VIA CLIN 1 IMfcS Le Bruxellois imhuc s i^ofuuu par jour ■■■■■■■■■■■■■«■■■■■gMaMgiBSgsggaai.fcjw m.muaai I A nilPDDP fe"1* année. - N* 1228 - Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent ftre a< îssées exclusivement au bureau de poste qui i pélivré .'abonnement PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois • 2 mois 1 mois ; fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Samedi 2 Mars 1*18 ANNONCES '*"• «wr. •» Echw La (tfiis. fr. S M Nécrologie , . JOO Annonces eommerdalea 2.09 Annonce» financière» ' . . . 2.0# PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0C Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour mx rFNTIMFfi JOURNA Iv QUOTIDIEN IIVIIEPE1VD ANT HmHiis Officiels ALLEMANDS BERLIN, 1 mars tOfficiel), midi: xiiédtre da la tuerie ae l'Ouest. Groupe d'aimée au ield-maréehai général prince héritier Kuppreeht de Eavisra : Au nord, de Poelcapelle, des agressions de l'infanterie anglaise c titre f, ises durant lu nuit après " ■ une vigoureuse action d'artillerie ont échoué. Sur le reste du pont, l'action d'artillerie s'est tanimée ■fréquemment en relation avec■ des engagements de reconnaissance feu importants. A l'ouest de La Fere> un détachement a rapporte d'une agression au-delà du canal, quelques prisonniers.Une attaque aérienne ennemie sur Courtrai a causé des pertes considérables parmi la population belge, groupe d'armée du prince impérial allemand : ■ r— Près de Chavignon, aes groupes d'assaut ont pénétré dans tes tranchées ennemies et ont fait $tisonniers il) Américains et quelques Français. Aux premières heures du jour, l'action s'est ranimée dans certains secteurs de Champagne. Théâtre de la guerre à l'Est: Le long de la frontière septentrionale de l'Ukraine, progressant vers l'Est, nos troupes sont arrivées au Dnieper. Près de Rietchisa, elles se sont heurtées a une tete de pont puissamment organisée et de fendue par l'ennemi. La ville et la gare furent prises d'assaut et quelques centaines de prisonniers ont été faits. A Mosyr, nous levons capturé la flottille du Pripiet : 6 canots plindés, :j5 bateaux-moteurs, 6 bâteaux-hôpitaux. Près de Fasiow et Ka^atm, nous sommes arrivés à la voie ferrée Kicw-Shmerinka. Des troupes fltlema ides se sont empressées à voler à l'aid* de légionnaires polonais aux prises avec, une force ennemie supérieure, au sud-ouest de Staro-ionstantinoiu. Agissant de concert, l'ennemi fut battu. Appelées par le gouvernement et la population de l'Ukraine à l'aide contre des bandes ennemies, des troupes austro-hongroises sont fntrées sur des seùcurs étendus dans V Ukraine, pu nord du Pruth. Théâtre de la guerre italien. Des lieux côtés de la Brenta, l'action a été Xenjorcjée' pendant la journée. Du front de Macédoine, rien de nouveau. BERLIN, 23. février (Officiel du soir);, g Rien de nouieai. des theâtres de la guerre, I Sur mer. F t.ti 'sùr'ïa route vers Aie- " ~~~ taiidne, L'on ^uid et Saloniki, (j vapeurs et 2 Voiliers jaugeant ensemble 22,000 t. ont été coulés. Les vapeurs eiaient lourdement chargés, en farlie armes et. fortement protégés. BERLIN, 1 mars (Officiel): Dans la Méditerranée, sur la voie ver* Alexandrie, Port-Said et Salonique, six vapeurs et deux voiliers jaugeant au total 22,000 t. br. ont été torpillés. Les vapeurs étaient lourdement chargés, armés en parti» et puissamment protégés, AUTRICHIEN, VI EN NE, 28 février (Officiel) : Recrudescence -te l'activité d'artillerie en cet. '■ tains secti urs du front du Piave. En guise de 1 représailles pour l'aiiaqite aérienne contre ta xille ouverte d'Innsbruck, quelques escadrilles aériennes ont bombarde durant la nuit du 22 /<?- I vner les gares et installations militaires du port < de guerre de Venise et ont pu observer nettement de nombreux endroits atteints et des, incendies en résultant. TURCS I CONSTANT1NOPLE, 26 février (Officiel); 1 Front de Palestine ; Recrudescence d'activité ' dt Vartillerie ennemie dans le secte xr du littoral. Devant le centre de notre front, deux esca- i iirons ennemis qui avaient pris de l'avance hier, ' ont dû se retirer de nouveau. 1 Front de Mesopotamie „• Dans la direction de ( Hit et de Kubess la cavalerie ennemie a fait I de nouveau des raids de reconnaissance, mais c a regagné ensuite ses positions de départ. Une attaque aérienne ennemie contre Hit et Salyi n'a pas eu de succès. ( c COMMUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE C FRANÇAIS t PARIS, 28 février (Officel), 3 h. P.M. : j A'os patrouilles opérant dans la région de Beaumont et en Lorraine ont ramené des pri- j sonniers Canonnade asses vive au nord de la Côte 344 (rive droite de la Meuse). Nuit calme c sur le reste du front. PARIS, 28 *évner (Officiel), 11 h. P.M.: 1 Aucun événement à signaler sur l'ensemble du C front en dehors de quelques harcèlements d'ar- 1 tillerie à l'est de St-Dié. ANGLAIS LONDRES, 27 février (Officiel de VAmirauté) q (Reuter) : Le navire-hôpital « Glenart Castle» a j été torpillé ce matin, à 4 heures, dans le canal j de Bristol. Le navire éclairé à giorno s'apprêtait 1 à la traversée. Il n'avait pas de malades à bord. r ILes survivants ont été débarqués par un torpil- s leur américain. Huit barques flottent encore; de p nouveaux déta Is seront publiés aussitôt que pos- d tible. ci Dernières Dépêchés } Le Papa et les raids aériens. t L'« Indépendance Belge » a pris l'initiative p d'une campagne JJui vise les raids aériens sur e * \ — lecteurs à écrire au Pape « pour solliciter son intervention auprès des belligérants pour faire cesser de 'part et d'autre » les expéditions aé-( riennes de ce genre. Le pr-. grè.s da pacifisme en Frar.f" Genève, 28 fév. — La «Feuille» dit tenir de source autorisée qu'à Bourges il y aurait eu récemment une manifestation pacifiste d'un cortège de 2,000 ouvriers et ouvrières, qui auraient défilé devant l'hôtel de ville aux cris de : « La paix immédiate, à bas la guerre 1 » Les femmes s , portaient de grandes affiches représentant Cle--, menceau dans une mare de sang. Le journal « Demain » signale que Lyon aurait été le théâtre d'un soulèvement général du 19 4 au 21 janvier; quelques semâmes auparavant, les e ouvriers métallurgistes du bassin de la Loire j_ auraient cessé le tiavail après que leur secrétaire de corporation eût été envoyé am front. Une a assemblée des métallurgistes aurait eu lieu à ( Paris sous la présidence de M." Merrheim et aurait réuni un millier de délégués agissant au nom de 1,800,000 ouvriers. Dans l'ofdre du jour paru dans les journaux socialistes, la censure a suppri-mé le paragraphe chargeant Merrheim de réclamer, à la Conférence socialiste de Londres, la cessation immédiate des hostilités, sous menace d'une grève générale immédiate. A p/opos de i a. £,.re Kalvy. Les journaux parisiens annoncent que la commission de la Haute Cour a étendu l'instruction Je l'affaire Malvy à toute la gestion de l'ancien ministre de l'intérieur. En conséquence, le pro-e cès ne viendra pas devant la Cour avant le mois * de mai. !t L'effervescence en Srland®. ' Les journaux parisiens apprennent de Londies s que dans le oomté irlandais de Clare, des trou-s bles ont éclaté, qui ont nécessité l'intervention de. la troupe. L'état de guerre a été proclamé 1 dans le comté. Le pouvoir civil a passé entre les 5 mains de l'autorité militaire. e Démission du cabinet serbe. e De La Haye. — Le « Hollandsch Nieuws-Bu- reau » apprend de Corfou, qu'au cours de la 'l seance de mercredi de la Skoupchuna serbe, le président du Conseil, M. Pachitch, a donné la s démission de tout le cabinet. t Autour ds la déaiiSi-ou du cabinet serbe. ' Corfou,'28 fév. — La démission du cabinet serbe est la conséquence d'un vote défavorable au gouvernement qui a été émis lors de l'élec-s tion du président de la Skouptchina. Au cours de ce vote, le candidat du parti radical Gieka Bra-cbinat a réuni 54 voix, tandis que le candidat du parti unifié de l'opposition a obtenu 50 voix. Devant la-minime majorité de 4 voix, obtenue par le gouvernement, — majorité qui a empêraé •- président, — le président du Conseil Pachitch 2 a offert au roi la démission du cabinet. Manile.taUon socialiste à iiome. L'«Avanti» annonce qu'à l'occasion de la condamnation de M. Lazzari, secrétaire du parti socialiste italien, des manifestations en faveur du socialisme* ont eu lieu, dans la soirée du x mercredi, à Rome. Lazzari a accueilli la nouvelle L ' de sa condamnation au cri de «Vive le Socialisme », qui a été repris par de nombreux assistants, tandis que dans le fond de la salle on entendait crier : « Vive l'Italie et l'armée. A bas les traîtres. » La poLce a dû faire évacuer la salle; la manifestation' s'est ensuite prolongée g dans la rue. i Violent incendie en Espagne. s Madrid, 1 mars. — Un violent incend.e a détruit à Salas deux cents immeubles, dont l'hôtel t de ville et la caserne. LE IMSCOUitii DU CHANCELIER. La pie..S3 française. Berne, 28 fév. — Contrairement à la presse bourgeoise Sembat se montre dans l'« Heure », très approbatif du discours du Chancelier. Il dit: P « Hertling a adopté en principe, les bases de Wilson. Ceci est un événement de la plus grande signification et de la portée la plus étendue; c'est le premier pas vers l'entente, le premier pas dans la voie des négociations de. paix. » Sembat . espère que ces négociations indirectes ne seront t pas rompues et que Wilson répondra aussitôt j que possible. ; La presse anglaise. t Londres, 23 fév. (Reuter). — Le « Manchester Guardian » consacre un article de fond au discours du Chancelier de l'Empire et s'exprime comme suit : « En effet, pour autant qu'il s'agit de la lettre, le discours peut être presque considéré comme un discours de paix, et ce n'est que lorsque nous cherchons à trouver un sens déterminé dans ses expre-rsiohs, que nou^ trouvons ses paroles un peu stériles. En ce qui concerne , le front de l'Ouest, deux questions dominent les problèmes de ïa paix : ia Belgique et l'Alsace-( Lorraine. Les remaïques-du Chancelier au sujet de la Belgique laissent un certain jeu, mais les conditions sont peu clairement Exprimées et ne paraissent pas s'accommoder d'une indépendance complète et sans restriction de la Belgique. La première condition « sine quà non » d'une paix est celle posée par l'Angleterre. Quant à 1 Alsace-Lorraine, Hertling déclare simplement que cette question n'appartient pas au domaine des ) questions internationales: en d'autres termes l'in-: 'justice de 1870 qui, plus que toute autre chose : jusqu'à présent, a contribué à troubler la paix de 1 Europe, doit rester et exister comme un exemple durable d'un acte de violence couronné de succès, et comme un obstacle permanent à une paix durable. De l'Italie, le Chancelier dit peu de chose, mais il considère sa requête de réunion des territoires italiens de langue et de sympathie comme une sorte d'impudeur. Hertling déclare qu'il peut admettre tous les principes généraux posés comme principe d'une paix équitable, mais la conversion de la formule en réalité exigera encore un bon laps de temps avant qu'une solution soit trouvée," or en certains points, comme par exemple en ce qui concerne la Belgique, il est absolument impossible de trouver une formule, ï W Le discours du Chancelier s à la Chambre des Communes. Londres, 27 fév. — Le libéral Holt a provoqué à la Chambre des Communes une discussion à l'occasion du discours du Chancelier. ! Eeii03 du discours du Chancelier. Londres, 28 fév. (Reuter)/— A la Chambre des Communes, le député libéral Holt ayant : provoqué une discussion relative au discours du 1 Chancelier, M. Balfour déclare que la diplex > matie n'a plus rien à voir dans les pourparlers entre les belligérants jusqu'à ce qu'il y ait entre tous ceux-ci un rapprochement d'idées de nature à rendie fructueux des échanges de vues par vO1 e diplomatique; mais que, à son grand regret, selon toute apparence, on n'eD serait pas encore à cette phase espéiée de La guerre. L'orateur voit dans le discours du Chancelier une série d'aveux et refuse d'admettre que ce dernier applique les principes de Wilson; M. Balfour dit ne pas vouloir préjudicier la cause de la paix en entretenant l'espoir qu'il y aurait avantage à commencer des négociations verbales avant qu'on ait une perspective lointaine d'obtenir une concordance générale des idées entre alliés. New-York, 28 fév. (Reuter). — Les journaux du matin concluent du discours du Chancelier que la situation est inchangée et qu'il fallait s'attendre à ce que l'Allemagne vînt parler de réconciliation après l'effondrement de la Russie; l Ils ajoutent : C'est peine perdue que de viser à i une discorde entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Le « New-York Herald » qualifie d'inefficace et i de bavarda.ge l'exposé du Chancelier, qui, dit-il, laisse tellement percer l'arrière-pensée, que tout l'édifice tombe de lui-même; il .conteste que M. 5 von Hertling admette loyalement les principes de Wilson, et s'effoice de prouver le manque de i sincérité chez le Chancelier; car, dit-il, tradui-: sons le discours en langage compréhensible aux i Américains, et nous constaterons que von Hertling parle en homme qui aurait tous les moyens à sa disposition, qui aurait les fonds en abondance et n'attendrait qu'une occasion de les t employer. : ..j'Efi.hqm'e ;.e prcélams indépendante. L Berlin, 1 mars. — Du « Tâgliche Rundschau » : Le Conseil municipal de Reval a publié un manifeste proclamant l'indépendance $le l'Esihonie t et la constitution d'un gouvernement provisoire. ! La situation à Pétro.^xad. Rome, 1 mars. — Du « Corriere délia Sera » : • Le gouvernement niaximaliste examinerait le plan de quitter Pétrograd. Les membres du gou-t vernement considèrent leur sécurité* personnelle tomme menacée et auraient concentré la majeure s partie de la garnison de Pétrograd à l'intérieur : du pays. ~ - - - — £F?s Kirs s "évacuant Si;.o_en-k. i Les journaux parisiens apprennent que les Pusses ont évacué en toute hâte la ville de Smolensk, Un attentat contre Krylenko. De Genève : L'« Eychange Telegraph » apprend qu'un attentat auiait été perpétré contre Krylenko, qui aurait été blessé au cou par une halle de revolver. Le général Brujevitch aurait été nommé généralissime et dictateur à sa place. La situation à Pétrograd. La presse parisienne publie une dépêche de Pétrogr.id disant que le Conseil des Commissaires du Peuple a organisé un Directoire, qui > a été revêtu des pouvoirs les plus étendus. Le directoire, dont Lenine et Trotzki font partie, a décidé la mobilisation générale et 1a défense de Pétrograd. D'après d'autres dépêches venant de Pétrograd, les démissions de Lénine et de Tri tzki seraient imm nentes. Les amis de Trotzki ne considèrent plus celui-ci comme ministre. Cette double démission précéderait la convocation de la Constituante. A Pétrogr. d, on travaillerait activement à mettre la ville en état de défense. Autour de la Conférence secialiste interttati inale Paris, 1 mars. — La « Bataille » apprend que le courrier maximaliste Holtzmann a pour mission de préparer eu Jjuisse la convocation de la Conférence socialiste internationale. Ceux des délégués socialistes à qui leur gouvernement refuserait les passeports, indiqueront comme leurs représentants des hommes de confiance séjôur-nant en Suisse. L'cdviaée du crcis_ur auxiliaire « Wolf ». Berlin, 28 fév. — Le départ et le retour eurent lieu par un temps défavorable : tempête, brouillards^ glaçons; à fin 1916, le « Wolf » arrivait dans l'Océan sans avçir été reconnu; bientôt il y avait, dans le sud de l'Atlantique, des pertes de navires qu'on attribua d'abord à des actes de sabotage, ensuite à des sous-marins; la liste était déjà longue quand John Bull se rendit compte de la situation. Ayant contourné le sud de l'Afrique, le «Wolf » se rendit dans l'océan Indien, croisa devant Ceylan et à la côte des Indes; on put observer alors des indices de vigilance chez l'ennem.; bientôt le <« Wolf » avait à taire choix d'autres eaux (non sans avoir coulé dans ces parages plusieurs gros vapeurs); il était pour-. s.dvi par des navires japonais, plus nombreux que ceux battant pavillon anglais; ce qui ne l'empêcha pas 4e capturer le vapeur bntannique « Torricelli », l'ex-vapeur allemand «Gutenfels», utilisé depuis lors par les Allemands sous le nom d'« lltis », et chargé de provoquer la perturbation voulue dans le golfe d'Aden, tandis que le «Wolf» virait vers le Sud et allait bouleverser la navigation dans les parages de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et da l'Amérique occidentale. A proximité de Rabaul, rencontre d'un vapeur gouvernemental anglais et confiscation de son courrier de service ! tout en reprenant aux Anglais la personne du gouverneur allemand destiné aux colonies de l'Empire dans le Pacifique et fait prisonnier par eux. Un avion accompagnant le «Wolf» lui rendit de précieux services; il faisait le guet lorsque des réparations nécessitaient un arrêt prolongé; c'est ainsi qu'un beau jour, l'avion ayant arrêté un vapeur anglais, le somma de se rendre au « Wolf », lequel était incapable d'agir par suite . de travaux importants à fond dç cale; bientôt après, le vapeur ennemi était ooulé. Par exer pie, il n'était paa facile de faire du charbon, > fallait même vivre 11 mois sur la provision c «n navire; en cas de mauvais temps, il était impo sible d'en prendre aux navires ennemis. Heure sement les machines ne furent jamais graveme: -e avariées. Le coulage des ennemis s'effectua pre lt que toujours sans encombre, exception fa.te poi u le vapeur japonais « Hitachi Maru » avec lequ > il fallut soutenir un ccmbat; là précieuse ca rs gaison japonaise passa au « Wolf », et lui-mên e servit un certain temps de navire d'escorte. C'est un peu plus tard que le vapeur espagn lr « Igotz Mendi » de 4,GIS tonnes fut capturé; apr { y avoir pris du charbon, le «Wolf» partit, e corté du navire espagnol dont les passagers f jt rent installés dans les cabines, du « Hitachi M ru »; il y avait entre autres des femmes et d enfants. Les deux navires arrivèrent sans inc ÎS dents aux eaux européennes, où le caiDitaine j ponais se suicida; sa lettre au capitaine c ^ « Wolt » révélait son chagrin de la perte de se navire. Le temps devint exécrable, à tel poil que le « Wolf » perdit de vue le navire esp, gnol. Ce dernier vint s'échouer en vue de Ski gen, où il est encore d'aplomb à l'heure actuell Le nombre des prisonniers retenus à bord d ^ « Wolf » finit par atteindre 467, parmi lesque des Anglais de race blanche et autre, des Frai çais, Japonais, Indous, Espagnols, Américain Norvégiens, Danois, etc.; leur attitude ne lais: pas trop à désirer; on nota toutefois une tensie entre Anglais d'un côté, Japonais et Indous d'aï J1 tre part; des rixes rendirent même une sépar. ' tion nécessaire. Au point de vue sanitaire, rie j*1 d'anormal jusqu'à ce que le manque de vianc fiaîche eut provoqué le scorbut, dû égalemei ^ à la mauvaise qualité de l'eau, lors des voyag< au long cours. 1_ On ne peut encore donner le chiffre total d< x valeurs coulées ou capturées par le « Wolf »; tw faut toutefois tabler sur des millions de mari 18 Le résultat, qu'on ne saurait trop apprécier, c'e que, en analogie avec a'atires vaisseaux-fanti s mes de la marine allemande, il a tenu en h; leine un nombre extrordinaire d'unités ennemit tout en prëjudiciant dans des proportions coi ': sidérables la navigation commerciale des adve u saires. ie La guerre maritime. Amsterdam, 28 fév. — Le vapeur angla: « Amsterdam » allant de Leith à Rotterdam, i : coulé, pour une cause inconnue, à la côte est t le l'Angleterre; son équipage a été recueilli, i- Copenhague, 23 fév. — Les dernières statist le ques accusent une perte de 225 navires dano e depuis le début de la guerre, et la mort de 2( ir niar.ns, dont 209 après le 1er février 1917. _ ■jniMnmrnnr—1 DÉPÊCHES 'e (Reproduites au l'édition précédente.) Les effectifs en Francs. Genève, 28 fév. — Le ministre des vivres fait à la Chambre française des déclarations in portantes à propos de l'envoi en congé des so eLts nécessaires pour les liavaux agricoles. 11 dit que la situation de l'agriculture est défave rable et qu'on ne saurait obtenir d'amélioration e qu'eu envoyant en congé des hommes du from *' or, cela est absolument impossible à l'heure ac 11 tuelle. La France a besoin de tous ses homme e au tront, car de grands événements militaire a sont imminents. e Le ministre a encore dit que le" gouverne-mer 1 fait procéder actuellement à l'instruction mil: e ta.te de soldats africains, américains et inde 1 chinois, qui sont destinés à relever ultérieure ment les anciennes classes françaises. n t Incendie d'un arsenal en France. , Paris, 28 fév. — L'arsenal de Bayonne a ét e entièrement détruit par un incendie qui a éclat u ' pendant la nuit de mardi. - La France et la Serbie. 1 Genève, 28 fév. — Les journaux de la Suiss s occidentale apprennent de la frontière français - que le départ des députés serbes résidant e; s France, qui dés;rent se rendre à Corfou, en vu de la convocation de la Skouptchina, rencontr des difficultés. Les banques françaises cominen cent à lancer des valeurs serbes sur les marché t neutres. M. Bonar Law et ses appels de fonds t aux Anglais. ' Londres, 20 tév. — On extrait d'un discours d s Bonar Law au Comité de propagande collecnv B des tonds destinés à émettre des obligations d t guerre . s L'automne dernier fit constater une fois d plus la nécessité d'un emprunt à long terme e > 1s quantité amplement suffisante de uumérair 1 en bons du Trésor; toutefois, cette façon de pro i. céder eût révélé l'import de la grande dette flot ' -.ante, imprimant alors aux tin^nees anglaise s un caractère d'instabilité; des lors, comme issu naturelle, on envisageait un nouvel emprunt; j'a c interrogé à ce sujet des compétences de la Cit - eut ils signalèrent la difficulté de faire admet ï tre un nouvel emprunt; ils rappelèrent que 1 , succès de l'emprunt de janvier était dû en ma î jeure partie à ce que le public avait donné noi seulement ses espèces disponibles, mais aussi de 5 fonds empruntés sur gages, neuf mois plus tard il y avait encore à rembourser aux banque - une grande proportion des avances de ces der nières. U ne fallait donc pas compter, à présent sur un succès tel que <elui de janvier; noton t aussi qu'à cette époquqe l'emprunt pouvait pas i ser pour un emprunt de la victoire, chose qui eû été conforme aux réalités sans la défect on de 1. : Russie et son effondrement. Le succès de l'em prunt restant inférieur à celui du précédent t l'impression serait fâcheuse. Un autre moyei i consisterait à avancer de l'argent à l'Etat de -e ; mai ne en semaine, en sorte ejue le public puiss S faire ces avances sans gêne jiécuniaire. C'est 1 i le meilleur moyen de lévéler jusqu'à quel poin s le pays peut soutenir la guerre. Il est manifest t que celle-ci est encore, éloignés de sa fin. inuti - • 't n- le de leurrer la nation par des espérances inj il tifiées. lu II s'agirait de prélever la contribution chaque région du pays proportionnellement u- chiffre de sa population : ce qui stimulerait nt patriotisme avec l'esprit de clocher.. Quan s- l'apport de Londres, il serait décidé par Lond w même. J'ai l'intention d'engager tous les dit el teurs de grands établissements financiers à c r- vertir le plus possible d'effets sur le trésor ie titres d'emprunt de guerre. Le public y réali rait une économie et prêterait directement ol l'Etat. C'est des créanciers de dépôts qu'il f. ès attendre le plus; les fonds placés dans les b s- ques sont considérables, aussi élevés qu'av u- la guerre même, et les sociétés d'épargne pi a. la guerre, qui ont réuni 8 millions d'adhérei es ont fait prendre au public des habitudes d'é i- nomie. a- Plus ue navires anglais dans l&s eaux rusia lu Bâle, 28 fév. — L' u Exchange Teleprapl >a est infoimé de ce que ies navires anglais anc nt dans l'océan Glacial ont reçu ordre de quit a- les eaux russes endéans les 24- heures, ai a.. instruction, de la part de l'Amirauté britan e. que, de ne pas passer à Arkhangel. lu L.'ouïelles du oi^on. ls Tokio, 28 fév. — Des conférences importan a- ont lieu journellement chez le mikado et s, département de la guerre japonais; ces cou sa- rences seraient relatives à l'avance allemai >n en Russie. La capitulation de la Russie a t a- une profonde impression dans tous les cerc a- de Tokio. :n tin c^Hrès international féminin en Suis ie Le « Bund », de Berne, apprend que des dé gâtions féminines anglaise et hongroise ont d îs annoncé leur participation au Coiigiès team pour l'entente entre les peuples, qui aura 1 îs dans la capitale helvétique au mois d'avril. il ïXmiision au cabinet espagnol. Madrid, le 28 févr. (Agence Reuter). — st Cabinet ^espagnol a donné sa démission. J iia situa-iOii en i* Pétrograd, iJU tév. — Le mécontentement :s tait que croître à l'égard de l'Entente, qui i lien fait pour sauver ia Russie; d'autre part, r" cessation des grèves en Autriche-Hongrie et Allemagne, vient contrecarrer les Bolchewis d.ins leur résistance à l'armée allemande, qu' LS prétendent trop taibie pour une offensive. a appellent tout le peuple au combat et ont c< 'e stiiué à Mohilew un Conseil oe guerre de compagnons ainsi que des bandes pour l'orga sation d'une petite guerre; toute la populati ls est réquisitionnée pour des, travaux de ietrancl '7 ment, et à détruire les provisions, plutôt que les laisser aux Allemands; de même pour "matériel de chemin de fer, ce qui n'empêche r la progression allemande de suivre systéma eiuement son cours, au grand contentement de population si durement éprouvée; les troupes lemandes sont tiès bien ravitaillées, elles reç vent en abondance du bétail et du blé de 1' kraine; sous leur protection, l'habitant repre: sou travail. Des fonctionnaires du chemin de I ont signalé que aes provisions abondantes étaie également accumulées le long de la voie feri a e; le faat est même confirmé par des journa russes. Le gouvernement de Pétrograd a fait i s stituer un journal officiel pour P Ukraine. ' Les Bolchewistes ont pris comme bases pri tipales, les villes d'Odessa et Kharkovv. 11 y a :S rait encore eu des combats à Kiew le 18. 1 ,s Ukraine, le nombre c'es partisans de la Rada cesse d'augmenter; quant aux rapports des tre pes polonaises avec les L kraniens, les prise l" r.iers les représentent comme étant bons et « diaux. Krylenko sévit toujours rigoureusement; n content d'avoir interdit la distribution de vivi aux Polonais pour l'armée, il fait arrêter les < é ficiers polonais et ordonne aux soldats (te é jo.ndre aux Bolchewistes. Le corps diplomatiq de Jassy annonce aux consulats d'Odessa, l'e cupation de la Bessarabie, d'accord avec les : liés et les autorités du pays, dans le but d'à e S;.rer le ravitaillement des troupes russes et ro e rnaines. Ces dernières auraient occupé Akke Q man dans leur marche sur Odessa, et le Comi e révolutionnaire de cette ville aurait désespéré e la situation si. des renforts n'étaient immédi tement envoyés. A Odessa, nouveaux combats et bombardeme de la ville par les navires russes ancrés da le port. Au tront îoumain, les troupes paraissent bi e disciplinées. On y témoigne un vif intérêt à e brochure que l'ex-airbassadeur à Berlin, Bel< e man, a écrite à charge de Bratianu. Les officie-roumains déclarent que les sympathies à l'éga e de l'Angleterre et de la France ont vécu, et qu t n'y a pas de raison de continuer- la guerre. C e blême 'a Commission militaire de France, acc i- sée de s'enrichir ;;ar la vente de chevaux russ aux Roumains. Toute l'armée espère qu'Avers s eu fera s.gner la paix. e Alors qu'auparavant l'armée comptait un of i cier français par régiment, elle n'en compte pl é qu'un par division. Aussi Matghiloman et Ca ont-ils une excellente presse parmi leur- curnp e triotes. En Finlande, on est toujours en eau troubl a Trotzki a déclaré qu'une victoire des gard s blanches dans ce pays, entraverait la propag j tion des principes révolutionnaires vers l'oue: s La Finlande auiait décidé de rendre le servi obligatoire pour les hommes de 18 à 40 ans. , L'opposition entre Lenine et Tiotaki. s Londres, 28 tévr. — De Pétrograd au « Dai Mail » : L'histoire de ces derniers jours à Pins t tut Smolny est ceile de la lutte entre deux co a ceptions contradictoires au sein du gouvern ment. Lenine avait été d'avis de prim.-.^.b , que la paix devait être .signée à Brest-Litows a la révolution russe a\ant pu être sauvée ainsi :- la manière la plus sùte'; entretemps, la con e nuation de la gueire aurait amené d'autres d à tiens à se joindie à la révolution russe. Trotz t au contraire se décida à adopter l'attitude q e l'on sait parce qu'il croyait la révolution imfl nente à l'Ouest.

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