Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 18 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw58g37/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr« 4.50. - Mk. 3.69 Les bureaux de pbste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de-î abonnements TRPAESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. Ou peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de cl;aque trfiTiestre au prix de : ^ 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr 1„50-*Mk.l .20 TIRAGE :9D.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Marc cle SAI,M Jsiiinal lietiâiiifiiiiSpiisdaiig i I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne .0.75 TIRAGE: 90=000 PAR JOUR III. La question des ouvriers belges travaillant ea Allemagne I Que pensent au juste les ouvriers émigrés là-bas pour obéir, au fond, à Pobligation de • manger et de nourrir leurs familles? Toute autre question a., nous l'avons vit, disparu pour eux et personne, disions-nous, à inoins d'être un hypocrite o<u un démenti moral, ne saurait leur en faire le moindre grief. Primum vivere et tune philoeophari... Certes il y a- eu des désabusés. Certains sont partis vers l'Allemagne comme vers un Eldorado enchanteur, s'attendent à trouver là-bas une sorte de paradis terrestre où leur travail serait rémunéré (et il l'est) largement, mais où leurs habitudes nationales d'indépendance sans frein ne rencontreraient aucune contrainte.Or, on sait qu'en Allemagne la discipline sociale est un facteur nécessaire dans la méthodique ofc formidable organisation sociale de l'Allemagne contem-pcçraire • c'est surtout grâce à cette méthode rigmireuse, à cette discipline de fer universellement imposée par les faits historiques et unanimement admise que la Germanie contemporaine peut continuer à étonner le monde et à tenir en échec sur tous les champs de bataille les puissances militaires les mieux outillée qui depuis deux ans essayent en vaim jusqu'ici de la vaincre ou de l'amener à composition.C'est cette même méthode d'airain qui a fait la grandeur industrielle et économique de l'Allemagne moderne. En général il faut reconnaître que ceux qui parmi les ouvriers émigrés en Allemagne, y ont apporté le désir sincère de s'assimiler plei. nejnent la vie sociale et économique du pays où ils entraient n'ont e.u guère à se plaindre de leur situation nouvelle. Bien, au contraire. Au reste le témoignage écrit de plusieurs d'entre eux est là pour démontrer aux plus prévenus que ia vérité ne réside jamais dans des appréciations a prioristeg où le parti-pris joue toujours un rôle déterminant qui cantine à l'injustice. Dans cet ordre d'idées, nous publions ci-après trois extraits, pris au hasard, dans une quantité de lettres reçues tout récemment par des familles dont divers membres sont librement partis pour aller en Allemagne. gagner leur pain ciu-yldieu et même celui des êtres qui leur sont chers., demeurés en Belgique. Joîklingen, le 19-8-1916, Chère Mère, ...J'ai commencé à travailler maadi, je suis très content, je travaille avec Louis, je décharge du charbon une semaine le joua- et une semaine la nuit. Vous fere-z . bien les compliments à celui qui m'a embauché. Je guis avec deux camarades... Fais-moi savoir si tu as été chercher ton argent à TubizC.... Votre fils dévoué : Jean. Un autre de Tubize écj,it de Wengcrn,, le 7 juin 1916 : Cher Camarade, Ça va très bien en Allemagne. Je m'amuse encore mieux en Allemagne qu'en Belgique ;la bière est plus forte. On a très bien à manger et on est bien couché. Nous sommes comme des grands messieurs. Et le dimanche si on veut aller danser ou si on veut aller au cinéma on sait aller où on veut. On gagne ici beaucoup d'argent. Je me suis fait tirer en portrait <*t je vous en enverrai un dans quinze jours. J'ai déjà écrit deux fois à mon camarade Arthur, il m'a déjà répandu et il m'a écrit qu'il voulait venir en Allemagne lui aussi. El, pour finir, cette lettre, absolument concilia nie : Dortmund, le 15 août 1916. « Cher Monsieur il..., J'aurais dû vous écrire depuis longtemps, mais quelques jours après mon arrivée ici, j'ai eu la malchance d'avoir ma fille gravement malade. Je ''ai placée à l'hôpital St-Jean et je dois vous dire qu'elle a été très bien soignée. Elle est actuellement entièrement guérie. On l'a tellement prise en estime à l'hôpital, qu'elle y est restée comme infirmière, et or. en est très content. Elle avait déjà suivi à Bruxelles, les cours de la. Croix-Rouge. Immédiatement après mon travail, 'je me rendais auprès d'elle, ce qui fait que j'avais très peu de temps à moi.. Voilà d'où provient. le retard que j'ai mis à, vous écrire,ce clont vous voudrez bien m'excuser. A part cela, tout va bien; je suis très content de ma situation et je vous garantis que je partirai d'ici avec un beau certificat, tant pour ma régularité au travail que .ma conduite.Je suis monteur ajusteur à la principale Ccn-< traie de l'Union, qui se compose de 12 moteurs à gaz pauvre, de chacun de 2,000 chevaux. Nous avons beaucoup de besogne. Tous les jours, sauf le samedi, je travaille de 6 heures "du matin à 8 h. du soir. Le dimanche jusque 2 h. et parfois jusqu'au scir. Sur la même semaine,j'ai fait deux fois 3G heures sans arrêt. Mes chefs, qui sont des hommes très compétents, sont très gentils. Aussi ils gavent bien qu'on n'a pas peur de la besogne. Malheureusement et comme tou jours, il y-a quelques Belges qui sc sont conduits ici d'une façon ignoble. Je vous assure que celui qui est honnête, et qui veut travailler consciencieusement est bien payé et ne peut pas se plaindre. Four la nourriture je suis très content; l'usine. fait ptnn- le personriÇl de tics bons dîners à 80 pfennigs, qui se composent d'une bonne soupe au lard, pommes de terre, légumes et 95 grammes de viande. Pour souper nous avons des restaurants, près de l'usine, où vous pou vez très bien manger 2}ouz 70 pfennigs, ^tommes de terre (1 Mo), légumes, viande ou œuf. l'our déjeuner, j'achète mon pain, beurre, graisse et sirop et y ai le café à discrétion où je loge, Ma chambre, café compris, me coûte 2 M. 50 pf. par semaine. Fous voyez donc par ce petit résumé que celui qui sC plaint a tort et je vous asture franchement cher monsieur M...} que ma fille et mot,regrettons vivement de ne pas être venus en Allemagne, beaucoup plus tôt. Nous y aurions bien vécu tout en économisant de l'argent.Le dimanche après-midi je vais me promener avec ma fille. S'il fait mauvais, nous allons écouter la musique et nous nous payons .un extra qui se compose d'un bon petit souper et là-dessus noue allons nous reposer chacun de notre côté. Je vais encore souvent lui rendre visite à l'hôpital ; la semaine je peux y aller tous les jours et à toute heure raisonnable.La quinzaine, qui a été payée jeudi dernier, j'ai touché 125 M. 80. Et j'ai perdu au moins 25 à 30 heures à 65 pf. à cause des visites que je faisais journellement à mon enfant. Four les gens qui travaillent, les chefs sont beaucoup plus raisonnables >Î0i> qu'en Belgique.Je n'ai jamais travaillé comme ouvrier et je vous assure que cela ne me semble pas drôle du tout. Dortmund est une ville uniquement industrielle et qui possède cependant de très jolies promenades. Le soir après mon souper, je m'amuse à prendre deux grands verres de bonne bière, que je paie 20 pf. le verre et à 10 heures je me mets dans mon tram et je rentre jusqu'au lendemain à 5 h. Voilà votre vie ici et vous voyez qu'elle n'est pas à dédaigner. En résumé, nous nous plaisons admirablement bien et nous ne pensons pas pins à la Belgique que si nous ne la connaission s pas. Je n'oublierai jamais le plaisir que vous m'avez fait, cl m'aider à venir aiec mon enfant, car vous l'avez sauvée clu gouffre dans lequel sa brave mère voulait la plonger. Je suis certain qu'en Allemagne je lui créerai une bonne et honorable situation. Je vous non firme. que y0 t• ":V&UQ prouver ma reconnaissance. J'écrirai cette semaine à votre directeur pour le remercier de ce qu'il a fait pour nous.Veuillez s. v. pl. lui présenter mes respect. Le bonjour de ma part s. v. p. à Mlle S..., à votre fils et à l'employée. » (Suit, la signature.)Nous ne voudrions point que la publication de ces extraits fût oonsidérée comme un encouragement et surtout comme une rédame payée afin de décider qui que ce soit à s'expatrier en ce moment. Nous avons simplement voulu remettre les chogeg au point dacs l'intérêt, supérieur et inaliénable de la vérité et de 1?, justice qu'il ne faut jamais, quand orn le peut, laisser obscurcir dans la malveillance des jugements erronés, plus ou moins intéressés, émanant d'ignorants ou d'esprits tendancieux. Chacun reste toujours et en tous cas libre de ses actes. Il n'a à répondre die ceux-ci que devant sa conscience et devant Dieu s'il y croit; son indépendance morale reste surtout absolue dès qu'il s'agit exclusivement des nécessités fondamentales et inéluctables de l'existence matérielle. Bien criminel devient alors celui, qui sans droijti, ni sans mamdiait d'aucune sorte, s'arroge témérairement le droit de blâmer ou même simplement de juger la conduite d'êtres libres qui enfin veulent manger ou des citoyens qui estiment avec raison, contraire à leur dignité d'hommes conscients et capables, de continuer à végéter misérablement chez eux en se faisant entretenir, sans travailler, par les organismes de la charité. Chacun a le droit de refuser de vivre de la mendicité sous quelque forme qu'elle se présente, alors que s'offre à eux, en toute sécurité morale et a,vec la plénitude de la sauvegarde ! assurte de leurs droits,un moyen de vivre honnêtement par leur travail &ans abdiquer aucun de leurs droits de Belges, et sans faire faillite à aucun de leurs devoirs de citoyens. En s'expatriant ils usent de leur droit strict. Es obéissent simplement, répétons-le, à la voix toute puissante de leur conscience et du Devoir. S'il leur plaît de travailler,puisqu'ils ne sont pas astreints en ce faosant à collaborer, si peu que ce soit, à l'œuvre de guerre, personne, répétons-le, ne peut, ni n'c&e-rait jamais leur reprocher d'agir comme bon leur semble. Un Belge;, M. P..., vient de quitter le « Bruxellois » avec toute sa familie pour aller travaille# à Elberfekl. Il se déclare enchanté. Voilà une constatation d'évidence doublée d'une profonde vérité humaine, mais qu'il fallait néanmoins rappeler car il y a ici encore trop de gens d'une mentalité malveillante ou intéressée qui affectent de ne pas l'avoir compris. Aristide. ■gassHaKfc»-'—1■■■ ' LA GUERRE Communiqués ifiicisls ALLïiîttÀWl>& BERLIN, 10 oct: Officiel de midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Gioii|m; (l'année ilu prince héritier Uupprecht île Bavière. Dans la région de combat de la Somme,l'activité intense réciproque de l'artillerie a persisté toute la journée, i'nc poussée analaise ai r nord-est de Gueudecourt a ?/ étré sur une minime largeur dans nos tranifies les plus avancées, qui ont été totalemml reconquises par une contre-attaque. Les I<\-<\çais ont attaqué le matin et le soir les posions à l'ouest de Sajlly et ont été repoussésUu sud-ouest du village par une hardie coi1'*poussée. Groupe d'armée du ïvViiprinz allemand. Dans les Argonnes et suMes deux rives de la Meuse, la canonnade s'el ranimée par intervalles. .1 Front du feMmaréClia^J^ral prince Léo-pold de Bavière : f A l'ouest d eLuzk, de .,'Wfjs attaques préparées par une intense ccii"^f-acle, dans le secteur Zubilno-Zaturcy, s". écroulées avec lourdes pertes pour l'ennmi. Des poussées partielles au sud de la vm<- s'rrée Brody-Lem-lerg et dans le bas-fond ^ ifraberlca ont également échoué. Des con^teiits russes considérables ont été lancés- Vivant à l'attaque, en rangs profonds, sur ''-X> Nara,jowlca entre Lipmca Dolma et Skomorkhy, mais elle est restée stérile. Ici égale me», nous avons pu infliger de lourdes -pertesé l'ennemi. Front du général d''cavalerie archiduc Charles : P» Dans les GarpathesîUtes bataillons allemands, au cours de l'et 'nsion de leur succès sur le Smotrec, ont rc-pCissie- des contre-attaques et ont fait -prisonnier.}- S officiers et 381 soldats. Sur le D. Coh\an. des troupes bavaroises ont pris d'assaut Plusieurs tranchées ennemies. A l'est de Kirlbaba, av. cours de combats d'attaque de rcgnrpiU hongrois, des contre-attaques russes oit été repoussées. Le nombre des prisonnicr-i amenés s'élève à plus de 1,000. Au sud-ouest de la Jornci-Watra, les troupes coalisées ont refoi. é l'adversaire au delà de la vcdlée de la Née ira. Théâtre de la guerre tii Transylvanie : Lfis combats à la frontière roumaine continuent.< Théâtre de la guerrj des Balkans. Groupe d'armée dit ïelâmaréchal général von Mackenseii. Pas de modification dais la situation. Front en Ma- édoine. Dans le secteur de la >Lema, des deux cotés du Brod, de violentes «- 'laques réitérées de troupes serbes, prononcé> v la nuit n'ont pas c-tv-oTy yu'-t, t . jM,- p.,• *' ' es vrwremar- -,te et au nord de Ici Niifaï Planina ont également été repoussées avecjrles pertes considérables pour l'ennemi. AUTRICHIENS VIENNE, 16 octobre : Théâtre de îa guerre à l'Est. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. Pas de changement essentiel de la situation à la frontière rouméno-hongroise. Les combats continuent. A l'angle des Trois-pa-ys, au sud de Dorna-V/atra nous avons refoulé les Busses au delà de Negrabaclc, ils laissèrent à cette occasion, 1 officier, 217 soldats et 2 mitrailleuses entre nos mains; au'cours des dern'ires combats près de Kvrlibaba, nous avons fait prisonniers ii officiers et 1,007 soldats,<'t capturé 5 mitrailleuses.Du Smotrec 3 officiers.et 381 Pusses ont été amenés pri$éhniëfâ;. Dans les deux secteurs des contre-attaques ont échoué hier. Dans le secteur de la îffidowa des bataillons bavarois, se sont emparés d'une position ennemie.Armée du feldniaréehftl général Léopold de Baviere. A la Narajowlia, au Sereth supérieur et au sud-ouest cle Brody, les armées, du colonel-général von Bohm-ErmolU a eu à repousser de fortes attaques. L'ennemi fu-t rejeté partout avec les pertes les plus lourdes. Toute la journée l'armée du colonel-général von Terztyanslii s'est trouvée exposée à un violent feu de l'artillerie russe lourde. Des deux côtés de Zaturcy, l'infanterie, ennemie o également i>ùssé « l'attaque, réitérée plusieurs fois avec de grandes masses de troupes, notamment au nord de la localité que nous venons de nommer. L'ennemi a de nouveau, subi un grave éfhec. lhéàtro de la guerre italien. Au cours des combats près de Sober,nos troupes ont fait prisonniers 2 officiers, 21 soldats et capturé 3 mit radie use s. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien à signaler. TURCS CONSTANTINâP-LE, 10 oct. Officiel du 7ù octobre : Front de Perse. Trois escadrons de la cavalerie ennemie qui cherchaient, à s'approchèr de tous côtés de Bidscher, ont été repoussés. Front du Caucase ; A l'aile droite, escarmouches. Un. détachement ennemi qui cherchait à. s'avancer en rangs serrés a été dispersé par nos feux efficaces. Une attaque ennemie par surprisé sur un élément de nos position* de l'aile gauche a été contenue par nos feux et arrêtée par des contre-attaques. Sur cette aile, des engagements de itatrou.il/es se sont déroulés à notre ■ avantage. Pas d'événements d'importance suites autres fronts. . BULGARES SOFIA, 1? octobre. — Communiqué du 10 octobre : D'après des rapports complémentaires l'attaque ennemie prononcée le fy octobre des deux côtés de la voie ferrée Bitoha (Monastir J-Lrrin (Florina) a été repuussée citée des pertes énormes pour les Français. Devant le front d'un de nos bataillons seul, nous avons enterré 1/85 soldats, dont \ officiers. Au cours des deux derniers jours, le 11/. 'et 15 courant, les Serbes ont fait des efforts inouïs pour enfoncer notre front à la Cerna entre les villages de Brod et de Skotclnvir, mais tous leurs efforts sont demeurés stériles. Au cours de la nwt du 15 au 16 octobre les Serbes ont prononcé 8 attaques successives, très, acharnées dans le même secteur, ils furent cependant repo-ussés avec de lourdes pertes. Notre infanterie les laissq s'approcher jusqu'aux obstacles en fil de fer établis devant ses tranchées et repoussa inébranlablement toutes les attaques. Ensuite, notre infanterie a rejeté les Serbes au cours d'ime contre-attaque dans leurs positions primitives.Nous avons capturé un lance-bombes et une mitrailleuse. Au front de la Moglenitza, vive activité d'artillerie. Une faible poussée en avant de l'infanterie ennemi au nord de Gzusischue a été arrêtée par notre feu. A. l'ouest et à l'est du Wairdar, jusqu'au lac de Doiran faible feu d'artillerie. Des avions ennemis ont jeté stérilement des bombes contre la gare de Demer Iiapu. Au pied de la Belisitza-Fl-amnai feu d'artillerie réciproque et une rencontre de patrouilles favorables pour nous, près du village de Burzuk. Au front de la Struma, combats entre détachements d'cclaireurs et feu d'artiO-leric par rafales. Calme sur le littoral de la. mer Egée. A. Tshaiaza nous avons abattu un hydi'o-avion ennemi qui fut détruit ensuite par notre artillerie. Au front en Roumanie,pas de modifications. La journée s'est écoulée calmement. FRANÇAIS PAllIS, 15 oct., S h. p. m., officiel : Au sud de la Somme, l'ennemi a tenté hier soir plusieurs contre-attaques sur les positions dont nous nous étions emparés au cours de la journée d'hier. Quelques-unes ont été dispersées par le feu de notre artillerie avant d'avoir atteint nos lignes. Les autres ont toutes été brisées par nos offensives qui ont maintenu et consolidé tous nos gains. Nuit relativement calme sur le reste du front. PARIS, 15 oct., 11 h. p. m., officiel .• Grande activité d'aviation et d'artillerie dans la région de la Somme. Le nombre des prisonniers valides faits au cours des combats *-» -> •- J— 2_- .a^.U- -A*-— ~ 23„ y lève à 1100 dont 19 officiers. Rien à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. — Paris, 15 oci°lrro Activité moyenne d'artillerie sur l'ensemble du front. Les troupse serbes progressent sur la rive gauche de la Czerna. Un de nos escadrons a coupé la voie ferrée au sud cle Sérès. RUSSES PETROGEAD, 15 octobre. ; Au soir du 13 octobre l'ennemi a pris, après 'un bombardement de nos cantonnements, l'offensive contre nos tranchées avancées dans ta région de Sterobow. Il a été repiussb à la baïonnette avec cle grandes pertes au cours d'une contre-attaque. Dans la région au nord de Korytnitza, nos troupes se sont Cnipan.es après un combat acharné, de franchies ennemies, capturant 2 mitrailleuses et quelques prisonniers. Cinq opiniâtres contre-attaques se succédant ont été refoulées à la baïonnette avec de grandes pertes pour l'ennemi. Dans la région de Mjeczyszczow une tentative de l'ennemi d'assaillir nos troupes a étg avortée par notre feu. Des détachements ennemis qui c»t tenté à plusieurs rep/rises d'attaquer nos positions dans la région de Rirhbaba et Dorna-Walrà ainsi, que dans la DobrUistha put été repousses. ROUMAIN BUCAREST, 15 octobre : Au front Nord et Nord-Ouest : Nos troupes ont été repliées vers la frontière dans les montagnes de Caliman. Au sud de Fulghes (Gyorgye Falges), l'infanterie ennemie a été mise en fuite par notre infanterie. Dans le vcdlée de la Cicaz supérieure, à l'ouest de la frontière, combats d'artillerie. A Pallan-ca (Gliimes) faibles combats. Dans la vallée du Lucul de violentes luttes à la frontière. Dans la vallée du Loihjz nous avons repoussé à la frontière des attaques ennemies avec des pertes sanglantes. Dans la vallée de BtizCn, combats à la frontière. Toutes les attaques ennemies ont été repoussées. D'une seule compagnie nous avons fait prisonniers 0.'f hommes. De faibles combats à Bratdcea et a F-redus. Combats 2>lus violents à Prédéal. A la nuit nous avons repoussé des attaques ennemies et, en saisissant l'offensive, nous avons rejeté l'ennemi de la vallée de la PoUstoea. De très vifs combats à Bu car, où nos troupes ont maintenu leurs positions. Dans la vallée de l'Alt,combats d'artillerie'. De faibles rencontres sur tout le front. Dans la vallée G'uil nous avons pris d'assaut la crête du Negru et de la Zancaga. Nous avons fait prisonniers 1 officiers et I/O soldats. Luttes cl'artillerie à Orsotva. Front méridional. Le long du Danube, combats d'artillerie et d'infanterie. Dans la Dobrudscha, rien de nouveau.ITALIENS ROME, 10 octobre. — Communiqué officiel du 15 octobre: Sur le versant, du. Fasubi, nos troupes ont repoussé de nouvelles attaques ennemies, et réussirent à faire des progrès ultérieurs près du Bo'ète, grâce a une vigoureuse contre-attaque. Dans la région cle Cosmagon toute une batterie ennemie de quatre canons de montagne avec d'abondantes munitions est tombée entre nos mains. Dans la vallée de la Posiha des forces ennemies ont surpris un de nos postes avancés à l'ouest de Tavo. Sur le restant du front, activité d'artillerie. Notre artillerie a canonné les installations militaires près de Preduzza (Avisio), celle de l'ennemi a jeté quelques grenades sur Goriùa. ANGLAIS LOND'RES, 15 octobre. — Après-midi : Les entreprises près des redoutes Stuff et de Souabe ont été couronnées de succès. Au nord de la redoute Stuff, deux lignes de tranchées ennemies ont été déblayées sur une largeur de 180 m. Près de la redoute de Souabe notie gain fut encore plus étendu,; nous avons occasionné de lourdes pertes à l'ennemi. Au cours de ces deux opérations, nous avons fait prisonniers 2 officiers et 303 soldats. La nuit dernière nous avons pénétré dans des tranchées ennemies à l'ouest de Serre(f) au nord de Roclincourt a.insi qu'au nord-ouest de Festubert et au nord de Neuve-Cliapcllc, Nous avons fait quelques prisonniers, LONDRES, 15 octobre. — Soir : Comme icsultat des combats locaux couronnés de succès, nous avons avancé, au matin, un peu notre ligne cm nord-est de Gueudecourt.L'artillerie ennemie s'est montrée active entre Lesbœufs et Courcelettes, ainsi que dans le voisinage de la redoute 'de Souabe et de la vallée de l'Ancre. Le matin, l'ennemi a fait sauter une mine au nord de Nèuve-ChapeUe, sans cause* cle dégâts. Durant les dernières 21/ heures, nous avons fait )/7 prisonniers, dont 2 officiers. LONDRES, 16 octobre. — Communiqué de Sctlonique : Au front de la Strouma notre artillerie a canonné les gares de Christos Ileres et de Ba-, raltlû Dschuma. Au front du Doiran, durant la nuit du 11/ octobre, nous avons vivement canonné le s ■voies de communication de l'ennemi. Dernières Dépêchés Mort de M. FilipescM. Lugano, 17 octobre. — Des journaux italiens annoncent la mort de M. Fifepescu. L'Angleterre et la Roumanie. Londres, 17 octobre. — A la Chambre des Communes, M. DilLon (Irlandais), a exprimé, ses regrets que M. Asquith n'a pas donné dans sou discours du jour précédent des décla.ratàone rassurantes au peuple roumaine : que l'Angle, terre employera tous s®s moyens de secours afin cle sauver la Roumanie du danger de pa.r-t-ag-o*- la (ï In "RaIcrinnf. P.i Serbie La bruit court au sujet de propos graves qui) fe. ministère de la guerre et particulièrement l'é-tat-major ont tout fait ce qui était en leur pouvoir, afin de décourager l'expédition de Salonique et de ne pas la secourir et effectivement elle serait considérée comme une déviation aux principes stratégique» qui doivent présider à la conduite d'une guerre. U serait' désirable que le secrétaire de la guerre dise encore quelque chose au cours des déSats afin cl® rassurer le peuple roumain de ce que l'Angleterre promettrait tous ses efforts pour venir immédiatement à son aide par une vigoureuse coitre-offensive en Macédoine. Ce serait un malheur sans exemple si l'Angleterre laissait périr la Roumanie. D'illon disait ensuite que des bruits lui sont parvenus de sources; qu'il' ne peut pas nommer ; toutefois il peut en indiquer une, les publications du Dr Dillon dans le « Daily Telegraph », disant qu'on n'aurait pas observé les demandes du gtnéral Sarrail, et. que le monde entier serait saisi d'une grande frayeur lorsqu'on publierait les demandes do Sarrail et la réponse qui y a été donnée. Continuellement des bruits ont circulé que derrière les coulisses entre l'état-major en Angle-terre et certaines autres influences une lutte* continuelle s'est poursuivie relativement à l'expédition do Salonique : si on ne l'avait pas négligée et finalement si on ne devait pas l'enlever complètement de l'ordre du jour. L'ora-tur disait qu'il avait toujours cru que la décision de la guerre tomberait aux Balkans et si la Roumanie serait vaincue il pourrait advenir que l'AngtatîîiS n'obtiendrait jamajid la victoire finale. L'assassinat de Serajewo. Vienne, 16 oct. —■ D'après des nouvelles adressées de Serajewo aux journaux, Ivorovic, qui avait été condamné à la détention perpétuelle pour sa participation à l'attentat contre la vie de l'arcbiduc François-Ferdinand, est mort, il y a quelques jours dans la prison miitairc à Mollendorf. Les saisies pas! a les. „ Copenhague, 16 octobre. — La direction générale des postes danoises, communique, que le courrier danois du bat eau-moteur danois « Fabtria », a destination du Siam, a été sais», au cours d'une perquisition faite à bord du bateau par le» autorités anglaises à Stouncway. Sur mer. Londres, 16 oct. — Lloyd annonce que le-schooner hollandais «Annef» s'est échoué. L'équipage a été sauvé. Le lougre de pêohei «Ymuiden 264» s'est échoué. Collision de navires dans la Méditerranée. Nous lisons dans le « Belgiscbe Kurier » : Berlin, 16 octosre. — On mande de Rotterdam au « Berlines Tageblatt » : Par suite du brouillard, une collision a eu lieu dans le canal de Messine entre des vaisseaux de guerre anglais et, italiens. Un, croiseur anglais fortement endommagé a été remorqué juqu'à Naplea.LAj détails manquent. Explosion d'un vaisseau de ligne. Budapest, 16 octobre. ■— L' « Az Est » annonce : « On dit que le vaisseau de ligne ita-î lien « Regina Margherita » a sauté en l'ail', • dans le port d,c 1a, Spezia. , Ce message n'est pas t'en fumé. Si pourtataf' 3me Année - N. 740 - Ed. M ClfSH CËFIÏIÏES Mardi 17 et Mercredi 18 Octobre 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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