Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 oktober 1916
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s.n. 1916, 17 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9w79j/
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3 me Année - N. 739 - Ed. A CINQ CENTIMES Lundi 10 et marcu 11 ucioore 1/1» ABONNEMENT POSTAL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de posie-en-Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob; On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-Mk,2.40 Fr.l,50-Mk 1.20 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne àits divers et Echos . fr. 5.00 îécrologie 2.00 annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES ,a petite ligne ®• '" ,a grande ligne. . . . • • 0.75 riRAGE: 90.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Marc cl o SAIyM Journal Qustiâia laiipgKiassî I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS \ II, La question des ouvriers belges travaillant en Allemagne Le soit, en est jet© I Des trains entiers emportent des ouvriers belges vers diverses régions de l'Allemagne, où île vont chercher de nouveaux moyens d'existence, que leur patrie leur a passagèrement refusé®. Depuis des moi», de» centaines d'ouvriers d élite sont ainsi partis de diverses régions du Hajnaut notaonm nt; emmenant avec eux leurs teinmes, leurs enfants et jusqu'à leurs mobilière, pour aller ec fixer, — et> plusieurs sans esprit de retour, — dans cette Allemagne tant décriée par ses concurrent, jusqu'ici impuissants à l'abattre. Et nous ne parlons pas des centaines de prisonniers civils eti militaires, qui, volontairem ent, s0 sont mis à y travailler pour tromper l'ennui de leur captivité et dont plusieurs ont même déclaré renoncer sans trop de regret à l'idée de revenir en Belgique après la guerre. On affirme même que pius d'un s'y est fiancé, que des mariages auraient été ébauchés, voire célébrés. Des familles nous en donnent l'assurance, tout en nous priant de ne pas ébruiter ces événements, dont la oonfirmjation ou la publication les exposeraient, ici, aux représailles des pointus de leur voisinage. Comme si, après tout, le cœur n'avait pas le droit imprescriptible de se fixer sans tenir compte d*'s contingences étrangères aux choses du sentiment. Quoi qu'il en soit de ces détails, si suggestifs pourtant, un fait reste acquis, c'est que des ouvriers belge®, aussi bons patriotes que nos chômeurs chroniques et imjjénitents, s'engagent spontanément et librement, louant leur travail manuel par un contrat régulier et pour une durée variable, avec ou sans idée d'e se fixer en Allemagne. Au printemps dernier des centaines d'ouvriers partirent déjà dans les ^frêmOs conditions. La plupart, estimant sortable le sort qui leur était fait dans leur nouvelle résidence, continuent à y séjourner, ont renouvelé leurs contrats et écrivent à leurs parents restés ici, qu'ils se trouvent bien là où ils sont. (Nous verrons plus loin ce qu'ils pensent eux-mêmes de leur nouvelle situation.) Voilà, répétons-le, des faits avérés, contre lesquels ne prévaudront point leg récriminations ou les criailleries des obstinés pour qui le patriotisme çtonsfrtr <• oro-ser res Dras ou à interdire QE'tràvàilïer, et surtout attendre de la charité publique et< privée une maigre subsistance parcimonieusement mesurée. Quel est l'homme libre, quel est le citoyen indépendant, quel est surtout le père de famille simplement conscient de ses devoirs et de ses responsabilités envers les siens qui oserait leur donner tort? Condamner ces ouvriers, intellectuels ou manuels, serait s'arroger le droit abusif de détruire la, liberté individuelle, au nom d'entités métaphysiques ou philosophiques d'ailleurs fort mal comprises et dont .les défenseurs im-. pu'ovisés sont dépourvus de tout mandait ou qualité pour parler et agir en leur nom. La Pairie, proclame la Sagesse de toutes les nations, est partout où l'on est bien! Des poteaux-frontières n'infirmeront jamais cet axiome de simple bon sens et les plus fougueux "champions des Droits de l'Homme et du Citoyen n'oseraient jamais, sous peine d'attenter à la liberté humaine, qu'ils ont avec raison érigée en. dogme sacré, rêver de rétablir l'esclavage forcé en retenant ici en Belgique maigre eux et au mépris évident de leurs intérêts les plus saints, des ouvriers qui, veulent s'expatrier momentanément, voire défini. tiveinSnt pour jouir sans contrainte d'e leur droit au travail et à la vie. « La Patrie, nous écrit, un ouvrier instruit, c'est un peu comme le Père céleste qui bénit les nombreuses familles, mais ne les nourrit pas ! » Parole de désabusé aigri sans doute, mais expression saisissante d'une trop cruelle réalité pour qu'on puisse songer à l'interpréter à i'éga-1 d'un blasphème! Elle est plutôt le résumé énergique des désenchantements qui depuis plus de cl''ux ans ont tari la, source des puérils enthousiasmes inconsidérés des premières semaines de guerre. En un mot, comme en cent, toute cette question si controversée se ramène à l'effrayante et tyranique omnipotence qu'exerce sur tout ce qui vit la- formidable, l'inéluctable loi éternelle de la, faim! Nous l'avons démontré à suffisance au cours de l'article précédent. Nous n'y reviendrons pas. Une délibération du Sénat belge n'a-t-elle pas aboli jadis dans le même ordre d'idées, toutes les anciennes restrictions apportées jadis aux droits individuels. Voyons succinctement quel est en réalité 1e sort des ouvriers qui sont partis travailler en Allemagne. Tout d'abord il faut, sincèrement et honnêtement reconnaître que c'est une mensonge de plus que celui qui consiste à insinuer (comme le bruit a couru à tort) que tous ces ouvriert crèvent là-las de faim. C'est un faux bruit colporté par -les patrie tarda qui préfèrent &c croiser ici le3 bras efc entendent que tout le monde les imitent en se faisant, comme beau, coup d'entr'eux, nourrir, fût-ce misérable, ment, «ans travailler. La vérité c'est que le Ravitaillement des ouvriers qui. travaillent en Allemagne est ai moins aussi, bien assuré que chez nous. Les ou vriers ne crèvent donc pas de faim en Aile, magne. Dans chaque usine industrielle qui s' trouve éloignée d'une ville, des dépendance; sont installées pour tous les ouvriers céldba. ta-ires. Il existe partout dans les usines et a.te liers, des cantines, où le§ repas leur sont comp tés à raison de Mk: 1.40 à 2.50, logement cont pris, selon le salaire qu'ils gagnent dans leur catégorie. Dans les grands centres industriels des logements privés sont prévus où l'ouvrier trouve le logis, les repas, etc., à des pria fixés proportionnellement à son salaire. A ce sujet on peut ajouter que dans la région dos mines et charbonnages d° Westphalie, des colonies belges sont déjà même installées où des familles belges, entières, homme, femme et tous lea enfants habitent une petite maison proprette avec jardin. L'homme gagne bien sa vie et la femme soigne son ménage ainsi que ses enfants, loin de la guerre et de ses horreurs. Des prisonniers de leur côté ont trouvé la liberté et du travail bien rémunéré chez divers patrons allemands. Parmi eux plus d'un ne songe plus à revenir en Belgique. La plupart ont, en effet, appris l'allemand. Aussi cette barrière du langage, qui jusqu'ici les empêchait d® connaître et d'apprécier l'Allemagne, étant tombée, ils ont acquis tout naturellement sur les hommes et les choses qui les entourent et au milieu de qui ils vivent depuis plus de 2 ans, des idées radicalement différentes et même souvent diamétralement, opposées à celles que la majorité de nos compatriotes demeurés ici professent, plus ou moins raisona-blement. Aussi serons-nous fort étonnés, après la guerre de retrouver les Belges :«-,our d'Allemagne pourvus d'une nouvelle mentalité bien dissemblable de celle a,véc laquelle ils sont partis efc que, bien à tort, nous leur supposons toujours a distance. Les ouvriers belges qui s'expatriant en Al-Uemagnc et y vont chercher un juste salaire en attendant la fin du cauchemar, obéissent souvent en outre, non seulement à la loi de la faim, mais désormais à la voix non moins impérieuse de la dignité humaine. Il déplaît à ceg ouvriers d'élite de sentir leur intelligence et leurs mains utiles se rouiller dans l'oisiveté forcée qu'ils subissent ici la mort dams l'âme. Aussi avec infiniment de raison pré-fèrcnt-ils travailler honnêtement, que de continuer à vivre si pauvrement aux dépens des caisses de chômage. Personne au monde ne peut, répétons-le, leur reprocher d'avoir tra- da^S?"*™* ^agaer 5eur pain ct< «>.-uU7?> ^Ut-'ïri p 1niur ^ i leur famille. U "tteb au contraire un hamiour pour eux de s'être suffi à eux mêmes, surtout qu'on ne lèa contraint nullement à travailler à la fabrication de munitions de guerre. Leurs salaires sont les mêmes que ceux que gagnent les ouvriers indigènes. Ils leur permettent d'épargner d'e l'argent on vivant sobrement. L'ouvrier belge profite des mêmes avanatges d® 1® prévoyance sociale que les ouvriers allemands (Assurance sur la vie, Accidents, vieillesse, etc.) L'ouvrier jouit d'une complète liberté. Il peut aller où bon lui sehable. La fable de l'internement des ouvriers en Allemagne est, une légende idiote et odieuse. L'ouvrier peut en toute liberté écrire a sa fa mi lie, a sa-femme, à qui il veut et quand il veut. Il peut renvoyer ici le surplus de son salaire exactement de la même façon que &i sa femme habitait une localité quelconque en Belgique et que lui-même travaillât dans une autre. L'ouvrier conclut un engagement de quatre mois. Le contrat ne l'engage en aucune façon à devoir fabriquer des munitions ou même des produits employés pour la guerre. Libre à lui de revenir dans sa patrie après ce laps de temps ou de conclure un nouvel engagement. Seulement les familles entières se composant de Touvricr, de sa femme et de ses enfants doivent s'engager pour six mois, afin de permettre de couvrir ainsi les dépenses indispensables pour le voyage, la nourriture et l'installation. Il y a plus. Des secours sont octroyés aux familles demeurées en Belgique. Par exemple un ouvrier s'engage par nécessité, eh bien ! sa famille restant au pays, est secourue par le bureau industriel a-fin de pouvoir vivre aussi longtemps que l'homme ait pu lui renvoyer ses premières économies. Le contrat de travail, dont nous ayons un exemplaire sous les yeux, stipule expressément (art. 1 : que l'ouvrier s'engage ( en qualité de manuel quelconque spécifié) aux mêmes taux et conditions que les ouvriers allemands de même catégorie, selon le travail fourni, à autant de francs en moyenne par jour. 2. Il reconnaît expressément les lois cîe travail de l'Empire Allemand et le règlement en vigueur dans l'usine. 3. L'ouvrier est assuré contre la maladie et les accidents du travail, EXAC'lEMh^ 2 GOMMÉ LES OUVRIERS ALLEMANDS. 4. Il se soumet à l'obligation d'habiter un logement qui lui sera désigné, et il lui sera porté en compte, pour logement et nourriture, par jour environ Frs.... d'après les usages locaux. 5. Il déclare être exempt de tout infirmité. 6. Le voyage aller est sans fraie pour l'ouvrier.7. Ce contrat a une validité'de quatre mois (ou de six mois si l'ouvrier part avec sa fa- s mille) à partir du premier jour de travail, et il ne peut être résilié par aucune d°9 partie® pendant cette période. Nous publierons demain deux autres speci-mens de lettres envoyées à leurs familles pai des ouvriers émigrés dans ces oonditions.Mieux que de longs et inutiles commentaires elles prouveront le peu de créance qu'il faut accorder à tons les racontars tendancieux qui se colportent à oc sujet, Aristide. LA GURRE Communique officiels BERLIN, 15 oc'tobïM» èfficïel de midi •' Théâtre de la jljuerfa l'Ouest. Groupe d'armée qu 'ace héritier lltippreeht de Bftvie. Vigoureuse lét-te'd'a\rlil-ic des deux côtes de la Somme, qui s'est Itenie au cldà de l'Ancre vers le nord., et_ q' /. atteint entre Cour-ccletie et Rancourt ainsi <jau front Barleux-Ablaincourt une granule lensité. Les attaques ont abouti au nkrd'e ThiCpval à des corps à corps dans nos, lies;, en un endroit, l'ennemi s'est installé, -j-on, il est rejeté 2mr-tout avec de loin les pp's pour lui. Dans la J région cle Les Bccufs, r'Jl saire a été repoussé. Les Français ont utMac entre Barleux et Ablamcourt, Ils ont ned dans le village et dans la sucre ri ede Cm a mo-nt. Pour le reste, ils ont été rCpoussésXL-.i partie méridionale d'Al)laincourt est en «,1g pouvoir. — — — Groupe d'armée ;%ionprinz allemand. De temps eu temps, canonnade plus ou moins vive canonnade ou moins vive à l'est de la Meuse. ij ineutre de la «ierre à l'Est. Sur le front à l'ouest d Lu:Jc, l'activité com-battive plus intense a ijuinué. Une canonnade plus ou r/wns vigQi\:use qui s'étendait à peu 'près sur le front \c,ialis Siniawha, sur le Stochid, jusqu'à l'est l; (Jorochow a précédé des attaques russes qui sont limitées hier sur le terrain boisé an sud\i.c Zaturcy et dans la-région de Bubnow, et A'jJ furent repoussées. Egaiement entre les vokPftrrées allant de l'iu-loiv et Rohatyn vers Iwwopol et sur la I\Tara-joivka, 'le combat devintmu-s animé. Dans les Qarptithes, nous avons % conquis la cime de Srnotrec qui avait été pemue le 21 septembre. Dans le secteur de Ki/hiibci, des troupes austro-hongroises ont obtCiii des avantages au cours d'une attaque et oL fait JfljJf prisonniers. Théâtre de la (juerrcjen iraiisylvanie : Au front oriental, co\bats réussis avec des arriéres-gardes Cnnen Aux défilés de la frontière du BurzSnlaiu\, pas de modification essentielle. Des deux cà/s du défilé de Szv.r-dixh, des attaques row\aines ont été rCpous-parti ' du \a 'd 'M qirfe -wvveau rejeté fela hier. Théâtre de la QUijrre des Balkans. Groupe d'armée du leidmaréehal général von ftlackensen,' Inchangé. Front en I Macédoine. De fortes attaques Ennemies ont échoué à l'cuest de la voie ferréh Monastir-Rlorina. Des tentatives d'attaques ci l'est de la voie ont été étouffées. Attaques persistantes dans la courbe de.la C'ernaA sans modijicuion de l<x situation, AUÏRïCI-iïEKS VlEXE, 13 octobre. Théâtre de la guerre à l'Est. Au cours de combats acharnés au sud de ■lïàtszcy (Hotzingj, nos troupes ont gardé la crête frontière dans toute son étendue/ cru s.ud et à l'est de Kronstadt, il n'y a jms eu de réelle modification hier. Dans la région frontière orientale de Transylvanie, nous nous sommes contentés de déblayer les ennemis d'étroites bandes de terrain dans le s montagnes de Qyor-gyo.Au cours d'une poussée en avant à l'improviste, nos troupes ont gagné du terrain à l'est de Kiriibaba; elles ont fait prisonniers 3 officiers russes et k'A sqldais, et Capturé une mitrailleuse. t Des bataillons allemands se sont emparés à no t veau de la cime de Smotr-ec; au sud-est de la croupe du ï'antyr, -une poussée en avant russe fut repoussée. En Volhynie, nouveau regain d ecombattivité russe,-durant toute la journée, de larges secteurs du front se trouvèrent exposés au vigoureux feu des canons lourds russes, l'ar -endroits aussi, l'infanterie ennemie déboucha de ses tranchées, mais eVe ne parvint nulle part à dépasser nos obstacles. Théâtre de la guerre italien. En général, l'activité combattive est restée minime. Dans la région de Goritzia, les Italiens ont attaqué ce matin de bonne heure, nos positions sur les hauteurs à l'est de Sober. C'£tte ■poussée en avant échoua déjà partiellement squs notre feu d'artilcrie, et partiellement elle a étc repoussée au cours de corps à corps. Au cours d'un combat aérien, à l'est de Trient, un Far m an ennemi a été abattu. Théâtre de la guerre au Sud-Est ; Rien à signaler en Albanie. TURCS C 0 XS TA -V TIN Ol'L F, 10 octobre (officie^ du llf). tront du Caucase : Sur l'aile droite, feu d'artillerie-;, sur l'aih gauche, escarmouches en notre avantage. De, "autres fronts, -jxis d'événements importants c annoncer. Front de Galicie. Nos troupes ont effectué pendant la nui> di. 12 octobre, des attaques imprévues su? diffé rentes parties du front- ennemi, ont captv.n une quantité d'armes et ont détruit des fan chécs ennemies. BULGARES SOFIA, 10 octobre (communiqué du l.'f). - Frofit macédonien : Pas de modification dans la situation. Entr> le lac de Prcspa et la Cerna, vive activité d'ar tillene. Au front de la courbe de la Cerna le feu habituel de l'artillerie. Fusieure faibe attaques ennemies on- été repoussées. I'endcin la nuit du 13 au l.'t octobre. les Serbes ont pro noncé une attaque avec des forces importantes au nord du village de Slevit-a; ils furent toutefois repoussês avec des pertes sanglantes pour, eux. Dans la vallée de la Moglenitza, fmble activité d'artilcrie. Nous avons facilement refoulé ■une attaque, prononcée contre la hauteur de liehovo. Des deux côtts du W ardar, faible feu d'artillerie -par rafales. Le calme règne an pied de la Belisitza Plamna. Au front de la Struma, combats entre patrouilles d'écaireurs et faible feu d'artillerie par rafales. Sur le littoral de la mer Egée ,croisières intenses.La flotte ennemie a bombardé les. hauteurs à Orfano. Front roumain : Pas de changements. Le Ion y du Danube calme. Dans la Dobrudscha, à l'est de ta voie ferrée Dobric-Medjidie, faible feu d'artillerie. Le calme règne sur la côte ne la mer A pire. FRANÇAIS PARIS, l.'f octobre. — S h. p. m. : Au nord de la Somme nous avons progressé sur Vépine de Malassise. Au sud de la Somme l'ennemi à la suite de violents tirs de bai rage a lancé une puissante attaque sur nos ijosi-t-ions d'Ablamcourt. Il a, réussi à réoccuper une partie du village et des tranchées au nord-est; mais il en a été rejeté complètement par notre contre-attaque immédiate.Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Nos avions ont bombardé 1 ouziers et Ardeuil. La brunie et les nuages ont 'gêné les opérations sur tout le front. PARIS, U octobre. — 11 h., p. m. : Au sud de la Somme nous avons prononcé deux attaques qui ont brillamment réussi l'une à l'est de Belloy-en-Santerre nous a mis en 'possession de la première ligne ennemie sur iin front de deux kilomètres, l'autre a fait tomber entre nos mains le hameau- de Qenermont et la sucrerie (1,200 mètres nord-est d'Ablamcourt). Nous avons fait de nombreux prisonniers; jusqu'ici huit cents pnsonn-ifirs valides dont'dix-sept officiers ont été ramenés à l'arrière. Canonnade intermittente sur le reste du front, ITALIENS ROUE, lô (communiqué officiel, du l.'f). Au, front du Trentin, combat d'artillerie dans la région du Monte Pastibio. Durant la nuit du 13 octobre, nous avons repoussé, au sommet du Honte Pasubio, une tentative 'd'attaque ennemie cont-re nos positions Ôa-m'ÀwM.t-t O'OHtbur %.&(>), ^ ■ vite de l'artillerie ennemie. 7Ra^f><kii et a mis le feu à des baraques ennemies sur la partie postérieure du petit Pal. Dans le secteur au sud-est de Gorizia, nos troupes ont réussi, par une forte poussée en avant vers le nord, à occuper les hauteurs de Sober, jusqu'à la route de San Pietro à Pre-hacina.Nous avons fait quelques prisonniers et capturé beaucoup d'armes, ainsi que beaucoup de matériel abandonné par l'enemt. Sur le Karst, la journée fut relativement calme; nous en avons profité pour consolider nos positivons récemment acquises. Nos détachements de reconnaissance ont ramené une centaine de prisonniers, en majeure partie blessés. Nos avions ont jeté des bombes sur des campements ennemis, dans la vallée île Sugana et sont rentrés indemnes. Le soir, sortie habituelle d'avions ennemis vers l'Isonzo inférieur, Ni victimes, ni dégâts. ANGLAIS LONDRES, l.'f octobre (communiqué officiel du Uf après-midi). — JjU nuit dernière, nous avons exécuté avec succès deux coups de mains contre des tranchées ennemies, au nord<. ouest d'Y près et au sud-ouest cle Hullu-ch. ..■■■Il HHI IMHWIIi. ■ Dernières Dépêches Le bombardement de la côte de Murman. Malmoë, 16 octobre,— Le journal russe «Ar changolsk n annonce au sujet du bombarde ment de la côte du Murman : « Les installation; de la ville efc du port d'Alexandrowsk ont ét« bombardées au cours cles derniers jours à deu; reprises'par un grand e-'Vi.s-marin allemand.!** bureau télégraphique et la station de radio télégraphie ont été réduits en cendres. Le bâ riment de l'administration des accises a ét complètement détruit. Un monitor du gouver nement a été coulé, arrêtant le trafic dans 1 port. Deux vapeurs anglais, ancrés au port, on été endommagés. Le général anglais Forscll ; été chargé cle la défense de la. côte de Murman 16 navires de sauvetage sont occupés à rnettr à l'abri les nombreuses épa-ves dont, la mer es couverte. Scrupules italiens. ' Berne, 10 octobre. — Le « Popolo d Italia-! prévient !e public de ne pas 60 réjouir trop ; relativement aux nouveaux succès italiens réa lises sur le Karst, la guerre européenne ne s disputant pas seulement sur le front italien. ] '■ est bien possible que le sacrifice des oombaif tante italiens s'effacerait devant des échecs si bis par les Alliés sur d'autres théâtres de ! guerre. Le journal revient encore une fois la retraite des Roumains et exprime la craint que la Roumanie ne pouvant résister à la p"-ei sion de Hi'ndenburg, partagerait bientôt le soi de la Serbie. Le général Sa.rrail devrait, ctr 3 mis immédiatement en éttat cle frapper un grân coup avant qu'une attaque ait lieu du côté ail , mand.Il y a encore assez de réserves d'homnM s efc de matériel en Italie, en France efc en En. ' sie. Beaucoup de monde gé demande égah ment ce que fait au fond l'armée anglaise i Egypte,armée qui pourrait peut-être bien amener maintenant la décision sur le front macédonien.En tout cas, o ndevrait mettre toutôn œuvre pour que la Roumanie ne périsse pws. Au cas où ceci arriverait quand même, c^:a signifierait une faute militaire efc politique iirpardonnable.Arrestation d'un consul suédois. Copenhague, 15 octobre. — Le « Berlingsko Tidende » mande de Gothembçurg : L'homme d'affaires suédois biein connu, le consul Ikuold Groebst, de Gûtheinbourg, a été arrêté au cours de son voyage m Amérique, surte vapeur «Frc-derich VIII », alors qu'oïl a autorisé son épouse ù poursuivre sa route. Le motif de cette arrestation réside en ce que Groebst avait été porté sur la liste noire par /es Anglais, à la suito de ses relations d'affaires avec l'Allemagne. L'utilisation des forces de travail dans les territoires occupés. Le secrétaire d'Etat Dr Heltferbh a ex-posé aujourd'hui à, la commsson principale du Reiohstag, qu'on ne pouvait re-meneftr à utiliser dans les régions _ oeou-r pées les forces de travail inactives, et ceci dans l'intérêt même des territoires occupés. Le secrétaire d'Etat cita à cet effet l'exemple de la loi anglaise sur le travail des muwi-I tiens, qui a créé pour les ouvriers anglais, dans j la « libre Angleterre w, le travail obligatoire à I peine déguisé. Les mesures que nous avons pri-I ses, sur la hase du droit des gens, doivent être I examinées à la lumière des nécessités de guerre. Le Dr Lewald, directeur au ministère, si-1 gnala l'ordonnance rendue dans les territoires I occupés, par laquelle les gens qui réclament I une aide officielle et qui veulent se laisser nour-I rir aux frais officiels, pourraient être contraints I de travailler. I Cette ordonnance se rapporte aux territoires I occupés en Belgique, dans le nord de la Irance I et dans l'est. 1 Le général Friedrich donna des rensoigne-! monts au sujet de la situation des camps a I Ruhlebcn, et communiqua que par suite de I l'accord intervenu avec l'Angleterre, au sùj"t, | de l'échange die prisonniers, 600 Anglais inter-j nés, ayant dépassé l'âge de 45 ans, pourraient I quitter prochainement Rublebon. La guerre maritime. 1 Amsterdam, 14 octobre. L'« Union d's I Télégraphes)) annonce ; Le vapeur «Lookstae»»., I naviganC en qualité de pêche-mines, pour I compte de l'amirauté britannique, a sombré j après avoir touché une mine ; trois hommes d' I l'équipage perdirent la vie à cefce occasion. I ]a disparition du I vapeur de pèche « Lquinox », u / I suppose que le navire a heurté une mine ; neuf I hommes de l'équipage ont péri. Londres, 15 octobre. — D'après un message I du Lloyds, le vapeur russe « Mercetor », jan-i géant 2827 tonnes, a été coulé. j Christiania, 14 octobre. — Le vapeur- norvé-I gieni « Haaxeagier », parti il y a quinze jouirs, I avec un chargement de bois, de Frcderikasbad I pour Hartlepool, a été, d'après un télégramme I à la Compagnie d'armements, saisi par d(,s na-I -vires de guerre allemands,dans la mer du Nord I et ramené à Borkum. Copenhague, 16 octobre. — D'après une dé-! pêche de Bericvaag (Finmark), au « National I Titemde », l'équipage d'un'vapeur anglais tor-I pillé est arrivé hier. D'autae part, l'équipage 1 composé de 30 hommes, appartenant à un au-I tre vapeur, a été débarqué hier à Valsô. Le, I vapeur en question a été coulé par un scus-ma-I ri» allemand, DEPECHES (Reproduites de t édition précédente.) La situation on Grèce. I Amsterdam, 15 octobre. — L'aprcs une dé-I pêche Reu'tor de Londres, on annonce d'Athe-I nés au « Moruing Post » à la date du 13 ooto-I bre : « Lorsqu'un détachement de débarque-I ment français occupa, la nuit dernière, les sla-I t-ions du chemin de l'er de Larissa, deux batte-I ries de campagne complètes venaient d'arriver* I Elles se retirèrent, mais l'officier qui comman-■ I daiit le détachement de débarquement, n',a pas . I permis do décharger le train. Le détachement . I français s'est, rendu à Parcs afin de reprendre ; I service sur le naviie de guerre « Pasra ». ' | A la date du 11 octobre, 1e « Morning Post » " I a reçu d'Athènes la nouvelle qu'il y a environ ! I quinze jours, un détachement de troupes grec- - I ques stationnant à Calki a été retiré de la ville - I vers l'intérieur de la Béolie. Les troupes se t I trouvant en diverses localités du Pélopoinôse, I ont été retirées sur Gorintiie,d'où elles peuvent ' S en pea de temps gagner la Béotie. Le domaine 3 1 royal de Tatot est très fortifié, et ses abords t I sont l'objet d'une surveillance sévère. L'accès i | n'en est accordé que sur autorisation expresse. I Stockholm, 15 octobre. — On discute ferme. ' I dans les journaux suédois au sujet du sort de • I la Grèce. C'est ainsi que lo » Svenska Dag-j bladet » écrit : » Pour tous les autres, qui de-! sirenl une plus- grande condescendance do la | part de la Suède vis-à-vis de la pression de „ I l'Entente, le sort de l'armée grecque sera un I « Mane Thekel ». Après des concessions pro-' I gressives, on a amené la force do résistance de " I l'armée au point de faire tout chanceler et cé-e I der aussi bien ou jeu d'intrigues intestines 1 I qu'à la pression extérieure. » j Le « Allehanda. », commentant la politique I de Branting, s'exprime comme suit : « Pour '" I autant' que nous pouvons en voir, c'est une a I vérité irréfutable que constate la Grèce, qu'un r | peuple qui n'a pas devant les yeux ses propres c I clairs intérêts, mais qui se laisse séduire ju^-I qu'à s'asservir îiux intérêts étrangers, a'esnga- * I g,e sur u;ne ponte dont personne ne voit le bout. C'est pourquoi, la politique suédoise n'a lien c de plus important pour le moment que d éviter, d de glisser sur une telle pente. » Le » Stoekholms Dagbladet » compare la fa-v. oon dont on traite la Grèce, avec la main-mise de l'Angleterre sur le Danemark en l'année 1807. ^ Genève, 15 octobre. — L'agence Havas mau-n de d'Athènes, que deis officiers français oint é!4

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