Le matin

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s.n. 1914, 31 Mai. Le matin. Accès à 21 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mw28912z29/
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^Dimanche 31 Mai LE MATIN » La folie suffragists Les exploits criminels des ■ suffragistes ( 'tadonniennqs ne cessent point. Un con- ( jtère bruxellois s'en indigne: «Pourquoi, , dit-il, n'a-t-on pas pour elles les rigueurs ' réservées aux malfaiteurs ordinaires?...Par- ' (equ'elles sont femmes?... Mais, puisqu'el- j ]cs ne veulent plus être traitées comme tel- . les, qu'on les traite donc selon leurs méri- | tesi...» C'est fait. La suffragette Freda Gra-| l!am, auteur du dernier attentat à la Na- ■ ' banal Gallery, a été condamnée — les jour- ' Baux viennent de l'annoncer — à six mois ' de prison. C'est plus, jusqu'ici, que n'en a ieçu l'auteur du vol de la Joconde, rapt qui mit, durait des années, le monde et la presse sens dessus-dessous et qu'aucune con- ] damnation n'a encore frappé. C'est plus, disons-nous, et à en croire cer- ! tains spécialistes, comme M. Paul Martin, membre de l'Institut des- sciences sociales, ce serait trop. Ceux-là n'hésitent pas à con-i dure à l'irresponsabilité des suffragettes ? criminelles, dont les actes, d'après eux, revêtent une forme de la folie se rapprochant du délire mystique. Ce déséquilibrement mental est voisin du délire de la persécution et, plus on cherche à le réprimer par des moyens violents, plus il s'exalte. Les : persécutions n'ont fait, dans toutes les re-, Jigions, que redoubler le zèle des apôtres et des néophytes. Les supplices, auxquels on les soumettait augmentaient leur nombre : et tous, arrivés au paroxysme de l'exaltation religieuse, marchaient au martyre avec joie. On pourrait en dire autant des sectes, même coupables, qui deviennent dangereuses — à mesure qu'on les poursuit avec i plus de rigueur. Et les savants qui raisonnent ainsi, à propos des suffragettes factieu-! ses, iconoclastes et incendiaires, invoquent I ces paroles du docteur Semai, l'un des dis-; ciples les plus distingués des aliénistes fameux Fabret et Esquirol: «Est-ce trop de-s mander à la société actuelle de mettre son ; régime répressif en accord avec les décou-i vertes incontestables de la science, en admettant qu'entre .le crime toujours punissable et la maladie destructive ou curable, il y a une situation médiane exigeant, de sa part, une neutralité armée...» Cette neutralité armée serait pourtant , bien difficile à garder devant les actes délictueux, même révoltants, de certaines suffragettes. Et si on ne les réprimait pas avec i sévérité, ne risquerait-on pas de voit* ces excès se multiplier encore?... C'est possible! leur démence est telle qu'il ne leur suffi-, lait pas, selon M. Paul Martin, pour la guérir, d'atteindre le but qu'elles poursuivent. Elles se font illusion, on ne le sait que trop, car les droits politiques auxquels elles aspirent ne seraient pas plus le remède contre les maux dont souffre la femme, .qu'ils ne le furent pour l'homme qui les possède depuis si longtemps. Elles continueront donc à être témoins des misères de leur sexe et l'exaspération qui les porte i tant d'extravagances ne cessera pas. C'est du moins ce que l'on peut supposer, et ivoilà le gouvernement anglais, qui a souci <ie l'ordre chez lui, bien livré. H faut convenir que les conditions d'existence de la femme obligée de vivre et, quelquefois, de faire vivre ses enfants de son ^ travail sont, en Angleterre, vraiment dignes ; & pitié. Miss Adela Pankhurst en traçait dernièrement dans les journaux un tableau ; navrant. D'ailleurs, ce qu'elle expose est trop notoire pour être mis en doute: «Restez chez vous, soignez vos enfants!... nous crient, rouges de colère, les antisuffragis-te...», écrit miss Adela Pankhurst. Mais c'est précisément pour nos enfants, répondre, que nous demandons le vote. Neuf fois sur dix, il n'y a pas à compter avec le mari. Son foyer, l'endroit où il passe tous les loi-fSlrs l116 lui laisse son labeur, c'est la taverne ou le bar. Comprenez alors que des milliers de femmes sont, chez nous, jetées sur le marché du travail et luttent pour leur pain, Or, cette lutte, en Angleterre, est horrible. Les malheureuses travaillent i treize et quatorze heures par jour pour moins d'un shelling! Avec cela, continue miss Pankhurst, que peuvent-elles donner i a leurs enfants, sans compter qu'elles ont 1 souvent à nourrir un père, une mère, un t Parent vieux et infirme; pauvres ouvrières! wu, pauvres ouvrières, et par là nous en-; tendons aussi les employées et même celles îui font de la copie à moins d'un farthing la ligne pour les magazines et les illustrations. Pour logement, elles doivent se contenter d'occuper, avec leur famille, une unique chambrette sans clarté et sans air. En Angleterre nul ne s'intéresse à l'hygiène ' des indigents; ainsi le lait qu'ils achètent sst addtionné d'eau au point qu'il en perd 3es qualités nutritives. Nos conserves sont faites de légumes et de fruits avariés; quant à notre pain, on y mêle de la sciure de bois ou des substances pernicieuses; notre. thé n'est qu'un composé de feuilles séchées, I de toutes provenances, auxquelles on ajoute un peu de thym, de laurier ou de menthe. Les marchands nous vendent des vêtements en étoupe ou en bourre de coton, des souliers à'semelles de carton, des matelas faits de chiffons souillés et fétides... C'est, encore une fois, qu'il n'existe point de lois en Angleterre pour protéger le pauvre contre ceux qui l'exploitent. Est-ce donc, conclut miss Pankhurst, trop demander, dans un pays où annuellement on dépense des milliards pour la flotte et l'armée, qu'on nous ouvre les portes du Parlement afin de réclamer des lois, puisque les hommes ne s'en occupent pas!...» Voilà donc le son d'une autre cloche. Il faut avouer qu'il est douloureux et qu'en l'entendant bien des choses que l'on ne peut pourtant excuser s'expliquent. On a, comme la vision soudaine de ces foules innombrables de malheureux opprimés et d'esclaves enchaînés qui se sont succédé avant l'avènement du christianisme et qui tendaient éperdument les bras vers le ciel, en invoquant la pitié, la justice! Alors les violences des suffragettes s'atténuent à nos yeux et deviennent des crimes commis par d'infortunées créatures que de longs malheurs ' ont conduites à la démence. Plus que jamais, pour elles, les paroles du savant docteur que nous avons rapportées reviennent à l'esprit et l'on pense que se garer des fous malfaisants ne signifie pas nécessairement qu'il faille sévir contre eux ou en tirer vengeance. Mais il faut, objectera-t-on-, préserver la société et le bien commun de leurs atteintes... En ce cas, que faire?... Il ne nous appartient pas de résoudre la question. A la suite d'une note parue dans un [ autre journal et rendant bien l'état d'irri- ] tation causé, même à l'étranger, par les j excès des suffragettes anglaises, nous avons rappelé l'opinion d'un savant et exprimé un sentiment. Que faire de plus devant pareille Situation?..*. Christiane La tenue des officiers Nous avons parlé des dépenses exagérées et stupides que les fantaisies de M. de Bro-queville imposent aux officiers. Nous n'avions cité, entre beaucoup d'autres, que la suppression et le rétablissement du ceinturon en or. Ce n'est là qu'une petite dépense en comparaison de l'ensemble des mëSures qui viennent d'être prises. Nos lecteurs jugeront d'après le tableau suivant: INFANTERIE EN MARS 1913 EN MAI 1914 On décide la sup- Rétablissement de la pression de la tuni- tunique pour la gran-que et l'imposition de de tenue et la tenue du la vareuse pour toutes jour. La vareuse ne les tenues. D'où corn subsiste que pour les me conséquence: achat eiercices et les manœu-de vareuses et trans- j vres. D'où comme conformation des tuniques I séquence: achat de tu-en Vareuses. niques. DEPENSE: 250 FRANCS. On décide la suppres- On rétablit le shako sion du shako,du cein- pour la tenue de céré-turon en or, du cein- monie et les deux turon en cuir verni et ceinturons (voir ci-on ordonne l'achat du contre). On supprime ceinturon pour mettre les galons des man-sous la vareuse. ches mais on rétablit les étoiles au collet. DEPENSE: 100 FRANCS. Donc, au total, les officiers d'infanterie ont eu pour 350 francs de frais supplémentaires grâce aux inventions de M. de Bro-queville.Les mêmes remarques s'appliquent au corps d'officiers du génie. ARTILLERIE j EN MARS 1913 EN MAI 1914 On remplace le tal- On rétablit le port; pack par le colbacK, du talpack. On rem-, les épaulettes par les place les plaques d'é- j plaques d'épaules. La paules par les épaulet- j tunique est remplacée tes. On rétablit la tu-, par la vareuse et le nique et la vareuse, ; port de l'écharpe est dit-on, ne servira plus ordonné. que pour les manœu vres. On supprime le sha- On supprime l'échar- j ko pour l'artillerie de pe. On ordonne le j forteresse. port du ceinturon en or. On rétablit le shako dans la tenue de cérémonie de l'artillerie de forteresse. DEPENSE: 350 A 450 FRANCS. Tout ceci se passe de commentaires. Ndus répétons qu'aucune indemnité n'est accordée aux officiers. Ceux-ci sont donc victimes des élucubrations de M. le ministre de la guerre. Celui-ci, pourtant, en mars 1913, avait décidé que la tenue était changée à titre définitif. Qu'aurait-ce été si ç'avait été provisoire! Virelies CAUSERIE SCIENTIFIQUE Un singulier engin d'aviation. — Un nouvel insecticide. — Le blé des sarcophages. i Dans la nature, l'aviation n'est pas exclusivement l'apanage des oiseaux, des insectes, et, si l'on veut, des poissons volants. Le règne végétal a aussi ses aéroplanes: ce sont les graines à aigrette, ou ailées, de certains végétaux. Les graines de salsifis, de pissenlits, de laiterons, avec leurs plumules, constituent de charmants petits parachutes, en parfait équilibre, que l'on voit parfois monter a perte de vue sous l'empire de courants aériens ascendants.Les graines ailées: frêne, érable, bignognia, etc., sont de ' véritables planeurs, dépourvus de moteur. Les unes, telles que celles des bignognias, emportées par le vent, redescendent en vol plané si les deux moitiés droite et gauche forment expansion cordiforme autour de la graine elle-même. Lorsque les deux moitiés ne sont j pa3 identiques, ce qui est le cas le plus fré-' quent, la trajectoire n'est plus plane et les graines décrivent, suivant le sens des courants d'air, des orbes descendantes ou des orbes ascendantes.Les autres: celles de l'érable, du frêne, du sy-1 comore, sont ; véritables hélices à une seule \ pale; elles sont animées d'un mouvement de ' rotation très rapide qui en retarde la chute et qui est dû à la torsion de l'aile. Ces hélices végétales sont capables de prendre des angles d'attaque variables. La graine équilibre l'aile et l'ensemble tombe en chute très ralentie grâce à la grande colonne d'air intéressée à son mouvement.Si l'on considère spécialement les graines à une seule aile, elles ressemblent très exactement au boomerang des Australiens dont elles ont évidemment inspiré la fofme. Le boomerang est un gyroptère dont le bras humain est le moteur. Il était naturel que cette forme spéciale de l'aviation inspirât les inventeurs. Le parachute n'avait pas besoin d'être inventé; il l'est depuis longtemps et tout au plus pourrait-on essayer d'imiter les graines à aigrette en combinant des parachutes convexes, avec séries d'echappements circulaires au lieu du trou circulaire. L'aéroplane du bignognia n'est qu'une copie inerte et sans moteur des ailes des oiseaux et il était inutile de chercher à l'imiter. Restaient donc les graines à une seule pale, les graines en boomerang qui violent toujours en tournoyant. Une difficulté saute aux yeux. L'appareil tout entier tourne et on voit mal un aviateur perché sur un fac-similé, grand modèle, de graines d'érable, de frêne ou de sycomore, parce que le pilote participerait au mouvement continuel de rotation de l'appareil. Cette difficulté n'a pas arrêté MM. Papin et Rouilly qui ont établi un appareil d'aviation, le gyroptère, sur le principe des graines ailées à une seule pale ou du boomerang. Cet appareil ne comporte ni avant ni arrière; c'est un corps tournant sur lui-même, une pale d'hélice lancée en l'air, équilibrée par une expansion circulaire où est installé le moteur. L'aviateur est installé, entre la pale et l'expansion circulaire, dans une espèce de petite tourelle cylindrique. Le moteur actionne une sorte de turbine chassant ,un torrent d'air dans l'intérieur de l'appareil d'où il sort par l'extrémité recourbée de l'aile en produisant, sur l'air ambiant, l'effet de réaction nécessaire pour imprimer un mouvement de rotation à l'ensemble. Moteur arrêté, l'appareil tombe en chute ra-, lentie, en tournant comme une graine d'érable, de frêne ou d.e sycomore. L'immobilité de la nacelle, au milieu de ce tourniquet aérien, est obtenue au moyen de ce que les auteurs appellent « l'antenne ». C'est un gros tube de bois se terminant par une tuyère recourbée ouverte à l'air libre, de sorte [pie l'air, « avalé » par l'apparei1, et passant par une chambre à air située sous la nacelle, produit sur l'air ambiant une réaction suffisante pour empêcher la nacelle d'être entraînée dans le mouvement giratoire de l'ensemble; cette nacelle, très mobile, repose sur un roulement à billes et est maintenue horizontale par une sorte de suspension à la cardan entre galets horizontaux. Les changements de marche et la direction sont réalisés au moyen de l'orientation de ['«antenne». Nous passons sur les détails techniques. L'essentiel était de donner une idée de ce nouvel avion singulier qui s'écarte de toutes les idées reçues. Grâce au couple gyroscopique réalisé par la rotation du propulseur en sens inverse ie l'appareil, à l'allégement progressif du gyroptère mis en rotation, et en contact avec ïe sol par une calotte métallique sphérique, l'engin, théoriquement, doit réaliser des départs et des atterrissages directs, le stationnement ou la progression en l'air à la volonté du pilote et la chute ralentie en cas d'arrêt du moteur L'expérience justifiera-t-elle ces prévisions? C'est ce qu'il faudra voir. L'aspect de l'appareil est extraordinairement baroque. On dirait un banjo ayant pour manche une lame de couteau tordue et dont le chevalet, au commencement du manche, est constitué par la nacelle. Et l'on se figure cette nacelle coincée par un dérèglement des billes ou des galets, liée au mouvement de rotation général et l'aviateur tournoyant dans les airs. Evidemment il rie faut jurer de rien. Cet engin singulier peut donner des résultats,mai s il s'éloigne énormément de l'harmonieuse élégance des aéroplanes et semble constituer un défi à l'esthétique aérienne. Attendons-le aux essais. * » * * L'huile de foie de morue — qui n'est souvent que de l'huile de foie de requin — passe pour un médicament héroïque, sans doute parce qu'il faut un certain héroïsme pour en supporter la saveur et l'odeur. Il n'est guère que les Esquimaux et les chats pour savourer l'huile de foie de morue comme une friandise. On n'a pas toujours un Esquimau sous la main; mais combien de mères ont cru à l'héroïsme de leur rejeton alors que, dans un coin, d'un air innocent, Minet se pourléchait les badigomces. Il existe ainsi des grâces d'état: les mères ont toujours ignoré le goût des chats pour l'huile de foie de morue, alors que les enfants ont depuis longtemps découvert cette particularité intéressante. Mais il ne faudrait pas qu'à défaut de chats, les enfants s'imaginassent que les mouches ou autres insecte^ pourraient pomper, ne fût-ce que quelques goûtées, de ce médicament nauséabond.L'huile de foie de morue, au contraire, cons-, titue d'après M. Lang, vétérinaire du gouvernement français à Nouméa, le plus excellent des insecticides, particulièrement contre les «mouches plates», les hippobosques, oes insupportables parasites des animaux qui semblent en caoutchouc, tant il est difficile de les écraser, leur forme plate et leur élasticité leur permettant d'échapper aisément à la compres- ' sion sans trop do dommage. Aussi était-il re-. commandé de les décapiter pour en venir à I bout, opération fort peu ragoûtante. Eh bien! quand on voit des hippobosques, des taons, des œstres ou autres mouches s'attacher avec acharnement à un animal dont elles entretiennent les plaies, il suffit de nlon-ger la main dans de l'huile de foie de morue et de caresser amicalement le dos de ces sales insectes. Ils crèvent — c'est le cas de le dire — comme des mouches et l'on peut, après, donner sa main à lécher au chat. De même suffit-il de badigeonner les plaies à l'huile de foie de morue pour éloigner les mouches au moins durant quinze heures. Les tiques, ces vilains petits parasites en embuscade dans les herbes, que les chiens rapportent si souvent de la campagne et qu'il est pour ainsi dire impossible d'arracher sans laisser la tête enfoncée sous la peau, ne résistent pas à l'huile de foie de morue. En déposant sur chaque tique, avec un pinceau cette fois, une goutte d'huile de foie de morue, ce désagréable parasite ne tarde pas, paraît-il, à mourir, " Enfin l'huile de foie de morue est encore beaucoup plus efficace que le pétrole poui; constituer à la surface des eaux stagnantes «ne couche empêchant les larves des moustiques de venir respirer. Non seulement elle les empêche d'accéder à l'air libre, mais elle tue celles qui essayent de venir à la surface et elle éloigne les moustiques qui viennent pondre d'habitude dans l'eau. De plus, elle ne s'évapore pas comme le pétrole. Et elle ne dégoûte pas les poissons ni ne leur tait contracter un goût de pétrole dégoûtant à son tour le consommateur. Inutile de dire qu'il est tout à fait inutile, dans ce cas, d'essayer de dissimuler l'odeur suave de l'huile de foie de morue en l'administrant en émulsion. Jusqu'à présent, du moins, la société protectrice des parasites n'a pas formulé ces exigences afin que ses clients puissent mourir en beauté. Bref, vis-à-vis de l'huile de foie de morue, le chat et l'insecte constituent les termes extrêmes d'une proportion dont l'homme est !a moyenne. Cette découverte, malheureusement, est de nature à provoquer un renchérissement de l'huile de foie de morue. Heureusement qu'il y a les requins, dont l'huile est tout aussi bonne pour cet usage externe. • * * * Le blé des sarcophages égyptiens est comme le fameux serpent de mer du Constitution-nel; il reparaît à époques fixes aux moments où l'on se trouve à court d'événements scientifiques. Il en existe, d'ailleurs, une nouvelle variété; c'est celui des mines exploitées dans l'antiquité. Les anciens mineurs, on nja jamais su pourquoi, avaient la manie d'emporter du blé au fond de leurs galeries. Les mines du Laurium ont cette spécialité. Il est incontestablé que le blé provenant des sarcophages ou d'anciennes exploitations souterraines, vendu sur les lieux aux touristes, germe toujours. Il est non moins incontestable qu'ainsi que le champ de bataille de Waterloo continue à produire des sabres, des casques, des cuirasses, des éperons et des projectiles de toute espèce, trouvés sous les yeux du visiteur candide, c'est sous les yeux des dits touristes que ce blé est découvert par d'ingénieux industriels. Et cependant; lorsque par hasard un savant, tel que le professeur Fimders Petrie, découvre dans le Fayoum des approvisionnements de blé datant seulement de l'époque romaine, ce blé ne germe pas du tout, alors que celui trouvé par les marchands de Thèbes dans des sarcophages de la Illme dynastie germe parfaitement.M. Flinders Petrie s'est donné la peine de contester la légende de la conservation du pouvoir germinatif du blé. C'est inutile; elle a la vie dure. Il est d'ailleurs inconvenant de porter entrave à ùne industrie vénérable par des expériences déplacées.L'honorable professeur a de la chance ' de ne pas habiter l'Egypte. On lui intenterait un procès. Lux. La Mode du « Matin » -«31» La jupe amphore. — La robe pompier. — La prédo.-iinance du blanc. — Pour les dames d'un certain âge. — Pour les fillettes. — Les corsages de dentelle transparente. — Les parures de lingerie. — Manteaux fantastiques. — Les linons de coton. — La transformation des robes de mariage. L'influence de la jupe amphore, dans sa nouvelle interprétation, se fera sentir surtout dans la façon des robes du soir pour la saison d'été. Reproduite en de souples et vaporeux,, tissus, envoiantée de molles soieries- ou .diaphanes dentelles", cette jupe'est" non seùleriieht d'une grâce exquise, mais elle s'adapte à merveille à la danse. C'est ce qu'on a voulu, en l'élargissant dans le bas à partir du genou. , Les nouveUes jupes drapées, bouffantes à paniers, à retroussas, en pouf, pourront être légèrement modifiées en vue de la danse, en les fendant dans le bas et en ajoutant un fond de jupe en tulle ou mousseline de soie plissée. Pour les robes du soir de cet été, on emploiera couramment pour la jupe et le bas du corsage toutes les nouvelles soies légères, avec du tulle, de la dentelle ou de la mousseline de soie pour le haut du corsage. Les tissus en vogue pour cet emploi sont: le taffetas, le taffetas mousseline, le taffetas moiré, le taffetas brodé, le taffetas changeant, le crêpe de Chine, la soie imprimée, le satin, la charmeuse, la mousseline de soie, le tulle, la dentelle, le tulle brodé et l'organdi. * * * Si le soleil daigne de nouveau nous sourire, nous verrons éclore les délicates et fraîches robes blanches. On nous prépare des linons charmants, des mousselines d'une fluidité incomparable, des crépons délicieux. C'est en ce dernier vaporeux tissu que le Lilas, vient de créer une jolie toilette, vraiment gracieuse.Sur la jupe comme sur le corsage courent de fines broderies bleu-faïence formant branches de fleurs; la jupe a un petit tablier froncé sur plusieurs rangs; le corsage s'ouvre sur un intérieur de mousseline plissée à plis plats, retenus dans un petit ruban de moire noire; l'ampleur des manches est également serrée au poignet dans un étroit lien noir; sur cet ensemble pur,^ une note sombre, très chic, est fournie par la haute ceinture à longs pans, en moire coquille noire. Feuilleton du Matin du 31 mai — 8 — ta Trois lonsQuetaires PAR Alexandre DUMAS — être ^ei"'es>. voilà des gens qui vont tous gûan illés Peruius> pensa d'Arta-tioutp aVSC ^erreur> et moi, sans aucun &outéaV6C 6UX' car moment où je les ai leur 6S . en*-en(lus, je serai tenu pour Père COmP^c]e- Que dirait monsieur mon kj' J1U1 m'a si fort recommandé le ressort/, cardinal, s'il me savait dans la Ai • Pareils païens? ]e comme on s'en doute sans que je couve6' ,.Ari,agTlan n'osait se livrer à la tous/ 011' seulement il regardait de )eE tSes/eux> écoutant de toutes ses oreil-Be'ri ant avidement ses cinq sens pour dari<,e? Perdre, et, malgré sa confiance se s» t • recomrnandations paternelles, il Pars P01^ Par ses goûts et entraîné les rifS lns^ncts à louer plutôt qu'à blâmer Cdn 6iS inouïes qui se passaient là. &rân • n^' comrne il était absolument îrév"fiS1' à la foule des courtisans de M. de <Wrm?>' 1ue c'était la première fois démo laPercevait en ce lieu, on vint lui ded'A* ee <ïu'il désirait. A cette deman-' Artagnan se nomma fort humblement. s'appuya du titre de compatriote, et pria le valet de chambre qui était venu lui faire cette question de demander pour lui à M. de Tréville un moment d'audience, demande que celui-ci promit d'un ton protecteur de transmettre en temps et lieu. D'Artagnan, un peu revenu de sa surprise première, eut donc le loisir d'étudier un peu les costumes et les physionomies. Le centre du groupe le plus animé était un mousquetaire de grande taille, d'une figure hautaine et d'une bizarrerie de costume qui attirait sur lui l'attention générale. Il ne portait pas, pour le moment, la casaque d'uniforme, qui, au reste, n'était pas absolument obligatoire dans cette époque de liberté moindre, mais d'indépendance plus grande, mais un justaucorps bleu de ciel, tant soit peu fané et râpé, et sur cet habit un baudrier magnifique, en broderies d'or, et qui reluisait comme les écailles dont l'eau se couvre au grand soleil. Un manteau long de velours cramoisi tombait avec grâce sur ses épaules, découvrant par devant seulement le splendide baudrier, auquel pendait une gigantesque rapière. Ce mousquetaire venait de descendre de garde à l'instant même, se plaignait d'être enrhumé et toussait de temps en temps avec affectation. Aussi avait-il pris le manteau, à ce qu'il disait autour de lui, et tandis qu'il parlait du haut de sa tête, en frisant dédaigneusement sa moustache, on admirait avec enthousiasme le baudrier brodé, et d'Artagnan plus que tout autre. — Que voulez-vous, disait le mousquetaire, la mode en vient; c'est une folie, je le sais bien, mais c'est la mode. D'ailleurs, il faut bien employer à quelque chose l'argent de sa légitime. — Ah! Porthosl s'écria un des assistants, n essaye pas de nous faire croire que ce baudrier te vient de la générosité paternelle, il t aura été donné par la dame voilée avec laquelle je t'ai rencontré l'autre dimanche vers la porte Saint-Honoré. — Non, sur mon honneur, et foi de gentilhomme, je l'ai acheté moi-même, et de mes propres deniers, répondit celui qu'on venait de désigner sous le nom de Porthos. — Oui, comme j'ai acheté, moi, dit un autre mousquetaire, cette bourse neuve, avec ce que ma maîtresse avait mis dans la vieille. Vrai, dit Porthos, et la preuve c'est que je l'ai payé douze pistoles. L'admiration redoubla, quoique le doute continuât d'exister. — N'est-ce pas, Aramis? fit Porthos se tournant vers un autre mousquetaire. Cet autre mousquetaire formait un contraste parfait avec celui qui l'interrogeait et qui venait de le désigner sous le nom d'Aramis: c'était un jeune homme de vingt-deux à vingt-trois ans à peine, à la figure naïve et doucereuse, à l'œil noir et doux et aux joues roses et veloutées comme une^ pêche en automne; sa moustache fine dessinait, sur sa lèvre supérieure, une ligne d'une rectitude parfaite; ses mains semblaient craindre de s'abaisser de peur que leurs veines ne se gonflassent, et de temps en temps il se pinçait le bout des oreilles pour les maintenir d'un incarnat tendre et transparent. D'habitude il parlait peu et lentement, saluait beaucoup, riait sans bruit en montrant ses dents, qu'il avait belles et dont, comme du reste de sa personne, il semblait prendre le plus grand soin. Il j répondit par un signe de tête affirmatif à l'interpellation de son ami. Cette affirmation parut avoir fixé tous les doutes à l'endroit du baudrier; on continua donc de l'admirer, mais on n'en parla plus; et par un de ces revirements rapides de la pensée la conversation passa tout à coup à un autre sujet. — Que pensez-vous de ce que raconte l'éçuyer de Chalais? demanda un autre mousquetaire sans interpeller directement personne, mais s'adressant au contraire à tout le monde. — Et que raconte-t-il? demanda Porthos d'un ton suffisant. — Il raconte qu'il a trouvé à Bruxelles Rochefort, l'âme damnée du cardinal, déguisé en capucin; ce Rochefort maudit, grâce à ce déguisement, avait joué M. de Laigues comme un niais qu'il est. — Comme un vrai niais, dit Porthos;mais quetaire. — Vraiment? — Eh! vous le savez bien, Porthos, dit Aramis, je vous l'ai racontée à vous-même hier, n'en parlons donc plus. — N'en parlons plus, voilà votre opinion à vous, reprit Porthos. N'en parlons plus! peste! comme vous concluez vite.Comment! le cardinal fait espionner un gentilhomme, fait voler sa correspondance par un traître, un brigand, un pendard; fait, avec l'aide de cet espion et grâce à cette corres-la chose est-elle sûre? — Je la tiens d'Aramis, répondit le mous-pondance, couper le cou à Chalais, sous le stupide prétexte qu'il a voulu tuer le roi et marier Monsieur avec la reine! Personne ne savait un mot de cette énigme, vous nous l'apprenez hier, à la grande satisfaction de tous, et quand nous sommes encore ; tout ébahis de cette nouvelle, vous venez nous dire aujourd'hui: N'en parlons plus! -— Parlons-en donc; voyons, puisque vous le désirez, reprit Aramis avec patience. — Ce Rochefort, s'écria Porthos, si j'étais l'éçuyer du pauvre Chalais, passerait avec moi un vilain moment. — Et vous, vous passeriez un triste quart d'heure avec le duc Rouge, reprit Aramis. — Ah! le duc Rouge! bravo, bravo, le duc Rouge! répondit Porthos en battant des mains et en approuvant de la tête. Le duc Rouge est charmant. Je répandrai le mot, mon cher, soyez tranquille. A-t-il de l'esprit, cet Aramis! Quel malheur que vous n'ayez pas pu suivre votre vocation, mon cher! quel délicieux abbé vous eussiez fait! — Oh! ce n'est qu'un retard momentané, reprit Aramis, un jour je le serai; vous savez bien, Porthos, que je continue d'étudier la théologie pour cela. — Il le fera comme il le dit, reprit Porthos, il le fera tôt ou tard. — Tôt, dit Aramis. — Il n'attend qu'une chose pour le décider tout à fait et pour reprendre sa soutane, qui est pendue derrière son uniforme, reprit un mousquetaire. — Et quelle chose attend-il? demanda un autre. — Il attend que la reine ait donné un héritier à la couronne de France. — Ne plaisantons pas là-dessus, messieurs, dit Porthos; grâce à Dieu, la reine est encore d'âge à le donner. — On dit que M. de Buckingham est en France, reprit Aramis avec un rire narquois qui donnait à cette phrase, si simple en apparence, une signification passablement scandaleuse.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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