3 "e Année - N. 740 - Ed. g CINQ CENTIMES Mercredi 18 Octobre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. [ï Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mfc. 3.60 Les bmes-us dç poste eu Belgique £t à l'Etranger n cciep^Snl que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prenne»! cours ies IJaîjt. 1 Avril 3 Juiliet 1 Octob. On peut s'aiicnin^r toutefois pour les (Jeux derniers mois on même pour le dernier n»is de chaque trimestre au prix de : 2 .Mois i m0!s Fr. 3.00 - Mlc.2.40 Fr.l .50 - Mlî.1.20 TIRAGE: 90.000 PAR J0CR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne » 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef ; Maro de SAI,M ■ Jsurnal Quotidien Indépendant a Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 17 oct. Officiel de midi ; Théâtre de la yuei're a l'Ouest. Armée du FeWuiuréelial Général Due Albreelit de Wurtemberg. En beaucoup d'endroits du front, vive activité de patrouilles et d'cu-tiUerie. Groupe d'année du prince héritier Buppreclii de Bavîere. Les positions des deux côtés de la Somme ont été exposées toute la journée à une forte canonnade, à laquelle nous avons riposté vigoureusement. Dans ta lutte avec les batteries ennemies, nos avions d'observation ont rendu des services ■précieux. Des attaques ont eu Heu le soir au nord, du fleuve contre la ligne de jonction de Gueudecourt et Sailli/, au sud contre nos positions situées au nord de Fresnes et Ma-zancourt.A Gueudecourt, les assauts se sont écroulés dans notre feu de barrage. A Sctilly et Freines, ils ont échoué dans un corps à corps, qui continue autour de petits éléments de tranchées. Nos aviateurs de combat ont abattu 6 avions ennemis, dont 3 derrière les lignes ennemies. Le capitaine Boelcke a de nouveau mis 2 adversaires hors combat. Groupe d'armée du Ivronprinz allemand. En Champagne, une poussée française au nord de Le Mesntl a été re poussée. Dans les Argonnes et dans la région de la Meuse, la lutte d:artillerie a été vive par endroits. Theàtre de la guerre à l'Es!. Front du feldiuaréchal général prince Léo-pold de Bavière ; De nouveau, le front du groupe d'armée Lin-singen à l'ouest de Luzh et celui du colonel général von Boehm-Ermoh sur la Narajowka, ont été le théâtre d'une défense victorieuse contre de vigoureuses attaques ennemies, au cours desquelles les Russes ont de nouveau sacrifié des masses humaines sans aucun résultat. C'est ainsi que dès les premières heures du matin, des unités nouvellement amenées et nouvellement complétées ont assailli dix fois en vain les positions des tivupes du Hanovre et du Brunswick, tenues tous le feu le jjhis vigoureux de l'artillerie entre Siniaivka et Zubilno et contre les troupes austro-hongroises ai* sud-ouest de Zaturcy. Le soir, après une vive préparation 'S'artillerie, de fortes attaques se sont renouvelées trois fois dans le sec-teur Pustony-ty Bubnow, qui également ont échoué avec des ■pertes considérables. La canonnade ennemie, dirigée contre les positions de l'armée du général comte de Bothmer, s'est accrue le midi jusqu'à la plus grande intensité et a persisté, interrompue seulement 2'ar les assauts ennemis répétés, jusqu'à la tombée du jour. Toutes les attaques d'infanterie ont été ici encore re-poussées et une grave défaite a été infligée à l'ennemi. Des fusdliers de la garde et des grenadiers de l'omérame se sont élancés ici derrière l'ennemi qui se repliait, et ont pris les tranchées ennemies les 'plus avancées svr une largeur de 2 kilomètres et ont amené 36 officiers et 1000 soldats prisonniers, ainsi que 10 mitrailleuses comme butin. Front du général do cavalerie arehiduc Charles : Une poussée déclanchée le 15 octobre par des bataillons russes à Jamnica, au nord de Sta-Tiislau, eut tout aussi peu de succès que des attaques contre le sommet du Coman dsri-s les Carpathes. Au sud de Dorna-Watra, nos troupes ont gagné des hauteurs à l'est du torrent de Neagra. riiéàtre de la guerre en Transylvanie : Sur les routes du déjilé et au front oriental, les Roumains ojiposent de la résistance. Au sud et à l'ouest du bassin de Kronstadt (Bras-soj, la situation en général n'est Jias mo«-j'~e. ' ilieâtre de la guerre des ItalUans. Dans la Oobrudscha, rien de nouveau. Au front de Macédoine, des attaques localisées à Gradisnica (au sud de MonasttrJ> sur In Czer-na, et au noid de N tdiC-Planina, ont été re- .r/iiic.'/j.lo /•• AUTRICHIENS VIENNE, 16 octobre : théâtre de la guerre à l'Est. Armée au général do cavalerie archiduc Chartes. Ras de changement essentiel de la situation à la frontitre raumcH-o-ho'ngrotse. Les combats continuent. A l'angle des 'Trots-Pays, au sud de Dorna-IVatra nous avons refoulé les Russes au delà de Negraback, ils laissèrent à cette occasion, 1 officier, 217 soldats et 2 mitrailleuses entre nos mains; au cours des demirCg combats près de Ktriibaba, nom aïons fait prisonniers 6 officiers et 1,007 soldais,et capturé J mitrailleuses.Du Smolrec S officiers et JSI Russes ont étc amenés prisonniers. Dans les deux secteurs des contre-attaques ont échoué Jiier. Dans le secteur de la Dudowa clés bataillons bavarois, se sont emparés d'une position ennemie.Armée du feldiwaréehal général Léopold de Ba\iere. A la Nurajowka, au Sereth supérieur et au sud-ouest de Broay, les armées'du colonel-général von B ohm S r molli a eu ù repousser de fortes attaques. L'ennemi fut rejeté partout avec les pertes les -plus lourdes. 'Route la journée l'année du colonel-général von Ter-tyansli s'est trouvée exposée ù un violent feu de l'artillerie russe lourde. Des deux côtés de Zaturcy, l'infanterie ennemie o également passé à l'attaque, réitérée plusieurs fois avec de grandes masse» de troupes, notamment au nord de la localité, que nous venons de nommer* L'ennemi a de nouveau subi un grave échec. Théâtre de la guerre italien. Au cours des combats près de Sobe^nos trou-vies ont fait prisonniers 2 officiers, 21 soldats et capturé 8 mitrailleuses. Théâtre de la guerre au Sud-Est ; Rien à signaler. TURCS CONSTANTIN OR LE, 17 oct. Officiel du 16 octobre : t ram du Caucase : ' En général escarmouches avec un h ea-rcux résultat pour nous. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance. BULGARES SOFIA, 17 octobre. — Communiqué du 16 octobre : D'après des rapports complémentaires l'attaque ennemie prononcée le lJj. octobre des deux côtés de la voie ferrée Bitolia (MonastirJ-Lerm (FlorvnaJ a été repoussée avec des pertes énormes pour les Français. Devant le front d'un de nos bataillons seul, nous avons enterré 85 soL--dats, dont Jf officiers. Au cours desjleux derniers jours, le IJf et 15 courant, les Serbes ont fait des effo-rts inouïs pour enfoncer notre front à l-a Cerna entre les villages de Brod et de Skoichivir, mais tous leurs efforts sont demeurés stériles. Au cours de la nuit du 15 au 16 octobre les Serbes ont prononcé 8 attaques successives, très acharnées dans le même secteur, ils furent cependant repoussés avec de lourdes pertes. Notre infanterie les laissa s'approcher jusqu'aux obstacles en fil de fer établis devant ses tranchées ■ et repoussa inébranlablcment toutes les attaques. Ensuite, notre infanterie a rejeté le$ Serbes au cours d'une contre-attaque dans leurs positions primitives.Nous avons capturé un lance-bombes et une mitrailleuse. Au front de la Moglenitza, vive activité d'artillerie. U ne faible poussée en avant de l'infanterie ennemi au nord de Gzusischue a été arrêtée par notre feu. A l'ouest et à l'est du Wardar, jusqu'au lac de Doiran faible feu d'artdlerie. Des avions ennemis ont jeté stéri-lemGnt des bombes contre le parc, cfc De: er Kapu. Au pied de" la Bclisitza-l'lamna> feu d'artillerie réciproque et une rencontre de patrouilles favorables pour nous, près du mlkige de Burzuh. Au front de la Struma, combats entre détachements d'éclaireurs et feu d'artillerie par rafales. Calme sur le littoral de la mer Egée. A Tshaiaza nous avons abattu un hydro-avion ennemi qui fut détruit ensuite par notre artillerie. Au front en Roumanie,pas de modifications. La tournée s'est écoulée calmement. FRANÇAIS LJARIS, 16 oct., S h. p. m., officiel : Au nord de la Somme nous avons pénétré hier soir dans le village de Sailhj-Satllisel et occupé les maisons en bordure de la route de Bapaume jusqu'au carrefour central. L'ennemi a réagi très violemment. Le combat continue. Au sud de la Somme, nous avons repoussé une attaque ennemie au bois Salnl-Elm. Calme relatif sur le reste du front. Aviation : Malgré le mauvais temps, nos avions ont livré sept nom,bats au cours desquels un appareil ennemi a été abattu. PARIS, 16 oct., 11 h. p. m., officiel ; Sur tout le front de la. Somme, grande activité réciproque d'artillerie. An Nord, nous nous sommes consolidés dans la partie conquise de Sailly-Snillisel, malgré un vif bombardement ennemi. Au Sud, nous avons repoussé une violente contre-attaque à l'est de Bervy-en-San-terre, enlevé un petit bois et pris 2 pièces de 210 et 1 de 77 mm., entre Genermont et Ablamcovrt. Au cours de ces actions ont été fait 110 prisonniers dont !f officiers. Dans le secteur de Lasskjny, un avion ennemi âtteint par notre artillerie est tombé en flamme^ dans ses lignes. Rien à signaler sur le reste dit front. PARIS, 16 octobre. Officiel ; Armée d'Orient. Aucun événement imjiortant à signaler. RUSSES PETROGBAD, 15 octobre : Au soir du 13 octobre l'ennemi a pris, après un bombardement de nos cantonnements, l'offensive contre nos tranchées avancées dans la ■région de Sterobow. Il a été repiussé à la baïonnette avec de grandes pertes au ours d'une conlrC-attaque. Dans la région ov nord de h or y tait m, nos troupes se sont emparas' après an combat acharné, de transhi?s ennemies, capturant 2 mitrailleuses et quelques jjrtsonniers. Cm-// opiniâtres contre-attoiques se succédant ont été refoulées tî la bato.titUlte av?c de grande» pertes pour l'ennemi. Dans la région de M.jeczyszc:ow une V'ntative de l'ennemi d'assaillir nos tivupes a été avortée par notre feu. Des délachem^i ts e.ineinis qui t nt tenté à plusieurs reprises d'attaquer nos positions dans la région, de Kirldjaba et ijr-rna-Watra ainsi que dons la Dobiuiszha />nt <té repousses. * ROUMA3N BUCAREST, 15 octobre : Au front Nord ei Nord-Ouest : Nos troupes ont été repliées vers la frontière dans les montagnes de Ùaliman. Au sud de Fulghcg (Gyorgye Falges), l'infanterie ennemie a été mise en fuite par notre infanterie. Dans la vallée de la Cicaz supérieure, à l'ouest de la frontière, combats d'artillerie. A Pallan. ca (Ghimes) faibles combats. Dans la vallée du JL Lucvl de violentes luttes à la frontière. Daru la vaUée du Loityi nous avons repoussé à la frontière des attaques ennemies xivec des pertes sanglantes. Dans la vallée de Euzan, combats à la frontière. Toutes les attaques ennemies ont été repoussiez. D'une seule compagnie nous avont fait prisonn iers 61+ hommes. De faibles combats à Bratecea et à Preclus. Combati plus violents à Pridéal. A la mut nous avoru repoussé des attaques ennemies et, en saisissant l'offensive, nous avons rejeté l'ennenn de la vallée de la Poiistocà. De très vifs combati à Rucar, où nos troupes ont maintenu leurs positions. Dans la vallée de l'Alt,combats d'artillerie, De faibles rencontres sur tout le front. Dans la vaille Gml nous avons pris d'assaut la crête du Negru et de la Zancaga. Nous avons, fait prisonniers 1 offibL'rs et Ifi soldats. Luttes d'arttilerte à O'sowa. Front uiéridiouaL Le long du Danube, 'pom-bats d'artillerie et d'infanterie. Dans la Dobrudscha, rien de nouveau.ITALIENS ROME, 16 du 15 octobre: Sur le versant du P'wH re^toussé^de nouvelles jjjjl réussirent à faire desj^Ê Bocte, grâce une Dans la région de ennemie de qv^^^^^^^^^^Ê^ntagne avec d'abondantes mîïï^^^^^^KÊm^bée entre nos mains. Dans la vallée de la m^ma des forces ennemies ont surpris un do-nos postes avancés à l'ouest de Tavo. Sur le restant du front, activité d'artillerie. Notre artillerie a cartonné les installations militaires près de Prcda-za (Avisiocelle de l'ennemi a jeté quelques■ grenades sur Gorizia. ANGLAIS LONDRES, 15 octobre. — Après-midi : Les entreprises près *cles redoutes Stvff et de. Souabe ont été couronnées de succès. Au nord de la redoute Stuff, deux lignes de tranchées ennemies ont été déblayées sur une lar- fjOur <Je 180 r>i Jjrï- >5^ - - notre gain fut encore pl U étendu; nous avons occasionné de lourdes 'pertes à l'ennemi. Au cours de ces deux opérations, nous avons fait prisonniers 2 officiers et SOS soldats. La nuit dernière nous avon^ pénétré dans des tranchées ennemies à l'ouest de Serreflj au nord de Roclincourt ainsi qu'au nord-ouest de Festubert et au nord de Neuve-Chapelle. No'us avons fait quelques prisonniers. LONDRES, 15 octobre. — Soir : Gomme résultat des combats locaux couronnés de succès, nous avons avancé, au matin, un peu noire ligne au noi-d-est de Gueudecourt. L'arlilicrtc cnnCnWÊ^àcst montrée active entre Lesbceufs et CovrW^Kes, L-insi que dans le voisinage de la redot^mde Soutire et de la vallée de VAncre, Le matin, Vcnnc-^^^^Ft $y4er unc "mine au nord de Neuve-^^^^^k swis caustS de dégâts. Durant les heures, nous avons fait ifi' prjso n n i t^^^uon t 2 officiers. LONDRES, 16 octohwÊjÊÊÊttiÊÊmiiiqué de Au front de la StrotHn^r^t^^yuUirrie a ca-nonné les gares de Christos Hères et de Ba-raklù Dschuma. Au front du Doiran, durant la nuit du Uf octobre, nous avons vivement canonné let voie t de communication de l'ennemi. Dernières Dépêchés La situation en Roumanie. Zurich, 17 oct. — Le «Tage.s Anzeiger» fsn-noai-oe : Une grande partie du territoire roumain en lire la Transylvanie a«t le bas Danube ; y compris la capitale^ est évacué, afin de maintenir la communication des Roumains avec les Eusses. Das les Carpathes bo: ies. Nous lisons dans le «Berliner Loka.1 Anzfii. ger» : Stockholm, 15 oct. — Le correspondant de guerre du «Kuaskoje Slow»» annonce au suje< des combats dans les Carpaïubee boisées : Las arm.ées russes aoœJjiaittent dans cea deiaàiers temps au milieu des plus grandes difficulté». Les tempêtes de neige ont commencé, les quartiers font, défaut, les routes sont si mauvaise^ pour la plupart que les transports n'arrivem4 souvent pas. Les ennemis ojiit d'iinnom,brabLe< batt£ries qui tirent un feu diabolique. Nous renforçons constamment nos attaques à k baïonnette. Nos soldats, déprimés par les privations, avancent sc-us l'influence d'un rêve. L'ennemi, par contre, renforce constamment ses mitrailleuses. Nos attaques ont un caractère réellement héroïque. Le dévouement d< quelques soldats a aitteint son apogée. Le service sanitaire russe a été complètement négligé, d'après des nouvelles de différentes 5,011 r-oea bien informées^ Les pansements manquent-surtout aux parties méridionales du front. Le membre bien connu de la droite de la Douma Purisohkewitecli, qui vient de revenir d'ui voyage d'études aû front, a annoncé une inter peilation à la prochaine. se®ion de la Douma au sujet du service saaiitaire, dont l'organisation serait désastreuse. Tout le front formerait un tableau des plus misérable et des pliu pitoyable. Les eomb.its à la frontière trans\ lvanienne, Nous lisons dans le «Berhner Lokal Anzei-ger» : Malmo, 15 oct. — On annonce de Jaajy à 1' «Utro Rossij», que les combats à la frontière roumajio-transylwaiDienne suivent leurs cours et que toute l'aonée roumaine de la Transylvanie est en retraite. La situation esit des plus menaçante clans le territoire de la 2° armée. Le danger d'un déboretemeat est très grand et menaçant ici, attendu que l'ennemi possède déjà d'importants défilés des Oarpa-thes et que le débordement s'exécuterait au centre déicnsif le plue sensible. La Susàe s'est attirée, par l'intervention de la Roumanie dans la guerre, un. front de combat beaucoup plus étendu qui commence à inquiéter sérieusement. Ce front allongé ne peut étire agréable à l'était-major russe que pa«je qu'ii a fait retirer du véritable front russe une grande concentration. de troupes ennemies. La Roumanie est aujourd'hui le heurtoir de la Russie. Nous avons le devoir d© ne pas laisser anéantir ce heurtoir. L'insuccès- anglais à l'Ouesi. Nous liions dans le «jjerliaer Lokal Anzei-ger» : • 15 oct. -— D une manière de pa*r-■p^lus ou moins to-rtueuae, le correspondant Reuter au quartier général anlads, avoue f que les Anglais auront maintenant atteint le3 pentes inclinées du haut plateau, de manière que les Allemands peuvent maintenant faire de nouveau des observations aérienne® pour leur artillerie. JLe terrain est très désert et n'offre presque pas de couverture. Los allemands ont, cependant encore pris plusieurs positions d'importance réellement tao-trque au delà de Gueudecourt et les ont maintenues. Les ennemis, qui étaient an grande fonce prononcèrent également une contre-attaque. L'artillerie lourde anglaise bombarde de nouveau le front allemand.. Echec des tentatives de débordement à l'Ouest. Grand quartier général, 14 oct. — Nous lisons dans la «Gazette de Francfort,» -. Les Anglais qui avaient encore attaqué avant-hier en colonne^ épaisses et avaient dû. reculer partout dans leurs tranchées avec deB portes ranusddé.ra.hlos, pa* attaqué -du tout ineir ; ils ont seulement dirigé un violent feiu d'artillerie dans la partie de leur secteur au nord du ruisseau de l'Ancre contre nos posi-tiœs; lemrs patrouilles ont aussi prie contact avec nos troupes, mais elles 0nt perdu quelques prisonniers et quelques mitrailleuses. Par contre; leg Français ont encore continué leurs poussées impétueuses dans la région entre Mor6 val et la bomme. Repousses sept fois avant-hier près de Sailly, ils l'ont essayé hier avt# six vagues qui montaient vers nos positions. Cette tentative de débordement fut, vaine également. Le butin en prisonniers et mitrailleuses signalé au sud du bois de St-Pierre-Vaiast émane d'un détachement qui était resté en arrière lors de l'attaque d'avant-hier. Le bois d'Ambose, dont les Saxons ont repris la partie orientale, est située un peu à l'ouest entre Pressoire et Chaulnes. En dehors du butin signalé, 12 mitrailleuses sont encore tombées ici dans nos mains. L'ambassadeur japonais au Vatican. Berne, 17 oct. — D'à,près le «Seoolo», l'ambassadeur extraordinaire du Mikado près du Pape est arrivé à Rome. Liie appréciation anglaise. New-York, 13 oct. (Mareonigr. retardé du cc-rresp. de l'ag. télégr. Wolff). — Dana un asticle de fond, le «World» dit : On a pu voir par ce que les Alliés ont fait- en Grèce, de quoi sont capables les protagonistes des petites nations, qui s'intitu'ent eux-mêmes comme tels à présent De ont pris possession de aa flotte, de sea fortifications du littoral et de sea pa-inci-paux chemins de fer. Point, ne fut besoin du glaive ou de la torche pour soumettre la Grèce. Mais l'indépendance de la Grèce est anéantie ; les traités qui 'a garantissaient ont été foulés aux pieds sans vergogne. L'Entente et la Grèce. Londres, 15 oct. — On annonce d'Athènes à l'Exchange Telegraph Company : Le «Patrie» apprend re source bien informée que, malgré i la note <îe 1 Entente, le transport de troupes , et de vivres vers la Thessalio continue. Un dé-- tachemant de matelots français occupera la station de Dickcrta. Le manque d'hôpitaux en Angleterre. 1 1-rondres, 17 oct. — Le «Daily Ghroniele» , propose d'utiliser les ambassades des pa-ys en-1 nemis en guise de lazarets, vu le manque de , ces derniers. Le journal émet le vœu de conclure dans oe but avec les neutres un Accord d'après lequel les ambassades anglaises à Berlin et à Vienne soient également transformées en hôpitaux. le danger des Sous-marins allemands pour l'Entente. Nous lisons dans le « Berliner Tsgeblatt » du 16 octobre : Zurich, 15 octobre. — Stogcman a exposé au « Berner Bund » qu'il est possible que l'Allemagne étende ou renforce sa guen-e de sous-marins contre l'Entente. Le critique militaire est d'avis que la marine allemande est seulement maintenant en état de s'opposer efficacement au blocus anglais, par &es sous-marins.Par une guerre sous-marine renforcée, l'En-, teute aura à supporter, à bref d#aâ, de fortea pertes en munitions et On matériel humain. On doit déjà s'en apercevoir sur le théâtre occidental de la guerre, mais surtout dans les régions de combat lusses et macédoniennes. C'est pourquoi l'Entente ferait bien de t'ai», stenir d'une sous-évaluation par trop modeste de la gravité de la guerre sous-marine allemande.La guerre inariiimc. Berne, 17 oct. — Le «Petit Journal» annonce que le vapeur «Manouba», venant d'Alger est arrivé hier à Marseille avec les 20 survivants du vapeur grec «Sa,mos»( coulé récemment dans la Méditerranée. New-York 13 oct. (mareonigr. du corresp. d9 l'ag. télég. Wolff). — Un haut fonctionnaire anglais déclare dans le «New-York World» : On s'attend à une ordonnance de l'Amirauté anglaise, si celle-ci n'est déjà pas publiée, par laquelle tous les navires devront avoir à bord des canons d'un calibre aussi gros que le permet leur construction, ceci exclusivement dans un but défensif. L'ordonnance insiste près d<te capitaines de tous les navires de corna neroe — de passagers — et de transports, pour qu'ils n'engagent que des équipages d'élite et de défendre le navire jusqu'au bout en cas d'attaque. DEPECHES (UcprodmUs de i iditton ■jirtr.édenic.'j Mort de M. Filipesca. Lugano, 17 octobre. — Des journaux Italiers annoncent la mort de M. Filipescu. L'Angleterre Ot la Koiumtnie. Londres, 17 octobre. — A la Chambre d-a Communes, M. Dillon (Irlandais), a exprimé ses regrets que M. Asquith n'a pas donné dans son discours du jour précédent des déclarations rassurantes au peuple roumaine : que l'Angleterre employera tous ses moyens de secours afin de sauver la Roumanie du danger de partager le sort de la Belgique et de la Serbie. Le bruit court au sujet de propos graves que le ministère de la guerre et particulièrement l'état-major ont tout fait ce qui était en leur pouvoir, afin de décourager l'expédition de Salonique et de ne pas la secourir et effectivement elle serait considérée comme une déviation aux principes stratégiques qui doivent présider à la conduite d'une guerre. Il ee-naib désirable que K secrétaire de 3a guerre disc-eir:— core quelque chose au cours des déSais afin de' rassurer le peuple roumain de ce que l'Angleterre promettrait tous ses efforts pour venir immédiatement à son aide par une vigoureuse -ooitre-offensive en Macédoine. Ce serait un malheur sans exemple si l'Angleterre laissait périr la Roumanie. Dillon disait ensuite que des bruits lui sont parvenus de sourees qu'il ne peut pas nommer; toutefois il peut en indiquer une, les publications du Dr Dillon dans le « Daily Telegraph », disant qu'on n'aurait pas observé les demandes du gtnéral Sarrail, et que le monde entier serait saisi d'une grande frayeur lorsqu'on publierait les demandes de Sarrail et la réponse qui y a été donnée. Continuellement des bruits ont circulé que derrière les coulisses entre l'état-major en Angleterre et certaines autres influences une lutte continuelle s'est poursuivie relativement à l'expédition de Salonique : si on ne l'avait paa négligée et finalement si on ne devait pas l'enlever complètement de l'ordre du jour. L'ora-tur disait qu'il avait toujours cru que la décision de La guerre tomberait aux Balkans et si la Roumanie serait vaincue il pourrait advenir que l'AngletOïj.ï n'obftàendrait jamais la victoire finale. L'assassinat de Serajewo. Vienne, 16 oct. — D'après des nouvelles adressées de Sera je wo aux journaux, Korovic, qui avait été condamné à la détention perpétuelle pour sa participation, à l'attentat contre la vie de l'archiduc François-Ferdinand, est mort il y a quelques jours dans la prison miitaire à Mollendorf. Explosion d'un vaisseau de ligne. Budapest, 16 octobre. — L' « Az Est » annonce : « On dit que le vaisseau de ligne italien « Regina Margherit-a » a sauté en l'air, dans le port de la Spezia. Ce message n'est pas confirmé. Si pourtant il était exact, ce qui est t/rès possible après l'explosion du « Leonarda da Vinci », l'Italie aurait à déplorer une nouvelle et réelle perte. Le « Regina Margherita » avait été lancé en 1910, jaugeait 13,400 tonnes et était pourvu en artillerie lourde, de 4 canons de 30.5 et de 4 canons de 20.5 cm. Christiania, 16 octobre. — D'après.ce que' l' « Aftenposten » mande de Fredikstad, le capitaine du schooner « Norcn » qui est arrivé là-bas, a raconté que son vaie&eau chargé de bois pour l'Angleterre, a été coulé au moyen de bombes incendiaires par un sous-marin allemand au milieu de la rrc.er du Nord, après que l'équipage eut été amené à bord du sous-marin.L'équipage est resté 17 heures à Frodt'rik-stad, et a été amené ensuite à bord du var-peur norvégien « Haarsagre » chargé de bois, qui a mi-chemin de sa route de Frederiksbad) à Ilartlepcol, n'a pas été coulé, mais remoTqué par un équipage des prises allemand. A bord du « Haarsagre » s'étaient déjà trou, vés les équipages du vapeur suédois « Bengue-ia » et du schooner norvégien « Emanuel », coulés le même jour, par le même sous-marin. Tous auraient été amenés à bord du « Haar* sagre ». Ils ont été traités de façon excellente,et on» notamment reçu une abondante nourriture. On mande de Honningvaag que le vapeur norvégien « Finmarken » a amené l'équipage da vapeur anglais k AstorLa » jaugean 7,000 ton-».

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