Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 09 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8k74t6g37g/
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LE XX SIECLE RÉDACTION A ADMINISTRATION JJtir nie de ls Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FEPÂHD iîEBKA? fontes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressée s8u',rue de la Bourse, Le Havre. LONDQN OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Squars)s. w ABONNEMENTS Frartoo 2 te. B0 f>*r mois. » 7 fr. 50 par trlmasfcn» Angleterre.... 2 sft. 6 4. par mois. • .... 7sh.4d par tri Tiettf® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. * .4 9 fr. » par trimas*** PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou i Londres Annonças 4' page»» 0 fr. 40 la ligne p8t(lesannonces4* page: 0fr.30îangn« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publia olté, 1ot raele la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. g^Bm^axarrM.wmm >wn—_« n ■ ■ m>kniTMmMj*nrtr Past op ! zulle Attention, savez-vous !... Ce titre bilingue convient parla'lemen pn va le voir, à l'article ci-dessous, qui noi est adressé par une personnalité belge : passage au Havre. Le Gouvernement a institué une commi sion pour unifier les services financiers d divers départements et exercer un contre constant sur les dépenses publiques. Mesu excellente! Mais il faut que les résulta soient en rapport avec la bonne intentio car, de bonnes intentions, l'enfer aussi e pavé. Une commission de contrôle, c'est fo bien, pourvu que ce contrôle s'exerce efflc cernent. Or, on sait par expérience que beaucoi de commissions de contrôle agissent souve à la façon de l'Assemblée des animaux m lades de la peste, où les bêtes d'importan qui ont dévoré le troupeau et à qui il est a rivé quelquefois de manger le berger, reç( vent, avec la plus entière absolution, l'e couragement à continuer de satisfaire leu « appétits gloutons », tandis que l'on ci haro sur le pauvre hère, le malheureux ba det qui n'a tondu le pré des deniers publi que de la largeur de sa langue!... Ce ne se » pas le cas de celle-ci, je veux bien le cron N'importe; Messieurs les commissaires feraient pas mal de relire, entre deux .séa ces, l'immortel fabuliste, quand ce ne ser qu'en manière de passe-temps. Il y a une autre condition non moins esse tielle, c'est que l'organisation et l'admm tration de la guerre, les seules qui importe en ce moment, ne soient pas paralysées Entravées par l'ingérence tàtillonne de ron( de-cuirs pour qui l'a.dministration trouve raison et sa fin en soi. Tout organisme adr nistratif qui ne se subordonnerait pas « fièrement à la guerre,notre seul souci actu serait éminemment nuisible. Il n'est pas pt sible qu'un amour-propre mal placé pren }e pas sur l'intérêt général. *** V<ralez-vous me permettre de signaler Messieurs les commissaires un point sur quel ils devraient porter sans retard le activité. Après un an de guerre, il convif drait de procéder à une révision sérieuse c indemnités fixées à la hâte au début de campagne, dans la bousculade du dep; -nonr Anvers, en faveur des fonctionnai i civils qui ont accompagné le Gouvernemei L'indemnité, qui ne devrait être que le eeption, a continué à être la règle; et c < on tort. . ,, „ Beaucoup de fonctionnaires restés en a Bique ne touchent qu'un traitement miment réduit, réduit quelquefois de moit heureux encore quand ils parviennent à se iaire payer. Les fonctionnaires de Sam Adresse touchent traitement plein, avec supplément d'une indemnité supérieure coût «ie la vie actuelle. Une différence aussi marquée ne se jus fie pas d'une façon générale, je veux di «rar tout le monde. On comprend que d fonctionnaires d'élite — et il y en adansl petits comme dans les grands — des ser leurs dont l'Etat ne peut se passer, toujou à la tâche, désintéressés, ayant des chargi se trouvant à l'étranger où la « a ei.ee renchéri, doivent être aidés par le Gouvi Bernent. On comprend aussi que ceux dont femme et les enfants sont restes 'à-bas soie défravés de la dépense supplémentaire qu ont à subir de ce chef. Devant vivre ici faire subsister leur famille en Belgique, il juste uu'ils reçoivent une indemnité, 'wlifce rtet un mystère PO'^persw Tmrmii les nombreux fonctionnait Sses de Havro, certains sont logés grati itement, sans préjudice d une forte 'nda nité outre le traitement complet, et ave parfois l'agrément die missions lergeme rétribuées. Car dans la iprivilège du cumul n a pas été tout a f. ^Or' il ne faudrait pas que l'infortune Sa Belgique fût pour queliçues-uns 1 occ de réaliser des économies, ta d'amtres voient se foradre leur petit w sinon les fonctionnaires tomberaient jA lias crue des fournisseurs,qui eux, du moir courent certains risques, à commencer p ■celui de se casser le nez. Il v ia 'ite singulières anomalies que voudrais signaler à la Commission, oui «rite de l'taSemmté de séjour Pfjée, en s rto logis gratuit, à certains privilégies. Po.. ^ les "civils touchent-ils urne adnu sensiblement, plus forte que ceile dont 1 néfideot, à juste titre ceux-là les offic e^ Dans tes administrations de i-Etat), a ♦raiteimeinite sont supérieurs à ceux de 1 e jnée. Un. chef de hurean, entre comme exp ■lit ior maire, touche plus qu un capiteime q a fait (tes études supérieures. Pouirqu faut-il que la même injustice s applique ^indemnité <fue l'on pane en temps i œaerre ? l'Administration ne présente pou liant pas l'es mêmes risquies que le clian de bataille*. L'employé mange-t-ri plus qi ille soldat ? *** Qenraniâez dwmc à nos amis. Su Gouvern ineot, dams l'intérêt du pays et dans te propre intérêt, d'entreprendre sans reta: la révision de ces anomaïies. Qu'ils me permettent de le dire avec m amicale franchise : s'ils négligàient c avis, leur responsabilité serait lourd fil faut prendre garde, en effet, aux comip raisons que ne manqueront pas de fan iorsque îa paix sera venue, les fonclio maires qui auront subi le pénible farde; '<dfe l'occupation ennemie, ir faut crainel 4'aigreur des « poilus » qui auront dons feiir sang ps»r la. Patrie, !a colère d; coarfcrrhuaiMes enfin, <jui verraient qutlqui «ristarques éjmnwiiis à leurs dépens au n ,feài de la rm'ne générale. La redidfition' des comptes que l'on i maiMruerta pas d© nédanier après la guer provoqu'eraàt, si |fon ne coupait court tous les abus, un orage populaire qui h Jaierait tout : et il serait impossible de d fendre eseux de nos amis qui auraient refui S'ouvrir les yeux, ou qui auraient re.cu Aswot lés mesures aécesssués* L-nilemogne et M ratrité belge t Long cri de fureur, dans la u Gazette de Cologne n du 31 octobre (n° 1109) à l'adresse [e des Belges qui veulent que leur pays se dépouille ,après la guerre, de la camisole de force de la neutralité. Le « XX» Sièole n notamment est l'objet des remontrances les " plus amères et les plus vinaigrées. Jg Etrange souci, étonnante inquiétude de la part d'un journal qui se déclare convaincu, , au moins une fois par jour, que l'Allemagne triomphera de tous ses ennemis et que la L' Belgique sera annexée à l'Empire!... La vérité est oue cette conviction est feinte et que la colère de la « Gazette de Cologne » ne l'est pas. Persuadé que l'Allemagne sera forcée d'évacuer la Belgique, l'organe offi-'P cieux s'inquiète à la pensée d'avoir pour plus proche voisin, du côté de l'Ouest, non plus une Belgique désarmée, emmaillottée dans une neutralité obligatoire, aveugle plus j qu'aux trois quarts, facile à surprendre et à ' écraser, mais une Belgique armée jusqu'aux "" dents et unie, par des conventions précises j® et d'exéemtion facile, aux nations de l'Entente. Au lieu d'une barrière fragile, c'est ?! un mur d'acier qui se dresserait, dès la première agression germanique, entre les hor-des allemandes et la civilisation occidentale. , ' On comprend epie cette idée jette hors d'eux-mêmes les fonctionnaires impériaux qui diri-,;I cent la « Gazette de Cologne ». Voyez-vous' la Belgique s'endormir, après _ la guerre, sur l'oreiller d'une neutralité era-; rantie, comme ci-devant, par l'Allemagne et l'Autriche? Voyez-vous le'Roi, le Gouverne-ment, le Parlement et le peuple belges rece-l voir. congTument m ni éce, le chiffon de pa-r? pier déchiré par l'Allemagne, avec une invi-tat.ion formelle à le considérer désormais comme un monument d'une solidité à toute »i" épreuve? Qu'ils soient de Cologne, de Hambourg, de ZL Kœnigsberg ou de Berlin, les Allemande n'auront jamais,, décidément, le sens de l'ironie. Lft MENTALITÉ DES FLAMANDS % D'APRES STUM STREUVELS la "~" irt gî1» ' .. , es Le a Vorwaerts » a publie, dans son sup- ît. plément élu 3 novembre, un aiticle 6igi;a- x- lar»t la suite du journal de guerre de Stijn :st Streravels. Dans un passage reproduit par le « Vor^ el- waerts », Stijn Streuvels veut caractérise] e- l'opinion publique belge. Il rend oompte ié, pour cela d'une visite qu'il a faite à des amis le à Courtrai; Il dépeint la mentalité des Courte- t.raisiens en divulguant celle de deux per !e sonnes à qui il a parlé des Allemands e! lu qui en ont eu à loger chez elles. L'une est restée tout le temps qu'a duré ti- le séjour de l'officier allemand qui avait ob re tenu chez elle un billet de logement, sans es lui adresser la parole. Sans aucune expiiez es tion, à priori, sans vouloir s'inquiéter des ri- sentiments intimes de l'Allemand, il le re- rs fousse comme un ennemi. is, Une autre personne, tout en regrettant le re mal fait au f»ys par les soldais, n'a pas vu ir- partir 6ans chagrin un officier allemand qu: la avait séjourné chez elle, parce qu'il avail nt bon caractère et qu'il entretenait des rela- ils tions agréables avec ses hôtes. et Stijn Streuvels en conclut qu'il y a deux st sortes de Belges : ceux qui voient l'être humain dans un ennemi, et ceux qui ne voient le que l'ennemi dans tout Allemand. Streuvel- es donne raison à cet ami qui ne veut pas ii- frayer avec les Allemands ; on ne doit pas n- les'fréepienter, mais à condition qu'on puis- «i se éviter leur rencontre. nt le , , -a. », ùt ! iniEUE:MIi l i il... re îs f; UN LECTEUR DE GAND é- NOUS ACCUSE RÉCEPTION f... (f Nous avons cfit que nos aviateurs avaient ® jeté à Gand un drapeau et des journaux. Un J" de nos abonnés gantois qui a reçu ainsi son eT ;i XX" Siècle » et qui vient de .passer en BoJ-a,' lande nous écrit an bout de lettre iatêT&s-sarrt ; « Vous avez dit que les aviatenrs belges *r. ont laissé tomber sur Gand une grande ip flamme triccriore, ainsi <j«e des paquets de ié journaix- La plupart sont arrivés à bon port. Le drapeau tricolore est tombé en mains sûres et est gardé cîïez un bon patriote comme une relique qu'il as propose d'arborer au jour de la rentrés triomphale e- de nos troupes. îr II est tombé des journaux un peu partout, "d1 u Matin » et « XX" Siècle ». Ces derniers ont été particulièromemt pris>és. Pensez-donc ! Plus d'un an qu'on n'en avait plus ! e" Dans dps entreprises analogues, le public gantois demande que ce soit surtout des e « XX* Sièole » que l'on jette. nl Un seul paquet de journaux, tombé au iu quai de l'Industrie, .a été ramassé par un -e soldat allemand. Mal lui en a pris ; la foule ié s'est jetée sur lui et, après un passage à îs tabaïc sérieux, il a dû lâcher sa prise. Dernier détail pour les aviateurs mêmes. L'un d'eux avait jeté un paquet pour une p&-rente ; ce paquet est arrivé à bon port. » re à —«> — a- — Les cérémonies du couronnement du é- Mikado ont commencé dimanche matin. Le =é cortège impérial s'est dirigé vers Nagoya, lé la ville du sacre, a,u milieu d'un- impres-sioimant concours de peuples, ■ ■IlIIII I II— W3. EL ? 1 UNE JUSTICE »oa Le major qui commanda les massacres d'Amirct est prisonnier en France Les soudards qui conduisaient, il y a quinze mois, les armées allemandes à la conquête de Paris n'imaginèrent pas qu'on pût un jour leur demander compte de leurs crimes. Lorsqu'ils pillaient, tuaient et brûlaient à travers nos provinces, ils comptaient sur la victoire qui absout tout devant les consciences allemandes. La fortune a tourné, au lieu de la victoire c'est La mort qui est venue pour plusieurs et pour d'autres la prison. C'est ainsi que le major de réserve qui commanda le sac d'Aerschot se trouve en ce moment en France... mais de ce côté de la ligne de feu. On a jugé avec raison qu'il n'avait aucun droit aux égards accordés aux prisonniers de guerre et au lieu de l'envoyer dans un camp, on l'a enfermé dans une prison. Interrogé sur les crimes qu'il avait commis à Aerschot, ce missionnaire de la kul-tur a tout avoué. Il a reconnu que les ordres qu'il avait donnés étaient en contradiction avec les lois de la guerre, mait il a ajouté qu'il avait agi après avoir reru un ordre formel du général commandant son corps d'armée. On estime avec raison que des crimes comme ceux-là doivent recevoir leur châtiment et on propose de soumettre leurs auteurs à un conseil de guerre. On fera comparaître le major, et le général qu'on ne tient pas encore sera jugé par contumace, mais il ne perdra rien pour attendre... Les âllemasds et le port d'Aavers »o« i A épingler la conclusion d'une étude pa rue dans la revue « Welkultur und Welt-politik », sous la signature de Kurt Win-denfeld, relativement à la position mondiale du port d'Anvers. C'est la « Frankfurter Zeitung » qui nous l'apporte dans son numéro du 3 novembre. Cette conclusion est au moins original3 pour un auteur allemand : « Tirer d'une manière quelconque le port d'Anvers de sa situation spéciale, lui ecoie-ver son caractère belge, c'est, dit-il, dé truire l'importance économique que présente ce port pour l'Allemagnei » L'Avenir de l'Allemagne UNE GRAVE QUESTION : LE PROBLEMÏ DE LA DEPOPULATION La presse allemande s'occupe beaucoup ex ■ Ce moment des effets aggravants de ls guerre sur le problème de la dépopulation qui préoccupait déjà l'Allemagne depuis plusieurs années. Ces articles expriment les inquiétudes qui viennent d'amener à Berlin If fondation d une « Société allemande pour le repopulation », dont le dessein est d'aider S la plus prompte réparation des pertes ao tuelles. Dans le « Tag », de Berlin, la féministe Këthe Schirmacher écrit : « Toute i?ersonne de bon sens se renc ■ compte que la nation allemande se battrai1 aujourd'hui sans profit, si, dans la période I qui suivra la paix, — laquelle ne sera peut-être que très courte, — elle se condamnait, par le système des deux enfants, à se ré duire et à dépérir. Nou.- sommes le peuple germanique, grand et guerrier. Avec nous, le germanisme politique et intellectuel résistera ou disparaîtra. » Dans la « Taegliche Rundschau ». le professeur Wolff écrit : « La population russe augmente de trois à quatre millions d'habitants par an. La supé' riorité numérique des Russes est une épée de Damoclès qui se rapproche toujours davantage, parce que la natalité allemande diminue au point que son chiffre n'est plus très éloigné du chiffre de la natalité française. » Le professeur von Mayer, de Munich, sous-secrétaire d'Etat, déclare : n On étirait Virl de croire que le recul passager de la mortalité chez nous constitue un contre-poids suffisant au recul de la natalité. Ce recul pasager de la mortalité est en effet compensé par une pins forte mortalité dans la suite, puisque les enfants chétifs conservés à la rie ne deviennent pas robustes pour cela ». La « Koelnische Volkszeitung » s'occupe anssi de ce grave problème et nous apprend que le gouvernement impérial a réuni à Ber-Bn des hommes politiques de tons les partis pour evaminer les mesures à prendre en vue de parer an péril. Le journal de Cologne raconte qu'au cours de cette réunion, on demanda aux assistants combien d enfants chacun d'eux avait. « Cette enquête, dit-U, aboutit à cette constatation qui en dit long, an'un seul d'entre eux avait plus de deux enfants et que oelui-là n'en avait que trois... , Comment un rai patriote belge comprend son devoir Le consul général de Belgique à Milan a reçu la lettre ci-dessous que nous publions, afin que la belle conduite de son signataire serve d'exemple à tous nos jeunes compatriotes séjournant en pays neutres : « Monsieur le consul général, » J'ai bien reçu votre estimée lettre avec l'extrait du « XX" Siècle » dont je vous remercie vivement. J'ai parfaitement compris pourquoi la loi ne parle pas des Bèlges qui se trouvent en pays neutres. Puisque j e suis averti je considère qu'il est de nwn devoir de partir et d'aller m-e présenter en France aux autorités militaires belges : notre Patrie a donné un trop bel exemple et tous ses enfants doivent avoir à cœur de l'imiter ! P. P..., Etudiant en médecine, au Collège Brabançon Jacobs dit « dei FiananiDglji », à Bo kigne. u Notre Reine « Plus qu'une héroïne : un spbols » « Sa figure, ne domine pas cette guerre. Elle l'éclairé. D'autres y jouent un plus grand raie, mil n'en a u/n plus sublime. Une destinée tragique et exaltante a fait de cette « petite reine » si simple et si bonne une héroïne, sans rien lui ôter de sa simplicité et de sa bonté. Plus qu'une liéroïne : un symbole. L'histoire ne pourra pas reaire la présente coniilagration, ni raconter l'immense aventare du monde, sans évoquer em même temps son visaige souriant et douloureux, sa grâce intelligente et vive ©t son coua'age siieraaieux. D'autres reines sont touchées uer la guerre ; aiucuine n'est comme elle directement menacée, poursuivie, tra-(juiée, réduite à rien. De- son étroit royaume des sables, efflc a conquis à tout jamais l'um-iveirsol royaume des coeurs. » Ce beau* portrait est celui de la reine Eii-sa>bet'h de BeUgïqiue tel cjue le trace Miles dians le dernier numéro du Correspondant. Miles rappelle en quelques pages très heureuses la place que s'éta/it conquise la reitte Kiisabelai dams le cœur des Belges pemdarat les quinze ans de paix qu'elle véout au milieu d'eux. Quelque durs qu'aient été les renoncements qu'elle toi a imposés, la guerre n'a pfrus laissé en elle « qu'une jeune reine belge qui va participer aux résolutions, à l'héroïsme et aux dangers <1e son roi ». Et Miles raconte le courage de la Bjeine à Bruxelles où elle organise les premiers soins aux blessés, à Anvers où les zeppelins la poursuivent sans qu'elle consente à s'en émouvoir. Elle conduit ses enfants en Angleterre, mais elle revient tout de suite h son poste de dévouement et de combat. EBe ne quittera Anvers qu'avec le Roi, le 7 octobre dans l'après-midi, alors que 1 armée tout entière sera déjà sur la rive gaucho de l'Escaut. Ecoutons Miles nous dire ce qu'elle a fait depuis : « Elle traversa le fleuve sur le pont de bateaAix qu'on adlaifc détruire. 11 était 3 heures. Elle était seule dons son auto avec sa dame d'hoaiineur, la comtesse Ghislaine de Caraman. Elle allait lentement, ne voulant pas dépasser les troupes, s'arrê-tant souvent en tête d'un régiment pour distribuer 5e tabac et les cigarettes dont elle aveit fait remsdlir sa voiture. Le Roi était monté à cheval pcsir mictu; se mêler à ses solaats. Elle le retrouva le soir à Sai.nl- | Nicolas, dans la pittoresque maison du véniira-ble bourgmestre, le sénateur van Naemem, que les Allemands ne se firent pas faute de molester depuis... Le danger de voir la retraite coupée était si grand que 1 l'on passa la nuit debout. Le lendemain on repartit au .petit matin. i Ceux qui avaient vu l'armée belge dians les premiers jours de la campagne, quand, aussi courageuse qu'inexpérimentée, elle' allait vers l'Est, à la rencontre de l'ennemi, sans beaiuioouip de tenue extérieure, ne pouvaient qu'admirer sans restriction cette retraite des Flandres qui se poursuivit, pendant quatre jours, avec un ordre et une <iisaiplîiine admirables. La présence de la Jeune souveraine n'était pas étrangère à ce oa.lme confiant, qui n'excluait pas pourtant la conscience du péril. Celui-ci était grave : lTîsoaiut ayant été forcé à Schoonaeirde, , l'e i line mi pressait nos flancs-gardes gauches, et, sans la présence d'esprit des chefs - et la vafeur des soidais, aurait pu percer l'armée à Lokeren. Il n'en fut rien, et le Rot, dans sa balle proclamation du 14 octo-ore, pouvait faire honneur à ses divisions d'avoir « opéré sains pertes une longue retraite i>ar un couloir étroit ». Rien ne peut décider Elisabeth de Belgique à gagner Ostende avant les trounes. Elle refuse de presser tes étapes. Elle dort à Selzaete, le a au soir, chez le brasseur du village ; à EecJoo, le S, chez d'humbles bourgeois. Elle n'arrive a Os tende que le 10, en même temps que le gros de l'armée. Elle n'en partira que le 13. la ville étant déjà vidée. Est-ce bian une reine en fuite, chassée peu à peu de son royaume '? Elle ne montre pas son anjgoisse, eile ne cesse pas de sourire Elle est celle qui est partout où le moral risque dé choir, qui encourage et relève. Et -quand elle a fraachi l'Yser, cha-oun lit sur son visage une certitude aibs;>-lue : ©Me sait qu'elle ne reculera plus. La ligne oie bataille est telle pourtant, que, des quelques cantons qui forment provisoi-rement le royaume, il n'ost pas un hameau qui ne soit sous le canon de l'ennemi. Si la Reine partait pour l'Angleterre ou simplement se réfugiait dans le Nord de la France, sans quitter tout à fait l'armée belge oui y étebK't sa base, nul ne songerait à la trouver lâche. Mais elle ne veut pas y penser. Le Roi demeure ee terre beJge, elle y ele-mcurera. Le pays «st triste, l'hiver approche, la bataille peut tourner mal, pem importe ! Elle sMnstail'îe, pour y rester jusqu'au ibout, jetons uirae modeste villa de briques rouges au [bopet de la dernière plage de Belgiqtre. EHe v est arrivée le 17 octobre l> , midi. Elle n'en partira quie pour reprendre, awee tes troupiers encore, après la victoire, ia rente de sa capitale. La grandie batailfe de Niettpcrt-Dtxmude, à la fin d'octobre, prouve l'impuissance des Alïemandte à passer l'Ysw. On prévoit à 'La Panne -dé lomsrs mois de Ilutte sur place. ■La reine Elisabeth suit une fois encore lu providentielle vocation de son cœur. Elle se consacre aiux blessés. D'un vaste hêtel inutilisé elle n'eut oesse qu'elle n'eût fait un hôpitak Elle appela Se docteur Dopage qui, à Bruxelles, n'avait plus gran/î'dïose à faire, 1e nombre «les Belges ctiminiuiant à ïambutance du palais, et néalfea hivec lui une iiœstailatïon parfaite. Les grandes salles blanches, vite encombrées, ne- désemplirent pas. D'autres hôpitaux se fondèrent dans la région, eile alla die l'un à l'autre, bravant la vue des plaies, ta contagion, te danger incessant d'être bombardée dans un pays où l'ennemi avait repéré toutes les routes. Qu'on songe à la douceur que fut pour nos petits soldats sans famille la présence à leur lit d'agonse, da cette jeune reine, si délicate et si mater' oalie ! Et combien dut être doux à soo coeuir oe mot divin do n maman » que pi d'un murmura vers elfe, au moment s'endormir pour toujours. Consolatrice de ceux qui meurent, pe elle oublier les vivants ? On a souvent ; conté qu'elfe était descendre dans la tri éhiée. C'est vrai. Il y a un mois enco roui» la. conduite dm général X..., elle vouiu visiter les soldats sur l'une des p tàes tes plue dangereuses du front. Le bo bardlement méthodique de nos lignes s'i prochait du poste où elle se trouvait. E n'a pas fait mine de reculer. Elle a gag un abrt de terre : des obus ont édttte t> près. Quand la rafale fut passée, elle poursuivi sa route, courageuse et sim,f Déjà l'hiver dernier, à l'époque où les tri ohées, le long de l'inondation, étaient pr epie intenables dans la boue et dans 1e fro élite avait tenu à v aller elle-même disl buer aux soldats des couvertures et e friandises. A Porvyse^. l'humble gourbi elle s'est familièrement reposée porle à e fronton, gravée à la pointe db la baï< nette, sur une planche noire, nne enseig historique : Au repos de la Reine. Elite sait l'affection qui l'entoure, et qui la lie pour l'éternité à ceuix . qui < reconnut en elt« la Patrie... » Goux-la se réjouiront tous et du fond cœur die ce nouveï hommage à la fem courafjeuse « qui incarne si bien l'espoir la Belgique, son mvinctWe fierté, — et douceur de la maison... ». LA SITUATION MILITAIRE Lundi 8 novembre, midi Le voyage de lord Kitchener en Orient s cite de grandes espérances. Le vainqu< d'Ondurman, dont la résolution et la téna< dans les conseils et sur les champs de taille évoquent celles de 1' « Iron Duke aura tôt fait de discerner les conditions d( lutte sur le fleuve Vardar et les rivières î rava et d'amener les états-majors alliés 6 déterminations et aux sacrifices nécessaii Car il n'est pas possible, assurément, qu laisse Austro-Allemands, Bulgares et Tu se saluer mutuellement vainqueurs sans < nul trouble la fête et jette bas les arcs-triomphe.Il faudra, — et bientôt! — leur faire r trer leurs cris de victoire dans la gorge pour celà, continuer de mettre à terre, à Ionique,des contingents de plus en plus ne braux. On cîii qu'il serait question d'aui débarquements en Chalcidique et sur la c Adriatique et que des troupes italienne! participeraient. Tant mieux si cette demi nouvelle est exacte; mais, à moins que port de Salonique ne suffise plus à la tâc il semblerait peu heureux de multiplier points de débarquement. Sans compter < le port monténégrin d'/jitivari et les pc albanais de Durazzo et de Valona sont I peu commodes, et ne sont reliés avec l'ii rieur du pays nue par des routes médioc en régions accidentées, il faudrait crain que l'ennemi, tirant parti du bénéfice lignes intérieures, ne s'attaquât successi ment aux corps débarqués et ne les battît détail... Toutefois un débarquement de cours sur le littoral adriatique pourrait s' poser si l'armée serbe était contraint! prendre une ligne de retraite vers le Moi négro et l'Albanie. Marchant, denuis plusieurs jours, à r\ grandes enjambées, l'armée nustro-a mande du général von Koewess, qui for ba c\y>ite de von M-ackensen, a atteint Ush; et Karanovatz. au confluent de la Mort serbe et de l'îbar. Cette armée tendra ma.in aux troupes autrichiennes de Boa crui sont à Vishegrad. D'autre part, l'arr de von Gallwitz. — aile gauche de von M kensen, — qui forme échelon en arrière arrivée à Parachin, sur la basse Moravfi ses partis de cavalerie ont. opéré leur jo tion avec les troupes bulgares venant Zaïtchar. En somme, l'ennemi s'avance une ligne à peu nrès droite, tirée sur la S bie de l'ouest à Test, à la distance moyei de 80 kilomètres au sud du Danube. 1 forces bulgares opérant dans l'est ont oce Nish et leur action précipitera le mouvem de renli de l'armée serbe vers Mitrovitzp Novi-Bazar. Enfin, en Macédoine, au sud Velès, la rive droite du Vardar paraît i toyée des Bulgares qui s'y étaient aven tu et Monastir est hors péril.Les troupes frar britanniques paraissent pleines de feu leur cavalerie se montre audacieuse. T peut être pnt,repris avec de si belles trouç & la condition de leur donner le nombre. Paul Crokaert " LA FÊTE Bïï ROI A PARIS — —Mac Le 14 novembre, à 2 heures, aura liei Notre-Dame, à Paris, une solennité pat: tique en l'honneur de la Belgique, à l'oc sion de la fête du Roi et de la Reine, cardinal Amette présidera la cérémc que S. A. R. Madame la duchesse de V dôme honorera de sa présence et à laqu le P. Janvier apportera le concours de éloquente parole. L'Œuvre du Soldat belge, présidée la duchesse d'Ursel, et qui organise ci solennité, fait appel aux amis nombr qui auront à cœur de s'unir dans un ci mun élan de sympathie pour nos sov rains si aimés. Il est bon de s'assurer dès à présent ses places. On peut se procurer des cart 1. Au siège de l'Œuvre, 23, avenue l'Aima. , 2. A la Ligne patriotique des Françaii 368, rue Saint-Honoré. 3. Chez la comtesse René de Chéris 113, rue de Grenelle. A. Chez Mme Romberg, 119, boulevard neau, Neuilly. — Une en«Tuête officielle sur l'indue russe a établi que sur 2.000 entreprises quiêtées 500 étaient allemandes ou an chiennes avec des capitaux, dépassant milliard de roubles. — Le Novaié Vremia vient d'être c damné à 7.500 francs d'amende et la zcllr de la Bourse à 5,200 francs pour ai publié articles pur la .politique intéris russe. : SSlBilifil | BE 'P" — II»! ".t Csmmosiqtiê oficisl français te. —°— Paris, 8 novembre, 15 heures. 58- * 1 Rien à ajouter au précédent communiqué. Jg ERRATUM. — Les communiqués du 7 novembre, relatifs à Ïarmée d'Orient* on parlent tous deux de la journée du 5 novem-Nn bre pour les opérations dans la région de Krivolak. Dans le communiqué de 15 heures9 U faut lire : « Calme rétabli dans la iournée „ du 4 novembre sur nos avancées de Krivo- >nt ""<»■ du LA NEUTRALITE ROUMAINE ne —a— Bucarest, 8 novembre. — M. Bratiano * consulté des députés et sénateurs roumains avant l'ouverture de la Chambre. Ces parlementaires ont approuvé sans resserve la ligne de conduite suivie par le gouvernement.[N. D. L. R. Cette dépéche n'indique pas quels parlementaires M. Bratiano a consul* tés.j )K3« LE DEPART DE M. WHITLOCK La Haye, 8 novembre. — M. Whitlock, ministre dès Etats-Unis à Bruxelles, est arrivé ^ ici, se rendant en Amérique en congé. •itô "°u ba" UN INCENDIE DRAMATIQUE A NEW-YORK : la New-York, 8 nov. — Le « Herald » an-es nonce qu'un incendie a éclaté dans une •3n confiserie de Brooklyn, provoquant un» parcs nique. . m» Trois cents jeunes fines ne pouvant «W-is- tir. plusieurs d'entre elle6 sautèrent par le* fenêtres. en- Il y a eu treize morts ot quarante blettit, sées. Sa- im_ » -S LESFAITSDOJOUR ère i La grande-duchesse de Luxembourg a accepté la démission des membres du gou-^ vernement, et elle a confié la mission ds former un nouveau cabinet au docteur Loulsch, avocat. lte" M. Sax, administrateur des impôts ; te Jes professeur Sois s on et le sénateur Retiens feront partie du-nouveau cabinet. Ve- irWWWWD en ■se~ Les groupes interventionnistes italiens^ [m" qui avaient suspendu leur activité devuh l entrée de VItalie dans la guerre, viennent " de se reconstituer et ont nommé un comité , central d'action qui a voté un ordre du jonr invitant le cabinet à conduire la guerre _y~ conformément aux aspirations nationales. C?® Suivant le Corriere dltaiia, la Chamtor* 1 italienne se réunira le 1er décembre. i® Une vive manifestation en iho-ineur .p Alliés et de la Belgique a eu lieu samedi à Milan «je cours d'une cérémonie où M. Sar landra et le cardinal Ferrari ont pris la. pa* est rote- nc- La nouvelle note dm Etats-Unis à la pT_ Grande-Bretagne proteste contre le blocus me te l'Allemagne, déclare que ce blocus est ea inefficace dans la Baltique (?), que les tribu- JLa naxcx des prises l'offrent pas des répara- ent tions adéquates aux dommages causés a<m et négociants américains, et demande que les d' relations des deux gouvepxements ne repo* ,«♦. sent pus sur une ppiitique d'expédi&Us^ r£s mais stor tes conventions internationales co_ reconnues. | LES MÈRES BELGES — i « Soyez fiera de vos Sis ! » leur disai* cardinal Mercier dans aa célèbre lettre -paa* tonal©. « De to-uies x»6 doukors, lft vôtre est peut-être ia plus digne de nos ro»-^ pdota. Il me semble vous voir en deuil, mai& î. debout, à oâié de ia Vkrge des douleurs, pied de la Croix... » y" Nous nous souvenions de oes paroies an T6 lisant la lettre toute simpde, mais vraimeaB ni'" grande, reçue par un de nos soldats, d'ime e.^ mère belge qui verrait de recevoir ia. nou-, e velie de la mort de son fiis, tamisé" au ohotap 30û dMiom*3Uir. « Nous avons tous açprâ avec (àoulsar la Jtte mort notre cher fris. Henri (le père) eft moi, nous le pleurons iour et nuit, mad$ )m enfin, si Dieu veut protéger noire second V€ flls Jules, (fui «, encore le bonheur de pouvoir défendre «a patrie, nous noua eonsoU-"e 1x3ns de cette mort de notre regretté AJexao-** ' dre, car nous savons qu'il est .nort en bm-"€ ve en donnant sa vie pour la dé/en se de no. tre chère Belgique contre un peuple lâche-•es, Henri, malgré ses 54 ans, ne regrette qu'une chose comme beaucoup d'autres ici, c'est de ne pouvoir rejoindre un régiment bel«ô pour pouvoir aider à chasser ces bandits de notre pairie et aussi venger notre cher fila tomibé sous les balles ennemies. Toi. Louis, —- qui avec mon fils Jules as encore le bon-brie heur de pouvoir combattre, tAche de faire en- ton devoir jusqu'au bout et souviens-toi qwe tri- tu es Belge, cor c'est seulement lorsqu'on un est entouré d'ennemis que l'on sait ce que c'est qu'une Patrie. » on- Ga- Quel patriotisme admirable que celui qui 'oir fait trouver aux plus simples d'entre nous cure dans les heures /es plus cruelles de pareils accents l Quotidien fc>eSge paraissant au Havre IV ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 565 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES Èffl FS©S3T) Mardi 9 Novembre 1915 lUMLJ!. !.. m. I ■ Hl'l.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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