Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 11 Juin. Le courrier de Bruxelles. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1g0ht2hc08/
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jeudi li juiu 1914, , 53*aoHfo — S* 164; _ \ ABONNEMENTS i ni» m mis iMism BELGIQUE . b 10.00 5 00 3.60 HOLLANDE . { te 20 Q gy ^tQ(| MJXEMBOUBO \ UNION P0S1 ALB 30.OO 1 S OO 7.60 5 CENTIMES iu90linients o« »o«* ott «I* •»*•«€• tûlêpttonb sablon 1764 LE COURRIER DE BRUXELLES it A BRUXELLESt 52, rue de la Montagne A PARIS • SOi rue Salnt-Sulpfce, 30 5 CENTIMES LMMBOiémant» «te «ont sa* ml* «n vanté TÉLÉPHONE SABLON 1764 ÏNBICATS CHRETIENS mm % Faso a raison ! eus avons reproduit les conseils du Pape égard des syndicats. Il dit : Avant tout rsuivez dans les associations profession es un but moral et religieux. En don t cette direction à j ;> syndicats le Pape lande une chose juste, rationnelle, utile )us, à tous les points de vue, à tous les >rêts qui préoccupent ceux-là même qu anisent les syndicats. our les catholiques nous n'avons pas be i de le démontrer. ï;otre confiance dan; directions pontificales est basée sur no foi et sur une longue expérience de l'ac 1 de notre foi avec les meilleures solu is de toutes les questions difficiles de h sociale. Mais il est bon pour les intéres de démontrer combien cet accord est fé d. rne base religieuse est seule de nature ; r intimement les ouvriers, et d'une fa durable. La base C3 l'intérêt ne suffi ,, elle est précaire, mobile. Sur le tei 1 de l'intérêt nos adversaires peuven jours offrir plus d'avantages apparente sont très forts en surenchère, 1 e risquan i, n'ayant aucune des responsabilités di ivoir, au contraire, s'ils comprometten • leurs promesses les intérêts publics il rouvent encore leur avantage. De plus il ivent aller jusqu'à offrir le bien d'autru ;qu'au partage! /a base religieuse dans le syndicat uni ic les ouvriers, la base de l'intérêt le ise, ou peut les diviser ; les intérêts n it pas les mêmes pour tous, surtout e b de grève. Rien de solide sans la corn noe, sans la loi du devoir envers tous rs de là tout peut t e renversé, tout on rompue et conduire au parti adverse force vraie c'est d'avoir des ouvriers uni is le travail, unis dan9 leur action pa même foi religieuse. * * * foyez l'adversaire.Peut-être ru met-il pa tête de ses programmes : Pas de Diei s d'Eglise catholique! Parce qu'il n'es s franc. Mais eh fait toute son action es igée en ce sens; ils prêchent ces doctr 5 antireligieuses partout; c'est même 1 qui les unit et leur donne les concour nt ils ont besoin. Ils sentent, d'instincl 3 l'obstacle est là pour leurs desseins nous ne sentirions pas que pour nous l ; la force ! Les agissements de nos advei res jettent une lumière éblouissante su voie à suivre. 5i nous ne donnons pas aux ouvriers,avac it, des convictions catholiques, fortes e airées ils seront toujours exposés à su î ceux qui, d'autre part, les tromperor: as l'organisation des intérêts matériel isoires. Si nous-mêmes nous mettons « e mt » dans l'organisation des intérêts m£ iels laissant à l'écart les intérêts rel !ux, les ouvriers feront comme nous, i] ursuivront « avant tout » des intérêts nu iels et ce sera ceux là qui guideront ton irs actes. ït si nous croyons, ce qui a été démenti in des fois que la domination du socialii , serait la destruction de l'industrie, • facile de montrer aux ouvriers que leui érêts matériels sont menacés par dessi; il par ce mouvement rntisocia.. Le travail dans les couvents. Réponse au livre de M. Bossarl far le Père Rutten, dominicain. Réplique à M. Bossart. Nous ne répondrons pas longuement à la longue et soporifique circulaire-type que M. Bossart a adressé à tous les journaux catholiques^ Nos lecteurs qui ont eu le courage de lire la prose de l'ex-employé de M. 1 Franck ont pu se convaincre que M. Bos-1 sart n'a pas répondu un mot aux nombreux faits précis mentionnés par le R. P. . Rutten. Le R. P. Rutten a démontré par des chiffres irréfutables que les exemples cités par M. Bossart sont aussi peu précis que possible.M. Bossart se fâche parce que le P. Rutten affirme que les faits inexacts et les chiffres faux se trouvent, dans le livre de M. Bossart dans la proportion de 80 pour cent. Le P. Rutten est encore trop généreux en admettant qu'il y a 20 pour cent de vrai. Un auteur qui a la prétention de faire ue i travail « scientifique » ne cite pas des cou _ vents qui n'existent que dans son imagi t nation, ne traite pas de « cabaretiers » les dignes aumôniers du travail, et n'écrit paî t des âne ries dans le genre de celle-ci : A Sotteghem, par exemple, on nous oita oom-' me preuve de la « pauvreté » du couvent, le fail k que, naguère, il prêta, avec la maison des pau-i vies, ù la commune de Sotteghem la somme de t 140,000 francs. s Le couvent fut aussi étranger à ce prêl s que J'illustre sieur Bossart lui-même et ce sont exclusivement l'administration des hospices civils et celle du bureau de bien f aisance qui l'ont consenti à la commune. Ceci dit, nous constatons avec « La Mé s tropole » : 8 1) Que M. Bossart ne nous indique pa< 1 comment les couvents, qui en recueilianl - des^ orphelines, font œu\re de charité, de . vraient s'y prendre pour vivre s'il leur étail ' interdit de mettre sur le marché des objets e confectionnés dans leurs ouvroirs. 2) Que M Bossart ne nous dit pas s'i g préférerait voir livrer à la mendicite ou à le prostitution les orphelines que les couventi r recueillent, hébergent, nourrissent et in struisent à leurs frais. 3) Que M. Bossart ne nous donne pas U liste des métiers « plus rémunérateurs ». qu devraie'nt être introduits dans les ouvroir; et les orphelinats et qui permettraient au? 8 couvents de payer des salaires plus élevés 1 i, leurs ouvrières. 4) Que M. Bossart ne décide pas s'il es-préférable, comme on le voit dans plusieur: ^ couvents, de faire pratiquer un métiei l- moins rémunéré "mais assuré d'un débou ^ ché facile et régulier plutôt qu'un travai plus rémunéré, mais entraînant à de longs s chômages. 5) Que M. Bossart ne nie pas que tous les couvents et ouvroirs sont soumis à 1 im ? pot. a 6) Que M. Bossart ne nie pas que tous les •- couvents et ouvroirs sont soumis à Pinspec tion du travail de l'Etat. 7) Que M. Bossart ne cesse pas de traitei les religieux, pris dans leur généralité t d'exploiteurs et presque de tortionnaires. 8) Qu'ainsi M. Bossart calomnie sciem t ment les religieux qui. par leurs œuvres de i- charité ett d'enseignement, rendent d'émi nents services à notre pays. .9) Que M. Bossart, par conséquent.a mé 8 rité au centuple la «■ frottée » magistrale n que lui a administrée le P. Rutten et don il ne paraît pas encore être revenu. i- Nous conseillons à M. Bossart d'utiliseï s ses nombreux loisirs à réfuter les centaine! de chiffres et de faits précis opposés par le s P. Rutten aux inexactitudes qui fourmil lent dans son pamphJet. A notre tour, nous ferons dire, dans une é abbaye, une messe d'action de grâces, lors i- qu'à la lecture d'une enquête « réellemen-il scientifique » du sieur Bossart, nous n-e s devrons plus nous demander si l'auteur es: s un naïf ou un homme de mauvaise foi. A bon entendeur, salut. N. L. Lettre sur la Mode Dans l'« Indépendance » : Nous voilà revenus aux mauvais jours; il £ vente, il pleut, il fait un froid du diable, * et les femmes ont été obligées de reprendre leurs fourrures; cependant, il en est quel- F ques-unes qui s'entourent de plumes et brà- F vent avec elles la température; elles seules semblent rappeler qu'au mois où nous sommes on peut se couvrir plus légèrement. c On se préoccupe malgré tout des robes c nouvelles, des robes pour l'été dans lequel r nous allons bientôt entrer; mais que vont- 1 elles être, ces modes? A la vérité, je suis L bien embarrassée pour vous le dire; ce qui * semble le plus clair, c'est qu'il n'y en a plus du tout. Chaque élégante s'habille à sa fantaisie, avec le souci de porte à la ville les robes extravagantes que les couturiers c créent pour le théâtre. Les personnes raisonnables se préoccupent de cette situation véritablement incroyable, eïar elle démontre c une légèreté que l'on ne pouvait s'attendre j à voir. Cela finira bien, espérons-le, par f prendre fin. f Le caricaturiste célèbre et spirituel qui ; s'appelle Sem vient de publier un album ] dans lequel il montre, avec son habile r crayon, ce que doit être le vrai chic, et ce ; qu'est le faux chic. Cette critique est si bien \ présentée qu'une actrice des plus en vogue , lui a écrit pour le féliciter, en lui disant j que véritablement les eïov.turiers abusaient ele la faiblesse des femmes, en poussant leur ; coquetterie à se parer de toilettes plutôt in- ' décentes et, dans tous les <ïas, enchaînant leurs mouvements. Il y a donc une réaction , qui se produit. Cela est si vrai que dans le monde sérieux ? on a résolu de donner une grando fête élans laquelle toutes les femmes apparaîtraient 1 avec des toilettes faites selon leur goût personnel, en n'empruntant rien de ce que l'on < appelle en ce moment la mode. Cette fête ! a réussi, et on y a admiré des toilettes de t tous styles, qui n'ont fait qu'affirmer l'in- J cohéreneje des imaginations des couturiers; I le succès a été si grand que l'on se propose < d'en donner une autre semblable avec un développement considérable. Vicomtesse de Réville. Victoire cattoiip à Firavi® 1 Les catholiques gagnent un siège , au Conseil provincial. Dimanche a eu lieu dans le canton de Flo- i i renville, une élection partielle pour pouf- , ■ voir au remplacement da M. Joseph Salpe-tier, conseiller provincial, libéral, décédé. Deux candidats étaient en présence : M. i Georges Poncelet> président de la Jeune ; garde libérale, d'une part, et M. le notaire ; : M„ernier, de Florenville, d'autre part, i Quoique, depuis dix ans, le canton ait ré- < servé ses faveurs à l'opposition ; les catho- 1 , liques étaient pleins d'espoir. 1 ; La lutte a été ardente mais couronnée • du plus plein succès. 1 î»l. Poncelet obtient 2,333 voix; M. Mer- * nier, 2,570 voix ; M. Mernier est donc élu : ; avec une majorité de 237 voix. ; Encore m victo n culfioiipe à Siiai-Troni.1 A l'élection provinciale de elimanche, le ■ «candidat catholique, M. l'avocat Demal, l'a emporté sur son compétiteur M. Van Slype,à plus de 350 voix de. majorité. Le réveil du libéralisme a été de bien . courte durée!... : nouvelles de Home. Le Saint-Père a reçu elimanche le cardinal Ferrata, ancien nonce à Paris et ]e car- . 5 dinal Billot, ele la Compagnie de Jésus. Le ■ > Saint-Père a donné ensuite quelques au-. diences particulières et une audience générale.! *** Le cardinal Falconio a pris possession di- 1 ; manche de son titre de cardinal-protecteur ■ de l'archiconfrérie de Sant'Angelo dei cor^ ' ' ridori, à côté du Vatican. Le cardinal est ' évêque suburbicaire de Velletri. Le cardinal Lega prendra jeudi prochain possession de son titre diaconal de Saint-Eustache. Eevue de la Presse Encore une p^rle. — « Le Journal d* îharleroi » tient à faire passer la littéra lire de la libre-pensée à la postérité. Voici un extrait d'un discours prononc1 ar un pontife de la libre-pensée, publi1 ar le moniteur socialiste carolingien. « Cette cérémonie qui nous réunit autou e e>e e>ercueil où notre ami Hubert est 1; ouché inerte, est une tâche bien doulou euse (!) qui fait saigner tous les cœurs, e ous maudissons le destin qui te ravit à l'a îour des tiens et à notre amitié alors qu-u n'es encore qu'au printemps de la vie » Quel pathos ! Encore une perle pour le recueil de i. dis ours funèbres » de Robyn. L'excuse du crime. — Quand un substitu ■u procureur du Roi se permit de flétrir ui •rofessionnel de l'émeute à propos de ^'aî aire'.Golfs, le « Peuple » tourna toute s; ureur contre le magistrat.Jeudi se plaidai me autre affaire dans laque-le la ville d iruxelies est à nouveau assignée en clom nages-intérêts en vertu du même décret d 'endémiaire an IV. Un négociant du bou evard du Nord ayant eu sa vitrine brisé ►a.r des manifestants pro Ferrer entend s aire indemniser par la ville. Le « Peuple » ne va pas jusqu'à conteste t la victime le droit d'être dédommagé nais si la devanture du bijoutier qui avai :xposé le portrait du roi. Alphonse à sa vi riue vola en éclat, c'es-t que : « la juste cc ère (sic) populaire avait lancé des pavés 'image de celui qui avait signé l'arrêt d nort de Ferrer ! » Tout gazé que soit le propos, nos voisin le l'Est et du Midi n'auraieqt nulle pein i voir dans cette approbation un encoura çement à commettre des crimes et des de its. Mais puisqu'il est convenu qu'en Be! çique la liberté d'opinion va jusqu'à la 1: :ence, le « Peuple » n'a rien à redouter. Glorieux stratèges. — De la « Gazett .liberale) de Huy » à ses amis politiques : Nous avons souligné déjà ce fait, malheurei «ment trop évident, que l'élimination du dépi  libéral de notre ciiconscription est due à 1 ausse manœuvre do nombreux libéraux qui, e; ;:mant que le siège libéral était assuré, ont vol pour la liste socialiste, voulant lui apporte 'appoint nécessaire pour faire triompher so ;econd candidat aux dépens de la liste clérieaL Depuis le 24 mai, les langues se sont déliée; )t de toutes parts nous vlient,avec de multiple )xemples, la confirmation de cette thèse. Les stratèges électoraux qui ont adopté cetl tactique en peuvent aujourd'hui goûter 1< :ruits amers. Cette constatation montre ce qu'il y a de pe ondé dans l'explication qui prétend rattache é°lu>c au système des votes de préférence l'aucuns ne s'étonnent-ils pas aujourd'hui qi; es candidats aient demandé le vote, non en tel le liste-, mais à côté de leur nom?... Oublie-t-on que cette tactique a été la con& juence d'un vote d'une assemblée générale < pie la formule préconisée officiellement a él idoptée à l'unanimité par le Comité fédéral [/es candidats libéraux avaient le droit de di nander les votes de préféren<îe. Ce faisant, i l'ont fait que se conformer à la formule ado] :ée. et que la presse et les publiertions de pr< ^agande n'ont cessé de répéter au cours de ! :ampagne électorale. Garde à vousl — Un cri d'alarme es poussé par l'« Etoile » des Loges aux rev îionnistes de la Sociale et de la Veuve H ram. Vous allez à la revision: à laquelle au S. U. : auquel 1 . Cet astre folâtre a enfin compris les ai bicles sencés de la presse catholique. Ei tendez-le : Les cléricaux, s'ils jugent leur situation éle .-orale compromise, sont capables de jouer lei va-tout et d'aller au suffrage universel. I sont eioutumiers de ces coups d'audace. Et s'i ront jusque-là, que demanderont-ils en échanj; lu parti socialiste? M. Colaert, cette suffr; ;ette à barbe, proposera sans eloute d'accord< e droit de vote à œrtainee catégories de fen nés; et si M. Woeste croit l'occasion favorabL ie tour sera joué. Nous attirons sur ces éventualités l'attentic le nos amis politiques. Parce que la revisic jemble inévitable, ce n'est pas une raison d1 Uler à l'étourdie, sans être prêt à déjouer 1< combinaisons d'un ennemi redoutable, pas; naître dans l'art des coups de Jarnac. Il a fallu la défaite du 2 juin 1912 pou dégoûter l'« Etoile » des Loges du carte La revision l'effraie, maintenant qu'ell pourrait être discutée. A l'Abbaye de la Cambre. De nombreux établissements religieux î s'abritèrent sous les ombrages de l'admi- * rable forêt de Soignes ; seuls, entre tous, , les bâtiments de l'Abbaye de la Cambre, ; fondée vers l'an 1200 par Henri I, duc de J Brabant, ont laissé des vestiges qui mériteraient d'être restaurés. M. Louis van der Swaelmen, architecte r paysagiste, à Bruxelles vient de publier 1 une élégante plaquette dans laquelle il ex-~ pose un projet de restauration de cette abbaye.Très justement, M. van der Swaelmen 5 pense que là où la reconstitution intégrale " des anciennes constructions n'est pas possible, il faut « inventer des combinaisons d'éléments empruntés aux documents locaux de l'époque, mais dont l'ordonnance et l'économie rentrent rigoureusement dans la manière et le style-de l'époque ». b Cette vérité est bonne à rappeler, car, si i logique qu'elle soit, trop d'architectes - chargés de travaux de restauration l'ou- 1 blient... t Se basant sur ce principe, M. van der 3 Swaelmen expose, en déta>L, son projet et - celui-ci ne manquera pas d'intéresser vive- 2 ment tous les techniciens. Le plan dressé - par l'architecte paysa.giste fait d'ailleurs 3 partie d'un ensemble qui comprendrait le e remaniement des plantations de la berge de la partie d'amont de l'étang supérieur r d'Ixélles, ainsi que du square situé au mi-3 lieu de la place publique constituée par le t carrefour des avenues Duray, des Klau- - waerts, des rues du Bourgmestre et du Mo-. nastère. Cette conception a pour but d'as-à, surer une transition entre la forêt de Soi-3 gnes et le ravissant site des étangs d'Ixel- les. s Tout le monde ne nourrit pas, malheu-e reusement, des desseins aussi respectueux . de l'œuvre du passé et aussi soucieux de la beauté des sites. On annonce en effet que les bâtiments de _ l'Abbaye de la Cambre vont être transformés... en casernes. Les appels stridents du clairon et les commandements militaires feront un tumultueux écho aux prières el e aux pieuses lectures des moines d'antan. I] est vrai que ces bâtiments furent, autre fois, occupés par les élèves de l'Ecole Mi l~ litaire ; mais ceux-ci ont déménagé et poui expliquer leur changement de résidence, . on a invoqué l'humidité par trop grande ^ des locaux de la Cambre. ir Ces bâtiments, trop humides pour abri n ter nos candidats officiers, militaires vo i. lontaires, sont-ils subitement devenus as it sez secs ^our qu'on .y loge, sans appréhen « sion, nos soldats qui, eux, sont astreint! au service militaire? © Dès qu'on apprit que l'Abbaye de lf 19 Cambre allait être transformée en caser nés. les Ixellois manifestèrent leur vif mé " contentement; toute idée artistique et es y thétique .mise à part, la réalisation de ce e projet -causerait une dépréciation notable Q aux terrains et immeubles voisins. Ce< plaintes ont eu leur écho au conseil com l inunal d'Ixelles. On objectera la nécessité de loger les é nouveaux régiments constitués par suite de ? la réorganisation de notre armée. r~ Soit! L'Etat a acheté près de 80 hectàrei de terrain non loin du cimetière d'Evere Pourquoi ne pas distraire de cet énorme a bloc ce dont on a besoin pour y édifier le! nouvelles casernes nécessaires? Les soldats seraient logés ; ils n'auraieni pas à redouter l'humidité ; les Ixellois au ! raient satisfaction ; les artistes et tous ceuj qui s'intéressent aux choses du passé gar l? deraient un des coins les plus curieux de • notre foret de Soignes. Et chaque chose serait à sa place. Ces considérations vaient bien qu'on i réfléchisse. t Petite Chronique Téléphonie Sans fil.— D'après un journa anglais M. Marconi espère établir sous pei des communications régulières par télépho ne sans fil entre ses bureaux situés dans le n Strand, et sa maison de campagne qui se n trouve à 67 s milles > de distance, y Déjà, affirme-t-il,nous avons eu des bout: de conversation avec Berlin —- la distance ° entre Berlin et Londres est de 600 milles. Les bureaux du Strand sont presque cha r que jour en communication par téléphone 1. sans fil avec les ateliers de la société Mar e coni situés à Chelmisford à 35 milles de dis tance. LA VILLE îx Le Koi, dont la visite annoncée au °amp ii- de Beverloo a lieu jeudi, est attendu mer- s, credi soir, à 8 h. 30, à Bruxelles. Au retouç e, de Beverloo, Sa Majesté s'installera à Os- ie tende, avec ses enfants en attendant le re^ :i- tour de la Reine qui continue sa villégi** ture à Ter rite t. te Dimanche prochain, le Roi rentrera X er Bruxelles pe>ur présider la distribution des x- prix aux vainqueurs du concours de che-» b- vaux de gros trait, au Cinquantenaire. 3jD Les Chinois vont partir. ~ A la suite de le pourparlers entre le gouvernement chinois ,8~ et le ministre des Affaires Etrangères de as Belgique, les Chinois arrivés récemment à °" Bruxelles, vont être rapatriés. Désormais, ce tout passe-port sera refusé par les autorités ns chinoises de Mandchourie aux indigènes ne . justifiant pas de moyens d'existence. Cette. s1 mesure, pense-t-on, empêchera une nou-es velle invasion de jaunes en Europe, u- er Le 29e e'.oncours annuel île la Société « Le et Cheval de Trait Belge » s'ouvrira le ven-.e. dredi 12 courant. Ce jour-là, le jury jugera g£ les catégories d'étalons. Les opérations se rg poursuivront le samedi 13 pour les juments, je i les meilleurs reproducteurs, et le dima-n-„e'che 14 pour les championnats (étalons et! juments) et les lots de juments Gt de pouli"; • j clies. i l Un millier de chevaux évolueront dans le j grand hall du Cinquantenaire, montrant " l'unité du type et la puissance de notre bel-! , " le race de trait. _ ! ■' Notre commerce d'exportation a pris un ^j1" eléveloppement considérable depuis quel- ' " " ques années, grâce à l'activité de la Société « Le Cheval de Trait Belge ». Une pro-; u" pagande bien comprise et activement me- ; : née a produit les meilleurs résultats, j Le président de la Société, le baron E. de , j Kerchove d'Exaerde, est actuellement en e j Russie, dans le but de trouver dans ce vas-V*" ! te pays un nouveau et impe>rtant eiébouch^ plpour nos éieveurs. Le général-major Kra-te"|marew, chargé d'une mission spéciale par yî1 j la Direction générale des Haras de l'Etat ** j russe, assistera aux différentes opérations i®" du e>oncours avec plusieurs autres délé- ' ""'gués, nous l'avons dit. > t 1 ur I Nous avons dit aussi que des missions of-îe» : ficielies, envoyées de France, d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie, de Suède, de la Répu-. blique Argentine, etc., suivront les tra* ri~ vaux du Jury. JO~ Le concours s'annonce brillamment; sans a,B" aucun doute, son succès dépassera eïelui des ;n" expositions antérieures, its la •— La Fédération des agents de police de 3r_ l'agglomération bruxelloise s'est réunie, lundi soir, en la salle gothique de l'Hôtel BS. de Ville, décorée des eirapeaux de» diver-ce ses soeîiétés mutuelles policières. M. De-■jje graevé, agent spécial à Bruxelles, prési-tes'dait; au bureau avaient pris plae>e MM, m- i Carton de Wiar-t, ministre de la Justice; les bourgmestres de Bruxelles, d'Ander-[es lecht, d'Etterbeek, de Molenbeek-St-Jean, (je de Watermael-Boitsfort. M. le président fit l'historique de la fé-< dération qui compte actuellement 900 mem-bres.r6- M. Debru, commissaire à Ixelles, au' nom du comité d'honneur, procède à l'in-^es stallation de M. Carton de Wiart, comme haut protecteur de la Fédération. Le mi-■nt nistre de la Justice remercia, puis pronon-i-u- ça un discours très a.pplaudi sur le caractè-ux re élevé de la mission des gareliens de ir- l'ordre. de Reprenant alors la parole, M. Debru in->se sta-lla M. le bourgmestre Max dans ses fonctions de président d'honneur. Il fut y ensuite proclamé lui-même vice-président d'honneur de la Fédération en- remplacement de feu M. Driessens, commissaire de Saint-Josse-ten-Noode. Le titre de membre d'honneur fut décerné à tous les bourg-* mestres des faubourgs. Q L'Orphéon royal, qui avait exécuté deux chœurs au cours de la .séance, a clôturé cei-« . Ie-ci en chantant la « Brabançonne ». Une délégation de vingt gendarmes, con-eu duite par le commandant Jacques, assistait l<?~ à la réuniont le se La gare de Schaerbeck. — Le départe-îts meu^ des chemins de fer vient de communiJ quer à l'administration communale de ' Schaerbeck, le plan des transformations de La gare de Schaerbeek. ia- ne lr_ — Une nouvelle agence des postas, qui j3. portera le nom d' « Etterboek 16 » est ouverte avenue Jules Malou, n° FEUILLETON DU 11 JUIN 191 U i y ILa Folle de Yirmont PAR Jean BARAXCY / (Roman couronné par l'Académie Française) Il était réellement fâché. Pour la première ïoi3 depuis leur mariage, il sentait une vraie tolère lui monter au e^erveau et Marceline, effrayée de l'accueil qu'il ferait à Faustine chercha à le calmer. — Voyons, André, voyons; on ne fait pas toujours comme on veut, vous le savez bien. :I1 ne faudra pas lui faire de reproches quand elij arrivera, vous ne sauriez pas les faire posément, et vous vous disputeriez peut-être.— Si vous croyez que... — Je ne crois rien, interrompit-elle si ce est qu'elle ne recommencera pas et qu'elle a été aujourd'hui retenue malgré elle. Au moment même où elle prononçait ces inots, la porte s'ouvrit bruyamment et Faus-t •; entra, toute rouge d'avoir marché vite. — Me voici! s'éciia-t-elle en riant. Je t'ai fait poser, hein, mon André? Ah! mais, tu sais, ce n'est pas de ma faute ! Il y avait du monde chez la Jeanner, on s'est amusé et on a tellement causé que le temps a passé sans que je ie remarque. André ne répondit pas; il mangeait sa soupe et il la mangeait comme un glouton, sans lever les yeux, mais sa main tremblait et îi était très pâle. — .Heureusement que le souper est prêt, repnt-clle en se débarrassant de eon capu-let.Si ta sœur n'était pas venue par hasard. i iii dit la grand'mère, il ne l'aurait pas été, car, moi je t'aurais attendue pour le. taire comme c'est ton devoir. . — Mère ! supplia Marceline. — Laisse donc, fit la jeune femme. Je m'attendais à des reproches, c'est toujours comme ça. — C'est que tu nous as inquiétés ma chère petite, répondit Marceline, en lui approchant une chaise de-la table. Mais enfin, te voilà, il ne t'est rien arrivé et c'est le principal.Faustine prit la chaise, mais l'éloigna et s'assit près de la cheminée où quelque sarments brûlaient encore, puis elle étendit ses pieds sur les gros chenêts de fonte, car l'humidité de l'herbe lui avait donné froid. Un silence se fit, André mangeait toujours et semblait ne ] 's seulement remarquer sa présence. Comme- Marceline restait, le coude sur la table, attristée et regardant sa sœur dont les yeux demeuraient fixés sur la flamme, il lui demanda si elle était souffrante, sans plus s'occuper de sa femme; puis, sur sa réponse négative, il continua de se servir. Faustine r.e s'attendait pas à cet accueil. Elle pensait recevoir une gronde rie qu'elle saurait bien apaiser, et ça l'agaçait ele voir Adnré en apparence si indifférent. Elle recula sa chaise, l'approcha, la recula encore, battit les chenets, avec ses pieds d'un petit mouvement saccadé et se tourna brusquement vers Marcelle. Il y a longtemps que tu es au moulin 1 de-manda-t-elle.— Mais oui, répondit bonnement sa sœur depuis ce matin, avant même déjeuner. — Ça ne m'étonne pas ! — Pourquoi? fit le meunier en fronçant les sourcils. — Cette idée? Parce que je n'y étais pas! — Mas je ne le savais pas, ma chérie, .dit Marceline, troublée malgré elle. -- Naturellement! Mais quand tu es arrivée tu l'as su, n'est-ce pas? — Sans doute. Où yeux-tu en venir? — Ne faites donc pas attention à ses paroles, dit Je meunier. Elle est énervée, ça se voit; laissez-la tranquille comme moi. Il n'en fallut pas davantage. Où je veux en venir? répéta Faustine; tu fais bien l'ignorante, ce me semble ! ^ — Mais... g — Encore une fois, ne lui répondez pas! fit André, Elle sera bien obligée de se taire. — Me taire! s'écria t-elle, oh! que non, je ne me tairai pas! Aussi bien voici assez p longtemps que ça dure! Ça t'ennuie que je ^ parle et je le comprends ; n.ais moi j'en ai ; assez vois-tu ! J Le meunier se leva si brusquement que son assiette tomba à terre et se brisa. — Tais-toi! ordonna-t-il. Ça serait à moi (l de crier, et si je ne.le fais pas, je ne t'a dresse point de reproches à cette heure,c'est par rapport à ta sœur. Je no veux pas de « scene. — Parce oue tu te souviens de l'autre où n j avais raison ! — Faustine! * — Oui, c'est comme ça! Si tu ne veux point de scène, Marceline n'a qu'à rester à l'auberge... V — Je n'ai... je n'ai... balbutia la jeune J. femme dont le sang afflua soudain au cœur avec une telle violence qu'elle put ajou- „ ter un mot. — Elle est folle! s'écria le meunier. Par grâce, Marceline, n écoutez pas. — Pas si folle que ça, je sais ce que je 8 sais. Si tu veux la tranquillité chez toi, il faut, je le répète, que Marceline ne revienne pas au moulin, car on en dit de belles et il faut que j'aie été bien bête jusqu'à présent pour n'y point voir plus clair. v — Que dit-on? demanda sa sœur, ne com- p prenant pas encore. s Malgré la grand'mère et malgré André, s elle débita d'un trait ce que la Jeanner lui S avait encore soufflé ce jour-là, sans la nom mer, par exemple, cachant sa personnalité s* derrière des « on » vagues et accusateurs : p « On » dit que tu regrettes André, « on » t élit qu'André ne m'aime plus, et que tu j; viens ici pour troubler mon ménage... Et d'abord, je le vois bien! Je ne fais rien qui vaille, moi, quand tu es là. Tout ce que tu si fais est mieux, la mère et mon mari ne par- c] >nt que par toi; un jour viendra où l'on ne ourra plus rien sans toi et où je serai trai-îe comme une servante. « On /> jase, allez sur votre compte ! Marceline releva la tête d'un air (ie fierté. ;— Tais-toi! fit-elle, tu ne devrais pas ré-éter de si vilaines choses, d'autant plus ue... que tu n'en crois rien, au moins? Sa sœur s'approcha d'elle, le \isage con-ulsé par une jalousie sans nom. — Je crois tout 1 absolument tout! répli-ua-t-elle. Qu'es-tu venue faire ici aujour-'hui en pon absence? — Oh! oL ! murmura Marceline. — Et je ne veux pas que tu reviennes, tu ntends ! — Oh! répétât elle en s retenant pour e pas tomber. — Je vous dis qu'elle est folle! s'écria ndré; par grâce, ne l'éccutez pas 1 Il voulut lui prendre la mai»- mais elle spoussa aussi Marcel, qui s'attachait à ses ipes, et frappée brutalement au cœur, ne oulant pas se défendre d'une accusation ussi odieuse qu'imméritée, sentant qu'elle e pourrait se contenir et qu'ello allait leurer comme une enfant o!le gagna la orte en trébuchant, secouée de sanglots, et enfuit à travevs la campagne assombrie. XVII Le jour où M. Lebellon, le médecin du illage, permit enfin à Marceline de faire sa remière promenade dans la campagne, ;ule, sans être soutenue par personne, Cé-îtte, alla rendre son vœu la Chapelle de ain te M ar ie-des- Ly s. Car elle avait fait un vœu, la bonne Cé-îtte, afin que le ciel sauvât sa fille, sa auvre Marceline, si malade pendant qua-ï mois que chacun disespérait de la voir imais se rétablir. Pensez ! après la scène du moulin ! La nuit qui suivit cette scène, elle fut pri-î de fièvre, de délire, i -© méningite se dé-ara et, à peine remise par miracle de cette terrible malaelie, voilà qu'une autre la saisit et l'étreignit, et de nouveau la cloua sur son lit pendant de longues semaines. Enfin, le ciel avait er pitié d'elle et des prières de la vieille Césette : Marceline était guérie. Entendons-nous : guérie physiquement ; mais le moral souffrait c .ore presque aussi cruellement qu'au lendemain du terrible affront.La blessure reçue ne pouvait se cicatriser aussi complètement aussi premptement, et rien ne la consolerait désormais puisqu'elle n'avait plus auprès d'elle l'enfant qu'elle aimait tant et dont la pensée persistante ne Ta quittait point. Elle ne reviendrait jamais au moulin quoiqu'il arrivât, quand bien même Faustine repentante voudrait plus tard lui confier son fils de uouveau, elle refuserait. Elle pardonnait cependant. Dans son âme, que Dieu sa;.s doute pour la lui donner avait prise à l'un de ses anges. elle trouvait encore, la chère créature, la force e» absoudre, mais une épouvante la terrassait à la seule perspective d'une nouvelle scène possible avec le caractère de sa sœur. André, qui pendant sa naladie, vint le voir plusieurs fois, essaya bien de pallier autant que possible la douloureuse impres sion qui ne devait pas s'effacer, mais il n'y parvint pas, et quoi qu'il fit pour la persuader du repentir de Faustine, elle ne voulut pas le croire. Est-ce que, si réellement elle eût un remords, elle ue serait pas venue elle même chercher le pardon que le meunier sollicitait pour rUe ? U lui amenait le petit de temps à autre, à la dérobée. Est-ce que. si Faustine se reconnaissait coupable, des précautions eussent été nécessaires pour le conduire à l'auberge? Du jour où elle put sortir, elle lui recommanda de ne pîus revenir. — Si elle le savait, qu'arriverait-il encore? lui dit-elle, restez au moulin, moa g "■.■'IJllilLlgB >auvre André et, malgré tout, soyez bon >our elle. Elle est jeune, son caractère peut ie modifier, votre bonté et votre douceur la oucheront, car au fond, elle n est pas nauvaise... — Pas mauvaise... pas mauvaise, répé-a-t-il.— Je le maintiens. Ce n'est que la ja« ousie, voyez vous, qui la tourmente, et la alousie est indépendante de la volonté. Si îlle vous fait souffrir, elle souffre aussi, l'est son excuse Avec le temps, elle com-)rendra combien elle a tort... André ne revint pas. Alors elle regretta de ^e lui avoir dit : Vprès tout, n'étaient-ils pas, l'un et Fau-re, forts de leur ex>nscience? Est-ce que le neunier n'adorait pas sa femme malgré ses léfauts? Est ce qu'il ne l'aimait pas. e-fle, :omme elle l'aimait elle-même, d'une bon-le affection fraternelle qui pouvait s'avouer hautement ? Alors, pourquoi _ trembler \ Pourquoi se priver do l'unique joie qui lui ■estait : pouvoir embrasser Marcel? Il n'y avait pas à y revenir maintenant; nais le sacrifice fut au-dessus de ses for-ies, et, dès qu'elle fut assez remise pour aire la course, elle se dirigea vers le mou-in. Oh ! non pas pour voir Faustine ni An-1 ré, mais seulement pour guetter Marcel lui jouait chaque jour, soit dans la carn-Jague, soit au bord de la rivière. Élle le vit, en effet, l'appela, l'embrassa >t le renvoya à ses jeux^ — Ne dis rien, mon chéri, ne raconte pas jue tu m'as vue, je viendrai souvent 1 Il ne voulait pas la quitter, mais avec son' >on sens d'enfant, plus profond qu'on pour-•ait le croire, il comprit bien qu'il no fa-lait pas lui parler du moulin et ne chercha >as à l'emmener avec lui. — Reste encore, encore? supplia-t-il, mais -out en ca-usant et en lui tenant la main, il (avait bien se faufiler dans les petits che-nins où les regards de Faustine ne pouvaient pénétrer,. suivre.)

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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