Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 02 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7jz99/
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! 21ANNÉ1 — Série nouvelle - N° 232 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES MI FE8KT) Vendredi 2 Juillet 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATIO jgUi rte da ia Boarse — LE HA7RE Téléphone: Le Havre n* 14,0; Directeur : FERHMD ^II!EA7 fouies les communications concerna la rédaction doivent être adressé, aS1",rue de la Bourse,Le Havre. LONQON OFFICE: g1,Panton Street (Broadmead Hous< LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmôatra Hors France.. 3 fr. » par mois. * .. 9fp. * par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.G d. par trimeati»4 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Pôtite8annonces4« page:Ofr.30lalignô Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de ia Victoire, Paris, qui en /i Le monoDole Dour Paris. Quotidien bslcie paraisssol I"tevr© II travers la prises aHeraitle o A?su, coateadislsoas 6t faaiaisiês de la « Ëasette de F?aasîort » Dans la Gazette de Francfort du, 26 jutai un coitresponldlant hruBefiois oui soirdisant tel désisao à la pallié (tes Francfortas en partaou-lier et des Ailfetnantls en général le gouvernement ffii. Havre « qui ne peut plus vivre que grâce aux avances de fonds de la I rance et lie l'Angleterre ». Etrange contradiction ! Hier encore, la I Lesse allemande plaignait te rpeoxpflfe 1 gouvernement belge» d'être^abandonnés par 1 {os gouivorniemienfe de Londres et de Pans. I N'est-ce pas 'la Gazette de Francfort à y moins que ce aie soit celle die Cologne qni I inventait l'auitlne jour toutes sortes de diffl-■ciiMiés financières. entre lia Belgique et la Grande-Bretagne notamment ? Voila donc cette presse,qui se pique d'être la mieux or-caeisêe diu monde, se contredisant à quel (Mes semaines d'iiitervaille. Pas p^'us que ]a délicatesse, l'habileté, décidément, nest une vefliu allemande. Oomîrîent n'avez-vous pas honte de railler Pimpécuniosité du gouvernement du petit peuple quevotre grande nation a vaincu, mais à plus dte dix conftrc un et au prix die pertiesi san.glanr.es ? I. arm^e belge vouis a tué plus a hommes .qu e Je ne coroatait de'soldats. Par trois fois, vous avez Il demandé lia paix à notre gouvemement.bans f ^ gouvernement l'armés et le peuple belles, vos affaires ne seraient pas si mal en I point. On comprend que la fureur vous aveu-| g te. N'importe, ce n'est nir diél'icat ni adroit de bafouer lourdement votre victime. Vous ne [ rous releverez pas. loin de là, dans l'estime [ du monde en insultant, l'es poches pleines de I l'argent volé aux Belges, à la pauvreté du ■gouvernement à qui vous devez 1 échec d ou t sont sortis vos malheurs. Si la France et l'Angleterre prêtent an gou-I vemement belge l'argent dont il a^ besoin J pouir remplir toutes ses obligations, c'est que ■ leur confiance dans la victoire et dans le re- ■ lèvement de la Belgi'que égale les espéran- ■ ces que nous fondons sur elles, et ce n est » pas peu dire. Il n'y a guère pslus de cent ans, ■ l'Europe vit le gouvernement -prussien, Roi | et Reine en tête, traverser toute la Prusse, I d'une fuite éperdue, devant le vainqueur II français. Ni l'estime ni la pitié-"de l'Europe ' I nie lui faisaient escorte. Loin die bouder aux I conquérants, son peuple accablait de com-I plimeots et de fleurs les soldats de .Napo-, îêon entrant, musiquie en. tête, dans la capi- ■ taie dont l'insouciance et la Messe, à la fin, j dégoûtaient les .grognards. Pour conserver rcur trône, le Roi et la Reine, .repentants et humiliés, acceptèrent toutes les conditions ' de l'Empereur. Entre ila Prusse de 180G et ia Belgique de 1914-, quelle différence ! Notre j: îRoi n'a pas plié. Notre gouvernement n'a pas I capitulé. Du Nord au Sud' et de l'Est à l'Ou-I est, en Flandre,en Wallonie, dans les villes. I dans les villages, notre peuple, notre noble I peuple résiste à l'oppresseur. 11 est pauvre. RI a faim, il espère, il attend, il méprise les ||menaces, les grimaces, les lourdes cajoleries ■ de son vainqueur d'un jour. En dépit des Bruines, diu sang vwsé et de l'horreur d'une iguerre qui n'est pas pirès de finir, quel hom -me digne de ce nom, appelé à choisir son destin, n'aimerait mieux être simple citoyen de la Belgique de 1914 que berger du troupeau prussien de 1806 ? Obligé par l'évidence de constater la « fermeté » de l'iunion du peuple belge, le corres- . pondant bruxellois de la Gazette de Franc-fert console les Francfortois et se console lui- j même en qualifiant cette union d'extérieure. Enregistrons cet hommage. Il n'est point de qualilicatif qui le puisse affaiblir. Après onze mois de guerre et dix mois d'occupation, le peuple belge pourrait être uni sans toujours le paraître. Des signes d'amertume et de division pourraient se montrer ça et là, sans que l'union intérieure en soit sérieusement compromise. Mais ce péril même, si insi gnifiant soit-il, n'est pas à redouter. En dépit des efforts des Allemands, de leurs journaux, de leurs Judas, de leurs deniers, aucune fissure n'apparaît, après dix mois, dans le bloc belge : c'est un correspondant de la Gazette de Francfort qui nous en donne sa parole. Nous prenons la liberté de recommander ce témoin, pour le cas où il s'attarderait en Belgique après la victoire, à l'indulgence du gouvernement et de la population bruxelloise... Sa franchise ei le service qu'il nous rend lui donnent un titre à un traitement de faveur. Il raconte des sornettes, il est vrai, sur tde prétendues discordes entre les Belges établis en Angleterre et en France. Mais a i-i cela près. A l'entendre, le modeste brûlot | allumé par un confrère de Londres féru I d'un ministère mixte et qui s'est éteint tout ! de suite^on seulement faute de bois, mais I surtout par la volonté des chefs de l'opinion Ij libérale •— ce modeste brûlot aurait provo-I que un formidable incendie 1 Selon lui, les ■ Belges du dehors seraient divisés en deux ■ camps ennemis prêts à se dévorer... De f| même que le silence des peuples est la leçon < I des rois, la joie des Allemands devrait être I la leçon des iournalistes et des hommes po- < Klitiques. Nous nous flattons de l'avoir bien ' ■ compris nous qui avons esquivé délibéré- ( [j ment toute polémique avec n'importe quel i «journal belge sur n'importe quel sujet. Tout - !de même, le correspondant de la Gazette le f Francfort est aussi comique que le permet la gravité de l'heure quand il prend cette fumée pour un feu, et le vent coulis de no- | tre confrère de Londres pour une tempête Un journaliste libéral belge a émis le vœu. il y a quelques semaines, de voir le i gouvernement belge remanié avant la fin 1 de la guerre de façon que nos trois grands ] pp*tis y soient représentés. Ce journaliste 1 n'a pas été suivi par les chefs de son parti. 1 Bien au contraire. M .le comte Goblet d'Al- 1 viella, ministre d'Etat et sénateur libéral, < a renouvelé publiquement, à Londres, 1 ex- ] pression de sa confiance au gouvernement. • Son discours a paru dans plusieurs jour- ' te naux, notamment dans le XXe Siècle du ?3 ■ j?^-. Nous avons déjà pris la liberté d'en 4 g féliciter l'honorable ministre d'Etat. Il y a ! ■ lien aujourd'hui de renchérir. Puisqu'on J ■ illumine à Francfort, quand on v apprend ] s que nos hommes politiques sont prétendû- * m ?uent divisés, on y enragera, révérence par- ■ 1er, quand on saura qu'ils sont plus étroi- i ■tement unis, après tout à l'heure onze mois £ guerre, qu'au lendemain de l'insolent ul- r ■fmiatum . f. N. 4 U JOUR LE JOUR »G« GAZ ASPHYXIANTS SANS EFFET Les Allemands continuent à, déployer des fforts extraordinaires pour ranimai' en l'en enimanit la querellie des races et des lan :ues entre les Belges. Divide et impera. Ils agissent à la fois pair journaux et pai irochures. Us procèdent lourdement, niaiee dent, à leurs habitudes. L'jmtelitigence aile n amie a pour trait caractéristique de man uer essentiellement d'esprit. Ils lancent dei sbelles flamands conitre les Wallons et de! «tmphleta français contre les Flamands >our se méprendre sur la manœuvre, il fau irait être affligé d'une naïveté iniouirable qu .'est pas le propre du Belge. En Belgique occupée, ils nioint trouvé pou; enir leur jeu. que deux ou trois traître! bontés. Mais ils comptent, sembls-l-iJ, ral ier parmi les Flamawds, devenus aujour l'hud en presque totalité anitial!lamands,quel [ues ambitieux aigtis ou complètement dés nf'ectés dm virus démagogique, et aussi cer ains politiciens trop retors qui seraient heu ■eux, semble-t-il, d'avoir à invoquer plui ard l'excuse de s'être laissé abuser pou; •ouvoir, dans l'intervalte continuer impuné nent leur imavomble indiustee. Enfin, les Allemands penseint trouver ei loltaudie la complicité inconsciente ou ma ihiavélique de qiuelques célébrités décîas ées d!e la politique locale et la connivenc* le quelques cerveaux brûlé® dtes congrès lit éraires et linguistiques. An total cela ne fait sans doute pas encan in virai complot. On n'en est qu'à la périodi tes menées préparatoires. Mais l'idée d'une conjuration, au moi» rateltectuelie, est dans l'air, en ces rnédio res milieux. Déjà l'on y affecte de ne pta :arler que des u droits d'e la Flandre », di la liberté de la Fiandtre n, de « l'autonomii le la Flandre n, que personne ne menace »n y évite systématiquement de pro îoncer le nom de la Belgique chaqm ois qu'il devrait naturellement se presse: ,ur les lèvres. Et pendant ce temps les tral res d'e la Vlaamsclie Pc--tx de Garni, flan [ués de leur dliireoteuir spintoiel, le pasteu: lollando-danois Doniela Nieuwenhuys-Nye ;aard, lèvent définitivement, le masque e ont des vœux cm favewr de l'annexion de 1: leigique à l'Altemagne, inscrivant d'ailléur: (ubsidiairement à leur programme, pour ]< as de défaite de l'Emipire, la reconstitutioi le l'Etat belge sur un plan fédéralif. Geite proposition a révolté les Flamand: latlriotes. -Ceux qui. parmi eux, tien rien >lume ou occupent tribune ont tous, ou pei .'en faut, témoigné leur indignation de a [ue l'on euit l'audace de vouloir faire servi: a cause flamande die paillon ptnuir une tell< narchandise. Le patriotisime même de ceu: [ui se sont tus no. nous parait pas pouvoi: aire dioute : peut-êtire seulement pourrait-oi eur reprocher de tarder à prononcer eu: uiiRsi, sur ce thème de la séparation admi ustrative les paroles décisives et catégori [ues que doit leur inspirer leur conscience di 3elges. La manœuvre allemiandie n'ira pas pki. oin «m faiit die résullâts. Les Belges qui eroi 'aient avoir à s'en alarmer pour l'avenir d; îotre nation, ont tort. S'ils entendaient, comme nous, à traven es lettres édites du front de Flandre, l'éehi tes sentiments d'unanimité ardente des hé oiques occupants de nos tranchées, ils s* wwaànaraient que oesi nuages die ipropa ;ande délétère dé^'eloppés par l'astuce teu on.iq.ue pour asphyxier l'âme belge, reste ■ont sans effet sur la robuste constitution na ionale du peuple flamand comme du peu.pl< vallon. BELGA. LES FAITSDÏÏJÔUF IMVM'VVMI Dans un rescrit impérial publié au non lu président du conseil M. Goremykine, h sar appelle la nation russe tout entière ^ sans distinction d'idées ni de classes ;> i s'organiser pour {aire {ace aux besoin■ le Varmée.. Une commission, qui comprem tes industriels et des représentants di oays, va s'occuper de ces p^oblèm'es^ et le. Chambres se réuniront en août au plia ard. Ce rescrit rend plus intense encore l nobilisation des forces industrielles çw lagne peu à peu toute la Russie ; on an lonce que les forces techniques mobilisée. iépasseront bientôt plusieurs millions dt •.hevaux-vapeur. Des centaines de professeurs, d'ingé lieurs, d'étudiants s'empressent d'offri eurs services à la nouvelle année indus rie lie. Si les Allemands escomptaient une cris. ntérieure eji Russie, le geste de Vem^treu •,l l'élan national qu'il provoque leur mon reront qu'ils se trompaient. « L'ennem loit être abattu, dit lie rescrit impérial, san, luoi la paix est impossible. » C'est une réponse nette et énergique < '.eux qui se demandent si les Russes ne son ia-s démoralisés. I.WWWWVI Le ministre de Portugal à Londres a éh ip\jelé à Lisbonne. afin de conférer avec U ninistre des affaires étrangères au suje le la politique internationale et particuliè •cment de l'altitude du Portugal yis-à-vu le la guerre actuelle. 1 l'ExpBsiîien Se Ssn-Frsusistc --o— NAUGURATIOH de la SECTION BELGE Jeudi a eu lieu, à San Francisco, l'inau furation de la section belge de l'Expositior miverselle. Avant l'ouverture officielle, M Drion. commissaire général du gouverne lient belge, a offert un déjeuner aux mem >res du comité de l'Exposition et aux com nissaires des autres pays. Le président dt somité de l'Exposition, en sa qualité de re présentant de l'Etat fédéral, et le maire d< San Francisco, ont porté des toasts au Ro: ït à la Reine des Belges. La section belge a obtenu le plus vif suc :ès; dès l'ouverture, une manifestation d( >ympathie pour la Belgique a éclaté spon ànément à la vue des bustes de nos souve •ains et de notre drapeau. — Los informations sur les prochaine: écoltes en Allemagne sont très possimistei ; cause de la sécheresse et du froid de lt mit. Les chances dos récoltes sont ause rès mauvaises on Suède et en Norvège. Lis oyfoiités gspspoles inMssnf les conférences ehi? ta Belgique On écrit de Barcelone au » XX' Siècle » Depuis quatre mois, M. l'abbé Lugan, mû sionnaire et publiciste connu, parcourt l'Es pagne et organise des conférences sur 1 Belgique dans les villes 'les plus importante de la péninsule. 11 a reçu de l'évêché d Tournai la mission de recueillir quelques ai mônes en faveur de ce diocèse, le plus éproi vé peut-être de toute la Belgique. C'est dan ce but qu'il a prononcé déjà, dans les pu vinces espagnoles de l'Est, du Centre et d Sud, deux conférences. La première est il titulée : « Ce que. -les catholiques doivent la Belgique au point de vue politique, soci; et intellectuel. » Elle résume, dans une syr thèse histOKjque, l'œuvre accomplie par 1 gouvernement catholique belge, — depui qu'il est au pouvoir, — c'est-à-dire <depui trente-trois ans. Dans cette conférence, n'est en rien question de la guerre. La deuxième conférence traite « de la nei tralité de la Belgique et du droit chrétien » i elle est un exposé très objectif de faits qu chacun connaît. Chose pénible à constater : l'abbé Luga n'a pas trouvé chez les calhoïiques, en me jorité germanophiles, l'accueil que sembla mériter la mission qui lui a été confiée Presque partout, — ces catholiques auxquel il s'adressait tout d'abord, — lui ont refus un local pour parler. Sauf à Saint-Sébastie et à Santander, les gouverneurs, tout en li recommandant la prudence, n'avaient pa mis obstacle à son œuvre charitable. Le autorités ecclésiastiques et civiles avaier reconnu sa discrétion et le soin qu'il prena de ne froisser personne. Pour achever son programme, il était ai rivé à Barcelone. Le gouverneur de la vill parcourut les deux conférences dactilo&n phiées et déclara que rien dans leur conten ne les empêchait d'être données. Fort d cette autorisation verbale, l'abbé Lugan pai tit pour Saragosse avec l'espoir d'y faire le [, deux conférences. Avant d'autoriser ces cor L férences, le gouverneur de Saragosse voulv consulter son collègue de Barcelone. Celui-» ! répondit qu'en effet il avait pris connais [ sance des conférences, qu'il ny avait rie trouvé de répréhensible, mais que le m ; nistrë de l'inférieur, consulté par lui dan [ l'intervalle, avait déclaré qu'il fallait appl ( quer sa circulaire du 4 juin et qu'aucune coi férence n'était exceptée. Le gouverneur ue Saràgusse fit même ii terdire à l'abbé Lugan de donner, dans I chapelle d'un collège français, un sermo de caractère simplement religieux. Les pai vres frères, atterrés, n'osèrent même pn.s 1 laisser parler dans une salle de leur ma son. Dans la. pièce officielle où le gouvemen de Barcelone refuse à M. l'abbé Lusan 1 permission de donner sa conférence sur « c que les catholiques doivent, à la Belgique a point, de vue politique, social et inlellretue il allègue que, comme étranger, l'abbé n' aucun diroit politique. Théorie élastique qi peut mettre à l'aise l'arbitraire. L'étrange qui narrerait en publie sur le phvloxéra exe] cerait-il un droit politique ? Le conférenripr se soumit du reste entii renient aux ordre<? des gouverneurs : il s contenta de faire publier nar les iournau une note implorant la eharit^ d^s Catalan' Comment no pas opposer cette fanon d prrv>(V]pr au geste de la municipalité rad "Rar^ploTin, votant d'accorder la «r»n des Bellas Artès aux conférences de l'aht Lugan et d'inscrire une somme de 2.00 pesetas en faveur des Belges ? Luis LOPEZ. HBSMfiSEWV8L0NTJ«RE . Nous avons déjà eu plus d'une fois l'occi sion de signaler le succès obtenu auprès r ; tous les neutres impartiaux par n La Belg ' quo neutre et loyale » de M. Emile \Va: 1 weiler. ; Les Allemands viennent de rendre l'œuvre de notre èminent compatriote u hommage involontaire. Une dépêche de Ri L me nous apprend, en effet, que les journau 1 allemands et autrichiens ont mis à l'inde " la maison d'édition Orell Fussli, de Zuricl ; qui a publié la traduction allemande de l'oi : vrage de M. Waxweiler. Il leur eût été difficile de mettre mieux e " lumière la valeur de ce réquisitoire dresE r contre la fourberie allemande.Ils ne s'acha ■ neraieut pas ainsi contre une œuvre dont i pourraient dédaigner l'argumentation. ' Signalons donc, une fois de plus, à toi " ceux qui veulent s'éclairer ou en éclairs : d'autres sur le bon droit du peuple belg. ' ic La Belgique neutre et loyale ». ! Nous en tenons dans nos bureaux de exemplaires à leur disposition au prix d j 2 fr. 50. (Envoi franco contre 2 fr. 90). . ïm mMi aîl«Ms I snjaîfcig f.es renforts allemandis, envoyés en Gai cie pour la grande offensive de ces dernier i mois, provenaient de deux sources diffi-I rentes : 1° des dépôts de l'intérieur. ; 2* d front occidental. Sur ce front occidental, les prélèvement : opérés peuvent Cire évalués à quatre-ving dix bataillons environ. Ils ont, pour la pli part, été opérés avant l'offensive que nou avons prise à Arras ie 9 mai : c'est-à-d'l' que notre action énergique a, depuis lors fixé les armées ennemies. C'est à peine ; une dizaine de bataillons ont pu, après 1 9 mai, être envoyés contre les Russes. Les renforls reçus du front occidental pa le général Mackensen comprenaient : dej 1 divisions de la garde, deux divisions prelf vées sur le 90e corps, deux sur le 11° corp: la 56s division, la 119" division, la 11" div sion bavaroise, la 44° division. Ces forci: représentent à peu près 8 % des effectif concentrés contre la France avant le mois d mai. Quant aux formations nouvelles, tirée ■ d'Allemagne et envoyées sur le front orier i tal, elles représentent environ quatre corp i d'armée, formés au début de 1915. L'état-major russe estime que la capacit i .(l'accroissement de l'armée allemande si trouve épuisée jiar cet effort. (e il sa il foui su iiglÊi : APRES UNE TOURNÉE MINISTERIELLE. - QUELQUES IMPRESSIONS DE VOYAGE SU)< LA GENEROSITE AN- I GLAISE ET L'ACTIVITE BELGE. 5 e Nous avons eu le plaisir de rencontrer - hier l'honorable ministre de la Justice qui rentrait enchanté de la tournée qu'en com- s pagnie du comte Goblet d'Alviella il vient d'accomplir par quelques grands centres u industriels où il a pu rencontrer des grou-l; pes importants de nos réfugiés, à Successivement, les deux ministres s'en ' furent à Londres — où eut lieu la grande '• assemblée dont le « XX0 Siècle a parlé - 0 puis à Manchester, York, Bradford et s Leeds. Leur tournée avait été préparée par .■j Sir Ernest Hatch, le dévoué chairman du II Comité officiel anglais des réfugiés belges, qui les accompagna, ainsi que l'honorable Hugh Fortesene- et Sir John Leister Key. ' Dans toutes les localités précitées, le mi-G nistre de la Justice et le ministre d'Etat furent reçus officiellement par le Lord Maire 11 et les autorités locales. L" — A Manchester, nous dit M'. Carton de 1 Wiart, nous fûmes invités à visiter la su-• perbe bibliothèque de la ville, la « Ryland Library ». M. Guppi, le conservateur, nous 6 fit la surprise de nous montrer la remar-n. quable collection d'ouvrages réunis par ses 11 soins pour la reconstitution de la Biblio-s tfoèque d© l'Université de Louvain et en-x voyés par de nombreux groupes profession-:j nels. Aux abords de Manchester, l'interven-1 tion diligente de l'évêque de Salford, Mgr Casartelli, un orientaliste réputé, ancien professeur de l'Université de Louvain, a valu à nos réfugiés un accueil aussi aima-L" ble et dont tous louent la générosité déli-a cate. ,e Une grande et belle réunion patriotique " eut lieu au City Hall à laquelle assistèrent ' plus de quinze cents Belges et où en fran-çais, en flamand et en anglais, la patrie . belge, le Roi. la Reine, 1 armée, furent exal- tés et acclamés. " A Bradford, se trouvent établis do nom-l_ breux ateliers de menuiserie, couture, mo-" des, jouets, notamment, où travaillent nos : compatriotes. —De jouets? — Oui, sous la direction d'un architecte bruxellois uni a imaginé dôs type^s de ^ jouets tout à fait nouveaux et vraiment n réussis une vingtaine de nos compatriotes les fabriquent, et ils feront certainement p fureur tant ils sont jolis et bien conçus. i_ Ailleurs des groupes nombreux de travailleurs confectionnent des portes, des fe-r nêtres, des meubles, qui viendront merveil-n leusement à point lorsqu'il s'agira de re-e construire tant de demeures dévastée» chez n nous... Près de Leeds, de grands terrains vagues ^ ont été mis à: la disposition des Belges. Des ,j maraîchers brabançons — ils sont de Lou-r vain, Aerschot, Haecht notamment — y ont - établi une culture intense de légumes et leurs produits sont d'autant plus appréciés que nos paysans excellent dans cette bran- e che de production; tous se sont créés là x une source très appréciable de revenus. Il faut d'ailleurs remarquer, ajoute no-e tre interlocuteur, que,à de très rares exicep-j_ tions près, tous les réfugiés belges en An-o gîeterre ont trouvé à s'occuper. C'est qu'en £ effet le gouvernement britannique n'a ac- 0 cordé aucune allocation aux réfugiés.Ceux-ci dépendent exclusivement de l'initative privée. Des comités issus de cette initiative ont, depuis le début, et encore aujourd'hui — car la charité anglaise est vraiment inépuisable — assuré le logement, les vivres et le couvert à nos réfugiés, mais ils se sont surtout préoccupé — et il faut s'en féliciter vivement — de leur procurer du travail. t_ On peut dire qu'à l'heure actuelle, il est c peu de Belges qui ne soient occupés à une •_ besogne quelconque. La floraison des œuvres anglaises en faveur des Belges a pris des proportions in-^ croyables. M. Herbert Samuel, qiuii a r.■ ? n 'Cuvres dans ses at'nbl'ion-s rnïni-l.'rioll»'^. )_ et que M. Carton de Wiart a eu l'honneur de x rencontrer, lui a déclaré que e I tal des x comités ne doit pas être inférieur ft i 0)0 !... 1 Un détail intéressant de la visite ministe-rie Ile : — Nous avons constaté avec .îoie le -"nnte n Goblet et moi, nous dit M. Carton de Wiart. f-3 que nos enfants ont appris l'anglais avec urne rapidité surprenante, les. Flamands en s particulier ; c'est à ce point que, dans les écoles anglaises qu'ils fréquentent, nombre s de petits Belges sont premiers... en anglais. :î' Au total, de son voyage, le -Ministre ne i rapporte que d'excelllientes impressions. Nos '' réfuîgiés sont_ satisfaits, ils travaillent ga-s gnent leur vie ; leurs enfants rapporteront e dams leur ba,gage la connaissance di'une langue modeme particulièrement précieuse et le réconfort que leur a apporté la visite des - envoyés- du gouvernement belge Leur a donné unie nouvelle provision de patience et d'espoir...Nos soldais auront biestêi '8- des baias-douehgs u Bonne et excellente nouvelle pour nos sol-s dats. Dans quelques semaines, des bains-douches seront établis à proximité du front, i- pour les officiers, sous-officiers et soldats, s Les appareils seront installés dans de vas-3 tes baraquements à raison d'un baraque-i, ment par division. Chaque baraquement se-;i ra desservi par un puits. e L'initiative de cette excellente mesure est due à un industriel liégeois dont nous ne ci-r torons pas le nom pour ne pas l'exposer à k des ennuis au cas où il rentrerait en Bel- - gique. Qu'il sache que l'armée belge lui est , infiniment reconnaissante de sa générosité - et qu'on retiendra son nom, après la guer-s re, parmi les noms des citoyens qui auront s le mieux collaboré à la défense nationale. e M. X... n'a pas hésité à tendre la main à ses amis et à ses proches ; il y est allé lui-3 même d'une contribution importante. Le - département de la guerre l'a encouragé et s l'a aidé tout de suite, avec l'esprit de décision qui le caractérise. On s'est mis à l'œu- é vre sans tarder et dans quelques semaines, i répétons-le, toutes nos divisions seront pourvues. LA SITUATION MILITAIRE mrui. On se canonne vivement au front belge, au milieu d'incidents de trop peu d'importance au regard de l'ensemble pour que les communiqués les mentionnent. Ces incidents ont cependant leur valeur car il s'y déploie la plus belle vaillance. L'autre, nuit, me dit-on, une compagnie de chasseurs, aux avants-postes de..., partit à l'attaque, baïonnette au fusil; l'ennemi veillait; soudain, ses fusées lui montrent les assaillants rampant sur le sol; aussitôt, grêle de balles et rafale de mitrailleuses. Mais ii était trop tard : les chasseurs, d'un bond, lui tombèrent dessus, au cri de : « Vive le Roi ! » et ce fut une hécatombe : la compagnie fut citée à l'ordre du jour. Faut-il prêter grande attention aux entreprises allemandes sur le front français '' D'aucuns ont cru voir, ces jours-ci, dans la simultanéité des attaques ennemies menées sur lesCôtes-de^Meuse et à la lisière de l'Argonne, vers le Four-de-Paris, le signé sensible d'un dessein d'ample envergure : il s'agirait pour l'ennemi de tenter à nouveau l'encerclement de Verdun. Voilà qui serait bien présomptueux de la part d'une année dont l'infériorité numérique est notable et qui a déjà bien assez de soucis à pourvoir à la défense de ses lignes, soumr À qui veut s'en tenir au point de vue restreint des résultats immédiats, les événements de Pologne et de Galicie continuent à être fâcheux. Poursuivant leur offensive sans se donner le temps de reprendre haleine les Austro-Allemands ont poussé leur front nord jusju-'au delà de Tomaszow, sur la Tanew, et jusque Krystynopol, près du confluent de la Rata et du Bug; ils ont même atteint en Pologne méridionale,dans le gouvernement de Lublin,les sources de la Vepr. D'autre part, au front Est, les Austro-Allemands sont sur le Bug où ils tiennent notamment les approches de la ville de Kamionka. Plus au Sud. sur la Gnila-Lipa, ils entourent Przemyslani. Devant eux, l'armée russe bat en retraite,en livrant des combats d'arrière-garde. Mieux : tout à fait au Sud, sur la rive gauche du Dniester, dans le secteur d'Halicz, les Russes onî repris une offensive locale et ont contraint l'ennemi à repasser le fleuve. Dans l'ignorance où nous sommes des forces engagées dans cette action, il n'est pas possible dé dire si elle aura quelque retentissement sua l'ensemble des opérations, mais on peut en douter car ce secteur est excentrique et 'e point sensible, — ne l'oublions pas, — est toujours entre le Bug et la Gnila-Lipa. où l'ennemi s'efforce de rompre le gros de nos alliés. Sur quelle ligne ceux-ci s'arrêteront-ils? Jusqu'où l'ennemi continuera-t-il sa poursuite ? Quelles seront les conséquences pour le front russe de la Vistule de la marche ennemie sur la Vepr ? Autant de questions à quoi il ne saurait être répondu que par de fragiles hypothèses. En tous cas, plus 'ennemi s'enfoncera en Volhynie et en Podolie. moins il y aura de chances pour lui d'abord, de reporter sur le front occidental, — le nôtre, — les 250 ou 300 bataillons dont il a besoin pour y rétablir l'équilibre des forces; ensuite, de jeter sur l'armée menaçante du général Cadorna les divisions qui arrêteront sa marche. Les derniers combats en Chersonèse de Thrace ont été valeureux. Ils ont étendu sensiblement la zone de débarquement des Angle-Français dans le secteur de Kritia. C'est le chemin qui mène à la crête dorsale ^e la presqu'île d'où pourront être pris sous le feu direct des batteries alliées les ouvrages de fortifications des Dardanelles. Pau! Crokaert. -es- ■ Four trois amputés de Sainte-Adresse NOTRE SOUSCRIPTION EST CLOSE Rencontré hier matin M. de Paeuw, chel d» cabinet civil diu ministre de la Guerre, qui nous a dit : « Vous avez ouvert une souscription: en faveur des soldats belges amputés ? Ce n'était pas nécessaire. Assurément, vous avez bien fait de féliciter votre correspondant de sa généreuse initiative ; niais vous pouvez lui renvoyer son obole et reprendre te louis do la rédaction, car la question dtes bras et des jambes artificiels pour nos mutilés a été résolue d'une manière très élégante par lie ministre die lia Guerre. Les médecins militaires belges de l'hôpital Alibei't Ier à Rouen, parmi lesquels on compte plusieurs orthopédistes distingués* ont organisé, de leur propre chef, un atelier pour la fabrication de membres artificiels perfectionnés. Un jeune ingénieur, déclaré inapte au service die guerre, conduit les travaux et, sous la direction compétente des médecins, ii a constitué rare équipe, avec des ouvriers, comme lui, incapables de combattre. Un jeune patron modeleur en bois façonne les modèles des membres à remplacer ; un ancien ouvrier sellier les moule ; un aulro a appris à f açonner les armatures métal-tiques, Ainsi l'on parvient à créer, pour un prix de revient qui vaxie de 20 à 40 francs, d'admirables appareils de prothèse que l'in-diustrie privée fait payer 500 à 900 francs. Inutile de vous d'ire que le ministre de la guerre, dès qu'il a connu celte initiative, en a chaleureusement félicité les1 auteurs, et qu'il l'a prise sous sa protection. D'accordi avec le lieutenant général Mélis, inspecteur général du service de santé, il a décidé que tous nos amputés seront pourvus gratuitement d'appareils die prothèse.. Pour ce qui est des troisi amputés do Saimle-Adressie, ils sont partis hier, avec un cuatrième compagnon d'infortune, pour Rouen où on tour faboiiiqueira des appareSU qui remplaceront les membres qu'ils on( glorieusement perdius pour la Patrie..» Inutile de dire que nous sommes enchantés de cette solution. Nous avions encorq reçu quellquies dons ; nous lies versons avec les premiers à notre souscription pour les soldats belges prisonniers en Allemagne, croyant bien devuncer ainsi te désir de3 donateurs. & & Nous avions encore reçu : M. R. T. B 20.0(1 Pour que le Gouvernement intervienne 0.5C M. et Mme C 7.00 Un père de famille qui a le bonheur d'avoir tous ses enfants autour de lui p y 2.50 Les employés des Ponts^et-Chaussées détachés au service des renseignements militaires, 36, boulevard de Strasbourg, Le Hâvre 27.00 Les employés du Bureau des renseignements militaires belge, 36, boulevard de Strasbourg, Le Hàvre.. 32.40 Anonyme 20.00 Total -114.40 Report de la Ire liste ...... 25.00 139.40 DERNIERE HEURE Communiqué eficiel fraaçais 1)0--: Paris, le 1er juillet, 14 h. 50. Nuit calme. DANS LE NORD, DANS LA 1EGION D'ARIIAS ET JUSQU'EN CIIAM-°AGNE.L'attaque allemande en ARGONNE, signai ée hier, a été particulièrement violente ; es forces engagées peuvent être évaluées l deux divisions. Celte attaque a été en-•ayée. Deux nouvelles tentatives sur nos ranchées ù l'Est île la roule de Binarville ml été repoussées. Une autre attaque violente engagée par, 'ennemi DANS LA REGION DE METZE-i RAL a été contplètement arrêtée. Les Aile■> nands ont subi des pertes importantes. LA BATAILLE EN GALIGIE ET EN POLOGNE MERIDIONALE Petrograd. 1er juillet. — Officiel. - Vof< ensive ennemie continue vers la Vepr cl e Bug. (La Vepr ou Wieprz est un affluent ae la Vistule qui se jette dans celle-ci à lvangrod. Prenant sa source près de Tomaszow, clio Xîule du sud au nord. La région indiquée st celle de la Pologne sud-est.) Nous avons repoussé plusieurs attaques ennemies sur le Bug occidental et sur la jiùla-Lipa. (Galicie orientale). Près de Halicz [Dniester), nous avons iris l'offensive. Nous avons rejeté l'ennemi ayant passé au delà du Dniester. Nous zvons fait plusieurs centaines de prison. tiers. les succes du général both/v Pretoria, 1er juillet, — L'armée du général Botha est arrivée à Okaputu, dan= le sud-juest africain allemand. JOURNAUX ALLEMANDS SUSPENDUS Amsterdam, 1» juillet. — Le « Berliner Tageblatt » annonce que la « Gazette populaire de Koenisberg » et celle de « Boer-liz « ont été supprimées pour reproduction d'un article du « Vorivaerts » sur le socialisme et la paix. XX—— TERRIBLE ACCIDENT DANS UNE HOUILLERE ANGLAISE Kirkbv in Ashfield (Nottingham Shire), 1er juillet.— A la houillère de'Bentinck, uns cage est .tombée au fond du puits. Des quatorze mineurs qu'elle contenait, douze ont été écrasés. Les deux autres ont été blessés. Gassanade au front bêlgg DO'f- Le grand: quartier général belge commw miquie le bulletin suivant : Situation le 30 juin : L'artillerie ennemie a canonné, par inter* ■ millenees les abords de Wulpen, Rams■> ûap<pelle,'Pervyse, Schefwegc, Caeskerke, le terrain devant et au sud de Dixmude, linsi qu'au sud de. Saint-Jacques-Cappelle, 'es environs du fort de Knocke, de Rcninghe il de la Maison du Passeur. Notre artillerie a vivement c&nlreballli les batteries adverse.s et dispersé divers groupes de travailleurs ennemis. (Le lieu dit « Fort de Knocke est situé 3M confluent de l'Yser et de l'Yperîée. Ce n'est nullement un ouvrage de fortification permanente, comme son nom pourrait î© faire croire.) Ick'c allemand dais la Baltique XX UNE escadre ennemie qui tentait un debarquement est mise en fuite. Petrograd, 1" juillet. — Officiel. ■ - Uni division de vaisseaux allemands, compre-i nant un cuirassé, un garde-côtes, quatre) croiseurs légers et plusieurs torpilleurs, a bombardé le fort de Windau, tentant d'opérer un débarquement. Nous avons repoussé celle tentative. Un torpilleur ennemi, heurtant une mine., a sauté. Nos torpilleurs ont engagé le combat et ont contraint la flotte, ennemie à s'enfuir. (Windwii, an Courlande, est situé à cenfl kilomètres a-u nord du port de Libau occupé, comme on te soit, par les Allemands.)

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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