Le national bruxellois

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s.n. 1914, 16 Juillet. Le national bruxellois. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/542j679g39/
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at-- I i*,*»,*lf »v/« it— « m» | |mi tto.-»w j w.i .voi i«"w *1— _ /' !| jl /^"*"""""~ © ANNONCES-S ._~ Le NATIONAL est distribué au rez-de-cbaus &> M %a—w-y* rA <S W~a'®' "ET z<—\ "ÇT*^~\ 'Le$ annonces sont «cSusivemenireçues Sitfebdemandant place ni li/rna . . -fr- O.T'R sée de toutes les maisons situées à l'iniériem /â®ô Sj| ^fe» SI a fâ S '■ / M $ kl I» B ifi V ' ». „ MATMINAL » 12 MonUene-aux- Demanda ei o/fra d'emplot : • » i'JJ® des boulevards circulaires moyennant retnbow B Snl I 1 H 1 1 Serbes Pougères. (Téléphone 118») et /ChZSle Ugne^p^mtoiNs : 40<cmumaj semenl du prix du port soil 30 Mntimcs pai —■ p*J W ,'■ ^ Lj t";j ?1 ra |* i> a *r,"TO-tf""',Tr "tT A "V A ^ Réclame* 3* page /avant Bourse/, la ligne. . fr. 1.S5 mois. A I etage ou au delà des boulevards, il est "V fô ?P É& S % \£ /% fi H H • tt ttS 1$ *8$ »<AA5c*^ * Ville et faubourgs i™ ou S* page. • , . © et 4.00 perçu 10 cent»mes par semaine, ou 3O cen-' tVf, V M \ M a/ lljlj JLj> \Jjr lf»/ »nBMB. mto«i>Ss> d» ft 9 fi hoiuw û £i™". ~ : :»:>£££*: 1 .' aloo Um* par mois, court ticUei-quiuance. Institut royal Météorologique. Bull.du 15 Situation atmosphérique générale, a h. du matin. Baromètre à 0 degré et au niveau de'la mer, 759.0. — Température : Maximum do la veille, <8°«{; minimum de la nuit, 17°9.— Température : Normale. 18°0. Maximum absolu, 34°0; minimum absolu, 8°5. — Déclinaison magnétique à midi a Ucclo, 12°50,(3. gphémerides du 115: Soleil, lever, 3.46, coucher 19X0. — Lune, lever, 2i.05; couclier, 13.05. Une déprëslorr s'étend sur les Iles Britanniques et l'ouest de la mer du Nord; son centre, inférieur à ■J50 m/m, se trouve au large des Hébrides et un minimum secondaire un peu moindre que 760 m/m s'observe près de Plessingue. Sur le reste de l'Europe, îa pression est sensiblement uniforme; elle n'atteint 764 m/m qu'au nord de la Finlande, près de Copenhague et sur le sud-ouest de la France. Le baromètre descend sur l'océan au nord de l'Ecosse ,et sur le sud de la mer du Nord, le sud-est de la Grande-Bretagne, nos contrées, le nord-est de la France et l'ouest de l'Allemagne, ainsi que sur la Méditerranée; 11 monte partout ailleurs. Le vent est faible de directions variées sur notre pays, où la température est comprise entre 18 et 26 degrés. Prévisions : Vent faible; orageux; baisse de la température. lire: Mortels accidents d'automobile. Line soirée au Ministère des affaires étrangères.Quelle est la population du Congo? Troubles en Albanie. l/affaire Wilmart. ftrage des emprunts : Bruxelles 1905; Liège 1908. AUX DERNIERES NOUVELLES : f,e roi d'Italie aux manœuvres allemandes. La grève générale en prévision de la guerre préconisée ait Congrès socialiste tic Paris. Les Frères des Ecoles chrétiennes réclament protection. Le bouquet de myrtilles, ■ » Par ces chauds dimanches de juillet, quand le soleil descend derrière les arbres et que s'annonce insensiblement le soir, les grandes artères de notre Forêt de Soignes s'emplissent d'une extraordinaire anima-lion. , , Les autos filent plus nombreux et puis rapides,les conducteurs des voitures découvertes pressent leurs chevaux, les cyclistes roulent plus vite, les piétons sortant, à droite et à gauche, des sentiers et des chemins sous bois envahissent les accotements des larges chaussées pavées et en longues théories se dirigent vers les endroits où se rencontrent les tramways : les Quatre-Bras, Boitsfort, Auderghem. C'est le moment de rentrer en ville.Beau-eoup même de ces excursionnistes et de ces promeneurs, vraiment inlatigables, continuent pédestrement, surtout par l'avenue tic Tervueren, et ne montent en tram qu'en cours de route et le plu>s souvent avant de s'y décider, atteignent le Cinquantenaire. # C'est la saison des myrtilles et ceux qui •ont su en découvrir les plates bandes ne manquent pas de rassembler un gros bouquet de branchettes aux petites feuilles vernissées et aux perles de Jais. Cette gerbe est rapportée à la maison où. placée ^îans un vase, elle sera conservée aussi longtemps que les petits pois d'un noir un peu bleuté n'auront pas été enlevés, l'un après l'autre, par quiconque s'en approche. On ne résiste guère à la tentation, mais «n est pruaent car la coloration indiscrète du bout de la langue ou du dessus de la lèvre est révélatrice du léger larcin. C'est le hasard de la ballade en forêt ou le souvenir d'y avoir rencontré, l'an précédent, ces plantes, dans telle direction qui font rencontrer au Bruxellois, les myrtilles •Sans certaines parties des vallons et des lisières, en quelques endroits des côtes et des clairières.Les espaces qu'elles occupent n'y sont pas très nombreux si ce n'est, — anais relativement encore, — dans les environs de Boitsfort. derrière les Quatre-Bras et sur quelques points du plateau du Bois des Capucins. Feuilleton du 16 juillet 1914. 37 MIRENTCHU PAB l^ierre LIIANDE — Eh bien, oui 1 je suis propriétaire ! Figure-toi que papa me demande toujours,, aux environs Je Noël, ce cu'il faut dire au petit Jésus de m'apporte** pour « Noche-buena ». Je demandais toujours du sérieux^ tu sais ! Quelque chose de princier et qui puisse servir à mes petites histoires : mille pesetas pour mes pauvres, deux bœufs pour un laboureur (prouvé dans ses bestiaux, bref, pas des mignardises Papa donnait toujours, mais il n'était pas content. Il me disait : « Demande donc quelque chose pour toi, ma -/otite reine! Pour toi, tout ce que tu voudras! » Un jour, je me su.j décidée! et je lui ai dit : « Tu m'appelles toujours ta petite reine, mais je n'ai pas de royaume! Une reine sans royaume, e'ust une reine pour rire! Dis au petit Jâ^-s de ro'ap-porter, cette fois, une ferme, une jolie ferme ! Il en trouvera bien, sur le Jaïzkibel! » Je plaisantais, tu comprends,mais... à demi ! Je voulais voir. Crois-tu que le inatin de Noël j'ai trouvé c'ans ma serviette un acte de donation en bonne et due îïorme, signée par le notaire? « Un caserio » estimé trento mille pesetas, ma chatte ! A moi, complètement à moi ! Tu penses si je suis fière! Et, par cette jolie matinée de vent du sud, ;'ai Cependant la Forêt de Soignes a ses oueilleurs professionnels de myrtilles. Ce , sont quelques femmes et quelques enfants a qui, au début de la saison, vont ramasser 1 les petits fruits à des pla-ces un peu plus • privilégiées situées dans la profondeur de districts moins communément battus par les citadins. Le gain que ces femmes en retirent n'est pas bien lourd mais suffisant cependant (pour les inviter à reprendre au commencement de chaque saison nouvelle. Les petits fruits si rafraîchissants se vendent assez cher à l'jrigiue parce qu'ils sont mûrs avant les produits de F étranger et constituent la véritable primeur. A cette occasion, .apprenons un détail \ ignoré de presque tous. C'est que les règlc-" ments interdisent d'enlever aucun fruit dan3 la Forêt, pas de myrtilles doncj même pas une minuscule et parfumée fraise des bois, pas une fondante framboise. Et voulez-vous savoir la raison de ces mêle sures sévères? C'est que tous ces petits a fruits servent à la nourriture des oiseaux a qui trouvent difficilement à se sustenter ,e dans les forêts dont la futaie occupe la plus !G grande partie. C'est. aussi cette futaie qui ne permet a pas aux myrtilles, aux fraisiers et aux framboisiers de se développer et de s'éten-■ dre. Elle étouffe tout sous son immense dôme. Les myrtilles que nous voyons actuellement aux étalages des fruitiers et des ver-duriers de la capitale et aussi sur nos marchés publics ne proviennent donc pas de; L" nos bois environnants. Elles nous sont ex- ! pédiées du Limbourg et de certaines ré-j gions de la Hollande méridionale. Ce produit est de pénétration relative-1 . ment récente à Bruxelles, où il était con-' sidéré auparavant comme « spécialité pour pâtissiers », alors que dans les pays wal-1 Ions, à Liège et à Verviers notamment, «n en fait une consommation énorme. '• Il arrive à la gare du Palais, à Liège,par © les premiers trains de l'Ourthe et de l'Am->• blève, chaque matin, pendant toute la sai-'t son qui se prolonge jusqu'au 15 août, une moyenne de huit mille kilogis de myrtilles à cédées on gros, aux revendeurs, à 35 centimes le kilog. soit journellement 2,800 fr. et repassées, -séance tenante, aux détaillants à 55 centimes soit pour 4,400 fr. i Les fruits sont enlevés à la tige à l'aide d'un instrument spécial, une sorte de pei-j. gne en fer bianc, passé dans la chevelure .g de la plante. Les fouilles passent entre les dents et les baies très légèrement attachées l's tombent immédiatement dans le récipient x_ sans se froisser aucunement. C'est ainsi qu'on recueille rapidement plusieurs kilo-1B grammes dans un pays où ces arbrisseaux foisonnent et forment des tapis^ immenses >s sous les taillis et dans les bruyères. ^ Ce sont des femmes et des enfants qui 3_ s'appliquent là aussi, à la cueillette et le profit pour les ménages est conséquent, car nous avons vu des familles après la saison d'u.n mois et demi; avoir ga^né la somme g suffisante à l'acquisition d une vache. ' La myrtille semble donc vouloir faire son a_ chemin, à Bruxelles. Un certain nombre de marchands lui réservent une bonne place an milieu des autres produits saisonniers. Les cerises et les groseilles sont des^ fruits ,n qu'on pourrait qualifier de bourgeois. On je les a toujours vus et en énormes quantités. Us ne font plus penser que vaguement # et ' • lointainement aux vergers et aux jardins d'où ils nroviennent. La myrtille est syl-vestre, elle fleure bon les bois et en donne eg la vision, car elle est plus ardennaise que r_ campinoise." Puis, elle permet de former de jolis bou-fsi quets qu'on rapporte gaîment au home. Ses m feuilles restent longtemps vertes comme m celles du buis aiuxquel' -'les ressemblent e un peu. Ses perles s0ii4 , jndes, vivantes, jg sans défaut. te Les verduriérs d'ici entourent parfois les la corbeilles de tentantes baies noires, de la dentelle d'une fougère.C'est l'encadrement >u qui leur convient le plus naturellement: é- myrtilles et fougères voisinent dans les ui sous-bois. es Elles perdent déjà leur ancienne « spéciale lité pour pâtissiers » et depuis deux ou et trois ans, nous les voyons s'offrir en plus nt grandes quantités. Elles s'installeront chez — nous, comme ont fait les oranges, les rai-ri- sins, les bananes qui, de fruits considérée e- de luxe, il n'y a pas si longtemps encore, lu sont devenus de consommation générale. Les petites perles de jais nous viendront voulu aller voir « ma » nouvelle propriété, et je t'emmène l Le cabriolet dévalait par la route en lacets qui surplombe de larges pentes couvertes, en hiver, d'une petite bruyère rase et toute rousse. En bas, sur les premiers contreforts bossués de la longue chaîne, moutonnaient des mamelons verts qu'une ferme coiffait, régulièrement, de son pignon élargi, brun comme la montagne. Au delà, tout l'horizon apparaissait dentelé de cimes dont les plus proches étaient fauves, i'i- tachetées de vert, et les toutes lointaines, •s,, d'un bleu vaporeux, comme des fonds de ta-ni beaux flamands ou néerlandais. [e- Après avoir doublé plusieurs arêtes, la Xj grand'route, tout à couç, pique drc.it sur le ui golfe bleu que le dernier méandre découle vre et, arrivée sous les ruines, tapissées de ur lierre, d'un ancien castillo juché en plein x, ciel, se recourbe gracieusement descend lit vers les vallées de l'intérieur, ne Maritchu fit arrêter, comme on arrivait ur aux ruines : ue — Vous r.ous attendrez ici, dit-elle au e 1 groom. Viens, c'est par là, Mirèn. rs Elle s'engagea dans un sentier d'ocre u- rouge qui continuait dans la direction de si- la mer, sauta prestement sur quelques pier-p- re plates jetées entravers d'uj mince filet jr- d'eau. Au-dessus, elle indiqua, du geste, un » petit cirque de moellons couchés autour ii ! d'une dépression de la montagne : de — Je reconnais le lavoir, Mirèn! Tu te te souviens ? Quand nous demandions pourquoi ée les pierres où l'on pose le linge étaient toute tes bleues, la vieille Sébastian nous di-:e- sait : « C'est pour avoir servi d'oreiller Ct, aux « lamiîlak aux fées ! » Ha 1 Ha ! ai — Vraiment, je t'admire I s'écriait Mirèn. des Ardennes comme elles nous arrivent aujourd'hui du Limbourg car la population industrielle qui se fixera dans cette province et qui est particulièrement friande de ce fruit rafraîchissant, en accaparera peut- ! être toute la production. Dimanche, de multiples promeneurs ont cherché à rapporter de la Forêt, un bouquet de myrtilles mais les parcs avaient été visités déjà plusieurs fois et rares sont ceux qui ont eu la chance d'en rencontrer encore quelques-unes, les toutes dernières. On s'est alors, pour regagner la ville, contenté d'une branchette passée à la boutonnière. Un simple coquelicot rappelle bien la mer des blés d'or, la petite tige feuillue d'une plante de myrtille évoque ; toute la fraîcheur d'un-coin de la nature, sylvestre. Mosan. Mortels accidents d'automobile Mercredi, vers midi dix, une collision s'est produite place Dailly, à Schaerbeek, entre un tram et un auto-camion conduit par un chauffeur nommé Paloris, habitant; chaussée de Jette. Le chauffeur, lancé contre le tramway, fut grièvement blessé à la tête et sur tout le corps. U a été transporté par des carabiniers à l'hôpital de Saint-Josse, où il a succombé en arrivant. Le parquet a été avisé. Mlle Rosa Werner, 19 ans, demeurant rue de Bruxelles, à Neder-over-Heembeek, passait, mardi soir, près du pont Teichman, à Schaerbeek, lorsqu'elle fut renversée par un auto-taxi qui roulait à très vive allure. La victime a été relevée le crâne ouvert et le corps couvert de contusions. Transportée à l'hôpital de Schaerbeek. l'infortunée y est morte peu après son arrivée. Sur la défunte on a trouvé un abonnement aux Tramways Bruxellois (ligne Place j Saint-Josse-gare de Schaerbeek). On est parvenu ainsi à identifier la victime. Les parents sont venus pendant la nuit recon-; naître le corps de leur fille. U N ENFANT TUfi. — ARRESTATION D'UN INDUSTRIEL AUTOMOBILISTE.Un grand industriel, M. X..., conduisant lui-même son auto, a tué mercredi, à Hel-^ | met, un jeune garçon, dont l'airtopsie sera j faite jeudi matin. M. le juge d'instruction j Van Damme a écroué M. X... à la prison de Forest. Le Mont des Arts est en pleine floraison. Les quatre statues qui garnissent le grand quadrilataire du haut du jardin de la porte de Schaerbeek, sont entourées chacune d'une mosaïque de fleurs du pi js heureux effet. Il fallait trouver autre chose pour décorer les amphithéâtres du Mont des Arts. Ici. le cinéma maritime borde de ton ton glauque de superbes rangées de géraniums ameli tout en fleurs ; des corbeilles dTiéhotropas répandant leur parfum discret et indéfinissable. Des parterres de be-i gonias semperverens, des bégonias bulbeux de ; couleur orange, sont répandues à profusion et forment un vrai régal pour les yeux. Dans les rochers, qui occupent le bas et d'où l'eau jaillit en abondance, poussent une quantité de capucines de tons foncés et dos géraniums lierre. Çà et là, le sol est piqué, à côté d'allées do tilleuls argentés et de raaronniers Pour une Irunaise, tu es d'une agilité ! — C'est mon enfance qui me revient! Nous ayons tant gambadé par ici, quand nous étions <n jupes courtes! Je reconnais tout comme si c'était d'hier! Tu ■vois? Là ce petit toit aigu, c'est Domintche"■ea. Ah! je savais! nous passons entre les deux meules de fougères, nous laissons à droite le chemin creux. Voici le sentier, bo.. j du talus dallé, qui monte vers ma propriété. Là! nous grimpons ! et voici Goïkotchea : mon royaume ! Ouf ! es-tu fatiguée 1 Les deux amies venaient de déboucher sur le plateau merveilleux qui dominait la baie et les terres. Un peu en retrait vers la mer, au bord des champs labourés, la maison dressait sa large façaie en pierres dorées, percée de trois rangées de fenêtres à petits volets noirs. Le toit brui ouvrait au-dessus, l'angle très doux de son auvent que festonnait un chapelet de blo:3 de rochers calant les vieilles tuiles contre j vent du large. Un cep de vigne jetait, en travers du carrelage des pierres nues, les longs tenta cules de ses sarments noueux. — Goïkotchea! Goïkotchea! disait Maritchu en battant des mains.Ça veut dire : «La maison d'en haut», r'est ce pas? Vois-tu comme les tempêtes ont projeté les ramures des chênes vers la maison, là-bas, dans le bois qui est derrière ? Les clôtures vers la mer sont en roseaux : ils plient ; leur panache se déplume sous l'ouragan, mais ils ne rompent jamais. Vers les terres, ces haies vives, dis, Mirèn, c'est du laurier' Nonl du rameau ! des rameaux de la procession. Ils sont toujours verts, de ce vert u * peu noir qui-est si beau sur le ciel ! En avril, pour la semaine sainte, ils ,uront de petites boules jaunes, leur fleur ! Dis, Mirèn, tu m'en don d'Inde, de bouquets d'aster, d'iris germanica et de grimpson remblay. Le ray gras dont le Mont des Arts _ a été semé a poussé très régulièrement et il forme maintenant jne pelouse magnifique, d'un beau vert très unie d'où émergent des arbres et des fleurs en quantité. " yf JOTMEEi DO JJÊUEl » Au Palais da Cinquantenaire, Salon triennal de beaux-arta. — Avenue Defré, 13. Occle. œuvres de M. Raymond De Rasse. concerts. — A 3 h., au Parc, la musique du 8e régiment de ligne. — A 3 h. ,au Bois de la Cambre, l'Harmonie communale.— A 8 h., Grand'Place. le Cercle musical de l'Entrepôt royal. SPORTS. — A 2 h., au Daringr Club, chaussée de et à Jette, épreuves d'athlétisme (Challenge Ph. Braeckmar). — A l'étang du square Marguerite, parties de pêche au bénéfice de la Crèche du Nord-Est. - ! es r?A B 0 —■ u " M. de Broqueville se rendra, aujourd'hui jeudi, à Arlon, où il assistera au mariage de Mlle Geneviève de Briey, fille du comte de Briey, gouverneur du Luxembourg, avec M. le baron van Caloen, de Bruges. La Joyeuse-Entrée des souverains à Na-mnr. — Le Roi, la Reine et les princes royaux visiteront, le 2 août, la cathédrale St-Aubin, à l'occasion de leur «. Joyeuse-Entrée » à Namur. Baissez la persienne, s. t. p. — Véritablement, ces messieurs de l'Observatoire exagèrent. Nous ne savons lequel d'entr'-s'occupe çîe la chaufferie atmosphérique et le saurions-nous qu'il n'importerait. Nous constatons toutefois qu'on s'y livre à des dépenses .de combustible insensées. Un ' peu moins d© calorique suffirait. C'est bien le moment de mûrir et de sécher les moissons ; mais, pour ce, pas n'eBt besoin qu'on les jette au four. Pour un peu encore, c'en serait du pain cuit, même avant la récolte. C'est de l'excès et voici que quelque autre de ces Messieurs, celui qui s'occupe de la brume et des nuages a coulé légèrement un peu de brouillard et de pluie entre ces appareils calorifiques et le sol biscuit et dé-sâmé. Un soupir en monte d'un millier de poitrines. La terre respire un peu sous cette apparence de bruine aussitôt, par un aller-retour automatique, tant le terrain est surchauffé, aussitôt renvoyée aue reçue. Tout ceci nous plonge aans une étude ; nous fait passer par le bain turc et 1a petite cure de vapeur d'eau. Nous ne sommes, certes, pas partisans des orages. Les coups de foudre ne valent pas_mieux que les coups de soleil. Mais une pluie franche de quelques heures nous ferait plaisir et à quelques autres en même temps. Quitte à tirer après tous les rideaux et toute» les courtines du ciel et à éclairer nouveau, toute électricité dehors, à giorno. Après quelques jours d'éclairage à ne pas laisser vivant un seul microbe, on procéderait encore à quelque arrosage. Les nuages qui sont des arrosoirs publics, automobiles et automatiques, entreraient à nouveau pour quelques heures en fonctionnement et ainsi de suite. Voilà comment ces Messieurs de l'Observatoire devraient régler les choses de la petite mécanique aérienne. Us n'y arriveront peut-être nas ce soir, ni même l'autre semaine. Tous les progrès sont lents. Il y a raison d'esoérer toutefois que l'avenir leur devra cette conquête de l'air qui vaudra bien l'autre. Pétition espagnole pour la démolition de « l'homme nu ». — M. le baron de Broqueville, président du conseil, a déjà reçu plusieurs milliers de cartes qui lui sont adres neras bien, de ces rameaux... Elle se reprit vivement — Ah ! sotte que je suis ! s'écria t-elle. J'ai lâché mon secret! Mirentchu le regardait sans comprendre. Elle lui passa le bras autour de la taille, pencha sa jor.e contre la sienne, et d'une voix douce, infiniment pénétrante : — Mirèn, ma Mirèn bien aimée, je ne veux pas avoir d'autres fermiers, ici, que toi, toi, avec Miguetcho ! Mirèn tressaillit violemment et elle voulut se dégager, mais Maritchu resseri* l'étreinte, et, sa tête contre cello de Mirèn, elle continua * — Je n'ai pas oublié ta demande, bien que tu ne m'en .ies plus parlé, méchante 1 « La plus jolie! la plus jolie de mes fermes sur le Jaïzkibel ! » avait dit papa. Eh bien ! la voici ! prends-la ! prene^-là. Est-elle assez jolie, ma Goïkotchea? Vous me la garderez, vous me la soignerez! Me payez? Oh! quand vous udrer ! comme vous voudrez ! au prix que vous voudrez ! Vous y serez heureux 1 Tu auras des poulc3 blanches, Mirèn, et des œufs frais, princesse ! Tu chanteras tous les matins • Iruten ari nuzu... Je suis à filer... et tous les soirs : Nere maiteak begiak ditu gau itzalaren kolore... Mon Aimée a les yeux couler de la nuit qui [tombe. Elle jasait, toute à son bo heureu d'être généreuse, et elle ne pouvait s'apercevoir, ainsi visage contre visage du bouleverse sées d'Espagne. Toutes réclament « la de-molicion del monumento a Ferrer que por ser obra del engano, constituye un insulto para las dos naciones amigas z>. Ce qui veut dire: « la démolition du monument Ferrer, œuvre d'imposture, qui constitue une insulte pour les deux nations amies. » — Semois « Le Sanglier », pour amateurs. En paquet de 0.20, 0.30 et 0-60 centimes. 4681-521 Manœuvres autour de Bruxelles. — Le 23 courant aura, lieu une importante manœuvre aux environs de Bruxelles. La garnison d'Anvers, arrivant par Vilvorde, attaquera cette commune puis, dans l'après-midi marchera sur la capitale. Les opérations commenceront à 8 heures du matia pour se terminer à 6 heures du soir. Les régies de Bruxelles. — Le conseil communal de Verviers a rejeté une proposition tendant à exploiter en régie 1 usine à gaz. Au cours de la discussion, un conseiller avait parlé des « bénéfices énormes réalisés par Bruxelles sur la vente du gaz s>. M. Fettweis a remis immédiatement les choses au point: Ce bénéfice, dit-il d'aprè3 le compte-rendu du « Courrier du Soir », représente environ 1,000,000 par an ou 2 1/4 centimes par m3 de gai fourni. Or, lo prix de revient du gaz a varié de 4,36 à 3,06j soit une différence de 3.7 au mètre cube, chiffre plus élevé que le bénéfice réalisé au môtre cube On se trouve donc là devant un aléa qui peut devenir gros do conséquences. — Visites au Palais de la Nation. — Rappelons que l'on peut visiter les locaux de la Chambre et du Sénat tous les jours de la semaine de 10 h. à 16 h. Entrée par la rue de la Loi. 50 centimes en semaine et jours de fête. 25 centimes le dimanche. Les dernières fraises. — Devant la petite ferme aux murs blancs, au toit rouge, aux pignons protégés par des paillassons, on a sorti la longue table et les solides chaises de la chambre commune. La table a été recouverte de journaux dépliés et sur oette nappe viennent s'étaler les dernières fraises, apportées du champ tout proche. Les caiséettes sont là. sans grand ordre et les cageots servant à leur transport au marché et aussi les paniers plats et ronds d'osier, grands comme des roues. Une partie des membres de 1a famille est assise autour de la table ; elles choisissent les fruits les plus avenants, pour les disposer par rangées, en bon ordre, dans les petites caisses de bois blanc. Les fraises un peu froissées sont destinées aux grands paniers ronds et celles qui sont trop mûres,ont passées dans un sceau : elles feront les délices' des porcs. Dans toutes les communes de l'ouest de Bruxelles, c'est le même spectacle. Les cultivateurs de fraises, ne sont pas satisfaits de leur année. Cette culture exige beaucoup de besogne et une importante quantité de fumier de cheval dont le prix est de plus en plus élevé. La cueillette impose en outre, des fatigues énormes. Les orages ont causé de grands dégâts dans les fraisières qui avaient déjà souffert des gelées tardives anéantissant les fleurs en beaucoup d'endroits. Les grandes chaleurs survenues tout h coup ont fait mûrir un grand nombre d* fruits. Les prix n'ont plus été très rémunérateurs. On a vendn les belles fraises jusque 15 centimes le kilog et même moins. — Phospho-cliicoréc renforce muscle et os. S467a-10002-L352 La réorganisation du service spécial du casernement des camps. — Il est question au département de La guerre de créer un cadre civil de directions et de sous-directions des camps d'instruction, attaché au casernement des camps d'Hoogstraeten, de Brasschaet et de Beverloo. Ces directions et sous-directions, nous a-t-on dit, se recruteront de préférence parmi les officiers du génie qui ont conservé les aptitudes voulues pour passer dans les cadres de réserve. Toutefois, les nouveaux fonctionnais pourront être recrutés parmi les ingénieurs civils ayant subi avec succès dans l'une de£ universités du pays les examens de sortie ment étrange qui -enait de se faire dans les traits de sa petite amie.Une pâleur mortelle avait couvert les joues de la jeun*» fille. Ses yeux dont le blanc luisait d'un éclat mat avaient pris une fixité dure. Des gouttelettes de sueur perlaient sur son front. Mirèn avait déjà trop souffert, au cours de cette cruelle matinée. Des poussées de révolte et de violence,a/Uxqtielles rien ne l'avait habituée juqu'à ce jour, avait trop exaspéré ses nerfs et ravré, dan, le fond le meilleur d'elle-même, ces sentiments de noblesse, de soumission et de sacrifice où elle avat puisé largement, les jours passés. Maintenant, l'ironie affreuse de ce nasard qui amenait son amie à lui détailler, comme une jouissance prochaine, un bonheur que ce matin même elle avait vu irrémédiablement perdu, atteignait en elle les réserves de l'énergie vitale. Elle défaillait. Soudain, Maritchu sentit la joue de Mirèn se glacer contre la sienne. Elle délaça brusquement son étreinte et s'effraya : — Mirèn, qu'as-tu ! Mirèn ! tu souffres tu vas tomber ? Vite, à la ferme ! Elle voulut l'entraîner. Mirèn eut encore la force de l'arrêter, et, les yeux hagards, elle dit » — Là ! non ! non ! plus jamais ! c'est troj tard... Rentrons ! Elle s'affaissa sur ses genoux et roula évanouie dans l'herbe courte du talus... Quand, le lendemain, Mirè^, remise de son ébranlement, voulut aller prier devanl la Vierge de l'Ermitage, elle s aperçut que les vases de fleurs, sur l'autel, étaient vi des et la lampe du chœur éteinte. Alorsz elle se rappela comment la vue do Migue disparaissant, la veille, au coude di sentier, sans un regard pour Guadalupe, l'a r 1 du cours des ingénieurs-architectes, des ingénieurs des constructions civiles ou des ingénieurs du génie civil. j Ces elirections et sous-directions ressorti-» I ront au département de la guerre et seront, au point de vue des relations civiles, assi-. milées aux officiers de l'armée. I Ravitaillement des troupes. — Afin d'évi-! ter les inconvénients qui résultent des dif-| ficultés du ravitaillement des troupes,dans' ■ les «cantonnements, le lieutenant général de Selliers de Moranville, directeur des prochaines grandes manœuvres, vient de décider que les soldats recevront un premier repas emaud, le matin, avant le départ ; ce repas aura été préparé pendant la nuit. Chaque soldat emportera une ration de réserv» qui assurera son repas do l'après-midi. La Fédération des pêcheurs et les habitants de Hal se sont émus de l'ordre donné par le ministre des travaux publics de déverser dans le canal de Oharleroi et dans le bief de Lembecq « les eaux empuantées de la Senne ». Les intéressés ont adressé à M.^Helleputte des télégrammes de protestation.i A l'administration des Ponts et Chaus* I sées, on nous a déclaré que ce déversement n'est pas plus nuisible aux humains qu'aux poissons. Les eaux de la Senne et de la Sen-nette ont été soumises à l'analyse d'un chimiste de l'Etat qui a estimé qu'elles peuvent servir sans danger à l'alimentation de3 canaux. Assurément, les eaux de ces rivières nf S sont pas distillées. Mais l'oxygène de l'ail j et le soleil se chargent, par leur action pu« | rifiante^ de leur rendre une belle clarté. Le phénomène est remarquable : à l'endroit où les eaux de la Senne sont déversées dans le canal de Willebroeck. l'eau est sale. Cent mètres plus loin, en aval, elle se claréfie déjà. A Vilvorde, elle es» très propre ; à Pont-Brûlé, elle est eîe tout clarté. U en est do même à Paris où les eaux de la Seine 8oiit salies par le déversement quotidien de milliers d'hectolitres d'eaux usées. A quelques kilomètres de la ville, en aval,les eaux de ce fleuve ont repris leur pureté. Les craintes ne sont donc pas fondées, conclue-t-on aux Ponts et Chaussées. E«î nous actons cet avis, à titre documentaire Conservation du lait. — On nou6 écrit: ' A l'occasion des grandes chaleurs qui favorisent l'altération du lait, un joiirnal recommande deux prooédés de conservation qui sont hautement condamnables et que la loi proscrit? d'ailleurs avec raison. Le premier consiste à additionner le lait d« bicarbonate de soude. Ce procédé masque ies altérations, mais ne les empêche pas du tout) quant au second, il est basé sur l'emploi de l'acide borique ou du borax, substances antiseptiques que l'on ne peut ingérer impunément.U n'est qu'un procédé satisfaisant de conservations du lait; il consiste à faire bouillir le lait aussitôt reçu, et à le refroidir rapidement en le maintenant à une température aussi basae que possible. La pasteurisation ou la stérilisation en vasefl clos sont évidemment supérieures", mais ne sont pas entrées dans la pratique domestique. — « Le Monde »,organe de la Ligue des familles, littéraire, artistique, mondain, oubli® chaque semaine dos articles variés sur les mœurs, les œuvres sociales, les livres, le théâtre et dea comptes rendus des fêtes et réunions mondaines. Abonnement 5 francs par an, fr. 2.60 de ce jour au 31 deembre. Le n° 15 centimes. On s'abonne r à tous les bureaux de poste ou par carte pœtalo adressée au bureau du journal, Cité Métropole. 22, rue d'Assaut, Bruxelles. 231I-13u — « — Les vols. — Au n° 39 de la rue Léo^ pold-Courouble, à Schaerbeek, des cam- f brioleurs ent fait visite pendant l'absence des occupants. Mercredi matin, on a trouvé, la porte de l'habitation des époux D..., ouverte. A l'intérieur, le pius grand désordre régnait. La maison avait été visitée de. fond en comble et les meubles avaie.it ét£ fracturés. On ignore jusqu'à présent l'importance du vol. I — Les vols de vélos au Palais de Justice, — En moins d'un mois, une dizaine de vols de vélos ont été commis au Palais de Justi-, ce, tant dans les couloirs qu'au garage. Mercredi matin, un employé de commerce, M. Emile Vangaever, avait placé au garage son vélo. Par mesure de précaution, il' avait cadenassé la bécane.Un quart d'heure , plus tard, elle était volée. vait immobilisée sur l'escalier du jardin où elle était allée renouveler ies fleurs. Les funestes pensées qui l'avaient assaillie passèrent devant sa mémoire comme un retour du. cauchemar. Elle revit le plateau de Goïkotchea où elle avait cru mourir de douleur en j écoutant Maritchu... j Alors elle joignit les mains, s'agenouilla sur une marche basse et dit, les yeux sur la niche : — Votre autel sans îleurs, votre lampe sans feu, mon âme sans - otre assistance, on 1 Mère! l'horrible journée!... VI LE NAUFRAGE Ce ne fut qu'après le départ de Miguel qu'on s'aperçut, à Guztizederra, du vide laissé dans le domaine pa** la mort de Ni-, ' kazio. Durant ce nouveau séjour et en dépit de ses tortures morales, le jeune soldat n'avait cessé de déployer, au traval dea champs, une activité intelligente et soute-tenue. Le premier sur la glèbe il animait j les ouvriers par le seul exemple de sa vaillance nerveuse : il se préparait au rôle, déjà' , proche pour lui, de chef de maison. De son côté, Joshé-Antoni avait retrouvé, aussi intense qu'au lendemain du billet perdu^ mais, cette fois, pacifiée et ordonnée par i l'aveu, toute sa belle fougue d'ouvrier ter-; rien. Quand l'éloigneraent de Miguel eut i fait toucher du doigt le danger qui mena- ■ çait la propriété, — le manque de bras, ■ l'ancien héritier proposa de rester à la mai-» i son jusqu'au retour du cadet, sous les or-l i dres de Joshé-Maria. -[ (A suivre^ Jeudi 46 juillet 191L La publicité de nos olïrâs ot denindes d'emploi et de sujets est la plus considérable eu Belgique. 2im8 année. —N1197.

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Cet article est une édition du titre Le national bruxellois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1894 au 1940.

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