Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 05 Avril. Le courrier de Bruxelles. Accès à 27 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jw86h4f15c/
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Dimanche 5 et laodi 6 avril 19 H. ABONNEMENTS i PJ8 4B m «OIS TBOiSSBl» belgique. . fr- 10.00 5.00 2.60 hollande. . .} -1920 9.60 4.80 luxembourg union postale. 30.00 15 00 7.50 5 CENTIMES &.«• 6up0lé<r#nt» ne jonl pat m!s auront* TÊLÊPHONB SABLON 175» LE COURRIER 83* année. —fi* 9K 9G. «** ■ ii tim » ■ iMT—nTaMcnui BUREAUX« A BRUXELLES i 52, rue de la Montagne A PARIS! i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES Us# •upnlfiments ne sont pat mis sn vent* TÊLÊPHONB SABLON 175»' DE BRUXELLES Pro aris et focis : fie que lait la femme forts. Notre réponse à la « Dernière Heure » ne serait pas complète si, après lui avoir démontre que la femme doit obéissance à so;i mari — à moins que le mari ne doive obéissance à sa femme — nous ne relevions pas ce qu'elle dit du portrait de la « femme forte " tracé par la Bible. D'apr' s le « Courrier », dit-elle, « le pieux Courrier », le rôle de la femme se borne à pratiquer « l'obéissance suprême vertu » et le programme cd vie que lui donne la Bi-ib-le est bon « pour une Société primitive dans laquelle la femme était la bête de somme de l'homme » — à la femme tous les travaux, les lourds travaux, dit-elle, à l'homme tous, les honneurs. Pour oser écrire une telle insanité il faut ne savoir pas lire, ou ne pas savoir comprendre ce qu'on lit. Chaque phrase du texte biblique montre une femme préoccupée do tous les soins de sa maison; il indique par une ligne, par un acte une vertu supérieure qu'elle pratique. L'amour du travail, comme nous le voyons encore aujourd'hui pratiqué par la femme clirétienne, suivant la condition de chacune. La vigilance, <"ii ne redoute pas de se lever la nuit s'il faut veiller au grain. La bonne direction de « ses domestiques et de ses servantes », car elle a des domestiques et des servantes, cette soi-disant « bête de somme » de la « Dernière Heure ». Elle achtète un champ, elle plante « une vigne M> elle « surveille son trafic », c'est-à-dire qu'elle dirige d'une façon intelligente et supérieure les intérêts de ses affaires. Elle asurtout le soin des pauvres et avant tout de ses domestiques qui ont tous dou-ibîë vêtement et ne craignent « ni le froid ni !a neige ». Est-ce là ce que la « Dernière Heure » trouve fâcheux1? « Elle a ouvert sa main à l'indigence, elle a étendu ses bras vers le pauvre. » Est-il possible de mieux dire en peu de mots, trait sobre qui trace un caractère. « Elle a considéré les sentier3 de sa maison » c'est à-dire, femme d'intérieur.comme on dit d'aujourd'hui, que les maris trouvent précieuse et que dédaignent seulement les vieux garçons ! Singulier portrait, tout cela, de la femme * «>ête de somme » de la «Dernière Heure » ! *% Nous avons ajouté que nous ne voyions pa& bien qu'elle place il restait pour la femme politique dans ce programme de la femme forte... La «Dernière Heure» en conclut que nous réservons à la femme tous les travaux, au mari tous les honneurs. Est-ce qu'elle ne voit pas combien la femme partage, les « honneurs » avec san mari, — depuis la plus modeste jusqu'à la plus haut placée — laissant, avec raison le travail politique, le travail industriel, le travail commercial, le service militaire et tant d'autres à 6on mari? Et cela n'empêche pas que pour le salut de la Justice, pour la défense des principes religieux mis en péril, les femmes puissent se lever, comme le fit autrefois Judith, comme autrefois Esther sous l'ancien testament, comme depuis l'a fait Jeanne d'Arc. Comme le feront les femmes chrétiennes de Belgique si jamais leur concours devient nécessaires pour défendre leur foi catholique contre des électeurs armés d'un suffrage politique pour démolir la société. L# ïËtal «suit français. M. Maurice Barrés écrit aux étudiants catholiques de l'Université de Gand : ; Vous nous dites que d'instinct les Gantois, au cours des auditionsfqui leur furent données durant l'Exposition Universelle, ont c: condamné les entreprises de plaisir auxquelles on voudrait ravaler, au théâtre, dans le loman, et parfois dans les conférences, le délicat esprit de la France ». Que les habitants de la grande cité flamande «oient 6élicit>és de décourager oes honteuses caricaturas de notre pays. Aidez-nous à faire connaître la France autrement que par «a littérature industrielle et avilie. Répétez ce que Renan avait coutume de dire que « nous récusons ceux qui veulent connaître la France contemporaine par ces mauvais petits théâtres dont le sot esprit, aussi peu français que possible, est le fait d'étrangers et eh partie d'Allemands ». Vous me présentez à la jeunesse belge. Je lui tends les deux mains. Un Lorrain s'entend tout naturellement avec les Wallons, et il leur demande aussitôt de lui servir d'intermédiaire et de le mettre en relation avec les Fhunands. Qui ne voudrait se pencher sut- les profonds trésors de la Flandre! Je me figure que nous pouvons y respirer ce qu'on ne trouve plus en Allemagne, ce génie grave et bon, cette maternelle Germanie que connurent nos grands-pères avant que le dur esprit de la Prusse la dénaturât. J'admire le beau mariage belge, cette union féconde dont vous êtes les fils ;>. ITouvollss de P-oms. Mgr James Smith, archevêque de Saint-André et d'Edimbourg, est arrivé à Rome et a été reçu par le Saint-Père. L'archevêque de Saint-And ré habite aux Greenhill Gardens, à Edimbourg. On sait que le dernier archevêque d'Edimbourg fut martyrisé sous le règne de la «bloody Bess», Elisabeth la Sanglante. Le siège fut rétabli sous le pontificat de Léon XIII, avec le titre de &unt-Ândrç, parce qu'il y a un archevêque anglican d'Edimbourg. Dom Gasquet, le T. R. Père-abbç de Ma-redsous, de la Congrégation bénédictine de Solesmes, a été également reçu en audience particulière. Ensuite, Sa Sainteté a donné une audience collective aux nombreux fidèles placés dans les salles des grands appartements pontificaux. Le Pape vient de pourvoir trois églises-cathéd rates du Brésil. Il a nommé évêque de Florianopolis de SantarCatarina dom Gioaechino Domingues de Olive-ira, chanoine de la cathédrale de Saô-Pa<olo ;évêque de Pi'auh.v, de la provinoe métropolitaine de Belem, Mgr Pcreira de Albukerque, vicaire général de Port-o-Alegre, et le Père salé-sien François de Aqui'ro y Correa, évêque de Prusiade, auxiliaire de l'archevêque de Ouyaba. Ce dernier prélat, qui est évêque titulaire, paraît être le plus jeune de tous; il es<t né le 2 avril "1885. LE CONTRAT D'EMPLOI M. Hubert, ministre de l'Industrie et du Travail vient de déposer un projet de loi sttr tc ooiiïratr-d'emploi. Depuis longtemps, les employés attendent la fixation légale de leurs rapports contractuels avec les chefs d'entreprise. Actuellement ces rapports sont régis par la coutume et les principes généraux du droit, d'où, sur bien des points, une insuffisance de précision et de stabilité éminemment propre à susciter les difficultés et les procès. L'article premier du projet définit le contrat d; emploi. Cette appellation désigne le louage d'ouvrage des employés proprement dits et des voyageurs de commerce. Le terme « employé » doit d'ailleurs, d'une manière générale, être entendu dans son acceptation la plus large. Indépendamment des Voyageurs, il englobe les commis aux écritures, les dactylographes, les caissiers, les comptables, les> vendeurs, les agents techniques, les dessinateurs, etc., etc. Les géraats de sociétés, les directeurs techniques, les directeurs commerciaux ne peuvent être rangés dans cette catégorie - le contrat qui les lie tient plutôt du manciat. Le projet ne vise pa« non plus les employés des administrations publiques 011 des personnes exerçant une profession libérale. L'article 4 prévoit 1 annulation de la convention pour cause de lésion. Cette annulation est subordonnée à une double condition. Il faut que la lésion soit grave; la loi exige, en outre, que l'une des parties ait abusé des besoins, de la légèreté, ou de l'inexpérience de l'autre. Cette disposition tend surtout à sauvegarder les intérêts des employés, trop souvent enclins, lorsqu'ils débutent, à souscrire aveuglément aux conditions qui leur sont soumises. Le chapitre II du projet, relatif aux obligations réciproques des partis, contient une disposition d'une portée particulièrement considérable. Il s'agit de l'article 7, qui limite la validité et Tes effets de la clause dite de non-concurrence. Cette clause, fort usitée, interdit à l'employé qui aurait quitté son pa-trou, de s'établir à son propre compte ou de s'engager chez un chef d'entreprise con current. Lorsque cette interdiction est illi mitée cjuant au temps et quant au lieu, ell< est évidemment illicite, comme portant at teinte à la liberté du travail; mais, mêm» restreinte à ce double point de vuex elle iu laisse pas de présenter de sérieux inconvé nients. Pour y passer de la manière la plu équitable et la plus pratique, l'article ' porte que la clause de non-concurrence n< pourra en aucun cas entraver sans< utiliti ou d'une manière excessive la carrière d< l'employé.^ En outre, elle n'est valable qui si elle prévoit au profit de l'employé uni indemnité convenante. Quant à la stipula tion d'un dédit en faveur du chef d'entre prise, elle n'est licite que si la rémunéra tion de l'employé est supérieure à 2,400 fr Les articles 16 à 25 ont trait à l'importan te question du préavis de congé. Le pro je rend le préavis obligatoire et en fixe, d'un< manière impérative le délai, lequel vari* d'après la durée des (onctions et le mon tan des appointements. La loi que M. Hubert propose ne corn porte aucune sanction pénale. Elle se born< a codifier et à consolider ce que les usage: existants contiennent d'équitable et de ra tionnel .Son utilité n'en est pas moins in contestable; car en faisant disparaître le: incertitudes inséparables du droit non écrit-elle contribuera à rendre tes relations en tre employés et chefs d'entreprise plus sû res et plus aisées. * Eevue de la Presse L'anarchiste Ferrer. — Nous avions si gnalé le cadeau fait à M. Dewandre, ancier substitut du procureur du Roi... d'une ré duction du monument Ferrer. Le « Rappel » remet très bien en mémoire cc que fut. le héros dont M. Dewandre gar dera précieusement le « souvenir, symboli que » : Proclamer Ferrer martyr de la liberté d< conscience est l'odieuse parodie d'un grant principe et qui plus est, une ridicule préteii tion. 'Ferrer fut anarchiste, adultère, infanticicn dans ses idées, puisqu'il voulait que l'on se dé barraasàt des enfants difformes, mauvais pèr< puisqu'il abandonna ses enfants et les laissa ^ la charge de l'Etat, incendiaire et conspira leur, corrupteur de la jeunesse par son «ÉcoI< moderne »... Tout de même, on peut être un vaurien e' mourir martyr d'une cause juste. Ferrer, lui, ,s'il fut un vaurien, 11e fut mar tyr que de ses -abomisables excitations au meut* tre ot au pillage. Appréhendé par une police qui n'avait rier de clérical, jugé par un jury composé en mafo ri té de libéraux, Ferrer fut condamné à mort non pas sur d&s témoignages contradictoire-mais au grand jour et après une audition régulière et légale de témoins. Il ne s'est passé rien d'illégal dans le ju«"* | ment. II méritait si bien la mort que les gouvernements libéraux à la tête desquels s'est trouvé lf très libéral et très anticlérical Canalejas ont confirmé le jugement et déclaré que, condamné selon' les lois et la procédure de son pays. Ferrer méritait, et au-là, le sort qui lui fut infligé. Flatteur pour Dcmblon! — Le t Matin a d'Anvers écrit : Les sénateurs faisant le coup de l'appel nominal, qui l'eût cru! Et ils font ce coup-là aussi bien que M. Demblon lui-même. Voilà qui est flatteur pour la dignité des sénateurs libéraux et socialistes. Etre comparés à Demblon ! Deux initiatives de M. de Broqucville. — Du « Petit Bleu » à propos de la récente circulaire ministérielle relative à l'avancement des otficiers : Le ministre de la guerre a adressé à toutes les autorités militaires du pays une circulaire dont les intentions sont ou no peut plus louables. Il y blâme en termes assez vifs ceux qui, usant d'influences personnelles, ont envoyé vers lui des émissaires pour le faire revenir sur des nominations qui ne sont dictées que par le souci des intérêts de l'armée et qui ne font qu'entériner les décisions des commissions d'examen. C'est parfait. Une autre feuille libérale écrit : Il faut féliciter, hautement M. de Broquè-ville de ses efforts pour rendre, à nos jeunes soldats, le séjour au camp de Beverloo, plus agréable et moins dangereux pour leur santé physique et morale. ...De toutes façons, l'initiative de M. de Broqueville, mettant des subsides à la disposition des compagnies pour organiser des fêtes dans les cantonnements est excellente. Tout le monde, et particulièrement les chefs de corps et les capitaines-commandants, devrait le seconder dans cette voie! 5 Au général IIcjt Kaiitiel. — Le citoyen • Souplit, -en passant par l'ordre hiérarchi-5 que, se défend d'être du groupe des « Prus ' siens ». Voici ce qu'écrit le « Journal de Charle- > roi » : r Le camarade Nicolas Souplit, secrétaire de la Fédération .Socialiste de l'arrondissement de j Charleroi, nous prie de faire savoir au citoyen , Camille Huysmans qu'il n'appartient pas au ' groupe des « Prussiens » qui ont revisé les statuts du Parti Ouvrier. Il n'a, en effet, assisté à aucune réunion de la Conunision do Révision des statuts, et a du • reste depuis belle lurette, donné sa démission • de celle-ci . Donc acte. : Une concurrence belge au caoutchouc congolais. — On lit dans la « Gazette » : L'activité des Belges est importante dans tout Sumatra, (Ind^s- hollandaises) notam-. ment au point de vue caoutchoutier. • Cette industrie du caoutchouc est formida-.. blo. Lo capital engagé dans les plantations dépasse 250 millions de francs. La production , a atteint 3,500 tonnes en 19.13 ; elle sera de ' 8,000 tonnes en 1914, de 12,000 en 1915, pour » arriver au chiffre de 14,000 en 19191 Voilà qui ne paraît pas devoir présager une fin de la crise dont souffre principalement le Congo. Lee capitalistes belges « contrôlent » environ 35,000 acres d'hévéas. Il paraît qu'on recevra ainsi pour être envoyées à Anvers jusqu'à 7^500 tonnes de caoutchouc, alors que ce marche n'en reçoit actuellement que cinq ou six mille par an. L'Union libérale à Liège. — Le « Journal ■ de Liège > sous le titre « mise au point » 1 conteste que la majorité des libéraux de - l'Association libérale liégeoise soit partisan du S. U. pur et simple communal : ' Dans son discours de dimanche à l'Association progressiste et dans un article de jeudi dans l'« Express * M. Jules Noirfalise s'est donné beaucoup de mal pour combattre les , jeunes progressistes qui ont pris la liberté de [ critique l'alliance entre libéraux et progressistes.« L'Association Libérale, écrit M. Noirfa-s lise, s'est engagée h poser la question du droit ; de suffrage à la Commune et à la Province , lors de sa première assemblée générale statu-, taire, c'est-à-dire avant, \m an. Or, il n'est . douteux pour personue qu'il y a, en son sein, ( une majorité pour le- Suffrage Universel pur et simple à tous les degrés. » Dans ces conditions, le Parti Progressiste tout entier doit se déclarer satisfait d'un accord loyal qui maintient l'alliance libérale à un moment critique. » Nous ne sommes, quant à nous, nullement de l'avis de M. Noirialise lorsqu'il écrit qu'il y ait, à l'Association Libérale, une majorité pour le S. U. pur et simple communal. Nous sommes convaincus, au contraire, qu'il y a une majorité certaine contre cette réforme : un avenir assez rapproché permettra, du reste, de trancher la question. « Grande presse internationale. » — L'an-1 ticatholique et juive « Gazette de Francfort » continue à parler des choses de Belgique avec son ahurissante ignorance. Elle apprend à ses lecteurs que le « clérical » sénateur Fléchct a terminé son rapport sur la loi scolaire et que, bien que les épreuves n'en soient pas encore corrigées, les « cléricaux » réclament d'urgence l'ouverture de la discussion de la loi, (sur le rapport de leur ami Fléchet) ! Le recul socialiste s'atteste, dans certaine arrondissements par des chiffres frappants. Exemple : dans l'arrondissement de Ver-viers, les socialistes qui recueillaient 19,325 suffrages en 1900, n'en réunissaient plus que 18,929 en 1908. Le tecul a été continu malgré l'augmentation de la population. La cause? Le correspondant verviétois de l'organe radical de Liège dit « qu'il a été provoqué pa.r un mouvement syndical désordonné, en fièvre de croissance, des grèves inopportunes et mal conduites, des boycottages vexants d'humbles artisans ou commerçants de faubourg, un régime intolérable et et intolérant imposé à l'usine. Le parti socialiste a souffert électoralement de la puissance syndicaliste ». Que F.*. Vandervelde s'en explique donc avec F/. Magnette, à l'ombre du cartel. Petite Chronique Congrès de 1914 de la Fédération nationale des Jeunes Gardes Catholiques. — La Fédération Nationale des Jeunes Gardes Catholiques de Belgique, qui a tenu son congres annuel de 1'.année dernière à Bruges, a choisi cette année la ville de Tournai pour lieu de réunion. Elle a répondu au désir de la Jeune Garde catholique locale qui célébrera en 1914 le dixième anniversaire de sa fondation. La fête fédérale aura lieu le 5 juillet. D'après ce qu'apprend la Fédération, le* Tournaisiens se préparent à organiser cette solennité avec te plus grand éclat possible, Dès à présent, toutes les Jeunes Gardes du pays sont invitées à envoyer leur adhésion à M. L. Mal lié, secrétaire de la Jeune Garde de Tournai, 10, rue des Sœurs-Noires, à Tournai. ♦ La ville d'Anvers organise cette année, son 30e festival permanent. Celui-ci est offert à toutes les sociétés de chant, de fanfare, d'harmonie ou de symphonie du payii et de l'étranger et aura lieu les dimanches de juillet, d'août et de septembre, ainsi que tes 10, 11 et 15 août. Chaque société peut choisir, pour sa par ticipation, le jour qui lui convient 1e mieux. La valeur des primes et médailles s'élève à plus de 8,000 francs. La première prime est de 1,000 francs pour tes s-ociétés et de 20C francs pour tes directeurs. Les magasiaiers des chemins de fer, par voie de pétition, adressée aux députés, demandent une amélioration à leur situation : Depuis bientôt trente-sept ans, disent-ils, ils attendent une augmentation de salaire jils demandent que les magasiniers soient nommés chefs magasiniers principaux après trente ans. Ils demandent aussi à êtro oommissionnéa tout comme les agents des autres services. Ils réclament encore diverses modifications, au règlement actuel, "notamment en ce qui concerne le3 congés. • La loi sur lc3 habitations à bon marché devant le Sénat. — Il semble que le Sénat ne doive pas voter 1e projet de loi instituant une Société nationale des habitations et logements à bon marché sans y apporter quelques modifications. La Commission de la Haute Assemblée qui a examiné 1e texte adopté par la Chambre propose en effet une série d'amendements qui paraissent devoir rallier la majorité du Sénat. Le rapporteur, M. 1e vicomte Desmaisiè-res, propose de supprimer l'article 9 qui autorise la Chambre à garantir envers les tiers l'intérêt et l'amortissement du capital prêté payable en annuités. La Commission estime également que Part. 3 doit être modifié. Il porte que les habitations doivent être réservées à des personnes peu aiséea. Le rapporteur écrit à cet égard : En ce qui concerne les logements multiples dans les grandes villes, il serait préférable que le rez-de-chaussée et les caves puissent être loués à des magasins. Une grande partie du loyer de l'immeuble étant ainsi payée, cette mesure permettrait de diminuer le taux du loyer des appartements des étages. on n'agit pat ainsi 11 sera souvent matériellement impossible de payer l'intérêt de l'argent emprunté. Le règlement prévu à l'article 15, dit la Commission, devrait exiger que les logements multiples soient aménagés de façon à assurer l'isolement des divers appartements.Enfin la Commission propose de porter de cinq à trente ans le délai pendant lequel il sera interdit d'établir un débit de bois-Bons^ dans tes immeubles acquis par l'intermédiaire de la Société. LA VILLE La princesse Napoléon a reçu les souve nirs envoyés par les bonapartistes et la jeunesse plébiscitaire du Rhôue à l'occasion de la naissance du prince impérial. Ces souvenirs se composent d'un vase décoratif en vermeil ; d'une robe brodée pour le jeune prince et d'un tapis tissé par la Fabrique Lyonnaise pour l'impératrice Marie-Louise.4. Le portrait du roi Léopold II dont un de nos critiques a fait hier une description détaillée est déposé depuis veridredi dans une salle du Palais de la Nation, Très aimablement, M. le président de la Chambre a ouvert aux journalistes parlementaires les couloirs réservés aux députés et les a invités à aller voir 1e portrait du feu Roi pendant la, séance* — c- M. L. Huysmans, ministre d'Etat et député libéral de Bruxelles, dont la 6anté avait, dans ces derniers temps, laissé beaucoup à désirer, est complètement rétabli. M. L. Huysmans assistait à la séance de la Chambre, vendredi. Il a fait ses études de droit à l'Université catholique de Lou-vain où rl a conquis son diplôme d'avocat en 1866. Il est né à Bruxelles le lô novembre 1844, — ♦ Un magistrat belge, conseil juridique ci Turquie. — M. Armand Fromcs qui sera prochainement installé en qualité de vice président du tribunal de Bruxelles, partira dans une huitaine de jours pour la Turquie où il est appelé à s'occuper, en qualité de conseil juridique, d'un procès actuellement en cours à Constantinople. « M. Antoine Ernst de Buaswyck, chef du Cabinet du ministre de la Justice, vient d'être nommé par 1e Roi chevalier aveu droit de transmission par droit d'aînesse. M, Ernst est le petit-fils de l'ancien ministre de la Justice de Léopold 1er, démissionnaire avec M. d'Huart, eu désaveu de la loi qui consacra l'abandon d'une partie du territoire.Les services rendus par M. Ernst à l'occasion de la succession de Léopold II justifient la distinction, qui lui est aocordée. MM. tes avocats de l'Etat obtiennent aussi des avantages, mais d'un autre ordre : leurs honoraires s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs. Chambre de Commerce de Bruxelles. — Le comité central de la Chambre de Commerce de Bruxelles (Union syndicale) se réunira en son local, Palais de la Bourse, 1e lundi 6 avril 1914, à 8 h. 30 du soir, Ordre du jour : 1. Communications diverses; 2. Exposé de la Chambre syndicale de« Tabacs concernant la vente des produits ù prix marqué; 3. Les _ coopératives de fonctionnaires (communication de la Chambre syndicale de la Droguerie); 4. Taxe appliquée en France aux certificats d'origine (communication de M. Min-gers).Concours d'attelages (cart horse parade)'. — Le comité organisateur a décidé d'allouer dès récompenses spéciales aux firmes qui supprimeront les œillères et l'enrène-ment. Le prix Géo Bernier sera exclusivement réservé à une des firmes qui se conformeront à cette prescription.Ce prix consiste en un joli portrait de cheval peint par cet artiste. Les demandes d'inscriptions sont reçues dès maintenant au secrétariat du comité, 15, rue des Moineaux, « Liste des objets trouvés dans les voiturefl des Tramways Bruxellois pendant 1e mois de mars 1914 et déposés au Siège de la Société, 15, avenue de la Toison d'Or, à Bruxelles : 201 parapluies, 22 cannes, 62 paires do gants, 18 gants, 25 sacoches, 33 porte-monnaie, 2 portefeuilles, 1 bague, 4 bracelets, 4 broches, 1 médaillon, 3 montres, 2 colliers, 1 bouton de manchette, 41 clés, 41 livres, 9 pinces-nez, 3 paires de lunettes, 2 manchons, 7 fourrures, 7 morceaux de musique, 12 tabliers, 20 filets, 1 imperméable, 2 cha-.peaux, 4 pipes, 6 réticules, 4 trousseaux do clés, 2 paires de souliers, 9 paquets de linge, T» mètres, 1 paquet d'outils, 1 châle, 3 canifs, 1 paire de jumelles, 1 paire de galoches, 3 paires de pantoufles, 1 ceinture, i appareil photographique^ paquets d'échantillons, 5 chapelet, 5 coupons d'actions, 1 corset, 1 chien, 1 fusil, 3 photographies. 1 billet de banque. * — Les balayeuses automobiles à Bruxelles. — On nous signale que l'administration communale de Bruxelles a déjà, commandé à l'étranger pour son service de la voirie, des balayeuses automobiles, et qu'elle vient encore d'en commander et cela à un prix de 10 à 15 pour cent plus élevé que celui demandé par des constructeurs du pays. Voilà une singulière manière de favoriser l'industrie nationale et de ménager l'argent des contribuables! ♦ — Les substi'ne (ions de F ancienne Tour des Halles de Bruxelles. — Le service des Eaux fait creuser en ce moment une tranchée près de l'angle formé par les rues do la Tête d'Or et de l'Amigo, qui a mis à découvert tes fondations, faites de gros moël-lons, de l'ancienne Tour des Halles, reproduite si habilement au Pavillon de la Ville de Bruxelles, à la défunte exposition do Gand. Les Halles "construites en 1353 occupaient rempla'Ceuiaijt des bâtiments de l'hôtel de ville donnant rue de l'Amigo et furent complètement détruites lors du bombardement de la ville par 1e maréchal de Villeroi, er» 1695. A cette époque la rue de la Tête d'Or était encore plus étroite; venant de la Grand'Place Existait, comme à l'hôtel de ville d'Audenarde un vaste perron latéral, puis plus loin la Tour des Hailes formait une avancée et l'alignement de ces deux constructions correspondait à celui du côté gauche du Marché au charbon qui aujourd'hui semble une anomalie. CT".. I.1".-1 ■' ■■■" ■ FEUILLETON IXJ 5 AV1UL 1914. Dans la Tourmente par jYTai-g-ixeri te Regnaixtl Lauréate de l'Académie Française. ♦ III -7 Us reviennent... ils arrivent ce soir!.. En parcourant la dépêche qu'on venai de lui remettre, Hélène jeta cette exclama tiou avec un mélange de contentement et d< regret qui peignait bien l'état de son âme D une main qui frémissait, elle tendit 1< petit bleu à Nanno qui, famili. rement, s< penchait sur son épaule. Tiens, lis : ils ont quitté Rome, hier, e ils vont arriver c soir, vers 6 heures. Dopuis la triste soirée de novembre, deui mois s etaient écoulés, éveillant tour à toui dans 1e cœur d'Hélène des inquiétudes dé primantes ou d-3 élans de générosité qu l exaltaient sans profit. Ce n'était cepen dknt pas une indécise; toutefois, nerveuse et sensible, elle subissait le contre-coup def moindres influences; une grande énergie se cachait sous son apparente faiblesse;0maif une énergie non cultivée, une énergie qui « ignorait et ne s'était point encore affer mie. l| faut avoir souffert pour connaître son cœur, et avoir lutterr pour connaître sa volonté. Dans sa vie paisible et calme, Hé-lene avait toujours été heureuse. L'appren-wSfeage du renoncement et de l'effort ne P°i&v-it man<ï"er d'être pénible. . Mais_ son âme profondément chrétienne ignorait les regrets qui ne mènent à rien, tes retours sur tes faits accomplis pu inévi tables qui usent le^ courage, tes appesantis-» sements sur soi-meine qui acheminent .vers l'égoïsme. En dépit de ses bonnes intentions,elle n'avait pu, cependant, se défendre d'un véritable soulagement lorsque, 1e mariage accompli, simplenient et sans bruit dans une chapelle particulière, M. Rinelli avait emmené sa femme en Italie. Mme Overnat désirait profiter de l'interruption forcée que subiraient ses cours pour voyager, et M. Rinelli qui.sans oser se l'avouer,redoutait l'instant cîe la rencontre entre sa femme et sa fille,satisfit à ce désir avec d'autant pluv d'empres-. sèment que Borne, lointain berceau de sa > famille, l'attirait depuis longtemps. Les quinze jours passés seule avec Nanne ; furent pour Hélène comme une trêve avant ■ la. lutte, comme une veillée d'armes où, : avant d'entrer dans la lice, 1e combattant ;- fait provision de courage, de résignation et C.q foi- / Elle l'avait surtout consacrée, cette quinzaine, à convaincre, à persuader Nanne, : l'intransigeante Nanne; plus révoltée que • qui que ce fût des nouveaux événements. : Hélène avait employé la douceur, la persua-i sion, l'autorité sans rien obtenir; elle avait fait appel à son cœur, à sa raison... Peine i perdue : la vieille servante prétendait n'a-; voir de cœur que pour tes «honnêtes gens» efc, M. Rinelli n'en était ^us : quant à sa raison, semblable en cela à beaucoup de gens âi\ peuple, ses impulsions, bonnes ou mauvaises, lui en tenaient lieu. Nanne parla d'abord de quitter ses maîtres et de céder la place à l'« usurpatrice », comme elle dirait avec une emphase pleine de mépris; inutile o'ajouter çjue ce n'était là que .propos^ en l'air et qui soulageaient sa colère, car jamais 1e projet de quitter tes Rinelli ne -fut prfes au sérieux par elle-même, ni par Hélène, d'ailleurs. Elle prétendit ensuite conserver la haute main dans la direc tion des affaires; tantôt, elle jurait de n' béir à personne et de défendre énergiqu ment ses droits de première occupante : ta: tôt elle se lamentait bruyamment, gémissai sur l'avenir de pauvre victime qui l'attei dait ! — J'en mourrai, criait-elle à tue-tête; j'e mourrai, et qu'est-ce que tu deviendras, n pauvre petite, entre tes mains et à la mer de cette marâtre?... « Hélàs ! songeait Hélène, cc n'est pas c moi que viendront tes chocs et la guerr Nanne et ses manies et son caractère rei dront la concorde impossible ! » Cependant, elle voulait espérer. Comme Nanne, impassible, restait plai tée derrière elle : — Est-ce que tu m'as comprise, dit H lene, mon père revient ce soir, "'.'ite, à l'œi vre; nous n'avons pas de temps à perdi pour tout préparer. — Ce soir, s'exclama Nanne consterné' en joignant tes. mains; « elle » sera là, c soir, la misérable ! — Nanne, modère tes expressions; il n: a pas de misérable, il y a la femme de mo père. — Ce soir... ce soir... Je suis brisée... Ai misère de nousl... — As-tu donc cru que ce jour n'arrivera: jamais? Trêve aux lamentations : vivor dans le présent et viens m'aider; c'est c qui remettra 1e mieux tes forces. Je veu préparer des surprises à mon père; que nul! pensée attristante ne trouble son retour. J ne tiens pas à donner à notre logis un tro grand air de fête; mais je Veux qu'il soi gai, accueillant, paré comme pour souha: ter Une bienvenue. — T'aidera qui voudra, ma petite, fit ru deraent Nanne. D'abord, quand « elle viendra, je m'enferme , dans 1e cabinet au: balais, et bien fin qui m'y dénichera. — Tu parles comme une enfant, ma pan d- vra vieille; et à quoi, s'il tj plait, te servi ront tes belles attitudes et toutes tes pro i- téstations ? Dis-toi donc bien que, quoi qu< ît tu fasses, une volonté autre que la mienn< i- et_ la tienne va dominefl' ici e!> s'imposer i toi comme à moi; je suis rérolue à plier n mais toi, que comptes-tu faire? Ne sais-ti a pas, Nanne, que si tu mets 1e trouble dam notre intérieur, quelle que soit l'affectioi que mon père te porte, il te sacrifiera! E-e qu'est-ce que nous deviendrons l'une san! 2. l'autre? i- Traquée, Nanne baissa la tête et gromme la entre ses dents — C'est dur... dur... à mon âge !... i Elle se remit à l'ouvrage. Les yeux mauvais, te front. U-u, tes ges i- tes brusques, elle brossait, frottait,astiquail i- sans mot dire, avec une activité fiévreuse e heurtant tes objets, s'en prenant aux meu bles, bousculant, dérangeant tout autoin î, d'elle. e Silencieuse, Hélène la suivait pas à pas. Choquée par tout ce qui n'était pas ordre y et harmonie, elle redressait un tableau n plaçait un bibelot,^ disposait tes plis d'une tenture avec ce goût sur et ce roin méticu ! Ieux qu'elle apportait en tout. En vain essayait-elle de calmer Nanne: t celle-ci restait muette. « Quelle explosion s ce silence nous prépare, se élisait Hélène !... * e L'explosion n?, vint pas; même quand, le x cœur serré, des larmes dans les yeux, elle e fit dépendre les portraits de sa mère : e — Tu ne dis rien, Nanne? P — Que veux-tu que je dise ? t — La vie est cruelle; un être s'en va, un - autre 1e remplace; tout finit, tout recommence. Nanne, j'ai de la peine, et toi?... — Je ne sais pas; je n'ai plus ni volonté » ni sentiments; je ne suis plus qu'une ma-ç chine à obéir. — Mais enfin, pas avec moi. — Dame, il faut bien que je m'habitue.,, — Quelle exagération... D'ailleurs, tu . vois ces portraits, nous allons tous tes re-, placer dans ma chambre ; c'est comme si 1e , souvenir de ma mère venait s'y réfugier; de , là nul n'aura 1e pouvoir de l'en déloger. • — Oh!... sait-on jamais! au train dont i vont tes choses et les gens. ; ;— Comme tu es méchante! D'ailleurs, ce , n'est pas mon père qui m'a commandé d en- • lever ces portraits — et même j'ai laissé la ; petite photographie du bureau — mais j'ai cru, comprendre qu'il 1e désirait. C'est une délicatesse iue uo^is'devons à Mme Overnat... Mme Rinelli, comme il faut dire, à présent. Je m'y habituerai difficilement. ...Maintenant, l'heure approchait. Hélène, impatiente, allait et; venait d'une pièce à une autre, donnant un dernier coup d'œil à l'appartement, Dans la salle à manger, où flottait une douce.^ tiédeur, le çouvert avait été mis avec un soin tout particulier. De-ci, de-là, des fleurs avaient été disposées; Hélène les ai-; mait beaucoup et savait les grouper avec un art exquis. Cette fois, elle avait entremêlé les lilas blancs aux orchidées de formes curieuses, et les grands mimosas dorés aux œillets couleur de chair. Elle-même, quittant ses habituels vêtements sombres, s'était parée d'une toilette blanche. « Si je resfce en noir,, avait elle songé, Mme Overnat oroira à une intention blessante de ma part et napa sera si heureux de me voir en toilette de fête ! Quand Nanne l'aperçut, elle eut un cri de surprise et d'indignation. — O'est pour « elle » cette toilette ? Non, Nanne, c'est pour « lui ». Mais fais-moi donc des complimeuts ; est-ce que je ne suis pas bien ainsi ? — Je n'y connais rien, fit Nar.:;e en tournant le dos. — Comment... tu n'y eonjais rien? Tu ne sais plus quand ta petite Ninette est jolie..j Eh bien ! moi, je sais bien quand tu es laide; c'est quand ta. prencls ta figure mauvaise, comme aujourd'hui. — Si tu crois que cela me touche! — Eh bien! cela me contra r" \ moi; tu sais bien que tu es un peu ma mère; aussi, tu vas mettre un beau bonnet, LI n tuyauté, et tu te mireras pour ne pas le placer sur ten oreille comme tïeluici. — Un bonnet neuf... pour celte qui va venir. ;. ça, jamais! s'écria Nanne avec conviction.— Mère-grand, vous n'êtes pas et Io loup vous mangera... — J'aimerais mieux jeter tous mes bonnets dans la Saône... ~ A ton aise; mais on pensera que tu n'as pas de soin de ta personne, et Ton no te prendra pas en considération. — Tu crois? fit Nanne, subitement perplexe.— Mais certainement, 1e vêtemci.t en impose à tous. — Tu as, pardine^ bien raison, ticr.s, je vais mettre celui que tu m'as donné l'an dernier ; et puis, non, celui des grandes occasions est plus beau encore^ ta sais, celui que j'avais mis pour ton. baptêma <el ta première communion, et que je ne pensais plus sortir que pour ton mariage? — Mon mariage... dit Hélène, lentement, le regard lointain. — Poar-s&r... est-ce que tu vas pas te hâter de'trouver "un mari pour lui échapper à cette femme, pour être libre? Ah! jolio comme tu es. tu peux croire que la chose ne sera .pas difficle. — Es tu bien certaine que le mariage soit; la liberté? je changerai de maître, et voiUY tout, (A 3uivre.l

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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