Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 30 Mai. Le courrier de Bruxelles. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7659c6t53n/
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Samedi 30 mai 1914, | n ■ i i i —— ABONNEMENTS » Mit» tan» instisii BELGIQUE. & 10.00 5 00 2 50 0OLLANDE. . .} 19 20 g go 4.00 LUXEMBOURG S UNION POSTALE 80 00 16 00 7,50 5 CENTIMES a* *or>1 sas ml» TÉLÉPHONE SABLON 17B» LE COURRIER DE BRUXELLES 53* anaSs. — iV ISO. 1 11 1 BUREAUXÏ A BRUXELLES ; 52, rue de la Montagne A PARIS JO, rue Sa!nt-S»tpice 30 5 CENTIMES i.essoBo't'nent* ne sont pas mis sn venta TÉLÊPHONB SABLON 175» » Pro aria et focis ï ! Pie X et le Pacifisme. î La sollicitude du Pape est vraiment universelle. Elle s'étend à tous les besoins, à toutes les ruestions, permanentes ou nou- |-velles, qui agitent l'humanité. l-»e mouve- y. jnent d'organisation en faveur de la paix, q que l'on appelle le pacifisme, et qui a des g adhérents dans les différents pays, n'a pab |c. échappé à son attention. Nous avons reproduit hier l'allocution du St-Pèrc aux cardi- q naux dans l'important Consistoire tenu lun- I' 'di à Rome; nos lecteurs auront remarqué s< comme nous qu'après avoir constaté combien • la paix est désirée, aujourd'hui plus que ja- c mais, au milieu des conflits des nations con- n tre les nations, le Saint-Père ajoute : « Ils f» répondent à coup sûr au besoin général, P f» et sont dignes de haute considération les [> hommes qui, se dévouant au bien des peu n > pies et de la société humaine tout en- a i> tière, s'appliquent ensemble à chercher c > les moyens d'empêcher les calamités des !» émeutes et les massacres des nations, et r i> à assurer, dans l'intérieur des nations et c i(* dans les rapports extérieurs des peuples [> le bien perpétuel de la paix bienfaisante» 1 Puis appréciant ces efforts le Saint-Père r ajoute : « Dessein excellent en vérité, mais ? f» qui restera stérile si on ne s'applique en v ■f» même temps à enraciner profondément c |> dans les cœurs les prescriptions de la jus- c l» tice et de la charité chrétienne. » * Voir le mal n'est certes pas bien diffici- * [le, il est évident, il frappe tous les yeux; c mais indiquer où est le remède c'est là vrai- t ment le rôle suprême de la Papauté au milieu des dissensions des peuples chrétiens, £ Il est ce « Prince de la paix » à l'image de ^ Celui qu'il représente^ c'est près de lui qu'il ~ faut chercher les conditions du succès.N'est- e il pas le mieux placé pour concilier les inté- r rets en conciliant les esprits, où chercher 1 mieux qu'en lui toutes les garanties d'un c arbitrage pacifique. j * \ . * t Voyez ce qui se passe en Orient, dans les (Balkans à l'heure actuelle, ce qui s'y est c passé depuis deux ans; supposez qu'une politique vraiment chrétienne eut inspiré les ~ nations balkaniques, se seraient-elles divi- < sées, déchirées entre elles, avant d'avoir < achevé leur mission de délivrance comme J elles l'ont fait? avant de s'être mis à l'abri J 'de tout retour offensif comme celui qui leur a enlevé Andrinople et qui pourrait bien f leur réserver d'autres surprises encore? I Et n'y avait-il pas lieu, pour des nations s 'chrétiennes, de songer à résoudre la ques- j jfcion des Lieux-Saints, à préparer un meil- ] 'leur avenir que celui d'une domination ma- ï hométane sur la contrée sanctifiée et consa- * crée par le Rédempteur du genre humain? ] » » <. .L'apiMioi Ss la loi scolaire. f Les traitements des instituteurs. Le département des sciences et des arts a 'entrepris un travail fort important : celui de ja révision du traitement des instituteurs et institutrices des écoles communales,adoptées et adoptables, d'après le nouveau barème prévu par la loi scolaire. Ce travail est poussé fort activement, mais il prendra néanmoins quelque temps — probablement plusieurs mois — car il s'agit de reviser 15 à 20.000 traitements et de déterminer les indemnités auxquelles chacun aura droit : indemnités de résidence, de direction et indemnités pour possession de diplômes spéciaux.Il faut dresser à nouveau les états de services rendus par chacun des membres du personnel enseignant depuis son çntrée dans la carrière et se livrer à des enquêtes et à des recherches parfois fort longues. Anciennement les services rendus par les instituteurs dans l'enseignement libre ne comptaient pas pour la fixation de leur traitement dans l'enseignement communal. Cette règle est modifiée par la loi nouvelle puisque les deux enseignements seront désormais mis sur un pied d'égalité. On sait que le nouveau barême entre en {rigueur le 1er janvier 1914. Au fur et à mesure de l'avancement du travail de revision, [les intéressés toucheront donc un arriéré important. Encore des calculs. j La « Métropole » écrit très justement : à Faire le bilan d'une journée électorale est chose relativement facile. L'apprécier à sa juste valeur est plus malaisé. Dans l'interprétation judicieuse d'une statisti-que, il y a tant de facteurs à mettre en li-îs gne, tant d'à-côtés à considérer que, seuls, LS les initiés et les consciencieux peuvent en tirer des conclusions certaines . ]' Il ne s'agit pas de crier victoire parce qu'on a recueilli 4,000 voix de plus qu'à a- l'élection précédente. L'adversaire peut souvent en dire autant. Il ne faut pas nous croire vaincus, même si nos adversaires ont vu leurs voix s'ac-a" croître d'un nombre supérieur à celui de n- notre propre accroissement. ls Ces raisonnements siraplitcs ne. tiennent j pas debout devant la science arithmétique ' la plus élémentaire. Ce qu'il nous importe uniquement de savoir, c'est si notre gain a ll" majoré le rapport de notre chiffre électoral n- au nombre des votes valables.C'est le pour-er cent de voix qui seul doit être considéré. es La « Métropole » a fait le calcul qu'elle et recommande dans les lignes ci-dessus. Voici et comment elle l'expose : es Faisons d'abord cette remarque encore, î» Les quatre provinces qui viennent d'être re renouvelées forment la seconde série, beau-is coup moins favorable aux catholiques que ia première,qui compte les cinq autres pro-vinces. En effet, dans les quatre provin-nt ces sortantes cette année, il y avait les is- deux grandes provinces du Hainaut et de Liège les moins catholiques du pays. Aux „j_ élections générales de 1912, les cinq provinces donnaient en moyenne aux catholi-x> ques 566 voix par mille, tandis que les qua-ii- tre autres n'en donnaient que 462. ii- Les neuf provinces réunies, à l'élection [S. générale du 2 juin donnèrent aux catholi-j6 ques 515 voix sur 1,000; aux cartel listes 293; aux libéraux luttant isolément 83; aux socialistes luttant seuls 93; aux daensistes st- et divers 11. En effet, les catholiques sur 2 ,é- millions 621,819 suffrages validés en eurent er 1 million 349,449 dépassant de 105,169 suf-frages toutes les voix des adversaires non compris les daensistes et les « sans-couleur politique », et l'emportant encore de 77,079 voix, même en comptant les daensistes et toutes les autres comme adversaires, es Etablissons maintenant notre statistique >st comparée de 1912 et de 1914. )0_ La première colonne à côté de la circonscription ou de la province comprendra le ; nombre total de suffrages valables émis ; la vl" deuxième colonne comprendra le nombre )ir de voix recueillies par nos amis ; la troisiè-ne me le nombre de voix catholiques sur mille, • la dernière indiquera nos profits et pertes sur 1,000 voix. 11 r Les chiffres que nous donnons sont « of-en ficiols » ; foute!ois, pour ne pas retarder j plus longtemps de donner ce résultat d'en-ns semble, nous nous sommes contenté des résultats officieux de Gand et de Saint-Nico-las. Quant aux résultats de Charleroi, il y il- manqué encore deux bureaux incontrôlés, ia- mais qui ne peuvent influer sur le pourcen-ja- tage des partis. ? l.Gand-Eeoloo 1912 152,584 87,786 576 1914 155,171 82,241 530- 46 2. Alost 1912 67,253 41,402 616 1914 71,448 36,139 506-110 3. Audenarde 1912 36,451 23,876 655 1914 38,109 21,880 574 81 • 4. S t Nicolas 1912 54,740 42,754 781 1914 55,533 39,577 713- 68 5. Termonde 1912 45,022 32,318 718 1914 46,466 30,958 666- 52 Flandre Or. 1912 356,050 228,136 641 | • 1914 366,727 210,795 575- 66 6. Mons 1912 109,161 31,502 288 1914 112,952 33,140 293+ 5 7. Charleroi 1912 178,195 50,695 285 1914 178,902 48,260 270- 15 r" 8. Soignies 1912 70,306 27,630 393 ^ 1914 73,246 28,507 339- 4 ? 9. Thuin 1912 61,427 23,093 376 1914 62,573 22,259 356- 20 10. Tourn.-Ath 1912 104,785 46,930 448 1914 108,080 45,197 418- 30 "J" Hainaut 1912 523,874 179,855 343 1914 535,753 177,363 332- 11 11. Liège 1912 188,271 56,489 300 1914 194,877 55,361 284- 16 du ]2. Huy-War. 1912 69,568 29,844 429 'nf 1914 71,691 28,203 393- 36 ; a 13. Verviers 1912 65,267 30,645 470 in~ 1914 66,326 28,585 436- 34 >u- Pr. (le Liège 1912 323,106 116,978 362 [P- 1914 332,894 112,149 337- 25 te- ]4. Hasselt 1912 37,881 29.680 780 ;.te 1914 39,060 27,429 702- 82 1S" 15.Tong.-Maes.1912 53,823 43,758 813 3r~ 1914 55,643 40,582 729- 84 Limbourg 1912 91,709 73,438 801 en 1914 94,708 68,011 718- 83 le- Tôt. (1. 4 prov. 1912 1,294,739 598,407 462 >n, 1914 1,30,032 568,318 427- 35 >ré Tels sont les chiffres. On le voit-. il w a pertes, et pertes souvent sensibles. Mais taisons remarquer d'abord que nous comparons notre situation présente avec celle de 1912. Celle-ci fut anormale au plus haut point. Les libéraux modérés adversaires du cartel, par milliers, et par dizaines de mille avaient voté à droite. Le cartel défait, un bon nombre d'entre eux sont retournés vers la gauche d'où ils venaient. Prenez le pourcentage de 1900, celui de 1904 ou celui de 1903, ou mieux encore, faites la moyenne entre ces trois périodes normales d'élections et vous verrez que nos amis, à peu de chose près, en trop par ici, en trop peu par là, ont gardé intactes leurs positions. Une autre statistique est celle qui a été faite par la « Gazette de Liège » pour chiffrer l'exactitude, si l'on peut dire, de cette remarque faite par M. Berryer dans son interview de lundi avec le « journal de Bru-xolles » : le pays wallon a mieux donné pour le parti catholique que le pays flamand.De ia statistique de la « Gazette de Liège » il résulte que, de 1912 à 1914 et de 1900 à 1914, la différence dans le pourcentage des voix a été la suivante dans les arrondissements où il y eut élection dimanche : Différence Différence de de 1912 à 1914 1900 à 191i Alost _n — 10 1/2 Gand — 4 1/2 2 S t-Nicolas — 7 5 Termonde — 5 +0.2 Audenarde — 8 « 2 Charleroi — 1 0 2 MonS> + 1/2 + 4 1/2 boigmes —0.4 +5 Thuin _2 — 2 1/2 Tournai Ath — 3 2 1/2 Hasseit — 8 q Tongres-Maes. — 8 ï2 ffuy-Waremme — 3 1/2 +2 Liège _ 1/2+1 1/2 Verviers — 4 +7 1/2 Conclusion : En comparant les pourcenta-ges de 1912 à ceux de 1914, on constate que nos voix ont diminué dans les arrondissements flamands de 4 1/2 à 11 pour cent. Dans les arrondissements wallons, cette diminution n'est que de 1/2 à 4 pour cent. Si l'on compare les scrutins de 1900 et de 1914, la même constatation s'impose : les vOix catholiques ont augmenté dans les arrondissements t wallons sauf à Thuin et à Tournai, et diminué dans les arrondissements flamands, sauf à Termonde. Ce sont donc les provinces wallonnes, les populations « éclairées », selon nos adversaires, qui renforcent la politique du gouvernement, tandis que les Flamands faiblissent.ITouvelles de Borne. Lo Saint-Père a reçu, pour la seconde fois, le cardinal O'Connell, archevêque de Boston.Le même jour, Sa Sainteté a reçu le cardinal de Cabrières, évêque de Montpellier. *** 1 ^Lafeté-de saint Philipne de Neri, appelé l'Apôtre du peuple de Rome, a été célébrée en grande solennite, et avec un concours de peuple énorme, en l'église de l'Oratoire, dite la a Chiesa nova ». *** Le Consistoire public a eu un caractère très solennel. Il s'est tenu dans la salle des Béatifications au-dessus du portique de S erre. Il y avait une extraordinaire amuence d éveques et de prélats. Outre les onze cardinaux qui recevaient le chapeau, en particulier lïgr Sevin, arche-veque de Lyon,vingt-deux cardinaux étaient présents, parmi lesquels le cardinal de Car brières et les archevêques de Londres, New-York. Boston. Baltimore. Le Pape entra porté sur la « sedia », précédé du somptueux cortège papal. On remarquait le nouvel uniforme des officiers 5e la garde suisse qui ont repris le costume du A Vie siecle, en soie rouge pourpre aux creves verte. Dans les tribunes étaient les sœurs et niece du Pape. Le patriciat romain et le corps diplomatioue étaient au complet. La ceremonie se déroula suivant le rite ordinaire. L avocat consistorial Jaocouci par a sur la cause de béatification, du véné-rable Joseph Cafasso, prêtre turinois. Après 1 obédience et les félicitations du Sacré Collège, les nouveaux cardinaux vinrent, rece-voir le chapeau. Le premier était le cardi-1911 rms' nomm^ au Consistoire de . AM dessus du trône pontifical était une vieille tapisserie précieuse, dite des Lions. Très impressionnante aussi fut après la ceremonie la prostration des nouveaux cardinaux dans la chapelle Sii.-tine, tandis que les chantres exécutaient le « Te Deum » que termina l'oraison chantée par le cardinal sous-doyen, S. Em. le cardinal Agliardi. finhln I no linnKnno ô Hevue de la Presse La grève générale amnistiée ! — Le « Peu pie » conclut des élections du 24 mai que le corps électoral a amnistié et approuvé le grève générale : « On sait comment le corps électoral s'est comporté à l'égard de cet épouvantail ; il l'a fait voler en éclats. Partout, sauf en un seul arrondissement, ceux qui le brandissaient ont été repoussés avec perte; partout aussi, hormis à Liège, le parti qui a entrepris la grève générale, a vu s'accentuer sa force et son influence. Rien n'est plus éloquent, à cet égard, que l'exemple du pays de Charleroi, où la grève générale fut la plus intense et où le Parti ouvrier a fait un bond formidable de 17.00C voix ! La démonstration est péremptoire ; la eiasse ouvrière a témoigné, magnifiquemenl de sa confiance envers ceux qui ont mis er œuvre son irrésistible force en faveur de la réforme électorale. La grève générale fut, nous en appelons aux électeurs de dimanche dernier, un né cessa-ire avertissement. Les libéraux, ce nous semble, doivent être quelque peu ahuris de-constater que leiu « succès » de dimanche est invoqué par 1( « Peuple » comme une absolution de la grè ve générale. Le bon agent et le rusé jeune garde. -L'administration cartelliste oui préside de puis peu de temps aux destinées de la villt de Namur. s'est empressée de remplir, au tant que faire se pouvait, les cadres de h police, de ses fidèles créatures. La renaissance de ces excellents fonction naire ainsi casés, grâce à la fermeté de leur! opinions anticatholiques, se manifeste d< toutes les façons les plus diverses. Notre confrère 1'« Ami de l'Ordre » ei enregistre encore un témoignage typique Le fait n'est point capital, certes, mais i est symptomatique et par dessus le marcln assez amusant. « Un de nos jeunes amis, dit notre confrè re catholique, faisait dimanche en bicyclette le service d'information entre nos bureau: et l'Association catholique. » Son service terminé, le jeune homme re gagnait ses^ pénates quand tout à coup sî lanterne s'éteignit. » Il eut la malchance de rencontrer ui agent de police qui le tança vertement e sortit son carnet pour lui dresser procès verbal. » Notre ami ne perdit point le nord et es quissant son plus beau sourire, dit à l'a gent : « Je vais à la « Province! » (c'est 1< journal libéral du lieu. N. d. 1. R) — «Alors c'est bien », acquiesça paternellement h gardien de la paix namurois. » Cyclistes, attention! conclut l'« Ami d< l'Ordre »; quand vous n'aurez pas de lan terne, n'oubliez pas le mot de passe ! » Les gai tés de l'opposition. — La « Gazct te » de Bruxeles nie fort et ferme qu'il ait des symptômes de discorde au sein d< l'opposition. Pourtant elle a-joute : « S'il y a certaines divergences de vue en tre les fractions de la Gauche, elles ne son pas neuves : et nous avons appris à nous ei accommoder. » Il y a dans tous les cas un point sur le quel elles sont toutes d'accord : c'est su; la nécessité de nous débarrasser du régime clérical et de continuer à faire tout ce qu< nous pourrons pour cela. » Comme programme, voilà oui est parti culièrement consistant surtout avec le pi ment des divergences dont il est aocom modé ! Sur une devise. — L'« Eclaireur de Nice remarque que la devise du roi Christian d Danemark est « Mon Dieu, mon pays, moi honneur », et, élargissant la remarque i dit: La devis© de Christian est le mot d'ordre uni versel, la maxime d'action de tous les souve rains et chefs d'Etats, monarchies ou républi ques, la France seule exceptée! Que^ le roi (l'Angleterre prononce un discour du trône, que l'empereur Allemand lance un proclamation à son armée ou fasse parler so chancelier au Reiohstag, que le président de Etats-Unis adresse un message aux représen tants de la nation, tous, partout et toujours, il ont soin d'appeler sur eux le secours d'en haut et de placer sous la protection divine les entre prises de leurs pourries. En particulier, notr redoutable voisin de l'Est ne manque aucune oc o.asion d'épancher sa foi et sa ferveur religieu se... Nos esprits forts auront peut-être le trist courage d'en rire, et d'ironiser là-dessus, eu qui s'emploient, et qui se vantent d'y réussir à bannir « le nommé Dieu » de la consciene nationale ! Comme ils crieraient à la trahison si le Président Poincaré s'avisait, dans un dis cours officiel, de ressusciter Celui qu'ils croien avoir enterré 1 Petite Chroniqm Les pluraux. — D'après les listes électc raies de 1911-1912, les électeurs à une voi représentaient 58 p. c. du corps électoral les électeurs à deux voix 24 p. c. et les éle< teurs à trois voix, 18 p. c. C'est dans les petites communes qu'il y le plus de pluraux. Dans les communes de 5,000 habitants € plus on compte une moyenne de 156 vote par 100 électeurs, tandis que dans les con marnes de moins de 5,000 habitants cett moyenne s'élève à 165 votes par 100 éle< teurs. Les électeurs par profession. — Le corr électoral belge présente, envisagé au poir de vue des professions, les proportions qu , voici : Professions ou positions libérales, p. c. ; — professions agricoles, 31 p. c. ; -, professions commerciales, 10 p. c. ; —^ pr< fessions industrielles, 32 p. c. ; proprieta res, rentiers, pensionnés, 3 p. c. ; — con mis et employés, 2 p. c. ; — domestiques, c< chers, valets, 2 p. c. ; — autres profession: 14 p. c. « Sage précaution. — Les nouveaux éli n'attendent jamais longtemps après la prt clamation du scrutin pour aller faire visit à la questure de la Chambre des Représeï tants. ^ M. Van Hoegaerden, député libéral d ^ Liège, aura été le premier à accomplir c devoir. Il avait hâte d'aller choisir le sièg qu'il occupera à la rentrée de novembr< Inutile de dire que son choix s'est port . sur un fauteuil très éloigné des bancs d ! l'extrême-gauche. Cette précaution n'éta peut-être n-âs superflue... l Le déboisement. — D'après le recens< ment de 1910, les propriétés boisées ont d [ minué en Belgique de 1.700 hectares. C'es ; énorme au point de vue de nos forêts n? turelles, taillis et futaie, si l'on tient comi te du grand nombre de plantations en rés - neux, qui ont été effectuées depuis ving î ans. : o- La santé de l'entomologiste Fabre. — 0 1 a lancé dans la circulation des nouvelle très pessimistes sur la santé du savant ente 1 mologiste Fabre. Celui-ci, qui vient d'entre k dans sa 91e année, est actuellement sou " frant dans sa maison do Serigrrn, en Vai cluse, de quelques incommodités de sa viei " lesse.mais il n a nullement perdu sa préser " ce d'esprit et plaisante toute la journé 5 avec ceux qui lui rendent visite. > « Les résultats officiels de l'élection d ' Charleroi n'ont été connus que quaraut-huit heures après le scrutin, ce qui expl que des erreurs d'appréciation basées su des résultats incomplets. Ceux-ci ont fa croire que les catlio iques étaient en reci de 2,000 voix. En réalité, nos amis de l'a 5 rondissement de Charleroi ayant recueil dimanche 50,299 suffrages contre 50,695 e 1912, le recul ne se chiffre que par 396 voi . soit moins du cinquième de ce qu'on ava - cru tout d'abord. De même en ce qui cor j cerne l'arrondissement de Mons : les cath< 1 iques y sont en progrès de 1,638 voix. Leu . gain dépasse celui des socialistes (1,460 . Le recul libéral est de 260 voix. Où vont-Ils ? — Vous connaissez la toi chante et délicieuse histoire du poète : u enfant demande à son père où vont mour: les gentils oiselets ; Lu i n'en a jamais trouv< et il est bien près de croire que les pauvrt oiseaux se cachent pour ne nous laisser qu l'impression enchanteresse de leur vol i ► de leur gazouillis. 3 C'est un peu la même question que noi j pose un lecteur, mais il nous donne la r< 1 ponse dans la Lettre suivante : Depuis samedi dernier, une vague de froid - envahi la Belgique ; que sont devenues les hiroi - delles? Depuis plusieurs jours, c'est en vain qi - je les-cherche là où elles évoluent d'habitudi C'est h peine si, à forco de patiente observatioi 3 on peut en apercevoir une ou deux, aloi 9 qu'avant lo froid, on en voyait voleter, 20 ou 2 1 ensemble. s A mon avis, une grande partie de ces oiseau ont péri. Et mon opinion se base sur une oxp< s rience de six années. » En Hesbaye où je passe régulièrement m* vacances, en plein mois de juin, après quelque 5 jours do froid, j'ai parfois trouvé jusque 23 h rondelles, mortes, dans les champs. , Les paysans ne pensent pas que le froid tu j les hirondelles; mais celles-ci, à leur avis, mei ç rent de faim la température plus rigoureuse n leur permettant plus de so procurer les insectc 3 qui constituent la base de leur nourriture. ' Que le temps^ se réchauffe donc bien viix t pour que nos jardins soient animés encor du vol gracieux des hirondelles 1 Al «11- Zi. !>_• ... . LA VILLE r Le Roi des Belges a envoyé une souscrip-< x,!tion de £ 120, soit 3,000 fr., au Comité an* •1 glais qui a constitué un « fouds pour la pré* . servation au champ de bataille do Water* loo ». * « t A la Cour. — Le major du Roy de Blicquy; s est nommé écuyer d'honneur du roi Albert.; 0 • Anniversaire. — Il y a aujourd'hui jeudi vingt ans qu'a été célébré à Bruxelles le mariage de la princesse Joséphine de Belgique avec le prince Charles de Hohenzol" s lern. La princesse avait alors 22 ans. ^ M. le baron de Broqueville, annonce un3 depeche de Clermont-Ferrand, est arrivé ! jeudi soir à Chatel-Guyon, où l'honorable l~ chef du cabinet va faire sa cure annuelle. ♦ Les bourgmestre, écheviiis et uu certain nombre de conseillers communaux de Bruxelles et d'Anvers seront reçus, à Paris, s lundi prochain, en même temps que clea collègues anglais, russes, espagnols et hol-c landais. De grandes fêtes seront organisées à cette occasion. 6 — e e La visite du Lord-Maire à Bruxelles. —< ç Nous avons dit que le Lord-Maire de Lon-* . dres viendra k Bruxelles pendant les fêtes nationales de juillet. A cette occasion, un e dîner de gala aura lieu à l'hôtel de ville.Le it Longchamp-fleuri sera retardé de façon à} ce que le Lord-Maire puisse y assister. ♦ t Pour la conservation du champ de bataille de Waterloo. — Le « Times » constate que 1 appel de fonds pour la préservation du i- champ de bataille de Waterloo n'a pas eu.-t jusqu'ici, de résultat satisfaisant. La somme minimum demandée est de 10,000 £, 4,000 £ seulement ont été recueillies. ♦ s j ',a distribution des pris du concours d'or-n.r? de propreté, institué par le comité of-r ficiel de patrona-ge des habitations ouvriè-res et des institutions do prévoyanoe de la ville de Bruxelles, aura lieu, le lundi 1« . juin, à 10 h. 30 à l'hôtel de ville (salle çothU que). Q .Pes prix d'honneur, des premiers, deuxièmes et troisièmes prix seront distribués à plus de cent ménagères bruxelloises. e _ Les congrès de navigation. — Jeudi ma* 1 DU?: eu u ?u département des Travaux r rubiics une réunion de la commission per-t manente des Congrès Internationaux do 1! navigation Après leur assemblée, les mem-■ bres ont déjeûné chez M. Hellepntte A' |, l n. 30 des autos les ont conduits à T-ervue-D Pr °V ont visité le musée colonial puia X à Laeken ou ils ont visité la tour japonais® it et le pavillon chinois. >. « r hc procès du duc d'Orléans.- L' c Action' £ rançaise » publie cette note : Un journal déconsidéré par la façon dont il s su perfectionner tous les procédés connus de chantage, — le « Matin », — s'est fait, depuis quelque temps, 1 instrument des diverses in-' tngues imaginées pour ralentir les progrès de la cause royaliste, et notamment de toutes les s, sales calomnies propagées contre Monseigneur H- j i0rilHlu5 P*1' dos laquais qu'il avait corn--e blés de Ses bienfaits et que leurs trahisons L'ont ;t réduit a congédier depuis plusieurs années. Une fois de plus, dans son numéro d'hier, le 1S « Matin » s est révélé pareil à lui-même, en pu-?,lant> dans sa dernière heure, de prétendues iniormations de son « correspondant de Bruxel-V- ar"9ju^ant contre Monseigneur le Duo a ci Orléans des allégations que « nous savons » i- contraires a des faits démontrables et démon-e très. ) N.ous préciserons dans la mesure où cela sera i rendu nécessaire. On sait que rien ne peut ar-•s ro.fcef 1 «Action française » alors qu'il s'agit du 0 salut public. Nous nous en tiendrons pour au-jourd hui à déclarer que la prétendue informa-s tion du a Matin » d'hier est fausse et menson-i gere de tout point. g A titre^ documentaire. s II s'agit du différend' entre Mme la du-chesse d Orléans et son mari, différend qui se débat b huis-clos devant un collège d'ar-e bitres, composé^ de trois membres de la t- Cour de Cassation de Belgique. e s ♦- Le congrès annuel des sociétés d'ex-sous-officiers de l'armée belge se tiendra à Lié-e ge [es 30 et 31 mai et le premier juin prochains.n 'T' ■ vai|.^||| rrrrrr—-tjbj— FEUILLETON D(J 30 MAI 191t. T La Folle de Virmont PAR Jean BARAXCY if (Roman couronné par l'Académie Française) ♦ Guy Cressent paraît très ému. Cette en-Ifant lui donne comme un regain de jeunesse, ! il est joyeux, souriant et, s'il osait, il chanterait.— En route! s'écrie le parrain. Et les voilà tous partis, Line en tête. Ils sont une dizaine d'invités et ils vont < deux par deux, car ils traversent le bois : dont le chemin est plus court. Madame Clai- < re marche à côté de Marceline parce qu'elle t icraint toujours un faux mouvement pour sa ! (fille, mais Marceline prend des précautions, et la toute petite, qui j.èse peu à ses bras, i est aussi bien étendue que dans sa bercette. ] La nature, qui fête le mois de mai, sem- i ble fêter aussi l'enfant qu'on va baptiser. 3 L. arbres secouent leurs fleurs roses 6ur ] Bon passage et l'air est rempli d'émanations < fraîches. Même sur la route, même dans le i Julage, même sur la place, tout ce qui entoure la marraine, tout ce qu'elle voit et ce j qu ebe entend lui semble radieux.Cela vient Certainement de ce matin de printemps,mais ceia ne vient pas de lui seul... car il y a autant de soleil dans les prunelles de Line ( y en a dans le ciel. ( Et jo ne saurais vous dire son bonheur et ( Bon orgueil lorsque le prêtre lui demanda les \ aoms donnés au nouveau-né. — Comment l'appellerez-vous mon e tant 1 Elle est si troublée qu'elle semble ne pl se souvenir des noms choisis et elle cherc une seconde. — Voyons Marceline?... murmure Mr Claire. Le rouge lui monte au visage et ci répond ; — Je l'appellerai Claire, Marthe, Fai bine ! Faustine n'est pas bien joli, mais le :ain a désiré qu'on lui donne ce nom qui c e féminin du sien. Alors le prêtre prononce les trois noms > versant l'eau sainte sur le front du bébé, q 1e se réveille même pas; puis il explique < quelques mots à Marceline la missh ]u'elle s'engage à remplir. Tenir l'enfa jur les fonds baptismaux ne doit pas êt considéré, toute jeune qu'elle est encor iomme un amusement. Il faut qu'elle sac' rien le devoir d'une marraine... Il le lui dit, ce devoir, et tandis que, s a place, les gamins commencent à se gro Der près du porche, attendant sa sortie av mpatience, Marceline -écoute religieus nent. Elle est si sérieuse que le prêtre, p« îabitué à voir pareille gravité emprein iur un si mignon visage, lui tape amical lient sur la joue. — Toi, lui dit-il en souriant, afin de aire sourire aussi, toi, tu me comprend 'en suis sûr... — Oh oui, Monsieur le Curé ! Jo crois bien qu'elle comprenait! Peu :tre même s'exagérait-elle cette missic lont il venait de lui parler. En tout ca lie y pensait beaucoup, et en sortant c 'église elle resta tellement absorbé qu'el oublia les boubons à distribuer, n- Le parrain la rappela à l'ordre, mais elle refusa de jeter elle-même les sucreries à ng tous ses anciens camarades accourus et,bien ae ^ue Mme Claire lui eût enlevé Faustine, elle marcha posément à côté d'elle tandis que ae 1 aubergiste et le parrain lançaient loin sur le le chemin, les dragées qui roulaient. — La marraine ! la marraine ! criaient les s- gamins. Ils suivirent le baptême quasi jusqu'au ,r. moulin, puis ils se dispersèrent, st ~ Tiens, dit Mme Claire, en apercevant debout sur la porte de ce moulin, le petit André Marosselle qui regardait venir tous ui ces gens endimanchés, il n'a pas pris part à îd la fête, celui-là donne-lui donc le restant )n des bonbons. nt Marceline s'arrêta devant lui et vida le re sac dans ses mains. Le garçonnet qui pa-e, raissait avoir de onze à douze ans, ouolia de ie la remercier et courut d'un trait les montrer a_ la vieille meunière dont on apercevait le ir visage ridé ^ la croisée du premier étage, u- — Mé ! regarde ! 3c . Quand, sur un ordre de la bonne femme, e- il redescendit pour remercier, les autres • u etaient déjà loin. Il resta là, adossé contre te le moulin, et mangea les bonbons les yeux e- fixés sur la rivière qui chantait. [a VII s, Marceline demeura chez elle encore trois jours après le baptême et puis, de nouveau, t- elle retourna à Magy-le-Haut. ,n Elle y était bien et on l'aimait, cependant 5) elle eut un grand serrement de cœur en [e quittant l'auberge. Certes elle regrettait ;e Césette et son père, elle regrettait son lit douillet près du lit de la nourrice, si près que Césette pouvait l'endormir avec un de ces jolis contes qu'elle aimait tant; elle regrettait le bois encore vêtu de sa robe prin-tanièr étoilée de fleurs, mais elle regrettait surtout Faustine ! C'est à elle 1 'elle pensa constamment là-bas, et dire que la bonne Césette avait craint un instant qu'elle en fût jalouse ! Jalouse, elle 1 Ah bien oui ! Mais dès à présent toutes ses affections d'enfant semblèrent se concentrer sur la petite et pl s le temps passa, plus elle le prouva. Quand elle obtenait de passer un ou deux jours à l'auberge, elle n'aspirait qu'à une chose : promener et bercer Faustine dans ses bras, l'amuser et la faire rire de ce rire va- gue et adorable cependant des tout petits. ela alla bien pendant deux ans; Madame Claire, ainsi que l'appelait Marceline, ne pouvant jamais se résoudre à dire Maman, paraissait même touchée de cette amitié et Césette commençait à espérer que sa chère fille rentrerait en grâce, lorsque cette jalousie qui ne pouvait pénétrer dans le cœur de Line pénétra subitement dans celui de la jeune femme. Mon Dieu oui, Faustine, ne s'avisait-elle pas de sembler préférer Line à sa mère? Pendant les dernières vacances que la fillette passa à l'auberge, elle ne \oulut point la quitter un moment et se désola si sincèrement à son départ, que iaadime Claire fit bel et bien promettre à son mari de ne pas la faire revenir aux prochaines vacances. — La petite s'y attache trop ! dit-elle, après ce sont des scènes, tu le vois; elle en aurait des convulsions, c'est sûr. — Il n'y a qu'un moyen pour éviter ça, répondit Guy. C'est que Marceline reste toujours ici Alors elle prit l'air doucereux qui savait si bien enjôler l'aubergiste et lui fit entendre raison à sa manière. Il n'y pensait pas de vouloir garder Marceline, une enfant si intelligente, si studieuse, dont on pouvait faire plus tard une demoiselle par son instruction 1 Non, non, il fallait qu'elle continuât ses études, plus tard elle reviendrait naturellement, et l'on verrait ce qu'on pourrait en faire.Mais pour le moment, c'est-à-dire tant que Faustine n'aurait pas la raison de comprendre qu'on doit préférer sa mère à sa sœur il était nécessaire qu'elle revint le plus rarement possible à l'auberge. La petite tomberait malade avec ses crises de désespoir. Que faire? Est-ce qu'il oserait jamais entrer en lutte, le malheureux homme ? Il promit ce qu'elle voulut et lui donna raison. Césette en fut indignée et ne se gêna pas pour le lui dire de seul à seul. Alors il se retrancha derrière l'unique excuse qu'il sentait plausible. — Claire n'est pas si méchante que ça... Elle veut aussi le bien de ma fille, puisqu'elle désire en faire une demoiselle plus tard. Une demoiselle,donc ! Elle savait bien que chez les sœurs de Magy-le-Haut on s'occupait bien plus d'apprendre à coudre qu'à étudier dans les livres... Certainement les enfants qui sortaient de chez elles savaient l'orthographe, leurs quatre règles, et même un peu d'histoire et de géographie, mais de là à être des demoiselles, c'est-à-dire des jeunes filles vraiment éduquées à la façon des villes, il y avait loin. C'était un prétexte, cela, et rien de plus, pour tenir Marceline éloignée; et quant aux crises de Faustine. on y accordait oeaucoup d'attention. On la gâtait,on satisfaisait tous ses caprices; si l'on croyait faire quelque chose de bon avec ça! Voici qu'elle était dans ses trois ans on pouvait bien c ;mmen-cer a la gronder et à la corriger quand elle le méritait. Au fond, il sentait bien qu'elle avait rai-son, mais b moyen de se révolter contre 1 Claire ? — Ça n'est qu'une poule mouillée! disait Césette dans ses jours de mauvaise humeur à la vieille Marion, qui connaissait l'aubergiste depuis bien des années. Et, de fait, elle disait vrai. Bon comme le pain, ce Guy Cressent, serviable à chacun et aimé de tout le monde, mais d'un caractère faible, si faible qu'un enfant l'eût mené, à plus forte raison sa femme. Lui-même le coniprenait, et s'en voulait de ne point pouvoir se montrer maître; mais c'était plus fort que lui; toutes les résolutions qu'il prenait à cet égard, celles qu'il croyait les plus énergiques, s'envolaient aw premier mot de Claire. Elle le savait et elle en abusait, lui parlant tantôt avec douceur et tantôt avec audace, réclamant ceci et cela sur des tons différents, mais avec la volonté toujours arrêtée d'être obéie et servie à souhait. Je ne sais trop ce qu'il serait advenu ping tard de Marceline avec l'antipathie qu elle lui portait,si la mort frappant inopinément à l'auberge n'avait emporté cette marâtre. Clairé# n'avait pas vingt-cinq ans et la mort qui ferma à jamais ses paupières sans poser de stigmates effrayants sur son jeune ot charmant visage sembla à Guy Cressent, terriblement cruelle... pour le moment. CA suivra. J

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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