Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 03 Avril. Le courrier de Bruxelles. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/td9n29qk05/
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Vendredi 3 avril 1914. !5î' aaaê«. — .V 9,1. LE COURRIER ABONNEMENTS \ rot m tnaoi) iboisbbis BELGIQUE . ti 10.00 5 00 2.50 BOLLAKLHL . .) tg 2Q 8.60 4.80 LUXEMBOURG V UNION POSTALE 30.00 16 00 7.50 5 CENTIMES I.S3 ïuapJéffients ne «ont sac ml» ai>*»nt» rfif APHnivn SaBLOM 17B4 DE BRUXELLES A BKUXELLE3 i 52, nie de la Montagna A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES »«u ïupotoments ne son* pas ml* an vant» TÉLÉPHONE SABLOiS t 7R4 5 Pro aris et focis - Evolution s! « dernière heure » L'Evolution, quel mot Magique! Et surtout quelle ressource merveilleuse pour faciliter, pour expliquer tout changement qu'on voudrait opérer, pour se débarrasser ide tout principe ancien qui commence à gêner ! Particulièrement tout ce qui représente l'âge, l'autorité, la tradition; depuis l'évolution qui a transformé le singe en homme jusqu'à celle qui voudrait changer de tête l'autorité dans le mariage et dans bien d'autres choses. j C'est en pensant à un article plein d'insanités du journal « La Dernière Heure » que nous nous disions hier qu'il faut démontrer les choses dont le plus ordinaire bon isens proclame l'évidence : l'autorité nécessaire dans le mariage et l'autorité du mari. 'Nous y revenons parce qu'il nous convient de dire d'autres choses encore à ce sujet. Sou argument contre la Bible est unique et très bref : elle est bien vieille la Bible, elle est d'un autre âge, « le monde a quelque peu changé depuis Moïse ». Il n'y a pas longtemps cependant que le icitoyen Vandervelde — un esprit si éclairé pour la « Dernière Heure » — essayait en pleine chambre de rattacher ce qui lui reste de morale, :t la loi de Moïse. Nous avons entendu, précisément aujourd'hui, en assistant à la messe un bel ensemble de préceptes donnés à Moïse, et au risque de fatiguer les écrivains de la « Dernière Heure » en leur faisant lire la Bible qu'ils ne connaissent pas beaucoup, nous voudrions leur soumettre ce texte et leur demander lequel de ces préceptes leur paraît suranné : « Vous ne déroberez point; vous ne mentirez point et nul de vous ne trompera son prochain; vous ne jugerez point faussement en mon nom et vous ne souillerez point le nom de votre Dieu : je suis le Seigneur. » "Vous ne calomnierez point votre prochain et vous ne l'opprimerez point par violence. — Le salaire de votre ouvrier ne demeurera point chez vous jusqu'au matin. — [Vous ne parlerez point mal du sourd,et vous ne placerez y oint d'obstacle devant les pas de l'aveugle. Vous ne ferez rien contre l'équité et vous ne jugerez point injustement. >' Ne faites point attention si la personne est pauvre et ne vous laissez point intimide* par l'aspect puissant. Jupez votre prochain selon la justice.Vous ne serez point calomniateur, ni semeur de rapports parmi le peuple. Vous ne ferez point d'entreprise contre le sang de votre prochain. » Vous ne haïrez point votre frère dans votre cœur, mais reprenez-1? publiquement de peur qu'il ne soit pour vous une cause de péché. Ne cherchez point la vengeance et ne gardez pas souvenir de l'injure de vos concitoyens. Vous aimerez votre ami comme vous-même. Je suis le Seigneur, gardez ,mëa lois ! » (Livre du Lévitique, 19.) Nous demandons donc à la t Dernière Heure », lequel de ces préceptes elle écarterait dans l'évolution nouvelle de la morale qu'elle souhaite? Est-ce par exemple le précepte : « Ne soyez point calomniateur, ni semeur de rapports parmi le peuple », ;qui la gêne? C'est cependant d'une application assez moderne ; on dirait que la presse d'aujourd'hui, la presse de la dernière heure était "vs lors prévue! Nous reviendrons un autre jour sur l'autorité maritale. L'Eiidarislle st la Papauté. Dimanche 29 mars, à la cathédrale de Na-imur, Mgr Heylen. le révérendissime évêque (entretint les nombreux fidèles, venus pour suivre les offices du Carême, de l'époque du moyen-âge, la plus brillante qui soit poiir la foi et l'autorité cle la Papauté.C'est le treizième siècle, le siècle d'Innocent III. « Autre est celui qui sème, autre celui qui Recueille les fruits » a dit Notre-Seiemp-nv. La parole du Maitre s'est réalisée une fois de plus pour ce qui regarde les successeurs de Pierre. Grégoire VII, par son indomptable énergie, a\ ait semé dans la Chrétienté l'idée de la nécessité de l'indépendance du siège apostolique. Au siècle suivant,nous voyons s'épanouir, entre les mains d'Innocent III, la souveraineté spirituelle appuyée sur un pouvoir temporel fort et libérateur. Les papes des catacombes avaient maintenu leur indépendance au prix de leur sang. La couronne du martyre, après les temps troublés des persécutions, se changea en une couronne de souveraineté avec Constantin.L'Eglise venait à la gloire temporelle. Son domaine s'accrut par les donations successives que lui firent Pépin, Charlemagne et les empereurs. Sa puissance politique est pour elle une nécessité. L'Eglise ne peut dépendre d'aucun maître temporel. Détentrice de la Vérité éternelle, elle ne souffre aucune violence, aucune pression, aucune ingérance, de n'importe quel prince de ce monde. La royauté terreste permet au Pape de communiquer aux fidèles de toutes les par-tise du monde la vérité intacte de l'Evangile.Innocent III réalisa cette indépendance du pouvoir de la foi. Il en imposa aux rois. Son temps est celui de là splendeur chrétienne. Deux ordres religieux naissent et imprègnent d'une foi fervente toutes les nations. Les Dominicains, frères prêcheurs, enseignent au peuple la vie chrétienne dans toute sa perfection. Les Franciscains, frères de la charité,pratiquent la pauvrete et l'humilité du saint fi'Assise. Saint Bonaventure est le missionnaire de 1 Eucharistie: Saint Thomas coordonne la puissante philosophie schoiastique. 'lout respire la foi et la force du catholicisme. Les poètes glorifiènt en des œuvres immortelles la théologie -traditionnelle. Des cfkhedrales aux proportions immenses s elevent dans toute la chrétienté. Les peintres donnent à leurs personnages l'expression d une foi céleste. C est le grand siècle chrétien, celui où les missionnaires de Dieu parcourent, li-ores, forts de l'autorité du Pape Souverain toutes les routes du monde connues. Ce siècle finit par le triomphe de l'Eucharistie. Innocent III voulut qu'avant sa m°rt uïi ooncile se réunît au Latran et proclamât 1 obligation pascale. ..Depuis Innocent III, l'Eglise a passé par diverses Mcissitudes. Nous ne connaissons pas les desseins de Dieu, mais, après l'épreuve que son Eglise supporte aujourd'hui, viendra, tôt ou tard une période de gloire où l'Eucharistie sera universellement adorée. (« Ami de l'Ordre ».} Pacifisme et statu quo international. i ^îe /'éccQte conférence — qu'analysera le bulletin de la_ « Ligue des catholiques belges pour la Paix » — a donné l'occasion a la presse belliciste de remettre en vedette certains arguments opposés à la propagande pacifiste; souvent ressassés et souvent combattus sans que les protecteurs du désordre établi dans la vie internationale aient cru devoir publier ou discuter les réfutation produites ces arguments laissent oans_ I opinion publique rendue hésitante, des impressions d'erreur qu'il importe de détruire. L'un de ces arguments est formulé comme suit : « Si l'idéal pacifiste était réalisé, il aboutirait a consacrer toutes les injustices existantes; les peuples opprimés le resteraient a jamais ; on ne peut en toute justice figer les nations dans leur situation présente; donc il faut maintenir la guerre pour leur permettre d'en sortir ». Et l'on appelle ce raisonnement, une trappante réfutation du pacifisme. Voyons ce que vaut l'argumentation. Il est une première constatation qu'il importe de faire : c'est que le système tant vante du recours à la force' brutale a, jus-qu a ce jour, abouti à de tristes conséquences ; s il est tant de peuples asservis, tant . Patries aetruites, tant de colères comprimées et menaçantes, c'est parce que la l'orce seule a régné toute puissante. Voilà la situation affligeante pour tous et si pleine de périls nour la. nn.W riQ l'i?,,,,.— qu'ont créée les abus de la violence. Et si demain de nouvelles guerres éclt tent avec des conquêtes amenant des an j ci exions injustes, ce sera encore à la prat: que do la « Loi du plus fort » que nous se rons redevables de nouvelles iniquités et d nouveaux dangers. Franchement,comme rt sultats, c'est déplorable. Et cependant on nous dit : « laissez fair la guerre ; laissez aux vaincus les grand espoirs des revanches; n'enlevez pas au vainqueurs les craintes salutaires des re tours offensifs ». 11 faudrait donc qu'à jr niais nous renoncions à réparer par le droi les injustices du passé, comme à tenter d conjurer celles de l'avenir; on nous repre che — et nous verrons combien on le fai injustement — de vouloir retirer aux na tionalitcs opprimées le moyen d'échapper la persécution, et l'on nous dit : « laisse au seul hasard des mêlées fratricides et des tructrices, le soin de faire et de défair sans cesse la carte de l'Europe ». Qui ose rait, en conscience, souscrire à semblabl théorie î~ **• La thèse de nos contradicteurs serait inai taquabie si la guerre conduisait toujours la justice. Or nul ne peut prétendre qu'il c. soit ainsi. La guerre ne résoud rien, ell complique tout, elle accumule des injustice qu'elle est incapable de redresser; bic; plus, la guerre engendre la guerre, à eau se même de ces revanches souhaitées et d ces retours offensifs redoutés. Elle tien tout en échec : principe de justice, puissan ce du crédit, épanouissement industriel e commercial. Voyez aux portes de notre chère patri c®s provinces annexées depuis tant d'an nées. Ont-elles été salutaires ces pensée et ces craintes de revanche qui sont le eau chemar et la ruine des peuples civilisés de puis près d'un demi-siècle? Et si demai sonnait l'heure de cette revanche, que vou apporterait-elle? Des désastres dont la seu le vision lointaine fait frémir, mais auss mais surtout de nouvelles menaces allan s éternisant au travers des générations; o-bien? tel grand pays, assoiffé de vengeance serait victorieux, reprendrait les terre qu il a perdues avec d'autres qu'il s'adju geiait sous prétexte d'indemnité et en sou venir des frontières d'autrefois; ou bici tel empire grandissant serait encore triom phapt, garderait les conquêtes du passé e y ajouterait de nouvelles annexions. Dan les deux éventualités, ce serait, pour de siecles peut-être,consacrer un régime d'hor ribles représailles. Que Dieu nous délivr de ce cercle d'enfer, et qu'il épargne à 1; pelgique le sort de devenir peut-être ui jour 1 enjeu de ces batailles. *** Est-il besoin de dire, qu'épris surtout d< justice les pacifistes ne pourraient se ré soudre à s'incliner pour toujours devant le injustices présentes, qui sont l'œuvre exé crée de la guerre. Aussi longtemps qr.'-uir ^.eu\G nationalité souffrira dans l'injustice ils elèveront la voix et demanderont répa ration. Mais il reste à savoir quelle est 1< voie qui donnera le maximum de justice,ca: la justice absolue est aussi impossible entn les peuples qu'entre les individus. Cetti voie, ce ne sera jamais celle de la guerre Ce ne peut être que celle du droit organisi entre les nations. Cette organisation inter nationale, qui déjà fonctionne dans de nom breux domaines, aura en tous cas, pou: l'avenir, le mérite immense d'empêcher le; crimes de la force, ou d'en limiter sens! blement le nombre. Et ce sera là déjà ur glorieux résultat. Et qu'adviendra-t-il, nous dira-t-on, dei peuples qui sont actuellement les victime: de la guerre? On ne peut méconnaître qut le problème restera douloureux, mais il es' permis d'espérer qu'il trouvera une solu tion si pas complète, au moins bien supé rieure au gâchis lamentable dans leque nous nous débattons. Nous ne pouvons, l cet égard, refuser notre confiance ni aux ef forts de la diplomatie, ni à ceux de la Coui de La Haye et des Conférences interparle mentaires, ni aux appels de l'opinion publi que qui finira par comprendre et par vou loir. « Les réparations sortiront du droit » di sait naguère un pacifiste français. Rien d< plus vrai que cette parole qui doit frappei tous les hommes de bonne volonté, capablej d'échapper par la pensée à la tyrannie de: impressions de l'heure qu'ils vivent, el d'entrevoir ce qui serait demain, dans ur état de choses nouveau. « Les réparations sortiront du droit » Mais oui. Le jour où cette idée du droit in ternational aura pris corps et sera devenue la loi des peuples, lentement, insensiblement, l'ordre relatif se fera dans la justice relative, et 1 on saura trouver les compensations utiles ou nécessaires, en sauvegar- Qui ne comprendra enfin que les mesu - res d'oppression dont souffrent les peuple - conquis iront s'atténuant sans cesse, ai - fur et à mesure que grandira la notion di - droit et que les conflits armés deviendron e moins piobables? C'est la défiance récipro - que des gouvernements les uns vis-à-vis de autres, c'est la crainte permanente d'un e guerre qui font surtout qu'on rend la vi s dure aux nationalités conquises. Les natio s: nalités .conquérantes en souffriront d'ail - leurs aussi car elles sont condamnées à 1; désastreuse paix armée qui est le fruit de 1; t guerre et est aussi la semence de guerre o nouvelles. Qu'un effort sincère de paix s manifeste, suivi d'une détente dans 1; t course aux armements, et aussitôt ceux qu la guerre a jetés dans une sorte d'escla li vage, verront tomber bien des rigueurs, z Et de quelque côté que l'on se tourne, oi - en est toujours réduit à répéter : la libéra e tion ne peut venir par le culte sauvage e - fatal de la guerre ; elle ne se trouvera qu< c dans le noble et fécond culte du droit. (« Patriote ») P. J.-H. Paroles d'une femme sérieuse. Mme veuve Alphonse Daudet vient d'à dresser à un journal parisien en réponse î une enquête sur le suffrage des femmes, 1« , lettre suivante : j. « Au risque de vous paraître bien arrié rée, écrit Mme Alphonse Daudet, j'avoui fc que je suis contre le vote féminin, rêvan pour la femme la vie du foyer et d'inté rieur, les tâches simples qui appuient e " perpétuent la famille. s Plus la femme vivra chez elle et pour h . cercle étroit de ses affections, plus la fa _ mille prospérera. Et si l'on m'objecte qu'i -, y a des femmes isolées, sans mari ni en « fants, je dirai qu'alors il y a les œuvres d< . charité et de solidarité qui pourront com , bler leur isolement ou leur oisiveté et leu t prociirer un bonheur que ne leur donner; j jamais la vie publique. Puis, pour voter il faut connaître les can s didats, alors ce sont les clubs, les réunion: . politiques, les vaines discussions pendan _ lesquelles le foyer restera désert, abandon ) né, annihilé. Ah monsieur, pardonnez-moi, mais je ! n'ai rien d'une ^suffragette'». 4 ÉTREHNES PONTIFICALES trente-sixieme liste Report des listes précédentes : 83.Ô5S.3' Lps Ursulines de Bauffe, 11: Petit Séminaire Saint-Ror.h. Forrières. loi ^ Congrogatie der jonge dochters en vier bijz. gieften, Arrloye, 130,51 Petit Séminaire de Iloogstraelen, W. M. D. M. (}.. Grammont, o; Anonyme, Flobecq, r-( /* uuuckoiid, Diesi, jgi M. Cl. Cartuyvels, sénateur. Sairil-Trond, 10( ' Mlle Clara Liefmans, Audenarde, 10( .M. et Mme Georges HeniT, Dinant 10( ^ Congrégation du Cœur immaculé de Marie, Naraur, c< » Pieux souvenir, «• » Institut des Sœurs de N.-D. de Belgique. <i3 Malsons, ioo( ; Wegens der Congr. van O. L. V.. Avelghem, C0,9( î M. et Mme Xavier Montens, Anrers, in( - Mme Théodore Belpaire 5( . .M. et Mme Joseph Van Cutsem, 2.r . Congregatie De Decker, Mechelen, 36.7Î Naamloos. Mechelen, ^ 5 E. H. A. van Heu vers wyn, Aalst. 10; M. Karel var Heuverswyn, Asper, C>; Jan Compernolle, Oedelem. 2 i M. Randaxhe, notaire, Soumagne, 10-, Mlle Meule meester, Anseghem, 20; En l'honneur de S. Joseph . 5; S. Cœur de J. ayez pillé de nous, 1; Anonyme' St-Gilles, Termonde. 5; Reconnaissance à Sr Thérèse ' de 1 Enf. Jés., 5; Leve Plus X, Paus en koning, in ! gelmunster, 5; Sapo, 5^ Ter ecre van den II. Familie, , Audeghem. i: Ter eere van den II. Antonius, 0 50-A. M. D. C- , Louvain, 2; Ph. y. N„ Belleghem, 2: Une . pieuse personne, Ansegnem, 8; Wauters, Bruxelles, 5; J. M.. Beveren. l; Eulalie Beeken, Ilasselt, 5; B. II., Rousseleare, 10; Anonyme, Tournai, 5; Pour un ' défunt. M., 5; E. F. P., 1: Mme Messiaen, St-Léger, ■ 5; F. V., 20; St,-Père, bénissez mon filleul. 2; Ter eere ■ van den H. Josef, Thienen. 1; Onbekend, Haeltert, 5; S. L.. Leefdael. 5: Ter eere van den II. Josef, Sotte-gem, l; A. J.. Lampe, Schent, 5; M. V., 2; A. n. S., 3; L II.. 2; M. II., Ichlegem, 20: II. Vader, zegeri mijn huisgezin, 5; Ter eere van den II. Joannes B., î>; Voor mijn jubilé. 1; Van den H. Josef, enz 1; Voor en goed huelik enz. 2; Voor het geluk mijner , lvinderen, Hasselt, 10; Bijzondere intentie, 1; Voor ; geluk in handel, Lauwe, l; Tr. Servaes, Thienen 2-Chanoine Houba, 20; M. Lallemand. Fosses, 10; Ano-; nyme. 2; H. Vader. zegen oris huisgezin. Mechelen, i 20; Naamloos, id., 2; Tôt lafenis van mijnen missio-; narls, 2; Pour la guérison de notre pelite Germaine 20; C. L., 2. — Ensemble ; 300-30. Total : fr. 88.2',2.99 On peut adresser fes souscriptions au bureau du journal ou à M. Mallié, secrétaire, 7, nie da i la Tête d'Or, Tournai. **« Pèlerinage do la presse catholique à Rome. — La clôture irrévocable des listes d'inscription se fera le 4 avril. Les personnes désireuses de participer au voyage sont priées de s'adresser sans retard à l'a- s i Bevae cle la,. Presse s L'union libérale! — Le moniteur socia - liste apprécie en ces termes l'union libérale - liégeoise et particulièrement l'attitude de - M. Van Hoeg-aerdeu. i M. Journez, quqi remplacera sur la liste libé-i ralo M. Fiéchet, a ensuite prononcé un dis-3 cours enflammé. ? A la même heure, M. Van Hoegarden en l prononçait un autre cliea les docuinau-es. La 3 comparaison des deux morceaux montro à vif ^ les contradictions fondamentales des deux fractions libçrales. L'un a dit blanc, l'autre a dit noir. Joli accord, en vérité! Le parti libéral osn: 1 bien malade, d'autant qu'aux divergences de - principes s'ajoutent, tout au moins dans le clan L doctrinaire, dos conflits de vanité et de préé-• minence qui décèlent à la fois l'aïutooratisme cassant et l'orgueil "bouffi des capitalistes industriels dont l'omnipotence fait loi. M. Neujean, élu deuxième candidat, il y.a 2 ans, par un poil contiv M. Digneffc, eut dû. semblfe-t-il,remplacer M.Van ?»larckè à la pre-micre place. Cet honneur lui était contesté par ' M. V an Hoegarden et il a .éti' l'objet de démarches qui, sous des dehors peut- être àraioiiux,ten--jdaient à l'effacer et à l'humilier. Devant la l j pui. -.ance clés 'barons de la gaillette et de l'a-i cier, il a fini par se retirer, maî.v non sans faire entendre h son compétiteur qu'il n'était pas du-. pe de la situation qui lui était laite. ; ...]\î. Van Hoegarden-Braconier a encaissé ' tout le pnquet sans rien dire. Il n'a pas même remercié le bénévole garçon qui lui cédait le pas. t C'est qii'il veut absolument rentrer au Parlement et avoir une place sûre. ; Il a peutr que les progressistes votent en mas-. se en face dlu nom de leur candidat et de la sor-[ te fassent que le deuxième candidat libéral reste sur le carreau pour peu que les suffrages socia-. listes augmentent encore. M. Van Hoegarden sait ce. qu'il en coûte d'être dernier candidat. N'at-il pas été blackboulé à la dernière élection sénatoriale à cause de cela, i S'il avait pu s'attendre à pareille a<venture, il eût déboulonné le vieux M. Magis. Il ne veut . plus être cette fois, le dindon de la farce. 5 — A moi les honneurs, dit-iJ, aux autres les . risques ! Voilà toute la morale de l'uttiude de cet indécrottable doctrinaire. Morale socialiste.— Un député socialiste, le citoyen Brancquart, a entendu avec infiniment de peine des jeunes gens chanter dans la rue: « Et l'on s'en f..., la digue digue daine ». Il confie sa peine à une feuille rouge et lui écrit que s'en f... à vingt ans, c'est terriblement grave. Il se demande ce I que des gaillards, qui à 20 ans ont pareille | insouciance, deviendront quand ils auront la cinquantaine et dans quel bourbier d'é-i goïsme ils barboteront alors. Il voit dans >;cet avilissement de la jeunesse anticléricale ! un symptôme inquiétant de l'affaiblisse-|1 nient des i Quel remède trouver à la situation? Voici | celui que M. Brancquart indique : , Un peu moins de « sprinter » un peu moins de , « swings », un peu moins de « goals », un peu moins de « swimming » et autres blagues exoti-1 ques ; remplacez toutes ces fadaises par une «joli lie petite bonne amie frache comme le printemps », et par un beau drapeau rouge, symbole dos plus nobles espoirs. Une bonne amie et un drapeau rouge, quel bel idéal socialiste? M. Brancquart remarquera probablement avec plaisir qu'un certain nombre de ses disciples n'ont pas attendu ses conseils pour Je réaliser. Meilleur paleiiié. — Le moniteur socialiste nous reproche d'avoir écrit que Mime Caillaux est le type de la femme libre faisant cortège aux francs-maçons et ajoute: Pour cette fois, notre confrère n'est pas bien informé. Nous nous empressons de le rassurer au sujet des convictions religieuses de Mme I Caillaux : celle-ci assistait dimanche encore, à j 8 h. 30 du matin, à la mwsse célébrée à la chapelle de sa prison. Ne serait-elle pas la femme forte de l'Evangile...C'est le « Peuple » qui est mal informé où qui feint de 1 être, il doit savoir que tous les journaux français ont démenti que Mme Caillaux ait assisté dimanche matin à la messe de 8 h. 30. L'épouse légale de M. le ministre des finances. dormait encore à cette heure dans les jolis draps brodés ^t sous les couvertures roses, mis à sa disposition par l'administration des prisons, tandis que sa camé-riste Dréoarait le chocoUt Hp. In < nrisnt,. Petite Chronique — Vacances de Pâques. — Afin de facili-; ter les déplacements vers les plages belges ^ pendant les vacances de Pâques, des trains composés exclusivement de wagons-salons seront mis eii marche tous les jours (dimanches et lundi de Pâques exceptés) du 8 au . 18 avril, entre Bruxelles et Oatende et du 9 au 20 dite entre Ostende et Bruxelles, en i correspondance à Bruges avec des trains i vers et de Blankenberghe et Heyst. f L'horaire de ces trains sera fixé commô - suit s A. — De Bruxelles (Nord) vers Ostende, ; Blankenberghe et Heyst : Train n. 3045 S.D. ( Bruxelles (Nord) D. 16.14; Gand (St-Pierre) D. 17.06; Bruges A. 17.37; Bruges D. 17.43; > Ostende A. 18.5"; Correspondance à Bruges : vers Blankenberghe à 17.46; vers Heyst, à 17.52. 1 B. D'Ostende, de Blankenberghe H do . Heyst vers Bruxelles (Nord) : Train n. 3024 iS. D. Ostende D. 7.01; Bruges A. 7.2,3; Bruges D. 7.29; Gand (St-Pierre) D. S.01; Bruxelles (Nord) A. 8.50. Correspondance à Bruges : de Blankeiv-berghe à 7 h. 20;: de Heyst à 7 h. 14. Les abonnements ouvriers. — D'aucuns avaient lancé le bruit qu'il était question • d'augmenter le prix des abonnements ouvriers. MM. de Liedekerke et Imperiali, membres de la Chambre, ont demandé à M. le ministre des chemins de fer ce qu'il fallait en croire. M. Segers vient de leur répondre qu'il n'est nullement questioo de , pareille initiative. « LA VILLE Au Palais de Bruxelles. — Le dîner offert mardi soir par le Roi aux membres du Sénat, avait réuni, au Palais, tous les membres de la Haute Assemblée, à l'exception de MM. De Cloedt-, Empain et Bataille, ex-j cusés, et des sénateurs du groupe socialiste.M. de Broqueville y assistait, ainsi que divers dignitaires de la Oour. Les invités ont été reçus dans la Salle Empire ; le banquet a été servi dans la Grande Galerie, A la droite du Roi se trouvait S. M. la Reine et M. de Broqueville ; à la gaucho du Souverain, M. le baron de Favereau, président du Sénat. — ♦ Le monument de Léopold II. — L'Union Intérêts Matériels du quartier de l'avenue de Tervueren a décidé d'adresser au Roi une requête tendant à voir ériger sur le second rond-point de l'avenue de Tervueren, la statue du roi Léopold II. La commune de Woluwe-St-Lambert sur le territoire de laquelle se trouve le rond-point en question,a décidé de dénommer cet emplacement, square Léopold II. 4 A la poste. — A partir du 5 avril, la distribution dominicale qui actuellement se fait, dans le canton postal de Bruxelles, vers 10 heures, sera supprimée. La première sortie des facteurs aura lieu à 7 heures, au lieu de 6 h. 1/2. Les bureaux de poste secondaires de l'agglomération bruxelloise, à service télégraphique et téléphonique, qui étaient restés jusqu'ici ouverts, seront fermés complètement les dimanches et jours fériés.L'iuauguration du canal maritime de Bruxelles. — Par amendement au budget de l'intérieur pour 1914, le gouvernement sollicite des Chambres un crédit de 250,000 fr. qui lui permettra d'intervenir dans les frais des fêtes d'inauguration du canal. Dans l'exposé des motifs, M. le ministre écrit : On prévoit que le canal de Bruxelles au Ru-pel sera ouvert à la grande navigation fluviale et à la navigation maritime à la fin do l'été 1914. Dés fêtes grandioses sont projetées à l'occasion de cet événement qui marquera dans l'histoire économique du pays. L'Etat est le principal actionnaire de la Société du Canal et des Installations maritimes de Bruxelles; il est donc indiqué qu'il contribua dans une mesure convenable aux frais des fêtes inaugurales dont le programme sera arrêté après examen par une commission instituée de concert entre le Gouvernement et la ville de Bruxelles. La part de l'Etat pourra atteindre un tiers de la dépense totale, dans la limite A'im .«nm. n-fi nnn c FEUILLETON DU 3 A.VRIL 1914. Dans la Tourmente par IVIai-g ixei-ite Regnaud Laurôate de l'Académie Française. , Si j'avais su te faire tant de peine... •— Tu devais bien un peu t'en douter... ta le répète, pardonne-moi ; tu es libre c faire ce que tu veux; c'est moi qui n'aura pas dû protester... tu ne dépends que de to — Oh ! Hélène, quelle phrase dure en i; semblable moment! Non, je ne suis pas 1 bro parce que je ne veux point l'être. T n'es pas seulement ma fille adorée, ma mon guide, mon inspiratrice, ma récompei se, et je ne veux pas d'une soumission qi cacherait le blâme le regret de ton cœu o espérais augmenter ton bonheur en te doi nant une mère ou mieux une grande am qui m'eut aidé à te rendre heureuse et préparer ton avenir; mais si tu dois en sou xnr... r~ Tu ne le faisais que pour moi ? M. Rinelli hésita. Je t'en prie, ajouta Hélène, parle-mi avec confiance, dis-moi bien toute ta pei see. . bien; non, je ne le faisais pas sei lement pour toi; je désire, en effet, associc a ma vie une femme que j'estime et qi 3 aime, une femme qui serait une admir; ble coilaooratrice, qui réveillerait mon t; lent et mon zele à l'heure où il ne faut pe les laisser s endormir sous peine d'êti perdes, enfin une femme que ,ie croyais d gne de mon affection comme de la tienne. — Qui c-st>ce? demanda Hélène. — C'est Mme Overnat, le célèbre pre lesseur de chant. Hélène se tut et baissa les yeux, fixant 1 thfqui ae lia était pas sympa — Tu ne dis rien? questionna M. Rinell «5 mendiant une approbation. — Mme Overnat... fit Hélène contraint* oui, elle est bien... C'est une grande a tiste. Entre eux le silence se fit encore trist et pénible, et M. Rinelli reprit sa march précipitée a travers la pièce. Le tic-tac grê] de la peudule semblait,dans ce silence lourc prenaro une sonorité excessive; le feu en pitait doucement en lançant une pluie d'( le tincelles multicolores. Dans le vestibule, o [e entendit Nanne ouvrir et refermer bruyan is ment lês portes, préparant les chambres pou i, le coucher, et très loin, par-~elà les mûri xi montait de la profondeur d'une rue l'app< i- régulier et strident d'une corm de tran u way. is Hélène avait peine à concentrer sa pei l- sée. Il lui semblait qu'elle venait de reci û voir un grand coup qui avait insensibilis r. son esprit et dispersé ses idées. Elle se r< i- pétait machinalement : Je n'ai pas le dro ie d'entraver sa vie et je ne veux pas le fair à souffrir. Elle souhaitait qu'il plaidât tj f- cause et tentât de la convaincre. Mais ï Rinelli était un silencieux. A la fin, elle l'appela à voix basse, et h tendant les deux mains : ji — Ecoute, mon cher papa, ce soir je sui i- très lasse ; je n'ai qu'un grand besoin' de r< pos et je suis incapable de songer profond; i- ment. _ Si tu le veux, remettons cette cai 11' serie à demain. Laisse moi le temps de re e fléchir, de m'interroger... de m'habituer. i- Demain, je verrai plus clair en moi et ai i- tour de moi; au grand jour, toutes les dil s ficultés s'aplaniront, tu verras... e Elle essayait de sourire, une larme au coi i- des yeux. Il 1 embrassa longuement. — Oui, tu as raison. Va te reposer, va doi mir, mon enfant, et surtout ne te tracass i- pas; je ferai co que tu me conseilleras.Maie vois-tu, il ne faut pas voir les choses ei e noir._ Si j'épousais Mme Overnat, rien n r serait changé à notre bonne petite vie ac tuelle; notre intimité resterait la même - x x- — uca ujiuu 3 » 111111 ■ Il I —Ml I II II !!■ IS—a—on I IJMJIB—Il i; nous travaillerions tous les soirs comme présent... Ce serait un trio au lieu d'un duc l'ensemble n'en serait que plus harmonieux Et puis, elle serait si bonne pour toi! EU me l'a si bien promis. e — Hélas ! pensa, Hélène avec un serremen e de cœurj j'espérais que ce n'était qu'un sim e pje projet; mais je vois qu'ils n'uttenden 1, plus quo « mon consentement ». - Son père lui parut tout à coup très loi - d elle et, en en même temps, il lui semblai u qu'un peu de son affection filiale allait êtr i- emportée par son chagrin. r — Tiens, dit-elle pour étouffer sa pensée i, nous oublions le thé ; il sera trop infusé... •i — Je n'en ai pas envie, fit M. Rinelli i- — Ni moi non plus, ajouta Hélène. . Et, malgré leurs efforts, ils 89 séparèren i- tristement. !- II é •- Dès qu'Hélène fut seule dans sa chambre t les larmes jusqu'alors refoulées gîissèren e silencieusement sur ses joues. Elle n'avai a éprouvé jusqu'alors que de légères contra riétés, acceptées par son cœur pieux ave une soumission presque joyeuse. Ceci étai ii son premier chagrin et-, sous le choc inat tendu, elle s'étonnait de tant souffrir, s Non seulement Hélène considérait ce ma I- riage comme la ruine de son bonheur pré i- sent, mais plus encore comme une profana - tion, comme une faute qui prenait dans si conscience timorée des proportions excessi . ves. Par délicatesse pour son père et dans 1: - crainte do le blesser, elle n'avait pas pro noncé le mot qui tout de suite lui était veni i aux lèvres ; Ma mère 1 Elle gardait un culte excessif h son bou - venir, qui se parait de toute la poésie dei 3 choses très lointaines perdues dans le pass( , et entrevues à travers ce prisme qu'est ur» i imagination d'enfant. Certaines visions res i taient gravées en elle avec une netteté inal - téirable, ; C'était un jour d'hiver, et sa mère ëtnil '. gence i-rançoïs, 45, boulevard au Nord. Bruxclle: i tlenduo sur une chaise-longue, devant , foyer. Très distinctement elle reconstitu; • cette soirée ; un feu clair pétillait, metta 3 des ombres dansantes au çlafond, faisa scintiller un diamant au doigt do Mme I t nelli. Celle-ci, pâle et jolie, et toute vêt - de flanelle blanche, appuyée sur des cou t sins ; à côté d'elle, une petite table s laquelle étaient posés u.i bouquet de ros i jaunes, des tasses, divers bibelots de mal l de. Elle-même, Lina, toute petite, jouî 3 avec sa poupée, assise sur le tapis, une pe: d'ours blanc. , .Sa mère l'avait appelée d'une voix faib et, pour être plus près d'elle, l'enfant s'éta haussée sur la tête de l'ours qui, cepe riant, lui faisait grand'peur. Alors sa mè t avait pris une de ses menottes dans sa ma fiévreuse, puis, lentement, doucement, sa rien dire, elle s'était mise à lui caresser 1 cheveux. Et Lina, sans comprendre, avait resser t une inexplicable émotion de cette silencie ï se caresse maternelle, au fond de laquel - elle devinait, sans bien le savoir, une a 0 goisse, une douleur. t Puis M.Rinelli était entré, Eon violon soi - le bras. — comme ce soir — il s'était occ pé de sa femme. L'enfant s'était retirée pa - ce qu'on ne pensait plus à elle; mais el ■ n'avait pas repris ses jeux. Gagnée par ui tristesse irraisonnée, elle alla se blotf t dans l'embrasure de la îenêt , derrière i rideau ; et elle y resta longtemps, songeus Le souvenir de cette rôycrie, dont elle i 1 savait plus l'objet et qui n'en avait peu - être pas eu de précis, gardait pour elle i i charme d'indicible mélancolie, Elle conservait caeorsUne aulira viw'oi • A la mort de sa mkre. on l'avait assiss ut i dernière fois sur lo lit de lfi malade. 1Jr > peur insurmontable s'était emp ir-éê d'ftl ' à la vue de ce maigre viadga tUeeloré et ri' forme par la souffrance, 8(v raère avait mu ■ ai lire quelques paroles Jnlnt^lllalbleaj pu ollo I avait regardée avao çette IsJflW vitrei ■ se des moments qu j.euS pTu^ euWJe. mere » ! ! le Hélène avait alors cinq ans et, depi .it elle entretenait ces souvenirs avec une t, [it dresse respectueuse et admirative qu'ex] □t cjuaient le calme et la solitude de sa vie, :i- l'imagination jouait un rôle prépondéra ie sEt c'était cette mère .'i vénérée, dont s s- père allait- offenser irrémédiablement la h ,ir moire par la présence d'une; autre femme es Dans un élan d'affection, elle saisit, f a- son bureau I > portrait i's sa mère, et le c< it terapla longuement. iu C'était un pastel aux tons délicats rep sentant une leune femme dans un déguii le ment Pompadour qui seyait sa beauté, tx it te de 'finesse et d'esprit. Elle avait, le < n- ractère de l'époque avec ses blonds cheve re cendrés moussant en auréole autour de s in visage, ses yeux gris aux sourcils largeme is arqués, sa bouche rieuse et, dans toute l'f ss pression, ce quelque chose de mièvre et gracieux, à la fois léger, sp'rituel et t( ti dre, qui fut b charme des marquises Loi u- XV, des bergères Watteau et de; rondea le de Couperin et de Rameau, n- Comment pouvait^on oublier cette cr< ture exquise 1 is Cependant, il lui en coûtait de eonda il- r.er son père, ALrE, elle chercha des exc r- ses : cinquante ans! N'est-ce pas encore le vie intense pour un homme 1 Malgré Bes cl ie veux grisonnants et son visage fatigué, 1' ir luro restait dégagée, les mouvements vi :n alertes, et l'esprit si jeune, si'enthousiaat b, ii était sympathique il tons avec aa bol io tète doues ot grave, eon regard sérieux <] t- «s repliait volontiers derrière les longu n paupières baissées, et ion Jreat largeme modèle, déjà aillenaé de rides, mais d'u i, hartliêssSo u I révélait le penseur. Safls do e te, uns ternine avait bu devine? &en âr is d'artiste et s'en éprendre. a Molf) lui, avait-il bs&ein de eeliâ rreuvél S- affection ! r- No lui avftit=elle pa» fa.it sa fayer te ut i is seing el, de tendres^? Entre sa fillo et ai i, e-rt. il pouvait * ojilir taureus et p«§ife] tanai? p a présent l,.i sagée dans les pourpalrors préliminaires. i «■BBjgaB is, Hélène eut un sanglot en songeant à to m- ce qui croulait en elle de rêves et d'esf >li- rances qu'elle croyait si bien te ir dans où main 1 □t. Assise sur son prie-Dieu, c" ï pleura Ion on temps; puis, vaincue par le chagrin et la f lé- tigue, elle rit une courte prière et, reiru ! tant au lendemain les réflexions définitiv ur et les suprêmes décisions, elle se coucba >n- s'endormit d'un lourd sommeil. Elle s'éveilla de bon matin, inquiète ré- l'âme triste, sortant de quelque rêve ^pér 5e- ble; une pâleur à peine lumineuse glissa >u- entre les stores baissés et venait mourir î >ar pied du lit. Dans la rue, les# b- "bs s'éve: ux Iaient, Hélène, passant la main sur son fro: on comme pour en chasser les soucis doulo nt reux songea : Je vais aller une des de !X- nières messes ; là seulement je retrouver de lo calme nécessaire et la force q i me ma ;n- que pour envisager nettement mon devoi lis Au dehors, le brouillard était épais. Si: ux vant sa coutume, Lyon s'éveillait frileus ment voilé, semblant se refuser à la jo ia- matinale. Ce n'était point encore le brou: lard opaque chargé cle vapeurs noirâtre m- de froid et, de givre des jours d'hiver ; c ■u- lui-ci sentait encore bon les feuilles mort la des squares et les fruits mûrs des marché ie- C'était une vraie brume d^utomne, tran U- parente, légère et bleuté?, i\ travers laquel ts. on pre&sôûfait le soleil et les verdures ja el nissâûtes des coteaux. le Lina traversa le pont et gagna l'église c ui SainWea-n; puis, elle s'agenouilla dans m es des chapelles latérales, où elle se plaida nt partieullèFêrflênt. Tjîi vieux prêtre à ch e veux blancs, lé dôs. voûté, la figure vénéi, ■ ble êt calme, y célébrait la messe; une vin; e tâîné de pêi'sôniïëâ occupaient la cliapélî dêiix féligiêusês en cornettes blafiches, 1® gêiiôux dans l'âlicè, priaient, êt, daBâ le 5 leneêj or êfitéRdâit la voix dû prêtre et ! J0 tintement grêle de la cloehetto comme c; m murmura de très teih et s'< §, garftnfe la deuMe enfilades de» hauU egives, fA eulvr^)

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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