Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 10 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87r0m/
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21eANNÉE.—Série nouvelle. — N* 364 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 10 Novembre 1915 Rédaction & administration îftir m di II Boarss — IE HATHE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : M MURAT fovtês tes cor*mnnications concerr.an la rédaction douent tire adreisét je—,ru» de M Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: g1,Panton Street (Leicester Square)s. w LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoa 2 rr. 50 par mois. » 7 Tr. 50 par tMmestP* Angleterre.... 2 sh. 8 d. par* mjls. • .... 7 Jh. 8 d oar telTiastr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3 75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 Tr. » par mois. • .. 9 Tr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal aj Havre ou à Londres Annonces 4* pagat 0 Tr. 40 la ligne PetltesannonoesV paga: 0fr.30lalign* Les petites ai nonces sont également reçues d La Soc/efé Européenne de publi• oitè, 1o, rae Le La Victoire, Paris, qui en a le monopole oour l'aris. Quotidien belge paraissent au Havre Une voix du Pays t La résistance et la fraternité des Belges Un de nos amis, qui a quitté Bruxelles il 1/ a un mois à prAne, après avoir risqué, , 1rmt lois, sa liber lé et ppui-êlre sa, vie, « peinte dans le XX* Siècle du 20 juillet der-quc méritoire, nous adresse la lettre ci-dessous si émouvante dans sa simplicité. Puisse le témoignage qu'il rend au courage indomptable des Belges emprisonnés consoler et rallermir ceux de nos compatriotes affligés ou aigris par l'exil. Monsieur le Directeur du XX* Siècle « Voulez-vous permet-tire à un de vos compatriotes qui vient de quitter la chère Belgique de vous dire la profonde mais Q douce émotion qu'il a éprouvée en lisant ou plutôt en parcourant la collection du XXe Siècle paraissant au Havre. Cette émotion n'est pas seulement celle que l'on éprouve lorsque dans un, pays lointain on (rencontre une figure connue; elle est née avant tout de la consolante constatation qu'entre les Belges qui sont ici et ceux qui sont restés là-bas il existe une parfaite communauté de sentiments. ■ _ vous vous demanderez sans doute si à l'on pouvait en douter. Hélas, j'en doutais f un peu. Ën traversant la Hollande et l'Angleterre j'avais rencontré des Belges qui iprésenta.ien<t cette âme de vaincu si bien délimite dans le XX* Siècle du 20 juillet dernier, des Belges qui « voudraient se faire si petits que le» événements ne pourraient ©lus tes atteindre ni troubler leur quiétude ». Et je me demandais avec angoisse si c'était là le sort moral réservé à la Belgique que je venais de quitter si noble, si grande, si fièrel Dieu merbi, il ne s'agissait là que d'ex-• ceptions. Ces âmes avaient été aigries par U'exil et ses conséquences sans être épurées et grandfies par un dévouement sans bornes à la cause patriotique, sans avoir puisé 'dans tes souffrances mêmes qui en résultent unie énergie pins farouche peut-être mais plue tenace et plue rnvinoible. C'est donc avec un véritable soulagement ht que j'ai lu le XX* Siècle, car ce que vous B, pensez ici, on le pense là-bas. La Belgique I est FC-stiée. telle que vous l'avez connue lors-I qu'au jour de l'invasion elle s'est levée Pt (tout entière, d'un seul cœu-r. d'une seude 5 Ame pour résister à l'infâme teuton. M. de .Broqucville connaissait bien l'âme belge (lorsque, dans la séance mémorable du s 4 août, il déclara que le-peuple, même s'il était vaincu, ne serait jamais soumis. Non, le peuple belge n'est ni vaincu ni soumis. Forcé de vivre sous la boite allemande, il considère cette situation comme passagère et il a une confiance inébranlable dans la victoire finale. Sans doute on souffre et on pleure parfois; on sait que la lutte sera peut-être longue encore, et pénible, et sanglante; on sait que l'ennemi qui nous a pris à la gorge n'est pas encore réduit à demander grâce; mais on sait aussi que ce moment viendra et, e.n attendant le jour b6r«i de la délivrance, l'unité nationale s'af-(fermit et le patriotisme s'affirme de plus en plus. Comme elles sont loin les dissensions,les vaines discussions dans lesquelles on^ se complaisait jadis! L'union des classes s'est réalisée comme par miracle; il n'y a plus que (Des. Belges, rien que des Belges et les [ intrigues allemandes ont été sans effet sur cette unité qui est l'âme de la résistance. Rien n'a pu l'ébranler, pas plus les ma-[ inœuvres de quelques embochés que les per-! Étoiles insinuations, tes menaces ou les assas- ■ \siiuats. r| Quant au patriotisme, il se manifeste sous les formes les plus diverses. Point H '(n'est besoin de vous parler de ces jeunes gens qui chaque jour, affrontant les balles «lies Allemands ou la décharge électrique «des fils dont sont hérissées nos frontières, ■ viennent grossir les rangs de notre armée. Vous les avez vus dans les centres d'instruction et hier encore vous mignifiiéz l'ar-I «deiiir aVec laquelle ils réclament l'honneur [ KTélre envoyés au front. Sachez-le bien, ils sont légion ceux qui,en Belgique,partagent | ces sentiments et se consument de ne pou-[ voir prendre une part active à la lu-tte. A l'intérieur, Pc patriotisme trouve encore I >le moyen de s'exercer en de multiples ceu-I (virés d'assistance morale ou matérielle. | (L'union dies classes dont je vous parlais I tantôt a réalisé de véritables merveilles et, I & mon sens, il ne serait pas mauvais, si I vous en aviez l'occasion, de détruire cer-i taines légendes qui'on tente de répandre à I ^'étranger et qui risquent de démoraliser I »os braves soldats. I! faut que ceux-ci sachent tout d'abord I rçu'au point de vue matériel leurs familles I sont l'objet d'«attentions constantes de la K part des autorités publiques et des parlicu-I Ùiers. Certes, le prix de la vie a augmenté !«fciTi's des proportions sensibles alors que les ressources ont diminué. L'agriculture seule continue à pou près normalement. 'Mais l'industrie et le commerce sont paralysés par les réquisitions en masse, par les «enfji'aves apportées' h l'entrée dos matières 'premières ou à l'utilisation des produits 'fabriqués. Il en résulte nécessairement une cerhine gêne; mais on aurait tort d'appeler charité l'assistance discrète et appropriée "aux différentes situations qui s'ingénie à '■attêniuier les maux de la guerre. Ce que l'on donne, ce n'est pas comme une aumrtne, mais comme um gage de la reconnaissance vouée à ceux qui souffrent, luttent et meu-■(Pent pour nouis conserver notre chère Patrie. C'est vous dire que notre armée est l'i-*lolo de la nation entière. Toutes nos pré-ociciiipations, toutes nos pensées vont vers elle. Hors d'état d'aider les Belges qui com-! jbatlent, le Belge du dedans se consacre davantage à ceux qui endurent, en Allema-j fine, les souffrances et la captivité. Que l'on ne dise donc pas qu'en Belgique r,n ne pense pas à l'armée, et qu'on l'oublie jusqu'à" se compromettre avec, l'ennemi, diurne ïl n'y a pas de troupeau sans brebis galeuse, il y a peut-être, dc-ci dc-là, quelle mauvais Belge qui met s<«n intérêt au-^es.sus de son patriotisme. Mais le mépris dont ils sont-entourés est,dè§ à présent, un faste châtiment pour les individus de cette • ^Qèce. i ^fc'ômejiu^ Pati i ^ ' "ère devses ceux qu'ils ont quittés, de ces combattants de l'intérieur qui n'ont avec l'ennemi que V les rapports strictement indispensables et qui ne manquent aucune occasion de faire affront aux Allemands. Laissez-moi, avant de terminer, vous donner un trait, pris entre mille, de l'âme du peuple belge. Etant allé porter une lettre de soldat à son adresse, je trouvai à un ~ quatrième étage, dans une chambre pro-prette, une femme entourée de ses trois petits enfants. Le portrait du cher absent, que l'on avait fait aggrandir depuis son départ* occupait une place d'honneur, en-2 5 tiouné des couleurs nationales, au milieu é% du Roi, de la Reine et des Enfants royaux. e, En> me confiant, sur mon invitation, une ré-r- ponse pour son mari, la brave femme me "A- demanda naïvement combien elle me de-é. vait. J'apaisai ses scrupules, comme de je juste. Elle voudait absolument me donner n- son obole pour les œuvres militaires. es « Vous le voyez, Monsieur, me dit-elle, je ne suis pas riche,mais pour nos chers soldats, il y a toujours une réserve et ce se-le rait une douce joie pour nous que de nous priver encore pour leur venir en aide »... La voilà, soldats belges, l'âme de votre peuple. Les vôtres vous ont conservé toute ® leur tendresse, tout leur amour et lorsque î1 vous rentrerez au pays vous retrouverez îv tout à vous les cœurs qui vous sont chers; 9~ illuminés d'une auréole de dévouement et j: de gloire, vous en serez plus aimés, j! Je voudrais, Monsieur le Directeur, vous ^ parler aussi des sentiments qu'on éprouva *| pour notre admirable Roi et pour notre vail-V® Iante Reine, ainsi que de la confiance que l'on a dans nos courageux alliés Mais vous . le savez comme vous saviez d'à illeurs, sa n s ? 'aucun doute, tout ce que je n'ai pu rn'empê-L^s Cher de vous écrire et je ne veux pas ah user "j" plus longtemps de votre patience. » LA SITUATION MILITAIRE r Mardi 9 novembre, midi. s La ligne Belgrade-Nish-Solia est virluel- - lemont aux mains de l'ennemi. L'armée - auslro-allemande de von Gaihvîtz, qui remonte la vallée de la Morawa et qui était s déjà signalée à Parachin, semble avoir ai-teint Kruchwatz; d'autre part, l'armée bul-' gare apparaît aux alentours de SokoBa-3 nia et d'Alexinatz; dès lors, la voie ferrée 0 est partout sous la prise de l'adversaire. D'aucuns affirment, — mais on n'en pos- e sède point la confirmation officielle, — que e la voie ferrée a été détruite par les Serbes, Ç que ses ouvrages d'art ont saulé en l'air ,t que ses nombreux tunnels sont effondrés, j L'expérience des guerres a prouvé que ces 1 destructions sont plus faciles à ordonner . qu'à exécuter et c'est pourquoi un peu d-e 1 scepticisme s'impose lorsqu'on parle d'une " destruction générale. Si cependant il eo e dovait être ainsi, les Allemands, malgré B l'habileté et l'aclivité de leurs ingénieurs el " de leurs pionniers, auraient grand peine à 0 remettre en service un tronçon ferré de plus 1 de 200 kilomètres, — la distance d'Ostende j* à Ciney, — tout en remblais, en viaducs ît ' en tunnels. Sur la situation de l'armée e serbe, les informations fonl défaut : on doit r la supposer en retraite par les routes qui " mènent à Novi-Bazar et à Milrovitza; mais 3 il n'est point nossible de préjuger de ses opérations ultérieures. Se retirera-t-elle s vers le Monténégro qui lui offre momonta- 0 nément un asile sûr? Préférera-telle tenter J la grande aventure et gagner, par une mar-5 che de flanc, nui devra être d'nutani plus 3 rapide qu'elle sera plus périlleuse, Milro-r vitza, Prisrend. c'est-à-dire la Macédoine? ■ C'esl possible car, si des détachements bulgares gardent le défilé de Katrhouvik, au ~ nord d'Uskub, ces détachements ne parais-" sent pas bien nombreux car jusqu'ici ils n'ont point débouché vers le nord Quant à l'ennemi, quels peuvent être ses desseins? Se bornera-t-il à occuper solidement la 9 grande voie ferrée et laissern-l-il les Bnl-B gares occuper systématiquement les pro-e vinces serbes? Ou bien songe-t-il .'i prendre une vigoureuse offensive vers le front allié qui s'adosse au Vardar, du sud de Vélès ' (KupruJui jusrru'S Doiran? C'est le secret de demain. Quoiqu'il en soit, que les Alliés, r qu'ils soient Russes, Italiens, Français ou ? Anglais, se hâtent d'envoyer du secours en Serbie car une défaite là-bas, tandis que " les fronts de Flandre, de France, d'Italie, de P.ussie sont « cristallisés ». aurait, -y pour ne pas dire plus, — un désastreux ef-" fet. Faut-il voir, comme certains, un symp-• tôme d'une intervention possible des Ttn-3 liens dans le fait qu'une escadre franco-ita--■ lienne est apparue, sur la cèle d'Albanie, ' devant le port de Santi-Qunranta? F.spé-rons-le, sans trop y croire. Santi-Quaranta est situé tout près de rnrfou et de la fron-r tière grecque et une route, qui re- ; • , malheureusemenl parfois à un chemin mu-letier. la relie à Monastir, distant de la mer B de 200 kilomètres à vol d'oiseau. Le front 1 de Macédoine pourrait donc être alimenlé : de r" côté et ce serait tant mieux car, — ne l'oublions pas, — Salonique est en terriloire 5 grec et c'est là une situation qui ne laisse B pas d'inspirer quelque arrière-pensée. Au front russe, les opérations de tactique " locale entreprises çà et là continuent à êfm s couronnées de succès. Ri«a et Dwink sont 3 toujours inviolés et les Allemands devront 3 donc, sous l'Spre olimat de Courlande. hi-s vernèr dans les marécaees loin de toute r ville et même de tout village habité. Cepen-P dant, l'armée moscovite se reconstitue en hommes, en canons et en munitions et son 1 chef d'état-maior. le général Alexief, déclare nu'elle renrendra l'offensive el bou-8 fera l'ennemi dehors. Puisse cette bonne " nouvelle constituer les prémisses du pro-e chain printemps! Paut Crokaert. Paul CroKaert. LËSFAITSDU JOOR ———IJUCt — La crise ministérielle au Grand-Duclié de Lïixembourrj est dénoncée. Les directeurs généraux, MM. Tliorn el Mongcnasl, démissionnaires, ont été nommés respectivement président et vice-président dv conseil d'Elat. M. Mnngenast a reçu une lettre autographe de la çjrandc-dnche.sse, le remerciant de ses trente-trois années de fidèles services, et les brillants de l'ordre d'-Adolplie de Ni's tau La présidence du gouvernement est définitivement assurée par M. Loulsch, nommé ministre d'Etat. La Chambre est mnmauée nou-r le 9 novembre. » Impuissants à répondre, 2 ils emprisonnent du -—lirai tre un M. EMILE PRUM, QUI AVAIT DRESSÉ ro- UN REQUISITOIRE ACCABLANT COW-pe- TRE LES CATHOLIQUES ALLE-nt, MANDS, EST ARRETE. dé- en- Nous signalions, il y a quelques jours, ieu l'insistance mise par la n Koelnische Volks-ux. zeitun« » et les catholiques allemands a ré- dénoncer au conseil de guerre M. Emile me Prum. le vaillant bourgmestre de Clervaux. de- Une déipêch« d'Amsterdam à la « Koel-de nisebe Volks-zeitung » nous apprend que ner ces déinonciations ont obtenu leur résul-«s. tat : l'autorité militaire a fait arrêter l'an- je cien député luxembourgeois. sol- On sait quel est son crime. M. Emile se- Prum dont toute la formation était alle-xiB mande, dont la plupart des amitiés étaient allemandes, dont toute la vie politique >tn? avait cherché Outre-Rhin ses aspirations ute et ses maîtres, a été indigné des crimes pie commis en Belgique par les troupes alle-m mandes et du concours sans réserves donné >rs; aux auteurs de ces crimes par les catholi-el ques aJlemands. Catholique et germanophile, M. Emile >us Prum a porté témoignage devant les catlio-iy liques du monde entier de l'innocence de 'a ail- Belgique et des crimes de l'Allemagne et il que a dénoncé avec une éloquence vengeresse tws la corruption de l'esprit catholique qui in* avait amené ses coréligionnaires allemands Pê- à se faire les avocats du militarisme nrus-ser sien. Le réquisitoire d'un témoin aussi peu suspect a produit chez les catholiques les moins bien disposés une impression pro-fonde. Impuissants à répondre aux argu-ments de fait ou de raison qui font la force de ce document, les catholiques allemands ont voulu se venger et supprimer un accusateur trop gênant. Le herr Erzberger qui s est spécialisé dans l'exécution des basses oeuvres du Kaiser dénonça M. Prum h 'a justice allemande. On n'eut plus de nouvel-i. les de la suite donnée à cette plainte, mais jel- i r ,,v ax quelques jours, la » Koelnische née » revint à la charge. Dans un rp- a^tlcI° que nous avons signalé ici, elle rétait rf ^Ue *8 ^ août *914 le bourgmestre de Llervaux avait envoyé au gouvernement duI- J,,ixe7"î^ou^eoi*s un télégramme signalant Ba- des troupes allemandes et offrant de faire sauter les ponts de la ville, ire. Aujourd'hui, M. Emile Prum est empri jos- sonpe- Les catholiques allemands inscri-rjue -cette arrestation au tableau de leurs >es, ^ctoires. Qu'elle apprenne aux catholiques „ f d Espagne, de Hollande ou de Suisse qui "és cro,6nt encore à la justice et à la lo-n,,tA ces a'Ie^andes ce qu'il en coûte d'oser dire la ner vfr,te sur les crimes allemands quand on n est pas hors d'atteinte de la soldatesque jne prussienne. en -he c a r d i n a.1 Mercier a proposé à l'a^jto-gré n,'té aHemande une emuête impartiale il i et £a.]aiIîa*s reK?11 moindre réponse. M-e ^ l'.miiei Prum a apporté son témoignasre. On dus met. en Prison. Les gens que n'éclairent nde Paa d'6s aussi aveuglants sont des , aveugles volontaires. Deux traîtres A la suite de l'arrêté royal paru au « Mo-liteur belge », révoquant René De Clercq ornm» Drofesseur à l'athénée de Gand, le omité d-e l'Ecole belge d'Amsterdam a jugé [ue René De Clercq ne pouvait plus long-emps faire partie de cet institut. En con-équenoe René De Clercq a été démis de ses onctions de professeur à l'Ecole belge. Les parents des élèves seront unanimes l ratifier cette mesure. Sa.it-on comment tes deux faux-frères de a « Vlaamsche Stem », De Clercq et Jacob, »nt annoncé à leurs lecteurs la mesure irise contre eux ? Voici : « Il a plu à notre Roi, en réponse à notre ' appel solennel à l'axitorité pour qu'on 1 rendît justice à la Flandre, de briser no-' tre carrière comme fonctionnaire de 1 Etat belge, n Ces deux traîtres, frappés pour avoir tra-•ailié contre les intérêts les plus sa-:rés de leur pays dans Ies circons-ances les plus trafiques, prétendent on-:ore inoai-ner la Flandre I Le peuple fla-nand tout entier fera bonne justice d'une elle aberration. UNCROISEUR ALLEMAND torpillé »o« IL A COULÉ EN TROIS MINUTES On mande de Berlin que le 7 novembre après-midi le petit croiseur allemand « Un-dine » a été atteint de deux torpilles au large des côtes suédoises du Sud. line dépêche de Malmoë, en Suède, dit que 19 hommes de l'équipage de l'« Un-dine » ont été tués. Le commandant en second et six hommes -de l'équipage ont succombé à leurs blessures. Le croiseur a coulé en trois minutes. L'« Undine » est un petit croiseur léger de 2,656 tonnes, du type « Frauenlob », lancé en 1003 et filant 21.5 nœuds. Il était armé de dix canons de 107 m/m, de deux mitrailleuses et de deux tubes lance-torpilles. Il avait 281 hommes d'équipage. LE REGIT DU COMBAT L'« Undine » a été coulé par un sous-marin anglais, dimanche après-midi, devant Trelleborg (Suède) pendant qu'il convoyait, avec deux torpilleurs,le paquebot allemand « Preussen ». A 20 milles marins de Sassnitz, le paquebot aperçut le sous-marin. Mais avant qu il fut possible d'avertir le croiseur, deux torpilles l'avaient frappé, dont une avait touché le navire en plein milieu. Le paquebot et les torpilleurs se dirigèrent aussitôt du côté de l'<( Undine », dont ils sauvèrent une grande nartie de l'équipage. D'autres s'étaient réfugiés sur le radeau qui se trouve sur le pont de tout navire de eruerre allemand. Le paouebot et les torpilleurs ne furent pas canonnés, tandis qu'ils procédaient au sauvetage de l'équipage du croiseur les mus mis pu il pi LES ALLIÉS UNIS POUR les REPOUSSER Les Allemands continuent à faire courir d/es bruits variés qui tous ont visiblement I>our but de préparer l'opinion à réclamer la paix. Ces bruits se résument tous dans ces propos de table qu'Arthur Meyer disait hier dans lie •Gaulois, tenir d'un anglais qualifié : « Par mes relations de famille et d'amitié, disait cet Anglais, je suis amené à voir les ministres de mon pays. L'un d'eux me confiait que de Hollande leur était venu un ra/pportl assez extraordinaire. D'après ce rapport officieux et tendancieux, le Kaiser n'attendrait que l'entrée d'es Ausitro-Allemands et. des Bulgares à Gonstantinople, pouir adresser un message au président Wilson. >) Guillaume II v protesterait tout d'abord qu'il n'a pas voulu la guerre, qu'il y a été contraint par l'Angleterre et la Russie, qu'il s'est borné à opposer la force à la force. Il répudierait l'accusation d''avoir jamais ordonné d!es cruautés systématiques. Il ajouterait qu'il est temps d arrêter l'effusion de sang et de permettre à l'Europe de panser ses blessures dans une p|iix fétu inde. L'Allemagne n'étant pas une nation de rapines et de conquêtes, il serait résolu de donner au monde le spectacle de la magnanimité allemande. Il fait donc appel au président Wilson, dont les sentiments d'humanité lui sont connus, poiir être son interprète auprès des belligérants. Toujours d'après la même version, il s'engagerait à évacuer les départements français envahis et la Belgique, toute la Belgique, la question d'Anvers devant être réglée d accord avec ^Angleterre. Il créerait en Russie un Etat tampon avec la Pologne. Il ne toucherait pas à l'indépendance serbe, se contentant de rendre ô l'Autriche les provinces qui lui avaient été prises. Il exigerait naturellement des colonies allemandes CI conviendrait avec l'Angleterre d'un sla-t'i I cruii lui accorderait sur "mer, pour les fa-cil.tes de son commerce, les droits d'une [ grande nations ne fût-eHe pas même une t nation victorieuse. Enfin, ajoutait notre in ^ terlocuteur, on devine le moi-ceau de la fin, quri contiendrait tout à la fois la menace d une guerre d'extermination pour le cas où ces propositions seraient rejetées, et un , cou.plel Iriôniplhal en l'honneur de son peu-! pie, de son armée et de lui-même. » J Ces propos résument bien, répétons-le, ttouit les bruits qui viennent d'Allemagne avec une persistance si significative. Hier, c'était VArbeiier Zeitung qui s'imaginait 4 trouver dans les déclarations de M. Briand ' une base à ses espoirs de paix. Aujourd'hui, c'est le diéputé socialiste Bernslein qui feint " de voir dans un article d'une revue de Zurich le début d'une conversation pouvant amener la reconstruction de l'Internatio-' nale. Dans les tranchées, même histoire, ; note le Matin. 5 Comme la voix ne porterait pas les soldats allemands se ser-vent de grandes pancartes sur lesquelles ils crayonnent à l'encre ou au charbon des invites de ce goût-ci: « Français, rentrez. — Faisons la paix. » Sur quoi, dans les dix minutes qui sud-vent, ils reçoivent généralement une réponse de ce genre : « Boches, nous rentrerons, mais clhez vous. — La paix, f...-nous-la. » l C'est bien aussi le sens de la réponse que ? les avances allemandes reçoivent des al'liés. ; Le Morning Post avait bien signalé un voyagie mystérieux de M. Cail'laii:x à La ' Haye, mais cette information est démentie. » Au contraire, le parti socialiste français vient de voter un ordre du jour où il af-3 firme de nouveau « qu'une paix durable ne peut, être obtenue que par la victoire des 3 alliés et la ruine de l'impérialisme milita-» riste allemand, que toute autre paix, toute 3 paix prématurée ne serait qu'une trêve ou une capitulation. » - Quant aux gouvernements alliés, ils i sont plus fermes que jamais dans leur vo- - lonté de vaincre. Au télégramme de M. 3 Briand, M. Asquit'h vient de faire la réponse suivante : «( Quelques changements que puissent - apporter le temps et les circonstances, .je - sais que, en France comme en Angleterre, - la volonté de défendre notre cause com- - mu/ne jusqu'à la victoire définitive reste iné-3 branlable et certaine de vaincre. » Et le gouvernement anglais agit die façon . à augmenter toujours la force des armées a'iliées. Il va confier la direction de la guerre | à un conseil formé de MM. Asquith, Bal-' fouir, Lloyd George et de sir Edward Grey, tandis que le départ de lord kilchener pour d'Orient atteste sa décision d'intervenir vigoureusement dans les Banians. De même, en France, le ministre des munitions prend diverses mesures destinées à •intensifier encore la fabrication des munitions.' C'est que opinion et gouvernements com-" prennent trop chez les alliés ce que signi-1 lierait en ce moment une paix allemande. M. Stephen Pichon le montrait très bien t hier dans le Pelii Journal : (( On renoncerait, ou peu s'en faut, aux - annexions en France et en Belgique, on fe- - rait des concessions à l'Italie, on ne prendrait à la Pvirssie que la Pologne, on ne réclamerait à l'Angleterre que les colonies * allemandes dont elle s'est emparée, et « la , liberté des mers » (il parait que les mers t. n'étaienlt pas libres pour les innombra-: bles bateaux allemands qui les sillonnaient - dans tous les sens !) Mais, par contre, on écraserait d'indemnités de guerre les Belges, les Français, les Anglais, les Busses ; on les obligerait à entrer dans une union douanière allemande ; on ferait passer l'O- ■ rient sous la tutelle germanique ; il n'y au-t rait plus,, en Europe et en Asie (sans parler , de l'Afrique), qu'une puissance économique I et politique maîtresse des destinées du ' monde : l'Allemagne, la grande Allemagne, - par-dessus tout ixber ailes, avec son Autri-l che, sa Hongrie et sa Turquie, sans comp- • ter sa Bulgarie. Voilà, citoyens français, le sort auquel on vous convie 1 Quel est le « poilu » dans ■ ses tranchées qui serait tenté de l'acoep-t ter ? » . Tout le monde ne se fait pas illusion en ■ Af.Ot^m/ngne sur les dispositions dans les- - quelles "tes alliés accueillent de telles suggestions. Le Vorwaerls l'a dit l'autre jour. t Est-ce pour l'avoir répété que son numéro i de dlimanc-lie a été saisi par la censure berlinoise 2 | La terreur allemande en Belgique —-»o« A LIEGE AUSSI L'ON EMPRISONNE LES SOLDATS . L'arrêté de von Bissing prescrivant l'ar-. restation des soldats des armées alliées vient d'entrer en vigueur à Liège. Lr Une centaine de jeunes gens se sont présentés en conséquence à la Kommandantur °" dimanche dernier et ont été déportés. Pour pouvoir exercer un contrôle com-plet, il a été décidé que toutes les cartes d'i- . . dentité doivent être renouvelées avant le jj1* Ier novembre. ' [ Il est strictement défendu aux bourgmes- i "/j: 'res de délivrer de nouvelles cartes aux 1 étrangers et aux Belges militaires; s'ils con- \ trevionnent à cette défense, ils se rendent ^ passibles des neines les plus graves. M TK>me de la peine de mort. Dans ces condi-' fions, la plupart des bourgmestres refusent d'accorder les nouvelles cartes aux in-. féressés, d'où la nécessité pour ceux-ci de ■y! <*e rendre à la Kommandantur, s'ils ne <-^ulpnt pas s'exposer à être arrêtés et con-1®' damnés. Chose curieuse, les Allemands ont rendu llrS, 'a liberté, depuis une dizaine de jours, h ^ino iéunes gpns de en A?e de servir i1 et qui sont revenus d'Allemagne en Rolm-9e mif Deux de ceux-ci sont de la classe de ^ 101-1-1915, et les Allemands s'en vantent nnrtout pour prouver qu'ils n'emmènent npc los jeunoq £?en<v Par contre, ils ont ren-vové en Allemagne comme ancien^ mih*-■J" ♦m'îvs des V'sétois rentras d^ l*mr captivité ^ denius fiuelnnes semaines à peine! Tout le mondp e«t noTtmpdé comme h Pruxelles. que les nouvelles listes de ieune« < rrpns mie l'on drosse soi pneu sèment ln^s ,ls in déb'vrnnpo de« nouvelles cartes d'iden-'fp tité serviront mielque jour à arrêter ces ?n hommes valides. ,i' F.NCORE TROIS EXECUTIONS £ A BRUXEIJ.rS 'e* Suivant une dépêche de Bruxelles, trans- cs mise de Hollande par Berlin, le conseil de •a- guerre a condamné trois Belges h mort et a" onze autres t\ douze ans de prison,^ sous ne l'inculpation d'avoir communiqué à l'enne- ne mi des.'rensei£?nements relatif" aux mouve- n" ments et aux transports militaires, effec- n' tués sur deux lignes d^ chemin de fer, de- ^ nuis le mois de février 1915 Les jugements ont été ratifiés et exécutés, jn •«. Lacrlsede la faim enïlllemogne ' ae VOII 'r, lj! LES PROTESTATIONS SE MULTIPLIENT. 0x1 — UN MEMOIRE DU PARTI SOCIA-1J; LISTE AU CHANCELIER. ni Un meeting de protestation contre la vie ] n chère s'est tenu dimanche dernier à Leipzig, .°" sous les auspices de la Société sociale-démo-e' cratique. L'assemblée a été très houleuse. , Le député à la Diète Lange a pris la parois ™" et a dit, entre autres choses : in- « Pour économiser les pommes de terre, ci: on a abattu 7 millions de porcs sur le conseil „ de savants La viande de porc n'est pas de- ! iii- venue meilleur marché pour cela... l.e riz i >n- coûte le quadruple d'autrefois, le blé 300 0/0 : is, de plus. Le mardi et le vendredi, il ne doit j, plus être vendu de viande. (Cris : n Alors, ue nous mangerons du chien ! » ■'s- Le seorétaire ouvrier Mylau a déclaré en-suite : .a ie. « En attendant que le germanisme 1 em-u's porte, une partie du peuple allemand périt af- victime du typhus, de la faim. (Cris : « C'est ne absolument vrai 1) Les vivres ont augmenté es de 50 à 60 0/0. Des centaines de milliers de la- locataires,avec la meilleure volonté du mon-ite de, n'arrivent pas à payer leurs loyers. Que ou sera-ce après la guerre ?... Les autorités n'ont pas encore trouvé le vrai moyen de. lis combattre les usuriers, parce qu'elles recu-ro- lent devant... Les médecins ont déjà cons-M. taté l'alimentation insuffisante du peuple, m- etc. » Pour terminer, le député Geyer a fait cette constatation : 'JG » Le gouvernement est complice des prix rn' exagérés. Le Reichstàg n'est pas moins oou-pable. » Une autre réunion a été tenue, lundi soir, Q,n à Brurisvvich, pour protester contre la cher-^ lé des vivres. Le public se composait en Tc grande partie de femmes. Le député Antrick a,j. a vivement critiqué, lui aussi, "attitude du L gouvernement et du conseil fédéral de l'em-ur Pire- A Cologne, il y a eu de nouveaux incidents tumultueux à la distribution des cartes de lu- graisse. Des enfants furent écrasés dans la ^ bousculade. Le Comité directeur du Parti socialiste a adressé au Chancelier un mémoire où il fait rTî. un tableau tragique des privations de la classe ouvrière. D'après une statistique de la Grande Coopérative berlinoise, le beurre eIJ a augmenté de 60 0/0, le lard de 1 fr. 40, le fromage de 50, le riz de 172, les pommes de uX terre de 133 Certains légumes ont subi une fé_ hausse de 270 0/0. ! I>e secrétaire du parti ouvrier allemand : Mylau a déclaré qu'une partie du peuple J es périt du typhus, de la faim, que la santé gé- : la r-éralè est gravement compromise à cause : :r s do l'alimentation insuffisante, a- ; nt —s. e" NOUVELLES BRÈVES 3 ; o- .—y 'Association des Ingénieurs allemands u. vient de mettre au concours le sujet sui-gr vant: « Inventer un bras mécanique permet-tant à un amputé de retrouver toule son ac-[ly tivitê comme ouvrier et, si possible, d'être ^ utilisable dans l'armée. » ri- Une cartouche de dynamite a été dôcou- ip- verte dans le bâtiment principal de la fonderie de Cleveland (Olno). La mèche brillait iel quand la cartouche fut découverte. Cette iïs manufacture fabrique des munitions pour !P- les alliés. Bellegarde. — On mande de Tokio que en de nombreux Allemands ont été expulsés i®- du .lapon, où ils achelaient, en grandes 'g- quantités, du matériel de guerre. ir. ro _ Rome. — Li -^néra! Gouraud a été re-;r- çu en audience par la reine-mère Marguerite ët M. Salandra. DERNIÈRE HEURE ■ ■ ■ »CX( Communiqué officiel français Paris, 9 novembre, 15 heures. Fusillade continue de part et d'autra DANS LA REGION DE LOOS ; plus au sud, combats de patrouilles dans lesquels nous avons eu l'avantage. De violents bombardements ennemis ont eu lieu dans le SECTEUR DE BEU-VRA1GNES ET EN CHAMPAGNE, dans la région du Trapèze. Noire artillerie a par* tout et très énergiquemenl riposté. Nuit calme sur le reste du iront. »o« LES PROGRES DES ALLIÉS EN SERBIE Athènes, 9 nov. — Sur le front serbe, la. situation des Serbes et des Alliés est très satisfaisante. Au sud de Krivolak-Vélès, les Français ont atteint Gradchko. Une violente attaque des Bulgares contre Krivolak a été repoussée. Les Français ont occupé Komental. Au nord-ouest do Guegueli, l'avance des troupes anglo-françaises continue. —' x—i>o.c AU FRONT MONTENEGRIN . Cettigné, 9 nov. — Sur le front de l'Herzégovine et de la Drina, l'offensive autrichienne continue. Toutes les attaques ont été repoussées. UN COMBAT ENTRE ALLEMANDS ET BULGARES Londres, 9 novembre. On annonce dei Bucarest au « Daily Telegraph » que, suivant 1' « Epoca », un combat a eu lieu û Negotin, entre Allemands et Bulgares, pouï la possession de cette ville. Cent Bulgares ont été tués. Cette nou< velle n'a pas été confirmée. ,)0« A SALONIQUE Amsterdam. 9 nov. — Selon le correspondant du « Berliner Tageblatt » à Sofia, le ^.débarquement des troupes de la Quaxlnt* pie-Entente continue à Salonique. »oo -— LE CABINET GREC Athènes, 9 novembre. — Le premier conseil des ministres a été tenu le 8. On ne s'attend à aucune modification ^ la poli/tique du gourvernement. ■■ ■ ))oh L'ANNIVERSAIRE DE LA PRISE DE SALONIQUE Athènes, 9 novembre. — Le troisième anniversaire de la prise die Salonique a été célébré en présence du roi et de la famille i royale. Une revue a suivi la cérémonie. Le roi a été acclamé par la foule. L§s ôeosomies en Angleterre UNE CAMPAGNE CONTRE LES INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES ET MINISTERIELLES ; Les membres de la Chambre dos Commu-| nés touchent une indemnité parlementaire de 10.000 francs. Le « Daily Graphie » demande à ses lecteurs jouissant du droit de vote d'écrire à leur représentant au Parlement pour ieur signifier que cet abus doit cesser, les travailleurs étant toujours à mê-î me d'avoir des représentants au Parlement en leur constituant un traitement sur les fonds de leurs syndicats. Le même journal attaque d'autre part l'importance des émoluments ministériels, qui s'élèvent actuellement à 4.500.000 francs par an, partagés entre une soixantaine , d'hommes politiques. « Les ministres, dit-il, feraient mieux de moins parler au peuple ; des économies nécessaires et de donner l'exemple en cette matière. On pourrait alors espérer une amélioration notable i d'une situation financière excessivement , grave. » ECHOS DE LA GUERRE ))0-l LE SOUS-MARIN REMORQUÉ EN HOLLANDE Une dépêche de La Ilaye, du 6 novembre, annonce qu'il a é^é d'ébidé d'itirtemer le sous-marin allemand U-8, qui est venu s'échouer en vue de 111e Terschelling. Le ! cas d!e ce sous-marin ne rentre pas dans ! la catégorie des exceptions aux règles de , la neutralité. On télégraphie de Londlres que le Weekltj Disphlch a reçu des renseignements sur la façon dont l'événement s'est produit. Le sous-marin en était à son premier voyage ; étant en quête de navires n air-chànds anglais, il se porta trop près dfc la côte hollandaise et1 loucha le fond. Le com-; mandant signala pour demander dm se-. cours : « Venez immédiatement, je ne peux . pas bouger. » Un baleau de sauvetage arriva sur le lieu : de 1'aocidenit ; mais sur ces entrefaites, la marée montante remit le so>us-marin à (lot et le commandant demanda au bateau do ] sauvetage de te piloter jusqu'aux eaux pro-' fondes. ; Le capitaine du bateau hollandais ne mon-; tra aucun empressement à guider le sous-marin et engagea avec le commandant une , conversation jusqu'à ce que deux torpilleurs hollandais arrivassent sur les lieux et de-J mandassent au sous-marin de les accompagner.On peut imaginer le seroliment éprouvé . par le commandant allemand en apprcnanl • qu'il avait pénétré dans les eaux terrilo-

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