Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 02 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw58h9c/
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LE XXE SIÉCLE |»!U\ DK LADONNEUKNT .*5 Francs par ni »is à en.,'())'< /• mandai postal) KiiVoyct les demandes a i;ai>ministkati:iïîî ihJouunal #is*. rus de la Bots» — I>5HA'T.E Di rccteu r : FERNAND NEURAY fco m' il i 2redi 2 Décembre 1914. i PUBLICITE, l'SiJT'iTË CORÏIESPOXDARÎCB S.,:»* II limnc.x 0.50 Siitt-ijo S3ij)i>lôai»ei»i»«lre.. 0.25 «liviîi'seis s» for Fiai*. I Adresser les annonces à L' AI)MINISTIiATKlJll du.IOURNAL 28 tir rue da 1s Bourse — LE HAVES Téléphone n 1405 Ouotïdien belae paraissant au Havre ppiiioi n itali M. Auguste Molot, député de Namur, c vient de revenir d'Italie, où il a accom la meilleure tâche patriotique, définit résume dans l'article ci-dessous les co plexités de l'opinion dans la Péninsule i toutefois, notre pays recueille les symj thies de tous. Le jeudi 19 novembre, au piomi même où j'arrivais à Gènes, une grai foule se portait vers le consulat de F gique aux cris de : « Vive la Belgique Quand, en pays étranger, on entend, surtout dans les moments que nous vons, de telles acclamations, il est possible de n'ùtre pas profandém ému. Je m'informai et l'on me dit i c'était une manifestation provoquée le discours d'un député belge. Jutes Destrée venait d'avoir un gr, succès oratoire en parlant, avec l'< quence qu'on lui connnil, de noire pf de son passé de travail et de paix, son présent tragique et sanglant, auditeurs avaient voulu manifester le sympathies et leur admiration en al saluer notre drapeau. Il m'est arrivé très souvent, de c( tater que nous nous étions acquis incroyable prestige à l'étranger Qt particulier en Italie, par notre fid. - aux traités et par notre héroïque ré tance. On nous connaissait d'autres quali Les nombreuses sociétés commerei. et sociétés de tramways que nos cou triotes avaienl établies dans nlusie grandes villes, leur avaient donné la putalion d'industriels et de llnanc avisés qui fondent des élablissenu partout et tirent des dividendes de I les pays. Nos artistes, nos professeurs, nos vants étaient appréciés. . Pour les catholiques sociaux, n étions nn exempte vivant de ce que | réaliser, sur le champ des réformes ciales, une nation gouvernée par de? liioliques. Mais personne ne,considérait la gique comme une terre de héros, attitude depuis le 2 août ;> été une r lation. A l'estime, s'est joint un trè: sentiment d'admiration. Toute une 1 rature est éctose pour chanter n gloire. « Et même si la terre belge » vart être tout entière envahie, dit 1 » de ces poésies, il y aurait toujours » Belgique, car toute terre par où » seira le roi Albert et ses héros dey » dra belge d'enthousiasme. » Lorsque notre pays renaîtra plus n encore, plus fier de lui-même que pr passé, ces sympathies et ces admirai lui donneront une situation intorn. mile qu'il n'aura jamais eue au cour toute son histoire. * * * On a demandé si l'Italie allait fai) guerre pour nous protéger. C'est pou la naïveté au deT;\ des bornes perini Le peuple italien, quelles que so ses sympathies nu ses antipathies, très divisé sur celte question de ' guerre. Le parti radical, que M. Lorand a fondément remué par ses conféren esl pour la guerre contre l'Autriche. 1 le parti socialiste, il y a deux coura Les socialistes classiques, les. in te tuels sont contre la guerre, • parce Karl Max a dit qu'une guerre est jours faite au profit des capitalistes ( tre les ouvriers de tous les pays. S une scission s'est produite au sein iui parti. Un socialiste notoire a fondé, en pli concurrence avec 1' « Avant,i. ». journal et officiel du socialisme italien, un nou-veau journal, qui se prononce pour la guerre contre l'Autriche. Les catholiques italiens et les libéraux conservateurs !nt sont pour une neutralité vigilante et iC1q armée. ;el_ Ces classifications sont d'ailleurs trop ; „ strictes. Malgré les décisions du parti, el de nombreux radicaux continuent à te-vi- nir pour la paix et j'ai rencontré des m- catholiques favorables à' la guerre contre Bnt l'Autriche. Ceux-ci craignent l'hégémo-jue nie allemande; ils n'ont que mépris poui par le catholicisme officiel, le catholicisme instrument de règne, le catholicisme è md 'a Joseph II de l'Empire autrichien. IL Ho- ue regardent pas lu France comme une vs, nalion athée. Les journaux catholique: "(je d'Italie ont publié un long article d( Rete M. Russo, intitulé « La France qui s( jirs bat », qui a fait une grande impressior ant là-bas en décrivant le mouvement de re naissance religieuse en France. Enfin mis- ils admirant ardemment notre pays, un, Au milieu de ces opinions divergentes en' un point semble acquis, c'est qu'un lité guerre contre la France serait profondé sis- ment impopulaire. On dit courammen que ce serait la révolution et la républi tés. que en Italie, •les *** nrs gouvernement s'arrange très biei ri. fle ces divergences de vues. 11 a une pc jer litif[ue italienne, purement et simple ,nl^ ment italienne, une politique de raiso: ous non de sentiment, basée sur oc que so chef appelle : « L'égoïsme sacré, de I sa_ patrie. » Pour le moment, c'est une politiqu lls de neutralité. el|'l t^o gouvernement italien voit sans pre s0_ fond déplaisir, - question d'humanit ' mise à part, - toutes' les grandes puis sauces de L'Europe, sauf l'Halie, use rp]_ dans une guerre sans merci le meilleu de leurs énergies et de leurs forces ; 1 évé- puissance italienne sera relatryemei . vjj plus forte quand les autres auront d. pensé ce qu'elles ont ; elle, rien. 0jrc Très prudemment, néanmoins, le got (je_ vernement se prépare à toutes fins. ,]ne demande d'importants crédits pour l'a unr niée et pour la marine ; les fournisseui pas- de la fiolte et do l'armée travaillent, jen_ plein ; une mission vient, m'a-t-on di de partir pour l'Amérique du Sud, e vue d'acheter 25.000 chevaux. ;r ]P Au printemps, l'état militaire de l it, i ou s l'e sera considérable. Au printemps, le ,ljn_ situations se seronl dessinées. 5 Si les belligérants ont épuisé, .sans n sultat décisif, la grande partie de teui forces vives, quelle occasion pour le go. vernement italien dont l'armée et 1 e la (lotie, bien approvisionnées, seront il sser tacles, de remporter un grand succès (1 ses. plomatique et de mettre fin à la guerre ient Si l'un des deux belligérants e: est écrasé, il est certaines parties de l'Ei la rope ou de l'Afrique que l'Italie ne lai sera pas occuper par d'autres. Sur pro- doule s'y installei*a.-t-etle sans dernaii le ces. la permission à personne. 'ans Elle se réserve donc, en manifestai nts. ses sympathies donl nous avons ta pli lec- large part el ses antipathies qui vont que l'Autriche, mais en se bornant iï ma lou- quer les coups. ;on" Auquste MELOT. lais du Député de Namur. Une visite à liéligoland l.e (( Times » n reçu <:omrhunication d'une lettre racontant la visite par lui étranger tk la forteresse d'Hôligoland ; celle lettre esl datée de Kiel, 15 novembre. L'étranger dit qu'il put profiter d'une occasion pour se rendre à Héligoland- Il se trouvait dans la baie de l'île dans l'après-, midi, il faisait déjà sombre, et, vingt minutes après, on ne voyait plus que la petite ville el la ïaibto lumière de l'avant du canot à vapeur dans lequel il était. Soudain, il entendit le bruit d'un autre bateau ; c'était un torpilleur faisant une reconnaissance dans la. baie... Des torpilieurs faisaient des reconnaissances et des .signaux de l'un à l'autre toutes les sept minutes, ('.es signaux sont nécessaires, car, vers le milieu d'octobre, alors que les navires faisaient leurs reconnaissances tous feux éteints, deux torpilleurs allemands très rapides entrèrent en collision ; tous deux furent gravement endommagés, et l'un d'eux était sur le point de couler. L'Ile est très changée depuis la guerre : à la place de la station de bains des anciens jours., est une forteresse terriblement armée. Tous les habitants ont dû quitter l'île ; on ne rencontre plus que marins et officiers de marine. Quelques ouvriers et des ingénieurs sont les seuls civils et cinq.» nurses » sont les seules femmes dans l'Ile. La partie de l'île la plus chargée est l'Ober-land. Beaucoup de maisons ont été détruites, bien des arbres abattus 'pour faire l'espace libre devant les canons. .Malgré que la scène ait. changé, l'esprit de la garnison est bon, et les musiques jouent chaque après-midi. Entre six el sept heures, le soir, le dur service de la. nuit commence : il faut surveiller la mer, et les hommes veillent ei attendent nuit après nuit, heure après heure, pour n'être pas surpris par leur puissant ennemi. DONS GENEREUX Des artistes belges, MM. Antoine de Valley, premier ténor au théâtre d'Anvers ; Colbert, premier baryton au théâtre de Ycr-viers ; A. Steurbant, premier ténor au théâtre d'Anvers, donnent, depuis plusieurs semaines, notamment en Angleterre, une série de concerts au profit des ambulances belges. • Ces artistes viennent, à là suite de leur 59° audition, d'envoyer un mandat de 20.000 francs au ministre de la Guerre. Ils annoncent, de plus, à Al. de Broque-ville — qui leur a adressé, avec ses remerciements, ses chaleureuses félicitations — qu'ils enverraient sous peu une ambulance molo-car de seize placés à destination de la. Croix-Rouge. LYivôqnc de Grenoble vient d'adresser un don de 1.000 francs au ministre belge de la Guerre « pour les victimes de l'invasion allemande » et plusieurs colis de vêtements chauds. line dépèche de Madrid, 30 novembre, annonce qu'un certain nombre de conseils municipaux ont volé des ordres du.jour de sympathie pour le peuple belge. ^ ^ ^ © © Les miniers civils belges m Allemagne Le (( XXe Siècle » publiera dans un de ses plus prochains numéros la liste de tous les civils belges prisonniers ou retenus en Allemagne, avec nom, prénoms et profession de chacun et indication du lieu connu de détention. ? ! J/iourir pour mourir Éi UN BELGE ASSOMME UN OFFICIER PRUS eil C'était rives-Lille, le (i octobre, rnal témoins oculaires, les Boches se 10ll- rent d'ans la localité à des pillages pa y ja et, ivres, san,s doute, brûlé r ont des ma .ues installére.nl .des canons dans les rues e 1(lJ.s luiront fusiilller les habitants. ,» et Cinq hommes, dont un vieillard de 7 ruaient mis au*mur. Iro-p 11 .Y eut, raconte un jeune garçon q arti se sauver des balles prussiennes, qu \ secondes d'uni silence terrible. L'offici des dirigeait l'exécution esquissa le geste i n tre v0,r son sabre pour commander le feu. 5in6" A ce moment, un de nous, un Bel pour courba, la tête rentrée dans les épau isnie — Veux-tu- lever la tête, fainéant de ne à çai.s ! oui a l'officier. • — Mourir pour mourir, grommela une entre ses e lents, il faut que j'ein (lll0s .avant !... En- même lenijps, il bondit, prit l'c 11.se par les épaules et l.ui décocha au cr ^sion ['.oslomae un si formidable coup .de lé C lWlillemanid alla, rouler à dix pais.de li nfui., casicpue avaith sa.ulé au loin : sa tête suir Le pavé : il perdait des filots de s. nies, a dû avoir le crâne, fracassé. i une j — Mais sauve-toi dome ! Suiis-md ! crita. lie Belge, en voyant que je dm ment . tout interloqué pendant que les Aile ubli- s'emipreasaiient aiatûfuir diu blessé. Et m'ayant. donné ce côraritable cor détala, de toute la.viitessie de ses jam bien ... "La Reiue fles Beiges a M îiisis vive ®e vous " SIEN l.e généralissime Joffre a reçu, sous sa ^0'11.11 lente, au grand quartier général, les repré-l'v'ie" sentants: des grands journaux de Paris, rtiels, L'entrevue fut brève. isons, — Soyez les bienvenus, messieurs, dit t vou- je aéoéralissime ; nous ferons notre possible pour vous faire voir tout ce qui peut 0 ans, vous intéresser. — Allons, bon voyage, au revoir, messieurs ! li poil Deux journalistes, photographes ama-îlques teurs, se risquèrent alors à demander au e.r qui généralissime la faveur d'une courte pose. fje le- —r- Je n'aime pas beaucoup (.a, leur répon-dit-il, mais, ajouta-t-il aussitôt, comme s'il craignait de les chagriner, à la guerre com-P ' " me à la guerre. Allez, messieurs. 1 s* Et docilement, se posant devant un ta-Fran- |)ieau nojr couvert d'une carte russe. 1( général se prêta aux opérations des photo-[e Bel- graphes. — C'est fini ! ue un . vous avez été assez, long^jaiessieurs. dit-il. La. reine des Belges, qui dernièreinenl vfficier m'a photographié, a été plus vive que vous )u x de e, que * 'soraa Ls Rei d'Angleterre ea France an g. Il ' . ! me On compte recevoir incessamment, dit h teurais « Journal" de Rouen », la nouvelle officiell-mamds que le roi George V d'Angleterre doit ve nir rendre visite aux troupes britannique: tsei.l, il qui combattent si vaillamment dans le non bes. de la France et en Belgique. H A LA BATAILLE DE LTSEI tique rro. Les troupes belges ont brisé presque seules anité les terribles efforts des Allemands nu is- nser illeur - j r r(>c}i qu'on lira ci-dpssous et Que p 'S ^ la aujourd'hui, notre excellent confié. ni eu I. le Couiner die l'Armée, a lu sécheresse (Vi il clé- procès-xerbal.Bas la inoindre coulew jl n'< est,à noire avis du moins,que plus éloquer. ' °'OU- précision et cette brièveté toutes mi iï taires, si elles sont décevantes pour les am • _ leurs d'émotion, contenteront pleinement h ' ar" lecteurs qui cherchent, avant tout, la véri seurs (i.ans \(> Téxit de guerre. Impossible, (Va eut, à. leurs, de mieux mettre en lumière V hé roi l dit, me de nos soldais qu'eu, racontant simpl | 0^ ment, jour par jour, les épisodes de cet lutte de deux semaines, acharnée, Ion r[( temps indécise, qui nous coûta plus de vin , mille hommes, mais deux /ois plus cruel $i pour r ennemi arrêté el battu. fis lé- La bntailie de l'Yser a débuté le 16. ( leurs jour-là, La tète de pont de Dixmude fut a 11 > o-q.i- quéie pouir la preiiiière fois. En réalité, i pf |;, A Me in an dis exécu'laienl à cette date, ain I j i|ii,e le prouve un radliû-t.étéigi'aimûTie in le I -i " cepté, unie reco-iKn^issanice offenéiiive à l'etf dé se rendre comnte de roecuipation i erre ! rvser. > est L'armée belge, avec une biigadle de fu.f l'Eu- liiiers-mjariins français (celile-ci sans arli 11 « lai^. nie), était chargée de la défense du ' coin Sîins d'eau. i i.. Le. 17. les premiers obus tombent sur lou 1 1 réteuidue du"front (posilions avancées) occ pé par l'armée belge. *slant f_jq 18 manque le début de l'actlnon violen plus que les Allennands poursuivront juisqu'au ; ont à octobre. Du côté d'e Dixrnuidie, rieoi. ne : mnr- prodiut dans cette, journée, mais des a tiques sévères se décikinchent sur tout le re tanît «dm. front. Dans l'après-miKli, après ua lu lté opiniâtre, les troupes avancées de i D A, à Mannekensvere, et de la i C A, lvey.cm, d'oivenf céder sous le nombre. Dai la nuit du 18-19, la quatrième diviscon beli< exéou ant. une contre-atllaque, repirer Iveyem à l'ennemi el réoccupe toutes si positions. Le 10, l'attaque redouble d'Intensité. Lomibartzi^die, trois assauts successifs soi briillUJamment repousses ]var la 2e division Sur le front de la lre division, l'ennemi bo . ne son. action à une canonnade intense. V L'rs ; ci1)té do la 4e division, B-eerst est enlevé n Keyem, violenYmenit attaqué par l'in fan ter . adverse. Afin de dégager le front de la s sf" diviision, ordre est donné aux fusiliers-ni. (' sf" éim.s françaits et, à la 5° diviision belge. < m< L"' sortir-de Dixmude et de contre-attaquer si , lo front Beersl-Yladsloo et le Praet-Bosol •n nnn A ,ln tombée de la nuit, l'attaque a piogre ' v sé : les liisières sud de Beerst- ci le village < Yla-dlsilOo sont, en notre pouvoir. Mais, à r ■nier" '^omeart, on apprend l'arrivée, vers Roi ' 1ers, de forces,.ennemies conisidénables. Fo l*ince r'c '^t d«e donner aux fus,iilierswmarinis et à 1 de division, belge, l'ordire de réoccuper leui positions dt:i mailim. Dans la. nuit du 19-24 »r un ^eyem est î-enris par l'eniiemi. - ision — , icn'ts Le 20, les Allemands mondent, nos pas lirmis de projectiles die tous calibres. Dès 1 I e début de la journée, ils poussent une fort meils •attaque siur le front de la 2e division et, enli i0 veut la ferme Bamburg, mais ils n'y rester qu'un instant. Une énergique contre-attaqu les bouscule, el les Belges réooeupeni 1 ferme: le soiir, cependant, les positions avar QO cées de. ce côté' doivent être abandonnée.'-Une attaque poussée sur Dix n finie est re.jo lée avec grosses pertes. Ce poin-t était dV fen-diu par une brigadle beige et la J>rigad française die fusiliers-marins^ renforcée pa 1)1 H die l'càrlillerie belge. Sur le restant du. front t»11" aucune trompe d'infanterie ne cherche i percer. L'eibnemi esipère visiblement, écras.e . nos nosdtion.s par le seul effet de son artiille II rie. Dans la nuit du 20-21, le bombardemen tous c tfvtiiiiue loujours avec violence ; uine nou s en veiïe tênâtive est l'aile sur Dixnmde, ma:': sans plus de succès. ofes- | j, 21. dès la, première heure, les Alla1 mnu mai: k se jettent, ù nouveau sur la tète di pttn-l de Dixmude ; ils sont encore repounsisés i- I Sçlloorbakke, mais ils échouent sur les dei •c j points. A la tombée de la nuit, une doui: n. ! a.t.taqiue -est, menée sur la tête de pont 'iï Dixanudic e-l s'iw les. Iraneliées qui borde /. ; l'Y perlée J Cette nonvelle tental'ive ne se i- j qu'à marquer un niouveaii succès pour n iir ' trouipes. •.v Mais nos .soldats n'ont cessé de pombatt té dio-piuis Anvers el. leur épuisement est. gra.n :t- Le 22, les Ulemands attaquent Tcrvar si et parviennent à -p-i^'îidire. pied sur la ri c- ganche de l'-Ys-er. Une première conlre-atl te que menée par les troupes de la lre divisai 7- belge ôohouc, mais elle est bientôt sun // d'une seconde, qui rejette lies AHeman le dams l'Yser. Toutefois, ces trompes sont la. merci d'un nouveau retour offensif q l'ennemi! pourra exécuter avec des fore ",e fraîches. Daine la nuift do 22-23, l'attaque i n- doutée se prod'uit et Tervaele reste- ai ïs mains- des Allemands. si r- *** Le 23, intervient l'c pneniier renfort f.ra çai.s. La. 42e division s'en,gage vers Xieupo: ,j_ ma:,s le tir de l'ennemi es»t si violer'1, q-cette division ne peut que traverser, lienl ',s men.t, les ponts de la villlè ; le soir, elle air; ve à hauiteurde la ligne Bamburg-Lombati zyde, où eillle relève les troupes de notre d'il vision. Cependant, la situaition devant fronit des tro el 4e divisions belges s'e I aggrav/'e. L'ennemi a fait, passer dès fore m : importantes sur la. rive ouest de l'YSeir < ,c dès le matim, reju-enamt son mouvement. < avant, il rejette nos trompes qui, recuiai s_ lentemen't s:>u,s sa pression, occupent, K> soir, une position de repli créée en arriè i | de la boucle que fait l'Yser entre Schoc :L bakike e.t Tcraivete. Mais l'effort fait le 23 )'s achevé dfuiser nos. forces. L'intenenttton . ,-0 troupes fraîches s'impose. Ce seront d-'i(] lroii])es de la 4e division française qui, pe liS dant les joumnées suivantes, aideront pui samment nos troupes- à refouler déifinitiv Y nient l'ennemi. "lL Dams la nu.it du 23-24, l'ennemii dirij j. sur Dixmude quatorze attaques qui soi brillamment repoussées par les Belges u les fus.iliers-marins français, q Du 23 au 30, les Belles soutenus par 1 i"0 î-2° division, les fusiliers-marins et quK je ques bataillons de territoriaux, défendirei pied à pied le terrain compris entre l'Ysi •c | et la ligne ferrée Nieuport,-Dixmude, ligr 1(,, ! que, malgré ses efforts désespérés, l'enn , mi ne parvient pa.s à conquérir. Ayant ré-u ._ si à occuper le village de Ram se a,pelle. ,(1 l'ouest du chemin de fer, il en fut définit p vement, refoulé Je 31 par une contre-atti que vigoureuse menée" par des bataillor de la 42e division française, de la 2° div a si on belge et par des fractions de la 3°. s Les progrès) de l'inondation obligèrer bientôt les Allemands à abandonner pre que complètement le terrain à l'ouest c' l'Yser, dont la conquête si éphémère lei; avait coûté tant de pertes. j. Ainsi, du 17 au 23 octobre, les troupe ,, belges, avec l'appoint d'une brigade de fi 0 siliers marins français, résistent seules la poussée allemande. Du 23 au 30, elle 1 continuent la lutte de Nieuport à Dixmudi P grâce à l'appoint, d'une division française i En donnant aux troupes amies le temp . d'intervenir, cette armée, qui n'avait ^ess de combattre pendant, deux mois et dem . cette armée, qui n'avait pas disposé d'u . srml iour pour sa réorganisation après so' • ho bile retraite d'Anvers, a rendu un nor r veau et précieux service à la cause des Al , liés. i La bataille, de l'Yser a été pour elle u: r incontestable succès, mais combien dure - ment acheté ! L'armée belçe, dans sa. ré I sistanee héroïque sur l'Yser, a perdu 1 - quart de son effectif. Les Allemand >; - valent, fait des pertes de beaucoup snpé rieures. Us abandonnèrent, sur le terraii - de ln lutte leurs morts et leurs blessés 1 annntité d'armes pt de munitions et deir . pièces de sro<; calibre qu'ils avaient port. Dernier communiqué officiel Quelques canonnoiks Situation inctiangi COMMUNIQUÉ FRANÇAIS sez grande activité AU NORD D'ARRA . , , ,r ^ ir DANS LA REGION DE L'AISNE, can Paris, 1» décembre, 15 h. 15. ^ intermittente sm. tout le fl.ont. EN BELGIQUE, la canonnade fut assez en ARGONNE, les combats continu vive dans 1a, journée d'hier ; aucune atta- sans modifier la situation, que d'infanterie allemande. EN WQEVRE ET DANS LES VOSG L'ennemi a continué à montrer une as- rien à signaler. leV au L'ennemi a continué à montrer une as-tose.258 HMpEHHUmaSIlliE in li Saini-Albsri à Some ;se, le photo- , , Du. correspondant romain de la Croix, /< • „, 30 novembre : sicui s, , vinent Dimanche matin, la colonie belge s es vous 1 retrouvée nombreuse dans l'église Saint Julien des Belges pour célébrer à son toui la fête patronale du roi Albert. La messe qui suivit le « Te Deum » fu âftGG chantée par -Mgr Vaes, recteur de Saint aâiWw Julien assisté des abbés Pelzer et Vloe mans. Le recteur, dans une émouvante allocu dit, le tioii, rendit hommage aux vertus éminem iiiTTïïT me'rlt royales qu'Albert Ier a manifestée 1 ' d'une façon si éclatante en ces quatre moi oit ve_ de guerre dans le silence du cabinet comm iniques sur le champ de bataille et auxquelles ré le nord pondent noblement le généreux dévoue ment de la reine, l'indomptable énergie de l'armée et la courageuse résignatioi des populations si durement éprouvée!- Ayant mis ainsi en relief les motifs d'espé rer le triomphe d'une si juste cause, i engagea, en terminant, ses auditeurs à cor J! |N) sacrer toutes leurs énergies à la patrie el jja BC par des prières plus abondantes, par- un ™ vie chrétienne plus intense, à mériter 1 libération de la Belgique. Après la cérémonie religieuse, un télé gramme fut envoyé à l'héroïque roi de Belges pour lui porter l'hommage d'adm: ration et de respect de la colonie romaint On remarquait parmi les assistants bo: nombre de membres de maisons religiev es deux ses l^ane et, aux premiers rangs, M. 1 double baron d'Erp, ministre près le Saint-Siègt pont de MJiie la baronne d'Erp ; M. van Zuyler bordenl secrétaire de la légation ; M. le courte va: ne sert c^en Steen de Jeliay, ministre près le Qu o-ur nos '"iual ; M. de Lichtèrvelde, secrétaire de 1 légation près le Saint-Siège ; M. Papeian m bat tre Morchoven, secrétaire de la légatioi L ^rand. Pr^s le Quirinal ; M. Dubois, consul d crvaete Belgique : Mgr de t'Serclaes, recteur d la. rive Collège belge, qui vient de rentrer à Ronn tre-atta- M.?1' Pottier, chanoine de ' Sainte-Marie division Majeure ; Mgr Jansens, secrétaire de 1 1. suivie Commission biblique ; le P. Voste ; M. € emands Mme Bolle : le docteur Gilbert et M. Brur sont à directeur de l'Institut historique liollan i si f que dais. forces ; ♦—: " Nos [iompaliiles ea Analelerr Les Anglais réservent l'accueil le plus coi r| Iran- dial aux réfugiés belges ieuport, ( )n ne stlllTt,it trop vanter la cordialité e: ,!' j c'-î 'y trè me de l'accueil que les Anglais font à ni; •l'ip nrri" compatriotes réfugiés dams leur pays. 11 ombart- 11111 Pour ^cs ^elges 'es attentions les plu no tre 2e v 1 t-es- 'vant le " su"^ P'0111' s'en rendre compte de lire le es s'est le'tl'es que les réfugiés envoient d'Outre s forces ^laiiche. t'ser el Oi-elessous un extrait de l'une d'entre e lient i!ii Ies' envoyée par une mère de famille doi: '( • uia.nI. uiari exerce, un commandement dan )ent, le l'un de nos plus valeureux régiments, arrière <l 1 "c famille écossaise désirait, recueilli Scihoor- s'x Belges avec un petit garçon de six ans le 23 a Quand j'ai fait remarquer que le voyag iitflon de était coûteux, on'm'a répondu qu'il ne fa. ont des lait m'occuper dë rien. C'est réellem»1:] ni, peu- inouï. Hier, je suis allée à Kensinglon s-qiu il puis- re. Em route, nous n'avons à nous inquiète fiinitive- de rien, car lorsqu'on voit notre cocard avec nos chères couleurs, et que nous avor, dirige l'air d'hésiter, on s'avance vers nous et fo li sont s'offre à nous donner des renseignemenl;- Iges et hier, nous avons visité le British Musemr Un Monsieur s'est avancé vers nous c par la nous a dit de visiter la ibibliothèque qui es I quel- très inléressante. Seulement je n'avais pa n dirent r intention de le faire, car il fallait paye - l'Yser ,.ne entrée. Avant que j'ai eu le temps d i, ligne remercier ce Monsieur, il m'envoyait par u; « 0îVrle" policeman des cartes d'entrée. Hier encor Unm,V un Monsieur, voyant que nous hésilion ilfi'-f11 vien'' ^ n0lls et nous dit : » Je voudrais pou lenniti- voir vous dire l'amour que les Anglais on [,0"ll ns Pour ,os belges. Vous devez absolumen ffdV v"lls considérer comme chez vous en Angle fa 3®V1" l-crre et je voudrais pouvoir vous être dtl itèrent " ^ans ^es trains, les dames vous eau ? sent ; jamais je n'aurais cru que leur am-i lest de him fut aussi > re leur D'une autre lettre, nous extrayons le pas sage ci-dessous : roupes (( nous sommes traités de la façon 1; de fu- P,us charmante. Les Anglais ne savent quelles à faire P°ur nous être agréable et adoucir no ) ej],eg tre exil. A Londres, on voit .partout de#ran {'mude f^os affiches ; « Souvenez-vous d'Anvers. > nçaise.' — " N'oubliez pas qu'Anvers est entiv le; temps mains des Allemands . » i oeSsé " Notre Roi est un héros el on n'entem demi parler que de lui. Partout son portrait, se? é d'un devises. Bref, parloul l'enthousiasme le plu.- •ès son vibrant pour notre patrie si éprouvée.. » n nou- 103 A1 AVIS AUX BELGES ►lie un dure- sa ré- Nous recommandons à tous les Belges •du le réfugiés de donner leur adresse en Belgi- mands que et en France, soit au Comité des réfu- supé- giés, soit à la mairie de la localité dont ils erràin ressortissent. Des listes alphabétiques des lessés. réfugiés vont paraître sous peu. Gela per- I dem- mettra aux Comités susdits de transmettre porté immédiatement des correspondances dont lenées les destinataires sont actuellement inconnus. 1 rien à signaler. S®®®®!*!!]®®®!*®®®®® L'ITJL&IE ûaiis uii mapiîitiue élan de pérosité Secourt îa Belgique • Une souise-rription a été ouverte, à Milan, sous le pa.troina.ge de l'Association de la Prcstsie milanaise, eMi faveur des victimes ' belges du' É- .guerre. Le public a répondit i avec empressement à l'appèil qui lui a été adressé et plus de 100,000 Ira nos, sans compter les nombreux doiis en -îuil'ure, ont été recueillis par le consul général de Bel-" giquie à Milan, qui les a l'ail pa.rveni.r au "î goiuvenîement belge. - Le télégramme suivant lui a é'é envoyé 2 par M. le ministre des Affaires étrangères die Belgique : i (< A'e,ti.il'lez communiquer Association pies-t se message suivant : « Ai appris avec réelle satisfaction b.ril-J » Lan t résultat souscription organisée-, sou?: « palronag.' Association Presse, pour mal « .heureuses victimes belges de la guerre '' « Gouvernement et pemple belges sont pro « fondement touchés magnifique élan gé-» nétro-sii.t'é et sympatliie émanant de toute.' « les .classes de la société italienne. Expri " » nions notre très vive gratitude à l'Associa « lion Presse et la prions de transmettre « assurance notre1 reconnaissance à tau; ' « ceux quii ont répondflji à son appel poua « couvre solidarité et humanité, e . D AVIGNON, , « ministre des Affaires étrangère: , <( de Belgique ». :i -\joutons que les malheurs qu,: accableoi x ki Belgique ont sinsci-té dans toute la nattai s i talienne un- .admirable élan de sympathie e j de générosiité. Autant que le leur permet 1; e situation de neutre que garde leur pays , toutes les classes cultivées de l'Italie on expriimé la. répîobation que leur inspire un attentat abominable contre une naliion ne-u x tre soucieuse; jusqu'au .scrupule, de rem (. pliir ses obligations intemàtionates vi.s-à-vide ses voisins. En dehors die la souscription ouverte pai le consulat de Milan, qui s'.é.lève, dès au jouird-'hiu-i. à plus de 100,000 francs, il y < des œuvres d'ues à l'initiative privée. ^ -Nous ci.tieronsi parmi elles le Comité de j seoou'is die Rome, qui est. présidié par le due de Sermon/ita, et qui est composé, de per sonnaiges les plus en vue de la*capitale. A Milan, le théâtre de la Scalia a donné le 30 dm, mois dernier, une représentation de galia dont le produit a été versé à la cadisvs^ " des victimes belges de la guerre ; les durée leurs, les artistes de cet,le scène fameuse n'ooit rien négligé pour donner à cette repré s sentali.on un -caractère grandiose. Le. gouvernement el la population bel-ge* •s sont profondément reconnais s.; mis à l'Italie pour les preuves- de solidarité et de sympa t.hie quie celle-ci leur témoigne. ; rmm témoigne (le la vaillante belge dans la bataille de l'Yseï r Le feld-maréchal French, commandant s l'armée anglaise, a envoyé un rapport sur i la bataille de l'Yser. Il v rend un éclatant témoignage à la, vaillance de l'armée belge. Le généralissime anglais relate les énor-I mes difficultés qu'il est parvenu à vaincre î grâce au puissant appui de l'armée fran-=, çaise et à la collaboration courageuse de r l'armée belge. Il a dû, d'abord, transpor--> ter le gros de son armée de l'Aisne dans i les Flandres ; puis, occuper avec quatre t corps un front beaucoup plus étendu ciue ; ne le permettait la force numérique de ces . troupes • enfin, résister victorieusement à I un ennemi qui possédait des effectifs très I supérieurs sur la Lys et qui recevait, chaque jour, de nouveaux renforts. Après la lutte épuisante epi'ils avaient . soutenue sur l'Yser depuis le 15 octobre, les Belges ne paraissaient plus, vers la mi-novembre, en état, de résister à une attaque. . Or, — constate le maréchal anglais, — l'armée belge, qui s'était, retranchée forte-i nient, maintint avec vaillance ses posi-> tions. Cependant, la bataille faisait rage, car le maréchal déclare que son armée accomplit là, autour d'Ypres. la tâche la plus , ardue qui lui fut jamais assignée. La "Brabançonne"' à la Synagogue de Bruxelles Le jour du « Joui Kippour », à la Synagogue de la rue de la Régence, une prière solennelle fut adressée, en français, au roi des Belges. I^es orgues jouèrent la « Brabançonne ». Or, il se trouvait dans le temple une dizaine de soldats et de sous-officiers allemands en uniforme et le rabbin de Darnistadt, aumônier militaire Israélite ; dans l'armée allemande, venus là pour accomplir leurs devoirs religieux. Ils n'ont | aucunement manifesté contre les sentiments patriotiques de leurs coreligionnaires belges. ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 21. Le numéro: 10 Centimes Mercredi 2 Décembre 1914

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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