Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2r183/
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'OJS'CrXUSME ANNEE. — 80Ï TIHAOS JUSTiPIÊ «6,000 EXEMPLAIRES COTÛ OIMÏMES EDITION B JEUDI? 80 ÏUI1LE0 laiS LE BRUXELLOIS i a»! 12 fiant? = 6 ssola, 7 &méa<, — S mma, 4 teaaes 1 ®«s 2 iaaes .JToxjlï-'ïxê^jL C^"o.otrieii«: >ip, " REBAOTieN, À0MlWJ81ftATI@fe RJ@Lï©lfg '.ch iite ScSSHIEll Mêlai soda '=S,§&ffl 3J£apŒ^®Il&c^& !MîS"Dih?ers, te igné 2 fisses. Nécrologie »* S fessai Petites annonces, la Isgne 20 ©esjfcagg L'Utinté d'une Monnaie Internationale •;*■,•-.!jrr-, ... L'humanité, en un siècle, a presque achevé 1 unification des mesures de longueur, superficie, volume et poids ; elle a unifié d'emblée les mesures mécaniques, thermiques, optiques, électriques, magnétiques. L'existence d'une monnaie internationale,, entendue comme monnaie effective et non comme simple monnaie de compté, rendrait les plus grands services. Itésumons, analysons d'après les théories de Al. Gaston Mocii (Il les principaux avantages de l'adoption d'une monnaie internationale. Pour le commerce, ce serait l'abolition des complications et des frais résultant du change, du moins entre pays à circulation monétaire unitaire.S'il existait un instrument de commune mesure de valeurs, comportant non seulement des espèces métalliques, mais aussi des billets avant cours légal, les pays qui l'auraient adopté seraient, vis-à-vis les uns des autres, non dans la situation des ■ avs de l'Union latine, (où faute de billets communs, jl existe un change appréciable), mais , dans la situation de ceux de l'Union Scandinave où les règlements s'opèrent, d'un pays à l'autre, comme à l'intérieur d'un même territoire : les frais se limiteraient au change intérieur, c'est-à-dire seraient, invariables et réduits au montant des frais d'envoi oui sont insignifiants. Et,^ d'autre part, le voyageur à l'étranger n'aurait à se procurer, au départ, que de la monnaie internationale — numéraire, billets ou chèques, — q.u'ii trouverait au pair, dans son propre pays, vu qu'elle y aurait cours légal. Et, dans tous les pays admettant cette monnaie, il pourrait l'employer, 'également au pair, à régler .«es dépenses ou à se procurer de la monnaie divisionnaire en espèces locales. On p_eut adonterjpour monnaie internationale, neutralité, créer un système nouveau. Certains, d'autre part, ont préconisé l'adoption d'une simple monnaie de- compte. On a proposé sept systèmes différents, savoir : I Trois monnaies existantes : la livre sterling, la pièce de 25 fr. (existant au moins théoriquement en Argentine, en Espagne et à Haïti), la pièce de 20 fr. ou système du franc d'or, qui constitue, en pratique, l'unité de l'Union latine.II. Deux systèmes artificiels ne comportant qu'une monnaie de compte : le « spesmilo de Saussure », valant le dixième d'une pièce d'or qui pèserait 8 grammes au titre de 11/12, soit 2 fr. 52035. Cette définition a été modifiée postérieurement : le spesmilo est le dixième d une pièee d'or qui vaudrait un livre sterling plus un farthing, et représente donc 2 fr. 5141 ; le mono-Gobin valant 25 centimes. III. Deux systèmes artificiels de monnaie réelle : le gramme d'or, unité de compte, avec la pièce de 10 grammes, au titre de 0.9, comme unité effective ; un système analogue, le « bol-lak «, ou la valeur du gramme d'or serait portée à fr. 3.T5. L'adoption d'une simple monnaie de compte ne servirait qu'à faciliter, dans une très faible (1) M. Gaston Moch est l'auteur d'un intéressant ouvrage — paru récemment à Paris — sous !e titre Za Monnaie Internationale. tffl 'TROISIÈME ' !e§ d@rsii®f§- té&é-gr*inme£ arrivés pêidant la iMâlt DÉPÊCHES GUERRE SOUS-MARINE Londres, 24 juillet. — (Reuter.) — Le bateau de pêche Star ef Peace, d'Aberdeen, a ate coulé par un sous-marin allemand près des îles d'Orkney. L'équipage a été débarqué à Strom-ness. , 0 Londres, 27 juillet. (Eeuter.) — Le vapeur ang.ais Qram Gewood, en route d'ATohaougel au Havre, a été conlé le 24 juifflet dans la mer du Nord par «a e.qus-ma-rin allemand. L'équipage est »auvé. BELGIQUE. — Ministère belge Paris, 27 juillet. — Le Temps écrit : Le ministre des Affaires étrangères belge, M. Davignon, doit prendre nn long congé pour des raisons de santé. L ancien ambassadeur à Berlin, baron Beyens, est chargé intérimai-rement de la. direction du ministère des Affaires étran-lk«, v . ■Mwarac-v..- - ■ mesure, les calculs de conversion en permettant d'imprimer des barèmes moins volumineux. D'où cette conclusion : la monnaia internationale doit être une monnaie réelle. Dès le début, on est donc conduit à éliminer le spesmilo de Saussure, ainsi que le mono-Gobin. La. monnaie internationale devant être réelle, ns peut être qu'à étalon d'or, lequel a conquis tous les pays qui l'admettent explicitement, même l'Union latine, et s'implante dans l'Inde.Les pays restés réfractaires sont ceux où la circulation avariée ne comporte, en fait, que du papier-monnaie, soumis à un change exorbitant. Ces pays se rallieront à la monnaie internationale quand ils auront réalisé chez eux l'assainissement indispensable. / Les deux unions monétaires se distinguent par une différence fondamentale. L'Union Scandinave forme un territoire monétaire unique, les billets des trois Etats constituants y circulant dans les mêmes conditions que leurs espèces métalliques. Dans les Etats de l'Union latine, les billets de banque sont restés nationaux, de sorte que ces pays subissent entre-eux tous les inconvénients du change extérieur, inconnus au sein de l'Union Scandinave. Il suit de là que, pour remplir son office, la monnaie internationale doit se présenter comme un système monétaire complet, comporter des espèces métalliques et aussi des billets remboursables en or, constituant de véritables bons d'or. Mais alors, la monnaie internationale ne servi-xa-t-eile pa^ à drainer l'or de certains pays pour le transporter dans certains autres? Non, car l'or est la plus internationale des marchandises et dès maintenant, il sert à effectuer tous les paiements internationaux, g Au moins théoriquement », car, en réalité', ces oaie- *„ -- *—4. compenses entre eux, 1 or ne joua ri que le rôle d'instrument de mesure et, éventuellement, celui d'appoint. L'exemple de l'Angleterre, 'montre d'ailleurs j que le pays le plus commerçant et le plus riche i peut prospérer en ayant le moindre encaisse-o-et la moindre circulation métallique et fiduciaire.. Quand sa provision d'or tend à tomber au-dessous du minimum indispensable, la Banque d'Angleterre v remédie en relevant légèrement le taux de l'escompte. Cela étant, les transferts d'or de pays à pays sont toujours très faibles en comparaison du commerce auquel ils correspondent. Les causes qui les déterminent sont d'ailleurs multiples et ne permettent pas de prévoir, d'après les statistiques du commerce eénéral.ouel est le pa.vs qui, en fin de compte se trouvera avoir plus exporté ou importé de ce métal. D'autre part, si le drainage de l'or résultait du jeu Naturel du commerce international, il serait accompli depuis longtemps, de proche en proche, au profit de certains pays, puis d'un seul et enfin au profit d'une région de ce pays. L'adoption d'une monnaie internationale ne changera donc rien aux courants actuels de l'exportation d'or ; elle ne fera nue faciliter le règlement des comptes et épargnera des frais de change ,contribuant ainsi au développement d'un plus vaste marché mondial. Thomas IONESCO. ANGLETERRE. — Nomination Paris, 24 juillet. — Le Temps annonce : Le colonel Asser a été nommé commandant du point d'appui anglais du Havre, comme successeur du général Williams, auquel on a confié le commandement d'une armée. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 24 juillet. — La dernière liste des pertes porte les noms de 80 officiers et 660 hommes.ITALIE. — Note de protestation Copenhague, 27 juillet. — Le journal italien Perseveranza annonce que le gouvernement italien enverra une nete à l'Allemagne protestant contre la présence de seus-marins allemands sur le territoire italien, ITALIE. — La révolte des Senoussi Geivive, 24 juillet. — Le Journal de Genève apprend de la frontière italienne : La révolte des Senoussi a. un résultat complet. Toutes les garnison de l'intérieur de la Cyrénaï-que ont été massacrées. 3,000 Italiens y auraient trouvé la mort. Les troupes encore disponibles ne tiennent plus que la cote de la Tripolitaine • -*iu'à l'oasis, car plus loin, à l'intérieur, toutes'les ™~a£soni' raient également été anéanties. (Non officiel., ITALIE. — Le bombardement des côtes Turin, 24 juillet. — La Stampa donne les dé LA GUERRE f I ■ i AUTRICHIENS Théâtre de là guerre russe Viienne, 27 juillet (Mer). — Au sud de Sokal nos troupes se sont emparées d'un point d'appui précieux pour notre têt1 de pont à la rive Est du Bug; elles ont fait à cette occasion 1,100 prisonniers -et pris 2 mitraiihuses. Au Nord-Ouest le Grubieszow des forces allemandes ont de nouveau gagné du terrain. Sur îks autres parties du front, iil n y a pas de changement dans la situation. Théâtre de là guerre italien Hier, la lutte pour bord du plateau de Do-berdo a de nouveau recommencé. Jour et nuit les Italiens ont attaqué sans interruption sur tout le font, avéc la plus grande violence. Mais la nouvelle dépense en force et en sacrifices fut encore vaine. — L'ennemi n' eut que de g succès locaux passagers. Aujourd'hui, au lever du jour, les positions primitives étaient de nouveau, sans exception, en possession des héroïques défenseurs. L ennemi n'entreprit pas de nouvelle attaque contre la tête de pont de Gôrz. Ce matin, tôt, l'artillerie italienne ouvrit de nouveau un feu de grande envergure dans le territoire de Gôrz. Dans le territoire de Km, une attaque ennemie a été repoussée hier après-midi en des mêlées et au moyen de jets de pierres. Les Italiens en retraite subirent des pertes considérables dans notre feu d'artillerie. Un de nos aviateurs a jeté des bombes sur Vérone. Au front de la Carinthie <et du Tyrol, rien d'important ne s'est passé. ITALIENS Rome, 21 juillet. — L'après-midi du 23 juillet, deux de nos aéroplanes ont survolé Riva et ont rhp.miji. rlp far I nés sans leur occasionner le moindre■ dégât. En Carinthie, des forces ennemies attaquèrent dans la nuit du 25 juillet nos positions près de Sella et Sordonia, Elles furent toutefois repoussées. Dans la région de Montenero, l'ennemi tenta hier d'arrêter notre offensive en attaquant à trois reprises avec violence les positions conquises par nous sur la crête du Luznica. Il fut refoulé avec des vert'es. Sur le Karst,. l'action continue à se dàveUpper à notre avantage. ANGLAIS Londres, 26 juillet. — Maréchal French annonce sous la date du 25 juillet : Au 21 juillet, nous avons repoussé une attaque ennemie contre un entonnoir de mines formé à l'ouest,de Hooge par Vexplosion que nous avions annoncée .le 20 juillet. Cette attaque allemande fut entreprise à l'aide de jets de bombes. â-u 23 juiilet, dans la soirée, nous avons fait sauter une mine dans une partie avancée de la ligne allemande au sud-est de Zillebelce. La tranchée ennemie a été détruite. Plus tard, l'ennemi fit exploser de nouveau une mine plus au sud sans, causer des dégâts importants. Depuis nous avons gagné un peu de terrain par la jonction des entonnoirs produits par l'explosion des mines allemandes avec nos tranchées. Hier nous avons repoussé de nouveau une attaque violente de mines et de bombes prononcée autour de l'entonnoir de mines à Hooge. RUSSES Pétrograde, 24 juillet. — Dans la région de Mitau il n'y a pas eu de combat le 23 juillet. Plus au sud, sur le front Janischi-Schaulen-Ros-siennu, l'ennemi avance encore dans la direction de l'Est. Au front du Narew, nous avons repoussé avec succès, dans la nuit du 23- juillet, sur la rive gauche de la Pissa, une attaque de l'ennemi.-L'ennemi fait les plus grands efforts pour passer le Narew suf. le. frnv-t---l?Losr,han-Pultysk; un com-bat acharné issk.i zassu o.io-xto sud ^sa u .V. L ..L. - !..■>: fflt , . . . ; tant. ■■ rms avons repoussé quecqhl-sïM {xl£ j ;il7j0T. nemies vers. Noioo., Georgiewsk et Iwàngoroà en~' tre la Vistule et le Bug le 23 juillet. Dans la région de Dublin, il y eut un violent combat d'artillerie et l'ennemi tenta d'avancer dans la direction de Belzice. Sur le front Chinel-Woislawice, des combats acharnés. Dans la nvit. du 23 juillet, nos troupes exécutèrent de nombreuses contre-attaques efficaces, au cours desquelles elles arrivèrent souvent jusqu'aux positions de l'artillerie ennemie, mais elles ne purent toutefois pas emporter les canons abandonnés par l'ennemi en raison des conditions du combat. Dans la région de Krubieszen, l'ennemi concentra des forces considérables qui, après des combats acharnés, purent se développer un peu vers le Nord. Au Bug, près de Soleal, les combats continuèrent; l'ancien front est inchangé. Pétrograde, 26 juillet. — Pas de changement dans la région de Mitau. L'ennemi continue sa marche en avant sur les routes de Schaulen et de Rossiennir, dans la direction de Ponewjesch et il y a eu des combats le 24 juillet au fleuve de. Lawena. Au front du Narew, l'ennemi exécuta dans le courant de la nuit et le maiin du 24 juillet une série d'attaques acharnées le long de la rive est de la Pissa et dans la région de Servonka, où il n'obtint aucun succès et subit de sérieuses pertes. Dans le secteur entre Ostrolenka et Ros-chan, nous avons également repoussé des tentatives de l'ennemi pour passer le Narew sur certains points. Dans le secteur Roschan-Pultusk l'ennemi parvint le 23 juillet à jeter une partie de ses forces sur la rive gauche du Narew; il cherche à s'y retrancher. A la rive gauche de la Vistule, l'ennemi exécuta le 24 juillet des attaques stériles dans la direction de Piaseczno. Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi fut obligé de s'arrêter par nos contre-attaques. Il n-e prononçq l'offensive que dans la région de Krubuschow, où nos troupes ont repoussé, dans la nuit du 24 juillet et h lendemain matin, les attaques ennemies contre le front Woislautice-Sorodlo. Au Bug, à la Zlata- ' ' "/ ' T3.. , ' : .IJwï " ; se déroula un combat local sanglant, (Jne tenta tive de l'ennemi de, se retrancher à la rive droit/, du Bug échoua. tails suivants au sujet de la croisière de l'escadre austro-hongroise, à la côte adriatique : D'abord, le pont sur la Menocchia, entre Pe-daso et Cupra Marittima, a été bombardé ; de nombreux obus tirés à quelques centaines de mètres de distance, endommagèrent le pont. L'escadre dirigea alors son feu sur la station de Cupra Marittima, où une partie du toit fut arrachée ; le personnel de la gare resta complètement indemne, attendu qu'il put se mettre en sécurité, averti par les explosions rapprochées. Quelques obus furent tirés à courte distance sur le phare de Pedaso. Ensuite, les navires dirigèrent leur feu sur la station d'Ortona, à laquelle ils causèrent quelques dégâts importants comme aux stations de Chieti, Ferra Capriola et Campoma-rino. D'autres opérations furent exécutées dans les environs de Termoli ; le dépôt de la station fut le point de mire de nombreux obus ; un train venant de Milan se sauva par nne manoeuvre habile et par le sang-froid du personne! qui put le conduire en sécurité, près de la station de Mon-tenera ; un autre train, chargé de vivres, et qui également fut Tris pour point de mire, parvint à rebrousser chemin et à s'arrêter entre Termoli et Campomarino. Les navires ennemis s'arrêtèrent pendant environ 20 minutes devant chaque point de mire. Les dégâts à la ligne de chemin de fer sont peu importants. SUISSE. — Le «Berner Bund» et la situation militaire Berne, 24 juillet. — Le Bund écrit au sujet de la situation militaire : La réaction de l'offensive violente germano-austro-hongroise à l'est ne s'est pas encore fait sentir sur le théâtre de la guerre de l'ouest. C'est assez étonnant et il faut en conclure que les Alliés n'ont pas encore terminé les préparatifs d'une opération de grands envergure, car il est difficile à admettre qu'il» négligeront cette fois-ci, où à l'est la dernière décision est peut-être imminente, à procéder à une offensive qui déchargera lps Russes qui luttent si difficilement chez eux, j\ est plutôt probable que la force d'offensive a''e'l0.fran. çaise entre Ypres et Arras est îonsumée" et qu'il y a eu la des pertes én ïiommes et en matériel. Iqu on doit procéder à de nouveaux groupements et qu'on n'y est Twis encore prêt aveç je complément de munitions et la v^loontlon des paros d'artil-ifrçie Jf concentrés. L'attaque allemande en Ar-J gdnne a peut-être détourné l'attention française ï O0 manière qu'on devra y jeter le plus rapide-!j ment possible de grands renforts, ainsi que ira I le front menacé sur les hauts de Meuse ; de ci fait le nouveau plan de concentration a été sensiblement dérangé. SUISSE. — Une opinion neutre Bâle, 24 juillet. — Dans le Baseler Nachrich-ten, le major Tannes expose les événements dont il a été témoin à l'armée Bôhm-Ermolli sur la route de Lemberg. Entretemps, l'Italie est intervenue et l'armée russe a fait, sur plusieurs points, des efforts désespérés pour boucher la brèche. Celui qui a vu ici,depuis le 2 mai, les événements sur les champs de bataille et s'est rendu compte du sentiment unanime,, des commandants d'armée et des hommes, ne peut plus douter,s'il l'a jamais fait, que la Russie est battue,. Et que les coalisés en finiront avec tous leurs autres alliés de la même façon. C'est tout simplement une question le temps, SUISSE. — Déserteurs italiens G;larus, 26 juillet. — D'après le Ncuen Glarner Zei-tunfj deux chasseurs alpins italiens, qui appartenaient à une forte bande de déserteurs, ont été internés la semaine dernière à Glaris. MALTE. — Explosion Milan, 26 juillet. — On annonce de Syracuse au S écolo : TJ*e terrible explosion a eu lieu dans l'arsenal maritime à Malte; un grand bâtiment s'est écroulé. Sous les décombres se trouvent environ 20 cadavres horriblement mutilés d'ouvriers de l'arsenal. RUSSIE. — Lutte aérienne Pétrograde, 27 juillet. — Le lîjetch écrit : Les cercles militaires annoncent au sujet du combat de l'aéroplane géant russe llja Murometz, avec trois aéroplanes allemands. L'aéroplane russe était empêché, pour des raison de hasard, d'utiliser son armement et fut dès lors bombardé aveo une extrême violence par les aviateurs allemands. Il eut 16 portées dans le réservoir à bensin» et des trous innombrables dans d'sutveg Mal gré cola il se maintint encore peaâ»-* me âemi'-heure en l'air et d„t fttor* "u lieuteoaItl pi,!)te reçut ' RUSSIE. - La forteresse d'Iwangorod i La forteresse d'Iwangorod qui est évidemment I pressée, aujourd'hui, a été construite à l'embouchure du fieuve Wierpz, Le Wierpz a déjà ioué un rôle important dans le cours de ces batailles, attendu qu'il forme, dans son cours du nord au sud, entre Lubjin et Cholm, une ligne de passages d'eau pour une grande partie du champ de bataille. La ville, do Kra.snystatv, dont l'occupation constituait, il v a quelques jours un succès pour 'es armées coalisées, est située à ce fleuve. Iwangorod est donc déjà de ce chef un point important. La forteresse a encore une grande im-> portance comme point de jonction de plusieurs grandes lignes de chemin de fer qu'elle protège. Les sections vont vers le nord-ouest, le nord-est, le sud-ouest et le sud-est. La voie ferrée vers le nord-ouest conduit par Varsovie à Mlava ; la ligne de chemin de fer nord-est se dirige par Lukow, vers la forteresse Brest-Litowsk, la ligne sud-ouest relie Iwangorod à Radom et Kieilcy et la ligne sud-est est. la voie ferrée importante vers Lublin-Cholm, dont il a été question à plusieurs reprises des derniers jours. La tête de pont pour la protection des passages du fleuve, le fort Gortschakow, se trouve à côté de trois autres ouvrages avancés modernes, sur la rive gauche de la Vistule. En dehors de la forteresse, principale, il y a encore, sur la rive droite de la Vistule, plusieurs petits ouvrages, équipési d'une manière relativement moderne. Par sa situation à deux fleuves, la ville d'Iwangorod est, en temps de paix, une ville commerciale relativement importante, qui, a pris dans ces dernieïs temps par ses communications de chemin de fer^ rares en Russie, un assez grand essor, comme od le constate peu en général dan^les villes russes. Dans l'histoire des Tsars russes, Iwanfrorod i déjà joué une fois un rôle qui ne peut être qualifié de glorieux. C'est ici, notamment, que Iwan IV a été emprisonné dans les ca.sema.tea pendant 15 ans. Le 6 décembre 1741, la fille de Pierre I", Elisabeth, s'empara du trône qu'occupait Iwan et conduisit elle-même le souverain à Iwangorod, où il resta jusqu'en 1756. Au cours de cette dernière année, il fut transféré à là forteresse de> Scliliisselburg. Il y fut assassiné plus tfvrçU AUSTRALIE. — Emprunt Melbourne, 25 juillet. — Le Sénat a voté îa j loi concernant l'emprunt de guerre de £ 20 millions. ETRANGER FRANCE. — Dissensions. — Paris, 27 juillet. G-us. tave Hervé déclare da-n^ la Guerre Sociale qu'ail doit constater à regret qu'il y a au gouvernement un ministre qui est en conflit flagrant avec le Parlement et l'opinion publique républicaine. Entre ce ministre et certaines grandes commissions parlementaires il n'y a plus aucune sainte unité. Hervé dirige ses attaques visiblement contre MiHe^rand (Hervé ne donne pas çle nom) et déclare qu'on ne peut, sans aucun doute, pas espérer que le Parlement et l'opinion publique républicaine démissionnent dans Je cas d'une mésentente in-1

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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