletins trop éclatants ele victoires imaginaires, ce qui fit dire à un journal neutre que « non contente de moissonner eles la î-riers, l'armée italienne en faisait du foin dont elle remplissait ses granges ». Autre chose étrange et quelque peu prématurée : Avant tout succès important, le gouvernement italien nomma le député socialiste Barzilaï« ministre dés territoires conquis et à conquérir ». Les journaux italiens parlèrent alors de « ministère symbolique ». Les choses n'allant pas sur le théâtre austro-italien do la guerre au gré des Alliés, ceux-ci, au début de juillet, envoyèrent à Rome une mission composée de quatre généraux français, <i dans le Ixwi -<^o pvoeoei les nrtTrcrii» v. tt<i ïjUII COT7G, 16 néral comte Porro, chef d'état-major du généra-lissime italien Cadorna, envisagea à Paris et à Calais avec les autorités militaires françaises et anglaises, le déplacement de l'offensive italienne. De l'Isonzo et du Tyrol, reconnus trop difficiles à forcer, elle se serait transportée du côté de la Serbie... Cela ne cachait-il pas un mouvement aussi diplomatique que militaire? En effet, l'opinion en Italie depuis quelque temps se montrait mécontente que la Serbie et le Monténégro eussent pénétré en Albanie, occupant Scutari et d'autres points importants. La rivalité serbo-italienne risquait de troubler l'Entente. I! fallait rassurer l'Italie sans mécontenter les deux petites puissances balkanique et vice-versa. Mais la Serbie verrait-elle d'un bon oeil une coopération si étroite des armées italiennes avec la sienne? Celle-ci ne serait-elle pas absorbée et surveillée par celles-là? Ainsi se déclarait pour les Alliés une difficulté intestine assez semblable à celle soulevée par les prétentions de la Russie à obtenir seule, après la victoire, Constantinople, prétentions qui avaie?it effrayé à la fois les Balkans, l'Angleterre et aussi l'Italie. Celle-ci avait en vue de faire de l'Adriatique un lac italien aux dépens non seulement de l'Autriche, mais encore des Balkans. Tout ai plus concédait-elle à la Serbie un port sur la mer, si indispensable au développement économique de ce pays. Sur mer, les Italiens subirent des revers assez marquants, bien que partiels. Dès le jjlébii* !a flotte autrichienne bombaida Àncône, Bim'ini, Venige çt son arsenal; les trésors artistiques •Je cette célèbre ville : palais des Dog-es, cathédrale Saint-Marc, avaient dû etf« protégés au moyen de sacs de ciment ; les célèbres chevaux de Saint-Marc, qui ornent le portail, avaient été descendus. En juillet. Bari fut également bombardé avec grands dégâts. Mais la perte la plus sensible fut. le torpillage par un sous-marin autrichien du croiseur cuirassé Amal.fi (7 juillet), long de 130 mètres, et dont la construction avait duré quatre ans et demi. 300 hommes d'équipage périrent sur 684. Le 17 juillet, au sud de Raguse, torpillage également du croiseur Giuseppo Garibaldi, qui était armé de 27 canons. Sur les 556 hommes de l'équipage, beaucoup périrent. Ce croiseur faisait partie d'une escadre qui, sans doute pour répondre an boCïbardeTnent de Bari, avait cinglé en face vers la. côte autrichienne. Les croiseurs italiens se retirèrent hâtivement. TONY. Uses « Lfi PRUXÈLLQI& » OÉ'OClPIJpÇ @ puraîssiamt è g heurs® IJ f" | g™ la I* mutin, Edition contient an guerre sou^marwe tf'O'SÎèfïîe pagfi Q§ (Efçmlerg tè'é» Londres, 26 juillet (Reutei). —Le vapeur russe fîi- B_«_ j„ ..i _ _ ,. ,t bonia, en route de Çardiff en Russie avec du "hâ'rbon rammes arrivés peooent :•» reu.fc „ „ . , A . . . . -wuoon, a été torpillé près des îles Orkttejf par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé. .i . ffrSrygiya -e-a ■a-a 1S 5?» g*=y£ .-gai ALLEMANDS Théâtre de la guem< de l'Ouest Berlin, 26 juillet (midi). '- - A la lisière est de V Argonne, nous avons fait S'Viter un blockhaus di l ennemi. Près de Launois\ au sud de Ban-de-Sapt, les Français ~se sont éljiblis dans une petite partie de nos tranchées. Plusieurs bombes ont étt jetées sur la forteresse de Dv^erqwe. Théâtre de la guer^l de l'Est L1 armée du général von lielow a eu des combats avec Varrière-garde d> Vadversaire. Hier. 6,000 prisonniers ont encore été amenés. Lon d'une poussée en avant à la Tesia, au sud de Kow-no et dans la région de Dert broieo, à 10 km. ait nord-est de Suwa,!ki, des tra ichées russes ont été prises. Le Narew est passé stout le front du sua d'Ostralenha jusqu'à Putulsi . Au sud-est de Pu-tulslc nos trouves s'approchant du Bug. Au sud-ouest de cette forteresse, la ligne Nasielsli-Gzowc a été atteinte malgré la résistance opiniâtre Vennemi. A Vouest de BIg,.;\> plusieurs positioni de Vadversaire ont été prises c au sud de Varsovie les localités de TJstanow, Lbislta et Jazgarzew ont été prises d'assaut. Théâtre de la guerre du Cud-Est Chez les troupes allemandes, la situation est inchangée.J (Note. — Les localités d'Llttanow, d'ibeslta ec J azgarzew sont situées à environ 2o km. au sud du point central de, VarsovieSzowo est situé à 10 km. au sud de Pultusk à hi route de Pultusk-Serock.) jZjj AUTRICHIEKr; Théâtre de la Vienne, 27 juillet (le théâtre d,e la guerre russe la journée d'mier s'est passée relativement calme. Près d'Iiraàngcjrod nos troupes ont repoussé quelques faibler poussées en avant russes. — Au Sud de Krylow une tentative russe de passer le Bug a été déjouée. — Pour le surplus, la situation est inchangée. Théâtre de la guerre italien Dans le temtoire de Gôrz Vennemi se borna hier, pendant toute la journée, à un feu violent d'artillerie. Des attaques de nuit désespérées contre nos positions à bord du plateau de Doberdo échouèrent avec des pertes considérables pour les Italiens et ne purent en rien modifier le fait que Vassaut contre le front du territoire de la côte a été vain. ^ ITALIENS Rome, 24 juillet. — La bataille continue tout le long du front de Vlsonzo et le succès de nos armes devient de plus en plus évident. Dans le territoire de Km, les troupes des Alpes commencent à avancer le long de la cîme escarpée de la Lunz-nica. I?ennemi leur oppose une vigoureuse résistance, mais les nôtres purent lui prendre quelques points plus avancés, en lui infligeant de sérieuses pertes et en lui faisant une eentwnç de nier s.. $ur le iront de Plawa-Gô - " . ' ' tà0'l~ continuèrent, D'aulx- ' , . f> Le"U vro^s -, ~o tranenees jurent prises; un }i.vues,, une mitrailleuse, des fusils, des mu-| nitions et autre matériel de guerre ont été pris. Sur le Karst, Vennemi prononça, dans la nuit du 22, de nombreuses attaaues qui échouèrent. Le lendemain matin il s'avança •en masses compactes, principalement contre notre aile gauche, après avoir reçu des renforts énormes et après avoir exécuté des préparatifs vigoureux par le feu de son artillerie. Nos troupes de première ligne sont parvenues, quoi qu'elles eussent souffert beaucoup var de longs combats précédents et grâce à l'appui efficace de leur artillerie, à tenir tête à cette vigoureuse attaque et à l'arrêter ensuite. L'arrivée incessante de nos secours leur permit donc d'exécuter une contre-attaque. Rome, 25 juillet (d'hier). —r En Cadore, nous avons complété l'occupation de Tofana (Boite supérieur) en repoussant de petites attaques ennemies. L'ennemi tenta également une attaque contre nos positions au mont Piano, au nord de la vallée encaissée de Misurinat. Cette attaque a été repoussée. Dans la région du mont Nero (Km), notre progression continue le long de la crête de Luznica. Sur le front de l'Isonzo, l'ennemi a tenté, grâce à ses attaques de nuit habituelles, d'empêcher nos travaux de retranchement aux positions conquises. Hier matin il prononça une attaque en masses compactes contre l'aile droite de nos positions sur le Karst, il fût toutefois obligé à se retirer Plusieurs douzaines de prisonniers, un officier y compris, tombèrent en nos mains, FRANÇAIS Paris, 25 juillet (15 heures). — Im nuit a été calme sur tout le front, excevté dans les Vosges, où Vennemi, a entrepris plusieurs attaques au Reichsackerkopf et sur les hauteurs est de Met- Paris, 25 juillet (23 heures). — Il n'y a rien à signaler, excepté une action d'artillerie dans les environs de Souciiez, quelques obus sur Sois-sons et Reims et un violent bombardement du bois Le Prêtre. RUSSES Pétrograde, 24 juillet,Pas de combat important dans la région à l'ouest de Mitau. Dans la nuit du 22 juillet nous avons fait prisonniers, près du village de Sess, à la route vers Tuckum, un détachement de vélocipédistes et près du village de Kruki une patrouille d'officier s. L'ennemi a occupé le village de Janische et s'efforce d'avancer dans la direction sud-est. A l'est de Rossiennic l'ennemi avance vers le fleuve Schuwa. Au Narew les Allemands, appuyés d'un violent feu d'artillerie, continuèrent le 22 juillet leurs attaques opiniâtres contre la tête de pont de Rozan. A la rive gauche de la Vistule l'ennemi exécuta le même jour un assaut contre les ouvrages avanoés d'I-wangorod au front de Widha-t)aschinska-ft" ' , woschow. Après avoir débordé un d'llj~ nos abris en fil de fer harbe?" ' T* 7? avec âe* vertes. - t -~V enJwt refoule- Entre U , n"f,;e oontre-attaque t>"' ' " v zstuie et Le ou g, te combat con- ..ae. Dans la direction de Lublin les Autrichiens prononçèrent une attaque contre la route conduisant à Belzice. T,e centre des armées ennemies, qui est composé de divisions allemandes, a subi le 21 juillet, pendant une attaque contre 'e front Chrniel- Piaslcy- Suchndol -Olessiki- Woislawitzo- Grubeschow, des pertes sérieuses. Le matin du ' ' juillet l'ennemi, après n'avoir atteint aucun swltat la veille au soir, arrêta son attaque à la ru e gauche du Wieprz et dans la direction du village de Rezowice, tandis que des forces allemandes considérables parvinrent, au front de Maidan-Gï-trowslcy-Woislawice-TJchane, à s'emparer au début de nos retranchements et même à s'avancer en masses considérables vers le nord, mais elles furent refcnilées avec des pertes, après un combat acharné dans un bois, qui dura huit heures. Pendant notre contre-attaque nous avons pris 6 canons et fait 500 prisonniers. Dans la région de Grubeschow l'ennemi parvint le 22 juillet à s'avancer vers le nord. Au Bug, près du village de Dzary, nos troupes refoulèrent l'ennemi au de.-là du fleuve. Près de Solccul il y eut une violente contre-attaque. Après que nos troupes eurent oc-' cupé pendant la nuit du 22 juillet quelques tranchées ennemies, elles continuèrent le matin à presser énergiquement l'ennemi vers les confins de la ville de Solcal même. Dans la région du village de Roturzice l'ennemi concentra des forces consi-, dérables pour une contre-attaque et il s'emparâ de quelques parties du village; mais, avvès un combat dans les rues, le villacje repris par nous Parmi les prisonniers que nous avons faits dans cette région, se trouvent les restes du 10e bataillon de chasseurs autrichiens avec son major. De fortes réserves ennemies qui avancèrent des hauteurs, /iï'ès du village de Zawisching et qui y subirent* des pertes par notre feu d'artillerie, n"e '/turent traverser la vallée du Bug et appuyer les troupes ennemies attaquées par nous. Le combat continue. Dans le courant de la journée du 21 juil-l(i%l'ennemi attaqua le village de Dobrtoui et s'em. 'Mra d'une partie de celui-ci; il en fut toutefois tj\éV$fcs"cenuànes 'de prfuoimiers, l'as rve~rmîi génents dans les autres secours de notre fronts TURCS . Qn'ustantinople, 2ô juillet. — 'Au front des Dardanelles des combats d'artillerie par moments dans la nuit du 22 au 23 yuiillct, •près d'Ari-Burn^i Le matin du 2o juillet une contre-mme que nous avions fait exvloser pour annihiler l'efficacité d'une mine ennemie contre notre centre, a eu un bon résultat. Dans l'après-midi, notre artillerie toucha, pendant un bombardement inefficace de nos positions sur l'aile gauche, par deux -,noni-tors, un de ceux-ci; les deux monitors s'éloignr-rent alors immédiatement. Le matin du 23 iirilfet nous avons repoussé une attaque contrç ouelques tranchées de notre atiç droite vrè* Sedr)-i,j Bahr. Notre artillerie rédvisi* 'au l^nce l'artillerie enneme qm b<m^rdait nos tranchées. Nos atteries de l ont dispersé des troupes cn- ncnMes " ai construisaient des retranchements près e Sedd-ul-Bahr. Sur les autres fronts, rien d'important ne s'est passé. Constantinople, 25 ju-iVet. — Au front des Dardanelles, près d'Ari-Burnu, combat de mines ré-ciproquei Le 24 juillet, un point de débarquement ennemi a été bo.mbardé. Près de Sedd-ul-Bahr, faible feu d'artillerie. Notre artillerie força-une batterie d'obusiers ennemie à l'ouest de notre aile gauche à modifier sa position et la réduisit au silence lorsque la batterie recommença Te feu. Sur les autres fronts, rien d'important, SUR MER Berlin, 26 juii'let. — On annonce de Copenhague au Lokal Anzeiger : Le vapeur danoi;> Spcrling, ameoié et remorqué par les Anglais à Kirkwall, a reçu l'ordre do partir pour Leith où il devra décharger 500 balles de coton islandais que les Anglais ont déclaré de contrebande de guerre. A la demande de l'armateur, le ministre danois en Angleterre fera des représentations en raison du traitement du Perling. Les armateurs danois menacent de suspendre la navigation pour l'Islande, si les mai^s-poste, allant en Irlande, sont constamment exposées aux molestations des navires de guerre anglais.SUR MER. — fca catastrophe de 1' « Eastland » Londres, 25 juillet. — On annonce de Chicago à Reu-ter : Le nombre de passagers noyés lors do la pert du vapeuf d'iexçu.rsion Eastland est évalué à 1,200. Jusqu'ici on ta retrouvé 500 cadavres,principaiement dans les eaux au dessous de la cale du navire. On a dû hacher des trous dans les parois du navire afin de pouvoir enleviez les morts. ITALIE. — Appel de la Landsturm Rome, 25 juillet. — L'hebdomadaire miMtairo offieidl publie un décret appelant sous les ju'inc*» , . , «ii * ..i îandsturm qui n a pas sem des çlasws J*- a 1888 Tous ,0;; appe^a <.oiven se pi >*»" QJ. |es premières heures du 31 jui1-— -L»e journaJ militaire publie, en outre, un décret déclarant territoire de guerre les provinces de Cremona, Piazinza et une partie de Rovigo, qui n'appartenaient pas jusqu'ici à la zone de guerre. RUSSIE. — La reddition de Varsovie Berlin, 26 juillet. — On annonce de Genève au Berli-ner Lokal Anzeiger : A 'l'exemple du Temps, tous les journaux parisiens préparent leurs lecteurs à la nécessité de l'abandon de Varsovie par le grand-duc, qui aurait déjà communiqué aux alliés un autre p'an de défense par les préparatifs d'une ligne derrière le Bug. ALLEMAGNE. — Abolition des mesures de représailles Berlin, 25 juillet. — La Nordd. Allg. Zcitung écrit, sous ce titre : Dans ûotre numéro 122, nous avons pub'ié qu'environ 50 officiers allemands, prisonniers de guerre, avaient été logés dans des chambres toujours fermées du fort français Entrevaux; que ces officiers ne pouvaient se mouvoir journeiliiement que pendant une heure dans un petit jardin et qu'ils ne pouvaient réciproquement se rendre visite; en conséquence, 50 officiers français, prisonniers de guerre, ont été soumis aux mêmes tions. Entretemps, le Gouvernement aliemaxio - ' Gouvernement français, à l'intervtjn*--' , " reÇ11 neutre, la nouvelle " - ,jn ^ lvne Pl"ssant'c act^'-ÇW,?.»b 9 officiers allemands peuvent Jeu»— * mouvoir librement et pendant toute la ..iee dans le jardin du fort et peuvent se coa.mu: i quer. Par conséquent les restrictions imposées aux officiers français ont été aussitôt abolies. AUTRICHE. — Au front italien j Berlin, 26 juillet. — Les journaux de Vienne publient | quelques détails au sujet des combats au Monte Piano j près de Schluderbach. Les Italiens tentèrent de reprendre à tout prix la montagne située déjà sur leur terri- toire. Après un bombardement avec des grenades du pu > gros calibre, cinq bataillons italiens firent trois assauts et pénétrèrent partiellement dans les tranchées; i;';. furent toutefois chassés chaque fois de la montagne et no furent plus finalement à même "de s'avancer par suite de leurs terrfbles pertes. Trois cents morts gisaient devant notre front; des centaines ont fait des chutes ,nor -toliles ou sont blessés. Les Autrichiens n'eurent- que morts et 42 blessés. Le Monte Piano bondi do décombres de rocher, d'armes et de parties d'uniformes. AUTRICHE. —• Fidélité et loyalisme Milan, 24 juillet, — Les journaux italiens annoncent avec une grande irritation que cinq <jj.-putés, de nationalité ijatosm*. du Trentin, ont passé avec « armes '',t bagages >> dans Itî camp de . i-nnemi. :avaieait fait des déclarations de °*C.uté très étendues et sont allés à Vienne pour rester fidèles sujets de li Maison de Habsbourg, au lieu de revenir, avec leur population, parmi laquelle ils avaient grandi, à la « Mère Italie ». La presse italienne qualifie ces liommes de renégats et de traîtres. L'Avant/ écrit de son cûié qu'ils n'ont renié personne et n'ont trahi personne. Ils sont simplement restés ce qu'ils étaient auparavant : sujets fidèles de l'Autriche. TURQUIE. — Aux Dardanelles Berlin, 26 juillet. — On annonce d'Athènes au Voss. Ztfl. qu'un officier arrivé de Mudros à Athènes a évalué ■les pertes des alliés aux Dardanelles jusqu'ici à 80,000

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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