Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 02 Avril. Le courrier de Bruxelles. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z31ng4j595/
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•Jeudi 1 avril 1914, ABONNEMENTS \ Plut* SIJEOIî ÎBOiS sais BELGIQUE. b 10.00 5 00 2.50 BOI-LA^DE. . . | 19 20 9.60 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTALE 30.00 1S 00 7.50 5 CENTIMES l»o» suppléments ne sont oas ml* 9n*«i»t» ~£>è AnunMR c « oi r\\j « TK LE COURRIER JL-.UJ • S3* anaSe.'-S1V 9^ ' "" i ———■ ■■■■ i l», ( BUREAUXi / A BHUXELLE8s 52, rue de la Montagne A PARIS l 30, rue Salnt-Stilplce, 30 5 CENTIMES Cm suppléments ne spnt pas mis en vent» TÉLÉPHONE SABLON 1764. v I IIHhM III ■!■■«■■■*■■ a s ^..îu L guSuiIIo Silclillillo. Nous avons rappelé, à propos du féminin-m3 politique, la base que l'Eglise catholique donne, avoe une sagesse qui apparaîtra plus grande de jour en jour, à i'unior conjugale qu'elle consacre par la bénédic tion du mariage. Les idées du jour sont tellement perver t::s en tout ce qui concerne l'autorité, une autorité quelconque, qu'il ne nous semble pas inutile de montrer combien le précept< de l'Eglise est rationnel, logique, plein d< bon sens; l'expression du bon sens même. L'union de l'homme et de la femme — même en la supposant provisoire, à la modi dés divorcés, — n'amène-t-elle pas une vu commune entre eux, une communauté quo iidienne d'intérêts à diriger, d'actes à poser décider. Comment cette vie commune, ei ôjr ajoutant encore les enfants, la famille peut-elle exister sans autorité, sans une au torité qui décide en cas de désaccord. Qu donc peut supposer l'accord parfait et conti nu en toutes choses ? Ce ne sont pas certai nement ceux qui prévoient et admettent le: divorces et les unions temporaires. C'est donc là le point de départ nécessai re, il faut une autorité, dans le mariage comme ailleurs. Nous savons bien qu'oi combat, qu'on bat en brèche en ce momen |l'autorité sur tous les terrains, pas seule ment contre l'Eglise, mais dans la famille i'dans le travail industriel comme dans le; écoles et même dans l'armée dont l'autorit< es.t la force substantielle. Mouvement con tre la nature même des choses, qui ne sau rait réussir qu'à faire des destructions mo .mentanées. Ce courant d'anarchie d'aujour d'hui, envahissant tant d'institutions, mon tore bien le danger que nous signalons dan: le mariage, car toutes-les autorités se tien _nent. Il faut donc une autorité pour diriger uni ifamille, c'est de toute évidence, qui doi exercer cette autorité, c'est la seconde ques tion. Est-ce le mari ou la femme1? Ce n'est pas seulement la dootrnie catho Jique, qui répond que l'autorité sera exer <cee par le mari, c'est l'humanité tout en tière. Et l'humanité ne le dit pas seulemen par ses traditions universelles et constan .tes, mais par les nécessités de sa nature, hi nature même de la femme comparée à cell< ,'de l'homme n'indique t-elle pas de quel côk est le commandement, la force et les apti tudes. C'est donc la nature humaine qui donn la puissance au mari, c'est une loi naturelle lEt notre Code, nos lois ne la donnent-ellei pas aussi bien que l'Eglise? Et de plus ave< des sanctions pénales. Obéir est donc une loi de nature et l'obéis sance est la base de toute institution hu maine. Il faut qu'une porte soit ouverte 01 fermée, et si ce n'est pas la femme qui doi' obéir c'est le mari qui doit obéir à la fem me et le problème reste le même. ©ans notre doctrine chrétienne l'obéis sance est revêtue d'une grande dignité, c'es^ à Dieu qu'elle s'adresse, nous croyons que toute autorité légitime vient de Dieu e c'est à Dieu que nous obéissons. Et er même temps que l'obéissance est ainsi en noblie elle est facilitée par les vertus chré .Viennes qui nous sont imposées : la justice *a douceur, la condescendance, qu'il fau pratiquer dans l'exercice de l'autorité. Nouvelles de Eome. Le Congrès international des Œuvres ca ih'oliques contre l'Alcoolisme, sous la prési dence de S. E. le cardinal de Malines, aur, iieu du 22 au 25 avril prochain dans la vill éternelle. S. S. Pie X a d'ores et déjà ac cordé sa bénédiction à ce Congrès, et pro aiis de recevoir ses membres en audieno solennelle spéciale. i LE SPECTRE... — Hommes noirs, d'où sortez-vous — Nous sortons de dessous terre, le dents longues et le ventre vert... Hou !... Hou !... (Rooambole.) Ouvrier, mon ami, je t'annonce, sur to: ■ mur, l'arrivée d'une grande joie... une aff: che de M. Viviani. Ça te manquait, hein?... Surtout à cett , époque-ci!... Cette affiche va te coûter 25,000 francs ; qu'on prendra naturellement dans ta pc î cne. i Seulement, M. Viviani y tenait beaucouj Il y tenait tellement, qu'il s'est arrang au Sénat pour donner tout son discour presque sans interruption; il l'a fait trè 5 court, et la dernière phrase n'était pas plt î tôt finie, qu'un compere a surgi en criant. Ici, je cite 1' « Officiel » : (M. !e ministre en retournant à son banc ' reçoit les félicitations d'un grand nombr 1 de sénateurs.) > M. Alexandre Bérard. — L'affichage! M. Couyba. — Au nom d'un grand non [ bre de nos collègues et au mien, j'ai l'ho-r neur de demander au Sénat de voter l'aff: ch-agc du discours de M. le ministre. (Ai piaudissements à gauche.) ; M. le président. — Je mets aux voix fa: fichage du discours de M. le ministre d P Instruction publique et des Beaux-Arts. L'affichage du discours de M. le ministr î de l'Instruction publique est ordonné.(Noi i veaux applaudissements sur un grand non h bre de bancs à ga-uefie,) * Et voilà !... Coût : 25,000 francs!... Es-tu heureux!... ' Pourvu qu'il ne pleuve pas!... ça se décc 3 lerait. Pourquoi M. Viviani tenait-il tant à c que son discours soit affiché?... Est-ce pour réaffirmer que l'école laïqu est neutre... vraiment neutre? Ça, tu sais bien que c'est une plaisante - rie saumâtre !... . Voyons, ton enfant, n'est pas un imbe cile... La bouche parle de l'abondance d cœur. Si l'instituteur ne disait jamais, mai là, jamais, un seul mot de la France, mêm pas le 14 juillet, ton fils en conclurait qu son instituteur déteste la France... » Est-ce vrai ? - Idem pour Dieu. _ D'ailleurs, en 1904. M .Viviani a dit — j cite ses mots textuels — que la neutralit était une chimère, un prétexte, un expe - dient, un mensonge ! Sur son affiohe, il soutiendra le cor traire. Mais cela n'a aucune importance. *** Alors pourquoi tenait-il tant à son aff: " che? l Est-ce pour défendre le cerveau de to i enfant?... Car M. Viviani a dit : « Nou ; avons voulu envelopper cette petite persor ne sacrée (il -s'agit de ton gosse) d'une pre tection sainte!... Nous le défendons contr lés idées préconçues!... » î Quelle farce!... D'abord, toutes les idées sont préconçues } celles de M. Viviani surtout! Ensuite, pourquoi les enfants du peupl ' sont-ils seuls prives de religion?... Pourquoi M. Viviani refuse-t-il à la seul - idée.de Dieu le droit de s'imposer?... Tu imposes tant de choses à ton fils !... Tu lui imposes la vie... la race... une pa trie... une langue... une famille... une noui 5 rice... un instituteur... etc.... Pourquoi faire une exception pour la set le religion ? Sens-tu qu'on se moque de toi?... M. Viviani dit encore : « A vingt et u ; ans, l'enfant choisira ». > Autre farce ! ! Voyons, d'homme à homme, tu sais bien qu'à vingt et un ans, on ne choisit pas!. Souvent même on saute par-dessus toute les barrières ! i Est-ce vrai, dis?... i A vingt et un ans, on prépare des exs mens, son service militaire... On pense à s marier... on est dans les affaires... La théologie !... ce qu'elle compte peu!. Et c'est ce moment-là que M. Viviani a? signe pour chercher si Dieu existe ou non Allons donc!... Alors, pourquoi cet affichage? Pour t'assurer. qu'il y a Vraiment une me - raie sans idée do récompense et de pun: - tion... une morale sans Dieu... i Nouvelle plaisanterie !... î Mais il te traite en sou-gogo, ce Monsieu - Viviani!... Regarde autour de toi... prends l'homm î tel qu'il est... Tu ne verras que des gens assoiffés, dè i Pro an ici-bas, de récompenses, d'argent, de pla ces, de titres, de décorations».. Ils n'en ont jamais assez !... p M. Viviani lui-même est ministre et riche 3 il habite un luxueux hôtel, et il s'en montr enchanté. Et tu le croirais quand il écrit cette pe riode solennelle que tu lir^s sur son afficha Nous avons le droit de enfer aux cathol: 1 gués que la seule récompense se trouv dans la satisfaction du devoir accompl dans la gloire anonyme d'une œuvre con 6 mune, dans la contribution au bonheur de générations !... » Creuse cette phrase, ouvrier, mon am c'est effrayant ce qu'elle est pleine de fj tuité, et vide de réalisations ! ; Têtes des « quinze mille » si, passant à 1 e caisse de la Chambre, le caissier leur sei s vait sérieusement une sentence de ce genre s — Messieurs!... contentez-vous de la si tisfaction du devoir accompli ! ! Yeux ahuris de l'ivrogne de ton village si tu lui disais solennellement : > — Gargouillat mon ami, quitte cette t< 0 ble, laisse-là l'absinthe que t'offre le goi vernement... songe' à la gloire anonyir d'une œuvre commune!... Sauvegarde, e l" ton estomac devenu vertueux, la muqueuf nécessaire des générations futures!... Gargouillat lui même s'écrierait : — Cet homme-là?... il a bu!... La meilleure preuve que ce verbiage r signifie rien, c'est qu'en 1911, on a tradu e 14,605 petits Français âgés .de moins de di: huit ans devant la justice, et que M. Vivû e ni a inauguré, le mois dernier, cette noi L" veauté terrifiante : « les tribunaux d'er l" fants!... » D'ailleurs, tout cela est logique. Si Die n'existe pas, le bien et le mal sont des mol et seuls, les imbéciles, se gênent pour de - mots. Mais alors je reviens à mon dada ! e Pourquoi M. Viviani voulait-il tant ce affichage ? e Pour éclairer d'une lumière définitive 1 débat scolaire?... ■ Mais non! Erreur encore!... Car s'il était vraiment désireux que to " ouvrier, tu te fasses une opinion libre, 3V a Viviani ferait imprimer avec le sien ] 8 spdendide discours de M. de Lamarzelle e e ceux des sénateurs qui lui ont répondu. e Or, pas du tout!... La réponse superbe est supprimée. Passe muscade ! Tu n'as droit qu'à du Viviani... © Alors?... Mais alors?... e — Eh bien, ouvrier, mon ami, je vais f dire pourquoi le ministre tenait tant à -so affiche. C'est toujours la même grosse farce coi sue avec de la corde à puits. ^ On lave en oe moment, à la Chambre de députés, un linge d'un dégoûtant à faii Q fiemir. s_ Ça pue!... c'est rien de le dire!,.. Les Loges sont très ennuyées... - Ah ! Madame Caillaux !... pourquoi ave; vous tiré ces six coups de revolver?... L grabuge que vous avez fait!... Sans vous, votre cher époux seiait er ' eore ministre révéré. Sans vous, on aurait rien vu... rien su!. e Sans vous, 76,000,000 d'yeux français sa e compter les autres, ne seraient pas mainte nant fixés, rivés sur nous?... Ah ! les femmes !... Al *** Alors, saisis-tu?... A nous le spectre de la diversion !... Prends-le, Viviani, ce spectre... ce vieu et brave spectre !... Agite-moi-ça !... Agit fort !... plus fort !... Electeurs, ne regarde plus notre linge 1. D abord, il n'y a pas de linge !... Regard le spectre!... le curé!... le noir curé!... Ie quisition !... Torquemada !... Grattez-mo: là!... Défense laïque!... Jésuites... contre » Jésuites... Ecoutez!... frémissez!... Horr; • ble!... On entend dans les airs comme u bruit de sanglots... Ce sont les pauvres ir stituteurs blonds, aux yeux bleus et dou> depeces par les ongles des noirs corbeaux. P La lune était sereine et se jouait sur le ° flots... * * * Et en avant l'affichage dans toutes le f communes de Franoe ! Pendant que toi, populo, tu regarderas 1 blanche affiche, tu ne verras pas le reste. Et tout est là !... Vivement, on ramassera le linge... Viv< ment, un coup de balai !... Le sourire réat paraîtra. — Eh bien ! quoi?.,, il n'y a jamais rie r eu!... Réaction!... cléricalisme!... Congr< gâtions!... Vive la République!... e As-tu compris, ô ouvrier? Est-ee clair?... g Eh bien ! a chaque fois que tu votes pou s et focis .i — - un radical-socialiste, tu votes pour « gens-là... Ça te coûte ton argent, ta foi, ton ei , fant... e Cela peut même te coûter, un jour, la p; trie... Mais, qu'importe!... Pourvu que Rochette ne soit pas extr; dé... que Mme Caillaux ait ses tapis... ( e que son mari soit réélu !... , Pierre l'Ermite. s * . Eeviie de la Pressa L- Un joli cadeau... Ferrer! — Les libérai] , de Charleroi sont des gens de bon goû , après le banquet organisé dimanche on offert à M. Buisset, son portrait en peint' re et à M. Edmond Dewandre, ancien su , stitut du procureur du roi, une réductic ' en bronze de l'inesthétique et pornograph L que monument de l'anarchiste Ferrer... l_ M. Edmond Dewandre, dit à ce propos le «Ra e pel» , est un ancien substitut du procureur du ro n il est actuellement encore membre de notre L e gislature. Et ses amis politiques poussent l'indélicatess voire le cynisme, jusqu'à lui offrir, à la veille < sa retraite, dans un banquet où l'on ■ convoqi e'Je ban et l'arrière-ban des mamelucks radical -, —.la reproduction d'un monument destiné à gl rifier mi anarchiste, un bandit condamné par c" justice de-son pays à la peine capitale! i- Conçoit^on jvareille aberration! i- Il est vmi o.ue M. Edm. Dewandre s'est pos i- autrefois, comme le champion de l'anticatho cisme et le disciple de... Combes. A la fin de i u carrière politique, le voilà devenu l'admirate^ /S de... Ferrer! « Je garderai, avec bonheur », ,s dit M. Dewandre, ce souvenir symbolique. « Symbolique » des hautes vertus mor. les certainement de l'individu qui abandoi na sa femme et ses enfants dans la misèi pour mener la vie de dévergondage qiue Pc connaît, captateur d'héritage, etc. e II est joli le souvenir symbolique que Dewandre, ancien substitut du procurei . du roi, garde avec bonheur. ^ Sectarisme. — La grosse commune c ® Marcinelle, aux portes de Charleroi, a ur administration cartelliste, et l'échevin i l'instruction publique est un libéral c meilleur teint. Il vient de nommer une in titutrice communale qui a fait ses étud< dans une école normale catholique. C'e un crime aux yeux du « Journal de Charl roi ». Attaqué par cette feuille, Péchevi a répondu dans une lettre qu'il lui a adre e >sée : n Pôuidiriger une école, il faut désigner parr i- les ins'titùtrioés de la commune la personne q apparaît la plus apte à en assurer la prospérât s Le « Journal de Charleroi » fait grief à la fi "G le d'un ouvrier — oumrier qui n'avait pas 1 moyens de choisir n'importe quelle école — d' voir fait ses études dans une école c.ongréganist mai? la feuille socialiste n'a jamais pensé à r proche r à certains de ses mandataires fortirn :- d'avoir fait leurs études chez les petits frères c les jésuites. Touché ! Le « Journal de Charleroi » a ripost mais en laissant de côté l'argument « ad hi g minem » de l'échevin. A son avis, les droits de la compéten< n'existent pas quand il s'agit de nomme un membre du personnel enseignant; voi ce qui importe : 1° Y a-t-il, oui ou non, écrit-il, obligation poi les mandataires anticléricaux de ne nommer qi x des diplômés de l'enseignement laïc? e 2° Y a-t-il, oui ou non, engagement écrit à < sujet de la part des mandataires de Marcinelk 3° Cet engagement est-il formel et sans restri e tion? C'est un remarquable trait de sectî risme que cet article du « Journal de Cha: " leroi j. Q Manque de tenue. — L'« Ami de l'Ordre critique très bien l'attitude absolument ii ' décente de certaines gens quand ils assi g tent à un enterrement: On porte sa carte à la mortuaire, c passe indifférent devant le cercueil, mais on soin de se bien faire remarquer par tous les mer bres de la famille réunis dans la.chapelle ardei te; puis on suit le deuil, on fume, on cause, c a discute ses affaires comme si l'on était < Bourse. Arrivé près de l'église, on s'engouffre dans 1 ■_ cafés ; au premier son de cloches, on se rer i- à l'offrande ; le bout do cigare est déposé sur v seui! de poTte ou de fenêtre; quand, après s' n tre montré une seconde fois aux parents, on iSo L tira de l'église, on pourra continuer à fumer c ' buvant des gouttes et en "bavardant au cabare Les absoutes finies, les conversations, les pipi et les cigares continuent. Les libres-penseurs, ajoute-t-il, qui se condu r sent ainsi aux enfouissements civils, sans môn 'raisonner, sont logiques avec eux-mêmes. Poi eux, celui qui s'en va « a fait sa part » ; il n1 i_ a dans le .cercueil que des restes informes. Pou quoi s'en occuper? 1 Franc fileur. — Notre confrère « Le P< triote », accusé par le moniteur socialist L d'avoir eu comme collaborateur Pourbab ;j. promis de verser mille francs pour le syi dicat socialiste des carrossiers si l'organ condamné de nombreuses fois po.ur calon nie pouvait faire la preuve de e>ette allégî tion. Le « Peuple » une fois de plus se défi! et essaye de filer par la tangente. Voilà une fois de plus le franc fileur pr en flagrant délit de mensonge, x t, Vers l'union. — Il paraît qu'il existe a a sein du « parti libéral » ( ?) un « conseil m i- tional » dont la naissance avait été annoi d- cée à grand fracas. Ce conseil dont les réi n ions intermittentes et discrètes n'ont rie i- changé du tout à la piètre situation du pai ti, a tenu une séance hier à Bruxelles. Les journaux libéraux gardent à cet égar P" un silence aussi prudent qu'extraordinaire \> La « Gazette » y consacre quelques ligne et annoncé que « pluseurs cxrateurs ont dis 5 cuté des questions relatives à la tactiqu électorale, à la propagande, à la loi scolair Ie et aux « œuvres sociales ( ! !) » ix C'est un peu maigre. 0- Par contre, le « Laatste Nieuws », ave la sa hargne habituelle, tombe à bras raccoui cis sur les membres du fameux « Conse , National » qui n'ont admiô que tirois repre f.' sentants de la presse. Horreur et abomination ! ces trois repre lr sentants appartenaient à des journau a « fransquillons 1 » « Inde », petite scène de ménage. Décidément, l'union est en bon chemin ! 1- Un souvenir. — Un socialiste, qui fi ■e compère du citoyen Anseele écrit dans 1 n «Waarheid», organe socialiste indépendant , En l'an de grâese 1877, le roi Léopold visita L- officiellement la ville de Gand. Anseele, ave ir deux amis, se trouvait rue de la Station; quan Je Roi passa, il criait : a A bas le roi, vive la r< publique ». [e L'année passée, le roi Albert lui aussi a v [G site notre ville. Anseele est allé lu<i presser ur I main reconnaissante pendant que co bon Jea Lampens, attendri, laissait couler des larmes.., u ' s- l Petite Chroniqm " La Chambre de commerce belge de Loi (1res en son assemblée générale dé mars constitué son Comité comme suit : ii t Président d'Honneur : M. le comte de L? ii laing, ministre plénipotentiaire et envoy é. extraordinaire de S. M. le Roi, Sir Cec; Herstlett et M. E. Pollet respectivemen ?s consul de Grande-Bretagne en Belgioue e a" de Belgique en Angleterre étant président ^ d'honneur à titre personnel. Président. : M 5S L. Godchaux ; vice-président : M. T. Cope seorétaire-général : M. P. Dorchy ; trésc lier : M. E. Petersson; aueliteur; M. Mai shall ; membres du Conseil : MM. M. Le clercq, P. Mussche de Vérymont, E. Lunge ;, J. Navaux, L. Magnée, Hy Hayman, C. Rc )■ zenraad, C. Vandefackere. La situation de la Chambre est prospère e et bon nombre d'adhésions nouvelles lui son ;r parvenues durait l'année écoulée. Elle 2Î devant elle un intéressant programme pou l'année nouvelle, et espère que les eîommei çants et industriels belges ne lui marchan Ir deront pas leur concours. le De nombreuses relations commerciales on ^ été créées ou développées durant le eiernie p exercice, et d'intéressantes questions son 3_ à l'étude pour faciliter les relations com merciales des deux pays et resserrer le liens d'amitié et d'intérêts qui les unissent l- Bulletin de statistique agricole et com merciale.— L'Institut International d'Agr: ^culture a publié un supplément au Bulleti; :> de statistique du mois eie mars, dans leque il donne P« estimation de la récolte di maïs en Argentine ». On estime la récolte ; 90.000.000 de quintaux, soit 180, 2 % de 1; n récolte de l'année précédente qui a été d a 19.950.000 quintaux. i- En ajoutant ces données cîe P Argentine j i- celles de la production du maïs obtenue ei n 1913 dans les pays de l'hémisphère septen n trional. le supplément donne je tableau d> la proeluction mondiale du maïs. U résuit ^ de ce tableau que la production totale di maïs en 1913^ et 1913-14 pour les pays sui vants de l'hémisphère septentrional : Au triche, Hongrie, Bulgarie, Espagne, Italie n Roumanie, Russie, Suisse, Canada, Etats t. Unis, Japon, Egypte, Tunisie et pour l'Ar îs gentine de l'hémisphère méridional est d 882.310.299 quintaux contre 1.013.219.78C i- quintaux en 1912 et 1912-13, soit 87,1 % d c cetff» fîprniàrp! nrnrliipfinn LA VILLE Au Palais Royal. — Le Roi offre, ce soir à e 7 h.,un grand dîner aux membres du Sénat > qui y ont été tous conviés. Le repas sera '■ servi dans la grande galerie; le Cercle sera e tenu dans la Salle Empire. La Reine y as-, t- sistera. l- e Les « joyeuses entrées ». — Nos Souverains ont encore à faire leur « joyeuse en-■g trée « dans plusieurs villes : Namur, Arlon, Hasselt et Bruges, notamment. Aucune date n'est encore fixée officielle-u ment. Toutefois, en ce qui concerne Namur, L il est probable que la visite des Souverains aura lieu fin juillet. La « joyeuse entrée » à» ( Arlon aura lieu après celle de Namur. '! La Société d'études belgo-japenaisc a tenu, lundi après-midi, son assemblée général© j annuelle, sous la présidence de M. le baron , Goffinet, président, aux côtés duquel s avaient pris place, au bureau, MM. Moroï, chargé d'affaires du Japon; Gamanaka, e premier secrétaire de la légation ; le baron e Capelle, ministre plénipotentiaire, directeur général au Ministère des Affaires étrangères; Canon-Le^rand ; Dejardin, di-e recteur général des mines; Mélot; le séna-■- teur Halot, consul du Japon, à Bruxelles; 1 major Pontus, secrétaire-général de la Société; etc. Après quelques paroles de bienvenu© adressées par le président, aux membres K venus très nombreux, M. le major Pontus a donné lecture d'un rapport très documenté sur l'exercice écoulé. Il remercio tous ceux qui ont collaboré à l'œuvre d'expansion poursuivie et rappelle le travail ac-it compli. il remémore l'effort tenté à PEx-e position de Gand et le succès qui l'a couj . ; ronné. Il signale que, depuis 1911, le traité , de commerce avec le Japon a été eiénoncé et 0 que toute l'initiative de la Société d'études ^ tend à en faire constituer un nouveau entra 1 les deux pays dont les relations sont chaque jour de plus en plus suivies et les plus ré- i- ciproquement amicales. e M. le président félicite et remercie M. Io n secrétaire-général Pontus de son rapport si étudié. Son dévouement est inlassable et il est la véritable cheville ouvrière de la Société belgo-japonaise. (Longs applaudisse^ ^ mente.) ✓ M. le baron Capelle constate que le chiffre des échanges renseigne que le Japon se i- trouve clans une ère de grande prospérité. a La Belgique n'y a pas encore sa part proportionnelle et son effort est donc evncore à _ accomplir. Nous avons des spécialités à in-é troduire au Japon et nos études doivent 1 porter sur ces points. t U appelle l'attention des membres de la' t Société, sur les informations et la docu-s mentation du Bulletin commercial édité par le gouvernement. Nous avons tous les élé-: ments de réussite. Sachons en profiter. Il ést ensuite procédé au renouvellement _ du tiers des membres du comité, à la no; _ mination de trois vice-présidents, au rem-, placement de MM. Dejardin, Digneffe et . Warocqué, non rééligibles. Sont désignés : MM. Paul Noblet, Mour-lon et Mélot. t * a Mutations dans l'armée. — A la suite des r récentes^ promotions militaires, les muta-. tions suivantes ont été ordonnées : Le colonel Hennebert est désigné pour le 5e régiment d'artillerie. Le colonel Thiry, t est désigné pour commander provisoirement r l'Ecole des pupilles. Le colonel Dossin t est^ chargé du commandement du 4e d'artil- - Ierie. Le colonel Vermeulen est désigné s pour le régiment d'artillerie do siège. Le . colonel Eckstein est désigné pour l'artillerie de forteresse de Liège. Le lieutenant-colonel De Mey est désigné pour le service de la fortification de la j position fortifiée d'Anvers et être commau-j dant du génie du premier secteur. Le lieu-j tenant-colonel Gauthier, du 6e chasseurs à l pied, est désigné pour le 4e de ligne. Le ma-L jor baron de Renette, du 2e guides, est dé-3 signé pour le 5e régiment des lanciers. Le majc>r Deisser, des grenadiers, passe au 8° i de ligne. Le major Gâteau, du 1er carabi-j niers, passe au 2e carabiniers. Le major . Pontus, du 6e d'artillerie, passe au 2°. Le ; major Geeroms, du 9° de ligne, passe au 6e ? de ligne. Le major de Posch, des grena- 1 diers, passe au 7e de ligne. Le major Jonck-. heere est désigné pour le 5e de ligne. Le . major Piette, de l'artillerie à cheval, est , désigné pour le 4e d'artillerie. Le major Talion, des grenadiers, passe au 1er de li- - gne.Le major Hollmann, du 1er carabiniers, 2 passe au 1er chasseurs. Le major Vidrequin, du 10« de ligne, passe au 1er de ligne. Le î major Mallego, du 6° de ligne, est désigné nnnr 1a 110 An lin-no t. iiiuxi il ji'j i. u ~ a » iulj i o i q es» jjans la Tourmei par Marguerite Régna Lauréate de l'Académie Française. C était un paysage de novembre au tes neutres sur lequel s'appesantiss; ciel lourd et bas ; un paysage ouaté jbrouillard épais particulier à la cité naise et que trouaient à peine de leu île clignotante et trouble, nimbée d'ui (les lumières régulières eies quais et nêtres éclairées. On les devinait, é] ,t -t le lon^ du coteau, ces lumières se; et voilees dont le nombre augmei chaque instant sans qu'on les vît comme à l'heure où s'éveillent les é et que dominait la grande ombre pesa Pourvière, veillant sur la ville com sphinx endormi. Déjà les tours et le ,mets se perdaient dans la nuit; à leurs :1a cathédrale de Saint-Jean semblait liPombre et masser le brouillard ent .ogives de son abside, alors que, à g la flèche de Saint-Georges déchirait 1 comme une aiguille menaçante. Tout en bas, serrée entre les qui fSaône coulait invisible sous un line brume rayée d'instant en instant par lage lumineux des bateaux-mouches. M. Rinelli accorda un regard à cet h qu'il aimait, sous ses aspects divers, ^ si de son quatrième; mais reprenant tôt la conversation : — Oui, tu as toutes les sensibilité petite Hélène, et c'est précisément cette raison que je m'inquiète; à ton i \é, besoin dep tendresse, il te faudrai mère; moi, je ne sais pas, je ne peu ten rendre la vie agréable. — Ah ! ça, mon cher papa, Je pa: que tu n'as pas eu cette idée là tout o ePe n'es^ Pas de toi, on te Pa souf ~ c'est ce qui me permet de te dire qu1 absurde. Oh! ne proteste pas : tu e L capable. LwS —Pourtant, ta mère souffrirait c ment si elle te voyait seule ainsi à ucl °v } on a plus besoin d'un guide, désir serait, je n'en doute pas, ou'ur la remplaçât auprès de toi pour te i te conseiller, te gâter enfin comme ! s tein- mes savent le.faire... Il y en a do si i lit un II disait cela d'un ton léger, près de ce taché, et pourtant avec un vi ible lyon- Hélène l'interrompit, suppliante : r étoi- Papa, tais-toi, je t'en prie. Ùn< i halo, £ère dans notre petit intérieur si c les fe- intime, y songes-tu ? Est-ce que nou: >arses, mes pas bien ainsi ? indéci- — Si} ma fille chérie... Néanmoir itait à — Je ne veux plus t'écouter. D'* naître, j ai froid, je grelotte : que faisons-n toiles, Je suis certaine que le dîner nous al nte de que Nanne bougonne du fond de sa n.3 un Docile et soucieux, M. Rinelli si s som- fille. pieds, Quand ils entrèrent dans le bur attirer aperçurent devant la cheminée la pc re les ble garnie de la nappe blanche. Le anche, était mis et avait, sous la claire lum i buée air do coquetterie avenante. R luxueux, cependant; mais un goût Lis, la dans le choix de menus objets de 3ul çle rien de laid ou de vulgaire, mais ur le sil- nalité charmante jusque dans les r tites choses. orizpn ^ La pièce, quoique simple et peu u ain- était meublée avec le même soin mi: aussi- et délicat ; aucune prétention, auc cherche d'effets ; mais une harmor :s, ma tons, une élégance discrète et tout pour Très calme, donnant sur une cour int< ige on un peu sombre, elle semblait faite t une méditation et le travail. Le piano x pas roi, un grand piano à queue placé en la fenêtre, nu. sans draperie, sans r 'îerais pût atténuer l'ampleur de la sonoril seul; J tant seulement un grand çornet de Vf--m IIIBZg fiée et ^an3 lequel s'étiolaient des chrj elle'est m.?s klan.os aux pétales échevelés. 1 i es in- P^ce était tendue de vieilles soies pâ tons incertains, et feutrée de tapis 3rtaine- a.UCUI1 uieuble d'importance, ai^cune l'heure "e> toujours dans la même préocc et son de garder toute la résonnance au e autre des sièges de style, un grand soigner L°uis XIII au bois fouillé et sculpt es°fem-' b.erg^res de soie ancienne, un canapi )onnes ! P°int; sur la cheminée, de fins t que dé- auxA murs,des profils de musiciens cé effort. a du visage^ tourmenté d'un Bee la belle sérénité d'un Bach, la line î étran- ce maladive d'im Chopin; à côté de loux si romantique aux beaux yeux de re ne som- Liszt, le sourire d'enfant d'un Moza maigreur hirsute d'un Grieg; vrai s: is..# re de la musique où semblait flotte lilleurs, nant des vieilles étoffes et des style dus ici ? trefois, comme un lointain parfum tenel et cles passés, sanctuaire qui était 1 cuisine. d'Hélène et qu'elle avait su rendre îivit sa Miracle de son goût et de son adress mant-à l'œil et hospitalier au cœur, sau, ils — trouves-tu pas, élit Hélène, q •tite ta- avons eu une idée merveilleuse de f couvert porter cette petite table, un peu ière, un sans doute, pour y prendre nos rc ien de soir, au lieu de grelotter, comme les exquis hivers,dans la grande salle à manger service; — Certes oui, la petite table de e origi- ne dirait-on pas?... « On tient, c'esl lus pe- ginable, si peu de place, en se serrai M. Rinelli fredonnait, s'efforçant ornée, raître gai. lutieux — Cela vient de toi, cette trouva jne re- n'en as que de bonnes! lie des Nanne apporta la soupière fumante intime, deux s'assirent en face Pun de l'autr îrieure, Toutes les mélancolies d;Hélène s pour la envolées; elle disait en riant : y était — C'est bon, le « home » ! la joie , face de soi,# son élégance et son bien-être; « ien qui moitié de la vie l Se sentir comme m ré, por- chés tous deux, perdus dans le sil cristal l'abri de tous les assauts^ et gi &ap santhè- dans la communion de nos préoccui emte la et de nos goûts; et songer, par cor lies aux que, tout autour de nous, il y a des i clairs; d'existences oui s'agitent dans la fié drape bruit, le froid, les ambitions et les upation cords, toute la houle de ki grande vi piano; semble venir mourir à nos pieds. Noi fauteuil mes, ici, comme en un nid privilégié é, deux au milieu de la tempête, et c est peut-; au pe- Pégoïsme de dire que la sensation e ibelots; fondement délicieuse. lèbres : Silencieux, M. Rinelli faisait de thoven, tentatives -pour suivre le bavardage éJégan- de sa fille et se mettre au diapason la tête bonne humeur insouciante. Une préc *e d'un tion crispait son front grave et son rt et la n'étàit pas présent. metuai- Hélène s'en aperçut rapidement et r, éma- à l'observer, inquiète, cherchant à îs d'au- la pensée dans le regard qui se dérol des siè- Quand le repas fut achevé, M. Rine orgueil s'asseoir dans le grand fauteuil, prèi par le cheminée, pendant qu'Hélène plaçait e, char- charbons allumés une bouilloire de remplie d'eau. ue nous C'était une de leurs habitudes fa\ lire ap- le thé savouré au coin du feu avant étroite mettre au travail, car ils passaient pas du leur veillée en musique, soit à étudie i autres que belle œuvre classique, ou à dé< froide? quelque partition nouvelle, soit en< Manon, cornposer; non que M. Rinelli fût u r inima- positeur professionnel ~ il s'adonna it... » à l'enseignement — mais, aidé de sa do pa- aimait à fixer pour lui seul et sans ac de les livrer au public, en des thèmes ille; tu belle harmonie religieuse et douce, 1« sées musicales qui chantaient en lui. et tous L'heure du thé était l'instant des e. t ries sur Part, la musique, l'enseign étaient les œuvres nouvelles et tout ce qui te à leurs chères passions, causeries qu', lu chez pagnait en sourdine la chanson de l'es ï'est la ronnant dans la bouilloire. )us, ca- Ce soir, ils se taisaient ; une gêne j *nce> a sur eux, un embarras dogt Hélène ch< prochés vainement la canaft. >ations Quand elle s'agenouilla devant le feu traite, verser Peau dans la théière, son père 1 ailliers ressa lenteirfènt les cheveux et, pion vre, le son regard dans ses yeux sombres : désac: — Ma petite Hélène, j'ai quelque chc lie qui gra-ve à te dire... et... j'hésite... s som- Elle attenelait presque cette phras et sûr allait déterminer son souci- stre de — Pourquoi hésites-tu, dit-elle; tu st pro donc pas ccmfiance en moi? — Si, et j'en ai même grand besoin vaines confiance, ce soir... J'hésite à parler, amusé que j'ai peur de te faire de la peine. . de sa âge, on a tant d'illusions, de parti >ccupa- de chimères; on ne sait rien de la vie esprit ses exigences et des concessions f tuelles qu'elle réclame! se mit Le visage de la jeune fille s'attrista scruter se releva lentement : •ait. — Est-ce un malheur qui nous me lli vint tu sais bien que je suis courageuse? > de la — Un malheur... ah!... non, ma cl sur les j'espère, je suis sûr, au contraire, q' cuivre sera un bonheur pour toi comme pour — Alors, je ne comprends plus rien orites, hésitations. de se — Voilà..: toute M. Rinelli hésita encore, la voix r r quel- car c'était un faible, un doux, un timie; hiffrer n'avait jamais eu l'orgueil et l'auda :ore à sa volonté, et c'était surtout un père t com- tendre qui adorait sa fille. it tout — Voilà... Tout à l'heure, j'ai fait ail [ille, il à la tristesse de ta solitude; j'ai dit qi ibition faudrait une compagne, une amie, un d'une enfin; eh bien! j'ai rencontré la femm !S pen- pourrait être cette seconde mère... bie tendu si... si tu le veux. cause- -Hélène eut un cri étouffé, à la fois sment, de reproche et de douleur : uchait — Oh! papa!... iccom- Elle s'appuya, tremblante, au marb ,u ron- la cheminée et ajouta, la voix éteint l'émotion » ilanait — Tu veux te remarier.,, toi... toi! iirhait M. Rinelli avait quitté précipitam vson fauteuil; U çaarçhaifc de long en la pour travers la chambre sans parler ; pl ui ca- fois, il se frappa le front ele la m géant grands gestes désolés. Puis il se rép aussi à mi-voix : se de — Ah ! je le savais bien... je le savai Comment faire?... 3 qui II n'y aura pas d'issue, j'aurais dû voir. n'as Tout de suite, Hélène, en dépit de ne qui semblait l'absorber toute, fu de ta pée par la violence de la douleur i parce père. Elle savait bien qu'il était e \ ton dans les questions de sentiments. Nat -pris, ment optimiste, sans notion juste et et de que des choses et conséquences, to erpé- perdu dans son rêve, toujours absor son travail, le plus léger obstacle po ; elle désarmait. Vivant de pensées et de res, il ne savait pas elonner aux fai nace; juste valeur. Il croyait tout facile, i cevait jamais que le bien et le beau, r îérie; cevait pas la distance qui sépare le d< ie ce la réalisation. moi. Aussi, en dehors des questions rela à tes son art, auxquelles il apportait la bel sévérance calme des convaincus, était-volonté, sans courage et sans mesure lolle, lui semblait perdu dès l'instant où il 0 qui lutter. Sa bonté poussée jusqu'à 1 :e de blesse achevait de lui ôter toute résiî 1 très II répétait, le visage bouleversé : — Non, il n'y a pas d'issue... Qu usion que je vais devenir? 'il te II revint à Hélène, lui rait la main mère bras : e qui — Alors, tu ne veux pas... tu t'y n en- ses?... Sois tranquille, je ne ferai rie tre toi... je n'aurais pas dû t'«.n p; plein Hélène, réponds-moi... je suis si n reux I Toute sa voix, toute son attitude re de maient une si grande détresse qu'3 > par eut pitié de lui. — Pardonne-moi, dit-elle, la surpi J'émotion m'ont dominée; laisse-moi ment mettre un peu... rge à^[ sui

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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