Le matin

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s.n. 1914, 24 Fevrier. Le matin. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7p8tb0zs82/
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"(VjjiNji 24 Février 1914 HUIT PASES — CINQ CKIVTOÉH» 2îmè Année - M0 55 rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 Aj/vEîïS I Téléphone Rédaction : VIT " , ™ ... .fr. 1S.OO i siî mois .... G ®> IjjWM ,^0™°mois .... SÎÎO l Un ail lg g« l^-Î.KS.te: : : : : »:«« .Wfb- Franco, Angleterre. Allemagne e'i Union fefere.fr. O.OO.-Mpandcct l'Grnnd-Duché, par tnincStrc. fr. 7.ct«». LxmMme.it se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN i£g*i£!£££^&i&£gEgS22Sa2àlS3ig:S3aii^t£.»"^agaSSffiZB£gig?resgSCT3tefi^^ ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AW¥ERS Téléphone Administration : ZZ&l C. de CAUWER, Directeur A-îi5a.oîxees ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id î 1 OO Réclames la ligne, > 12SO Faits divers corps id. > S.OO Chronirrue sportive jd. » S 4M> Faits («*,'ers fin id, 3 La Ville id. > îi.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reeues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue & (X La crise du chemin de fer f Rien ne démontre plus clairement, à notre sentiment, la crise reuoutame que tra-L'seainos eiiemifis de 1er, que le projet de Instruction ae la nouvelle ligué de .Gruxei-L a Aiion auquel, naturèlieméiit, les or-Lies officieux 1 ont un accueil lavorable. I il bunit ue suivre le trace de cette ligne Lir la carte pour ^connaître combien la Konceptiou eu parait singulière. I, jj Arlon à iviarnefian, la ligne nouvelle est parallèle a la uouDle voie actuelle. De ivlar-[jjciian elle s'écarte de cette voie pour gâtai: ia vallee de la Vierre et se diriger, pa-Kauelement et a peu près à égale uistance kits ligues aiarbenan-Jemelie et Virton-liaam, sur Villers-sur-Lesse, où elle se Morue u la ligne Dinant-Jemelle. Plie Villers-sur-Lesse à Anseremme, la tavelle ligne emprunte un tronçon, sur 21 ■omètres, ue la ugue de la Lesse, tronçon ^ui serait mis à double voie. ; A la sortie du pont d'Anseremme, la ligne Intrc en tuimei sur la rive gauche de la Ruse" jusque Dave, doublant eu consé-fuence le ciiemin de 1er Nord-Belge. A Da-^e, elle passe sur la rive droite en lranchis-sant un pont-viaduc de 30 mètres d'éléva-bon et, cuupant la ligne de Namur à Gharle-k elle atteint à Kiiisnes la ligne actuelle » Bruxelles à Namur d'où elle se détache tour passer au nord de Uembloux, à l'ouest le Wavre sur un viaduc au-dessus de la (lléeile la Dyle pour revenir sur Groenen-lel, suivre une direction parallèle à la oie actuelle, mais d'un profil différent, isquà \\ atermael où elle se raccorde à la oiivelle ligue Scliaerbeek-Hal. En étudiant ce tracé, on constate immé-liatement une singularité. Non seulement a nouvelle ligne ne dessert aucune localité importante nouvelle, mais encore elle évite Itoutes les localités capables de donner du itraiie. I y-iw^ ^i^rbelian à Villers-sur-Lesse, rien. E,Anseremme à Rhisnes, rien; le trafic lo-Ipal reste au Nord-Belge; de Rhisnes à Wa-»|mael, nen. Le tracé nouveau évite Di-pînt, évite Namur, évite Gembloux, évite ËIre'( ?v!te' en définitive, tout ce qui ■5 intensifier le trafic local de la E llsne' réduit à quelques relations Kr^ssairement restreintes. La ligne feenMf lCSr êll,ement uûè d'al-Ift.? gf• de secours, destinée à Kà 1 Arl0n le trafi0 CUeilli Sandres. Bruxelles vers A™ers et les KistetînV™!f de vwUxelIes même. l'ad- IrconstancM si^ra ^re de s insPirer des Bouvellp £.0 ■» en le dirigeant par la ne, soit en ï» S°- eiî-le lalssant à l'ancien-Vo'ies 16 rePartissant entre les deux fenientSded0voiPP,aS en Présence d'un dédou-^ais en rfrpJ^ ® ^?Ue i1-003 nous trouvons, |ic. NouS en ' f„„e-d un dédoublement de tra-Ipartition Ë ™ns a la conception de la line lanJ-, ?ay? en deux zones dont la nouvel ^ gnf' serait desservie par llS"fe J? tr?fic' à Partir de prêts sans -nom ?han8e en droiture, sans •Mon'et V\1 JSnienîe,1?ts de trains, avec WM£Tet lautre'la plus raP" if? BruSiSr16 par la liSne ac" ^ moyenT™', à SUuation nouvelle 11 fant kS&f-La Situati0n est de" devenup toiifTf •Sne BruxeIles-Arlon est NÏÎhm ms,uffisante. L'adminis-li, mettant 1 S1 lon^temPs qu'elle l'a « pCisantrîCe d6S m0tcurs dc plus Pfeddes fv •tusqu a ses monstrueux lfs SgnaRe?ï qU T PalIatif raaïgré Wen, des cnmnfnc c°nflailce, dans ce pieuses, rendus et des notes of- «te situatfon d,? vouIoir dissimuler l'eetion d'Arlon R^fr Va faire dans la |1Pe aussi dan? i r i?en> ù faudra le laL A partir Vp dlrec,tl0n Liége^Herbes-l°isp' 'a moitip rtf, a^lomération bruxel-P devenir du trafic rip ? b<?i^e est destinée et 11 faut bion rn; transit, sans arrêts, feïffdw r nS' qu'ii l'qai lcur fc '"imité. En if °hcm5s de fer n'est ïftiens isolées !,n consid°rant que deux f lre durant un W,Wa?i°t' un train Peut Nation Rraduplt P^S de,terminé et l'aug-|" 6néficeScTj'e,fdu jfafie représente lenl lorsque la limif10^ dlIilinui" bi'usque-ln- du train 2 do caPa«ité du wa-de trafic en nl'ns8^6 et»qUP' pour une ïn wagon de n?'' es obllgé d'ajou-un nouveau train. 5e Opprimer Wtv' ^ 06 Cas' Pfîut t une augmentai! b,®?eflce en atten-1 ^ est defvrvip? s"fflsaiîte du trafic. ! .^agons et des t>»>' e ®s-mêmes comme f't il arrive 'm118- Ur caPac'té est |sent Pius ve un moment où elles ne l^'Lrk C'tre.Prévu. en bonne ex-fïe Prélevé^ sur"S^ — rd'un fonds de l ait l'industriel « î)eneflces. C'est ce for de sa fih • <-qui Prévoit, d'après dans un'}1011' qu'H ^ se S l'ul 1ï, xa fcl 0n ne nouff^-t V-iennont ins"rfi-i ^recptffi , même pas aperce-I ^ Pour la nouvelle Ikne qui va coûter 125 millions, sinon davantage, on ; iious fait seulement apercevoir, à trafic égal, une économie d'exploitation de 6 millions 500,000 francs. Tout ce que l'on espère, c'est donc de réaliser une économie des frais d'exploitation en répartissant le trafic sur deux lignes au liou d'une. Mais on ne compte pas les frais d'entretien des 193 kilomètres de.voies nouvelles. Quant à une recette, il faudra attendre que le trafic se développe dans des proportions suffisantes. Tout cela démontre que nous sommes en pleine crise. Nous sommes acculés à la nécessité de la construction de tout un nouveau réseau et on voudrait nous persuader que cela, en définitive, ne coûtera rien et sera compensé par une économie. Nous les connaissons, les économies du chemin de fer. On nous les fait un peu trop souvent. Nous entrons dans la période des vaches maigres ou, plutôt, des vaches encore plus maigres, et ce n'est pas rassurant. Justus Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière clu Matin.) La défense nationale. — Le budget à la Première Chambre. — Les féministes. — Les gares de Rotterdam. Amsterdam, 22 février. La reine Wilhelmine est partie pour l'Allemagne, Elle est allée rejoindre le prince Henri, son mari, qui fait une nouvelle cure de repos dans un sanatorium situé aux environs de Francfort — vous savez qu'il y a déjà séjourné l'année dernière. Jeudi dernier, la souveraine s'était rendue à Gorinchem pour voir -l'état de notre première ligne de défense, ce que l'on appelle la "Hol-landsche Waterlinie", a ligne avancée de fronts inondables. Comme Anvers est le " réduit national " de la Belgique, la position d'Amsterdam est le nœud de la défense des Pays-Bas. En avant de notre réduit nati-onal se trouve la "Hollandsche Waterlinie". Jeudi donc, la reine Wilhelmine, accompagnée du capitaine Jhr Sir-kinge, aide de camp, et du lieutenant Jhr Quar-les van Ufford, officier d'ordonnance, s'est rendue à Gorinchem, où le général d'Hamecourt l'a reçue. Elle a visité les forts de Steurgat, de Giessen et de Loevestein. Le soir même, elle était rentrée à La Haye. Les questions de défense nationale occupent plus que jamais, semble-t-il, lés petits pays. Je parle pour nous, mais je sais bien qu'il n'en est pas autrement chez vous. Dr Kuyper, l'ancien chef du cabinet, à écrit l'autre jour dans le "Standaard" : " Pour le maintien de l'indépendance des petites nations, il n'y a rien à espérer de la conscience des grandes puissances européennes. Nous ne manquons pas, il est vrai, de belles déclarations sur le Droit et l'Equité, mais quel en est le résultat? C'est pourquoi pour les petites nations, comme la Suède, la Norwège, le Danemark, la Belgique, la Suisse et aussi notre pays, il ne reste qu'une planche de salut: a?est un système de défense organisé de telle sorte que toute puissance belligérante qui lors d'une guerre européenne voudrait dépasser ses frontières, rencontre une résistance telle, qu'elle ne puisse la briser sans compromettre ses chances de vaincre son adversaire. " Pour ma part, je crois que c'est là l'expression de la vérité même. N'est-ce pas aussi votre avis? * « « La Première Chambre des Etats Généraux discute le budget. Les deux sénateurs socialistes, M. Van Ko-1 ancien ingénieur colonial, une des personnalités les plus éminentes du socialisme international, et M. Polak, le leader des diamantaires d'Amsterdam, ont pris part au débat.De M. Polak, je retiendrai qu'il a prononcé un discours pour la protection des arbres et des sites, qui méritent autant l'intérêt que les monuments historiques. M. Van Kol a parlé du suffrage .niversel auquel il espère que la majorité de la Première Chambre ne s'opposera pas et de la question financière. " La classe moyenne et les ouvriers ne peuvent plus payer davantage, dit-il. C'est pourquoi il conviendrait d'examiner sérieusement s'il n'y aurait pas lieu d'introduire certains monopoles de l'Etat. Il en existe d'ailleurs aux Indes, où ils rendent de superbes résultats, et dans un grand nombre d'Etats européens. On pourrait, par exemple, commencer par le tabac. " A quoi M. Bertling, ministre des finances, i répondu qu'il n'est pas un adversaire irréductible des monopoles d'Etat si vaillamment défendus par M. Van Koi, que cependant la pratique offre plus de difficultés que la théorie et que s'il est vrai que les monopoles présentent le réels avantages, on ne saurait nier non plus que les désavantages en sont multiples et fort importants. Bien entendu, dans le débat politique général, ;es orateurs de la majorité dc droite aussi bien lue les deux orateurs socialistes se sont occupés de la dernière consultation électorale du pays et de la formation du cabinet Cort van der Linden, ce qui a permis au premier ministre l'exposer encore une fois la nécessité de cons-:itucr un cabinet extra-parlementaire et de iéclarer que le cabinet s'appuie sur la majorité les gauches dans la Seconde Chambre sans être ié aux partis qui la compose. Et M. Van Hou->en, l'ancien ministre libéral, rémittent homme l'Etat, en réponse à des discours de la droite, i pu dire: "Il importe peu que le parti libéral soit faible ou puissant, car il est de fait que l'idée libérale se fait valoir partout et dans tout." * • • Nous avons eu à Amsterdam une démonstration féministe en faveur du droit de suffrage des femmes. Les féministes de la capitale 3 étaient donné rendez-vous à la gare pour recevoir, à leur arrivée, les nombreuses manifestantes envoyées par les différentes provinces, notamment par la Frise, la Drenthe, la Zélande et le Brabant septentrional. De là, le cortège, oui comptait 1,400 à 1.000 manifestantes, s'est dirigé, en traversant tout Amsterdam, vers le < Palais de l'Industrie, où avait lieu un meeting. < Les orateurs, en grande partie des femmes, ] ont réclamé l'assimilation complète de la femme à l'homme en matière de suffrage et déclaré ne pouvoir se contenter de la promesse du gouvernement actuel de rendre possible le suffrage des femmes, en prenant l'initiative d'une modification des articles de la Constitution qui < s'y opposent, mais sans s'engager à aller plus > loin dans cette voie. £ Tous les partis politiques avaient été invités ( à s'associer à la manifestation. Seuls, la ligue ( radicale et le parti socialiste avaient envoyé des f représentants. En somme, M. Gort van der Lin- t den en rendant possible, dans l'avenir, sans nou- i vélle revision de la Constitution, l'inscription ) dans la loi du droit de suffrage pour les femmes, fait plus pour les féministes que n'importe quel 1 politicien outrancier qui se borne à des déclara- ( tions verbales et sans portée utile immédiate. £ Les féministes ne lui en savent aucun gré. C'est I dans l'ordre naturel des choses... <■ i * * * La "Gazette de Hollande" nous informe que le gouvernement aurait informé le projet, de concert avec les compagnies de chemins de fer, d'apporter une profonde modification en ce qui concerne le trafic par voie ferrée à Rotterdam. . Ce projet consisterait principalement à reconstruire entièrement les gares de Rotterdam, dites Maas, Bcurs et Delftsche Poort, et, en rap- 1 port avec ces travaux, à combler le canal "Boe- j regat", situé à proximité de la Maasstation. D'autre part, le projet en question comporte la disparition des viaducs qui traversent la ville ■ de Rotterdam et constituent autant d'obstacles au développement de la circulation. La réfection, à peu près complète, de la stà- ! t-ion Feijenoord entrerait également en ligne de compte dans le programme de ces travaux ! éventuels, et pour la préparation duquel serait , nommée une commission spéciale dont feraient 1 partie un membre du Conseil de Surveillance ' des Chemins de Fer, en qualité de président, un délégué du ministre des eaux et des travaux j u- [ blics, en tant que secrétaire, ainsi que des délé- ! gués à désigner par la ville de Ro tterdam, par la ] Société du Chemin de fer hollandais, par la So- , ciété d'Exploitation du chemin de fer de lTtat néerlandais et enfin par le service des Eaux et des Travaux publics. ( Cornelis o. ; LES FAITS OU JOUR RAPPORTS AUSTRCf-IYAUENS j L'annonce d'une nouvelle visite du marquis ' de San Giuliano au comte Berchtold donne aux J journaux officieux l'occasion de commentaires ] particulièrement optimistes sur l'intimité et la 1 cordialité des rapports austro-hongrois. ' La Nouvelel Presse libre a consacré à ce , thème un long article où elle rappelle la loyauté < do la politique du comte dVErenthai au temps 1 de la guerre de Libye et les services rendus ' alors par l'Autriche-Hôngrie à l'Italie.Elle ajoute j que l'Italie a pu apprécier le prix de l'amitié i autrichienne sans laquelle elle n'aurait pu faire 1 triompher sa volonté dans la question de la déli- ' mitation de l'Albanie méridionale. L'Italie, dit encore le même journal, a plus que jamais besoin de notre amitié, alors que sa politique méditerranéenne l'oppose à la France. Le journal conclut que l'accord de vues des deux gouvernements de Vienne et de Rome, sur s la nécessité de l'indépendance absolue de l'Ai- r banie, est le garant d'une amitié de plus en plus r cordiale des deux alliés. j Cette affirmation, qui est conforme à la pure 1 doctrine officielle, ne rencontre malheureuse- r f ment aucun écho dans le public, et les milieux informés estiment au contraire, avec une conviction de plus en plus forte, que l'Italie poursuit en Albanie une politique d'intérêts person- P n'els au détriment de l'Autriche-Hongrie. c La Zext s'est fait depuis quelque temps l'in- g terprète de cette opinion. Elle signale plusieurs s témoignages de l'entreprise économique gran- P dissante de l'Italie. e Un télégramme coûte vingt centimes par mot d pour l'Italie, cinquante-six centimes pour l'Au- 0 triche et cinquante centimes pour l'Allemagne. Il en résulte que toutes les informations albanaises passent par l'Italie. y Les colons italiens sont envoyés en nombre n de plus en plus grand. On attend prochainement r 200 familles nouvelles à Scutari. Les fonctionnaires italiens favorisent leurs nationaux par tous les moyens possibles et f: même les moins réguliers. Une grande partie de c l'importation italienne se fait en franchisé de " douane, soi-disant à destination du détachement g militaire italien. 1; La prépondérance italienne, conclut la Zeit, 0 se marque ainsi d'une façon de plus en plus sen- ®( sible et sans rencontrer de résistance d'autre p part. h Fox b b f Etranger f r La politique française j UNE GREVE DES IV38HEURS € PARIS, 22. — Les syndicats mineurs de Fir- 1 miny, Montceau-les-Mines, St-Etienne, Rive de v Gier et de plusieurs autres centres miniers ont c tenu aujourd'hui des réunions au cours des- I quelles estimant que le vote du Sénat sur la question des retraites ne leur donnait pas satis- c faction ils ont voté la grève générale pour lundi, r A Carmaux les syndicats jaune et rouge des r mineurs réunis ont décidé d'ajourner leur dé- 1 ùsion jusqu'à jeudi, le projet sur les retraites tes mineurs devant revenir devant lu Chambre >robablement mardi. La situation en Orient NOUVELLES DS COiMSTAWTïfJOPLE CONSTANTINOPLE, 22. — Dans les cercles liplomatiques italiens on dément que de nou-elles négociations officielles soient engagées .vec la Porte au sujet de l'évacuation du Do-lecanèse. Cette évacuation ne pourra avoir lieu lue lorsque seront exécutées les clauses du râité de Lausanne concernant le départ des lerniers militaires turcs de la Libye, et que se-ont réglées les dépenses causées par la pro-ongation de l'occupation du Dodecanèse. D'après des informations d'autres cercles lien informés on assure qu'il faudra encore un ;ertain temps pour la promulgation de l'iradé .ccordant la concession de la ligne d'Adalie à Sourdour au groupe italien pour laquelle en ie moment il y a seulement une décision du ninistre des travaux publics. La situation au Mexique APRES L'EXECUTSOfa DE M. BENTON PARIS, 22. — De l'"Echo de Paris" : "L'exécution de M. Benton par le général Villa, l'un des chefs du parti dit constitution-îaliste, en insurrection dans le nord du Mexi-iue, va probablement hâter le cours de la crise nexicaine en obligeant les Etats-Unis à suivre me politique plus nette. C'est à désirer. "La situation actuelle faite aux intérêts étrangers dans tout le Mexique est intolérable. Ln fait, tous les résidents étrangers vivant lans les territoires très étendus qui échappent i l'autorité du gouvernement de Mexico, sont! ivrés aux pires bandits. On sait quelle est la) Dolitique avouée du gouvernement de Washing-;on. Il s'est assigné une sorte de protectorat jolitique et économique sur le Mexique et .'Amérique centrale, une sorte de protectorat iconomique sur les Etats faibles de l'Amérique lu Sud. Fort dc ces droits, il exige la démission du général Huerta, accusé par lui d'être irrivé au pouvoir hors des bonnes formes îonstitutionnelles, en réalité coupable de n'être )as à sa dévotion. "Un haut diplomate américain a été jusqu'à lire, il y a quelques mois "Pour organiser des Hections régulières au Mexique, nous n'hé-iiterons pas, s'il le faut, à planter le drapeau unéricain sur toutes les stations de vote." Semblable parole paraissait annoncer l'intervention militaire. Mais, d'une intervention mi-itaire, les démocrates de Washington n'ont ii le goût ni les moyens. Ils pensent pouvoir ttteindre le b.ut sans .mettre en mouvement es armées. Rien de plus facile. On obtiendra e départ de Huerta en le privant d'argent, en paralysant autant que possible son gouverne-iient et en soutenant de toute manière les fa-neux constitutionnalistes insurgés dans le s'ord, à l'adresse desquels les envois d'armes it de munitions se multiplient. "Le levier de tout ce système, c'était, on le •oit, l'insurrection dite constitutionnaliste.C'est >e levier que l'événement d'hier a brisé. A -Iuerta, on ne peut décemment substituer un îomme couvert du sang anglais, un Villa. Il .uit de cela que la voie moyenne où s'était engagé le président Wilson semble fermée désor-nais. Il lui faut ou se décider pour l'interven-■ion, ou abandonner la politique jusqu'ici suivie et laisser à Huerta les moyens d'établir ;on autorité. Ces deux partis seuls sont com-;atibles avec les intérêts étrangers." Dépêches diverses UN BANQUET PACIFISTE PARIS, 22. — La délégation permanente des ociétés françaises de la paix a organisé ce soir n banquet en l'honneur de M. Charles Riohet, lembre de l'Institut et de l'Académie de méde-ine, prix Nobel de médecine, et de M. Henri -afontaine, sénateur de Belgique, prix Nobel de i paix. De nombreuses personnalités apparte-ant au monde de la science et de la causi paci-iste y assistaient. LA TEMPETE MADRID, 22. — Des tempêtes de vent et de luie sévissent dans toute l'Espagne, principa-sment dans le centre et le Nord-Ouest. Les ommunications télégraphiques et téléphoni-ues sont presque partout interrompues. On ignale sur de nombreux points des dégâts im-ortants. On craint des sinistres maritimes. On mande de Bilbao que plusieurs personnes nt été blessées par la chute de toitures la nuit ernière. Plusieurs trains arrêtés par le vent nt dû renforcer la traction. un RESESWOIR DE NAPHTE EM FEU BAKOUFF, 22.— Les réservoirs d'une grande sine de naphte à Tchornygorod sont en flam-îes. Les dégâts sont évalués à plus de 100,000 Dubles. LE SAC DE L9NN TCHAO SHANGHAI, 22. •— Les Pères catholiques :'ançais de Shanghaï ont reçu des lettres dérivant le sac de Linn Tchao dans le Ngan llo-i par le Loup Blanc et l'assassinat du P. Riches PP. Rich, Gibert, Allain et de la Taille taient réunis à Linn Tchao pour passer dans i retraite la fête du Nouvel An chinois.Le bruit ourait qu'il y avait des brigands dans le voi-inage, mais les habitants se préparaient à cé-;brer la fête comme de coutume rassurés par attitude calme du commandant Wang qui sem-le avoir lutté de son mieux contre les bandits ien supérieurs en nombre. On peut dire que ; nombre des brigands qui attaquèrent la ville nt de 6 à 7,000 tandis que Wang ne disposait as même de 100 hommes. Le dimanche 25 mvier à 4.30 heures du matin, les Pères furent éveillés par un rugissement général. Ils vient une partie de la ville en flammes. A 9.30 eures les portes de la maison furent enfoncées t les bandits firent irruption demandant de argent et des armes. Des pourparlers s'ensui-irent et les brigands devinrent un peu plus aimes. Ils pillèrent la maison et dirent aux 'P. Gibert, Allain et de la Taille dc venir de-ant le Loup Blanc. On laissa le P. Rich parce u'il était le plus vieux. Les trois autres fu-ent alors emmenés, non sans avoir été fort laltraités par les bandits qui leur tirèrent la arbe et leur firent subir d'autres insultes du rant la traversée de la ville qui était en flammes en plusieurs endroits. Un des brigands parut plus indulgent que les autres et il donna au P. Gibert la permission de retourner à la maison pour protéger si possible le P. Rich. La première chose qu'il trouva à son entrée dans les jardins fut le cadavre du P. Rich recouvert d'un drap. Tous les bâtiments de la maison étaient en feu, à l'exception de l'église qui ne fut pas endommagée. Il semble que lorsque le Père Rich fut laissé à la maison, il se rendit à l'église pour prier, Au bout de quelque temps il revint vers la maison. II rencontra deux brigands qui firent feu j sur lui. Les deux balles l'atteignirent. Il mourut immédiatement. Un domestique trouva ensuite moyen de couvrir le corps à l'endroit où il se trouvait, sans être aperçu. Le Père Gibert n'avait plus autre chose à faire qu'à rejoindre le Père Allain et le Père de la Taille. Tous trois furent conduits devant le Loup Blanc qu'ils décrivent comme un personnage d'aspect très imposant. Le Loup Blanc les traita avec courtoisie et il parut fort contrarié du meurtre du Père Rich. Il déclara qu'il n'avait aucune ani-mosité contre l'Eglise catholique. Il protégea les Pères et leur permit d'enterrer le Père Rich avec tous les rites catholiques. Mais au moment où la lettre du Père Gibert à laquelle sont empruntés ces détails fut envoyée par un ami à Lioutcheou les 3 Pères étaient encore captifs. On sait depuis qu'ils sont arrivés en lieu Sûr. Il semble que le Loup Blanc ait évacué la ville de Linn Tchao après l'avoir mis à sac et en avoir brûlé les 9/10. La Ville Mécontents Les journaux flamingants continuent de polémiquer avec ardeur au sujet des amendements flamands à la loi scolaire. Le mal que le Handelsblad se donne pour réfuter les arguments de ceux qui prétendent que les députés cléricaux flamingants ont trahi leurs promesses, montre assez son embarras. Imi-même,. d'ailleurs, n'a-t-il pas avoué que la nouvelle loi n'était pas l'idéal? Et n'a-t-il pas, avant le vote, accueilli dans ses colonnes les lettres de protestations de ceux qui, d'avance, condamnaient tout arrangement semblable à celui qui,finalement, est intervenu'? Et, de fait, dans leurs meetings, les cléricaux s'étaient montrés résolus à ne pas sacrifier Bruxelles et ses faubourgs à ce qu'ils appellent l'ogre wallingant! Pure parade qui leur valut un surcroît de popularité cliez lés plus exaltés de leurs partisans. On sait qu'au «tout ou rien» ils ont finalement préféré «quelque chose». Mais il n'en est pas moins vrai, et c'est le seul point qu'il importait de mettre en lumière, que le contentement n'est pas si général et si profond, dans le clan flamingant de droite, qu'on a bien, voulu nous le faire croire. Bien loin d'illuminer, c'est tout au plus si on ne proteste pas. Il y a beaucoup d'électeurs de ce fameux M. Van Gauwe-laert, qui de\ait ne faire qu'une bouchée de M. Woeste, que l'attitude conciliante de leur idole a fortement déçus. Voilà, M. Woeste s'est mis en travers... ■vwv Le Mardi gras Un grand nombre d'idées populaires se rattachent au mardi gras ou vasten«avond» ; on prétend que, si le mardi gras le temps est beau, les pois réussiront, que, si le soleil brille, c'est de bon augure pour le lin, pour les épis de blé et pour le froment; les semences faites ce jour-là, dit-on, donnent des pousses longtemps vertes; si le soieil luit de bonne heure, les premières semailles réussiront; qui boit un verre de lait le mardi gras n'a pas à craindre,pendant l'été, les rayons du soleil: il n'en souffrira nullement. Qui veut rester exempt de fièvre, ne doit pas souper le mardi gras. Bonne entreprise se commence le mardi gras. C'est le jour de fête du millet, aussi est-il bon d'en manger une bouillie ce jour. Si les ménagères filent en ce jour, leur récolte de lin ne réussira pas, car « fou de carnaval ne veut pas voir le rouet «. vwv Un mandement La foi serait-elle mal portée? C'est ce que dit, en somme, Mgr Mercier dans son mandement aux fidèles. Il leur reproche de ne pas se montrer au dehors, au restaurant, clans une voiture publique, en chemin de fer, ce qu'ils sont dans l'intimité de leur foyer. «Ils font maigre chez eux, dit-il, ils font gras en voyage. Ils prient, avec leur famille, avant et après les repas; ils se privent du signe de la croix à table d'hôte ou au restaurant.» Us sont abonnés chez eux à un journal catholique; en voyage ils étalent un journal antichrétien.» Et il n'y a pas à chicaner; tout journal qui n'est pas ouvertement catholique est un mauvais journal, un journal antichrétieu. Il n'est plus nécessaire d'établir une listç, ce critère suffit. Son Emineiice nous permettra-t-elle de faire observer qu'en matière de journaux cette attitude des catholiques est parfaitement logique. Dans le même mandement elle recommande aux catholiques d'aimer tout leur prochain, y compris leurs adversaires, de 1 aimer effectivement, et s'ils en ont l'occasion ci le moyen, efficacement. En exécution de ce conseil, les catholiques aiment les journaux d'opposition et les aiment efficacement en les achetant. Il n'y a là rie-n que de très nature{

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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