Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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s.n. 1914, 16 Août. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qv3bz6258j/
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a CENTIMES le numéro. — Abonnement par semaine : 20 CENTiâttf Dimanche iö Août 1914 Ty trola chuta dos cliovaui Ü9S réglas da la Sciaa ' tf palliculos. Elle asjjLfc toî rj9. Tout ea cousarvaa coS croîtra avao vigu-au* i fc, Hofcfeols. BlnatorAItf •i:n. Mircliiaana : 3i*t, L i iï to itoa î ï vru^aiiV hàtalineait oursuivis RÉDACTION & AT>MïNISTRATION Ru© Leopold, 39, Charleroi ABOMNEr.^FNTS tfn «n, * c-fl:. ÎO 00 :_ rt :nols, . fr. 5 50 Trois mois. £% 3 00 Jbfassser tontes les lettres et communications pas d'un' amis. I Et on se serait très bien #1 vos promesse* ! on, j'ai toujours tenu mes p| nia vie. !.. C'e.st fini. Ne parlons V& ■é commun. Georges BEAUMB Encore ei toujours du sang-froid Dey motifs d'affolement sunt r^acnjdus comme à plaisir dans le pubKic. Les uns éprouvent déjà une panique affreuse à la pensée des représailles allemandes ; les autres, s'imaginant que •les Francais, parce qu'on ne les a pas vus à Charleroi, ne sont nulle part en Belgique, se montent la tête et pleurent d'avance la mort de leurs fis sous les drapeaux. Il est infiniment probable que les récits épouvantables des représailles teutonnes sont fortement exagérés, et que, si ces représailles se sont produites, certains civils énergumènes, en tirant sur les troupes allemandes ,se les sont attirées : c'est une raison de plus pour se conformer aux prescriptions des autoriés milàlapires et laisser aux soldats le soin de faire la guerre. On ne raconte pas, que je sache, que les habitants de Liège, qui sont cependant sous La botte allemande, aient été molestés ni l'objet de représailles : pourquoi le serions-nous en cas de pénétration prussienne ? Quant aux dangers que courent les soldats sous les armes, ils sont-réels, et vinous ne les dissimulons pas. Mais, ici encore, gardons-nous d'exagérer : il * y a, malgré tout," beaucoup de probabilités d'échapper à la mort. lorsque l'on dit qu'un régiment 65^ \ anéanti — et jusqu'à présent on ne l'a dit d'aucun régiment belge — cela veut {dire que ses hommes sont partielle'mem', -tués, c'est vrai, mais aussi qu'ils sont blessés, dispersés, faits prisonniers : autant de moyens, par conséquent, dY'chappor à la mort. Encore un coup, avant de nous alarmer -et de perdre la tête, attendons les nouvelles, et n'ayons confiance que dans les communications officielles »: que de soldats tués n'a-t-on pas revus vivants ? Et la terrible nouvelle, si elle devait venir, est déjà assez affolante lorsqu'elle vient, sans qu'il faille encore, par une tristesse anticipée, en augmenter le contre-coup. 0. T. WArw^ Poinpol nous inquiéter onîre mesure ? Les esprits commencent à s'énerver: des correspondances qui nous sont parvenues ce matin, il résulte que la population, entendant parler de l'arrivée des Français chez nous sans jamais avoir le bonheur de les voir, est prise de je ne sais quelle nervosité fébrile. •» On dit — chose absolument fausse — ,\que nos soldats, à lutter seuls, sans le secours des alliés, vont être écrasés par > le nombre. Et tous les stratèges d'estaminet se mettent en devoir d'élaborer des plans et de^ remporter sur les Prussiens des Victoires aussi faciles qu'imaginaires. Sac-bons donc être raisonnables et patients ! Il est évident que l'armée belge est incapable de résister, toute seule à la ruée formidable des hordes germani•ques• ; il estdonc tout aussi évident que, si les régiments allemands n'avaient à compter en Belgique, qu'avec nos troupiers belges, if\ y a beau temps qu'ils auraient forcé notre ligne et qu'il siéraient en marche wers la France. Les Français sont donc chez nous, et les Prussiens, au fur et à mesure qu'ils pousseront «leur pointe, trouveront à qui parler. Où les Français sont-ils ? C'est leur secret. Ils frapperont au moment opportun et ils frapperont fort. i jL'intérêt vital de la France exige que l'on oppose à l'invasion teutonne une barrière infranchissable; et les Français, qui sont pour Je moins aussi intelligents que les stratèges alarmistes, pesteraient tranquillement chez eux à se tourner les pouces ? Ils laisseraient,, en attendant qu'à leur tour ils soient bousculés par les Allemands, écraser l'armée belge ? Soyons donc raisonnables, je yous^ -prie, et gardons notre sang-froid ! 0. T. & vs/sw- ****-_ LA SITUATION SAMEDI MIDI Le communiqué officiel transmis,hier midi, à la presse est des plus rassurant donisme : « La nuit a été absolument calme. Rien à noter. » Comment les Beiges vont à la bataille Ces! un officier allemand prisonnier qui,exprimant toute sa surprise de la resistance héroïque dos Belges, écrit aux siens : a Nous avons subi des pertes énormes en hommes. Je crois que nous en perdions encore, car !es Be'çes marchent air combafcomme à la manœuvre ! » un officier supérieur allemand se suicide à Liège Vaîci un fait qui Êcfrrobore l'impression de tristesse et de découragement que tous les Liégeois ont pu constater en ces dernières journées chez les officiers et soldats allemands installés dans Liège : Vendredi matin, rapporte un sergent arrivé ce matin à Bruxelles, un officier supérieur de l'étatmajor allemand s'est suicidé. I! avait laissé une lettre destinée à sa femme, dans laquelle il lui disait que, a comme Liège devait de foute façon êire son tombeau», il préférait se donner lui-même la mort d. D'autre part, huit so'.dats allemands se sont jetés hier dans la Meuse. Une lettre significative d'un officier supérieur allemand, prisonnier des Belges Au lendemain de la bataille de Haelen, un officier supérieur allemand, fait priS'umier, écrivait à sa femme ta lettre significative Que voici : Haelen, le 13 août. J'ai écrit mardi soir d'Halken, où nous étions vers 3 heures en bivouac, la fatigue énorme des hommes et des chevaux nous obligeant absolument à nous reposer. Je suis, comme Je lai déjà écrit, très bien soigné. Jez nne paysanne qui m'a» un dîner chaud excellent. Nous nous sommes levés à 4 heures et à 6 heures nous nous trouvions au sud de Hasselt, où je meséparai de Swenbad, qui a pris le commandement de la 9e division de cavalerie à la place de von Bülow. Nous sommes passés par Hasselt, où notre régiment était en avant-garde et nous occupons la place. Nous avons besoin de prudence,car plusieurs de nos patrouilles ont essuyé des coups de feu et ont disparu, notamment douze hussards. Il fait tranquille à Hasselt. A 10 heures, on reçut l'ordre d'avancer pour passer par Herck-da-Ville. Repos jusque 2 heures, car devant nous la 4e division de cavalerie se battait pour s'emparer de Haelen. On entend clairement le bruit du canon et des fusils. Noms remontions en selle à 3 heures pour passer par Haelen par les collines de Loxbergen. C'est plus vite dit que fait, l'ennemi ayant fait saute ries ponts de la Gette en se retirant.Nos pionniers ont refait un pont provisoire, à, franchir avec la plus grande prudence, à passer au pas. Apres cela, il fallait dominer ses nerfs pour traverser Haelen, que nous avions bombardé afin de pouvoir or. Tout est couvert de morts, de blessés, chevaux errants, d'autres saignants, et autres scènes terribles. L'ennemi prit le village de Haelen, tout occupé par nos troupes, d'où nous eûmes grande peine à nous retirer, car il nous avait pris comme cible pour ses obus et ses shrapnels. Ils éclataient près de nous. Je^ ne. sais pas si, pendant que nous nous apprêtions pour le combat à pied, nos troupes, qui étaient à l'intérieur du village, étaient endormies ; toujours est-il que le carnage a été affreux. Notre retraite a été fortement~paralysée par le grand nombre de chevaux errants et par les restes des régiments du 2e cuirassiers et du 9e uhlans, quiravaient été mitraillés. Notre retraite a été fortement paralysée par le grand nombre de chevaux errants et par les restes des régiments du 2e cuirassiers et du 9e uhlans, qui avaient été mitraillés. Gurmer (?) a dû se tromper en donnant les chiffres de l'effectif ennemi. En tout cas, il reste une attaque à faire sur un terrain rempli de haies, de ronces et de fil de fer barbelé. Et nous sommes menés, et nous avançons comme en manœuvre impériale,mais pas comme si c'était la guerre. Cela nous coûte et nous a déjà coûté beaucoup de sang, et cela nous en coûtera encore énormément. Si c'est juste ce qu'a dit le cabaretier, nous aurions dû laisser douze canons, car tous le schevaux ont été tués. L'armée belge est certainement de beaucoup supérieure à ce-que nous avions cru. On entend tirer, on entend les balles siffler, et l'on ne voit' absolument pas d'où proviennent les coups. C'est ainsi que cela nous est arrivé... VALEUREUSE LIEGEOISE Affolée à la pensée que sa mère, septuagénaire, se trouvait à Liège peut-être en danger, Mme Jean G..., habitant Bruxelles, lui avait dépêché vendredi un de ses employés, qui, après mille péripéties,arriva dans la nuit de vendredi à samedi chez la mère de notre concitoyenne. Il était porteur d'une lettre éplorée, la suppliant de venir à Bruxelles. L'ayant lue, la vieille s'exclama : — Qu'est-ce qui lui prend donc à ma gosse ? (Mme G... a 40 ans) Et la septuagénaire, après avoir fait sustenter l'envoyé de sa « gosse », lui remit pour elle une lettre que nos avons lue hier ; la vieille et valeureuse Liégeoise avait écrit sim\ plement : « Ma chère enfant, j'ai vingt blessés à tfa maison. Je les soigne. Dis à Jean de .„boire un bon péquet à notre santé. Et si *.itt a&. peur. à'-BriiseileSj -arrive ici î » G LA MORT DU LIEUTENANT HALLEUX D'un correspondant : « Le lieutenant Halïeux des lanciers dr , Brugs est mort jeudi matin à l'hôpital StJean. Il avait 32 ans. Atteint à Diest.pen * d.?ut une charge, d'un terrible coup de sa-, bre qui lui avait fendu le crâne, le brav* officier avait été ramené à. Bruxelles dan ! le coma. Abîmées dans leur douleur, sa mère, ses soeurs, sa fiancée l'entouraient à ses derniers moments... Nous avons pu voir le jeune officier jeudi matin sur son lit de mort quelques heures avant que sa mère vint l'ensevelir et le mettre dans son cercueil..C'est a la morgue de la rue Pachéco qu'il repose dans une salle étroite, aux murs blanchis à la chaux, s'ouvrant sur un couloir où règne un froid glacial. Le corps, allongé sur uni lit bas, se dessine sous le suaire et l'on devine à la position des bras, que les mains ont été pieusement jointes sur la poitrine. Le visage que relève la moustache rousse est si calme et les traits ont une telle sérénité que la mort est plutôt belle dans ce modeste refuge. Les joues où le sang pa- I raît encore circuler sont légèrement tein- î tées de rose et n'était l'épais bandage qui ) lui enveloppe la tête comme un turban, i le lieutenant Ha.leux, le cou serré dans le ! haut col blanc, portant sur le plastron de cérémonie la petite croix d'argent fixée par un mince ruban rouge semblerait plongé dans un sommeil paisible. Le gardien qui nous accompagne a allumé les deux bougies qui reposent sur la •table autour du crucifix. Il se tient crètement à l'écart pendant notre prière muette et attend que nous ayons agité sur le corps le rameau de buis trempé d'eau bénite pour redescendre les rideaux blancs du lit et rouvrir devant nous les portes du local. Quelques instants avant notre arrivée un | corbillard avait emporté une seconde victime, René Verheecke, qui aopartenait aussi au 3e lanciers. Frappé d'une balle à la cuisse,on avait dû l'amputer, mais le vaillant cavalier n'a pas survécu à l'opération. Son père et sa mère suivaient seuls le char funèbre avec le directeur de l'hôpital et un représentant de l'administration. Et dans le soleil radieux de cette matinée d'août ,ce cortège funèbre autour duquel s'affairait la curiosité des habitants avait quelque chose do poignant. LES FUNÉRAILLES Vendredi après-midi, au milieu d'une grande affluence de la population, ont eu lieu à Bruxelles les funérailles du lieutenant Halleux. Ces funérailles ont été d'une grande simplicité. Comme nous l'avons dit, le corps du courageux officier reposait à la morgue de la rue Pachéco. Dans la modeste antichambre précédant la chapelle ardente, les membres de la famille se trouvaient réunis, ainsi que les: autorités militaires. Notons la présence de Mme Halleux,mère du regretté défunt, de M. Halleux, professeur à l'université de Gand ; de M. et Mme de Villenfagne, Mlles Halleux ; MM. le lieutenantgénéral Clooten, le commandant Marchand, son aide de camp ; le général Goffinet, de la garde-civique ; de nombreux officiers de l'armée et de la gar-decivique. Aucun discours n'a été prononcé. A 3 h. 30 précises, des gardes civiques ont procédé à la levée du corps. Le cercueil était recouvert du drapeau national et d'une superbe gerbe. Le funèbre cortège s'est rendu d'abord à la chapelle de l'hôpital StJean, où ont été chantées les absoutes. Les honneurs étaient rendus par deux compagnies de l'infanterie de la garde-civique. Un escadron de la garde civique à cheval, sous les. ordres du. commandant Verbroeckhaven, ouvrait et fermait la marche. A 4 heures, le cortège a pris la direction -de Strombeelv, où ont eu lieu les funérailles. Un officier assistant aux obsèques de l'héroïque défunt nous donne ce détail, rapporté par un témoin oculaire du combat où le lieutenant Halleux trouva la mort. Le cheval d "Halleux ayant été tué sous lui, le lieutenant continua, à pied, de sabrer les ennemis. Un soldat ennemi lui'porta, par derrière un coup de sabre à la tête. Tout un temps après l'engagement on retrouva le malheureux officier, gravement blesêé, dans le coma.Les ambulanciers allemands lui avaient fait un premier pansement. Le lieutenant Halleux n'a pas repris connaissance. Transporté à Bruxelles, il y est mort à ' l'hôpital Saint-Jean,entouré des membres de sa famille. UN AVIATEUR ALLEMAND LANCE UNE BOMBE Un machiniste des chemins de fer de la gare de Schaerbeek, retour, de Namur, raconte.qutun aviateur allemand, évoluant audes-sus-*de 'Namur vendredi vers 5 heures du soir, a lancé une bombe dans le quartier de la gare, bjessant plus ou moins grièvement quatre personnes, deux hommes et deux femmes, dont un chef piocheur des chemins de fer qui retournait chez lui son travail terminé. REGIMENTS DE CADAVRES Un correspondant qui a parcouru le pays entre Diest et St-Trond dit qu'il en a rap-portéune impression d'horreur indicible.Sur des kilomètres, dans les champs, le Long des routes, ce ne sont que cadavres d'hommes et de chevaux, dépouillés raidies laissées à l'abandon et qui, sous les rayons d'un soleil ardent, commencent à dégager des odeurs abominables. Nul ne semble s'en inquiéter. Les bras manquent pour l'enfouissement. Tous les habitants ont fui les villages en ruines. C'est un-tableau d'une désolation et d'une tristesse poignante. Mais la guerre, l'horrible guerre — « horrida bella » — n'en fournit point d'autres. Elle frappe dans sa tige d'innombrables générations et quelle qu'en soit l'issue, comme dit le poète, La gnorro mot. toujours tan© patrie en deuil. LES ANCIENS '■ AFRICAINS „ Do la Gazette de Bruxelles : C'est un « piotte », un « piotte » sans le moindre gadon ;-et sur sa poitrine -stétale une constellation de décorations, parmi lesquelles, l'ordre de Leopold, la Légion d'honneur. Il sourit devant notre air quelque peu surpris, puis du doigt touche l'endroit de son bonnet de police où se trouve d'habitude le numéro d régiment. Là il n'y a pas de numéro, mais une petite le d'or. Nous avons compris : c'est un volontairede la légion coloniale. Et nous le reconnaissons à ce moment ; le simple soldat — pas même soldat de première classe — est am des officiers qui se distinguèrent le plus dans la campagne arabe au Congo. Il s'aperçoit que nous 1 avons reconnu, et explique : — Mais oui, notre régiment ne compte,pour ainsi dire, comme soldats, que des iers. Et, comme le dit notre « Chaltin », c'est ainsi que nous nommons notre colonel, il n'y a des gradés chez nous que oarce que, pour un regiment, il en faut. _ Puis-je vous demander si vous êtes nombreux ? Quatre cents, mais qui ne font qu unseul nomme... Et qui en vaudront quatre mille. Nous ferons notre petit possible ; et,à l'heure du « coup de torchon », on verraque les anciens « Africains » sont encoreun peu là. LE GOMBÂT DE HÀEtEN Bruxeîfles, vendredi, 21 h. 45. L'étatmajor généra! n'a remis aucun caminuniqiié, aucun fait de guerre ne s'etant produit pendant la journée de vendredi. Ai* quartier général, on confirme que le combat de Haelen fut extrêmement violent. Les Allemands auraient eu de 2 à 5,000 tués. Les cadavres des chevaux allemands jonchant le sol. sont si nomv qufon songe à les brûler, le temps manpour les enterrer. L'état-major général dément également quCun fort de Liège se soit rendu. TROIS AVIONS ALLEMANDS ATTEINTS PAR L'ARTILLERIE BELGE Jeudi après-midi, trois avions allemands, qui survolaient Diest, ont pu être atteints par l'artillerie belge. Les trois avions sont tombés ; deux des aviateurs se sont tués dans leur chute ; le troisième est grièvement blessé. LES ALLEMANDS A CINEY Les Allemands ont' occupé vendredi aprèsmidi la gare de Ciney. A 7 heures du soir, les communications étaient encore coupées 5se. CEUX QUI FURENT AU FEU Parmi nos troupes qui se distinguèrent particulièrement à la bataille de Haelen, il faut citer le 4e lanciers, le 4e escadron du uides, le 4e, le 24e et le 3e de ligne. Les lanciers Xirent trois charges successives, et furent admirables de bravoure, semant d'épouvante-parmiflïes^cavaliers ennemis. ■— On voya it fondre>îes régiments^de'uhlans, disait" un lancier. Si nous avions eu quelques mitrailleuses supplémentaires, aucun cavalier allemand ne serait sorti- indemne --de cettebataille. LE-ROI NE PASSE PAS 1 D'un confrère : ,. Les hommes de la garde civique de Wolu* we viennent d'être appelés à l'activité. Quatre d'entr'eux étaient postés l'autre soir avenue de Tervueren, près du pont de Wol uwe, quand une automobile apparut, filant rapide vers Bruxelles. — Halte ! On ne passe pas ! Nos gardes civiques barrent la route et intiment au chauffeur l'ordre de s'arrêter L'auto stoppe. Le chauffeur leur glisse à mivoix : , — C'est le Roi ! Mais, farouches observateurs de la consigne, les soldats citoyens veulent en avoir la preuve : ils ouvrent la portière. A ce moment, la haute silhouette du souverain se penche vers eux, leur sourit et les félicite de leur zèle. Et l'auto disparaît dans un nuage de poussière, laissant notre quatuor ébahi fort satisfait au.fond d'avoir vu d'aussi près le généralissime. HIER ET AUJOURD'HUI TOAST PRONONCE LE 28 JUILLET 1905, A ANVERS, PAR LE COMTE DE WALNITZ, MINISTRE D'ALLEMAGNE A BRUXELLES. Rappelons-le sans commentaires : « C'est en bonne voisine, avec intérêt et sympathie, que l'Allemagne a suivi votre marche en avant. Nos sympathies vous sont acquises ; elles convergent vers le même point que notre propre intérêt. C'est une Belgique forte que nous désirons, tant au point de vue politique qu'au point de vue commercial En passant, je puis dire qw pour nnus autres, Allemands, le maintien du traité de garantie conclu à la naissance de la Belgique actuelle est une espèce d'axiome politiqw auquel nul ne saurait toucher sans commettre la plus grave des fautes. » Le vaillant défenseur de Liège « Le général Léman, l'héroïque chef de la défense de Liège, a déjà conquis pour luimême une place parmi les soldats les plus éminents de l'Europe. Il sera pour l'Histoire l'homme qui arrêta l'Empereur qui pensait que rien ne pourrait l'empêcher de faire rouler son puissant char triomphal, sa triomphale machine de guerre, droit vers Paris. Le Kaiser avait compté sans le patriotisme d'une des plus petites parmi les nations ». Cest ainsi que le « Reynolds Paper » parle du général Léman. LE BON VOLONTAIRE A un de nos centres de recrutement un volontaire se présente... Il a l'air si jeune I Quel âge ? Seize ans. Et pourquoi vouîez-vous marcher ? Je suis de Visé. J'ai vu tuer devantmoi ma mère, ma grand'mère et mes deuxsœurs à coups de pelle... Il se battra bien, prenez-le ! Un ambulancier tué Bruxelles, vendredi, 23 h. M. l'avocat Peroy, du barreau d'An vers, vient de recevoir une lettre d'un curé des environs de Liège M annonçant ia mort de son frère,qui fut lué-^endeuis coups de fuJsil dans la tête-au moment où il relevait les blessés en qua/iïté d'ambulancier de la Croix-Rouge. On inventorie D'Anvers : Le commissaire en chef a commencé à dresser l'inventaire dans la maison particulière d'u;n allemand qui quittela vipe.Ordrea été donné de faire cet inventaire aussi complet quie possible, et même d'inventorier la cavea vin.(Havas). UN ENGAGEMENT A VENNENACKEN Bruxelles, vendredi, "§5 h. 10. On engagement s'est produit vers 10 h. 50 du matin à Vennenadken, au nord-ouest de Cumptich Deux compagnies cyclistes allemandes furent aperçues par unie compagnie de figne, qui, en se dissimulant ,se porta à la rencontre de l'ennemi. Lorsque celui-ci arriva à peu de distance, nos IroLipes firent feu," tuant une cinquantaine d'Al iemands. Les autres, battirent en retraite. A Borst, près de Tirlemont, la nuit dernière, une centaine de uhlans apparurent. La gardecivique lira sur l'ennemi, qui battiten retraite. La circulation est interrompue entre Tirlemont et Landen depuis vendredi soir.Des troupes %W!'em an des sont signalées dans cette région. Quarante prisonniers arrivèrent hier après-midi à Louvain. Parmi eux se trouvent un lieuitenantcotonel- et deutx officiers supérieurs légèrement blessés au cours des combats qui eurent lieu aux environs de Diest. Le Japon déclare la guerre à l'Allemagne On annonce officiellement que le Japon a déclaré la guerre à l'Allemagne. L'ARMEE JAPONAISE L'armée comprend une division de ia garde împénale, IS divisions réparties dans l'empire et d'autres corps. Au total : 7G régiments d'infanterie de 228 batteries, 25 régiments d'artillerie de campagne, de 150 batteries, 19 batteries du génie de 57 compagnies et 19 bataillons du train de 18 compagnies. L'effectif total de guerre est évalué à 300.000 hommes pour 1 armée active, 200.000 hommes pour la réserve et un million d'hommes de LA MARINE JAPONAISE La marine japonaise comprend quinze cuirassés d'escadre de première classe d'une capacité de 233.000 et de 254.000 chevaux ; quatorze croiseurs cuirassés de première classe (167.000 tonnes et 296.000 chevaux) ; dix croiseurs de deuxième classe (587.000 tonnes et 173.000 chevaux) ; sept croiseurs de ' troisième classe (21.C00 tonnes et 59.000 chevaux) ; sept gardes-côtes (48.500 tonnes et 48.000 chevaux) ; cinq avisos (8.400 tonnes et 44.600 chevaux) ; 59 contre-torpilleurs (23.900 tonnes et 400.000 chevaux). En tout 117 bâtiments (560.500 tonnes et 1.274.600chevaux). En outre, 59- torpilleurs (de 6.046 ' tonnes), 2 transports (de 14.620 tonnes). 3*canonnières (Ugi, Sumida, Fushimi) d'un total de 1.548 tonnes et 3.443 chevaux. Le personnel de la marine comprend 66 amiraux en service actif et 49 amiraux de réserve, 34.028 hommes de service et 21.575 de réserve. Au total, avec les officiers, sousofficiers actifs et' réserve 76.322 hommes. L'opinion italienne réclame la " guerre nationale „ contre $^ TAutricheHongrie De Rome au- New-York Herald : L'appel encore de deux classes pour le 8 août a porté les effectifs en Italie à un peu plus de 450,000 hommes. Les régiments rentrant -de Cyrénaïque et de Tripolitaine on tété remplacés par des bataillons d'ascaris, venus du Bénadir efr-cle l'Erythrée. On aura donc sous la main une armée de près d'un demi-million d'hommes. Avec le rappel de deux classes et des spécialistes, le personnel de la marine est de 60,000 hommes. La flotte est toute mobilisée et concentrée à Tarente et à la, Spezzia. On n'a laissé en Afrique et aux îles du Dodecanese que des « yachts armés ». Le vieux cuirassé Dandolo est allé à Durazzo. Disparu le calme des jours derniers. Vaincue, la surprise du premier moment. On demande une action quelconque. On ne peut rester longtemps dans la neutralité, et Ton souhaite un incident pour tirer le pays et l'armée de cette fiévreuse inaction. On ne croit plus à une guerre pour aider l'Autriche. L'intervention de l'Angleterre n'ayant pas provoqué l'eatrée «n campagne de l'Italie, il est clair que l'alliance est à jamais rompue 'et que si une guerre éclate, ce sera la guerre nationale, celle qu'on appelle ici « notre guerre» », une guerre pour la délivrance de Trieste et de Trente. Une grande victoire russe On mande de Rome au a Temps » qu'un avis de SttPétersbourg dit que les Russes remportèrent une grande victiire sur le Dniester. Quatre régiments d'infanterie et u«n de cavalerie autrichiens ont été complètement écrasés. Les intentions de la Turquie L'ambassadeur de Turquie à Paris a déclaré au'

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Cet article est une édition du titre Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Charleroi .

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