Le journal du Congo

1546 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 19 Mars. Le journal du Congo. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29884075/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . t'r. 1.50 Echos „ fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la TriHuf e, S, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DAHS CE HUMÉRO : Lettre ouverte à M. Emile Va' jervelde. Au Conseil colonial. M. Tibbaut et les ânesses de Juabourg. Le Katanga au début de I9I4 Echos et nouvelles. Le commandant Henry. Le budget des colonies, f Ce que les Français pense de nous et de notre œuvre coloniale. ^ Arrivées et départs. \ Bulletin Financier. Lettre ouverte a M. Emile Vandervelde Cher Motisfeur Vattdervelde, Il y eut, dans Vintéressant discours que vous prononçâtes vendredi dernier - vos discours sont toujours intéressants — d'excellentes choses et aussi des choses regrettables.Pourquoi faut-il que, pour complaire à la collection d'honorables systématiquement anti coloniaux et naïvement antiroya-listes qui vous entourent, vous ayez consenti à ravaler le débat à de pitoyables attaques à l'égard du fondateur de la colonie?!En faisant, comme vous l'avez fait souvent, l'éloge de celle-ci, en défendant l'annexion du Congo par la Belgique, en reconnaissant avec le ministre des Colonies le splendide avenir qu'il faut légitimement attendre pour elle, vous avez implicitement, cher monsieur; fait du souverain-fondateur, de l'homme de génie qui « créa » le Congo pour la Belgique, un éloge que les attaques prodiguées à sa mémoire n'amoindriront certes pas, croyez-le. Cette concession à la démagogie ne fut, permettez-moi de vous le dire, pas à la hauteur de votre grand talent,, ni de votre caractère. Mais jil y e\ut, dans votre discours, dont les coloniaux ont lu bien des extraits avec plaisir car,, avec M. Fléchet, vous avez reconnu que la Belgique ayant annexé le Congo, avait pour devoir de le garder et de. tout fcure pour cela —\ il y eut un passage qui a causé, parmi tous ceux qui s'intéressent à l'avenir de notre colonie, me impression pénible. Reprenant l'affirmation d'un jeunfc professeur, vous vous êtes exprimé en ces termes : On dit que des fonctionnaires anciens, ayant servi sous l'autorité despotique et ultra-centralisée du feu Roi, ayant gravi, par leur mérite incontestable, divers échelons de la hiérarchie administrative, ont subi une sorte de déformation professionnelle, les empêchant de prendre toutes les initiatives nécessaires, « d'oser et d'agfr », à supposer que les bureaux de Bruxelles le leur permettent. Et vous concluiez en ces termes : J'estime que si nous devons être d'accord en principe sur la question de la décentralisation et de l'autonomie administrative, nous ne devons marcher qu'à pas comptés, en exigeant notamment, au poin;t de vue de la composition du Conseil colonial, les garanties nécessaires et en rue donnant pleins pouvoirs au gouverneur général que le jour où l'on aura trouvé the ri g ht man pour exercer ces importantes fonctions. Félix Fuàhs,, Malfeyt, Wangermée ont servi l'Etat Indépendant, certes. Ils furent là-bas à l'époque héroïque de l'histoire coloniale. C'est à leur effort que, pour la meilleure part,, fut (lue Vorganisation de la colonie. Le Belge est « un homme qui critique », d est entendu- Mais interrogez les étrangers fui ont passé par le Congo belge. Ecoutez l'expression de leur admiration pour l'incroyable rapidité avec laquelle il s'organisa. Ecoutez surtout les Français comparant ce qui s'est fait chez eux et chez nous, et citant la colonie belge en exemple iu gouvernement français! Et demandez-vous s'il est juste de critiquer ceux qui furent les principaux acteurs tie cette expansion aussi magnifique par sa rapidité que par son ampleur! Est-ce parce qu'ils ont continué leurs services à leur patrie le jour où elle reprit colonie ; parce qu'ils ont appliqué, avec droiture et fermeté,, les réformes décrétées par la Belgique, qu'il faut leur refuser aujourd'hui notre confiance et — ce qui est plus grave. — les diminuer vis-à-vis de la nation et dans l'esprit de leurs subordonnés?Il y eut là, de votre part, Monsieur le Député, une erreur d'autant plus certaine que, dévoué aux intérêts de la colonie comme vous l'êtes, vous n'avez pas voulu jeter la déconsidération sur des hommes comme ceux-là. La Belgique leur doit de la reconnaissance,, elle compte sur eux pour mener à bien l'œuvre immense qui est encore à exécuter, et dont vous aussi réclamez l'accomplissement. Si nous vous adressons cette lettre ouverte,, Monsieur le Député, c'est dans l'assurance que vous voudrez remettre les choses au point et rassurer ceux qui ont lu dans votre discours une proscription et un manque de confiance dans les chefs de notre administration coloniale. Les colonnes du Journal du Congo éous sont ouvertes,, faut-il vous le dire. Ses lecteurs attendent de vous quelques^paroles rassurantes à cet êgnri Nous vous connaissons assez pour croire que vous ne les leur refuserez pas. Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'expression de nos sentiments de haute considération. Edm. PAT RIS. ■■ ■— Au Conseil colonial * * * * Séance du 7 mars. La séance qu'a tenue samedi dernier le Conseil colonial, sous la présidence de M. le ministre des Colonies, a été plutôt une séance de liquidation. Il s'agissait d'abord de terminer l'examen du projet de décret approuvant une convention du 28 janvier 1914 avec M. Alfred Jordan, en vue de favoriser et de développer l'élevage dans la région de Thysville. Rappelons qu'à la dernière séance, diverses critiques avaient été formulées, auxquelles, , en l'absence de M. Renkin, il n'avait pu être donné de réponse définitive. Il y a été répondu cette fois et de façon apparemment satisfaisante puisque, sans autre débat, la convention a été approuvée à l'unanimité. Rapporteur : M. Didderich. Il résulte notamment de ces explications qu'il n'est parlé dans la convention de concession minière qu'à titre de simple indication, le droit commun d'aujourd'hui et de demain devant être suivi par le concessionnaire s'il voulait se livrer à l'exploitation de découvertes éventuelles ; que l'existence des clauses de déchéance résulte à suffisance du caractère même de la convention, contrat bilatéral ; que le concessionnaire aurait à s'incliner, le cas échéant, devant les mesures de police qui pourraient être prises pour prévenir ou enrayer une épizootie ; que le gouvernement, pouvoir exécutif, sera juge du caractère acceptable des conditions imposées par le concessionnaire à des locataires ou acheteurs éventuels ; que le droit de chasse ne sera accordé au concessionnaire que s'il s'agit de chasser les animaux pouvant mettre le troupeau en péril ; que, sauf éventualité d'une autorisation spéciale, le concessionnaire ne pourra faire apport de ses droits à une société. * * * Le Conseil a approuvé ensuite, toujours à l'unanimité, le projet de décret approuvant et étendant à tout le Congo l'ordonnance du gouverneur 'général relative à l'exportation du caoutchouc falsifié. Rapporteur : M. Timmermans. * * * Approbation encore des rapports rédigés par M. 'Morisseaux sur un projet de décret approuvant la délivrance de permis spéciaux de recherches minières au Katanga, et par M. Dubreucq sur le projet de décret accordant à l'American Presbyterian Congo Mission un terrain à Luebo. * * * Sé\ance du 14 mars. Simple séance de liquidation qui s'est bornée à l'approbation, sans guère de débats, de quatre rapports : i° Rapport de M. Diderrich sur un projet de décret portant approbation de la convention passée par l'administration du Congo belge avec M. A. Jordan en vue du développement de l'élevage au Congo ; 20 Rapport de M. Cattier sur un projet de décret portant approbation de la convention passée avec lai Compagnie du Ka-saï, accordant à celle-ci un droit de concession ïninière ; 30 Rapport de M. Timïnermans sur un projet de décret interdisant l'exportation des caoutchoucs frelatés et impurs ; 4° Rapport de M. Morisseaux sur un projet de décret accordant un certain nombre de permis spéciaux de recherches (minières au Katanga. M. Tibbaut et les ânesses de Luluabourg # * * # Une histoire très amusante fut racontée à la Chambre jeudi dernier par M. Tibbaut. Elle a certainement convaincu bien des gens des méfaits ie la centralisation administrative. En organisant un élevagle à Luluabourg, l'administration, par igiorance ou distraction, aurait oublié ae joindre au troupeau des ânesses, l'âne mâb indispensable. Un missionnaire offrit de "hanger contre une des ânesses un âne mâle de son troupeau, mais le directeur de la ferme de l'Etat refusa cet échange, en alléguant le motif renversant qu'il n'avai' pas d'instructionls de Bruxelles à cet égard ! L'élevage de Luluabourg resta stér le par suite d'un excès de bureaucratisme. Telle est la version acontée à M. Tibbaut. Le souci de la visité oblige à la rectifier qiuilque peu. !i Il s'agissait de l'organisation, près de Luluabourg, d'un essai d'élevage de chevaux et d'ânes de grande taille. Vingt-deux ânesses achetées en Italie furent envoyées à Dolo, près de Léopoldville, pour s'acclimater ; les mâles restèrent à Zambi et périrent de maladie. Les ânesses furent dans la suite expédiées au Kasaï et deux mâles commandés en Europe les rejoignirent six mois plus tard. L'échange proposé à l'éleveur n'était ni avantageux, ni nécessaire. Une ânesse italienne, rendue au Kasaï, coûte environ 700 francs ; l'âne offert en échange valait peut-être 200 francs, était de petite taille et d'une toute autre race. Le missionnaire fut très aimable, mais l'agent de l'Etat fit bien de ne pas accepter sa proposition. ^ Le Katanga au début de 1914 * # * *■ Ge qui a été fait, ce qui reste à faire Le Katanga, cette belle et grande province de notre Congo, trop longtemps négligée, se révéla, il y a quelques années, comme un territoire minier plein de promesses. Une nuée de prospecteurs, et, il faut le dire, d'aventuriers, s'abattit sur le pays, le parcourant en tous sens et le mettant parfois en coupe réglée. Il devenait urgent de mettre un frein aux excès qui se commettaient et de doter le Katanga d'une administration convenable. Tout était à faire ou peu s'en faut. Le gouvernement trouva en la personne de M. le vice-gouverneur général Wangermée, l'administrateur d'élite, à volonté froide et énergique, qu'il fallait pour mener à bien une pareille tâche. Sans se laisser rebuter par les mille et une difficultés qui se présentaient, brisant les obstacles qui j s'accumulaient sur la voie qu'il s'était tràcée, il organisa le vice-gouvernement du 1 Katanga a'vec une rapidité, une sûreté de vues qui firent l'admiration de tous les étrangers et même des Belges qui, étant sur 1 es lieux, purent se rendre compte de la difficulté de l'œuvre. C'est le « right man in the right place », ainsi que le déclarent bien des Anglais, bons appréciateurs en la matière. Lui rendre justice est un agréable devoir car s'il fut à la peine il n'est que juste qu'il soit à l'honneur. Il fallait une capitale au nouveau gouvernement et en moins de trois ans, au prix d'un dur labeur, une véritable ville fut créée dans un site charmant et, pour la première fois peut-être, au Congo belge,' on fit grand et bien. Elisabethville, cette jolie cité née d'hier, sera tout à fait agréable à habiter et des plus saine dès qu'elle aura son réseau d'égouts, une distribution d'eau potable et un éclaira/ge public, ca qui ne tardera guère, certains travauxi étant déjà entamés. Il y aura lieu également d'empierrer ses rues et boulevards, car actuellement ceux-ci sont des bourbiers en saison des pluies, des générateurs de poussière en saison sèche. Ainsi, d'ici peu d'années, Elisabethville deviendra une riante et coquette cii,é tropicale cachée dans la verdure et les fleurs. Mais si, à juste titre, tout l'effort s'est porté d'abord sur Elisabethville, il importe qu'on n'en reste pas là. C'est très bien d'avoir une jolie capitale, il ne faut pas pour cela négliger le restant du pays et les stations qui un peu partout se créent. Or, actuellement, en dehors d'Elisabeth-ville, il n'y a, même dans les chefs-lieux de district, sauf de rares exceptions près, que des habitations en terre battue ou même de simples paillotes. Il n'était pas possible de faire autrement, car il fallait aller vite, et les moyens de communication étaient absolument nuls. Tout devant être porté à dos d'homme, les matériaux venant d'Europe étaient grevés de frais énormes.Actuellement, il n'en est plus ainsi ; au nord, il y a la voie combiné* du fleuve et des chemins de fer qui va de Matadi à Bukama. Au sud, il y a les chemins de fer qui partent respectivement de Capetown et de Beira se raccordant a,u nôtre, qui va de Sakania frontière à Kambove et qui, fin 191 4, atteindra probablement Bukama, car les travaux avancent rapidement. A l'est, le lac Tanganyika est relié au port allemand de Dar-es-Salam par un che-mni de fer en exploitation depuis le Ier décembre 1913. En outre, d'ici à quelques mois, Kabalo sur le fleuve sera relié à Albertville sur le Tanganyika, par le troisième tronçon des chemins de fer des Grands Lacs. Enfin, à peu près au centre, la Luvua est navigable pour de petits vapeurs, depuis son confluent avec le Lua-laba jusqu'à Kiambi. Le lac Moero seul reste encore isolé, mais vraisemblablement plus pour longtemps, car une ligne ferrée qui le rejoindra est projetée. D'ici donc à une année le vice-gouvernement du Katanga sera doté d'un réseau combiné de voies navigables et de chemins de fer qui le mettra, de trois côtés différents, en communication avec l'océan. D'autres chemins de fer sont, dès à présent, commencés, projetés ou à l'étude, qui viendront plus tard compléter ce réseau déjà étendu. Tel qu'il est, il peut répondre à bien des besoins. Il n'y a donc plus de raisons pour que les services compétents ne se mettent pas immédiatement au travail à l'effet de rechercher, d'accord avec le service médical, des emplacements sains et convenablement choisis, oiù seront édifiées des stations non plus provisoires, mais définitives. Au surplus, rien n'étant plus cher que le proi-visoire, cela sera encore une économie pour le gouvernement. Des plans devront être judicieusement établis et suivis et les habitations à construire devront l'être suivant les règles observées en pays tropicaux, c'est-à-dire de manière à être confortables et fraîches, de façon que les fonctionnaires de tous rangs aient du plaisir à se trouv-er chez eux. Leur santé s'en ressentira, ils travailleront avec plus de facilité et de1 goût, pour le plus grand avantage de la colonie. Cela cotûtera de l'argent, mais ce sera de l'argent bien placé, et il faut que les Belges se pénètrent de cette idée que pas plus au Congo qu'en Belgique on ne fait quelque chose sans argent ; le temps des miracles est passé. Il faut donc que le gouvernement mette les sommés nécessaires à la disposition de l'administration locale. C'est à lui d'éclairer le Parlement afin d'en obtenir les crédits indispensables. Il faut agir rapidement, car nou's avons de puissants voisins qui nous observent, décidés, quoi qu'on dise, à profiter de nos fautes et à nous offrir une aide... obligatoire, premier pas vers l'éviction complète.Souvenons-nous qu'il n'est pas permis aux faibles de commettre même des erreurs et abandonnons une bonne fois nos' habitudes de lésinerie et de politique coloniale au rabais. ÉCHOS ET NOUVELLES Le ministre des Colonies. M. Renkin, incomplètement remis de la grippe qui l'avait atteint, est allé, sur l'ordre du médecin, faire une cure de ' repos à la campagne. Au Conseil colonial. M. De Lannoy, professeur à l'Université de Gand, a été élu membre du Conseil colonial, par 71 voix contre 7 au lieu -tenant général Donn^. La prospection au Katanga. Nous avons dit récemment que les sociétés la Simkat et la Belgo-Katanga conjointement avaient conclu un cartel avec les banques Bénard et Jarylow^sky, la Société Générale et la Banque de Reports de Paris, en vue de 1a prospection sur les 500,000 hectares de concession attribués à celles-ci. Il nous faut dire que ces prospections porteront sur 334,000 hectares, les banques susdites ayant retenu déjà, au bord du Tanganyika, d'importants blocs de charbon.Le retour de M. Lçclercq. L'Albertville, qui est attendu à Anvers le 23 mars, ramène en Belgique le substitut Leclercq. Ce magistrat a dû comparaître devant la cour d'appel de Bbma qui devait l'entendre au sujet de l'affaire Cambier. On sait que M. Munch Naur Larsen, appelé également à Bomaj a succombé à (Léopold-ville ces temps derniers. Dans la magistrature coloniale. M. Dupont, docteur en droit, vient de partir pour le Congo où il sera mis à la disposition du procureur-général comme magistrat provisoire. Pour la veuve de Florent Cassart. Nous apprenons que M. Renkin déposera incessamment sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à accorder une pension annuelle de 3,000 francs à la veuve de Florent Cassart, qui a été un des glorieux participants de la campagne arabe. Le service radio-télégraphique dans la colonie. Ce service ne donne pas encore des résultats très satisfaisants. Les communications d'Elisabethville avec Kukondja sont rapides et régulières. Par contre, celles échangées avec les postes de Kindu et Kongolo laissent à désirer : beaucoup de messages mettent huit et quelquefois quinze jours pour parvenir à Elisabethville. Quant aux communications avec Stanleyville, Ba-soko et Umangi, leur durée varie entre cinq et vingt jours. Le temps considérable que prend la transmission d'un radiogramme est attribué en partie au nombre restreint d'heures de service que les chefs de poste de la T. S. F. consacrent journellement à la transmission et à la réception des messages.L'exploitation agricole du Katanga. On a exprimé souvent l'avis qu'il fallait travailler, au Congo, sur de grandes surfaces si l'on voulait obtenir, au point de vue agricole, un rendement économique sérieux. Ce sont aussi les grandes surfaces seules qui permettent l'installation de cultures pouvant donner des bénéfices assez importants pour attirer au Katanga des fermiers disposant de quelques capitaux. Cette opinion est corroborée par les renseignements fournis par le service hydraulique et basés .sur les travaux exécutés par les machines agricoles. Actuellement, il faut bien le reconnaître, la colonisation agricole n'a donné que des résultats médiocres : les colons s'empressent de quitter le Katanga dès qu'ils ont réalisé quelques milliers de francs d'économie.En ce qui concerne la situation des colons belges à la fin de 1 913, les rapports constatent qu'elle reste bonne. La fièvre typhoïde est, en somme, la seule maladie qui les accable. Aussi serait-il bon d'exiger de tous les colons et aussi de tous les agents qu'ils se fassent immuniser contre la maladie avant leur départ de Belgique. D'une manière générale, la situation matérielle des colons est satisfaisante en ce moment. Tous les occupants actuels des fermes sont des gens sérieux qui ont, pour la plupart, agrandi leurs immeubles ou construit des annexes : ateliers ou magasins. Un colon vierit d'opérer un versement de près de 6,000 francs pour se rendre immédiatement propriétaire de sa ferme et du terrain. Actuellement 249 personnes résidaient au Katanga à la date du 1er janvier sur un total de 505 ayant bénéficié des dispositions de l'arrêté royal du 2 mai 1910. Aux chantiers de l'Union Minière. On annonce l'arrivée prochaine à Elisabethville de six cents travailleurs du Nyassa portugais qui seront tous employés à la mine de l'Etoile. Le départ du docteur •Taverne, médecin de l'Union Minière, crée une vacance à laquelle il devra être pourvu sans retard. Le service médical et la direction die l'industrie et du commerce se sont mis d'accord pour procéder deux fois par mois à une visite générale des campements. Le prix des matériaux au Katanga. Par suite de la réduction des tarifs de transport par chemin de fer dans l'Afrique du Sud, le prix de revient des matériaux importés au Katanga a subi une réduction correspondante de 10 p. c. en moyermje. Cette constatation résulte du prix de vente des principaux matériaux importés à Elisabethville depuis le 26 janvier dernier. La surveillance des denrées alimentaires. La qualité des vivres frais ou conservés, vendus dans les magasins d'Elisabethville, Sakania, Kambove, et dans d'autres localités de moindre importance s'est considérablement améliorée depuis quelque temps. Ce résultat doit être attribué en grande partie aux efforts personnels de M. Péve-nasse, chef du laboratoire d'Elisabethville, qui a exercé une surveillance constante* sur le commerce des denrées alimentaires. L'ouverture de la voie du Tanganyika va rendre nécessaire l'organisation d'un service de surveilance analogue dans tout le nord du Katanga. A l'école de Kabinda. Des nouvelles d'Afrique nous apprennent qu'un incendie a détruit complètement la chapelle de l'aumônerie annexée à l'école de Kabinda. Cette chapelle, qui avait été Jeudi 19 mars 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3mo année. — N° 25.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes