Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 22 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x923733/
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r'TATA ntïlMTïMIRîS J£lMTIt§M JB jeudi 22 JUILLET 1016. -DEUXIEME 'ANNEE. — iN* 294. . TIRAGE JUSTIFIE 65,000 EXEMPLAIRES Cli>J U 11M— L.— , -, LEBRUXELLOIS .^jao«nyriT.t»^rHreg'yfs i jr©ma?aa.Sfcï <2^^iclcSJ.©a3L détail , VESSb Ï8M«' i ^ 12 fans». - « m«iss 7 8 «oto, 4 fi» fêi@A©ri@l?i. ABMIWI8TRAT80N, PUSUSSTE •>'*** ^ 2© csa&aes I mds. 2 feasg jiàé ŒÎ™^ -K^ixv.maa. ^SF-asusBÊOi®® DOCUMENTATION HISTORIQUE  propos de la faite du roi Louis XVi Les combats de 1 armée du prince héritier d Ai- ce, jusqu après 1 examen minutieux ae ieuis lemagne dans l'Argonne appellent notre attention passeports. Toute la population de ce bourg, îgno- sur la région si disputée de la forêt de l'Argonne. ré jusqu'alors, était sur pieds. Des hommes et des Le critique militaire du Times appelle également femmes curieux se pressaient autour et dans la l'attention de la direction de l'armée française sur maison T>our voir le roi. Lorsque le juge Destez les moyens variés employés par les Allemands dit à Louis XYI en s'agenouillant : a Ah Sire » pour atteindre la route militaire Viense-le-Cliâ- celui-ci se fit reconnaître avec les mots : a Eh teau-Varennes qui coupe la nartie septentrionale bien, je suis votre Eoi! » des Argonnes. Le but principal de la direction de Entretemps, l'Assemblée Nationale à Paris dé- l'armée allemande reste toujours, malgré les dif- cidait que le ministre de l'intérieur devait en- ficultés, de percer la ligne de chemin de fer V er- voyer sans retard des courriers dans tous les dé- dun-Châlons-sur-Marne dans la-région Islettes- parlements... et que dans le cas où un courrier St-Ménehould. _ rencontrât des individus quelconques de la fa- Queilques-uns de ces noms ont dans l'histoire mille royale les fonctionnaires publics, les gar- française une importance historique inoubliable des nationales ou les troupes de ligne seraient te- à la suite de la fuite malheureuse (du 20 au 21 nus de prendre toutes les mesures nécessaires pour juin 17911 du roi Louis XYI et de sa famille, ra- empêcher que le voyage soit continué et de ren- mené irrespectueusement vers Paris du 22 au 25 dre compte à l'Assemblée Nationale des événe- juin. Dans ces événements qui ont accéléré la ments. chute de la monarchie en l^rance, les deux loca- Les courriers parcoururent les routes condui- lités de St-Ménehould et Varennes ont joué un sant vers l'Est ; c'est ainsi que commença la pour- rôle important. La première est située à la-lisière su;te de ja famille royale. Bientôt on reconnut le ouest de l'Argonne sur les rives de l'Aisne; au- chemin qu'elle avait'pris la nuit précédente. Ro- jourd hui cette ville a 5,000 habitants. Le bourg nieuf, ami dévoué de Louis XVI, les a précédés; de Varennes se trouve du côté est de 1 Argônne veut avertir le roi à tem^s et le presser d'ac- yur l'Aire. C'est là qu eut lieu, sur 1 ordre de célérer le voyage, mais il dut prendre en route l'Assemblée Nationale, 1 arrestation dujjgi. dans sa voiture un a natriote a sur l'ordre des au- La famille royale Louis XV I, la reine Ma- torités. Ils traversèrent le bois de l'Argonne par rie-Antoinette et leurs deux enfants, ainsi que la }a même route que le roi avait prise et arrivèrent sœur du roi (Madame Royale) la princesse Elisa- |e matin du 22 iuin à Varennes où dix mille pay- betli — et plusieurs domestiques étaient partis des SanS des environs, armés de faucilles, de fourches, Tuileries à Paris dans trois voitures, le 20 juin, barres de fer, de ceps de vigne s'étaient ras- vers minuit. La grande berline tirée par 6 che- semblés. Le roi et la reine lurent l'ordonnance vaux, dans laouelle voyageait la famille royale (je l'Assemblée Générale et s'abandonnèrent, le sous le nom de baron et baronne Ivorff, était con- cœur gros, à leur destin. Le roi chercha encore à duite par le comte suédois Axel von Fersen vêtu gagner du temps parce qu'il espérait que les trou- en co'clïêï. -©b arriva sans incident par Meaux, pes ,je J}0uillé arriveraient encore à temps, mais .( Fertâ-SQ^Jouarrfi,. Clraintrin et Châlons à rjut, et raison fl& lo foule menaçante qui criai! St-Ménehould et on croyait atteindre tout au sans cesse : « A Paris! A Paris! n remonter dans moins Montmédy, au delà de 1 Argonne, par Ste- ja berline et il revint nar Neuvilly et Clermont _iay et Dun, où on se croyait en sûreté. Les dé- g travers le bois de l'Argonne, tandis que des mil- tails romanesoues de ce vovase ont été souvënt i;ers d'hommes de tons les villages environnants publiés, en dernier lieu encore par G. Lenoire, accompagnaient la voiture en criant opiniâtre- cfyiprès des documents inédits et les rapports de ment . ,,'yive ja Nation! *> ténaoins oculaires; Le livre a paru sous le titre . qq presque trois heures pour parcourir <i Le Drame de Varennes » ; il a et» traduit en j-rojs m;nes. 15,000 hommes à St-Ménehould for- allemaud par Alfred Baderle. ^ maient la chaîne lorsque les voitures du roi airi- On sait que le maître de postes «rouet a bt- yÈreat à j,hôtel de ville et passèrent devant la Ménehould prétendit avoir reconnu le ioi et com- p0gte aux chevaux où on avait changé l'attelage parant son visage avec le dessin d un assignat lui vingt-quatrè heures avant. Le vo,yage à Paris se remis en paiement par Louis X v I lui-meme.Cet e ^ sous l'esCorte des délégués de l'Assemblée Na- affirmation n est pas prouvée par les documents tionale qui considérèrent le roi comme leur pri- officiels. Drouet, le propriétaire du relais aux sonn;er_ chevaux, n a, sans avoir réclamé aux voyageurs Environ une quinzaine d'habitants de Varennes lêtixS- Pass,®^°j s' exprime ses soupç s assistèrent à la rentrée à Paris. Ils furent fêtés de 1 identite des voyageurs que o q e s P au sein de l'Assemblée Nationale et par la bour- çons fie repandiren ans ou e a geoisie. On leur offrit des banquets et on chanta que la berline rovale montait déjà depuis une * ^ ^ w " heure le bois accidente de la foret de 1 Argonne. . La descente commença près de-Biesme et on ar- L Assemblee Nationale donna au bourg de Va- riva dans un village aux toits plats, les Islettes, rennes deux cloîtres abandonnes et un drapeau et de là à Clermont à la sortie du bois; toute la 5Tec 1 inscription : « La Patrie reconnaissante! » to ur de celui-ci s'élève à 13 kilomètres. Lorsque la Restauration ramena les royalistes au Pendant qu'à St-Ménehould les cloches d'alar- pouvoir en France après les victoires des Allies me sonnaient déjà et que la poursuite avait déjà en 1814, Varennes paya chèrement sa gloire.Mais commencé sur l'instigation de Drouet, très excité, les rois français se Kiontrerent genereux vis-a-viE K faïKille rovale prenait sous la protection de la des habitants et Louis XVIII auquel des Varen- ■nuit la route qui longe le côté est de l'Argonne "fsiens demandèrent pardon des evenements pas- iiar Neuvilly, Bourceuilles vers Varennes où elle fs> eur assura que son frere avait eu 1 occasior Sriva à 10 h. 30. Là les voyageurs furent arrêtés de s exprimer avec elo^e au sujet des sentiment; ^ pont qui traverse l'Aire dans une traverse d ™ f and nombre d habitants et il ajouta SroHe et forcés de passer la nuit dans la maison » C est la seule chose dont je veux me^ son venir! , de l'administrateur de la commune, l'épicier Sau- LLCIUK. Avis important au Pubïc En réponse anx qnestions qne des lecteurs nous ont adressées, non s croyons, d'après ren seigisements pris, pouvoir dire, que la ferme tnre ci es magasins le 21 juillet sera considérée comme une manifestation publique. ^ ^BBBHgaMtaawMM,BMgtgwaaMlg ——TaKgMWlIlBW iliWi Usez en TROISIÈME nfPÊTUFX PAQE les derniers télé- UEFtwIiL*! o ^ i J FRANCE. — Les pertes françaises grammes arrives penaani Copenhague, 20 juillet. —,On. mande de Paria au Ne tionaltidende qu'on entend maintenant parler à Par 9^ rSfllIt de eraveS des Français en Argonne au cours d< derniers combats. Les positions françaises auraient âi I unÎQuement sauvées gi'âce à l'artillerie lourde français* Cim ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 1S juillet. (Midi.)— Dans la région de Suuchez l'activité combattive était plus vive la nuit après une journée relativement cailme. Une attaque française contre Souciiez a été repoussée. Des tentatives d'attaques au sud de Souchez ont tié enrayées par notre jeu. Sur le front entre Oise et Argonne, il y a eu souvent de vifs combats d'artillerie et de mines. Dans le bois de l'Argonne les faibles tentatives d'attaques de l'adversaire étaient sans importance. Sur les Hauts-de-Meuse ét au sud-est de Les Eparges et à la Tranchée, le combat continue avec des succès alternatifs, A os troupes perdirent à nouveau les petits avantages locaux qu'elles avaient eus le 17 juillet^ Nous avons fait prisonniers 3 officiers et 310 hommes. Théâtre de ia guerre ds l'Est Des troupes allemandes ont pris Tucltum et Schiuxt; Windau a été occupé. Dans la poursuite de l'adversaire défait près d'Alt Auz, nous avons atteint hier la région de Kofzumberge et plus au plus au Nord. A l'ouest de Mittau l'adversaire détient une position préparée préalablement. A l'est ie Popeljany et Kifrschany un combat se déroule. Entre la Pissa et la Szwk/r, ' les Russes ont éva-ci-'é leurs positions débordés à plusieurs reprises r,-r nous et se retirèrent sur le Narew. Les troupes de réserve et de la Làndwehr allemandes, qui combattent ici, se sont particulièrement distinguées dans les combats de ces derniers jours dans les terrains boisés et marécageux favorables à la défense«I ennemie. L'armée du général von Gailwitz s'eif' Avancée plus loin; elle se trouve 'iuainiena,nt avec toutes ses divisions à la ligne, du Nareu-, au sud-ouest d'Ostroienka-Noivogeor aiewik. , La où les Russes ne trouvent pas d'abri dans-leurs retrah-ohements et dans, ' ' *tcs d? pont, ils ont déjà reculé au delà du Narew. Le chiffre de< prisonniers a atteint 101 officiers et 28,160 hommes. En Pologne, entre la Vistule et la PPi-■;a, les Russes continuent leur retraite vers l'Est. Théâtre de la guerre du Sud-Est L'ennemi défait le 17 juillet dans la région au nord-est de Sienno par l'armée du lieutenant-général von Woyrsch essaye d'arrêter la poursuite dans ses positions préparées derrière le secteur II-zanka. Les positions avancées près de Ciepelo ont déjà été prises dans le courant de l'après-midi d'hier par l'héroïque Landwelir silêsienne. Les mêmes troupes ont pénétré dans la nuit dans la position ennemie principale se trouvant derrière les susdites positions avancées. La décision est imminente'. Entre la Vistule supérieure et le Bug le combat des armées coalisées, sous le commandement en chef du général feldmaréclial von Mac-kensen a continué pendant toute la journée avec non moins de violence. Au point de débordement des troupes aVemandes, près de Pilaszkowice-Krasnostaw, les Russes firent les efforts les plus désespérés pour éviter la défaite. Une de leurs divisions de la garde fut jetée dans le combat et défaite par nos troupes. Plus loin à l'Est, presque dans la, région de Graliowice, des troupes austro-hongroises et allemandes ont forcé le passage de la Wolica. Près de et au nord de Soka\l des troupes austro-hongroises avancèrent au delà du Bug. Sous la violence de ces succès, l'ennemi s'est retiré d.ans la nuit sur tout le front entre la Vistule et le ' Bug; au point de débordement seul, à l'ouest, de Krasnostaw, il essaye encore de résister. Les Rus-< ses ont subi une défaite considérable. Les troupes allemandes et le corps sous le commandement du lieutenant feldmaréclial, ont à eux seuls fait prisonniers 16,250 Russes et pris 25 mitrailleuses du 16 au 1S juillet. D'après des ordres écrits trouvés, la direction de l'armée ennemie était décidée à maintenir jusqu'à l'extrême les positions maintenant conquises par nous, sans égard aux pertes. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 20 juillet. — (Hier). — L'offensivt des armées coalisées en Pologne et en TVolhynn continue. A l'ouest de la Vistule, le combat' se déroula à la Ilzanka. Au nord-ouest d'Ilza, des troupes austro-hongroises ont pris quelques positions. Sur 'les hauteur à l'ouest de Krasnostaw, la4 troupes allemandes progressent victorieusement dans des combats difficiles. Entre Skier-bieszow et Grahowice, des régiments austro-hon-grois, en contact avec des forces allemandes, se sont frayé un chemin au-dessus du Wolice, en luttant avec acharnement, dans les positions de hauteur ennemies ; ici 3,000 prisonniers tombèrent dans les mains de nos troupes courageuses. Au nord-est et au sud-est de Sokal, la landwelir moravienne a pris tJied ferme à la rive est du Bug, après des combats très alternants. Nos forces, commandées par le général de cavalerie Kirchbach ont fait ici 12 officiers et 1,700 hommes prisonniers et pris o mitrailleuses. Les succès que les troupes coalisées on t ainsi, obtenus sur tout le front le 18 juillet, ont ébranlé la force de résistance de l'ennemi. Quoiqu'il eût amené dans ces derniers jours, tous les renforts à la portée de la main, il ne put toutefois pas se maintenir. Il a commencé dans la nuit du 18 au 10 juillet la retraite sur tout le front et abandonné le champ de bataille aux armées coalisées victorieuses. En Ga-licie orientale, la situation est restée inchangée en général. En aval, seulement de Zalescyki,l'adversaire choisit encore une fois notre front du Dniester comvie but de violentes attaques. I^es Russes s'avancèrent en sept à huit lignes. Ixi première semblait désarmée et éleva les mains comme si elle voulait se rendre. L'attaque enne-' mi échoua dans notre feu avec des pertes effrayantes. Naturellement, comme cela se présen-i tera toujours dans la suite darjs des circonstances semblables, il a été tiré sur les assaillants prétendument désqrmés. . Théâtre de la guerre du Sud-Ouest ( Dans là région de Gôrz, de nouveaux grands combats ont commencé hier. Dans les heures matinales, l'artillerie italienne de tout, calibre ouvrit le feu contre le bord du plateau de Doberdo et la tête de pont de Gôrz. Ce feu augmenta vers midi, très violemment. Ensuite des forces considérables de l'infanterie ennemie procédèrent à l'attaque contre tout le bord du plateau. Dans des combats acharnés ayant duré toute la nuit et qui ont souvent amené des mêlées, nos troupes parvinrent à refoule? partout les Italiens, qui avaient atteint nos tranchées avancées sur quelques points. Nos mortiers réduisirent au silence cinq batteries lourdes. Ce matin, le combat reprit de nouveau. Des poussées en avant isolées ennemies contre la tête de vont de Gôrz ont été énalement repoussées. A l'Isonzo central, dans le territoire, de Km et à la frontière de la Carinthie, les Italiens ont développé une vive activité d'artillerie, qui persista partiellement même dans la nlitf. Dans le territoire de frontière du Tyrol. une attaque de plusieurs bataillons contre nos positions de hauteur sur la crête de l'Eisenreich. sur la cime du Pfann et contrée la hauteur de Filmoor, au nord-est de la crête du Kreuzberq a été repoussée.Dans 'a région de Schlud-erbach, un de nos faibles détachements a évacué sa position avancée. Dans le Tyrol méridional, les combats d'artillerie continuent. Un éloge spécial revient également aux courageuses garnisons de nos forts de frontière qui se maintinrent dans ces remparts avec héroïsme, contre tout le feu au'on dirigeait sur elles. Théâtre de la guerre dS Sud-Est Hier matin, tôt, parurent ensemble devant Ra-gusa Vecchia et Gravosa, huit croiseurs italiens et 12 torpilleurs et ouvrirent le feu contre le chemin de fer, la gare de Gravosa, quelques localités et contre les hauteurs, près de Ragusa-Vec chia ; ils tirèrent environ 1,000 coups de canon Quelques édifices privés furent légèrement en clommagés. On n'a pas à regretter des victime humaines ; il n'y a pas eu de blessés non plus A 5 heures 45 minutes eut heu le tornillage déj annoncé du croiseur Giuseppe Garibaldi, aprè lequel l'escadre italienne quitta en hâte nos eaua cotières. ANGLAIS Londres, 18 juillet. — La situation est •inchangée. Quoiqu'il n'y ait pas eu depuis le 9 des combats méritant une mention spéciale, il y a eu vue activité extraordinaire des deux côtés. L n certain nombre de mines ont éclaté. Des parties ail front ont été violemment bombardées de temns en temps et trois fois, l'ennemi*prit pied ferme dans nos tranchées, d'où il fut de nouveau refoule.Un violent, bombardement avait précédé une de ces attamies. RUSSES Rétrograde, 19 juillet. — La bataille entre la Vistule 'et la rive ouest du Bug a atteint la plus haute violence le 17 juillet. Nos troupes ont repoussé courageusement et avec acharnement, la poussée en. avant ennemie. Dans la direction de lÀiblin, l'ennemi a nrononcê des attaques surtout le front, en concentrant spécialement ses forces dans la, région de Wiilkolaz, où nous avons re-pousé dans le courant de la journée, nlus de dix attaques. Dans le courant de la journée, des masses considérables de troupes aVeinandes attaquèrent, nos forces sur la rive gauche du Wieprz ; l'ennemi parvint ici à avancer vers le nord dans la région près de Krasnostaw. Malgré leurs pertes, nos troupes revoussè.rent héroïquement les attaques furieuses de l'ennemi, qui continuèrent, jusque tard dans la nuit. Sur la rive droite du Wirprz, l'ennemi subit le 16 juillet des fiertés considérables au cours d'une attaque contre nos positions à la Walitza. Le 17 juillet, il y a eu un violent feu d'artillerie dans cette région. Près des villages de Grabowice et de Berestie, l'ennemi prononça les 16 et 17, des atlaaues acharnées ; -après des attaques renomfklécs, il ne s'empara que dr■: tranchics de deux de no, c,a?,p£§ll<J.cx. E i - -, Gutschwa et le Bug, 'nous avons r'enoussé de \n breuses attaques ennemies et nous le jetâmes 1 ors du bois de Meteline. Au Bug, près de Ilkovitze, Tzelutze et Konot.opy,Vennemi tenta, le 17 juillet, à prendre pied sur ta rive droit, du fleuve, mais nous le repoussâmes par des contre-attaques heureuses. Dans la région de Riga et.de Schaùlen, l'offensive russe vers Tukkum et, Alt-Auz contU nue. Près de ces deux endroits, il y a eu le 27 juillet, des combats auxquels participait également une nombreuse cavalerie ; à l'est du village Popeliany. nous avons fait, au. cours d'une attaque efficace 500 Allemands, avec 9 offùiers prisonniers et nous avons pris 7 mitrailleuses,Une attaque ennemie au nord de Scliaulen a été repoussée. L'offensive ennemie près de PrascJi-misch, qui fut continuée sur un f ront large, nous obligea à nous concentrer dans des positions plus rapprochées du Narew. En connexion avec ceci, la nécessité s'imposait de grouper à nouveau 'nos forces sur la rive gauche de la Vistule ; nous avons exécuté ce nouveau groupement sans en être empêchés. Au Dniester, nous avons remporté dans le courant de la journée du 16 juillet, un succès relativement important sur les troupes ennemies qui avaient passé le fleuve vendant la journée. Nous avons fait à cette occasion des prisonniers et pris quelques mitrailleuses. / ' TURCS Constantinople, 20 juillet. — Au front des Dardanelles, rien d'important n'est arrivé le 18 juillet, près d'Ari-Burnu. Près de Sedd-ul-Balir i ne partie des forces ennemies a attaqué, le matin, quelques tranchées èt là il fut anéanti. Nous avons fait quelques prisonniers français. Nos batteries de l'Anatolie ont violemment bombardé les points du camp et du débarauennent de l'ennemi près de Tekke Burnu et provoquèrent un incendie qui, accompagné d'explosions, dura une demi-heure. Au front de l'Irak, l'ennemi, après qu'il eut été vaincu dans la bataille de Kalat-ul-Nedjin, ne tenta plus d'attaque nouvelle. Le transvort par navire des blessés ennemis vers le sud a commencé depuis deux jours et continue. Aux autres fronts rien d'important. m ■wirrnïïTimmnnrm i " J ANGLETERRE. — Uu croiseur avarié Berne, 19 juillet. — D'après une nouvelle de ■ Syracuse au Messagero, l'avarie du croiseur anglais Queen Elisabeth provient d'une catastrophe due à une explosion devant les Dardanelles. Lors de la décharge électrique d'un canon de 38 cm. Vobturateur du canon explosa, ce qui causa un énorme dégât au navire. Le croiseur a dû être mis en cale sèche pour les réparations. TURQUIE. — Pertes anglaises aux Dardanelles s Londres, 20 juillet (télégramme de l'Agence Reuter). >s — Le premier ministre Asquith a déclaré à la Chambre è Basso que les pertes totai!e3 de la flotte et des forces d« >. combat impériales en officiers et en soldats aux Darda nelles ae montrent à 8,08-4 morts, 26,815 blessés et 7,536 disparus. RUSSIE. — Situation à Varsovie Berlin., 20 juillet. — On annonce de Vienne au Berli-ner Tageblatt : D'après des journaux de Varsovie, la population restée dans la ville vit en attendait les événements futurs. VarsoVie est ébranlée par des nouvelles qui annoncent des changements énormes. Un journal écrit : Le commerce et l'industrie sont complètement arrêtés, on doit se préparer à toutes éventualités. AU CAUCASE. — Offensive turque Copenhague, 20 juillet. — On annonce de Pétrograde au Berlingske Tidende : Une nouvelle offensive turque sur le front du Caucase a commencé. En ce moment les Turcs attaquent sur tous les points du front à la fois. 1 ETRANGER FRANCE. — La lutte contre ,1'blcoolisme. — Paris, 17 juillet. — D'après la "Bataille Syndicaliste, la direction de la Confédération Générale du Iravail a déclaré que la Confédération appuyera le gouvernement dans la lutte contre l'alcool. La direction demande que le gouvernement abolisse Dompletemeïit la consommation de l'alcool et lie permette l'utilisation de l'alcool que dans des buts indus! riels. ANGLETERRE. — La grève minière. ■■— Londves, 20 juittet (tc5»sv. de l'Agence Reuter), _ Une nouvelle

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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