Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

982 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 18 Août. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m32n58dd5x/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

iV^Vi"P*BVi^V*P^HV^K' - ♦jgmnzïè mei rince, N» 230 ~nr 5 CENT/MES le numéro. — Abonnement pan semaine : 20 CENTIMES ■■ M ..S».,= -■"■1 w i-±^%fiVetâ)6i&rm-m- üardi i8 Août 1914 £** JjJli jKAjl JTJuLi Journal Catholique Quotidien LA GU us, catholiques, l'autonomie LettP8 ÛUVBFtS UU " FipPO „ religieuse et politique de ;la Pologne est un bonheur et une leçon.' C'est à leur fidélité sans fléchissement à la Religion de leurs pères et à leur amour de leur langue maternelle que les-' Polonais doivent, dans le dépècement de leurs.provinces, d'être restés.une race homogène. Oubliant iun instant 'les atroces souffrances d'une injuste agression, nous adressons Ù la Pologne-un'Salut bien- gnifique que puisse envier un souverain :. -n.._t .. : ur.u~,1., e^^A a„ --celle de commander à une nation qui dune que je m étais faite» Ipro^ue. Mon orgueil Intit quelque sursaut fs compris l'intégrité [surtout un témoiçn** Jnelle. ass^z origin il |on regisseur Je jae par des promesse* |; toute l'étendue. moins de l'aimer 1 iMairieux. la présence l'attes* |ua-t-il encore/ ;1 la pas dit. Iz-vous? Interrogatoire se prS- Inement dans ma mé- indice, si légers fus- llassont le cœur at(at Inttontnné. Sal. ds Hoi, 2, Brozalies. Ins tontes les ofcarnric VU* R ocbefort A louer mais. rneabL pour sais prix oaodér.. 7 pi * Ut», élec. beau Jarrtlo K*p 18*4 O ttignles (Petit Ry) à rcnâteao tout conf.mod. mais de conc. Jard arb. fruit.. 7. 5 ou 3 1/2 bect. Répertoire 1072 O iugniea. a vend ou alouer 1 000 frs vlUa 0 pièce*, eau électr. Jard, 10 ar. pTox bols 5 min.«areBèpert 1922 V ielsalni rue Neuville — mais meubL a louer àCannée, sais, on mois, unaaye. à * Pi Jard 1 are M."«r.rlMt£Bép 824 S pa. boui Marie Henriette a vend ou à louervuia Welcome meublée,gaz électr lard 17 ar. art)Rôp 1812 S pa ces du lac v»arfaazà louer rtUa Le Soyeureux. meubl faç 15 m.,i ôtp. Jard 1 bect. Répertoire 1985. i Vol x-iez-Poissant Louer t JoUe propr 10 pL au rez de ch içt jard «»rb. fiult ôcur . remise 'îépsrttfre 1938 S t Deols-Bovesse a vend,ou louer mais renUerou corn prés égl et devain «'adr C Solot. Spy. Rejerf)lre 1878 C umpUct lez Tlrlemont. à louer campagne avec annex écur remise. Jar* 5io l bect 1150 francs Répertoire 1927 R lxensart. rue Station a louer 2 villas faç 6 m. 50 cent 2 et eaux, Jard. levant et derrière T 1930 nalmlgooul.â louer quarf Mer garni culs 'bamb. Jard Cr eau. Juin 60 frjuillet 70 francs H. 1879 CHEVAUX VOITURES CHIEF'S LIQUIDATION SUO voit"* à v*r#à luollra accept.7t,r.Üoöart,BrUa 707b tdrier, où elle entra lard était étendu, les sage n'était pas beaulie l'oreiller sur lequel It près de son lit une Ide modèle très ancien, lie un paravent destiné Contre l'air marin, enla fenêtre ouverte La [an peu trop encombrée; lait accumulé les souve- istence ; on y sentait la |me qui s'est installé l'en jamais bouger,pour |aourir. Une jeune fem- teint, sou riante et as- près de la baie donnant l'une des infirmières hirgien pour soigner le lice pendant le jour, et puit. Elle occupait retlant avec la sérénité que habitude d'observer la 'est un bienfait, d'ail•gés• de malades graves |t leur sang-îroid. •e entrer Marthe, et lui Icher. dit-elle à voix basse, a Ile causer avec vous de ps. Je n'ose pas l'en une contrariété, en ce Li faire du mal. Et.d'ail|i| mieux, depuis tout à feans fièvre. Mais arran- parle le moins possi-' lecin l'a défendu e, répondit Marthe»** i SEDAXTnON & ADMINISTRATION TtneXèopold» 39, Charleroi ABONNEMENTS 'Ctt SB* . - fr. 10 00 Zlx. 3iols. . ftv 5 SO Trois mois. Û?. 3 00 Adresser tartes les lettres et commumeaîtons au. Directeur du RAPPEL Rue Leopold, 39, CHARLEROI. — Téléphone 35 VIVE LA POLOGNE ! C'est une suprême habileté, de la part du Tsar des-Russies, de promettre aux Polonais la reconstitution de leur Patrie. Aucun peuple, à part peut-être l'Irlande n'a tant souffert du morcellement de son sol et de l'asservissement au joug de l'étranger. Souniise à l'ignoble oppression de la Teutonic qui la dépouilla de saterre,de sa langue et de sa religion, persécutée par la Russie — pourquoi ne pas le dire ? — dans ce que tout' homme a de plus cher au monde, je veux dire la liberté de conscience, la race polonaise se montra, Isère et noble descendante de Ja lignée de ses preux, irrévocablement revêche à toute prussification comme à toute russification. A l'instar d'un sombre exilé qu'on aurait relégué au ban de l'humanité et qui, espérant contre tout espoir, aurait quand môme confiance dans un avenir vengeur, la Pologne attendait un messie libérateur ... Ce qu'elle a souffert, pourtant, depuis des siècles de servitude ! L'aurore de la délivrance a lui. Nicolas II, en cela admirablement conseillé, a des visions de génie. La Prusse, qui ne voit en toute chose que le chiffre et l'apparence, s'était imaginé que la Pologne, se soulevant contre les Russes, allait prendre les armes et former contre l'invasion de son territoire la première ligne d'arrêt. Le Tsar et la politique russe veillaient: et, afin de déjouer cette nouvelle perfidie, ils promirent aux Polonais le rétablissement de l'antique royaume des Jagellons. Qui pourrait calculer l'incalculable portée de cette géniale initiative ? Qui pourraiI; exprimer l'inexprimable joie âes patriotes Polonais ? l\ me semble qu'un frisson d'enthousiaste gratitude et de bonheur indescriptible parcourt les vi/Ues et les villages de la pauvre PoLogne ; j'imagine que l'âme des Jean Sobieski et des Kosciusko tressaille à cette nouvelle inattendue,et que làhaut, dans l'Eden éternel, un élément de béatitude est venu s'ajouter à îeur joie sans mélange. veillant, et nous souhaitons du fond du cœur que la promesse du Tsar se réalise pleinement. « Dios no muere, Dieu ne meurt pas», disait Garcia Moreno:en tombant sous les coups des sicaires. Nous dirons même qu'une nation, f'iîdèle à son Dieu et au passé de ses angfe disparaîtra pas de la carte du monde. La Pologne ne meurt pas ! 0. T. AA^Ar« Dans les églises de Bruxelles De l'Etoile Belge, feuille peu-suspecte de cléricalisme : Les églises, de Bruxelles n'ont jamais vu autant de fidèles... Des mères, des filles, des sœurs, des fiancées, qui pouvaient dire, depuis longtemps, avec le poète : 0'Christ î je ne euie pae do ceux quo la prière Dane tes temples muete amène à pas tremblante: Je no crois pae, ô Chriei, à ta. parole sainte... s'en vinrent prier Dieu — lo Dieu des armées — pour qu'il protège les êtres chers dont peutêtre le sang coule la-bas, sur la terre envahie. Dans toutes les églises, une affichette a été Placée près du porche d'entrée, avertissant le.s ouailles que, le dimanche 1G août, à tous les offices, une collecte serait faite au profit de l'œuvre des « Femmes Bruxelloises » (secours aux enfants des miliciens) . Des cierges innombrables étoilent la pénombre des lieux saints... prières publiques sont ordonnées auFinistère. En l'église Saint-Nicolas (Bourse), la statue>tre-Pame dela Paix, portant le rameau d'olivier, est exposée, pour la piété des fidèles, au milieude l'église ; tous les jours, il y a salut à sixheures et chapelet solennel en l'honneur deDame de la Paix, c pour obtenir la cessation du fléau de la guerre et protectionspéciale pour notre chère patrie. » Cette ico|ne| date de 1142 ; on songe, en la contemtPlant, à toutes les prières ferventes, à tousles sanglots éperdus qu'elle a emendus ausiècles, aux heures trop souventftroublées et désastreuses, hélas ' de 1 histoire Bruxelles. ,e de la Chapelle, on a sortiétendards pour en garnir les nefs, et le prêtre lit, e,i ment deîilines. Au Sablon, tous leslundis ,on dit la messe pour les solclats défunts. A Saint-Jacques sur Coudênberc, upe affiche, encadrée aux couleurs nationales, annonce également des services « pour le reui sacrifient leur vie sur l'autel de la patrie » et des messes à l'intention des soldats et de leur famille. Enfin, à Sainte-Oudule, des étendards tricolores surgissent çà et là parmi les lourdes bannières rituelles brodées de soie et d'or, et sur un socle que couvrent des fleurs en gerbes, en couronnes, en bouquets, en corbeilles, se dresse la statue de Notre-Dame de la Délivrance, accostée du drapeau rouge, jaune et noir. Et tout un peuple en prières sous les voûtes de pierres séculaires, tout un peuple suppliant le Tout-Puissant de bénir nos armes nous reporte aux heures héroïques des âges révolus, ressuscitant pour nous les spectacles dont on n'aurait jamais pu, il y a trois semaines, faire admettre la possibilité à n'importe lequel d'entre nous. ■ , ■■ ,/^SAA^—'■ • ■ ,^ In mot au " Journal de Charleroi „ L'organe officiel du socialisme carolorégien, violant à la façon prussienne la trêve bienveillante qui s'est spontanément conclue entre les différents partis depuis l'agression lâche dont la Belgique est la victime, s'en prend à la croyance des catholiques : il prétend que Dieu aurait dû empêcher la guerre. Il y a beaucoup de choses que Dieu devrait empêcher, s'il voulait que tout "fût pour le mieux dans le meilleur des mondes, par exemple, que le Journal de Charleroi ne dît cette bêtise et ne vînt jeter cette pierre dans la bonne entente de tous les patriotes. Puisqu'au raisonnement du Journalde Charleroi, Dieu n'existe pas, nousserions bien curieux de savoir commentl'humanité évolue sans relâche vers unétat de perfection plus grand : si Dieun'existe pas, l'évolila seule loi à laquelle obéisse l'humanité. Or, la guerre actuelle est un recul de mille ans sur toute vraie civilisation. L'évolution matérialiste, si chère au Journal de Charleroi, est donc une évolution à 1? !! Pour être logique avec lui-même, le Journal de Charleroi, retournant à l'â-gede pierre, devrait aller se cacher dans une caverne. Je suppose que l'humanité en général et la classe amn particulierne s'en porteraient pas plus mal... à Sa Majesté Albert 1er Sous la signature de M. Robert de Fiers, le Figaro publie ces lignes émouvantes : M. ALBERT 1er, ROI DES BELGES, Sire, Votre Majesté connaît en ces jours à jamais mémorables la satisfaction la plus ma- A S. , •s.rvyVw— ceUe de commander ^•mèrae âme héroïque et fervente, se jette auJ'devant de la civilisation menacée, pour subir le premier choc des Barbares. Certes, nous avions pour le peuple belge la sympathie la plus cordiale et la plus sincère. Nous le considérions comme le meilleur et le plus accueillant des voisins. Et pourtant comme nous le connaissions mal ! Comme nous le connaissions peu l Voici que tout à coup ce peuple inteUigent, actif et confortable, qui grandissait dans la joie de son labeur et de sa loyauté, vient de donner à l'univers un exemple de bravoure et d'énergie tel, que l'histoire le conservera, dans la gloire de ses hauts faits et dans la piété de son souvenir. Rien n'est plus beau, plus émouvant, que le spectacle d'un pays qui semblait n'avoir qu'à être heureux, et qui, délibérément, subitement, décide d'être sublime, et sait y parvenir. Les Parisiens se sont toujours plu à aller fréquemment se réjouir quelques heures dans cette riche et hospitalière Bruxelles, où tant de beaux souvenirs subsistent au milieu d'une vie active et féconde à l'abri de la Paix. La Paix, telle que Théodore de Banvillenous l'a montrée dans une belle allégorie.nese trouve pas seulement au milieu des moissons « allaitant de beaux enfants nus ». Elleveille aussi, sereine et majestueuse, sur lesusines puissantes, sur les charbonnages accouchant la terre de sa richesse ; sur lesfilatures ouvrant et transformant le beau linblanc ; sur les moulins qui, avec l'aide duvent qui souffle et de l'eau qui chante, répandent le froment qui nourrit. Terre dedouceur et de bonté, de travail généreux etde paisible abondance qui s'épanouissait sûremeot et gravement dans l'effort constantet confiant de sa bonne volonté quotidienne .. iMais un jour, cette terre eut assez de s enrichir : elle voulut s'embellir. Quatre journées lui ont suffi pour cela, et le pays dubienvivre est devenu le pays du bien-mou- Âu premier» mot. au premier ordre sorti de votre bouche, Sire, la Paix — car c'était encore elle — a saisi l'épée que vous lui tendiez. Il ne lui a fallu que quelques instants pour 'changer de visage, pour que son regard s'enflammât et pour que son bras s'affermît, afin de défendre' invisiblement le charbonnage, l'usine, le moulin, la moisson. Et tout cela fut fait si simplement, si rapidement, qu"en présence de cet effort prodigieux d'une nation hier petite et aujourd'hui si grande, le .monde tout entier admire et s'étonne. — sauf la Belgique. La Belgique, elle, estime avoir accompli seulement son devoir de chaque jour. Son devoir a grandi, voilà tout ; mais, en même temps que lui, et de façon à en être digne, ont grandi sa vigueur, sa puissance, sa forime. Votre Majesté avait raison d!avoir confiance en son peuple et en son droit.Elle l'a dit dès le premier jour : « Un pays qui se 'défend s'impose au respect de tous et ne peut pas périr. Dieu sera avec nous. » Guillaume s'adressait aussi à lui, mais c'est vous. Sire, qu'il a entendu et exaucé. Il a été le Dieu de vos armées. En quelques heures, les régiments de Votre Majesté, mettant les exploits doubles.ont conquis devant Liège tout ce que l'on peut conquérir de gloire. Ces^escadrons de guides chargeant pendant trois> heures des uhlans dix fois supérieurs en nombre, — ce petit sergent, tireur renommé, courant en avant de sa compagnie et faisant utilement tout seuHe coup de feu sur l'état-major ennemice gouverneur répondant hautement à toutes les menaces et organisant la plus ingénieuse et la plus magnifique des défenses, — cette population prête à supporter tous lespérils, ne sont que les épisodes de ce siègequi, aux premiers jours de cette formidableguerre européenne, prouve avec éclat queles réserves d'héroïsme et de dévouement dumonde civilisé sont demeurées intactes.Unevieille devise liégeoise affirmait — vous nevous en offusquerez pas, Sire — qu' «a Ljegetout homme en sa maison, est roi ». Noussavons aujourd'hui qu' « à Liège, tout homme en sa maison est héros ». Et la croix dela Légion d'honneur que le gouvernement dela République française vient d'accorder àla vaillante cité n'aura jamais récompenseun sang plus utilement et plus noblement répandu. Vous espériez cela, Sire, lorsque vous rendant à cheval du Parlement â l'armée, vous avez pris à peine le temps d'aller au palais dire adieu à Sa Majesté la Reine, auprès de laquelle vous deviez trouver la plus belle et la plus royale des approbations. Nous savons, en effet, — et ce nous est un orgueil de le savoir, — que la souveraine des Belges a tout de suite indiqué d'un geste plein de grâce et de hauteur.que la barbarie imposait le même devoir de courage et d'abnégation aux bras des hommes et à l'âme des femmes. Nous savons que la Reine, fille de cette Bavière qui n'a subi la domination prussienne qu'à son cœur défendant.a pensé à la fois à la Belgique et à la France.ccmme à deux sœurs qui devaient s'unir pour la bataille et pour la victoire. Nous pensons, Sire, que l'hommage de notre respectueuse et profonde reconnaissance à la Reine est Te meilleur moyen qui nous soit offert de plaire à Votre "Majesté. Nous nous empressons de le saisir. N.OUS venons d'apprendre par les dépêches que Votre Majesté vient d'adresser au président de la République, que n'avaient pénétré en Belgique et qu'elles étaient rangées à côté des troupes belges — — pour lutter contre l'envahisseur. D'unemême colère, d'un même héroïsme, ellesvont aller à la bataille au son de cette marche que les unes et les autres connaissentbien,, puisqu'elle réunit deux noms chersaux deux pays : la marche de « Sambreet-Meuse ». C'est à ses rudes et fiers accents,Sire, que vous rentrerez dans Bruxelles pavoisée. Et. dès le lendemain, * dans votreroyaume agrandi et ennobli, la Paix, danssa douceur et sa sérénité,- tendra de nouveaules bras à ses beaux enfants. Robert de FLERS. VISION DE GUERRE Les prisonniers allemands à la caserne et à l'hôpital de Bruges Bruxelles, 15 août. Comme le soir tombait, des prisonniers allemands ont traversé les-rues silencieuses de BrurV/jc aux canaux assoupis, ils sont maintenant 400 que le même destin a groupés. La caserne des Apostolines, qu'occupaient le 4e et le 2ie régiments de ligne belge, qui combattent teu's deux, leur a été assigné, et, à quelques exceptions près je suis sûr que si on !ieur en ouvrait les portes, bien rares sont ceux qui songeraient à recouvrer en ce moment lieur liberté. Dans cette cour de caserne que surveiKe une compagnie de gardes civiques sous les ordres d'un capitaine, ils vont, viennent, se groupent au gré de leur fantaisie. Cedrx-cL, des cavaliers, aux culottes renforcées de cuir, dorment à plat ventre sur la terre surchauffée de soleii. Ceux-là entourent l'aumônier, M. l'abbé Jufian Vermaut, qui .parle».leur langue et note avec soin toinlcs leurs demandes, pour se faire leur interprète auprès du major con> mandant la place. Là-bas, le long des bâtiments où les chambrées En voici un dont le nez est chevauché d'une paire de dunettes imposantes. Un duvet carotte frisotte à son menton. Il a le regard dur et des (lèvres en lame de couteau. C'est un avocat berlinois. Il|est à califourchon sur un banc, un peu à l'écart des autres. Ses mains énormes tournent les feuilàets d'une brochure minuscule qui excite l'envie, voire la jalousie. Des livres ! I«s sont quinze sdr vingt qui voudraient des li Peut-être leur en donnera-t-on. L'abbé Vermaut, qui est la bonté même, trouvera bien mojen de leur en procurer. En attendant, ils ont englouti depuis vingtqualne heures 150 'ivres de chocolat, et, moyennant finances, mis à sec la cantine, que l'on a mise à leur disposition. J'ai traversé les dortoirs. TTs ne 'lussent rien à désirer. La discipline a déjà repris ses droits, et dans chaque chambrée un sous-officier veille à Tordre et la propreté. Deux homme* seulement étaient éjendus sur leurs couchettes. Ce sont l«es seuls survivants d'un escadron decirné avant-hier à Haelen. Ils étaient 120. Le premier est un cuirassier, son camarade un dragon. 'Le cuirassier somnole, le dragon mange. Dans sa bouche en couf> de sabne, il engloutit des morceaux do pain énoi mastique lentement. Trois-fois par jour, les 400 répondent à li'appe-i. On Zes a prévenus que, conformément aux le I3 guerre, on leur allouerait tinglhuit centimes par jour. vSur celle somme, dixhuit centimes seront prélevés par le chef de •ménage, pour îles achats nécessaires à la popote. Dix centimes leur resteront pour s'offrir de petites douceurs. C'est peu., évidemment, mais cela ne les a pas émus beaucoup, car lous sont pourvus d'argent, presque abondamment. Faisons Je lourde sa caserne. Voici des soldats rs de Brandeboufl-g-sur-Havel. Ils ont été capturés à Romzée. Ils formaient ta poin- gajdo des régiments qui marchaient sur n, des hommes du 20e d'infanterie de se mêlent à ceux du 3e ré-» it de pionniers de SpandaiL i des Hanofrrwens du 73e fusiliers, pris au avaient pour instructions de t d'occuper le passage' I ' étaient suivis, à 600 mètres, par contingent de troupes allemandes.Les Belges réussirent à couper les Hanovriens. Ceux ie purent s'enfuir furent tués ou faits prisonnières. ont été conduits et enfermés à la caserne des Chartreux qu'occupaient les lan- t quinze, gardes par, des gendar- hacum on a donné u-ne^ chambre dant ilsuvent sortir qu'à certaines heures réglementées. Ils ont demandé à être deux par deux;a refilé.g n'ont rien perdu de leur morgue haoïet sont convaincus que l'on viendra bientôt les délivrer. Ils dédaignent de parler, même pour obtenir ce dont ils ont besoin. Les ordonnances qu'ils ont à leur disposition sont leurs porleparotes, des intendants chargés de transmettre leurs désirs et teiars réclamations. r mentalité tient dans cette parole prononcée par l'un d'eux . a Un soldat ne doit pas faire le sentiment ; la guerre est la guerre, elle Si j'ai bien compris, cette jo'-ie théorie justifie r le soldat allemand toutes les cruautés.Guidé par l'a!.auft, j'ai visité trois bles- ands qui sont à l'hôpital de Bruges. J'y ai vuj aussi un brave jeune homme qui a pendant deus années chef de culture chez rbeil, et qïran- rnoi. Hubert Lapai Me a tout !ans. ii est rentré en Belgique il y a mois. Incorporé aui 1er chas>>"/;s, il était à Liège et i 'u comme un lion dans 'e fort de Bon- cellesau pied, en enlevant une tran- à la baïonnette, iîi fut transporté à l'hôpi- La première nuit, s'étant évei'tlé sous la our que lui causait sa blessure, il se crut t d'une hallucination. Dans u\n autre lit, distingua un Prussien qu'on ter et qu'on n'avait pas r e déshabiller. La lune éclairait Ile reconnut dans l'unifor- du régiment contre lequel il avait •|ii)3s heures auparavant. Dans ce -, par deux fois 'ù avait enfoncé bonheur, on intervint à temps, mais M fallut sporter (lubert Lapaille dans une aiütre salle. EN BELGIQUE Mort d'un aide de camp ds l'empereur Un journal hollandais dit pouvoir assurer de bonne source qu'un frère du prince de Bü'ow, ancien chancelier de l'empire, a trouvé la mort dans l'un des combats autour de Liège. Il s'agit du général-major Kar! U'irich von Bulovv. Il était né en 1862, à Hambourg.Il était ie cinquième fiite du comte Bernhard.von Bûqui fut ministre d'Etat en Prusse. Le général von Biilow a été attaché militaire •me, puis commandant du 2e régiment des uhlans de l'a garde, enfin cornmandarK de la 3e brigade de cavalerie. Il était, en ces derniers temps, aide-de-camp de l'empereur Guillaume. Aéroplanes Huy et les environs ont été survolés par deux aéroplanes allemand?. D'après les uns, l'un d'eux qui devait être blindé, car le dessous brillait comme un miroir, au soleil, a lancé deux bombes shrapnell qui sont tombées l'une dans le jardin de Mme de Lhoncux, p ace du Marché, 'l'autre chez M. Gaillard, pépinériste, rue Saint-Stanislas y faisant un trou de 25 centimètres de profondeur sur lo de diamètre. Chez M. Gaillard, de nombreux carreaux de la serre furent en outre brisés. D'après àes autres — et c'est l'hypothèse quiplausible — deux shrapne!lme dans Ja

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Charleroi .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes