Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 12 Mars. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17tf4h/
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l^^aiïsMars 191^ CISQ C12WTIMES 80e arassée - VSi Le Nouveau Précurseur a-rf - .m ,in 1S 00 fr • six mois 6 50 fr.; trois mois S .5C Çr. .«VERS. W il'oofr- • 8.00 tr.; - 4.50 fr. SfTIiKJB«a. • 33 00 fr". • 16.00 fr.; » 8.00 ir. &LANUE, " S» on fr - » 16.00 tr.; - 8.00 fr. ISxBœsè&g : I»:oo. »i.oonr.; - «.boit. DNl?out «bonnein'ont t. pourrit refu. formol. ON S'ABONNE il AnY»ra au bur*»u cte journal et tou» les fc«reâus des ^tes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÈPS0SE3 { îffiSàU», »•»<•<« { 39. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A-ItTI-TOI-TCrE! 3 • Irdinajbbs, la petite Signe, fr. 0.30 Réclames, la ligne. 7 . fr. 1.60 » 1 i 4 limes . » 1.00 Faits oivsrs, la ligne . , » S.50 IH4WCIÈBSS, 1» ligne . . » 0.50 CiraoîHQra: Axykiw . . . » 3.00 Lee annonces de Vétranger et de la Belgique dwit reçut* aussi par t'Agence lacets, 8, pl«c* des Martyrs, à Brune#**, U, Ph»c* de le Bmwe, à Paris, et 20, Xigh Hoibom, à Londres. Université de Gand * v I donc la comédie qui se joue Eue"6 csl jet de loi ayant pour but de Sur d" J"Ptjniversité de Gand et de lui »M® Aractère d'établissement d'ins-Iver ^mérieure français pour lu! donner lusivement flamand? ■'rojetV loi a ét(5 soumis aul sectlons Invitait compte que du nombre des !'°anui s'en sont déclarés partisans, r!i£nt dans les sections en majorité ^' adversaires de la proposition. Même lte T«ir 6 se sont prononcées pour le fe °ho!î étrange les sections ont ffigués à la section centrale dé-m il- au projet. De sorte que cette sec-Htile chargée d'étudier ce projet K "'membres seulement deux qui rouvent contre 4 que le rejettent et un, rS dont officiellement on ne con-!r fl opinion, niais qui très probable -' Entrera hostile au projet. KXï correspondant bruxellois du 5S publie les considérations que a-. nup la proposition de loi. de MM. K Cauwelaertr'C. Huysmans rel»-'ff^mandisatiou de l'iWsiW de l.a nhtenu dans les sections de la relatif, les députés fla-fne se montraient pas très satisfaits tdi dans les couloirs, de ce réultat. r mécontentement résultait surtout de la ES de la section centrale qui sera fce d'examiner le projet. Cette section Iconstituée en majorité d'adversaires de la E„o-ition, ce qui ne correspond nullement Isîtuation résultant des votes émis Qua-■ections s'étaient prononcées en faveut-Borojetùl était logique,en effet,qu elles dé-■Lefi comme rapporteurs quatre parti-■fde la loi. Or, il s'est fait que dans une Bon M, Van de Perre proposé par la ma-■té a été écarté au bénéfice de M. \ er -Bien oui s'était abstenu au vote de la pro-■ion Dans une autre section M. Ponce-■Wersaire de la loi, a été préféré à M. raoyeisoen, si bien que la section centrale ■comptera finalement que deux défendre résolus de la loi: MM. Camille Huys- nans et Siffer. . Les membres du groupe flamand attri-buaîent ouvertement ce résultat à la tacti-Kde M. Woeste qui aurait dans sa section Kami ie vote au scrutin secret pour le Riz du rapporteur et inspiré une rnanceu-jjeanalogue dans l'autre section. Et ils s en molliraient très courroucés... il ne faut cependant pas oublier que la nombre était loin d'être au complet dans Kftlions.Soiiante-dix membres n'avaient Bcru devoir se déranger. Or, la grande ifijorité d'entre eui est adversaire de l'idée. ffWtujft centrale telle qu'elle est composte représente donc assez fidèlement l'opinion qui prévaudra finalement dans l'hémicycle. Et cette opinion peut se résumer très eiactement ainsi; en principe la Chambre est favorable à l'idée de la création d'un institut d'enseignement supérieur pour les Flamands, mais elle n'entend pas permettre qu'qn porte atteinte pour cela aux universités existantes." La solution indiquée par le correspondant du Bien Public est celle que le Nouveau Précurseur défend depuis que la question ■ soulevée: maintien des deux université-açtuelles de l'Etat avec leur enseignement principal en français; création de facultés «mandes à Anvers, avec, éventuellement, ■enseignement accessoire en français pour «branches enseignées en flamand à Gand ei à Liège. On arrivera à cette solution. ■Mai.- si nous revenons sur le vote des Bpulés dans les sections, c'est pour en si-paler l'incohérence voulue et le double jeu ■ ministres cléricaux. ■Certes, pendant la dernière campagne gjeclorale la transformation de l'université [4t Gand était un instrument dont des can-Jldits cléricaux aimaient à jouer. M. Van Cauwelaert en est devenu un virtuose de rère classe. Ces messieurs allaient dans tonds des campagnes flamandes récla-jfc des votes pour l'université flamande de rjM, à des paysans se souciant beaucoup plus d'élever leurs vaches et leurs veaux çie de l'enseignement supérieur à donner à ^ jurs compatriotes des villes.Combien parmi eux qui réclamaient la transformation de Université de Gand, savent ce que c'est u'une université et sont en mesure do la distinguer d'une simple école de village? Tous les candidats cléricaux, en pays flamand, ont largement profité de cette cam-agne intensive. Mais quand les élus se sont rouvés en présence d'une décision à pron-re, ils se sont hâtés de se défiler, compre-ant tout le danger et tout l'odieux de catte lême campagne dont ils ont profité. Et dans les sections, comme le dit le tien Public, le nombre des absents a été tel u'ils modifieront de tout au tout la ma-jrité quand ils voudront faire échouer la )i. * * * Cet absentéisme voulu n'a pas seulement évi parmi les députés. Il a aussi atteint les ministres. Dans les sections on ne signale que la résence de trois ministres: le chef du ca-inet, le. ministre des Sciences et des Arts, ui, ni l'un ni l'autre, ne pouvaient s'abste-ir sur une question d'instruction publique, t encore M. Van de Vyvere. Quant aux autres, ils étaient tous absents: bsent M. Helleputte, absent M. Segers.pour e signaler que ces deux ministres se ré-lamant si hautement, en temps électoral, e leur sympathie pour les exagérations lamingantes. Pour ces messieurs, il faut distinguer ntre leurs paroles et leurs actes. Et les ministres qui ont donné leur avis ans quel sens se sont-ils prononcés? Ils ont trouvé moyen d'avoir autant d'avis ue de tête: tôt sensus cjuot capita. M. de Broqueville, le chef du cabinet, 'abstient. Il veut bien d'une université lamande, mais il ne veut pas supprimer université française de Gand. Logiquemnet, ie ministre aurait dû, non 'abstenir mais voter contre la proposition ui ne tend qu'à la transformation de l'Uni-ersité de Gand. M. Poullet, qui devrait être le ministre e l'Instruction publique, celui qui est le irand maitre de l'Université de Gand quoi-ue professeur à une université concur-ente, se prononce catégoriquement contre i proposition. Oh, ne croyez pas que ce oit par amour pour la vénérable université antoise; non, c'est qu'il redoute, io rincipe admis, que ses bons amis îs cléricaux n'exigent la transformation de „alma mater" de Louvain ou la création une université catholique flamande — eut-être à Anvers — en opposition à celle ù M. le ministre détient une chaire. Quant au troisième ministre, M. Van de 'yvere, le ministre hon à tout faire —• sur-out des gaffes — qui, en trois années, a té aux Travaux publias, au Chemin de fer t aux Finances, il s'est prononcé nettement iour la proposition. Autant de ministres, autant d'avis; ainsi e ministère a satisfait tout le monde. Avions-nous raison de parler de comédie? Léon T*UUUKE. Au Dehors ANGLETERRE L'armée anglaise Les crédits de la guerre ont été discutés par es Communes. Le colonel Seely, se^étairô d'E-,at, a fait à ce sujet, d'impotrantes déclarations : „Si la guerre éclatait demain, a-t-il dit,nous lurions dans l'Inde et dans les colonies 117,000 lommea entièrement mobilisés et en Angleterre 121,000 réguliers. De plus, nous disposerions l'une réserve de l'armée régulière s'élevant h 146,000 hommes. Si, comme nous le ferions, j ious mobilisions dès la déclaration de guerre, ! ious pourrions constituer un corps expédition-aaire de 162,000 hommes entièrement équipés. „La durée de la mobilisation a été abrégée dans une mesure qui, il y a deux ans, aurait paru tout à fait incroyable. Je suis persuadé que tout se passerait sans aucun contre-temps. ,,Grâce au travail acharné des officiers spécialement chargés de ce service, j'ai pleine confiance que le corps expéditionnaire serait organisé sans aucun embarras. „Afin de déterminer le nombre de soldats de l'armée régulière, que nous pourrions rassembler instantanément, il me faut me baser sur le résultat de nos manœuvres annuelles. „Aux grandes manœuvres de l'année dernière, sans mobiliser notre armée, uous avons rassemblé dans le comté de Buckingham un peu plus de 45,000 hommes de toutes armes. En ' Irlande,nous avons encore 12,000 hommes.Nous i pouvons n'importe où rassembler en un très ■ petit nombre d'heures, 50,000 hommes de toutes armes. ,,Je ne veux pas traiter l'ensemble du pro-. blême, je laisse ce soin au premier ministre, mais ces 50,000 hommes suffisent à le résoudre dans sa plus grande partie." Le corps expéditionnaire Répondant à une question au sujet du corps expéditionnaire de l'Angleterre, le colonel Seely ministre de la guerre, dit qu'il serait imprudent d'expliquer quel en serait l'emploi, à quej^s dangers il est destiné à faire face et où il irait en cas de guerre. „Ces dangers sont au nombre de cinq, a ajouté le ministre. Je n'ai aucune autre indication- à donner dans cette enceinte. Qu'il me suffise de déclarer que le corps expéditionnaire serait pré't à partir le cas échéant Un discours pacifique Parlant au banquet annuel de l'Association des chambres de commerce 5. Londres, M. As-quith a dit que tous les efforts du gouvernement ont toujours tendu et tendent toujours au maintien de la paix, si nécessaire au commerce, puis il ajoute: ,,L'année prochaine, nos vaisseaux ^passeront par le canal de Panama. Loin d'être, comme ils l'auraient été il y a un siècle, des émissaires de destraction, ils seront les messagers de notre inaltérable bonne volonté. Une guerre entre l'Angleterre et les Etats-Unis serait impossU ble." FRANCE Le budget des affaires étrangères La Chambre a adopté hier le budget des affaires étrangères. De la discussion il n'y a qu'à retenir la •déclaration de M. Doumergue que le gouvernement veut maintenir et développer l'influence française en Orient par la revendication des droits de la France par la force que donnent ces droits, par l'enseignement et par la connaissancé plus étendue de la culture française. Le gouvernement ne fait aucune différence entre les missions diverses qui répandent la culture française. Il les soutient de son autorité et par les .crédits votés par les Chambres. M. Doumergue montre les efforts faits pour développer l'enseignement dans le Levant, notamment l'enseignement technique en Syrie,, afin d'arrêter l'émigration de la population d'un pays où elle a toujours été et restera protégée par la France. AUTRICHE-HONGRIE La maîtrise de la Méditerranée On mande de Pela à la ,,Zeit" : L'escadre austro-hongroise fera, au commencement du mois d'avril, une croisière de deux mois dans la Méditerranée. Elle touchera à Malte, Alexandrie, Smyrne et peut-être à un port albanais. Cette escadre se composera de deux dread-noughts du type „Tejetthôff\ Ce journal estime qu'il sera très profitable aux intérêts de la monarchie en Orient que le pavillon austro-hongrois flotte sur les navires les plus puissants dans la Méditerranée orientale.Cette croisière nous semble plutôt une réponse à ceux qui affirment que dans le dernier renouvellement de la Triplice, l'Allemagne et l'Autriche ont reconnu la prédominance de l'Italie en Méditerranée. ITALIE La crise ministérielle Le roi d'Italie continue ses consultations. Les journaux romains s'accordent à affirmer que la crise sera longue et difficile à résoudre.Le „Giornale d'Italia" dit que le personnage qui recevra le premier l'offre de constituer le cabinet serait, selon le jugement et l'attente de la grande majorité, M. Sonnino. Le ,,Giornale d'Italia" ajoute que l'on croit que le mandat officiel'de "constituer le cabinet ne sera pas annoncé avant vendredi. Les journaux constatent que le futur ministère aura à faire face à la situation financière. Il devra ; en outre préciser son attitude, dans les élections ! administratives prochaines et enfin résoudre | la question des cheminots, ces derniers ayant annoncé qu'ils se mettraient en grève en mai prochain afin d'obtenir une amélioration de leur situation. La dépense qui résultera de cette amélioration ne s'élèvera pas à moins de 50 millions. MONTENEGRO L'Incident de frontière L'incident austro-monténégrin que nous avons signalé est en voie d'arrangement. Le Monténégro reconnaîtrait que ses prétentions n'étaient pas fondées. BULGARIE Le nouveau Sobranlé Le Sobranié, nouvellement élu, sera convoqué dans la seconde moitié de mars en session extraordinaire. Il s'occupera seulement de la vérification des mandats, votera les budgets et la ratification des traités de paix en Roumanie et la Turquie et, éventuellement, l'adoption de l'emprunt. Il se séparera ensuite pour se réunir à nouveau le 28 septembre, conformément à la Constitution. BILLET PARLEMENTAIRE Le 12 mars 1914. La séance presque tout entière de mercredi de la Chambre des représentants a été ! prise par un discours de M. Renkin sur l'administration du Congo. I Elle a débuté par le vote sur l'ordre du jour, pur et simple, proposé par M. Woeste comme clôture de l'interpellation concernant la grève de Waereghem. Cet ordre du jour est admis par 83 voix contre 61 et 7 abstentions. Puis on passe au second vote de la loi augmentant les traitements des magistrats de première instance. Elle est adoptée avec un amendement augmentant les traitements t du personnel des greffes. Le budget du département do la justice est adopté. * i» Puis la Chambre passe au budget métropolitain du Congo. M. Renkin prend la parole. 11 constate qu'il y a un déficit de 21,400,000 francs, le double de celui de l'année dernière, déficit prévu auquel on donne aujourd'hui une importance exagérée. Ce n'est pas ce déficit qui est la condamnation de la colonisation; il est heureux pour la Belgique que son attention se porte de plus en plus en dehors. ' Le déficit existe dans le budget métropolitain, mais les ressources et les avantages que la colonie offre aux Belges et à la Belgique compensent largemnet ce déficit. Depuis que la colonie a été annexée à la Belgique, il est allé voir par lui-même la situation au Congo et sa conviction s'est faite qu'il fallait supprimer le régime domanial. Le Parlement a été du même avis. Mais cette réforme entraîne des sacrifices, elle supprime des recettes considérables et augmente les dépenses. . 11 y a eu des compensations, mais celles-ci ne se sont pas encore manifestées toutes; de là un déficit qui, pour 1914, dépasse les 20 millions de francs. Ne voyons pas les choses en noir. Le solde des cinq années écoulées depuis l'annexio.i nous laisse un boni de plus de 6 millions de ! francs. Maintenant nous nous trouvons devant un phénomène nouveau: la baisse considérable du prix du caoutchouc, le plus important produit de la colonie congolaise. Sans hésiter, il a fallu prendre une mesure énergique: nous avons supprimé les droits sur le caoutchouc, la taxe de replantation, et modifié le droit de sortie de cette marchandise de sorte qu'aussi longtemps que le caoutchouc sera, à b3s prix, cette taxe ne produira que fort peu. D'autres modifications utiles, telles que la réduction des tarifs de transport, l'interdiction de l'importation de l'alcool au Bas-Congo et bien d'autres augmentent les causes du déficit. Elles sont cependant toutes utiles et personne ne regrette qu'elles aient été faites. Et malgré toutes ces réductions, si le budget officiel est en déficit, la colonie continue à rapporter largement à ceux qui osent s'occuper de l'exploitation de ses ri-! chesses. j II ne faut pas cependant que la colonie vive sous le régime du déficit continu. Il faut tendre à équilibrer le budget, surtout en tachant de diminuer les dépenses. L'es ressources primitivement prévues: impôts, douanes, produit des mines, sont et i resteront insuffisantes quoique, dans l'avenir, elles produiront plus que^maintenant. Elles produiront davantage sï la perception en est mieux organisée. C'est pourquoi ! l'on travaille actuellement dans la colonie h améliorer le régime fiscal. La colonie a fait appel à l'expérience et au concours de fonctionnaires belges et, comme conséquence, signalons que le bureau de la douane de Matadi a donné en 1913 une recette supérieure de 2 millions de francs 5. ses entrées habituelles. L'impôt indigène produit 8 millions de phis et il est loin d'être appliqué partout comme il le devrait. Cet impôt devra cependant être révisé et son application améliorée.Il y à la crise du caoutchouc qui pèse lourdement sur le commerce; mais rien n'autorise à croire qu'elle durera toujours. Il n'y a pas du reste que le caoutchouc. L'avenir de la colonie réside dans ses progrès agricoles, il ne faut pas l'oublier ni négliger l'agriculture pour des revenus actuellement plus faciles; il faut faciliter l'agriculture, partiellement entravée par des taxes budgétaires qui doivent être revisées Il n'y a pas que le caoutchouc au Congo, il y a l'huile, i;anana, la banane, l'orange et d'autres fruits encore inemployés; il y a les immenses forêts avec leurs bois d'essences si divers et si riches. Il y a les mines, avec les gisements d'or de Kilo et de la Moto, ceux du Katanga. Il y a les étains de la Lulua dans le Bas-Iiatanga; le charbon d'Albertville; les diamants du Kundelungo et tant d'autres richesses que nous ignorons encore. l'Etat doit appuyer toutes les initiatives sérieuses; faciliter toutes les entreprises par l'organisation des transports et par le maintien de la sécurité, mais il ne doit pas être le seul exploitant de la colonie. Il lui faut un personnel dévoué et expérimenté.Notre personnel colonial vaut celui des colonies voisines du Congo; mais il faut lui donner une instruction spéciale en Belgique même, avant son départ. Il n'y a aucun motif pour modifier notre programme économique. Nous laissons la porte ouverte à l'initiative et au commerce de tout les pays.Mais l'Etat veut et doit rester le maître des moyens de transport.Le rail doit appartenir à la colonie, comme les fleuves et les routes; l'exploitation peut en être confiée à l'industrie privée, mais à la condition que l'Etat reste le maître des tarifs et des conditions de transport qui ont une influence prépondérante sur le développement et la prospérité de la colonie. Le ministre esquisse le programme des chemins de fer congolais. Le Katanga doit être relié par line voie directe et rapide au centre de la colonie. Cette ligne traversera d'ailleurs des régions fertiles et peuplées, dont la nouvelle voie hâtera la mise en valeur. De Bukama à Léopoldville, il faut une vole continue. On a suggéré de relier Bukama à Lusambo pour emprunter ensuite la voie çl'eau Sankuru-Kasai. Cette solution ne paraît pas acceptable à plus d'un point de vue, elle est aléatoire et compliquée. Il est également indispensable de construire la ligne de Stanleyrille vers le lao Albert. Mais au lieu do diriger la ligne vers Mahagi, il faut la diriger vers le sud du lac Albert, de manière à atteindre la frontière de l'Uganda. Des embranchements vers Kilo et le lac Albert-Edouard peuvent être prévus. Cette ligne traversera un pays dont la population est.de 1,500,000 à 2 millions d'habitants et dont une partie importante se prête à la colonisation blanche. Et le ministre termine son discours en affirmant toute sa foi dans l'avenir de notre colonie. * * PuÎ3 M. Mephelynck, député de Gand, commence son interpellation au sujet des chemins de fer du Congo. M. Mecheiynck, député libéral de Gand, n'est pas un adversaire de M. Renkin, sur le terrain colonial; il n'est pas de ceux qui repoussent toute idée de colonisation; il admet que la Belgique ait à remplir au Congo une mission noble et qui ne sera pas dépourvue de conséquences heureuses. Mais il reproche à M. Renkin de cacher .la vérité et d'avoir dissimulé un déficit que les libéraux dénonçaient, non par opposition au gouvernement, mais dans l'intérêt du pays, qui doit connaître les charges d'une colonisation qu'il veut entreprendre. Le gouvernement a tort de vouloir cacher la vérité. Le déficit est grand; il augmentera, il faut trouver les moyens de le diminuer. On disait que le Congo suffirait à tous les transports et voilà qu'on nous indique un programme économique comprenant de nombreuses et de coûteuses lignes, et on ne nous donne presque pas de renseignements quant à leur tracé et à leur construction. M. Mecheiynck n'a encore fait pour ainsi dire que le prélude de son discours. La Chambre écoute très attentivement un débat qui a une très réelle importance pour le pays. F J Jean Û0SS1WG. Nouvelles de l'Étranger Un don royal La reine Nathalie de Serbie vient de faire une série de dons magnifiques à divers établissements du pays sur lequel son mari et son fils ont régné. L'ancienne souveraine a transmis à l'université de Belgrade son domaine minier de Mainan Peck, d'une superficie ûa 11,000 hectares et estimé a huit millions. Au Musée national, la reine Nathalie "î^emis les deux admirables collections d'armes, ayant appartenu aux rois Milan et Alexandre Obrenovitcn, qui comprennent tant de merveilles, le sabre orné de brillants, dont le sultan fit don au prince Michel Obreno-vitch lors de sa visite à Constantinople, et le sabre d'Abher pacha, ancien gouverneur ottoman de Belgrade, que ce dernier remit au prin- -ce Michel avéc les clés de la citadelle, lors de la prise de cette ville par les Serbes; enfin, deux pistolets ayant apparteu au général autrichien Laudon, qui prit Belgrade aux Turcs, au dix-huitième siècle. La reine a donné aussi à l'Académie des sciences les bibliothèques des rois Milan et Alexandre Obrenovitch, y compris le premier Evangile de Miroslava. La presse française La commission de l'enseignement de la Chambre française a approuvé la proposition de M. Escudier, tendant h créer à Paris une bibliothèque centrale des journaux ou „hémérothèque". D'après le rapport, il paraît annuellement sur le territoire français 8.548 journaux ou revues. ! Il y a à Paris 3,218 journaux ou revues dont 139 quotidiens et 781 hebdomadaires. Les départements comptent 5,067 journaux et les co-I lonies françaises 263. Le rail allemand vers l'Angola La commission du budget cfu Reichstag a ac-; cepté, h l'unanimité, moins les voix socialistes, I le projet relatif à la construction d'un chemin [ de fer vers l'Angola. Cette ligne, comme on sait, est destinée à ou-' vrir aux colons du protectorat allemand du sud-ouest africain l'accès des colonies portugaises de l'Angola. Les travaux coûteront 1G millions de francs. Le crédit demandé pour 1914 s'élèvo h 6 millions 125,000 francs. On aurait tort de croire que le vote négatif j des socialistes leur soit dicté par l'intransigeance I de leur programme. Le député Noske affirma,et ( le ..Yorwaerts" répète que les socialistes au-i raient voté les crédits nécessaires aux chemins de fer coloniaux, si le gouvernement avait accepté de donner certaines garanties concernant les droits des indigènes. Les socialistes allemands renoncent h leur ancienne opposition de principe h la. politique coloniale. Dans la marine marchande d'Allemagne L'enquête ouverte au sujet des énormeâ détournements commis au préjudice de la Société de navigation Hambourg-Amérique du Sud, vient de prendre fin, après avoir duré six mois. L'acte d'accusation est dirigé contre plus de trois cents employés de la société, ca-* pitaines, officiers" et machinistes. Les détournements, dont certains remontent à plus de quinze ans s'élèveraient à plus de dix millions de francs. Le procès commencera .probablement S.utl environs de la Pentecôte. Où va notre or? M. Lovât Fraser, dans le „Daily Mail", donne une explication de l'importation d'or continue qui se fait dans l'Inde anglaise, aussi bien que éous forme de numéraire que les lingots, et à laquelle ne correspond pas une exportation correspondante. C'est que, avec le développement de la richesse du pays l'habitude de thésauriser en faisant faire des-bijoux d'argent, a été graduellement remplacée par celle de porter des bijoux d'or. On estime à 25 francs par tête la quantité de métal précieux ainsi immobilisée et comme l'Inde avait, en 1911, environ 245 millions d'habitants, il est facile de Se faire une idée de la masse d'or qui pourrait être immobilisée si la mode des bijoux d'or se répandait davantage. Les anciens ,,souverains" d'Angleterre, avec le manteau impérial au re* ^^^^o^^^^Nbuveau'^réc^'seur ' ' La Faute de Béatrix ( PAR ■ JUSTUS MILIS FORMAN ' | Bpliliin de l'anglais par E. PIERRE LUGUET Ï7Quoi alors?... alors, quand elle décou-I .'"J"®son Mari est une brute, je pense ® ™ faire un retour en arrière, idéa-Kn! *v? ^ 'e revêtir de toutes les jolies Çs irisées du prisme... c'est un senti-K, ,51féminin1 et la vieille dame hocha sa Ei!» ^nche. — C'est une épreuve ter-| , [|our une jeune fille que ce 'plongeon BL 'j e tait en compagnie d'un homme Kplif» • elle n'a jamais éprouvé la plus ■er h '301n^ passion!... Loin de ressem-i rnmn,ces Jeunes névrosées modernes qui Er,»nSSe n.^ou'es choses avant de les avoir Han Tntées' B,!atri* "était une enfant itiv 'forante, et tout à coup on en fit |rïf- Ah! ce n'est pas chose gaie! ■w«nn? j Xou? 'a raSe- 'e ressentiment, la ' fenmn n <n ie™e fi"8 lui a épousé un ■otivrp n'aime pas, quand elle dé- wo >11» <,u? le mot mariage et felion ,»„??< îe qu'irait pu être la révé-lre«an ! aufre, le seul auquel elle s'in-bis Jtnnn'i -i6 sonSe à tout cela je i» Pnfe( ,e s°mme de vertu patiente Prenant? autour de moi- c'est sur" T remettez en mémoire .,dit ' n roman que j'ai lu autrefois, un roman français ; l'auteur est certainement un profond psychologue. L'histoire est celle d'un homme qui épouse une jeune fille au sortir du couvent; mais, assez étrangement, il arrive qu'il aime avant le mariage, et, plus étrangement encore, c'est un sage... Je dois vous dire que ce mari prudent n'est plus très jeune ; un jeune homme n'aurait pas agi de même. Le-soir du mariage il conduit sa jeune femme à la porte de sa chambre lui baisse le bout des doigts et lui souhaite une bonne nuit, non sans lui avoir montré que les verrous sont l'intérieur. Elle semble bien un peu surprise, mais encore plus soulagée. Alors, jour par jour, l'homme manoeuvre habilement, servi par sa longue expérience, pour se faire aimer de sa jeune femme. Chaque matin il lui ap-portp des fleurs, monte à cheval, flirte avec elle, pas trop, et chaque soir il lui baisse les doigts à la porte de la chambre en lui souhaitant bonne nuit. N'était-ce pas un sage? M. Stambolof égrena un petit rire doux. — Après environ quinze jours de ce manège, la femme frappait à la porte de son mari en disant qu'elle avait peur ! Herbert Buchanan se dirigeait à cet instant vers les deux causeurs. Il s'arrêta en les voyant rire, ' accentuant la contraction particulière des sourcils qui lui était cou-tumière et lui donnait l'air toujours ennuyé.— De quoi riez-vous? demanda-t-il. Vous sembiez gais tous les deux. — Stambolof me raconte une histoire... une histoire française encore! Je ne l'en aurais pas cru capable. Buchanan fit entendre le son bref et sans gaîté qui remplaçait chez lui le rire. — Si vous devenez bavard, Stambolof, je vous renie, tout est fini entre nous ! Nous Crovdey, parce què nous avons un amour i au 0f 'oouojis oj jnod 18'unmuioo , parle pas à Stambolof, il ne nie parles pas, ! nous restons en face l'un de l'autre une soi- I rée entière à fumer, à boire du brandy, sans dire un mot, et, au bout de quelques heures, nous nous séparons dans les meilleurs ter- ! mes. S'il est devenu causeur, je n'ai plus i qu'à me couper la gorge ; la vie n'aura plus | aucune joie pour moi... je ne me fais pas ! facilement de nouveaux amis. | Et c'était vrai : Buchanan ne se faisait | pas facilement d'amis ou, pour mieux dire. : il ne s'en faisait pas du tout, car ses relations avec Stambolof étaient à peine amicales. Les deux hommes n'avaient de, coin- i mun que leur tendance naturelle au si'énce; il ne régnait entre eux ni véritable entente, ni sympathie. Buchanan traversait la vie seul. Ce n'était pas une brute, comme le disait injustement Arabella ,ni un sot, mais l'infortuné produit de la fatale dissemblance qui avait présidé à sa naissance. Son père, savant Ecossais gallois, homme froid, dur et ascétique, avait épousé, comme de tels êtres le font généralement, une jeune Italienne, tout sourire et douceur, toute poésie et toute, endresse..L'Ialienne mourut, tuée aussi sûrement par cette froideur que par le poids d'un glacier;mais,avant de mourir, elle eut le malheur de mettre au monde un fils.Ce fils grandit,arriva à l'âge d'homme, aux prises avec deux natures qui combattaient en lui.Malheureusement la nature maternelle,plus puissante, finit par triompher. Personne n'avait jamais connu la tendresse jalousemenf cachée dont cet homme eût été capable. A l'ép'oque de son mariage, bien que flétrie il demi, une femme en la devinant eût pu la faire refleurir, mais Beatrix vivait d'amertume et de tristesse. Le sang italien disparut donc tout-à-fâit et Herbert Buchanan devint un silencieux misanthrope, un sombre rêveur, un reclus dont ie cœur et l'âme étaient à jams.is fermés. Ces mots : „ On n'entre pas " .semblaient écrits en grosses lettres à la porte de ce camr. Pourtant ce n'était pas une brute. Il des- ■ —— i g cendaif d'une longue lignée de gentilshom- ]( mes et les instincts de sa race étaient pour j, lui des lois. Il n'avait jamais maltraité sa e femme; peut-être même avait-il, en l'épou- ^ sant,caressé le rêve inaccompli de saisir enfin le bonheur, mais il avait avec elle des p impatiences, des procédés cruels dépassant ^ même ses intentions. _ v Physiquement, il était absolument anti- c pathique. On ne pouvait dire qu'l fût laid; f Il eût même été beau avec une autre âme, | mais sa tristesse naturelle, la vie oisive j qu'il menait, l avaient fait blême et maigre, j. presque diaphane. Ainsi que nous l'avons g dit plus haut, une contraction nerveuse des ) sourcils lui durcissait les traits en 'les altérant, Buchanan était de taille moyenne; ses ( >cux sombres, toujours inquiets,, exprimaient, la ruse ; d'épais cheveux noirs, la , moustache et une barbe taillée en une cour- t te pointe donnaient à cette physionomie un aspect méphistophélesque tout à fait déplai- j sant, i Il produisait, à tous ceux qui l'approchaient, l'impression d'un homme dur, in-I différent aux joies et aux tristesses d'au- , ; trui, d'un être concentré, sombre, mélanco- \ j lique, avec la touche de ruse et de médian- | ceté qui caractérise les estropiés et les in- , firmes. Cet homme était tout cela et pis encore. | Le monde, en le jugeant., ne prenait pas as- ; sez en considération la combinaison des forcés qui avaient fait de lui ce qu'il était. | Et, pourtant, un jugement plus juste eût je-; té une faible lueur sur les motifs qui pous-; seront. Buchanan la nuit, qui suivit l'ar'ri-; vée de Harry l-'aring à Buchanan Lodge. II Farine; Le train de Faring avait un si grand re-' tard que lorsque le jeune homme arriva tout : monde s'habillait pour le dîner ; il ne ■ouva que le majordome pour le recevoir ; lui présenter les excuses de la maltresse e la maison. Son costume de soirée revêtu avec la ra-idité .que connaissent les hommes habi-lés aux voyages et contraints le plus sou-ent h des toilettes hâtives, il quitta sa hambre pensant avoir encore le temps de îmer une cigarette sùr la. terrasse avant heure du dîner. Mais en haut de l'escaiier, s'arrêta brusquement. ; un pas glissait le . )ng du hall à peine éclairé et., chose otran- < e, au son de ce pas Faring sut, avant même e lever les yeux, qui venait vers lui. Mrs Buchanan l'aperçut au même moment t s'arrêta, elle aussi. — Harry! Harry! murmura-t-elle d'une ■oix étouffée ; puis elle s'avança très len-ement et lui tendit la main. — Vous êtes très bruni, très amairi, Har-y, ajouta-elle la pensée absente. Et Faring épondit machinalement : — Oui, Oui, n'est-ce pas ? Il éprouvait contre lui-même une grande •.olère et se sentait pourtant incapable d'af-ermir la main qui pressait celle de Béa-rix ; il constatait avec terreur, lui qui ie croyait si fort, que la présence de la jeune 'emmé le rendait tremblant, frémissant, et ui faisait perdre tout empire su- lui- 1 nême. Pendant un moment ils restèrent silen-îie.ux ; seulement les doigts de Faring se ; desserrèrent beusquement et. la main de. la ieune femme retomba à son côté. Alors il dit. ;a regardant dans les yeux : — Pourquoi m'avez-vous fait venir ici, Betty ? Vous no l'auriez pas dû. il aurait mieux valu pour tous deux 11e pas nous revoir.— Je le sais, Harry, je le sais, dit-elle dans □ n «ouf>ir. Oh! je le sais... Mais ce n'est pas ma faule^ ; Herbert a insisté ! — Bucnanan ? -s'écriàt-il. Buchanan vou lait me voir ici? C'est impossible ! — Vous ne le connaisez pas, Harry! —ello eut un mouvement de la tête. Il est si cruel, il voulait nous voir ici ensemble. Oh! il est plus méchant que vous ne pouvez le supposer ;cela l'amuse de torturer... de me torturer moi surtout. Faring se retourna pour la voir de face. — 11 fera bien de 11e pas aller trop loin, dit-il à voix basse; j'ai vécu longtemps parmi des gens peu civilisés, Betty; je crois que je suis devenu une sorte de sauvage. Je ne pourrais pas supporter de vous voir maltraiter!... Ne le laissez pas aller trop loin! Le silence retomba de nouveau. — Descendons, dit enfin Mrs Buchanan, nous sommes en avance, personne ne sera prêt avant un quart d'heure. Faring la suivit, sans parler, dans la salle à manger vide qu'ils traversèrent, puis sur la terrasse à laquelle on accédait par une largo baie. Le crépuscule donnait à toutes choses un charme mélancolique; sur la mer plombée, fie délicaLes lueurs roses, dorées, vertes et lavande striaient de leur gamme délicieuse l'horizon lointain. C'était une belle soiréo chaude rafraîchie par une brise bienfaisante'où les senteurs de fleurs, les gazouillements d'oiseaux, les murmures d'insecteS se mariaient à la saveur pénétrante de la mer. Mrs Buchanan s'appuya à la balustrade de la terrasse, les mains pendantes, la face tournée vers le ciel, mais Faring vit combien la joie de vivre avait disparu de son visage; il vit l'ombre douloureuse de ses grands yeux, l'affaissement de sa bouche, inconnu en d'autres temps: et parce qu'il l'aimait depuis si longtemps une agonie mortelle l'étreignit, puis une rage brûlante s'éleva en lui contre l'homme qui avait fait d'elle ce qu'il voyoait, (A continuer.)

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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