Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 28 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw49d89/
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TOÏÏSIEME AWNEE, —-N» 800. TÏRAQË JUSTIFIÉ 65,000 EXEMPLAIRES F Oïî'O OKHTIMgg I EDITION B MERCREDI 88 JUILLET Mô LE BRUXELLOIS >p»r «rŒETe*4CHïii *8T!g ï 8hb III ffcuss. w, s saràss 1 kisim.: — % saoïs9 è fesa®» 1 mma» % fcm&t «Fot&spia.gfel O xxom^ies.tir ?iciéi>eii dsucit RBSAGTION. ÀBBl'NiS§Ti?ÂTi©É( MJBLîCITÊ ■<3®® lïiras® IStemspfi, ^Esa,mfflr -^.Ss !S®^as®îi©£i âJWNTOWaHJSf 2: IMts-Divers, la Signe 2 francs. Nécrologie» i*. %aee % Èim'» PeËles annonces,, la, Hgnc 20 essaîsmei? Sur le front italien VuCî d'ensemla I » . (ouite et fin. ) Une question se pose : jusqu'à quel point l'îta lie avait-elle eu besoin de tempj et du délai di plusieurs mois pour mettre à point son organisa tion militaire? Nous lie voulons pas insinuer pa: là que les négociations de sa part n'aient eu qu< le but de gagner du temps. Le retard à entrer ei lice servit d'ailleurs aussi les affaires des puis sances centrales qlii eurent ainsi la liberté dt mieux faire front à la France et surtout à la Rus. sie. Il reste acnui5 ouç noii remise encore de « campagne en Lybie, 1 Italie n'était pas en état, ni nnancièrement m militairement, de coiumencei la guerre dè$ l'année 1914. Elle, eut le répit de p.usieuis mois pour compléter r organisation de son armée, de sa flotte, de ses ressources économi-opes. I] ta «ails dire que ' Autriche. eu prévision d un conflit toujours possible, ne négligea rien au tours même des négociations, pour mettre en état de défense sa frontière du Tvrol. C-'i-, ci presque toujours en pays montagneux, se prête d'ailleurs bien à la défensive: Il faut ajouter que, dévoués à la. personne de leur vieil empereur, les populations si diverse (le. ! Autriche se levèrent avec r)ériKi";: pour détendre là monarchie menacée de tous côtés. Les correspondants de guerre neutres ont die avec quel soin, Quelle énergie et même quel amour toute la frontière a été mise eu état de défense contre les attaques italiennes. Officiers et soldât® autrichiens ont largement profité de l'expérience acquise sur les autres théâtres de la guerre et en p'àrticuiiêï au Caucase. Les; ressources nombreuses du terrain montagneux du Tyrol ont été exploitées; rien n'a été négligé. On a pourvu surtout à ce que Wa . >\ ■ ■■■.>. r hal le3 Ët iiiOme de la grosse artillerie. Des parcs d'approvisionnement, des ateliers pour réparer voitures, autos, canons, armes de toutes sortes ont été établis. Le Tyrol est devenu une vaste forteresse munie de tout ce oui est nécessaire. De plus l'esprit de l'armée est excellent. Le Tyrol, que l'Autriche avait accepté de céder librement à l'Italie, afin de vivre en paix avec son alliée, est une terre favorisée par la nature, l'histoire et l'art. Là se trouvent Trente, si célèbre pal- le Obiicile qui s'y tint de 1545 à 1563, avec ses églises et ses monuments, son climat délicieux, ses jardins qui rappellent l'Italie et l'Orient; puis Arco et ses jardins de palmiers, Riva sur le lac de Garde, Ravereto et- tant d'autres lieux privilégiés. Tant de beauté, le fruit du travail de siècles, vont, maintenant être détruits. La frontière entre l'Italie et l'Autriche^très irrégulière avec le Treutin. qui pénètre comme un éperon dans Itt partie italienne et se relève ensuite brusquement, décrivant un demi-cercle qui retombe vers la mer, n'a pas moins de 750 kilomètres d'étendue. Mais la plus grande partie, très montagneuse, offre Un accès difficile à l'offensive et se dispose, au contraire, admirablement pour la défensive. L'effort italien dut se porter Principalement sur l'Isonzo, entre la Carinthie rt l'Adriatique. Ce secteur est d'environ 50 kilomètres. En juin, une première attaque des troupes italiennes échoua. Il en fut de même d'une se conde au début de juillet pour laquelle le généralissime Cadorna employa 120,000 hommes d'infanterie et six groupes d'artillerie. De la tête de ■pont de Gorz à Doberdo, les attaques du 1 au 4 juillet, se succédèrent jour et nuit. Même tout le mois la lutté s'est poursuivie violente, mais peu 'décisive, tant ,veis la mer que sur l'Isonzo central et à la frontière du Tyrol méridional au Trentin. De ce dernier côté, 1 offensive italienne se heurte aux positions autrichiennes parfois hautes de 2,000 mètres et qui tiennent sous leur feu les positions ennemies. Pour donner une idée de l'opiniâtreté de la lutte, voici, par exemple, ce que disait le communiqué autrichien du 19 juillet : Bans la de Gorz, ■•uT9ft-ns grands eombats eut romnaencâ hier. An lever dt jonr, l'artillerie italienne de teus calibres a. ottr^rt !• fen «ontre Ja lisière du plateau I>eVerdo et !a. têk» de peut de Gorz. A «aîdi, le Feu a atteint sa plus grande rieleïiee. L'ÎTifaaterie, très forte, a procédé alore à l'attaque. Au milieu d© oombats opiniâtres, qui ont continué la nuit et ont souvent conduit à des corps à corps, nos troupes ont réussi Uses ®h TROISIÈME PAGE derniers télé-amrihyÇs rendant. if. à repousser de toute part les italiens qui avaient teint nos tranchées les plus avancées. Nos mortiers réduit au silence cinq batteries de gros calibre. Ce tin, le combat a repris de nouveau. Des attaques et mies isolées, contre la tête do pont de Gorz, ont été ( leinent repousîées. Ainsi, même sut le terrain le plus favorable, lui de l'Isonzo, l'offensive italienne cepend préparée depuis plusieurs années, n'a pu dep deux mois obtenir de succès appréciables ni, conséquent, Influencer sérieusement l'aspect la grande guerre européenne. Il serait injuste de méconnaître les difficu! rencontrées par les Italiens dans leur offens contre les Autrichiens que favorisent une cont montagneuse, de hauts pics, d'étroits défilés les travaux les pltis complets de l'art des tri chées et des fortifications de campagne. Chac adversaire témoigne sans doute d'une égale b voure. Cependant, le généralissime italien Cad na prêta parfois à rire par ses bulletins i météo liques », où les insuccès de ses troupes toujoi étaient mis sur le compté du mauvais temp; Puis, ce furent des bulletins trop éclatants victoires imaginaires, ce qui fit dire à un jours neutre que « non contente dé moissonner des li riers, l'armée italienne en faisait du foin d< elle remplissait ses granges ». Autre chose être ge et. quelque peu prématurée : Avant tout suci important, le gouvernement italien nomma le i puté socialiste Barzilaï a ministre des territoi: conquis et à conquérir >. Les journaux italie parlèrent* alors de « ministère symbolique ». Les choses n'allant pas sur le théâtre aust. italien de la guerre au gré des Alliés, ceux-ci, début de Tuiïïet. envGI£ïellt à Rome une missi — r„„<rc ae M.ùure ^'CT.'erdux T,u<Jub but de presser les opérations ». De son cOte, ® néral comte Porto, chef d'état-major du génél lissime italien Cadorna, envisagea à Paris et Calais avec les autorités militaires françaises anglaises, le déplacement de l'offensive italien! De l'Isonzo et du Tyrol, reconnus trop difficil à forcer, elle se serait transportée du côté de Serbie... • Cela ne cachait-il pas un mouvement aussi ; plomatique que militaire? En effet, l'opinion Italie depuis quelque temps se montrait inéco tente que la Serbie et lé Monténégro eussent j nétré en Albanie, occupant Scutari et d'auti points importants. La rivalité serbo-italienne r quait de troubler l'Entente. Il fallait rassui l'Italie sans mécontenter les deux petites pu sances balkanique et vice-versa. Mais la Serl verrait-elle d'un bon œil une coopération si étro des armées italiennes avec la sienne? Celle-ci serait-elle pas absorbée et surveillée par celles-1 Ainsi se déclarait pour les Alliés une difficu intestine assez semblable à celle soulevée par prétentions de la Russie à obtenir seule, après victoire, Constant'inople, prétentions qui avaie effrayé à la fois les Balkans, l'Angleterre et au l'Italie. Celle-ci avait en vue de faire de l'Adr tique un lac italien aux dépens non seulement l'Autriche, mais encore des Balkans. Tout plus concédait-elle à la Serbie un port sur la mi si indispensable au développement économique ce pays. Sur mer, les Italiens subirent des revers as-marquants, bien que partiels. Dès le début, flotte autrichienne bombarda Ancône, "Rimii Venise et son arsenal; les trésors artistiques Cette célèbre ville : Balai» des Doges, cathédri Saint-Marc, avaient dû être protégés au moyen sacs de ciment ; les célèbres chevaux de Sai; Marc, oui ornent le portail, avaient été deset dus. En juillet, Bari fut également bombai avec grands dégâts. Mais la perte la plus sensil fut le torpillage par un sous-marin autrichien croiseur cuirassé Amal.fi (7 juillet), long de 1 mètres, et dont la construction avait duré qua ans et demi. 300 hommes d'équipage périrent ! 684. Le 17 juillet, au sud de Raguse, torpills également du croiseur Giuseppo Garibaldi, ( était armé de 27 canons. Sur les 556 hommes l'équipage, beaneoufi périrent. Ce croiseur fais parti» d'une escadre qui, sans doute pour répi dre iu bombardement de Bari. avait eingli fa«e veri la côte autrichienne. Les «roiseurs i liens se retirèrent hâtivement.. TONY DEPECHES GUERRE SOUS-MARINEî Londres, 26 juillet (ïtauter). — Le vapvur ru*se bonia, en route de Cardiff en Russie avec du chart a été torpillé près des îles Orknoy par un s<>U6-mî allemand. O'éqnijpage a été s-auré. DEPECHES Communiques officieles a£-- î d® la guerre russe T- Vienne, 27 juilk ~ Sv? le thé°tre 'f* ne- la guerre russe la juïrr.ée d1hi0T « Vassee re^l~ ga- tivemœnt calme. Près d'iwangorod no» i:rouVes ont repo-ussé quelques faibles poussées en ce- ru^ses. — Au Sud de T.rylow line tentative russe Jnt V0*8*1* l* Buf) a été dijouée, — Pour Je surplus, uis s^ua^on est inchangée. ^ Théâtre de h guerre italien de Dans le territoire dt Gorz Vennemi.se borna lés hier, pendant toute la journée, à un feu violent ive d'artillerie. Des attaqu<s de nuit désespérées con- rée tre nos positions à boi-î du plateau de Doberdo et échouèrent avec des pertes considérables pour les m- Italiens et ne purent en rien modifier le fait que ue l'assaut contre le front du territoire de la côte rr» _ n. tiMin. ITALIENS • • R*me, 24 juillet. — La bataille continue tout fie le long du front de Vlsojizo et le succès de nos ar-iul mes devient de plus en- plus évident. Dans le ter-i:i- ntoire de Km, les troupes des Alpes commencent uit à avancer le long de la cime escarpée de la Lunz-n- nica. L'ennemi leur oppose une vigoureuse résis-îes tance, mais les nôtres burent, lui prendre quelques lé- points 2)lus avancés, en lui infligeant de sérieuses •ss pertes et en lui faisant une centaine de pnson-ns nier s. Sur le front de Plawa-Gôrz nos lents progrès continuèrent. D'autres'tranchées f urent prises; un lance-mines, une mitrailleuse, des fusils, des mu-au nitions et autre matériel dp guerre ont été pris. em leKarst, Vennev,-. .pr^r < nçn ré- Le lendemain matin il s'avança en masses com-~nctes, principalement contre notre aile gauche, à livrés a^C1r reÇu des renforts énormes et après et avoir exécuté 8e. ^aratifs vigoureux -par le feu ■e. de son artillerie. Nol dc V^mère hgnc es sont parvenues, quoi qu'etie." cuisent souffert Ja beaucoup var de longs dombats précêtv^J1 s . 8rA ce à l'appui efficace de leur artillerie, à tenir « e e h- à cette vigoureuse attaque et à l'arrêter ensuite. Tj arrivée incessante de nos secours leur permit donc d'exécuter une contre-attaque. ié- es Rome, 25 juillet (d'hier). — En Cadore, nous is- avons complété Voccupation de Tofana (Boite su-_er périeur) en repoussant de peùtes attaques enne mies. L ennemi tenta également une attaque contre nos positions au mont Piano, au nord de la vallée encaissée de Misurinat. Cette attaque a été repoussée. Dans la région du mont Nero (Km), notre progression continue le long de la crête de Luznica. Sur le front de l'Isonzo, l'ennemi a tenté, grâce à ses attaques de nuit habituelles, d'empêcher ^ ' travaux de retranchement aux positions confiai se< ju'er ina^n & prononça une attaque en masses compacté c™tr,e l'aile f»te fe nos «options sur leKarst, Il toutefois oblige a se retirer Plusieurs douzaines 8e y^onmers, un offi- Sinon /il nnm tifi o fmn ht'v.P/n i rit t1f>% piainS. FRANÇAIS Paris, 25 juillet (15 heures). - La nuit a été calme sur tout le front, excepté dans les Vosges, où l'enneirvi a entrepris plusieurs attaques au Reichsackerkopf et. sur les hauteurs est de Met-zeral; il a été repoussé. Paris, 25 juillet (23 heures). — Il n'y a rien à signaler, excepté une action d'artillerie dans les environs de Souciiez, quelques obus sur Sois-sons et Reims et un violent bombardement du bois Le Prêtre. RUSSES Pétrograde, 24 juillet. Vas de combat important dans la région à l'ouest; de Mit au. Dans la nuit du 22 juillet nous avons fait prisonniers, près du village de Sess, à la route vers Tuchum, un détachement de uélocipédistes et près du village de KruJci une patrouillé d'officiers. L'ennemi a oc- eméJ&mVœeerfk â'sJJiw-r&mhm l'ennemi avance vers le fleuve Schuwa. Au Narew les Allemands, appuyés d'un violent feu d'artillerie, continuèrent le 22 juillet leurs attaques opiniâtres contre la tête de pont de Rozan. A la rire gauche de la Vis tu le l'ennemi exécuta le même jour un assaut contre les ouvrages avancés d'I-wangorod au front de WidJca-Daschinska-Gnie-woschoic. Après avoir débordée un des secteurs de nos abris en fil. de fer barbelés, il en fut refoulé, avêc dP,s f)er^esi Var notre contre-attaque. Entre la et Ie Tlug, le combat con- linue. Dans la dir^.tion de ^'Ùin les Autrichiens prononcèrent une attaqué "ontre la route conduisant à Belzice. Le centre des ennemies qw est composé de divisions^allemandes, u :su°l 'l p juillet, pendant une attaque contre lé" front i Climiel- Piasky- Suchodol -Olessiki- Woislawitzo" \ Grubeschow, des pertes sérieuses. Le matin du [ juillet l'ennemi, après n'avoir atteint aucun * . swltat la veille au soir, arrêta son attaque à la ri < < i gauche du Wieprz et dans la direction du villagi : de Rezowice, tandis que des forces allemandes i considérables parvinrent, au front de Maidan-0%-• trowsky-Woislawice-TJchane, à s'emparer au début de nos retranchements et même à s'avancer en masses considérables vers le nord, mais elles furent refoulées avec des pertes, après un combat acharné dans un bois, qui dura huit heures. Pendant notre contre-attaque nous avons pris 6 canons et fait 500 prisonniers. Dans la région de Grubeschoio l'ennemi parvint le 22 juillet à j'avancer vers le nord. Au Bug, près du village de Dèa> "' 7108 tT()UPes refoulèrent l'ennemi au delà du fleuve, I?™8 de Sôkad il y eut une violente contre-attaque. Apè.s (11^ nos troupes eurent, occupé pendant la n/uit du w juillet quelques tranchées ennemies, elles continuée--fit le matin à presser énergiquement Vennemi vers Îe3 confins de l(? ville de Sokal même. Dans la région du village de Roturzice l'ennemi concentra des forces considérables pour une contre-attaque et il s empara de quelques parties du village; mais, après un combat dans les rues, le village fut repris par nous. Parmi les prisonniers que nous avons faits d"n-,J cette région, se trouvent les restes du 10e bataili oit de chasseurs autrichiens avec son major. De faites réserves ennemies qui avancèrent des hauteurs près du village de Zawisching et qui g subirent des pertes par notre feu d'artillerie, /" purent traverser la vallée du Bug et appuyer /<. ' troupes ennemies attaquées par nous. Le combat continue. Dans le courant de lu journée du 21 i&Jr-1para"'d.^xîne~ pcirtïérte cC-iùi-cî fu en fut toutefois refoulé le soir en abandoupant dans nos mains quelque^, centaines de prisonniers. Pas de changements dans les autres secteurs dé notre front. ^ TURCS Constantinople, 25 jwiVet. — Au front des Dardanelles, près d'Ari-Burnu, combat de mines réciproque. Le 24 juillet, un point, de débarquement ennemi a été bombardé. Près de Sedd-vl-Bahr, faible feu d'artillerie. Notre artillerie força une batterie d'obusiers ennemie à l'ouest de notre aile gauche à modifier sa position et la réduisit au silence lorsque la batterie recommença le feu. Sur les autres fronts, rien d'important. is-tene SUR MER à? Berîin, 26 juiMei. — On annonce Copenhague au té Ltlcal Anzciger : Le vapeur danois Sperling, amené et es remorqué par les Anglais à Ejrktralî, a reçu l'ordre de la partir pour Leith où il devra décharger 500 balles de rjf, coton islandais que Ips Anglais ont déclaré de contre-bande de guerre. A la demande de l'armateur, 1q mi-a_ nistre danois en Angleterre fera des représentations en ^ raison du traitement du Perling. Les armateurs danois menacent de suspendre la navigation pour l'Islande, si les mailles-poste, allant en Islande, sont constamment f' exposées aux molestations des navires de guerre an-ile glais. ez SUR MER. — La catastrophe de 1' « Eastland » Londres, 25 juillet. — On annonoe de Chicago à Keu-fcer : Le nombre de passagers noyés lors de la perte du j1' vapeur d'ex«iirsion Eastland est évalué à 1,200. Jusqu'ici on a retrouvé 500 cadavres.,'prineipaiement dans les eaux 10 au dessous do la cal» du navire. On a dû hâc"h«r des trous dans les parois du navire afin de pouvoir enlever les 1^" morts. ITALIE. — Appel de la Landsturm '!e Rome, 25 juillet. — L'hebdomadaire militaire officiel Ve publie un décret appelant sous les armes la landsturm qui n'a pas servi des classes 1884 à 1888. Tous les appelés doivent se présenter dans les premières heures du 31 juii!-^re let. Le journal militaire publie, en outre, un décret dé-;ur clarant territoire de guerre les provinces de Cremona, ge Piazinza et une partie de Rovigo, qui n'appartenaient [ui pas jusqu'ici à la zone de guerre. *1® RUSSIE. — La reddition de Varsovie a1^ Berli*, 86 juillet. — On annonce do Genève au Berli-,a" ner Lokal Armeigcr : A 'l'exemple du Temps, tous les e11 journaux parisien* préparent leurs lecteurs à la néees-siié de l'abandon de Varsovie par le grand-duc, qui aurait d<jà commuaiqué aux alliés un autre plan de défense par les préparatifs d'une Jigne derrière le Bug. — ALLEMAGNE. — Abolition des mesures de représailles Berlin, 25 juillet. — La Nordd. Allg. Zeitung écrit sous ce titre : Dans notre numéro 122, nous avons pub'h qu'environ 50 officiers allemands, prisonniers de guerre, avaient ét4 logés dans des chambres toujours fermée • dr fort français Entreraux; que ces officiers ne pouvaienl jfti- pe mouvoir journellement que pendant une heure danf >on, un petit jardin et qu'ils ne pouvaient réciproquement ,rin i se re®dre visite; en conséquence, 50 officier-, français ; prisonniers de guerre, ont été soumis aux mêmes restrie I.TWH—WWWW.W" 9 '."'JMWILWUH X M1».1 tions. Entretemps, le Gouvernement allemand a reçu du Gouvernement français, à l'intervention d'une puissance neutre, la nouvelle que les officiers allemands peuvent actuellement se mouvoir librement et pendant toute la journée dans le jardin du fort et peuvent se co'mmuui quer. Par conséquent les restrictions imposées aux officiers français ont été aussitôt abolies. AUTRICHE. — Au front italien Berlin, 26 juillet. — Les journaux de Vienne publient quelques détails au sujet des combats au Monte Piano près de Schluderbach. Les Italiens tentèrent de reprendre à tout prix la montagne située déjà sur leur territoire. Après un bombardement avec des grenades du p'u gros calibre, cinq bataillons italiens firent trois assauts et pénétrèrent partiellement dans les tranchées; ils lurent toutefois chassés chaque fois de la montagne et ne furent plus finalement à même de s'avancer par suite de leurs terribles pertes. Trois cents morts gisaient devant notre front; des centaines ont fait des chutes mordilles ou sont blessés. Les Autrichiens n'eurent que 20 morts et 42 blesses. L® Monte Piano bondi de décombres de rocher, d'armes «t, de partie» d'uniformes. AUTRICHE. — Fidélité et loyalisme Milan, 24 juillet. — Les journaux italiens annoncent avec une grande irritation que cinq députés, de nationalité italienne, du Trentin, ont passé avec a armes et bagages » dans le camp de l'ennemi. lis avaient fait des déclarations de loyauté très étendues et sont allés ii A ;enne pour rester fidèles sujets de l i Maison de Habsbourg, au lieu de revenir, avec leur population, parmi laquelle ils avaient grandi, à la « Mère Italie ». La presse italienne qualifie ces hommes de renégats et de traîtres. L1 Avant i écrit de son côié qu'ils n'ont renié personne et n'ont trahi personne. Ils sont simplement restés ce qu'ils étaient, auparavant : sujets fidèles de l'Autriche. TURQUIE. — Aux Dardanelles Berlin, 26 juillet. — On annonce d'Athènes au Voss. Ztg. qu'un officier arrivé de Mudros à Athènes a évalué les pertes des alliés aux Dardanelles jusqu'ici à 80.000 homme© et qu'il a assuré-que la nouvelle d'une disette on munitions chez les Turcs est inexacte. Athènes, 26 juillet. — On annonce de Salonique que le i vapeur transport anglais Arnewurons a été torpillé dans la Méditerrannée par un sous-marin. On annonce, eu outre, de Salon ique que les alliés ont subi des pertes tr&s considérables lors des dernières attaques devant T)ar- dannelîès ' une division française qui traversa quatre lignes do fougfl-"^sJ a Particulièrenient souffert et aban donna en se retirant. plupart de ses hommes tué s ou blessés. : U NOTE âMÉRICilNÉ ÂU SUJ1T DU „ LUàSTArtîÀ " Berlin, 84 iuillet. — La communication remis» hier après-midi par l'ambassadeur des Et."4.^'' '" !/: à Berlin au département de l'Etranger, dit, suivant la traduction : Par ordre de mon gouvernement, j'ai l'honneur d'informer Votre Excellence que la note du Goit-vurnement Impérial allemand du 8 juillet courant, a été examinée minutieusement par le Gouvernement des Etats Unis; le Gouvernement des-Etats-Unis regrette de devoir déclarer qu'il .i trouvé la note très peu satisfaisante, attendu qu'elle néglige de discuter les véritables diveJ sences d'opinion entre les deux gouvernements e' »! ''elle n'indique pas les moyens avec lesquels le-^ncipes reconnus du droit et de l'humanité peu vent se faire valoir dans un incident formant, un point de controverse si grave; qu'au contraire elle propose plutôt des accords uour la suppression dt1 ces principes qui les écarterait suivant le résultat. Le Gouvernement des Etats-Unis remarque avi c satisfaction que le Gouvernement Impérial allemand reconnaît, sans réserve, la validité de principes sur lesquels le Gouvernement américain ',i insisté dans ses différentes communications aft Gouvernement Impérial, allemand, au sujet de Ja déclaration du territoire de guerre et. de l'uHU s ut ion de sous-marins contre les navires rasr chauds en mer haute, notamment I» principe qu ? la mer haute est lihre, que la nature et le char gement d'un navire marchand doivent être constatés avant qu'il ne puisse être saisi légitimement ou être détruit, que l'existence des non-coui-battants ne peut en aucun cas être mis ■- " danger, à moins que le navire n'oppose une insistance ou tente de fuir après avoir été sommé de se soumettre à la visite, car Je procédé de représailles d'un belligérant (beligerent aet of retali.i tion) eut en soi et pour soi un procédé qui est hors de la loi et la défense d'une mesure comme niesu-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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