Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 24 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p26pz52j18/
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4me Année - N. 865 - Ed. 8 Elit CENTIMES Samedi 24 Février 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou niCree pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Moil Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.1.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.0G Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 Ln grande ligne L0C TiHÂGE:!8©«©00 PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Arinaiicl Journal |K9fin lEdipsBdant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES. 45, RITE HENRI MAUS j DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 23 février. — Officiel de midi : Ttieâtre de la guerre à l'ouest. Par un temps de brouillard ci de pluie, la journée a été calme dans la plupart des secteurs; dans Quelques endroits du front d'Artois et du front de la Somme, ainsi qu'entre la Meuse et la Moselle, ags engagements limités en étendue ont eu lien antre détachements d'éclaircnrs. Plusieurs prisonnieis ont été ■ am-nés. Théâtre de la guerre à l'Est. Front d'armée du îeldmaréchal général prince Léopold de Bavière: Piès de Smorgcn, à l'ouest de Luzk, ainsi qu'entre la Zlo'a Lipa et la Narajowka, le feu d'artillerie des lance-mines a été plus animé que d'habitude Plès de Zwyzyn, n l'est de Zloczow, nos détachements d'attaque ont pénétré dans '.a position russe si sont revenus, après avoir fait exploser quatre fougasses, en ramenant 250 prisonniers, dont trois officiers, ainsi que deux mitrailleuses. An sud-est de Brzezany, des poussées de reconnaissance ont également été couronnées de succès. Front d'annâe du général colonel archiduc Joseph: Bien clé spécial. Groupe d'armée du feîdmaréchal général von Mickaasen : Nos postes de sécurité ont repoussé dans le bis-fond du Seretb. près de Corbul, l'attaque de plu-sieuis compagnies russes. Front en Macédoine: Rien de nouveau. BERLIN, 22 février. — 01 f,ciel, soii : A l'ouest il n'y a aucune opération importante de combat, par suite de la pluie et du brouillard. A l'est une poussée en avant de troupes d'assaut à l'ouest de Zloczoiv, nous a îalu 250 ptisonniers. AUTRICHIENS VIENNE, 22 févrh r „• Théâtre de la guéris à l'Est. L'activité de nos commandos de poursuite et, de nos troupes d'attaque a été de nouveau très vive hier, notamment dans la région du front qui s'étend de Dorna V/atra au Dniester. Nos détachements se sont acquitté partout avec succès de leur tâche et ml thAL.r: de: u.,,i::»g!iX r~>~*uui:rs, <«,•>_.»..—- Théâtre de la guerre "îtaiienr^5-Situation inchangée. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Vives escarmouches sur la Vojitsa.Au nord-ouest de Tepeleni des troupes ennemies ont été dispersées.TURCS CONSTANTINOPLE, 23 février. — Officiel du 2! février : rront du Tigre: Echange de feu d'artillerie et d'infanterie. Front du Caucase: Survie front entier, faible canonnade. Une tentative d'attaque d'un détachement d'éclaireurs sur un point isolé a échoué. Un torpilleur ennemi qui ouvrit le feu contra nos troupes, se iétira après avoir été touché en plein par notre artillerie. BULGARES SOFIA, 23 février. — Officiel du 22 février : Front en Macédoine: Action d'artillerie assez faible sur le front entier. Un déiacliement anglais d'environ 100 hommes, qui avait réussi au cours de la nuit passée à s'approcher de nos obstacles en fil de fer près de Mat-schukowo, a été dispersé. Dans le combat à coups de bombes, l'offici. r qui. commandait le détacliemeni fut blessé et fait prisonnier. Front en Éoumani8: Près d'isaccra, échange de feu entre postas suites deux rives du Dan: bc. FRANÇAIS PARIS, 22 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Nuit calme sur l'ensemble dit front. Notre artillerie a pris so'is son feu et dispersé un détachement ennemi qui soi tait de Bétliincourt, rive gauche de la Meuse. PARIS, 22 février. — Officiel de 11 h. p. m. : En Belgique, hier dans l'après-midi, des ixitrov.il-lei ennemies qui 'entaient d'aborder nos lignes près de Roode-Poort (nord-est de Nieupoit) ont été dispersées par nos feux. L'ennemi a subi des pertes. Lutte d'artillerie assez vive sur la rive droite de la Meuse, dans le secteur de la côte du Poivre. R-'en à signaler partout ailleurs. PARIS, 22 février. — Officiel : Armée d'Orient. — Activité d'artillerie sur tout te fiont. Actions de patrouilles près de Seres et sur le Iront de MakttUavo. Un raid sur Biest près du lac de Doiran a permis de faire des prisonniers. Deux contre-attaques ennemies sur le même point ont été repoussées. L'aviation a été liés active. Elle a livré plusieurs connais heureux et réussi des bombardements sur des colonnes ennemies près de Seres et sur Mètkuk. ITALIENS ROME, 21 lé : ii r. — Officiel ; Pendant la nuit du 19 au 20 février, les nouvelles tentatives laites par l'ennemi pour attaqua nos lignes établies à gauche du torrent de Maso (vallée de Suguiia) et à h du torrent de Vertoibitza (vallée de Fiigido) ont complète ment échoué. Hier, canonnades intermittentes, plus violentes au sud de la vallée de Loppio, dans le Vando su-pé, ieur et sur le Kaist. Pendant la nuit du 20, un de nos dirigeables a lombarde des baraquements ennemies établis au nord-est de Comeno (Karst); les explosions ont provoqué de glands incendies. Notre dirigeable est rentré indemne, quoique i"ennemi ait dirigé un vif) lent jeu contre lui. AWGLAJSS LONDRES, 21 février. — Officiel du soir : Sur certains points du front, nous avons obtenu de bons résultats, particulièrement en nous em-~ parant d'une partie des iianchées ennemies établies au nord-est de Gucuedecourt et au sud d'Ar-inentières; à ce dernier endroit, nous avons péné tié profondément dans les lignes ennemies. Nous avons aussi, attaqué les lignes allemandes au sud-est d'Ypies et nous avons atteint la ligne d'appui de l'ennemi. Nous avons tué de nombreux Allemands, fortement endommagé les ouvrages de défense ennemis et fait prisonniers 114 soldais, nous nous sommes emparés, en outre, de 4 miîi Pileuses Nos peites ont >'i' peu importantes. Dernières Depêches L'avilît." conquérante de l'Angleterre. La Haye, 22 février. — Reuter annc-nce de Londres . Le député Ponsomby a parlé hier dans un discours à la Chambre des Communes, au sujet des conditions des Alliés, telles qu'elles avaient été communiquées à Wilson. Le déput' était d'avis que ces conditions ont décidé l'Allemagne à commencer la guerre sous-marine sans merci. Elles son! en contradiction avec les déclarations répétées qu'elle poursuivait des" buts désintéressés. Ponsomby éou-rnéra consécutivement les conditions des Alliés ; Constantinople devra devenir- russe ; les colonies allemandes ne seicnt pas restituées,- Chypre et l'Egypte on! déjà été annexés par l'Angleterre; la Mésopotamie devra être soumise à la domination anglaise; la Turquie perdra l'Arménie; la Syrie a déjà été cédée à la 1-rance par un dirigeant libéral russe; Smyrn.e devra être cédée àr l'Ita'ie, et finalement l'Arabie à l'Angleterre. Tous les discours au sujet des Tchèques et des Slaves ne signifient que le morcellement de l'Autriche-Hongrie. Si on additionne tout cela, ii en résulterait un agrandissement de l'Empire britannique de 1,500,000 milles'. Il ne peut affirmer qu'une pareille extension de territoire le remplisse d'orgueil, mais il en ressent plutôt un sentiment de responsabilité vis-à-vis des nouveaux sujets. '( L'Ajifil.-'^rre. 0it l'crat.ur, a Mmrncneé la_ Mous lie sommes pas des hypocrites, attendu que 1 . •° -'vns commencé les mains propres; nous devrions sorîn ». „elte (merre également les mains vides. Le militarisme doit être détruit, non par la force des armes, mais par l'influence croissante de la démocratie. » Mac Neill a répendu à l'orateur d'un ton modéré. Ponsomby confond la cause de la guerre avec les résultats. Comme s'il ne savait pas que la Russie a promis l'autonomie à la Pologne, que le 'ibéra-lisme est obligé de chasser les Turcs. Peut-il dire quand les Alliés ont promis de morceler l'Autriche: le militarisme doit être battu pour que ln démocratie puisse relever la tête. Le député Trewallyan prit ensuite la parole ; très excité, il déclara qu'il doute que le bain de sang ne modifie la situation au printemps. Toutes les prophéties au sujet de la guerre se sont démontrées fausses. Cette guerre finira indécise, car on ne doit pas croire que les Allemands entreront à, St-Pétersbourg et à Paris, et que les Alliés entreront à Berlin ou à Vienne. Bonar Law répondit aux pacifistes et déclara : « La meilleure preuve de nos aspirations pacifistes git dans le fait que la Chambre des Communes a écouté attentivement les orateurs sans l»s interrompre. Nous devons nous demander s'il existe un autre moyen que la force des armes pour nous assurer la liberté. En ce moment, je ne vois aucun autre moyen d'assurer la paix prochaine. Vous avez critiqué les conditions de paix des Alliés, mais vous n'avez pas dit quelles étaient les conditions de paix de l'ennemi. Les Alliés ont fait connaître franchement leurs conditions. Je crois qu'elles ne sont pas trop lourdes. Wilson a prié les belligérants de faire connaître leurs conditions de paix L'Allemagne n'y consentit pas. Les conditions allemandes se basent sur la victoire militaire de l'Allemagne. Une pareille victoire mettrait encore plus la machinerie militaire allemande à 1 avant-plan, et à l'avenir elle devrait s'exposer à toutes les horreurs qu'elle doit laisser actuellement publier sur son compte. Personne ne doutera que l'Allemagne ne soit décidée à gagner la guerre par tous les moyens, non seulement en combattant la puissance armée des ennemis, mais en luttant aussi contre la population civile en Angleterre et dans les pays alliés, ainsi qu'en intinvdant également les neutres. Pour justifier sa guerre sous-marine, elle emploie l.s arguments suivants ; l'humanité impose d'appliquer la méthode la plus rapide pour en finir avec la guerre, quelque cruelle que puisse être cette méhode. Denc pour l'Allemagne, l'humanité et le manque d'égards sont identiques; Nous ne luttons pas pour agrandir notre Empire, mais pour en finir avec la en "te militaire et pour que des crimes semblables, comme elle en a commis, ne soient pltts tolérés Je ne vois aucune issue aux efforts pacifistes au moment où le plus grand filât neutre reconnaît avoir compris la différence entre le c!roit et l'injustice, et où l'Allemagne a dérsss ', par ses derrières mesures, la mesure supportable pour tout Etat neutre. » Avec une persévérance ete-nnarie, les .mrrtres anglais exoos nt consomment le mène non -ens à la Chatribte des Communes, et. ils sont toujours écoutés attentivement. Ce sont d s Belg-s . t non pas des Allemands, qui ont révélé. par des documents officiels, qui a provoqué méthodiquement la guerre, mais les ministres anglais doivent agir avec le mensonge et la calomnie, avec la haine et l'injure, pour protester ainsi de leur innocence vis-à-vis "du peuple anglais et de quelques neutres. La r-p guerre sous-mari"; n'es; du reste pas plus cruelle, comparativement sm actes atroces des nettoyeurs français et des Barsloogs anglais; elle n'est sensible que pour les i: • osés qui ont dédaigné I avertissement des Ails mât t a- La Cemaibsion dos Dardanelles. Berlin, 23 février.:- On annonce de Londres au 't Berlingske Tic.fi" ! ■ -que la Commission des Dardanelles a fern :n.' son rapport qui expose l'hts toire de la msheurettse expédition, depuis son début jusqu'à sa fin sensationnelle .Le rapport contient une critique contre différents officiers supérieurs et hornr.'"" .l'Etat, notamment contre deux personnalités, dont t,«o est décodée. La sr.tation en Grèce. Londres, 22 février. (Reuter.) — On mande d A-thênss à la claie aKglpfévrier . Des troubles ont éclaté" aujourd'hui a* Pitée, durant la répartition det secours aux sanc "ra- ail, dans les bureaux ouvriers. Les journaux du soir ob <ei".ent le silence, à l'exception d'un jouxtai, 1u' ^ QUî quelques chû-nieuis se sont montés mécontents du secours aliéné. Plusieurs mpgarl'-s de vivres ont été pillés. La plupart des ffi'tgaaiits ainsi que ''a douane sont fermés au Pirée. r- aniég-midi, i'oidre a été rétabli. On craint tou ef. is que de nouveaux troubles n'éclatent. Piusieursr«ùestat'ons ont été opérées.-La situât on au Mexique., Copenhague, 22 février. — On mande de Washington au « Times >, que la situation est giave au Mexique. On c a'nt que les Etats-Un's ne puis sent résister plus >*-. er.'.ps à mettre bon ordre au chaos existant. La cherté des Vivres à Mew-îork. Cologne, 22 févriers — D'Amsterdam à la « Gazette de Cologne l.s bourgmestre de New-York a reçu trois gret'-es J. femmes de plusieurs quartiers de l'est de la ville, qui lui déclarèrent en pleurant que leurs- enfants mouraient de faim. Les prix des vivres sont exorbitants. C est pourquoi la ville devrait affecter un det - million de dollars à lâchât de vivres, qui j>-n v v: "itre vendus à prix réduit aux classes nécessiteuses. Le bourgmestre a répondu qu'il n'avait le droit d'agir ainsi, mais qu'il avait chargé ses subordonnés de faire le nécessaire pou'- 'appertc.f i "V. à la situation par Bet' :t - ■ J Ts^biati » Le grâr^VC' J c"'" e"ec" tivement le Caucase pcvél assumer la direction de la grande offensive de printemps en fèl-covine et en Roumanie, BrusM'.off étant gravement malade. Au Sénat américain. Berlin, 23 février. — De La Haye au « Berliner Tageblatt » ; Le « Nieuo.e Bureau » hollandais à Washington mande que la Commission de la flotte s'est prononcée favoiablemeht en faveur du projet cle loi concernant la construction de 68 sous-marins. Par contre, la proposition d'après laquelle l'Amérique se déeid ; ait en principe à soumettre à un tribunal l'arbitrage toutes les questions internationales, a été écartée. Washington", 22 îéciier - La Commission sé-• natoriaie pour les affaires étrangères a décidé que le dédommagement envers la Colombie pour la perte de Panama, r.e pourra plus être ratifié au cours de cette session, bien que Wilson ait déclaré que ce ne serait là qu'un ac'e de justice et que les Etats-Unis auraient besoin dans un avenir prochain de plus d'atvés possibles dans l'Amérique Centrale, où leurs int'rèis sont tiès critiques. La situation économique en Angleterre. On mène à. Londres une campagne énergique pour répandre l'esprit d'économie et pousser le pu blic à augmenter la production des vivres. M. Lltyd George a adressé rmeMet're aux ecclésiastiques et aux Instituteurs, par laquelle il les invite à fonder partout des organisations locales pour les travaux des champs. 11 a Tait remarquer que personne ne pourrait dire dans quille mesure l'existence de se? compatriotes peut dépendre du travail qui sera ef fectué pendant les m^is à venir. Les Etats-Unis et le .Mexique. L'« Agenzia Americana ». de Milan, apprend de Washington, que le gouvernement des Etats-Uni5 protestera à .Mexico, si Carranza donnait suite à ses projets d'impôts visant les entreprises étrangères-, projets qui équivaudraient à leur expulsion. M Wilson adoptera vis-à-vis du Mexique une politique d'attente. Provisoirement, on ne devrait pas s'attendre à une intervention. Le service civil en Angleterre. Amsterdam, 23 février. — Le département an glais du Service Civil, a déclaré avoir besoin d'ur million d'hommes. La guerre maritime. Berne, 21 févreir. — Le résultat le pius démon siratii de la guerre sous-marine, nous pouvons l'a percevoir dans les entraves du trafic maritime dans la Méditerranée. Il atteint l'arrivage transocéanique 'le l'Italie en charbons, munitions et subsistance; et rend dangeieuse en cutre à un haut degré l'ex pédition de troupes italiennes vers Salonique.C'es une fatalité pour l'Italie que précisément il lui soi imputé une nouvelle augmentation de l'armée d. Sari ail ei de l armée d'A'bariié et que les renfort se mettant -"n ici i tu moment où se déchaîne !; Suerre sous-marins s-tns restrictions. Copenhague, 22 ïéviier. — Le second croiseu auxiliaire"; aUrnand, qi,: s'appellerait le « Ptiyme » continue, d'c.piis le • Politiken », si vaillante ac tivité -et a déjà eculé un «jand nombre de navires Dans la seconde moitié du mois de décembre, i transporta son activité dans la partie méridionale d< l'océan Atlantique, ou, d'après les journaux sud américains, le Puynr; > ar.éta le vapeur danoi: « Hammçrst.rus », à bord duquel fui installé ui équipage de p: et qui accosta le 22 janvier à Rii de Janeiro, où i! a pris place à côté des vaisseau? allemands ancres oans le port. C est là qu il a chargé des vivres et aussi des munitions. Il a ensuite quitté de nouveau le port, niais fut aperçu par un navire-sentinelle, près de Sania-Cruz, qui lui tira deux coups de canon et l'obligea à s'arrêter. Le vapeur fut r-bllgé de jeter l'ancre près de deux navires de guerre brésiliens. Les journaux nord américains contiennent également des informations détaillées au sujet de l'activité du « Puyme ». On ignore la retraite actuelle du « Puyme », mais on croit que quelques-uns des vaisseaux capturés par le « Puyme » ont également été équipés comme navires de guerre. Onze navires de guerre anglais, plusieurs français et un vaisseau de guerre japonais sont actuellement à la recherche du « Puyme ». Le nombre de vaisseaux coulés par le « Puyme » est monté ces derniers temps à 26. La valeur totale des vaisseaux coulés eî captures, y compris leur cargaison, est évaluée à 15 ou 20 millions de dollars, niais ces chiffres sont certainement trop peu élevés. Pour autant qu'on en sait actuellement, aucun vaisseau américain n''j encore ét' victime du « Puyme ». Le sous-secrétaire d'Etat. Lan-sing, a déclaré que le «' Puyme » devait agir de ia même façon que les autres navires de guerre et était soumis aux lois de guerre mariiime, qui prescrivent que les navires soupçonnés de transporter de la contrebande doivent être arrêtés et soumis à perquisition. On ne pourra toutefois le couler eue lorsque la sécurité du personnel aura été assurée. Le commandant du « Puyme » aurait, déclaré au capitaine d'un navire capturé, qu'il avait reçu 1 ordre de ne couler ni d'arrêter des paquebots. Copenhague, 22 février. — Les tentatives de conciliation eR'sniées avant-hier et continuées hier entre les délégués de l'Union des armateurs et les groupements des équipages de navires, en ce qui concerne le différend entre matelots, sont encore restées sans résultat. L'obstacle principal à la reprise prochaine espér'e de la navigation danoise, vers l'étranger, continue donc à subsister- — Le vapeur dant's a United States », de la ligne américaine, ainsi que trois vapeurs d'exportation, char gés de vivres, qui se tiennent prêts à toute é.\entua-lité à se rendre en Angleterre, ne peuvent provisoirement entamer 'a traversée, les équipages ayant refusé, aprts l'échec des négociations, de se rendre i'.p 1 'vnçr — ■ « m - - ' d-t » publie rl'inté;€csantes hiformwns lui afpofJ tées par un marin suédois ccnc^ îant l'Angleterre et la zone barrée. Le vapeur à bord duquel il se trouvait n'ayant pu obtenir de charbon à Londres, était alîé successivement à Grimsby, puis à Blyth. Peu avant son arrivée à Blyth, le vapeur suédois rc Gama » y avait été coulé à quelques milles au large du pot'. Malgré la rigoureuse surveillance des Anglais, un sr us-marin avait réussi à pénétrer dans le port et à y couler un autre vapeur. Dans les perte anglais, les marins scandioav.es ne peuvent descendre à terre qu'entre 2 et 7 heurs du soir. Pendant la nuit, tout le pays est plongé dans une profonde obscurité. Les difficultés d'approvisionnement vont croissant; en fait de sucre, on ne distribue à bord que de mauvais siiop et le vapeur n'a reçu qu'une seul" fois de la viande fraîche pendant le séjour de trois mois qu'il a fait en Angleterre. Il n'est pas de port où les ouvriers ne soient âgés d'au moins 50 ans. A son retour à travers la zone barrée, le vapeur a été arrêté par des sous marins allemands ; après leur avoir indiqué la date de son dépatt, il a pu continuer sa route. DEPECEES (Repinduites de l'édition précédente.) Une mesure cle désespoir anglaise. Amsterdam, 22 fév. (officiel de Londres). — Par suite du renforcement de la guerre sous marine annoncée le 1er février, Sa Majesté le roi de Grande-Bretagne et d'Irlande a décré ' les mesures suivantes, se rapportant au blccus maritime anglais ; « Tous les vaisseaux venant d'un port ou se rendant vers un port d'eù il est possible déteindre le territoire ennemi sans accoster un port anglais. ou un port d'un pays allié, seront traités comme s'ils convoyaient des marchandises venant d'un pays ennemi ou des marchandises à de~tiati n de l'ennemi; pour ce motif, :ls seront arrêtés et éventuellement amenés devant un tr'brnal des prises. Un navire qui transporte des marchandises à destination ennemie ou d'origine enneni-, s'expo se à être saisi et condamné. Si toutefois le na' ir accoste un port anglais ou un pays allié, afin de laisser perquisitionner à son boid, la cargaison ne sera pas déclarée saisie, sans autre forme de procès, sur le simple soupçon qu'elle est de;ti",éo à l'ennemi ou en provient. Toutes les marchandises pour lesquelles il sera établi après perquisition qu'elles ont une destination ou une provenance ennemie, consigneront matière à concVrns ' » Par cette mesure, TAngeterre veut obliger les neutres à accoster ses ports et à s'exposer ainsi au danger du blocus maritime allemand. On ne saurait exprimer plus clairement combien peu Us hypocrites anglais se soucient du bien-être des neutres. Si, en présence de cette mesure de pression, qui u '.non're les. grands soucis que cause aux Anglais notre blocus maritime, les yeux r'-- peuples neutres ne s'ouvrent pas encore, c'est qu'ils sent incurables. L'Angleterre a2amée? 1 Nous lisons dans le «Journal de Hanovre» ; Les fruits de notre guerre sous-marine et les mesures de barrage contre l'Angleterre se font déjà remarquer d'une manière très sensible; notre voisin et cousin d'au-delà du Canal est déjà forcé de se serrer un peu plus le ventre de jour en jour. Il est incontestable que la famine inquiète le peuple anglais; elle produit ses effets et on s'en aperçoit dans le renchérissement de tous les vivres. Le marché du « lard », à Liverpool, est très ferme, attendu que les transports rencontrent de grandes difficultés. Le marché du sucre, à Liverpool, est ferme et les arrivages sont restreints. Au marché '■'-s denrées coloniales, à Londres, les prix ont hauss' et on l'attribue à la crise militaire (lisez : crise snus-marine).Les marchés du thé enregistra nt tous une forte hausse ; le marché du beurre, à Liverpool, est con steiné, les expéditions danoises étant interrompues. A Londres, on paie déjà pour le beurre les prix les plus fantaisistes. Les arrivages de vivres de 1a Hollande et des pays scandi-iaves ont cessé depuis plus d'un- semaine. Les décisions sur papier de l'Amirauté anglaise et toutes les conférences de l'Entente n'y remédieront pas. Le ravitaillement de l'Angleterre est en déclin et le misérable projet de l'Angleterre de nous affamer retombe sur l'auteur même. » Le projet commence à se venger et échouera lamentablement. Il faut tenir compte de ce que la situation de l'Angleterre est bien plus défavorable que celle de l'Allemagne, qui, si!cite au cœur de l'Europe, ne pourrait jamais être coupée. Malgré notre industrie tiès étendue, nous possédons une agriculture très prospère, ce qui prouve déjà que noire stock de bétail a augmenté considérablement dans la dernière année — malgré la di selte générale. Nous pouvons couvrir nous-mêmes la plus grande partie de nos besoins en froment et nous n'avons aucunement besoin, e l'Angleterre, de mobiliser 70 p. c. de nos navires pour ia marine de gtiene, et ls reste poui amener des vivres, et de terroriser les floties de tous les pays., pour qu'elles en fassent de même. Par la sage institution de nns organisât: s pt liiiques, qui permettent de bs'ancer la prod'c'i n p' la consommation, le projet d'affamer l'Allemagne a été déjoué. Le système des enrt s •-'? livraison, dont on a tan* médit au début, s'e?t b l'I m meut maintenu et sert actuellement d'exemple à presque foules les nations, y compris nos ennemis. L'Angleterre en soutire plus que nous, car elle S.C possède qu_'une apric.nl'.ire. .tnsicniEanfa oui r.e-tie t. lits" petite pat tic des besoins, d- fa-, 5. La dernière année, qui a été mauvaise pcurTÀngkter.e' au point de vue de la récolte, a denné 14 mirions de quintaux d? froment, alors que Ls besoins de l'Angleterre atteignent le décuplé'.' L'Angleterre est donc forcée de se procurer au-delà ries mots les neuf dixièmes de ses besoins en fr. menti Oi peut en conclure combien noire guerre sous-mr {-ne pourra faire du 'ort à l'Angleterre. Il n'y a tcutelois pas lieu de nier que l'Angleterre a su accumuler d'immenses quantités de froment, afin dette à couvert en cas de péril. D'après les données anglaises, on aurait accumulé jusqu'au 1er novembre de l'année écou'ée, 20 millions de quintaux. Ces provisions seront prc.ba blement allongées avec de l'orge et de 1 avoine. Mais cela n'empêchera pas que, d'après des calculs précis, ces provisions seront épuisées à une époque plus ou moins rapprochée ; si les arrivages de l'étranger continuent, on pourra se suffire plus longtemps. Mais il faut maintenant tenir compte de l'activité plus vigoureuse de nos sous-marins et celle-ci fait espérer que d'ici quelques semaine* l'Angleterre n'ama plus de froment et sera affamée. .. Attentats criminels anglais. Berlin, 22 février — D'après des nouvelles de soutee autorisée, les puissances de l'Entente cherchent à exciter les navires neutres aux fins de tenir à bord des vivres empoisonnés destinés aux sous-marins allemands qu'ils pourraient rencontrer en pleine mer. Cette vile et astucieuse tentative de nous écarter par le poison, cadre à merveille avec les horreurs anglaises du « Baralong » et du « King Ste-phen ». ainsi qu'avec le traitement de nos prisonniers en Fiance, qui révolte toute humani!" et tout droit des gens. L'Angleterre ne fa't que suivre sa tradition (cf. le cas Casement). Quant à l'esprit chevaleresque français, depui- le dév«'t de ia guerre, il appartient ou domaine de la légende. A la Chambre des Communes. Berlin, 22 février. — A la Chambre des communes, au cours de la discussion concernant ia politique étrangère, M. Snevcl :n, chef du Parti ouvrier, a prononcé un ! •, discours. 11 a déclaré qu'à son avis la guerre ;i'e-p chai! pas encore de sa fin et qu'il estimait que c'était l'épuisement seul qui amènerait la cessation des hostilités, sans que l'un ou l'autre parti remporte de victoire dé-cijve. En conséquence, M. Snowden, recommande au gouvernement d'entamer des wr<>arlers de paix. Rotterdam, 21 fébrier. — Hier, à la Chambre des communes, M. Buxton a demandé à M. Waller Long s'il piuvait donner des explications au sujet de sa déclaration que l'Angleterre veut conserver les coltm'ies allemandes. M. Long a répondu qu'il n'avait pas parié en son nom personnel, ni au nom du gouvernement, mais au nom des Dominions, dont il est le porte-parole, comme secrétaire des colonies, il n'a pas dit d'a'lleurs que l'Allemagne ne pouvait conserver aucune c; lonis. Le règlement de la fin de la guerre Vfen.'ra d°s conditions qui seront posées par ceux q.i pat.feront à la Conférence de la paix, et non d'u.i ministre isolé. Il importe donc avant i... • 'r si l'Angleterre est décid'e à r-ces en aciion pour mener la ' ' ". Wardle, membre du Pl. ti ; . seul moyen d'cfct air une pe c ..i- ger une grande défaite nUiu;r„ à I A 1 age.e.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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