Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 20 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4m9183507t/
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LUNDI 20 AVRIL 1914 UUlMiOiM DAN5 L'ACTIUN VmGTlfcïWE ANîVCE_W»nO abonnements Pour toute la Belgique Un an. « « ... .h. 9.00 Six mois , » 4M Trois mois •«•••• 2.15 Gr.-Duché do Luiaml). 20.00 Union po«tal» S0.00 Directeur ! Fer'nand NEURAY Edition (6 h, soir) Ed'tion (10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 364Q et 3686 Instant-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0*48 Réclames (3* page), la ligue. 1*80 Faits divers corps • • » 4.GC Faits divers fin. . # » 1.00 Séparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . . . . m 8*00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro .1—... "-5i»u — EDITION *¥* LA SEMAINE SAINTE EN FLANDRE —-—- » a—— —-- Bruges et Fnraes Nous possédons des dévotions populaires d'un intérêt au moins égal à celui des dé monstratkms qui rendent célèbres bien des villes étrangères, par exemple Séville ou Oberanimergau. Un charme à la fois heureux et funeste les a jusqu'ici préservées de ces curiosités qui banalisent, même en édifiant. L'irrésistible mouvement qui nous pousse, aujourd'hui, vers le folklore, l'étude de l'âme populaire, doit aboutir à la glorification de toute une série de coutumes nationales d'une splendeur, à la fois, et d'une simplicité également flamandes. Oe double caractère marque tout spécialement les usages que la Flandre consacre au temps de la Passion. Une rapide course à Bruges et à Fumes va nous permettre de nous en convaincre. C'est passé minuit du Vendredi-'Saint qu'un véritable pèlerinage au Saint Sang anime tout Bruges d'une vie mystérieuse. Mais dès le matin, tous voyez des gens sui vre, le chapelet à la main, cet itinéraire que parcourent#.dans la grande quinzaine religieuse de mai, la procession et F « Om-megang » du Saint Sang. Au Saint Sang A la chapelle du Saint Sang,c'est une foule des grands jours. Sans cesse les fidèles défilent devant la relique sacrée. Des mères élèvent dans leurs bras des nouveau-nés de quelques jours; il faut que le chapelain approche la relique de leurs lèvres. Ensuite, les pèlerins descendent vers la chapelle in férieure, anciennement palatiaie des com tes de Flandres. Le dédale des murs et des piliers énormes leur évoque la prison, le tombeau de Jésus. L'Ecce Homo, la Pie ta font leur désolation plus intime dans l'écrasement de ces murs trop proches, sur ce pavement millénaire, houleux de cailloux marins. A Jérusalem C'est ailleurs, pourtant, que /ous trouve rez; le mieux l'émotion du sépulcre dont la glôiro arma le monde. Rien n'est plus con nu parmi les curiosités déjà banalisées. de Bruges, que l'église de Jérusalem. Le peuple veut qu'elle ait été bâtie afin d'évoquer la basilique même du St-Sépul ere, et les érudits objectent naïvement que la ressemblance n'est pas exacte. Rien n'est plus incontestable! Mais le souvenir ne déforme-t-il pas, en conservant, en synthétisant? C'est l'enfant qui emporte des fleurs et dont le bouquet n'est plus- la prairie, encore que les corolles soient pareilles. L'église de Bruges garde le souvenir com me momifié de celle de Jérusalem. Du reste, on ne la peut comprendre, si on la visite un autre jour qu'aujourd'hui. Dans la pre mière nef, un tombeau de Jésus se trouve posé sur le monument des fondateurs oceu pant le centre de la nef. C'est une très in téressante sculpture en bois peint et doré, évidemment inspirée des objets du même genre que l'on porte en procession, à pareil jour en Espagne. Une statue du Christ gi sant repose, voilée d'un linceul de dentelle, sur une sorte de coffre dont les quatre faces entourent de rinceaux dorés des médaillons représentant la Cène, la Résurrection et les apparitions du Seigneur. Au dessus s'élève un dais, également en bois doré, de forme presque chinoise. Le pélican symbolique le domine entouré de quatre aigles impériales dans lesquelles nous voudrions voir une allusion à la mystérieuse parole de. Jésus : « Où sera le corps, là s'assembleront les aigles. » Deux petites portes, de chaque côté de l'étrange retable gothique, rassemblant tous les instruments de la Passion sur une sorte d'enrochement, conduisent dans une seconde nef, celle-ci en largeur et très basse. Les voûtes en ogives surbaissées, prolongent leurs arêtes jusque près du sol et donnent la sensation oppressante et douce, à la fois, d'être dans une futaie. Au jeu de ces arêtes s'insère dans le mur la porte d'un tabernacle de fer forgé enfermant une relique de la Croix. De côté, à droite, s'ouvre le carré dur, brutal, asymétrique, d'une porte si basse qu'il faudrait se mettre à genoux pour la franchir : le sépulcre do Jésus. Il 1 n'est guère plus grand que l'étroite couche lunèbre devant laquelle est à peine réservée l'espace d'un homme en prière. Une statue du Christ mort est allongée presque à ras de terre sous une large dalle do marbre, polie de baisers, comme le dallage est creusé d'agenouillements qui se traînent. Au fond, une herse brûle des cierges inégaux autour d'une lampe. La clarté s'en rellète dans les'carreaux de faïence lustrant le mur. Au milieu de celui-ci, il? figurent les trois croix, violettes sur le fond blanc. En face, au-dessus du tombeau, une peinture noircie laisse à peine voir l'image de la Mère divine veillant, entre Jean et Madeleine, sur le sommeil du mort divin. De celui-ci, couvert d'un linceul, on distingue seulement le visage grave, souverain, portant une couronne royale de cuivre à large bandeau, de dessin presque barbare. Peu do visiteurs. Mais des enfants ! Ils viennent seuls, affairés et sans crainte; des fillettes, parfois, portent les tout petits. Ils s'agenouillent dans la tombe que trois ou quatre suffisent à remplir, à remplir de la vie exubérante et frêle rachetée par la mort divine. Oui, vraiment, c'est ici qu il faut méditer la gloire du Saint Sépulcre. Au littoral On doit gagner Furnes par le littoral, et De pas séparer son accès de la mer, dont la ville est hantée. Dans les petits ports, les parques sont presque toutes au repos. Ja-?1sl il était admis de ne jamais être en mer jô Vendredi-Saint. L'amusant petit château d'Uytkerke, reconstruit en style Pom-padour, rappellerait, d'après certains, la îaroucho légende de deux amoureux que Prit la mer parce que leur fuite avait lieu to Vendredi-Saint. Les quais sont couverts de mâts, de vergues, de poulies, do cordages; les pêcheurs Profitent du repos pour remettre les barques a neuf. Elles seront radieuses, dès demain, «ous le grand pavois de Pâques. Le printemps a déjà pavoisé les campasses. Deux fleurs seulement s'y posent : les pâquerettes au bord pourpré, les pissenlit» en soleil. L'herbe-en paraît plus verte, plu.s ardente, exagérant cette flamme d'émèraud« que les voyageurs lui reconnaissent, surtout, autour de Furnes. Et l'image de l'émeraude que les poemes consacrent au calice de la Cène s'imposo irrésistiblement.En arrivant à Séville le voyageur attentif découvre aussitôt le secret de la ville , dans ces mots écrits sur la cathédrale : j Recolitur Mémo ri a Passion is. La pensée de j la Passion ne hante pas moins Furnes, ne compose pas moins son âme mystique. Au hasard des rues, on remarque, accrochés ça et là, des tableaux représentant des épiso- i des de la Passi'on. Datant des premières années du siècle précédent, ils sont là, comme chaque année, pour tout le carême, disant la royauté du temps et du lieu. En 1581 naissait à Nieuport Jacques Clan, lequel à vingt-deux ans, entrait dans l'ordre des Prémontrés et devenait bientôt vicaire de l'égliso Ste-Walburge à Furnes, puis chanoine du chapitre de la collégiale. Guéri d'une fièvre ardente pour avoir été suivre le chemin de la Croix, il se donne coeur et âme à « la Sodalité du Sauveur crucifié et de sa douloureuse Mère debout pre* de Lui sous la croix, au mont du Calvaire». Depuis 1637, cette congrégation forme l'âme étrange et radieuse de la ville. Au ternier dimanche de juillet, le « grand pu blic » profane un peu la procession de pénitence. Mais les chemins de croix publics et nocturnes du 'Carême demeurent une rare b précieuse piété belge, non banalisée encore par la curiosité cosmopolite. Le ville calme est esseulée de nuit lorsque se devine l'animation spéciale des fidèles so rendant à l'église Sainte-Walburge, celle de la Sodalité. Elle devient émouvante par la foule noire, en proie à une ferveur visible dans son calme même. C'est à l'intérieur que se visitent les premières stations. Mais, bientôt, voici la procession dans les rues pleines de la nuit bleue. En tête marche la bannière pourpre d'où pendent cinq rubans rouges, disant les plaies de Jésus dont le sang garde ses fidèles. Deux grosses lanternes, balancent leurs étoiles proches et vouges, aussi. M. Berlamont, l'éminent directeur de la Sodalité, nous dit que la moyenne des pèlerins va de trois cents à cent cinquante, selon les heures et les jours. Pendant la marche, chacun prie ou mé dite à son gré. Aux stations, l'on récite des prières datant de trois siècles. On tourne efc retourne dans les rues de la jietite ville. Mais ne croyez pas que ce soit au hasard. Les pas sont comptes sur ceux que dut faire '.e Seigneur, là-bas, dans la ville déicide. Autre singularité : le nombre des sta tions de ce chemin de croix d'exception n'est pas de quatorze, comme à l'ordinaire, mais de dix-sept, et commençant la médita t.ion de là Passion dès le Jardin des Olives. L'exercice dure cinq quarts d'heure et se termine dans la collégiale de Ste-Walburge. Mais sa douceur d'être ainsi librement épanoui sous le ciel nocturne, dans l'air encensé, par la. mer proche, en g ait un si étrange et délicieux moment d'âme, que l'on revient comme marqué à jamais d'un deuil meilleur que toute joie. E. J. EkaileilraJ p®litigg£B£s Voici un commentaire officieux dans le « Fremdenblalt » de la note d'Abbasia, qui ne sera ■probablement pas fort bien accueilli en Italie ; Il y est dit que les deux ministres se sont engagés à user de leur influence auprès de leur gouvernement respectif pour que chacun de ces gouvernements s'efforce d'accroître les sympathies de l'opinion publiqife pour la Triple Alliance. Cela signifie que le gouvernement italien combattra le mouvement irréden-tiste, tandis que le gouvernement austro-hongrois travaillera à désarmer toute-propagande hostile à la Triple Alliance; mais il est inexact que le comte Berchtold ait pris aucune espèce d'engagement au sujet de questions de politique intérieure,, et, notamment, au sujet de la fondation d'une université italienne. — Voici les chiffres, actuellement connus, qui résultent des élections parlementaires en Suéde : Les droites occupent 73 sièges; le parti socialiste-démocrate, 67 sièges; le parti libéral, 59. Les droites ont gagné dix-neuf sièges et en ont perdu un. Les socialistes-démocrates ont gagné douze sièges et en ont perdu quatre. Les libéraux ont perdu vingt-six sièges. — La presse grecque se montre réservée dans ses appréciations sur la portée politique des entrevues de Corfou. Elle exprime pourtant l'espoir que les sentiments amicaux de Guillaume II pour la famille royale et la Grèce contribueront à obtenir des adoucissements à la condition des Epirotes et à amener une entente entre la Grèce et la Turquie, en ce qui concerne les îles, bien que les sympathies du baron de Wangenhevn, qui a la faveur de Guillaume II, penchent, dit-elle, pour la Turquie.o-o-o. La province »o«—• A LIEGE La collecte pour les écoles catholiques On nous écrit : « Les journaux libéraux avaient raison de le constater : il y a décidément quelque chose de changé dans les mœurs liégeoises : le ;our de Pâques des jeunes gens catholiques ont pu, en plein midi, dans les rues les plus fréquentées de la ville affirmer au milieu du respect général le droit de collecter pour leurs écoles. Tout ce que 1' « Express » trouve à leur reprocher, c'est d'avoir agité leur tronc bien « timidement ». Outre qu'on peut apprécier diversement la discrétion, laquelle ne fut jamais une vertu radicale, il suffisait à ces jeunes gens, sans importuner le public, de prouver qu'ils avaient conquis de l'agrément de tous leur place sur le pavé de Liège. Ils o.nt rencontré chez le grand nombre des promeneurs de ce dimanche ensoleillé un généreux et large acceuil, et chez tous, exception faite de quelques oouffons de l'anticléricalisme, une encourageante sympathie. Il nous plaît de noter le /fait : au lendemain du vote par la Chambre d'une loi scolaire nouvelle, ies catholiques ont compris qu'il importe plus que jamais d'aider renseignement -libre, et dans le jrand public s'est affirmé, avec la conscience de cette nécessité le désir de^ collaborer plus que jamais, par la charité à l'extension de nos œuvres scolaires LES NOUVELLES A la Société scientifique Rappelons que la Société scientifique de Bruxelles tiendra sa session annuelle les mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 avril, au local Patria, rue du Marais, 23. Les assemblées générales de P après-midi commenceront exactement chaque jour à 2 1/2 heures. Voici l'ordre des principales communications qui y seront faites : Mardi 21 avril. Conférence de M; le D' A. Haibe, directeur de l'Institut bactérie logique provincial de Namur : « La vaccination contre la fièvre typhoïde ». Mercredi 22 avril. Conférence de M. 15abbé Delépine, professeur de Géologie à l'Université catholique de Lille : u Origine et histoire d'une chaîne de montagnes, les Alpes ». Cette conférence sera â&compagnée de projections. Jeudi 23 avril, Conférence par M. P. Bruylants, professeur à l'Université de Louvain : » Les actions entalytiques en Chimie ». La restauration du Palais de Bruxelles La reconstruction du bâtiment de la Liste Civile qui forme l'angle de la Plaoe des Palais et de *a rue Ducale se poursuit normalement. Les~fondations sont à hauteur du rez de chaussée, ce qui représente un bçl effort déjà. Le Palais de ce côté n'était guère .soutenu et il a fallu descendre jusqu'à vingt mètres dans le sol pour trouver le bon terrain. On a découvert ainsi, en effectuant les fouilles, - des morceaux de faïence peints du XVII0 siècle et des vestiges de maçonneries de différentes époques qu'il a fallu démolir au ciseau. De l'autre côté de >a Liste Civile dans l'aile droite vers le jardin on a fait d'autres découvertes encore On. s'est aperçu que les cheminées des anciens appartements du feu Roi Léopold et de la Reine Marié-Henriette présentaient des fissures telles que leur démolition s'imposait jusqu'au rez-de-chaussée. On ne comprend pas comment toute cette aile du Palais, exposée aux plus graves dangers d'incendie, n'ait pas été depuis longtemps la proie des flammes. Les fissures étaient si larges que la suie coulait derrière les cadres des glaces créant une situation extrêmement inquiétaute au point de vue de la «ecurité des membres de a famille royale. Toute cette partie du Palais était d'ailleurs dans un état de délabrement absolu. On travaille en ^e moment à la remettre en bon état. Contre les f laireors d'hérésie »o«—- Les intégristes appréciés par ua archevêque hongrois A l'occasion de la soixantième réunion générale de la Société de Saint-Etienne à Budapest, Mgr Esernoch, archevêque de Gran et primat ae Hongrie, a prononcé un important discours sur l'idéal de vie selon le catholicisme. Nous en détachons le passage suivant: « Les vrais catholiques ne seront jamais des rêveurs oisifs, des hommes faibles et défaillants, qui ne savent que gémir, mais des ouvriers joyeux, énergiques, qui ne perdent ni l'espoir, ni la confiance, de vrais ouvriers catholiques, des enfants zélés de l'Eglise. Sans doute, dans leur âpreté au travail, il peut leur arriver d'errer; il peut se faire qu'ils aient besoin d'avertissement affectueux de la part des autorités ecclésiastiques compétentes, mais ce n'est pas une raison pour que leurs frères exercent envers eux une critique impitoyable et in- ' terprètent mal leurs intentions. Ils auront tou-, jours assez de force pour prêter l'oreille aux avertissement maternels de l'Eglise; ces avertissement, seront même pour eux une preuve qu'elle apprécie leur travail. Au contraire, des tracasseries hargneuses venant de frères ne sauraient avoir d'autre résultat que de leur laire quitter le champ dans lequel ils exercent leur activité, et de priver ainsi l'Elgise de leurs services. Récemment, nous avons vu avec peine, à l'étranger, les ravages d'une critique dirigée précisément contre les catholiques les plus actifs, critique venant d'un camp où l'on se considère comme étant plus que catholique, à savoir catholique intégral. Ce serait pour moi une douleur infinie, si, d'après certains indices isolés, il me fallait conclure que, dans notre pays, xussi, la critique intégrale catholique commence également à exercer son activité négative, paralysante. En tout cas, c'est pour moi un devoir d'exhorter sérieusement les catholiques hongrois à estimer les ouvriers de la bonne cause — ils ne sont pas déjà si nombreux pour aller les déprécier — et à seconder leurs efforts. Si des fautes sont commises, nous essaierons d'arranger les choses entre nous. Mais, de grâce, ne nous cramponnons pas à une expression mal choisie ou malheureuse. Regardons, au contraire, les vrais critères de l'activité catholique, à savoir, la vie intérieure des ouvriers, leurs bonnes intentions et les fruits de leur travail.Les catholiques intégraux ne sont pas ceux qui, cachés dans l'ombre, l'aiguillon acéré de la critique à la main, et sans mandat aucun, epient les lutteurs pour les blesser au moment j :>ù ils ne s'y attendent pas, mais ce sont les; combattants courageux et les ouvriers infati- ! gables, que la charité pour le Christ pousse à i l'activité et au combat contre ses ennemis. Ce • ?èle de conjuré, cette prétention singulière à. vouloir diriger les autres, ces jugements ten- j dancieux portes sur eux, ces soupçons à leur endroit, ne sont pas du catholicisme et encore, moins du catholicisme intégral. Le catholicis- \ me est une force positive, qui travaille en mettant sa confiance en Dieu, et donne tout d'abord, comme preuves de sa vérité, les résultats le ses labeurs : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». L'Eglise n'a pas besoin d'une épi- i diète nouvelle. Celle cle catholique lui suffit, : :ar elle désigne la véritable Eglise du Christ, l'enons-nous en à elle ». , -i.»n.-i ■■■ . i Le temps qu'il fait.. et celui qu'il fera Ucele, 19 avril. Un anticyclone couvre toujours la plus grande partie de l'Europe; un centre voisin de 776 mm. se trouve au sud-est de Copenhague. Un minimum peu profond (763 mm.) s'observe près de Biarritz. Le baromètre monte sur les Iles-Britan-niqués, nos contrées, la majeur", partie de l'Allemagne, la F-ance et la péninsule hispanique- il baisse partout ailleurs. En Belgique, le vent est faible ou modéré Je la région est, et la température est comprise entre 9° et 14°. Prévisions : Vent E. à S.-E., laible on modéré, beau,- I nui la récompense ? On a retrouvé le programme libéral ! Ceci est une histoire en deux actes, entre lesquels il est impossible d'établir une tran-sitiou, de tricoter le moindre raccord. Le premier acte est connu. Tout au moins lcy thème en a été exposé, avec les premières ; M:<nes. M. Hymans. partant pour la guerre ék-ctorale, a exposé que les libéraux n'avaient pas do programme et qu'ils n'avaient pas besoin d'en avoir. C'est la stratégie des colonnes légères qui ne s'embarrassent point | de bagages ni de plan d'opérations et s'en re-. i mettent au hasard du soin d'assurer leur sub- | j sistançé comme du soin de diriger leurs pas errants. -Tout de suite, nous en avons pris acte.Nous avons dit aux électeurs : — Si vous voulez courir aux aventures, derrière un parti qui ne sait pas lui-même ce qu'il veut ni où il va, embrigadez-vous dans les rangs des libéraux. _ II n'y avait rien à répondre à cela, et nos adversaires n'y ont rien répondu. Pour con- ! tester, il eût fallu lâcher M. Hymans, revenir j ; en arrière et chercher, dans les décombres de | trente années de .défaites et d'opposition à toute l'œuvre nationale, de quoi rédiger un ' . prospectus. j i Jusqu'au 1-7 avril, nul n'y songea. Le : ; 17 avril encore, 1' « Etoile belge » défendait ! '' mordicus la stratégie de M. Hymans et sou t tenait que rien n'est plus habile, pour un I parti politique, que de s'en aller aux élec-. tions le nez en l'air et les mains en poche. Accusant le « XX0 Siècle » d'étourderie, notre confrere prétendait justifier l'absence de programme libéral par l'exemple même du parti, catholique. Celui-ci, dit-il, ne vient-il pas de prouver qu'on peut gouverner sans programme électoral 2 <t Le gouvernement actuel a-t-il averti son parti et: le pays qu'il allait nous donner le vervice militaire général et l'instruction obligatoire? Pas le moins du monde! » En ce qui concerne l'instruction obligatoire, nous renvoyons 1' « Etoile belge » au grand discours prononcé devant les catholiques de Bruxelles par le chef du cabinet lui-même avant les élections de 1912. L'instruction obligatoire y était annoncée en termes formels. Tout y était, confrère, tout, jusqu'aux sub- . sides aux écoles libres, que vous le vouliez ou non. Du reste le projet Schollaert lui-même ( et les déclarations subséquentes de nos mandataires avaient, antérieurement déjà, indiqué nettement les intentions du parti catho- , lique à l'endroit de l'instruction obligatoire. Quant à la loi militaire, il est bien vrai , qu'elle ne fut point soumise à l'approbation ' préalable des électeurs catholiques. La (£ai-son en est que les événements politiques extérieurs qui l'ex.îgcrent ne se produisirent . qu'après le mois de juin 1912. Pour un pays ' comme la Belgique — et même pour les au- . très — les questions militaires sont questions de légitime défense avant d'être affaire poli- ( tique. Il faut agir selon ce qu'exigent les circonstances et nul n'est maître de précipiter celles-ci ou de les retarder. t Du reste, sans la moindre hésitation, les J députés catholiques prirent à l'unanimité la | responsabilité des nouvelles charges militai ? res. Cela prouve que le parti catholique, du ] premier au dernier de ses mandataires, considère la défense nationale comme un des j points essentiels de son programme. Il est vraiment amusant de voir, aujour- j d'hui, nos adversaires reprocher au parti ca-tholique de gouverner sans programme, eux qui ne cessent de reprocher aux nôtres leur union et leur discipline. Combien de fois ne les avons-ne>us pas entendus reprocher à certains de nos députés d'avoir sacrifié leurs pré- ^ férences personnelles — nous serions tentés de dire : locales — au programme arrêté par le parti dans l'intérêt de la nation 1 Et puis, ne trouvez-vous pas que les libéraux doivent avoir une belle audace pour parler de programme militaire, eux qui ont solennellement voté contre la réforme qu'ils j réclamaient eux-mêmes 1 n " if j Le 17 avril, au soir, le premier acté a brus- j quement pris fin. Il faut croire qu'au cours f de la journée, la presse libérale a reçu consi- c g ie de lâcher M. Hymans. Le 18 avril, au t matin, elle avait retrouvé'un programme! •Sous l'admirable prétexte de « reprendre la petite conversation avec le « XXe Siècle », f interrompue hier à cause des nécessités de la r mise en page, P«Etoile belge» du 18 avril ex- ^ pose ce programme retrouvé. Ainsi donc, les nécessités de la mise en r page confèrent au parti libéral un droit que les nécessités de la défense nationale ne con- ^ fèrent pas au parti catholique 1 c Le programme libéral retrouvé comporte t l'instruction obligatoire — contre laquelle les s libéraux viennent de voter et qui est virtuel- c lement réalisée — la défense nationale — à laquelle les libéraux ont refusé de collabo- 3 rer — et la réforme électorale — sur laquelle j il n'est pas deux libéraux d'accord. Eh bien ! nous aimions encore mieux la (( sincérité de M. Hymans que la naïve bra- j voure de l'« Etoile belge », à laquelle le j'our- c rial de M. Folle Avoine emboîte le pas. c Jusqu'au 17 avril les libéraux n'avaient , pas de programme. A l'abri du néant, si l'on ç peut ainsi dire, ils se croyaient inattaquables. Noiis les avons attaqués quand même. II faut croire que l'attaque a produit son elïet et que ces vaillants guerriers croient qu'il n'est pas encore trop tard pour changer ^ de tactique. . ' Tactique pour tactique, ça nous est bien égal! Nous allons jouer cette partie-là comme nous avons joué l'autre. Faites l'atout vous mêmes, messieurs. Di- l tes-nous comment vous voulez réaliser l'ins- ti traction obligatoire, assurer la défense na- n tionale — vous qui les avez combattues ! — et a fabriquer la réforme électorale. s Nous pensons bien que sous ces mots-là, r vous nous offrez le néant tout comme M. Hymans l'offrait en dessinant un grand zéro sur r le tableau électoral. Mais ça ne fait rien. : Allez-y tout de même. CAZ. ï — ^ —■■ ■ ... c AU CONSEIL COMMUNAL a • ° - Le con-' il communal de Bruxelles se réunira en séance publique le 27 avril. A l'ordre du jour figure la reprise par la ville des abattoirs de Cureghem-Anderlecht. On " sait en quoi consiste le projet. 11 s'agit, dans le cas où la ville déciderait la reprise, de constituer une intercommunale pour l'exploitation de l'abattoir. Si le projet se réalise, la ville abandonnera l'abattoir actuel, dont les locaux se ?ont démolis et les terrains vendus. Ce que valent les élus du S. V d'après M. Vandervelde « iO« On s'est beaucoup amusé, paraît-il sur certains banc?, à la dernière séance tenue par la commission des XXXI. M. Francotte y a pris la parole. Il a tout d'abord développé, sur la rej.)résentation des intérêts, sur son avenir et sur la place qu'on pourrait lui faire dans nos institutions nationales, des idées très originales qui ont fait regretter par de nombreux membres de la commission qu'une plus grande publicité ne fût pas donnée à des travaux de ce genre. M. Francotte a parlé ensuite du S. U. Il s'est attaché à établir que les plus chaleureux partisans actuels de ce système ne l'avaient pas toujours considéré comme une panacée. Il a rappelé à ce propos certain article écrit en 1912 par M. Vandervelde dans la « Revue Bleue », article dont il s'est plu à lire certains extraits. Voici un des plut sa voureux échantillons de la prose de M. Vandervelde : « Les élus du S. U., écrivait-il, quand ils nc-sont pas des affairistes opérant pour eux mêmes ignorent à peu près tout des rouages de la société moderne et ne mettent au service de la cause populaire que des formules creuses, une phraséologie d'avocat. Le corps électoial enfin avec son énorme poids mort d'illettrés et d'incapables ne justifie que trop cette parolf amère de Proudhon : « Les électeurs du suj-frage universel se sont maintes fois montrés inférieurs en capacité politique aux censitaires de la monarchie de juillet. » La citation, on le voit, ne manquait pa* d'intérêt et l'on devine les commentaires dont M. Francotte l'accompagna. Le Sou des écoles catholiques »C« Nous avons dit qu'à la suite de l'assem-jlée tenue le .30 mars dernier par les catholiques bruxellois sous la présidence de 3. E. le cardinal Mercier, une nouvelle œu fié scolaire s'est constituée. Elle a pour titre « Le sou des écoles ca Jioliques de Bruxelles-ville ». Son but est d'amener tous les catholiques à soutenir, par une contribution an nielle, volontaire etKjnodique, les écoles paroissiales de Bruxelles-Ville relevant du Comité décanal. La souscription minime est d'un sou par semaine (petit sou ou gros sou) constituant me cotisation annuelle de fr. 2.60 ou dt r. 5.20. Les cotisations annuelles sont groupées ïâr dizaines, par les soins de dizainier.^ Il sera, autant que possible, à des épo-pies déterminées par le comité, publié un bulletin des Ecoles, qui sera envoyé aux ( dizainiers ». Une assemblée annuelle constatera les résultats acquis et prendra les mesures opportunes.Les adhésions et les demandes de renseignements peuvent être adressées à M. l'abbé fan Hemelryck,. vicaire de Sainte Gudule, •uo de Ligne, 23, à Bruxelles. Nous recommandons spécialement à nos ecteurs cette œuvre excellente en leur rap )elant que S. E. le cardinal Mercier l'a îéclarée plus nécessaire que jamais dans les lirconstances actuelles. — Nouvelles militaires — LES INSTALLATIONS NOUVELLES AU CAMP DE BEVERLOO Le ministre de la guerre vient de faire acquérir 340 mobiliers complets pour charnues à coucher destinés à garnir les chaînées des officiers généraux, des officiers su >érieurs, des officiers élèves de l'école d'ap-ilication et enfin pour garnir les chambre* les officiers subalternes célibataires de la ;arnison permanente, ainsi qu'un certain tombre de chambres pour officiers campés. Cette mesure fera certes plaisir aux officiers qui critiquaient assez volontiers et vec raison l'ameublement par trop rudi-lentaire mis à leur disposition jusqu'à i résent. Cet ameublement destiné à un apparte rien t. de deux chambres comprend : Lit anglais avec matelas, etc. ; armoire arde-robe avec glace, lavabo avec marbre t glace, table, chaises, porte-manteau, iorte malle, garniture de lavabo, porte es-uie-mains, garniture de fenêtres avec ri-eaux, etc. Le coût de chaque ameublement est de 47 francs. La dépense totale s'élève à 120 lille francs. Le mobilier provient du grand hôtel Flandria Palace » érigé à Gand en 1913, our l'exposition. Tout ce mobilier a été édé au département de la. guerre à des con-!itions très avantageuses, car il est comme euf, n'ayant été employé que pendant uelques mois. LE DRAPEAU DU 2* REGIMENT DE CARABINIERS Le roi remettra un drapeau au 2e régi-îent de carabiniers, lors de 'a revue des roupes, qui sera passée le 5|0 mai, à l'oc asion de la visite du roi de Danemark. AU 8° DE LIGNE L'état-major, la musique et le 2mo batail-3n du Sme de 'igné quitteront Anvers lundi îatin pour le camp de Beverloo. Ce régi- , îent va exécuter son tir et ses manœuvres , vcc les lOme et 13me de ligne et [e 1er chas surs à pied formant la 5me division d'ar-îée.L'état-major et la musique du Sme régi-lent, en garnison à Anvers depuis 45 ans, ' ibandonneront cette ville définitivement ! our aller en garnison le 20 mai, après le amp, à Laeken, avec le 1er bataillon du nême régiment actuellement en garnison u camp. A cette date du 20 mai donc, lé Sme sera éparti ainsi : l'état-major, la musique et n bataillon à Laeken, un bataillon à, Vil-orde, un bataillon — encore provisoire- lent — à Anvers. — LE XXe SÏÈCL.E est lu pour sa ïfcUESlSïQKJlE 8PORHVE oomrne pour ses INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES La préface de l'entrevue d'Afefeazîa 0>J<O»J«0 —' II Commeni l'Italie réussit à se faire recevoir dans le règlement des affaires balkaniques (J) UN « TOUR DE VALSE » AVEC LA TRIPLE entente L'accord de Muerzteg dura cinq ans (1903-1903).Pendant cette période, de profonds changements survinrent dans la politique interno,-tionale, notamment l'escale de Guillaume II à 'Tanger le 31 mars 1905, et la Conférence d'Algésiras qui suivit. A Algésiras, l'Italie, liée à la France par raccord compensateur du Maroc et de Tripoli, soutint plutôt le point de vue français, qui lui était indirectement favorable. Cela mécontenta l'Allemagne et, pendant tout un i temps, on crut que l'Italie allait se rapprocher de la France et de l'Angleterre, peut-être même sortir de la Triplice. Mais ce n'était qu'un épisode de plus de la politique des « tours de valse » fort en honneur à la Consulta. Une fois l'affaire de Tripoli assurée par la réussite de l'affaire du Maroc, l'Italie devait reprendre sa voie naturelle qui l'attache invariablement au danseur le plus offrant, RETOUR A LA TRSPLICE MAIS AVEG UNE NUANCE NOUVELLE D'INDEPENDANCE.L'Albanie fut la cause ou l'occasion du retour progressif de l'Italie à la Triple-Alliance.. Mais la réconciliation se fit avec une nuance nouvelle : l'Italie garda avee soin, comme un résultat acquis, une certaine indépendance d'allures vis-à-vis de Berlin. Petit à petit le serviteur se redresse et prend figure d homme libre. Les entrevues austro-italiennes d'Abbazia en 1905 et de Venise en 1906 marquèrent la reprise : on renouvela et affermit l'accord albanais de 1897. Elles donnèrent, par leurs heureux résultats, l'idée, à Vienne, que peut-être il y aurait avantage à traiter désormais les questions austro-italiennes directement avec Rome, sans plus passer.par Berlin. Ainsi se relâchèrent petit à petit les liens de sujétion de l'Italie vis-à-vis de vAllema-gne, fort étroitement noués par Bismarck qui avait eu l'art d'imposer sa médiation, comme règle des rapports entre l'irrédentisme italien et la susceptibilité de l'administration autrichienne. LE COUP DE THEATRE DE 1908 ET LA BEYANCHE DE LA RUSSIE Sur ces entrefaites, Aehrenthal avait succédé à Goluchowsky à Vienne. Profitant habilement des offres russes eJ surtout anglaises, par lesquelles Edouard VII et le tsar cherchaient à l'attirer dans l'orbite de la Triple-Entente, il se fortifie secrètement dans les Balkans.et trompe toute l'Eu rope sur ses intentions. Puis; au leudemain de l'explosion de la révolution jeune-turque (24 juillet 1908), faisant brusquement volte* face, s'étant assuré qu'il serait couvert par l'Allemagne, heureuse de se rattacher, par cette complicité, son vieil allié, l'empire austro-hongrois s'annexe la Bosnie-Herzégovine (8 octobre 1908). Coup de théâtre! On crut qu'une guerre allait éclater entre la Russie et l'Autriche ei que cette dernière devrait rendre gorge. Mais les mesures d'Aehrenthal avaient &é bien prises: l'Europe, déconcertée, n'était pas prête à faire front à l'événement, l'Allemagne exceptée. La guerre n'éclata point, et l'Autriche garda sa conquête. Cependant Iswolsky, le ministre russe, si magistralement joué, méditait sa revanche. Dès 1909, il commença de nouer les fils de la grande intrigue qui allait aboutir à la constitution de la Ligue balkanique. On en connaît le résultat; il est d'hier : c'est le dépeçage de l'empire turc d'Europe au profit des jeunes nationalités slaves, agrandies et barrant la route de Salonique à l'ambition autrichienne.UN PRÊTÉ POUR UN RENDU Fatalement, le magnifique coup de filet d'Aehrenthal, en éveillant toutes les jalousies européennes autour de la chance autrichienne de 190S, devait rendre souhaitable à l'Autriche menacée un rapprochement avec l'Italie. Aussi d'Aehrenthal se garda-t-il bien de favoriser les visées du chef d'état-major autrichien Conrad von Hoetzendorff qui eût voulu profiter de la guerre de Tripoli pour idministrer à l'irrédentisme italien une le-;on sévère. L'Autriche préféra se garder un illié utile que d'écraser un voisin gênant. L'Italie lui rendit bientôt ce prêté en sou-;cnant la politique d'intimidation de l'Autriche vis-à-vis de la Serbie et du Monténégro durant la guerre des Balkans. Seule l'Albanie faillit les mettre de nou-l'cau aux prises. Mais les deux Etats avaient trop besoin l'un de l'autre : la solution fut remise à plus tard, comme en 1897. Ils s'entendirent pour assurer tout au moins en eom-nun l'éviction de la Grèce, de la Serbie et du Monténégro et obtenir de la Conférence :Ie Londres l'érection de cette contrée en un •oyaume soi-disant indépendant que l'on pa-:ronnerâit à deux, pour être ainsi plus sûr de l'être qu'à deux lorsqu'il s'agirait de lui 'aire un autre sort. De même encore, lors de la tentative autrichienne de revision du traité de Bucarest, 'Italie fut aux côtés de l'Autriche, alors que Berlin désapprouvait celle-ci. Enfin, l'accord entre Rome et Vienne au ooint de vue naval et méditerranéen semble ;omplet et même intime, du moins pour Pin-;tant.~ ' CONCLUSION : UN JOLI BILAM Résumé et résultat de ces quinze années l'efforts diplomatiques et militaires, suivis ivec une admirable constance de dessein et m non moins remarquable à-propos de réa-isation. . En premier lieu, l'Italie a conquis la Tn-oolitaine et la Cyrénaïque, et gagné une position navale privilégiée dans la M éditer r a-îée.Ensuite, elle s'est fait définitivement recevoir à dire dorénavant son mot dans les af-'aires des Balkans ; elle a pris officiellement pied en Albanie et elle est. à cette heure-ci, ?n coquetterie réglée avec l'Autriche a Abba-sia pour assurer dans le dernier détail 1 exécution de certains projets encore mal connus, nais certainement égoïstes, «auxquels 1 insurrection épirote tiendra à point pour fournir m prétexte non préparé. (1) Voir notre n° du 18 avril 1914«

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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