Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 08 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2x96c/
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21e ANNEE,— Série nouvelle N* 425 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT) Samedi S Janvier <916 4ÉDACTION & ADMINISTRATION a* rai M II Bwrss — LE HiTRB Téléphone: LeHivre n* 14.05 Birectew : FfflMD NEURA* fautes tes communications concernant J<i rédaction doivent être adressée o8m,,rue de la Bourse. Le Havre. LONDON OFFICE: ÎK1, Ponton Street (Leicester Squares, w). LE XXe SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre ABONNEMENTS IPwmce 2 fr. 50 par moî«. » 7 fr. 50 par trimatlP* Angleterre.... 2 ah. 6 d. par meta. • .... 7 ah. 6 d iaar trtiwtre Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimeetre» Autres pays.. 3 fr. » par mois. » ..8 fr. » par trinrestr» I PUBLICITÉ S'âdresser à l'Administration du journal au havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonce84" page: 0fr.30lallan« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publU oité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en a, le monopole pour Paris. LES ILLUSIONNISTES De ce que le prince impérial allemand {Frédéric passait pour lie pas partager les idées de son père Guillaume Ie' sur les _ affaires de l'Etat, des gens qui prenaient leurs trfêsirs pour la réalité, comme on en renson-fcre tant dans le mande, en concluaient qu'il était animé d'un -libéralisme ardent et qu à •son avènement le militarisme prusien aurait vécu, que la question de l'Alsace-Lorrainc recevait u " so. ii.i-on qui assurerait la pacification définitive de l'Europe centrale et occidentale. On ne se souvenait point que Cruillauime Iflr lui-même, comme prince récent, avait rompu avec les conservateurs et pris pour conseillers des hommes de l'ancienne opposition libérale. Devenu roi, il retournait aux Conservateurs. Prince héritiei ®en«dan-t la guerre de Crimée, il avait défendi la politique anglaise ; souverain, il s'attachait, plus étroitement même que son frère, <à l'alliance russe. Bismarck ne s'y était pas trompé. Il s'était dit qu'un roi de Prusse et empereui d'Allemagne ne saurait régner avec les principes qu'on lui attribuait pendant qu'il étai' prince héritier. L'événement lui donna raison. On avait cru que le gouvernement par ïementaire remplacerait aussitôt le pouvoi) autoritaire et personnel et que. comme pre roière conséquence d'un tel changement. le prince de Bismarck quitterait .les affaires ipoùr faire place à un cabinet pris dans l'op position libérale du Parlement. Douce illu s/on ! On constata avec stupeur que ic prograan me de Frédéric III ne différait guère de ce. lui de Guillaume Ier. Le nouvel emperen Sit savoir que l'armée ne serait jamais lar ïnée du parlement ; .Vannée était au roi, elli testerait au roi. L'effectif de l'armée ne se rait pas soumis aux votes annuels di Bdichstag. Il mit aussi rapidement à.néan fes illusions relatives à. la restitution di f Alsace-Lorraine. Plusieurs lois, votées pa $e Reichstag du vivant de Guillaume r ïfeçunent sa sanction : teliles furent les me atare répressives contre les socialistes et l« "toc portant, la durée des législatures di Reicihstag d'e trois à cinq ans. Quant. à l< crise gouvemomentale, on l'attendit ei veiin ; la faveur du prince de Bismarck loin de diminuer, s'augmenta pan- la n ami Kiation de son fils Herbert au poste impor fcant de ministre des affaires étrangères. Cependant, les seules opinions prêtées ; rerrëpereu<r du temps qu'il était encore prin ce héritier déchaînaient contre lui les con sjeirvaïteufi's. qu.i allaiervt jusqu'à mettre ei ' <?atKSje la vie die famille du.souverain. Mai' Kfes illusions sont tenaces ; et les ffîiisionàïït ïbs croyaient, dur comme fer, que si Fi\ «déifie guérissait, les progressistes arrive lea.ient au pouvoir et réaliseraient leur pre gramme. , *** , Les iIllusionnistes s'empressèrent d'e re «prendre lieurs illusions en 1900. Gui'il îfeiuime. Il avait fait des avances à la F-rar <se. mais d'os avances purement verbales avait envoyé 10,000 francs au Figaro qi. «arait, ouvert, une souscription au profit dfe èietnmes de l'incendie du Bazar de la Ch« Tout, de suite, il y ewt des gens qu ^comptèrent. un rapprochement, entre 1 France et l'Allemagne. On agita la questio la visite du Kaiser à l'Exposition univei sei.ie de Paris. Mme Juliette Adam écrivit alors ces 1 r=s qui témoignent d'une rare perspicao et que nous nous piiaisons à reproduire « Guillaume Ier nous avaint vaincus mais Bravait pu nous ravir l'honneur, et il nous ava: pteissés » bia.ves gens » Guillaume II a pour bu te"oloiHaiiv et tenace de nous déshonorer. » Sa bonne grâce apparente, ses sensiblerie & notre égard ont toujours une forme qui mou Rramilie et no-us abaisse, puisqu'elles sont préce jdées et suivies d'une contre-partie de glorifie? pkm de nos défaites et de menaces pour l'avenu » Le doux philosophe a l'Ame d'un tyran d fBas-Empire, les Allemands ne le savent qu jfcrop et il leur fera pa\er cher îa gloire des Hg fttenzollern. » S'il a voulu, tout d'abord, en César, s'ap fpwyer sur'le peuple, c'était à la romaine ët no: P>ar libéralisme, puisqu'il poursuit avec achai «cernent toute liberté traditionnelle. - « Les Allemands, en grand nombre, appellen iGuillaume II Caligula : ils luttent contre se ftantaisies impériales, Us se défendent contre se ■entreprises, ils ont la terreur de ses projets 9»ais où Us admirent sans restriction le roi d Bénisse, leur empereur, c'est lorsqu'il proclam $ leurs yeux, sous d'apparentes sympathies, cor «raires À tons, ses actes, son mépris et sa hain gpour la France. » Mme Adam avait bien jugé Caligula. Mai pelle .ava.il encore au sujet des Allemand Ique^ques illusions que les événements s teont chargés de dissiper citez be*aucou. «l'entre nous. Je dis chez beaucoup, mais non pas che tëous. Sans doute ne croit-on p-lus qukii ^changement de personne modifierait q,u< ►que ce soit à l'impérialisme a Bernar d. M'ai UîÎ y .en a encore qui s'imaginent qu'un ai ffcrè régime et d'autres institutions donrw (ipailent une autre mentalité aux Boche* •Erreur ! les Boches sont dès bêtes de proi Sel ils le resteront. Nous les avons retrouvé ttels qu'ils étaient au temps de César, tel mos .descendants 'tes retrouveront dans pli: Isteors siècles. Ils pourront, dans l'advei jsité, diissimu-Ier leurs iïîstnncts de férocité «ces instincts réapparaîtront avec d'autan [jitiis de violence qu'ils auront été longtemp Wbntémis. Si d aucuns étaient fondés à. garder di-^ Hifclnsîoms à l'égard d'une partie de l'Aile iriiague. c'étaient bien- les catholiques.. Mai wn France et en Belgique, à de très rare exceptions, les catholiques ont reconnu < #iociamé'bien harrt te. faillite de leurs illi «ions. L'attitude dos catholiiques allemand iii fégard du sac de Louvain, de la destrtK U^on des cathédrales, du cardinal Mercie Btt de la. violation de la Belgique : les pr< f^os de l'archevêque de Cologne, de l'erch( wlêqne de Munich et d'Erzberger, chef d iÇenire allemand, pour ne parler que de (principaux, ont ouvert les yeux de c'^ux qi Croyaient, que les caiholi-q.ues d'Allemagn iQipposeraient une ba.rrière à la barbarie or jgmellte de le nation. Nos catholiques sont guéris de cette il h Nion-lâ. C'est, il faut bien le dire, chez les socir Kstes que l'illusion+sme est le plus tenace. .Après avoir reconnu qiue l'International ftçiaH vécu, certains i*x&aèi£ies revienoeic tout douce.mefnt sur une constatation qiw leur avaient inspnrée les horreurs commises par les Allemands dans les pays envahis. * * * 0/n voit, réapparaître quelque chese de ce itllusionisme dans l'ouvrage : « Les gocialis tes et la guerre einropéeune » que vient d« publier M. Jules Destrée. L^es constatation' que fait l'auteur sont d'uni homme sens et clairvoyant, mais une vieillie illusion te nace en déforme la signification, et arriv à en tirer des conclusions contradictoire et peu cohérentes. Pour l'auteur il y a de bans et de mau vais socialistes alle.mands : on refera l'In ternationale avec Pes bons en laissant d côté Jes mauvais. Comme si la paix devai jeter'dans les bras les uns des autres le , ennemis de la veille ! Comme si le socie , lisme échappait aux sentiments humains . Après la guerre vous retrouverez des hoir : nies qui auront beaucoup souffert et qi . n'oublieront ni les causes ni les insftrr nïents de leur souffrance et la guerre, pou ne plus se faire dans les tranchées, à couip de fusil, de mitrailleuses, de grenades e de canons, n'en continuera pas moins elle sera transportée dans d'autres dorna; nés, le domaine économique notamment et les ouvriers du pays de ChaHeroi, d Borinage, du nays die Liè^e ne se ldgue roi pas contre leurs compatriotes avec qui il devront relever le pays de ses ruines, pou aller fraterniser avec ses bourreaux. Je crois connue M. Compère-More!, con me M. Hervé, comme M. Dewinne et comm beaucoup de so via listes restés en Beligiiiqu que c'en est fini du socialisme judéo-boch qud est à la base de l'InternationaJe. •M. Destrée voit les problèmes de demai à la lueur de ses illusions d'hier. La doctrine socialiste, dit-il, ne peut s flatter de l'illusion de faire disparaître toi tes contestations internationales. Mais el-1 propose de les régler, non plus par la. fore ; barbare des armes, m.ais par le prooéc ; plus civilisé de l'arbitrage. • M. Destrée n'est, pas'tout-à-fait dmpe r cette vieiflfe idée' ; il se dit qu'il est des et " où la contrainte sera indisipensable et poi • ces cas, l'établissement d'une force in.te nationale. Ainsi ceux qui veulent suppr mer les armées en airivent néammoins reconnaître la nécessité d'une armée. * i La défaite des Boches ne ramènera p? l'âge d'or dans l'humanité, elle ne penne tra au monde que de respirer plus à l'ais-Mais_ il faudra se prémunir, plus qu'on, r 1 J avait fait auparavant contre les tenlativf - cnmineliles des hommes de proie. Notre d - voir envers nos héritiers sera de les pr. i téger contre le retour de catastrophes cou 5 me celle que nous subissons en ce momem - Les illusions qui nous ont laissé prrvsqi - désarmés devant le péril devront être ba - mes comme un danger public ; quant ar - partis, ils ne. pourront plus se mettre £ dessus die la nation. Lorsque les catholiques allemands lèv - ront les bras en criant : Kameraad, on lei ; rura au nez en leur citant les noms des pr •î très torturés, des villes sa.coagées, des c s thermales détruites ; lorsque les socmli - tes allemands lèveront les bras en criant î Kameraad, la très-grande majorité des s 3. Clavistes qui répudient désormais ridé, i Judeo-boche de l'n ternationale, répo; ■- dronl ; Pas si bêtes ! Vous nous avez attr pes une lois, vous ne recoîrî'niencer-i - phie.... " j M- Destrée, à propos des compensatioi : territpriales que jets Aljlié» jsie proposer d offrir à Belgique, écrit : « Je suis pensua* que la très grande majorité des Belges ( spécialement des socialistes, serait absol ment opposée à cette solution. Il faut doi s ctarcher dans d'autres directions » s II serait intéressant d'avoir quel<fues i: - dicutions sur ces directions, ma.is M. De trée ne nons en dit pas davantage ,et pot ; cause ! 0 Je crois connaître assez le sentiment ( - la. Belgique occupée à cet égard, l'ayai parcouru en tous sens pendant dix mois ( j l'odieuse occupation boche, pour dire à ^ .. Destrée que son affirmation est en oppot trou complete avec la réalité. Parce qu i 1 n ont pas changé, beaucoup de nos liomm * politiques s'imaginent qu'ils retrouveroi . l'opinion publique en Belgique telle qu'el f, était avant leur exode, tueurs illusions p cet égard' seront vite dissipées dès qu'i rentreront danis notre malheureux pay f La Belgique au-dessus des partis ! tel sè le cri qu'ils entendront do toutes parts gare à ceux qui ne l'écouteront pas ! s Maurice des OMBIAUX e ' Bruxelles sous la bott I „o, II 8 LES BOCHES CONDAMNENT L\ SŒl DU MINISTRE DES COLONIES \ S MOIS DE PRISON. e Nous avons dit, il y a quelques semaine 8 que Jes sbires du général von Bissing a.vaie s procédé à l'arrestation de Mlle Juliette Re • km, la sœur du ministre des Colonies. Mlle Renkin, d'abord internée à Hiôpil j militaire de l'avenue de la Couronne, av.-'• été transférée ensuite à la. prison de Fore: s La semaine dernière, elle a comparu < vant le tribunal militaire boche qui l'a ro s damnée à six mois de prison et 1,000 mai ; d'amende. f Le crime de la vaillante femme? SY'î s occupée d'oeuvres de charité et. avoir fi :t preuve d'un trop ardent patriotisme. Ces Boches décernent, des diplômes q 3 bien ries Belges envieront. ' commWiqîîFbelge u >,0(l ^ fi janvier. — Lutte d'artillerie très actr r> surtout dans la région de Dixmude, Noorc ch'jotc et de Steenstraete. Nos batteries combattent avec succès 1 minenwerfer ennemis en action dans la 1 gion de Poesele. — Limoges. — Le général Rambet, coi e ijia.ndiaint la subdivision de Péiig'ii-ux, il été tué dans un-accadient dawàomObile. Vient de paraître : Une nouvelle liste de prisonniers belges Le premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FOR. MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE \ LA LETTRE AETBET inclus. s Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le Havre. i Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office, 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. s ■—_____— t Le contingent />0<^—■- it s. LES BELGES QUI NE REPONDRAIENT ' PAS A L ARRETE-LOI SERONT CONSI-I- DERES COMME DESERTEURS. e e On sait que l'arrêté-loi appelant sous les e armes les Belges nés de 1890 à 1896 a été mis en vigueur dans tous les pays alliés ou n neutres où ils pourraient résider. Les jeunes gens — rarissimes faut-il le dire — qui ont e manifesté l'intention de rentrer en Belgique, i- apprendront avec intérêt, sans aucun doute, e que le Roi vient, sur la proposition des mi-e nistres de l'Intérieur et de -la Guerre, de dé-té cider que ceux qui ne répondraient pas à l'appel du gouvernement seront considérés e comme déserteurs et passibles de toutes les s peines qui frappent ceux-ci. r * LES FAITSDl) JOUR S t- »û« e Les Allemands continuent à exploita ■s Vautorité du Pape avec une désinvolture tout à /ait boche. D'après une dépêche de > Berne\ la Kœlniisc.he Volkszeitung annonce i- qvp. le Pape aurait envoyé au chc{ des ca-t. th-ùliqnes allemands. Erzberger, une lettre ie autographe « le remerciant, en termes cha i- heureux, de son activité en faveur de la per-x sonne du Saint-Père et du Saint-Siège ». u Sans doute ne s'agit-il là que d'un accuse de réception en réponse à quelque hommage ï ou aumône de Vune ou. Vautre œuvre aile mande. Le journal de Cologne en publiera■ t-il le texte ? tVtVWYWVW* jr ê- D'après des dépêches suisses, la situation politique continue à être trouble dans U 3" Luxembourg. Après une manifestation des '■ con-servaleurs, un cortège de libéraux et de .socialistes a défilé devant le palais grand ducal. Quelques heures avant, la grande-dru a" chesse avait reçu une délégation réclaman îz la démission du cabinet, mis en minorité elle répondit r/ite le gouvernement avait se confiance. [£ l/VWVYYW Wl Al L'Idea Nationale confirme quun secont I plénipotentiaire allemands'est établi er IC Suisse pour aider le yy"'" de Bulow dan,' ses efforts. Cet envoye habite un hôtel d< l~ Genève, où il s'est inscrit sous le nom ût s" M. Kraft : il s'agit en réalité d'un princt II de tiohenlohe. Il aurait affirmé réceniraent que le kaise. ne demande que deux choses : 1° que U i France et lu Russie se détachent de VAngle 'e terre et 2° qu'on laisse aux empires cen r Iraux les mains libres pour agir dans le: BaJkan-s^ dans la Turquie asiatique, ei ls Perse et en Egypte. ^ îl a la gentillesse de ne pins demande; J' d'indemnités de guerre... le a l/VVWWVWWV ls s- Le grand-duc de Russie Georges Michaïlà >a vile h est en mission au Japon avec une suit< et d'officiers et de diplomates. Cette missioi a- un caractère politique. vwvavvv\ H Ou elonne à Londres comme tics probabl Z la nomination de sir Herbert Samuel ,pos't mas ter général au secrétariat d'Etal de Vin lérieur, en remplacement de sir John Simon dé m iss ionnaire. R IX UiN CADEAU PRINCIER s, — nt n- Le mariage de la Princesse Marie-Louis d'Orléans avec le Prince Philippe de Boui al bon-Deux-Siciles a fourni à quelques mem lit bres parisiens de la colonie des EtatsUni '1- et, de celles de la république Arg-entiiin< e_ l'occasion de témoigner une fois de plus, e n" de la manière la plus .délicate, leur tou chante sympathie pour la France et se alliés. Ils ont eu l'idée de faire à l'auguste fian l!t sée un cadea-u qu'on n'a certes pas coutuan de déposer dans une corbeille de noces e 10 que les circonstances rendent précieux en _ tre tous. Cette offrande consiste en cin quante carrosseries destinées à autant d'ambulances automobiles du iront. La Princesse Marie-Louise d'Oijléans,fill du Duc et de la Duchesse de Vendôme e nièce du Roi Albert et de la Reine Blisalbetti vivement émue de ce don royal, les tram s" mettra à la, Reine des Belges, dont ©11 connaît et partage l'infinie sollicitude pou sas vaillants et chers blessés. Le Duc de Vendôme, délégué rte la CroiM Rouge française au front belge, a accept -* la mission d'utiliser ces ambulances, d'a< n- cord avec le lieutenant-général docteur jYIé a lis, directeur du -Service de santé beige. : i mesure qu'elles seroat livrées. LE P. HENUSSE RAPPORTE A LA TROUPE DES PAROLES du PAPE (De notre envoyé spécial) Dimanche dernier,le Pèrç jésuite Henusse. aumônier à l'armée belge, a parlé durant la messe militaire chantée dans une localité située à proximité immédiate du front, devant un auditoire comptant au moins un millier de soldats, de la condition primordiale de la paix : la libération de la Belgique. Il a fait ressortir combien la violation de la neutralité belge avait pesé dans les événements de la guerre, combien cette violation avait indisposé tous les esprits ioyaus contre l'Empire parjure, combien aussi le remords de cetie faute poursuivait l'Allemagne.Déjà au Reichstag, en août 1914, le chan celie'r de l'Empire n'osait faire autremen que de déclarer que le passage des troupe* allemandes à travers la Belgique, guidé pai nécessité militaire, constituait une violatior des traités. Actuellement von Bulow, chargt de préparer la paix en Suisse répète à touî ceux qui l'approchent et dont L'opinion pe i avoir quelque poids, que l'Allemagne est dis poses a évacuer noire pays. Une fraction du Reichstag a même été tou récemment jusqu'à se déclarer en plein-Chambre, opposée à toute politique d'an nexion. Il y a non seulement le remords de leu; mauvaise action qui les pousse, mais auss la réprobation quasi unanime du monde en tier et encore et surtout peut-être la forci des armes. 11 ne faut pas, il n'est pas possible, conti hue le P. Henusse, que tant de sang ait èU répandu, que tant, de jeunes hommes aden : à souffrir journellement pour la plus saint: des causes,en pure perte. L'opinion du Saint Père a qui j'ai parlé tout .récemment des con ditions de paix acceptables est formelle à ce égard. U m'a déclaré : h Chaque fois que le Allemands dont je suis entouré me p a rien : de paix, ils envisagent la reconstitution de 1; • Belgique. ; Et le Pape m'a dit et. m'a dit de le répété dans les tranchées belges depuis Nieupor jusqu'à Ypres, de le répéter aux soldats, au: officiers, aux civils, aux aumôniers, aux gou ; \ornants et au Roi lui-même qu'il estime qu | la Belgique a droit à réparation intégral ' de la part de l'Allemagne, qu'il ne consen . tira jamais à pioposer ses bons offices pou aider au rétablissement de la paix que si 1; | Belgique es' au moins reconstituée avec se territoires d'Europe et d'Afrique tels qu'il , étaient avant la guerre, dans la plénitud tj de sa liberté et de tous ses droits internatic naux anciens dans toute leur entièreté vis * à-vis de tous les peuples, sans préjudic ! d'une indemnité adéquate qui serait fixé | après un inventaire minutieux de la restau ration de tous ses monuments, de la. ve , construction de ses usines et habitations f: de la restitution des biens privés. » Je ne pourrais pas parler autrement, ajouté le Saint-Père, car sinon je parlerai contre les lois de la morale. Ce sermon a profondément porté dan [ cette foule de jeunes soldats. Quand au me ' ment de la consécration les clairons sor 1 naien.t aux champs, tandis que la musiqu militaire jouait en sourdine quelques mesi tes de notre air national, dans cette églis où la lumière pénètre par les trous d'obus , dont les vitraux sont tous défoncés, dont 1 ^ nef latérale et la tour n'existent plus, passa: [ un frisson à la fois religieux et patriotique se répandait une impression profonde d ' coiiiliance et de résolution. Et lorsque la « Brabançonne » résonna. . la lin de l'office, dans la nef, suivie de 1 « Marseillaise » éclatante, c'étaient, seir : l'Kiit-il, les sentiments de cette foule de so dats qu'iMer-prêtaient les - cuivres étinc< larits. 3 A. M. N.D.L.R. — Tous les Belges seront recor , naissants#au Saint-Père d'avoir affirmé an-: , si énergiquement. et pour la seconde fois. ] { bon droit de la Belgique et le droit de no't-r . pays à une réparation. , il va. de soi que la déclaration de S. S. B< noit XV ne peut être interprétée limitâtivi ment. Si notre droit à une équitable répar? 3 tion est aussi absolu qu'évident, la prudei ♦ ce. qui est une vertu chrétienne, cardinal même, nous oblige à prendre toutes les nu sures nécessaires pour protéger désorina j r indépendance -et. la .liberté de notre pays'.L ' première de toutes, la plus indispeiisaift aussi, sera, l'abandon d'une neutral-ité qi : nous l'ut imposée, malgré nous, par l'Euro] méfiante, et non assurément dans notre il • térêt. L'armée et le peuple belges seront un» nimes à cet égard. ï m —— — A la Chambre des députés du Portuga 5 M. C^m^cho a déposé un projet de loi doi - l'article premier ,porte que les titres Iran ça: - de l'emprunt de la Défense nationale et Ié ]. titres de l'errupnmt anglais seront exempl i en Portugal de tout impôt jusqu'en. 19o0. LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 7 janvier. Les lecteurs des journaux allemands doivent être tout éberlués lorsqu'on leur parle de l'armée, belgie. Le sort, dfe celle-ci a, en effet, été' plusieurs fois réglé par- la presse d'Outre-Rluin, Après Arivers, au dire de cette presse, elle n'existait plus : on le vit bkn sur l'Yser ; puis, elle réapparut dans cette presse pour, — passez muscade ! — d<is{para4Ire à nouveau, remplacée, au d'ire des. docteurs1 dé la loi journalistique allemande, par quelques nègres diu Sénégal. C'était donc fini et bien fini et, à peine çà et là, était-il encore question de quelques soldats belges - conservés & titre de spécimens p()ur n'en point perdre tout à fait le souvenir. à l'instar des anatomies' d'hommes preh-isitorii(juies dams les muséums. Or, la voici qui ressusci te, une fois dfe plus. La Gazette populaire de Cologne, — numéro du 31 décembre dernier, — critiquant l'organisait ion des armées britanniques, — déclare sentencieuse ntent que celles-ci sont les moins craintes par les troupes allemandes: le-s troupes belges viennent ensuite et les Franeatis sont les plus habiles. Foin die £€ jugement! Les Alliés ont chacun ses qualités propres et leur courage est égaJ. Mais ce qui est tout à fait piquant, c'est de voir de nouveau l'armée belge citée; non. plu? à tiitre de spécimen de muséum, mais comme une force organisée et redoutable Si les lecteurs des journaux a.llemandt avaient la tête près du bonnet et l'imagina tioni vive, ils iraient bàtonner ces journa Listes menteurs autant que reptiliens ou se paieraient unie méningite. L'inaction prolongée- des Allemands à l'< frontière macédonienne est un aveu paten d"impuissance et la preuve que leur réser voir d'hommes se vidle. C'est l'accomplisse ment de l'inéluctable. On nous dit de 1< meilleure source que, rien que sur notn front de France et de Flandre, en ces si: dernières semaines, les Allemands ont perdi 250,000 hommes, tant par la maladie qu« par le feu. L'attaque d'Ypres a été pour eu: | extrêmement meurtrière, et une saute d< ■ venit, rabattant à l'est leurs vapeurs asphv xian-tes, leur a empoisonné des milliers di . soiklats. Toute la Belgique fut sillonnée, c | -jour-là, de ti'ains de cadavres et de blessés On donne aussi-à rinectâon des Allemand; dans les Balkans diverses autres raisons L's attendraient leur grosse artillerie: *1 fyuo*aien»t r intention de s'en prendre à l'Ai , bamie avant d'assaillir Sakvnique ; vif* a.u ' raient dti en hâte courir à la rescousse d1 l'armée de Pflanzer. assaillie par ies> Russe . en Bukrvine. Toutes ces raisons sont plau i sibles et jouent peut-être en mAme temps ! Quoi qiu'i'l en soit, c'est là 1ô signe du d€ » sarroii et la preuve évidente que toute pris d'offensive dés Alliés- sur les fronts dit . « principaux » parailyse l'entreprise orier j taie de l'ennlemi, pour quoi il ne possèd [ pas à pied d'oeuvre les forces et le matérif » nécessaires. La leçon ne sera point perdu . et c'est pour nous un nouveaiï ^age de vie . toire. t Paul Crokaert. : L'EFFONDREMENT DU WARK ! ET DE LA COURONNE LA DEGRINGOLADE CONTINUE La baisse des valeurs austro-allemande î continue ; à New-York, le change alleman 5 est tombé de 75 1/8 à 74 1/2 cents pou s quatre mark et pour la couronne à 1 3 cents 70. A Berne, la baisse des billets allemand - et autrichiens a dépassé les prévisions lf i plus pessimistes, les cours du 5 janvie : donnent les 100 mak à 92 francs et les 1C - couronnes à 60 francs. A la Bourse de Zurich, le cours des 1C t mark est descendu jeudi à 94.50 (pair 123.o( trois jours auparavant le cours était de 9! < A la, Bourse de Genève, jeudi, le chang s sur Berlin est descendu à 92,50, soit un baisse de 1 fr. 50 sur les cours de la veill< ? Même dégiringolade pendant* ces demie) " jours sur le marché de Copenhague. I " cours actuel des cent mark est de 66 coi !- ronnes 1/2, c'est-à-dire presque le mêm que celui du franc. La couronne danois c vaut 1 fi1. 39 ; avant la guerre, les cei miark s'échangeaient contre 90 couronnes | la baisse est aujourd'hui de plus de 25 °/, LES FIN'ANGIERS BOCHES e DECHANTENT : Un banquier suisse, arrivé de Maimheir 1 a communiqué à 1' « Idea Naziona.le » que 1 ques détails sur une réunion des final i" ciers allemands qui a eu lieu à Mannhsi] sous la présidence du directeur de la « Di konto Gesellsciiaft. » « Le président, faisant un exposé de ! situation financière de l'Allemagne, a con taté qu'il est impossible de l'envisager a\M / optimisme. Il importe d'habituer le peup à Vidée qu'il sache que, bien que l'Allem c. <^ne soit victorieuse, la situation financièi de l'Empire sera misérab-le et que le pe ». pie allemand aura à reconstituer l'Allem; ». gne tout comme au lendemain de la guie l- re de Trente Ans. » i- , ■ LE CRIME D'UN ALLEMAND a e Pin octobre dernier, un gréuwt paquedî li péruvien, chafgé de passagère, s'éehoi: e su»' des rodhes dtais la baie de TjonjSs. M tetots et voyageurs se sauvèrent à gran i- ipeine : le navire — cpii appartenait à m oomipagnie anglaise — est complèteimer perdu. On a la preuve aujourd'hui que ce lia frag'e a été prénuédité et effectué par l'of: 1, cie/r de quart. Cet officier, qui était sai it doute die connivence avec le pilote, ne s rien pour sauver le navire. C'est un AH s maind, et la. perte s^ibie par les armateu s anglais s'élève à près de deux millions diefni de francs. —»■—»Kt« Communiqué officiel français Paris, 7 janvier, 15 heures. Rien à signaler au cours de la nuit. »o« LES VICTIMES DU u PERSÏA u Londres, 7 janvier. — La liste définitive de la PeninsuJar and Oriental C° annonce que le Persia avait à bord 501 personnes. Cent soixante-dix ont été sauvées et 335 se sont noyées. :— LES ANGLAIS VEULENT POURSUI-VRENT ENERGIQUEMENT LA GUERRE Londres, 7 janvier. — Les membres unionistes d)es Coman/uoes ont décidé de former u»rb comité de guerre dans le but d'appuyer la poursuite énergique de la guterne. M. Carson a accepté la présidence. Il est possible que les libéraux constituent , un comité semblable. ; Vaines ames des Boches aus Flamands ! VON BISSING VEUT OUVRIR UNE UNI-L VERSITE FLAMANDE. — LA « VLAAMS-ï CHE STEM » AGONISE... Les journaux allemands annoncent avec [ lyrisme que le général-oberst von Bissing J vient de décider la transformation del'Uni-^ versité de Gand en université flamande. Le ' gouverneur allemand a fait inscrire au bud-] ! get de 1916 les sommes nécessaires à cette l mesure et a prescrit de commencer les étu-' 1 des préalables. La (( Koelnische Zeitung » commente lon-5. | guement ces décisions dans son numéro du ; i 31 décembre et. chante les louanges de von ' j Bissing ressuscitant la vie intellectuelle fia» " I mande ! I Les Flamands ne se laisseront pa*s berne* C par ces nouvelles avances. Ils ont la ferma ' confiance que les études préparatoires ordonnées par le gouverneur allemand seront 1 bientôt interrompues par des événements • plus intéressants. Ils savent de plus que les 1 Allemands ne sont chez nous que pour faire oeuvres de mort et leur ferveur patrio-3 tique est attestée chaque jour ^ar quelque 1 arrestation nouvelle. Les gens qui avaient 3 condamné Fons Sevens parce qu'il dénon- 1 cait- les traîtres de ls « Vlaamsche Post » viennent encore d'arrêter deux autres r^a-.imands de marque, l'écrivain Vermeulen et le professeur Goossenaerts de l'Athénée • Roval de Gand. Et chez tous les Flamands, la même réprobation frappe 3ps quelques misérables qui pactisent avec l'ennemi de leur pavs. Témoin l'aventure de la « Vlaamsche Stem ». Le « Belgisch Dagblad » nous annonce que la feuille embochée d'Amsterdam est en train de mourir abandonnée de fous. On va voir avec quelle énergie nos confrères flamands lui reprochent son odieuse be-s sogne : d r « Nous apprenons de la meilleure source, 2 écrit le « Belgisch Dagblad », que la liquidation de 1a <( Vlaamsche Stem » est fort s avancée et qu'il y aura bientôt de nouveaux s changements à propos de ce journal. Les r Hollandais sont aujourd'hui au courant de 0 la véritable situation. Nous sommes heureux d'avoir fait notre devoir afin de les éclairer. 0 Toutes les marchandises sont vendues. On )) n'en achètera pas d'autres, et Declercq 5. pourra bientôt tirer sa lyre de l'armoire e pour entonner le chant' du cygne de la e « Vlaamsche Stem ». Parmi ses rédacteurs il en est qui commencent à parler de récon-'g ciliation avec les autres Flamands !... Merci e de tout cœur, messieurs ! Pas même après j_ votre mort vous ne reviendrez dans les e rangs des Flamands ! Peut-être vos yeux ? vont-ils s'ouvrir, maintenant que votre en-treprise a complètement échoué. Nous, Flamands et Belges, nous n'oublierons jamais ' la misérable comédie que vous avez voulu jouer ici en Hollande, pendant que vous saviez que personne en Belgique ne vous suivait. Nous vous promettons que vous n'aurez pas deux fois l'occasion de jouer j- cette comédie-là. Vous avez décoché vos der-l~ nières flèches en voulant compromettre dans l" votre affaire des hommes qui n'avaient rien n de commun avec vous. Les hommes vous 3" tournent le dos, et voilà que vous restez seuls, vous les rédacteurs de -la « Vlaamsche a Stem », avec quelques Belges embusqués et s_ une paire d'Anversois qui vraisemolable-■C ment n'étaient pas le moins du monde aw le courant de vos fins. L'air de la « Grande î- Néerlande » sera bientôt fini ; les pensées *e accordées de jour et de nuit, à la « Flandre » i- s'évanouiront aussi, et de tout cela il ne i- restera qu'une stupide mégalomanie, par la-r quelle vous pensiez mettre votre Patrie en danger. » Cherchez maintenant consolation auprès • de ceux qui veulent bien encore vous en donner : ne jouez plus les martyrs ; vous recevez le salaire de votre besogne, et si vous revenez jamais en Belgique, allez demander ot de ï'aôde au pan germaniste Dornela Nivur-a wenhuys qui sûrement sera absent à votre i- retour. Comment avez-vous pu nous croire d' assez stupides de ne pas percer votre jeu de le trahison. Nous conservons la collection de it votre journal, qui appartiendra bientôt à l'histoire. Vous avez fait de votre mieux a- pour nuire à la Belgique, mais vous n'y ave2 i- pas réussi parce que votre cause était ner-is due d'avance. On ne tirera pas de feu d'ar-lit tifice pour commémorer votre souvenir. » e- ns Ces reproches venant d'un journal fia-et marud sont-ils assez cinglants0? La « Vlaamsche Stem » n'a pu de toute

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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