Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1307 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 25 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pz51g0k238/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

QUATRIEME ANNEE. — N° 2020 Lie Numépo : ÎO oontimo» I PARIS 3, Place des Deux-Écus, Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ ■ S'adresser à l'AdmInIstratlor du Journal A LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE LE HAVRE 28ler, Rue de la Bourse, 28" Téléphone i 64 Boiga ABONNEMENTS France. 3 fr. 50 par moi# — 7 fr« par trimsrtl Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — ., 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois ft f _ .. A. _ï A. nirecteur : Fernand NEURA1 Gardons notre Congo! Line réponse d'un socialiste belge aux projets d'internationalisation de l'Afrique la Çsiifèronce socialiste interalliée de I Londres a préconisé, entre autres ré/or-i mes, l'intemationlisatim, sous forme de I contrôle, de VAfrique centrale. Nous avons I précisément reçu d'un socialiste bel/je une protestation indignée contre ce projet lancé en Angleterre par E--D- Marel et ses compères, L'auteur de cette protestation est un de nos « Congolais », M. Arthur Breneî, fils du député socialiste de Mons et lui-même militant du parti socialiste et correspondant du Peupla et de l'Avenir du Uori-na^e jusqu'en U>Ui, date à laquelle il par-• lit pour le Cmyo. M. Il rend nous écrit [ qu'il partage complètement les senti-I menti exprimés dans le XX" Siècle du 18 lé-■ vrier par M. Fuss-Amoré et ii nous de-l mande à pouvoir protester i son tour eon-I tre une idée dont il dénonce très clairement | ta fausseté et le (langer. Nous déférons très volontiers d son dé-I tir, heurevj- de voir s'unir chez nous pour I une tâche nationale au premier chef les efforts de Belles de tous les partis : Ça n'est pas d'aujourd'hui que datent [ les menées des internationalistes qui voient 1 d'un mauvais œil l'importance que pren-I vent les questions coloniales dans notre vie I nationale. lin juillet-août 1917, j'ai eu l'occasion, Idans une série d'articles publiés par Vin dépendance belge, de .révéler l'existence d'une eampagfie menée à Paris par cer-teahja camajradas socialistes qui prétendaient, que la Belgique ne pouvait, après la gueirre, garder le Congo, Les événements malheureux do ces der-I Dièrcs aflflées ne leur ont'rien appris, à oes I pacifistes. Aujourd'hui comme hier, ils rabâchent I les mêmes lieux communs, tes stupides I vieux ciieliés, se figurant que le peuple, r qvji a acquis a l'école de l'épreuve et dé la I aouftrwvee le sens réaliste des choses, Va I admettre comme monnaie courante et va-I ïable leui-s ineptes logemae'hies. Eeeutez-les : ic — Le Congo ? Enta-eprise capitaliste où I quelques financiers audacieux réalisent I des bénéfioes prélevés sur la souffrance de I braves et dociles populations noires »• « — Le Congo ? Gouffre effrayant que I les millions, de la Belgique doivent annuel-I lement combler ». n Ifi Congo ? Gros éléphant parasite enje la Belgique doit nourrir sans e&poii d'en tirer le moindre profit a. Etc. êtc. Ces gens parlent en idéologue? ou en dé' PMSjPgûes. fjeurevtsemeait, l'exemple des ideologuos et des démagogues russes est. là pour nous avertir que cette engeance fatale est capa-hle de faire plus de mal aux intérêts na-lion aux qiue trente-six. divisions de fei boches. Stoy^ns positifs et francs, * • La Belgique a repris le Congo dans des 'confiitws qui n'étaient pas très brûlantes. passé colonial, -=» dape sans expérience, — e,Ue a ?U faire de ce vaste pays une colonie (i'-aveniJ.* admirées L conveitée par tau?. Metre QÛtiUage économique se complet* tous les jours. La guerre n'a pas arrête Uf instant ce gigantesque travail de mise qr valeur. Notre sage politique indigène a forcé, là bas, le dévouement patriotique. ™ ous, , >a tjiatiqtje — des noirs qui, auparavant étaient peureux. sinon hostiles, Qu'on aille voir si les indigènes de l'Est Africain allemand étaient dévoués à leur: Bialtreg du jour ! Nulle, pari, su Congo belge on n'uperçoii Plus, depuis longtemps, un seul fort, m: « Borna. » construit dans l'intention de r,; sjster aux attaques i'YsntueUes des indiigè »fs. Tandis qu'à Kigaji, Biarantolo, l'aboya les Allemands avaient édifié de vraies vil lef-: fortifiées, avec créueaux, chemins d, 1 ronde et parfois fils de fer barbelés, commi à Biaraniolq par exemple. C'est qu'au Congo belge, l'indigène aim< Boula-Matari; il lui est sincèrement fié voué, tandis que dans l'Est, Africain, lei Boches ne parvenaient — quand ils y par venaient — à garder les populations noirs: dans une soumission relative qu'en usan des moyens bruiaux sinon inhiiiuaips. Ces partisans, d'une pais feâoiée en citV sec, ces « humanitaristes » exaltés, au raient dû se trouver comme moi au Congi à la déclaration de la guerre. Ils auraient vu le frisson qui a^ita ces braves populations quand elles appri reflt les « BaUis. a voulaient enlever V côngo à Bouià-Mwwi et s'établir en mal très che? eus Ils auraient vu ces nègres devenus belli «mus venir supplier les chefs p^te ai les commissaires de district, de. bien vou loir les diriger verg le prochain centr d'instruction où ils désiraient contracte Un engagement comme wlentaires ,i guerre. Ils auraient, vu ftws quelle joie enfantin Us « rappelés » — <seux-là qui depuis long temps avîwcnt terminé leurs prestation 1 Oiilitairês et qui revivaient la vie pastoral de ehea eux — rejoignaient leurs unités. 1% auraient vu, par les sentiers indlgi nés d,u Katanga, des, défilés interminable de soldats joyeux, heureux (le partir Je Iiremiers vers la frontière orientale que le Boches voulaient franchit'- Ils auraient vu les populations agrioolc se mettre \w travail avec un courage ii soupçonné peur produire, dare-dare, Je vivres nécessaires à l'existence cle leui frères soldait."; qui là-bas, vers le Tartg; n;ka ou Je Kivu, bataillaient héroïquemei contre, l'envahisseur, ils auraient. vu tes ements gi LE SOULÈVEMENT DU PEUPLE BELGE L'Académie Royale Flamande contre te « aktivisles » Grève générale patriotique de la magistrature et des fonctionnaires des finances L'Académie Royale Flamande de Bel Bique vient à son tour de protester contre les menées aktivistes. Voici le texte de la protestation qu'elle a adressée à von Hert- Gund, le 9 février 1918. Excellence, Bien que l'Académie Flamande soit empêchée par les tristes circonstances actuelles de reunir ses membres, le comité diree-leur croit de son devoir de déclarer haute-- ment en son nojn qu'elle ne pactise nulle-: ment avec les faits et gestes dus oi-disant Conseil de Flandre qui, sans avoir reçu aucun mandat du peuple flamand, pretend ; parler et agir au nom de ce même peuple i flamand. , . .. La direction se joint a tu protestations ! énergiques cmwtécji déjà de divers corps ottiaiels et affame une fois de plus d cette , occasion sa fidélité à la Patrie belge et a , son liai. '■ S inné : le directeur, chanoine JOOSK; 9 le sous-directeur, DEPAUW ; le secrétaire perpétuel, GAIL- 1 lard. LES MAGISTRATS DE TOUT LE i ROYAUME ONT OESSÉ OE RENDRE LA JU8TI8E On se rappelle, que la Cour de cassation avait décidé la U février, à l'unanimité, de suspendre ses audiences en SU'se de pio-iesSjtion contre 1 arrestation du premier président et des deu* présidents de la Chambre de la Cour d'appel de confie constituant un^ îmnvxtjon arw_ i tr.'.ira du pouvoir occupant dans 1 exercice L de la justice lîelçre^ . «> t On apprend a>îjourd Inu qne, le 1U ie-vrie«' Jofus les tribunaux ont cesse 4e tçnc-s tienner notamment, la Cour de oasM^jon, ■ la Cour d'appel de Bruxelles, de liège de Gand, les tribunaux de première in.S-i tance et de commerce et de Justice L'opinion en Belgique est que cet événement est le plus considérable qui se son produit depuis l'oooupation. LES FONCTIONNAIRES DE NISTRATION CENTRALE D„3 FI-, NANCES DEMISSIONNENT 2N 8L0C Le crouivernemen.t belge vient d apprendre " que l'administration centrale des ■' au sïrand complet a suivi 1 exemple de lo malstrature ; tous les fonctionnaires qui le composent ont remis leur démission e cessé leurs fonctions. - thétiques prodigués par les femmes à leurs i maris ou frères soldats. Ils auraient vu avec quel empresatmenl ' les populations do l'intérieur répondaient a î l'appel des autorités territoriales organisa-i trices du recrutement des porteurs. ! M. Bertrand, commissaire général de la Province Orientale, qui, au départ de M, - Malfeyt, remplit les fonctions de vice-gou , verneur à Stanley ville, me 'disait un de uee derniers jours que sur son territoire or avait reçruté plus de 135,000 porteurs et t cela sans pression, sans încioeut anne-; Et nos ' internationa^eux stupictes ov aveugles auraient entendu, les soirs de t lune» ks femmes et les vieillards restes av \ foyer, improviser des chants de gloire eT l'honneur des « çirkaniis » courageux q\\\ s< . sacrifiaient à la ca-use de Boula-Matari, s la défense du pays menacé. • ♦ ■ * * " Ces gens qui veulont inteornationaliser U * Congo ne sontâls pas les mêmes qui pré tciiseut que les peuples doivent rester mai , très (te leuis destinées ? Qu»Ue inconséquepoe, quelle Sdiot.e con s tradiction ! 11 saute aux yeux de ceux- : oui ont séjourné quelque temps dans U , colonie- qui ont voyagé à travers ses diver *■ ses irions* que les indigènes sont lier: " (l'être \les enfants de Boula-Matari, d'êtri j sujets belges. : pourquoi veut-on faire violence a leur; , sentiments patriotiques ' Internationaliser le Congo, ce serait met . tre le gâchis dans la oolonie; ç« serait If ■' désorganiser et rendre IMPOSSIBLE l'a '' phèvemant d'une œuvTO civilisatrice s grande et si avancée. Ce serait uu eHme fue i'HuffiSJmw met 1. trait sur le compte d'une Belgique pusilla u njrne. i. Heureusement, ce n'est qu'un projet.Mai e méfions-nous, soyons prêts à parer le ,r çoups. e Oui, M. Fuss-Amore, organisons an « Ligue pour la elèfeivse des intérêts belge e en Airiefue ». '- Au sein de cette Ligue, on verra, au pw s plier rang, tous les coloniaux, tous ceu-> e i?i qui eonnaissent le Congo, qui ont fié à sa grandeur les plus belles annees d i- leur Vie, tous eaux-là qui ont souffert pou is la cause de la civilisation « On y verra aussi tous les Belges a que 19 que parti qu'ili appartiennent, tous les >e triotes sincères poussés par le désir de clt >s fendre notre pairinioine africain, de fair n- prospérer la DIXIEME PROVINCE belg" îs Le Cercle Colonial du Havre, au sein 11 rs quel en compte tant d'homwes expéuimet a tés, pourrait, en l'occurrence, donner a it nouvel organisme national une inopuïsio louable. a- Arthur BRENEZ. PROTESTATION DU BARREAU D'ANVERS L'Ordre des avocats d'Anvers a prétest également coptre los menées aktivistâf £ la., trahison du Genseil de Flandre,' I! adressé au chancelier une lettre ou so avis se trouve longuement et énergiqut ment motivé. Les luaiiil'esUilions des conseils conuuiiiiaux se iiiultiptieat Le mouvement d'o^positi-on de la populo tiqn flamande se propagre en Belgiqu occupée avec une force grandissante, t chancelier impéria) est accablé de lettre colleclives de protestation venant de ce* seils communaux non seulement des ville mais des moindres villages de Flandre. Citons notamment les conseils cammi naux d'Ixelles, de Barohem, de Turnhou iVHeyst-op-den-Berg, de Santhoven, d PiiUe, de Massenhoven, de Saint-Nicola: d'Herenthout, de Pulderbosob, de Zeerse de Hal, de Viersal, de WilleJbroecK, d Santvliet, de Beirendrcht, de Lichtae? d'Qoùen, d'Herenthaels, de Thielen, d'Aol ter-Qolen, de Meerhout, de St-Joae Oolen, de St-Pieters-Lille, de Versai laer, de Baeïen, d'Oîmein, de Qbeel et d'Jsi ffhem. Des centaines d'autres eiimmmv ont voté aussi des ordres du jour de pr< tçstation, niais ce n'est que petit b pet que les informations filtrent à trawrs lt réseaux de ia censure allemande. Les « aktivistes » sont tellement coi ^eients de leur impopularité que, dans |eui journaux qui, avant février, disaient avo tous les Flamands aveo eux, ils se pla gnérit maintenant d'être persécutés et m nacés en pleine Flandre par la « terrev fransquillonne ». CYNISME BOGHE Ces manifestations du patriotisme belj n'empéçbent pas la Itheinische Westrik lische Zeitung d'écrire : V(inçien gouvernement belge réf ug au hawe ne représente pa-s plus VancU royaume de Belgique que les quelques r 1».giè$ de Zurich ne représentent la Liihu nie. ... Il serait temps de procéder avec Conseil des Flandres comme avec la Rai VUkraine et de conclure la paix normal Etat (sic)... Sera-t-il dit que guerre mondiale n'apportera la liberté, (si qu'au# Polonais et aux Ukrainiens et p aux Flamands. Veut-on savoir maintenant quelle libei est accordée aux Flamands lorsqu'ils ve lent manifester leur opinion ? Qu'on lise cette traduction d'une lett adressée par l'autorité militaire allemanc à la veille de la manifestation « a-KUviste flamingante d'Anvers, du 3 février 191 aux bourgmestres de l'agglomération a versoise, chefs de la police looale en ver de la loi belge : KAISERLISCUE ftOMMANDANTUR MIUÏAR-POUÉZEJMEISTER B. N° lia 31 janvier 1918 A Monteur le Bourgmestre de i la Ville d* An vers, i la Commune de Berohem, la Commune de Borgeritout. L'autorisation a été donnée, de 1^ part Gouvéinenieat impérial, aux membres par'û flamingant « aktiviste », d organis dimanciie 3 février, des cortèges avec d.: k peaux et musique sur la voie pubàique et c ■ assemblées. Pour tous les autres groupements et soc tôa, qui n'ont demandé ni reçu Vautoarisati< ia défense expresse d'organiser des asse ialées publiques ou non publiques, est ma 1 tenue. i La police dçiit être convoquée e.n foroe. E • doit prendra les mesures nécc^oairês pc i empêcher tout trouble d<ès corte^e-s oîu ( , assemblées autorisés ainsi que die la tFanqa fité et de Pordpe publics. Elle de\^a sé contre les actes de violences et elle sera ait ' par des patrouilles militaires. A partir de 11 heures du matin, les ri - principales du centre de la ville devront ê i eccupe&s pa.r des patrouilles particulière^' nombreuses. " Au sujet de toute arrestation qui se^a ta 1 par la poliee à lroceasioB des cortèges et" < assemblées, un rapport écrit se^a fait, av; . le 4 février, au" çnef de la polioa militai . en y joignant les procès-verbaux qui aur |té 'dressés. Le commanditât IV 5 (s^ Lqiran, 3 Ko,i>trëa4n4rài. 3 Veilà la liberté réservée aux Flarpar 3 dès qu'ils, ne sont pas aktivistes ! Lire vrochainemenh \ LA Ni» BEL6 Grand journal quotidien d'union nationale tl n paraissant à Pari «il it uni" tu APRES LA CONFERENCE DE LONDRES Les socialistes alliés et la gasrre La conférence socialiste interalliée de Londres a terniiné ses travaux paJ le vott d'un ensemble eje résolutions dont on a pï lire l'essentiel dans nos dernières nouvelles d'ilier matin : droit des peuples à disposeï d'tniX'inènies, organisation d'une Soojétt des nations qui rendrait l'arbitrage obliga toire par tous les moyens économiques ei militaires et qui contrôlerait en réaiitt toute la vie internationale; interdiction de la création de nouveaux armements sui i terre et sur mer; enfin représentation de-L organisations socialistes qui siégerait ei i même temps que la conférence officielle -i la paix et qui chercherait naturellement r - peser de cette manière sur les décisions ni eelle-ei. Traitant de la restauration de la Belgi que dans son indépendance, le mémoran oum soeialiste s'exprime en ces termes La toute première condition cle la pa.jx cloi être la réparation par le gouverncnient, aile - mand, sous ia direction d'une eornrmssioi î internationale, du tort incontesté fciit à 1: 3 Belgique, le payement par le dit gouverne s ment de tous les dégâts, découlant de ce tort la restauration de la Belgique oo.rrime Eta _ souverain et indépendant, laissant la papula 5 tion ljetge libre à tous égards de détermine sa poilitique future. Sans doute, pouvons-nous attribuer pou ■ une bonne part à l'intervention des soc r 1 listes belges la satisfaction! que nos droit, » trouvent dans cette formule. Nous ne fe ^ rons pas plus de difficulté d'applaudir à ci s succès, que nous n'avons hésité jadis f ' féliciter MM. Vandei veltje De Brouclicre e de M an lorsqu'ils défendaient devant ie " Soviets nos revendications nationales. Malheureusement, la conférence de Lon s dres n'a l>as été aussi bien inspirée dai. toutes ses décisions- Nous n'insistons pu i sur sa politique coloniale que M- B.rene s dénonce en tète de n°S colonnes avec as sez d'énergie. Mais, par ailleurs, que d'er • rours dont, le résultat ne peut être qu . d'énerver la résistance des peuples de l'En p tente, de réveiller chez eux la lutte 4e classes et de laisser le monde à la merci d ,[ la force et de la mauvaise foi allemaindes T De plus en plus, a'aeeuse de la pairt^ «ii socialisme la prétention de former un Sta dans l'Etat et de parles au nom de la class ouvrière comme si la classe ouvrière étai toute la nation &t comme si toute la olass p ouvrière était socialiste. Et de plus en plu aussi, c'est une faction qui conduit cet' fraction qu'on voudrait faire passer pou les peuples alliés. é U peut bien y avoir dans le memorar ïl du m de Londres des affirmations cou r? geuses. M. Albert Thomas peut bien déej: ' rer que ce pragirainme constitue un mip , mum intangible. N'empêche que d'autre " socialistes ne l'ont accepté que comme un n base die négociation et à la condition qu'o organise au plus tôt une conférence iftte nationale avec la Sozialdemokratie aib J; mande. Et la conférence de Londres, y compp les délégués belges, a décidé d'outhousia té me la convocation île oetite conférence à H i- quelle la majorité du parti socialiste bel? vient encore de se déclarer irréductibb "e ment hostile. Et l'organisation de cetl e, conférence a été confiée à un comité qu » comprendra outre M. Branting, l'ancie 8, ministre suédois dont, la bonne volonté i "i- les sympathies pour l'Entente n'ont pu on u pêcher le mal commis à Stockholm, Troelstra, agent tout dévoué de l'Allem; gne et M. Camille Huysmans, dont le ne,] est tout un programme. La conférence de Londres a égalemai décidé l'envoi en Amérique d'une déléœ tion chargée de gagner M. Wilson et, i Gompers au projet de conféreice internati nale. M .Gompers vient justement de uranoi ceir un discours où il a répondu d'avan, j[j aux envoyés de Londres : r, ,\u nom des ouvriers américains, a dit a- leader travailliste au meeting de Ne\v-Vw es je déclare aux ouvriers allemands : « yo ne pouvez pas nous parler de paix ma'int é- nant. vous n® pouvez pas noits parier i n, conférences internationales. Ou bien vo "• écraserez votre autocratie, ou bien nous 1 n- araserons pouir voys. Sortez de France ! se tez de Belgidue ! so.rtez de Serbie e\ rentr en Allemagne. Alors, vous pourrez parler , ur paix ! » ^ Et les ouvriers américains ont applau ùr ees énergiques paroles avec enthousiasm l'e Quelle misera de devojr attendre du ré lisnie d'homraes qui n'ont guère souffert i es la guerre, qui ne connaissent l'.^llemagi S que par oui-dire et qui n'ont en somme pi " grand'chose à redouter d'elle, la clarté ■ ite vue et le courage qu'on ne mut plus es? es rer de» leaders soc-ialistes de pays anea nt opprimés et à jamais exposés aux agr; ïi sions de l'ennemi. w ° stylo. ■ ■ — -TïWVWV Contre les pirates ds Ford va construire des anti-soiis-wariri ^ New-York, 34 février. ~ Gn mande de Détroit que la maison Fo a cammencé l'installation d un vaste cha tier pavai pour la construction de destn teurs de sous-marins. Les sommes affi Etées à eette entreprise s'élèvent à deux m liards de dollars. Le chantier sera pi dans un délai 4e 75 jours. — (Radio.) , —■.——.-awtw- - LIRE EN DERNIERE HEURE : Quatre attaques repouseées par I troupes belges i s Lee élections générales en Espagne _ LA VSE {MILITAIRE I LA TRAHISON DU PEUPLE RUSSE Les maximalistes souscrivent aux conéitims allemandes —■—« C'est le programme pangermaniste qui se réalise par de vastes annexions dpcuisépR Stockholm, 24 février. Le radiet.élégrarnme suivant a été en voyé ce matin à l'adresse du gouvernenien 1 allemand par le soviiet des commissaires di ; peuple : En plein accord avec la décision priai le 24 février, à l K. 30 du matin par t comité central exécutif) le soviet des com missaires du peuple a décidé d'accepte les oondiiione de paix proposées par I gouvernement allemand et d'envoyer un ! délégation à Brest-Litovsk. Signé : le président, Oulianof Lénine i le commissaire du peupl I aux affaires étrangères Trotsky. 1 Le secrétaire du soviet des eommwnlre i du peuple a adressé par sans-fil a Berln la note suivante : Notre parlementaire a ijuitté Pétrograd . aujourd'hui 24 février à midi, 6e..c,lr|fo9a" sur Pskov, Revika et Dvinsk, afui de re mettre au gouvernement allemand, pa l'intermédiaire du commandement supe . rieur de Dvinsk, la réponse officellec!' , gouvernement russe aux condst.oiSnri proposées par le gouvernement allemand : réponse qui a été déjà communiquée pa un rapport de Tsarskpié-Selo aujourd hui ^ à 7 h. 23 du matin. Signé i M. Coriionow. ! Le commandant en chef KrylenUo « " pédié à l'état-major général des ariçée " aileunandes et au gouvernement a Baril 3 un message ainsi conçu : Supposant que toutes les raisons pour I ; continuation de la guerre disparaissent i partir du moment ou le soviet des ooir ' missaires du peuple a déolare acoepter le ! propositions de paix faites parlegouvei ; r.ement allemand, je vous prie, par la pr i sente, de me répondre ei Je haut e0"1"1® ' dement allemand l'entend également alni ; et s'il considère qu'à partir du moment o ! son gouvernement a reçu la réponse pri f. oitàe, il y a lieu de tenir pour acquis qt ' ('-armistice se rétablit de lui-même dar les mêmes oonditiens que eellee «Uj r®*J! salent les opérations avant que I état e '" guerre n'eût été à nouveau décrété le 1 février dernier par ïe haut eommanaemer ; allemand. e 1 ' " Quelles sont les conditions • imposées par l'âil6!nape s Démobilisation sur terre et sur mer. Occupation allemande en Gourlande, ^ Pologne, Esthonie et Livonie, — Evacuation de l'Ukraine et de s la Finlande. — Traité ii de commerce " rétrograde, 24 février. l" Voici le texte des conditions de paix q* I- ont été remfses à Beriin au courrier q <■- a nortt- le 19 fevriep, la conflimatlc n Icrite dû radio-télégramme des commi saires du peuple : r aaw vapies ^ et Russie proclament fin rfj vétat flp cu^rre. Lfts deiiot na^i®: !e croient pouvoir, à l'a^nu. viype ei»'wl»tio le à rounds len«B. { Snïliqqée à àrcsl-litowsH a la oeJMWtion fi se et aui. auparavant, appaitenaient a 1 e russe, ne sont plus 4ésoTiAais placées sous je protectorat- d? ia Russie ; dans la .^STon ,5 DvinsU, cette ligne doit, être 4. la frontière orientale.de la à J L'attacliemem antérieur lle 37 Russie ne doit, en aucun cas, les engager ïP des obiigaùons à 1 égard de la ftussie. Russie renonce à toute pretemion pour_int. venir' dans les affaires intérieures de e ii pays. LVillemagne et l'Autrielw-Hongrie £ e. Nntenlion éé déterminer plus lirt»» a. ces régions, d'acoqrd avpc leurs popuUtloi f, f Allemagne est prêle lorsque" la. démp, ' ivsation russe sera un lait accompli, a ,e cuw les. pays qui se trouvent a t est de 15 iirrne susnortùnee. pour autant qu il Tifen i 1© pas statué au^ement dans la cla.use d , p 3° La Livénie et l'Bsthome doivent è' rp immédiatement évacuées par les troupe ri ses et les gardas rouges et oeeupées par ?" poliee allemande, jusqu'au moment ou Constitution des di«X pays garantira leur curité soeiaie et lauf ordre politique. Tous - hi±>HaM6 qui ont «té arrêtés pour .(tes mot poïti^u^s (loivent Être relâehes iiRïuedia l" La Russie doit conclure la paix avec peuples de li» flépuhiique ukrainienne: L kraine et la Finlande doivent être înmtédla a ment, évaluées par les troupes russes et ï tes gardes rouges ; 5® La Russie fera tout ççip possible ,pc rd assurer à la Turquie un retour régulier a ; n- anciennes frontières de TAnatolie onent-a ic- La Russie resonnait î'annulatien des eapi ■o. 1 obiîisatâxDn complète de l'arn !*" russe v compris les détachements aréés i et je gouvernement actuel, doit être a^oomp immédiatement ; _ „ ?° Les navires de guerre russes de îa n -* Noire de la Baltique, de l'océan Arctique d vent 'immédiatement ou bien être envo; dans les ports russes et y être internés j „ qu'à la conclusion de la pato générale, es bien être désarmés. Les navires de guerre 1 Entente qui sont dans les sphères de l'av raté russe seront considérés comme des b; inents Risses. La navigation marchande i la mer Noire et la mea\ Bal.tague doit ê traités d'armi^ticiâ, Le ^Bgage #es mines 4^ corrunoncer immédiatement. Le mo§u§ 4* à l'océan Arctiquie dojt rester en vigueur t- qu'à la conclusion de |a pais générale ; i T,e traité de qommérQ^ njssG-ailei^and ;onclu» en 10Ô4 entre ep vigueur, comme U été établi dans le paragraphe. U. elau&e 2, du J traité de pai^ avec j'Q^aine, 4 Itexeeptiia» î de ce qui est prévu d<*ns le paragraphe «. - clause 8, du traité de comn^erce c.oncepF^at r les privilèges spéciaux dans les régions d'e 3 l'océan Arctique. Erj outre, ia totalité d§? s points primitivement fixés est rétablie. "De ' plus, rexportation libre et saiis tarif des minerais doit être garantie dès le début des ; négociations. En ce qui concerne la conclue 3 sion diu, nouveau traité eoipfRôFfâU}, TAUema-gne aura le traitement de la nation la plus ' favorisée, au moins jusqu'en 1925, même au @ag de cessation du régule provisoire et d© l'aec-eptâtion finale des clauses copresB^flr * çjfliit au paragraphe 11, clauses 3 et 15, 1 traité do paix aveo l'Ukraine : 0° Les relations juridiques et poîitiq^ia^ se> » ront régimes d'aceord avec les der-isiens de la t piremière version de la convention germano-russe, au.\an,î que çeg déeisiops ne segt pas - entrées en videur, ep particulier ep pe qui r concerne les indemnités' poiJr les dommage - civils. Ce ])oint doit être régie en acedâ^d aVeg i les propositions allemandes, et il y aura ijne j indt;mpisa\lGn des dx?inense$ peur "les pi?4sqn- niers de la guerre, en accord svee les preposj- • lions russe*. La Riissie a4m#tt.fa et souMen-1 dra autant due po.ssi}3le les commissions âlle.--• mandes podr les prieonniers de guerre, ïe§ prisonniers ûiviis et les réfugiés de guerre ; io° La Rusa'e promet dâ mettfi fin à propagande et agitatien, sei-t de la part, du - gotiivernement. i soit de . la part de personnes p soutenues par le gouvernement, contre des ^ membres de la Quadruple-Alliance et coqtre IftS institutions politiques m imlitaires, ^ème dans les localités occupées p§f les p^ssaf^ef? - centrales ; . 11° Toute? le.s .conditions précédantes dofr a vent être acceptée dans pn <dfi 4S i" res. Les plénipotentiaires fusses doivent n^rr s tir immédiatement pour BrèstXitowsk et s"i-■- gner là. dans les trois ionrs, ia traité d§ paix. qml doit être ratifié âans un délai de dàu* h semaines. ii Ce document est daté de Berlin, £1 fé.-lj vrier, et porte la si^natuFe de von Kiihi- mann. e ° Et l'armée allemande | cottîlntie S'avancer it Ella envahit l'Eethitnte à marches forcées, s'approcl.ç de Reval, emporte plusieurs vides «t fait des pristfwiijw* 1 Zurich, 24 février. La bulletin ailema,nd de cet. #près-£çid^ - s'Éaprime ainsi : \ ARMEE EICHBOÏIN. — En Gtthwif, nos troupes, partout .^TittvV,/»>•«, par la, population, continuent l4tv atia/ice d marches fartées, malgré MIMMM '<!« C0«r vre les chemins. Elles ont me,ié l'ennemi des quelques points OÙ il tentâtèt ,4? féftetfr et elles s approchent de flevgl Lors de la prise de Wolk le léwW* if " brillante attaque d'un esead-xoii 4e ifl/. sards a sauvé la ville qui allaA me.fis-n diée par l'ennemi et nous « permis df ifjàre 3" 1.00(1 priso-nnien et de délivrer -ÇQ9 frùminiers allemands et e- lits détachements ont poussé fym- jy/ffât'â ie Ostrow où ils ont brisé la résisiaviee enne-la mie. Les troupes saxonnes ont fefit a T3aU binavo 1,000 prisonniers. Parta.n,t ,& Iffl-sk . nous avons occupé Bortsson. 'ÎJ En ce qui concerne l'armée ï,issingcn, les opérations commencées en mie de porter secours à l'Ukraine (fans sa luttent' 4-é-îe livranee, se déroulent rniitnrinéirruM aux s- intentions du commandement. Les #i),'0i!/pc« at allemandes sont entrées i }tkoriÇi'k. ]| train rempli de troupes de ta Grande $m-sie qui entrait en gare de gehepictoyk q clé, arrêté. Les troupes ont été désarmées. la S - t Que va devenir la Pologne? ^ La solution autrichienne est abandonnée de On fera l'embryon d'gtst recoin, is mandé par von Bulo / in- a- , Genève, 23 février. 'a. Les i.ûuvetes reçues 4'AlleaiafH9 et J d'Aritrletie eonfirgient }?9 jniie^tiaas iifà re (ispnées pa,r le trsjte du 3 févrlea' aveç îs- ix'liraine. Après tin eseai In'nKtueus d# ta plus de 4®1!* la soiuti^ii dite ¥■ ebienne ié ia qtiestion ie PoJogne etiement «ai trôrue des Habglioyrg d'i© ifS vaste royaume de Pologne) est abandonnée te- définiuvemeîit. L Allemagne ne tolève,fa) qu'un embryon d'Etat polonais composé d£ *§ là Pologne russe réduite par quelque^ Q&r H: neïions et (jne des fR^oteetore-ts sileniapdg ,ar ou autrichiens d'L'lirainie, de Litlîue.n4ê, W-» vonie, Esthonie, Court&nd'e, taete» UT l'ait comjplètemejit. .C'est, au fond, le plan recommandé pej ,M. de Bulow arant, la mise à l'épreuve de la solution autrichienne, gt k; souvent? do iée ce fait inspire sans doute. Je? nouvelles qui ra.r représentent M- de Bulow comme devant be être substitué sous peu à M. de Hertling pour travailler, d'accord avec les mOitai-1.0jr res, à l'établissement des marches oirien-rés taies de « l'Europe centrale n. Il est inté-:is- ressant de noter ^ue maintenant le nom de ou M. de Kulilmann est associé à ce program-da me; c'est un signe éloquent de la faveur .'9- dont ce ministre jouit auprès du grajirt état-major depuis la conclusion des pour-tre parlera de Bjnest-I.itovslc, —, ,'Echo de Pa. les ri" )

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes