Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1227 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 21 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk18026/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ÎB3VA.ÎJNEE. = Série nouVell ;. = N" 910 Le Numéro ; ïo centimes (o'centimes au fl'ontf "LUNDI 21 MAI 1917. REDAC1I0N ET ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, PARIS Téléphone : Central 33-04 — BUREAUX AU HAVRE : 28'", Rue de la Bourse, 28 LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR feïtfknd NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois D 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petlt.es annonces sont également reçues a la Société Européenne de Publicité, I0r rue de la Victoire, Paris, Qui en a le monopole pour Paris. Le RaDDort ts I. M litlocl SUR LES DEPORTATIONS BELGES La responsabilité d'Hindenburg" -- Les premiers enlèvements — Les déportations à Bruxelles --La sainte haine ■ www — ■ Au lendemain de la rupture des Etal; l'nis avec l'Allemagne, le Dcpartcmer d'Etat de Washington a révélé t'ex.stenc d'un rapport de M. Brand Whitlock su les déportetions en Belgique occupée. C réquisitoire date du mois de janvier 1917 nous en donnons ci-dessous le texte ccrr ylet, dans lequel on retrouvera certain passages que la presse a déjà reproduits Pour comprendre à fond la situation, . est nécessair e de se reporter à l'automn lie 1914. A l'époque où nous organision l'œuvre de secours, le Corait'é National -organisation de secours belge qui collabor a\ec la commission de secours en Belgiqu —: proposa un arrangement en vertu du quel le gouvernement belge payerait à &e employés à lui restés en Belgique, et e: outre à d'autres qui restaient sans emploi les émoluments qu'ils avaiemt accoutumé à recevoir. Les Belges voulaient faire cel dans un but humanitaire et patriotique ils voulaient assurer à ceux qui restaien sans emploi les moyens de vivre, et d même coup les empêcher de travailler pou les Allemands. Cette décision fut adoptée elle fut mise en pratique, et sur les liste du Comité national ont été portés les nom de centaines de milliers — quelque 730.00C je crois — d'hommes désignés pour rece voir leurs émoluments, dont la distribu tion était assurée par les communes. L'origine de9 déportations Mais la présence de ces hommes san (.travail était une tentative constante jjou la cupidité allemande. A plusieurs reprise ils tentèrent d'obtenir les listes des ehfi meurs, mais ils furent à chaque fois robu <és par la prétention qu'à, l'abri des garan ties qui couvraient l'oxi'vro da secours, le tnsoritii du Corniti' r allouai tL 'de ses îii firent s sous-cohiités jouissaient de l'immu nité. Plutôt que de risquer la moindre in terruption de ravitaillement pour lequel -en dépit d'une certaine fâcherie pou l'obligation qu'ils en avaient à l'Amériqu — les Allemands se sont toujours montré reconnaissants parce qu'il a eh pour effe de conserver le calme à la population, le autorités n'ont jamais insisté, si ce n'es auprès des bourgmestres des communes 'A la fin, pourtant, le parti militaire tou jours brutal décida, avec une étonnant ignorance de l'opinion publique et du ser timent moral, de contraindre au travai jees hommes oisifs. La responsabilité d'Hindenburg Au mois d'août, von Hindenburg fut dé «igné par le commandement suprême. Oi dit qu'il critiqua la politique de von Bis sin,g, la trouvant trop doues ; il y eut un> dispute ; von Bissing s'en fut protester ; Berlin, menaça de démissionner, mais n'ei fit rien. Il revint, et un fonctionnaire aile inand d'ici déclara que la Belgique serai soumise désormais à un régime plus terri ble et apprendrait ce que c'est que 1: guerre. Cette prophétie s'est réalisée Les déportations commencèrent au moi d'octobre dans le territoire des étapes, i Gand et à Bruges. La pratique s'en répan dit ; les riches régions industrielles di Jlainaut, les mines et les aciéries du pay de Charleroi furent ensuite entamées maintenant ils enlèvcmt des hommes dan le Brabant, même à Bruxelles, en déni des affirmations et même des promesse des autorités civiles que cette pratiqu était sur le point d'être abandonnée. Les enlèvements de Bruxelles Au cours de la dernière quinzaine, de hommes ont été convoqués ici à Bruxelles jnais les enlèvements se font ici, évidem ment, avec beaucoup plus de soin qu'ei . 'province, avec beaucoup plus de souci de apparences. 11 n'y a pas eu d'avis publi relatif aux déportations, mais tout à coup il v a une dizaine de jours, certains hab! tants des villes, dont les noms figurent suies listes des chômeurs, reçurent notiîi cation de se trouver à l'une ou l'autr gare de chemin de fer à jour fixé ; de peines étaient édictées contre ceux qui n répondraient pas à cette sommation, e sur la carte se trouvait imprimée une offr d'emploi par le gouvernement allemand eoit en Allemagne, soit en Belgique. Le premier jour, sur environ 1,500 hom mes qui avaient reçu l'ordre d'être pré sents à la gare du Midi, 750 environ ; obéirent. Ils furent examinés par des mé decins allemands et trois ceints furent pris Il n'y eut pas de désordre, car une fore-considérable de uhlans à cheval contemai la foule et barrait les accès de la gare : itout le monde, sauf à ceux qui avaien oreçu l'ordre d'être présents. La Commis sion de seocurs en Belgique avait obtém l'autorisation de donner à chaque déporti ■une miche de pain, et plusieurs commune; procurèrent des vêtements chauds à ceu: qui n'en avaient pas, en sus d'un petit se cours financier. Les actes les plu3 honteux que rapport* l'histoire Comme par une des ironies de la vie l'hiver avait été de beaucoup le plus rigou reux quie la Belgique ait jamais conni et, tandis que beaucoup de ceux qui s présentaient étaient parfaitement protégé (sontre le froid, beaucoup par contre étaien dépourvus de pardessus. Les hommes qu frissonnaient de froid et jîe peur, les adieu: &ea femmes et des ejatonts) e» pleurs, le ban-ages des uhlans brutaux, tout cela t sait de ce départ une scène de pitié et e détresse. r La rage, la terreur, le désespoir pre e qués par cette mesure dans toute la Be : que furent au-desus de tout ce qu'on a' - vu depuis l'arrivée des Allemands à 1; s xelles ; les délégués de la Commission ■' secours, revenant à Bruxelles, l'a.isai , des récils affligeants des scènes de cru té et de détresse qui accompagnaient 8 enlèvements. s Et chaque jour, presque chaque het e depuis ce moment, des histoires terrifi 9 tes tombaient des lèvres des Belges qui . rivaient à la Légation. s La tendance bien connue des récits s ! sationnels à l'exagération, particulii ment en. temps de guerre et dans la sit s tion qui existe ici, sans journaux qui p' ! sent servir de bureau central pour tous . bruits auxquels on croit d'autant plus : t dement qu'on les répète avec em.prej 1 ment, — cette tendance doit naturellem L. entrer en ligne de compte ; mais même n'y a de vrai qu'une modique partie de g qu'on raconte, il en reste encore as 5 pour que ces actes soient considérés c< me les plus honteux que rapporte 11 1 toire. Les souffrances des déportés en Alterna; Je reçois constamment de toute la I gique des rapports qui tendent' à justi. 3 les récits de brutalité et de cruauté qu r entend sans cesse. On raconte qu'un t 3 tain nombre d'hommes renvoyés à Mi . sont à dieux doigts de la moiit, beaucc . d'entre eu:t étant tuberculeux. A Mali . et à Anvers (les hommes renvoyés s 3 morts ; leurs amis affirment que ce s 1 des de la ni'," licence, de . cruauté, du froid, de la faim. J'ai reçu des bourgmestres de dix ci munad du pays de La Louvière des requt P me sollicitant d'obtenir l'autorisation d' .. voy-er aux déportés en Allemagne des c< ~ de vivres pareils à ceux qu'on adresse £ t prisonniers de guerre. Mais jusqu'à r = Jsetit les autorités allemandes ont refusé ] le permettre excepté dans des cas spécia " et les Belges qui reviennent assurent qu cas d'arrivée de pareils colis, ceux-ci ~ servent aux autorités du camp que de n veau moyen pour forcer les Belges à sigi j un contrat de travail. On dit qu'en dépit du gros salaires p mis à ceux qui le signeraient de bon e oh n'a pas encore, en Belgique, reçu d' gent, des ouvriers en Allemagne. Un résultat intéressant des déportatii " est à noter, qui met une fois de plus relief la propension des Allemands à fa [ des gaffes, presque aussi grande que 1< ; capacité de cruauté. ! Le résultat le plus clair des déportait) ' Ils ont porté un coup mortel à tout esp ( qu'ils puissent jamais avoir eu d'être t< rés par la population des Flandres. . arrachant à presque toutes les demeures du pays ùn mari, un père, fils ou un frère, ils ont allumé un feu , haine qui ne s'éteindra jamais. Ils ont f . pénétrer dans le cœur de chaque habita d'une façon dont l'horreur s'imprimera 5 traits indélbiles dans la mémoire do tï J générations, une idée de ce que signifi 3 les méthodes allemandes, non pas par , premières atrocités commises dans le de la passion et dans les premières co.m tises de la guerre, mais par un de ces ac qui font que chacun désespère de l'ave de la face humaine : un acte froidem établi, étudié à fond, exécuté délibéré® et systématiqueemnt. un acte si cruel c ' d-?s soldats allemands, dit-on, ont plei ' en l'exécutant, si monstrueux qu'on dit c même des officiers allemands en sont ; venus honteux. - ' www _____ ; Iz B.I.S. à Stockholm t î L'Agence Radio nous transmet l'inforr , tion suivante qu'elle a reçue de Stockho] et que nous reproduisons dans son te - intégral à titre documentaire : ~ Dans les milieux socialistes suédois, on lime que, même au cas d'un échec, les paratifs faits en vue de la conférence in ■ nationale de Stockholm ne resteront pas s« t résultat. [ On considère, en effet, comme très pro i ble que le siège du comité exécutif du bi^rt y international, qui avait été transfère Bruxeles à La Haye, sera désormais ét£ " dans la capitale suédoise. Dans ce cas, M. Camille Hu.ysmans, dép de Bruxelles et secrétaire général de ce reau, resterait définitivement à Stockho! Cette résolution serait louable, estime-t-. car en Hollande l'action du comité exéci de l'Internationale socialiste était entra par les difficultés matérielles des commi cations. ; M. Huysmans aurait au contraire à Sto holm touite facilité de se tenir en. cont aussi bien avec les camarades russes qu'a , les socialistes d Angleterre et de France. Au surplus, son action pourrait s'exer , dans un milieu plus favorable à la cause s l'Entente et de la démocratie. j Bàle, 20 mai. — On mande de Budape: i Les six délégués socialistes hongrois i c doivent se rendre à la conférence de Sto ?. holm, ont reçu leurs passeports. LES BELGES A PARIS ^ Une fête au Trocader a mm se: mmn mpn Depuis que le sort a conduit de nombre Belges en terre française, les pouvoirs p'ubli et les artistes français n'ont cessé de marqu aux œuvres belges d'assistance et de bienf sance la plus grande sympathie. Aussi bien fut-ce de la part de l'Associati générale belge un geste charmant de tém "ner, en -uno fôie artistique, et charitab la reconnaissance de tous les Belges en.ve s les altistes français surtout, à qui l'on s'est jamais vainement adressé lorsque pi lt mi les Belges, soldats ou réfugiés, il y av; des infortunes à secourir. 9" Le grand hall du Patâis du Trocadéro éu i1- rempli hier d'une foulé nombreuse et vibre it te, lorsque, les hymnes des deux pays alli u- ayant ouvert la fête, M. Paul Neven, dépu ]e président de l'Association générale belge, pi la parole, pour remercier les artistes frs vais delà sympathie que les œuvres bel£ 'd~ ont toujours trouvée chez eux, sympati 2S qui ne s'est point bornée à des paroles, me qui s'est traduite par des actes grandeme a profitables à nos oeuvres. M. Poullet, ministre des Science et des Ar qui représentait à cette cérémonie le gouvi L' n'emènt belg.e, fit ensuite 1 éloge de l'hospii hère et généreuse France, qui dès novemà n- 1914, a compati à toutes les douleurs de 2- Belgique et des Belges, qui s'est donnée toi a„ entière à la tache de consoler, de soulag 3_ partout où elle le pouvait. 3S M. Dalimîer, sous-secrétaire d'Etat françc : aux Beaux-Arts, remercie l'Association gér raie belge d'avoir organisé cette fête au pi c" fit de la « Fraternelle des Artistes », dont ^ est le fondateur et le président d'honnei j! Très touché d'es paroles de M. Poullet, il i •e que la France en ouvrant les bras si larg -z aux Belges n'avait fait que son devoir. Tr de choses unissent les deux pays pour qu'< doive rappeler les services qu'ils se sont m tuellement rendus. De vives acclamations ponctuèrent les. tre allocutions. îe La fete arlistique ne fut pas moins goûtt! Le programme portait des noms de gran i- artistes teLs que de Max, notre comipatrki >r Fontaine, Mm es Marthe Chenal, Edmée r •n vart, Jane Henriquez, Lise Sartz, Christiai r- Lorrain et Gisèle de Clî/aimoy, sans compt ^ encore un excellent ensemble de la Comédi D Française, qui. inteir-préîa « Boubcuroche ^ (î • Qouvteline, une quintette d'instrumer ■; anciens et une bonne musique réglementai ^ française, celle du de ligne. Nous sommes assurés que la « Fraternel a des .Artistes a trouA^ra dans le produit < cette fêta une marque palpable de la reco i- naissance fondée des œuvres belges, qu'ei >s a tant soutenues. î- iS -WtWV— -r. x L'abondance u'es matières nous obl'ge le remettre à demain la suite de notre int vr> ressant feuilleton LE fc^AUGRÉ. LES PORTUGAIS Il AU FRONT BRITANNIQU IS n Samedi a eu lieu, en France, l'inspectu ■e du premier bataillon portugais qui, aya. r achevé son entraînement intensif, est e tré dans la zqne de, feu, prêt à prendre : place au combat. 1S Les hommes paraissent très robustes ont l'aspect très guerrier. Les officiers bi t tanniqueis qui ont été détachés auprès ( s. ce contingent au cours de son entraineme n en France parlent d'eux en des term d'estime non dissin\ulée. n Le corps expéditionnaire portugais e amené avec lui tout son matériel. Seu it les fusils et les casques ont été fournis pi t, les Alliés. n Le corps portugais prendra place « is front en conjonction, avec les armées bi it tanniques. is 1] www- Ï n EU E! Œ in--mini ie u msi é e Le Gouvernement belge nous adresse communication suivante : ' En vertu de l'arrêté-lov. du 1er mai 19 et de l'arrêté ministériel du 5 mai suivar \ les Itelges liés après le 30 juin 1898 et ava, * le 1er janvier 1899 qui se trouvent t France, so)it tenus d'envoyer au ministè de VInUrieur de Belgique (service de milice) au Havre, avant le 1er juin pr i- chain, upi bulletin d'inscription dûme: , rempli. ê Ils pourront se procurer eux-mêmes c bulletins en les demandant au ministè de VIntérieur de Belgique, aux consuls i 5- Belgique et aux comités belges de réfugié Les appelés non inscrits arrivant i r" France soiit ternis, dans les quinze, jou lb de leur arrivée, de requérir leur ins'cr} i- ^9n- u Les appelés inscrits sont ternis de fai: e connaître au ministère de VIntêrieur, e: li déans les quinze jours, leurs cliangemen de résidence. ^ Sont punissables de prison et d'amerul }' ceux qui ne s'inscrivent pas, s'inscrivei j trop tard, ou n'ont pas fait connaître, c ,f temps voulu. leur0 changement de rés e dcf\çe. i- La date fixée pour Ventrée au servit effectif des hommes nés après le 30 ho J: 189^ el avant le lor janvier 1899 est 1er juillet 1917 ; les appelés qui compara Iront devant line commission de recrut r ment après cette date entreront immêdU e temenl au service effectif. A raison de leur dge les intéressés r peuvent obtenir de sursis ni être rattaclu '■ au 7° groupe. û . .. \wwv — Du Ï2 au 15 mai, les Autrichiens auralei oerdii en tout, sur l'Isonzo. 12.000 homme Les progrés des offensives alliées V U W „ Lu Britanniques es - AVANCENT ^n le, Gros échec allemand ne au chemin des Dames ir- iit COMMUNIQUES BRITANNIQUES ^ 12 h. 30. es Una attaque tentée au cours de la nu pqr les AlleniasiUs conii'e nos postes aval n. cés au sud-est tl'Epehy a été brisée par ic feux de notre ai-tilerie. ie is oe maîinl, au point du jour, renconiri nt de patrouilles dans le voisinage de Fai quissart. Nous avons ramené quelques or i;.' sonniers. a- re 21 heures, te ^ 'a 8U"e d'une attaque exécutée au di er but de la matinée, nos troupes se sont et: . blies dans une nouvelle portion de la lign Hindenburg sur un front de plus de quinj J cents mètres entre Fontaine-les-Croisilh j.1 et Bullecourt. L'ennemi a vainement tenti lit à plusieurs reprises, de nous enlever >£ positions conquises et un combat acharr in s'est déroulé toute la journée dans cetl u" région. is Les Allemands ont subi de lourdes pe! tes et laissé un certain nombre de prisot e. niers entre nos mains. La lutte se poursuit à notre avantage, a Des raids ennemis ont été repoussés, i 'j. nuit dernière, vers Gppy et au sud-oucs e- de Wytschaete. t* Nous avons exécuté, avec sucés, un cou re de main au sud d'Armentières. Trois aéroplanes allemands ont été aba Jjj i'js, li|«r, en combats aériens. L'un d'eu il est tombé dans nos lignes. Ginq ont éi le contraints d'atterrir désemparés. Un ba Icn d'observation ennemi a été détrui _ Quatre de nos appareils ne sont pas rer très. à è. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. - Dans la région du chemin des Dames I lutte d'ariitierie a pris un caractère d grande violence vers la fin de la nuit, su tout le front La Bovelle-Berny-Hurtebisi E Une tentative ennemie, sur le saillant d de La Bovelie a été aisément repoussée. A nord-est du moulin de Lafiaux une petit action nous a permis d'enlever quelques éli n_ ments de tranchées. ;a En Ghampagne, deux coups de main er nemis dans la région au nord de Mesni les-Hurlus ont échouo. le Rien à signaler sur le reste du front. it ;s 23 heures. Sur le chemin des Dames, l'activité d l'artillerie ennemie, très violente depuis I ir miiieji de !a nuit dernière, s'est encore a( crue dans la matinée. Depuis l'est d'Hurtc F bise jusqu'à la région au nord de Sancj ies Allemands ont dirigé sur nos position un feu roulant d'obus de gros calibre et d " projectiles asphyxiants. Mais, sous la puij sance de notre contre-préparation, l'assati général qui se préparait a avorté. Sur t plus grande partie du front menace, le P troupes allemandes, massées pour l'atte Ciue, n'ont pu sortir de leurs tranchée: Sur les divers points où elles ont abord a nos lignes, une lutte très vive s'est enge gée qui s'est terminée à notre avantage i- L'ennemi, qui a subi de lourdes pertes l tant du fait de nos barrages que de r.o it contre-attaques, a pris pied seulcmer " dans nos éléments avancés au nord-est d \ca Gcrny sur un front de deux cents mètre 0. environ. Partout ailleurs, nos positions on it été maintenues. Actions d'artiiiel'ie ininterrompues su -l le reste du front. le s, COMMUNIQUE BELGE n •s Sur tout le front belge, l'artillerie a ét assez active au cours de la journée. De luttes de bombes et de grenades ont eu liei x- à la Maison du Passeur et vers Steens !s traete-Hetsas. www '■■ ■ l La Situation en Grècs 'e LE MINISTERE ZAIMIS , , ET LES OFFICIERS GERMANOPHILES Athènes, 20 mai. — Le général Mcscc " poulos vient d'être désigné par le gouvei l" nement grec pour diriger une enquête coti tre les officiers accusés d'avoir participé ; f l'organisation do bandes irrégulières et ; la constitution des dépôts d'armes clandes tins. D'autre part, on annonce le déplacemen it du préfet de l'Attique connu pour ses ser s timentà hostiles à l'Entente. —<> Koimoi succès DES ITALIENS Une diversion autrichienne échoue au Trentin Officiel. Rome, 20 mai. Dans la zone au nord de Corizia, lia troupes ont élargi leurs positions sur 1< ' hauteur de la cote 652 (Vodice). De forte; masses ennemies, précédées par un feu di s barrage très intense, ont tenté, par de: contre-attaques obstinées, d'arrêter notri 3 progression, mais elles ont été rejetées ci subissant des pertes sanglantes. Dans la soirée, après avoir retiré iO! infanterie, l'adversaire a concentré le fei de nombreuses batteries sur les position: i_ qu'il a perdues, mais nous avons mainteni j, touf notre gain. e Nous avons capturé deux canons de 105 e deux mortiers de 149, des lance-bombes e des mitrailleuses ainsi qu'une grande quan , tité d'armes et de munitions. g Dans la zone à l'est de. Corizia, des ir 6 ruptions hardies de nos détachements dam les lignes ennemies, nous ont permis di faire des prisonniers. Le total des prisonniers pour la journéi | d'hier, s'élève à 250 hommes et 4 officiers Sur le reste du front des Alpes Juliennes le due! de l'artilerie continue. Nos batte a ries ont bombardé des troupes ennemie: on mouvement, dans la vallée de l'tdria. Sur tout ie front du Trentin, l'ennemi : procédé à des attaques d'infanterie, ap 3 puyées par un feu intense, pour tenter uni . diversion de ce côté. Toutes ces attaque: 'J ont échoué. Dana un combat aérien sur Feltfe, noui b avons abattu un avion autrichien, i- Les Autrichiens appellent des renforts di Galicie— Ils prévoient de nouveaux reculs Rome, 20 mai.— Des informations venue: du front font connaître que les Autrichien: ont concentré contre les forces italienne: a des réserves appelées de Galicie. De ces contingents font partie la 43", l£ 106° et la 57e division. *" Les critiques militaires autrichiens re i. connaisent qu'après la perte du .Mont Cuc e co, les positions de San-Ga&riele ~ont de venues intenables et font prévo'i. m'ell-e: fie tarderont pas à tomber dans les main: 0 des Italiens. ————WWW 1 " M'eiinHEQÉi! DE LA FLOTTE BRITANNIQUE CONTRE LES PIRATES D ~ e La guerre sous-marine ne fait plus peur aux Anglais J On mande d'Edimbourg que M; Kenned) 3 Jones, directeur général des économies ali d mentair.es, parlant à Edimbourg, a dit : Nous commençons à avoir raison du dange] + sous-marin. Nos pertes sont en décroissance, et grâct 1 à l'esprit inventif de notre amirauté, grâce i 3 l'habileté et au courage de nos marins, nou: avons' pu, en employant de nouveaux procé - dés, nous livrer contre les sous-mariiis allé mands, à des attaques qui, jusqu'ici, ont éti couronnés de succès. Ces succès ont l'air di 3 vouloir continuer, et d'ici à quelques moi . l'Allemagne constatera probablement qu'elli s'est encore trompée et qu'il lui est impossi * ble de triompher dans cette guerre en affa , mant la Grande-Bretagne. s M. Kennedy a dit encore : t Relativement à nos stocks d'approvisionné 3 ments, nous sommes aujourd'hui en meilleu " re posture qu'il y a quelques semaines. Et 3 d'autre part,nous avons eu d.e bonnes chan t ces pour nos arrivages. UN TRANSPORT FRANÇAIS TORP1LLS r Le vapeur Colbert, affrété par la marine de guerre française et ayajit à bord uz certain nombre de passagers militaires i été torpillé en Méditerranée par un sous . marin dans la matinée du 30 avril. 2 Lçs victimes sont au nombre d" 51. 3 , LES PïRATES OPERENT ENCORE DANS LES EAUX ESPAGNOLES Madrid, 20 mai. On mande d'Alicante que des pêcheurs ef,"rivés de l'île Tabaron ont déclaré qu'u: sous-marin avait attaqué un convoi com \ posé de six bateaux, dont l'un a été coulé un autre a pu s'échapper. L'équipage dï premier a été sauvé. » WWW — La Zeit de Vienne annonce qu'un im . menso incendie s est déclaré dans les établis semonts de construction métalliques die k * Société Liplak, situés ît Budapest. Les dégâte * son.t évalués à trois millions de couronnes ï — Les funérailles du voïvode Putnik ont ei i lieu ù Nice dimanche en présence d'une fouit . énorme. Dans le long cortège se trouvaien des officiers français, anglais, russes et ita s liens. ' — Apres un séjour de trois semaines, Mgi " BaudriLl'art; recteur de l'Institut cëtholjqu* de Paris, va quitter P.ome I fr'nninn çawée -M JLMfSi V? Jlii» As? ^ ^ A W EN RUSSIE Les soeialisles au ministère •• Objurgations et reproches de M. Thomas --La fidélité aux Alliés Nous connaissons, par sa récente prcK clamation, l'opinion du prince Lvoff sur le cabinet de coalition qu'il présidé. Le parti des cadets a eu un geste significatif en permettant à deux de ses représentants d'y conserver leur portefeuille malgré le départ de son leader M. Milioukoff; uuont . à ce dernier, i! a fait savoir que lé seul obstacle à son acceptation du portefeuille de l'Instruction publique a été la déclara-» tion du nouveau cabinet f-ur ?a jolitique » étrangère. . Si nous passons maintenant aux 'oj po« ' sants d'hier, il convient de noter, après le J vote de confiance du Conseil de Tauride est i la proclamation de Kerensiû, Viniorma-tion que publie, avec amertume, ie uerli-s lier Tageblalt de dimanche : l'union c.jt faite, écrit le journal allemand, Tr;nc''j7:V-1 lement grâce à l'insistance de Tcheidzé, > président du Conseil des délégués. i On est donc d'accord, l'union est faite. Elle s'est faite sans doute avec d'autan-t plus de facilité que le mot de coalition > n'est qu'une étiquette placée sur un cabinet t où, en fait, les socialistes sont les maîtres. . Outre qu'ils détiennent six portefeuilles. ils se sont en outre assuré les principaux postes dans plusieurs départements, no* • tamment au ministère des Affaires étran* ) gères. Ainsi les ministres non socialistes , dépendront entièrement de leurs subordonnés qui seront pour la plupart des socialistes.î Mais enfin, l'unior est faite. Cela suffit-il pour que le cabinet fasse de la bonne besogne ? * ! * * 5 M. Thomas n'a pas ménagé ses conseils — d'ailleurs très bien inspirés — et ses re-i proches — parfaitement justifiés — au Conseil des délégués, devant lequel il a encore prononcé samedi un long discours. Le passage suivant, inspiré par le rappel de la fameuse formule, : paix sans indemnités el sans, a.nnexions, donnera une idée j de son bon éfens c-t' de vva i i aneliise- : Pas d'équivoque entre nous. Il faut que nous sachions nettement ce qu'il y a dans votre formule. Il faut expliquer aux peuples de l'Occident, qui tiennent à un certain nom-! bre de faits comme l'Alsace-Lorraine, ce que . vous entendez par « pas d'annexions De même, sur le second point, « pas d'indem-; nité ». il faut apporter des éclaircissements. ; Après la guerre, une sorte de problème de . réparation se posera. J'ajouterai que votre formule me paraît trop dangereuse à l'heure actuelle pour qu'il • y ait chez nous entière confiance en votre propagande. Je voudrais que, derrière votre - formule, ont sentît la volonté de la P.ussie . de respecter le droit, qu'ont les peuples de disposer d'eux-m??nes et de l'imposer paria ' guerre, si c'est nécessaire ' Il y aura une confiance réciproque sans 5 Réserve le jour où nous saurons que, pour 'jette cause commune, les socialistes russes sont capables de sacrifice. Vous avez posé le problème dans toute son évidence, mais encore avec- équivoque, en nonviant tous les socialistes, y compris les Allemands, à une conférence internationale. Avant d'aller à Stockholm, les socialistes de , tous les pays doivent publiquement définir leurs buts de guerre. Je demande aux socialistes russes d'annoncer les conditions que devront remplir publiquement, devant leur opinion, les hommes qui viendront â cette conférence. Si les socialistes allemands veulent venir à Stockholm pour défendre les vues de l'Internationale, et non pour tendre-un-piège en faveur des Hohenzollern, qu'ils commencent par dire à l'intérieur de leur pays qu'elle est leur politique, qu'ils déclarent si les i-lohenzoljern et le gouvernement sont ' prêts â mener cette politique ave ceux. Ma conviction est que nous aurons beau proclamer tes buts de guerre de la démocratie internationale, nous ne les atteindrons ' qu'en abattant le militarisme prussien. Ces objurgations en faveur d'une guerre l victorieuse, M. Thomas les a répétées le ; lendemain au Congrès d-es paysans. ■ « i * * • La fidélité de la Russie révolutionnaire ; à ses Alliés ne fait d'ailleurs pas de doute - même pour le correspondant du Lokal ■ Ajizeiq'er à Stockholm ; il écrit qu'en Russie règne le vœu de ne faire la paix que d'accord avec l'Entente ; il ajoute que . même Lenine, dont l'influence est incon- - testable, a déclaré nettement qu'il est par-, tisan de la continuation d'une guerre dé- - fensive jusqu'à ce que l'on puisse réaliser, la paix générale. Cette solidarité de la Russie avec les Aï-; liés a fait le thème de discours prononcés , dimanche à Pétrograde, dans un grand t meeting organisé par les délégués des très L loyaux et très patriotes marins de la flotte de la mer Noire, par MM. Vandervelde, A. Thomas, Kerensky et d'autres orateurs. Le smivernement provisoire ayant réalisé l'union sur les idées, attendons pour le] juger de le voir à Vœuvre. — Intérim. âdîer es! condamné à mort >Bâle, 20 mai. — On mande de Vienne : Au cours de l'audience de samedi du procès Adler, il a été procédé à l'audition des témoins de l'attentat, mais ces déposl-■ tions n'ont apporté aucun fait nouveau. Un long mémoire de la faculté déclare, : entre autres, qu'Adler fut toujours un ' théoricien plutôt qu'un politicien militant i et constate que l'accusé « est chargé » : d'une lourde hérédité du côté paternel et ; du côté maternel. La faculté conclu^ ' qu'Adler est un psychopathe héréditaire. Après un quart d'heure de délibération, le président donne lecture du jugement qui condamne Adler à la veine de wWTt*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes